Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Don't let me go 'cause I'm tired of feeling aloneI promised one day that I'd bring you back a star. I caught one and it burned a hole in my hand, oh10 mai 2018, Londres.
Le pas léger mais le cœur lourd, Eleonore rechignerait presque à traverser le village pour rentrer se préparer afin de se rendre chez celui qu'elle pouvait appeler son petit-ami. Elle qui comptait les jours qui la liait au grand brun était heureuse d'être avec lui depuis deux mois maintenant, dans une relation officielle. La sorcière avait toujours rêvé de cette situation, sans jamais oser aller de l'avant, elle qui n'avait pourtant peur de pas grand-chose. Son cousin et Tristan avaient vite repéré son manège à Poudlard, reconnaissant des signes qui ne trompe pas chez leur protégée. Sa façon de se perdre loin dans ses pensées lorsqu'elle apercevait l'Avery, n'écoutant plus les conversations, ou plutôt ne regardant plus les signes qu'on lui faisait. Le charisme de son camarade évinçait tout ce qui se trouvait dans la pièce et les yeux d'Eleonore ne voyaient plus que lui. Et quand le brun se trouvait en sa compagnie, sa voix fragile était plus aiguë que la normale, sans qu'elle ne puisse l'entendre. Peut-être avait-il pensé que c'était là le son de sa voix ?
Celui de Nathaniel n'était existant que dans l'imagination de sa belle, qui lui prête des sonorités profonde, sombres mais douce à la fois, comme les épices d'un thé noir d'où s'échappe une bonne odeur de baies délicates. Oui, elle compare souvent les voix qu'elle imagine avec une texture de thé, parce qu'elle sait ce que cela lui fait ressentir et lorsqu'elle comprend les mots qu'on lui dit, elle associe de fait à quelque chose qui a plus de sens. La dernière voix qu'elle a entendu est celle du jeune Rhys de onze ans qui jetait ce sortilège que la jeune femme n'est jamais parvenu à reproduire. Après, plus rien n'était venu parasiter ses oreilles. Un bourdonnement de temps a autres, une sensation de tête lourde quand il y a trop de monde, mais rien de réel. Et ça lui importe peu à vrai dire. Elle aime ressentir les choses, s'exprimer par des gestes qui ont plus de sens selon elle, partager l'intimité d'une nuit silencieuse où rien ne vient troubler ses pensées. Bien sûr, ça n'a pas été facile tous les jours et la brunette sait que tout aurait pu être différent si elle n'avait pas perdu l'ouïe, mais aujourd'hui, elle est assez forte et courageuse pour ne pas se laisser marcher sur les pieds. Leo est une véritable lionne et elle applique fièrement les caractéristiques de son ancienne maison, se remémorant encore les mots que son cousin traduisait parce qu'elle ne comprenait pas le choipeau magique.
Tout ceci était bien loin quand on y pense, mais le cercle d'amis de la Selwyn n'a pas changé. Ses amis sont fidèles et elle leur fait confiance. Certains ont profité de sa gentillesse et de sa dévotion, mais elle est parvenue à les pardonner, parce qu'elle est comme ça Leo, elle pardonne et passe à autre chose. La seule personne avec qui elle n'est jamais parvenu à tourner la page est bien Nathniel. Il ne lui a jamais fait de mal, du moins pas volontairement. Lorsqu'il est parti se marier, ce fut très difficile malgré leur perte de contact. Le temps à passé mais les sentiments ne se sont jamais effacés, même après quelques relations amoureuses qui lui ont fait du bien. Lui, c'est un lien spécial, une alchimie qui ne s'explique pas. La peur de le retrouver est pourtant présente aujourd'hui, alors qu'il l'a invité à dîner. Était-ce une manière pour lui de fêter leur deux mois de relation, ou juste un repas sans qu'il ne pense à ces choses-là ? Aucune importance, c'est un autre sujet qui préoccupe la brunette. En effet, lors de cette toute première soirée d'intimité, partageant leurs sentiments, échangeant de multiples baisers, tout a dérapé et les amis sont devenus des amants, leurs corps s'harmonisant à la perfection pour plus de frissons. Nathaniel, c'est le grand frisson, le mystère si séduisant qui a su faire chavirer le cœur de la sorcière qui avance doucement dans ce village où tout le monde s'affaire à rentrer chez lui.
Vêtue d'une robe à motif, la brunette espérait pouvoir cacher ce petit rebondi de son ventre, au moins le temps de voir comment allait se passer la soirée. Tristan lui avait dit de ne pas s'inquiéter, que la bêtise avait été commise par les deux parties et qu'elle serait entourée à chaque instant selon ce qu'elle déciderait. Mais honnêtement, tout reposait sur l'auror, car elle ne voudrait pas risquer de gâcher cette relation et l'idée même qu'il puisse la rejeter lui faisait monter les larmes aux yeux. « Aller reprends-toi ! Ce sont les hormones. Ça va aller. » se disait Eleonore devant son miroir, inspectant une dernière fois les motifs de sa robe. Les quelques rayures donnaient une impression confuse et le tissu n'était pas aussi près du corps qu'à l'ordinaire. Nathaniel n'y verrait que du feu ! Hormis la poitrine plus gonflée de sa petite-amie.
Voilà deux mois qu'ils étaient ensemble. Deux mois qu'ils se fréquentaient autrement que d'être des amis d'enfance. Cette nuit de mars avait fait évoluer leur relation vers une étape supérieure par ces aveux, la danse charnelle et harmonieuse de leurs corps l'un contre l'autre à la recherche de l'apogée. Depuis lors, ils s'étaient revu quelques fois. Avaient partagé des moments officiels en tant que couple nouvellement formé. Mais sa profession d'Auror prenait une part importante de ses journées, réduisant leurs entrevues qui devenaient rares. Ce que la Selwyn ignorait, c'est que son amant menait une sorte de double vie. Il était Auror sur le papier mais dans l'ombre, il était volontairement devenu le pion de sa famillr dans le seul but de mettre la main sur des informations et des moyens nécessaires d'atteindre cette vérité qu'il recherchait tant sur l'assassinat de son père six ans auparavant. Pour l'instant, il avait envie de souffler. Penser à autre chose que son travail et cette obsession qui lui rongent ses nuits. Celle-ci, il voulait la passer avec sa bien-aimée. L'Avery lui avait envoyé son fidèle hibou pour l'inviter chez lui en tête-à-tête, réponse d'Eleonore qui ne se fit pas attendre positive, bien entendu, et c'était avec un sourire aux lèvres qu'il l'avait lue.
Nathaniel avait tout préparé. De la maison parfaitement rangée, en passant par sa tenue au repas cuisiné par ses soins. Il n'attendait plus que sa belle ne pointe le bout de son nez. Alerté par la sonnette de la porte, il vint la lui ouvrir, où il fut accueilli par un baiser et une tendre enlaçade qu'il rendit avec la même intensité. « Bonsoir. » Lui fit-elle, en le gratifiant de son plus beau sourire. Gentiment, il lui caressa la joue et en profita pour arranger une mèche derrière son oreille. « Coucou toi. » Le ton de sa voix était doux. Il émanait de son sombre regard une lueur chaleureuse, contrastant avec sa neutralité habituelle. Oui, il était ravi de la voir même s'il n'était pas l'homme le plus expressif du monde. Eleonore était comme ce rayon de soleil de son ciel nuageux, chassant de son esprit ces choses qui le parasitaient quotidiennement. « J'ai l'impression que ça fait des mois qu'on ne s'est pas vu. Tu as l'air en forme. » En forme...Pas vraiment. Rare faisait-il des nuits complètes, à s'endormir insouciant dans son lit. Les seuls moments où Nathaniel en était capable, c'était lorsqu'il se trouvait à dormir avec la Selwyn. Mais il s'était tellement habitué à cumuler peut d'heures de sommeil que, finalement, ça ne se voyait quasiment plus sur son visage. « Tu fais bien de m'en parler, j'avais cette même impression. Mais ça va, je vais bien. En revanche... » Il scanna son amante de la tête aux pieds, avec cette sensation qu'il y avait de quelque chose de différent chez elle. Peut-être cette robe à rayures qu'elle portait ? Ce n'était pas vraiment le style que la lionne arborait d'habitude...M'enfin, il la trouvait toujours aussi fringante peu importe ce qu'elle mettait. « Non, rien. Viens, entre. » Par galanterie, il la fit passer devant avant de fermer la marche en fermant la porte juste après. Puis pris par une soudaine envie d'affection, l'Auror vint par derrière la prendre tendrement dans ses bras « Je suis content que tu sois là Leo... » Signa-t-il, en déposant ensuite quelques baisers dans son cou. Il s'en détacha, passant devant elle pour lui faire face en la surplombant plutôt bien du haut de son mètre quatre-vingt-cinq. Tout ceci n'était que le début. Les deux tourtereaux n'avaient qu'une envie, celle de profiter de cette soirée et surtout, de rattraper le temps perdu.
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Mer 16 Jan - 20:06
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Dès que la porte s'était ouverte, toutes les pensées négatives et les doutes de la sorcière s'étaient envolés, comme balayé par le sourire de Nathaniel. Lui d'ordinaire si fermé, sans expression aucune, on pouvait clairement lire dans son regard tout l'amour qu'il ressentait et c'est une chose dont la Selwyn peut être fière : elle parvient à toucher l'auror en plein cœur. Elle se souviendra toujours de leur première soirée ensemble, où cet amour avait éclaté au grand jour, quelques semaines après une Saint Valentin solitaire, la dernière avec un peu de chance. Eleonore aurait donné n'importe quoi pour voir ce moment se réaliser, ses espoirs n'avaient pas été vains et dès leur premier baiser, leur destin avait été scellé. Et le grand brun n'avait encore aucune idée à quel point ils allaient être liés...
Pour l'instant, ses lèvres sur celles de son petit ami lui faisait oublier ce qui se tramait plus bas. L'un comme l'autre avait cette sensation de ne pas s'être vu depuis des lustres, ce qui n'était pas vraiment faux à vrai dire, le travail d'auror prenant beaucoup de temps au sorcier qui se retrouve souvent loin de celle qu'il aime. Eleonore n'a pas vraiment de contraintes et elle sait qu'au besoin, elle peut échanger ses horaires avec son cousin même au dernier moment, il ferait n'importe quoi pour elle et elle le lui rend bien en s'occupant parfois du fils de ce dernier. Elle aime son filleul et s'occupe de lui avec brio, comme une mère doit le faire, ce qui lui faisait penser que Tristan avait raison : elle était faite pour être mère, c'était dans ses gènes. Il fallait simplement que la brunette se fasse confiance. Elle se sentait bien, laissant l'homme lui caresser la joue, lui effleurer l'oreille. Il avait cette façon si délicate de le faire que tout semblait beau à ses côtés. « En revanche... » fit l'Avery en scrutant la demoiselle d'un drôle d'air. Leo tentait de rester la plus naturelle possible, espérant qu'il ne la perce pas à jour avant qu'elle soit prête à parler. Son meilleur ami avait remarqué d'entrer de jeu que Leo était radieuse, plus qu'à l'ordinaire, sans vraiment comprendre d'où cela venait. Il ne pouvait pas en être autrement pour Nathaniel mais ce n'est que lorsqu'il lui demanda d'entrer, passant à autre chose, qu'elle put se détendre complètement.
Elle sentit la porte se refermer derrière elle, parce que la lumière extérieure diminua, mais un frisson la parcouru tout le long de sa colonne vertébrale lorsque son compagnon la prit dans ses bras, posté derrière elle. Sa façon de l'enlacer lui donnait le tournis tant la chaleur de son être ravivait un désir immense pour son auror. Eleonore se laissa aller à fermer les yeux une seconde, appréciant les lèvres du sorcier sur sa peau fraîche. Puis, elle vit ses mains bouger et former des signes qu'elle comprit même en étant dans le mauvais sens. Il lui disait être heureux de la voir. « Merci de m'avoir invité. Tu m'as manqué. » fit la jeune femme tout en accompagnant ses mots de signes, avant de poser ses deux mains sur les joues de son amant, caressant sa peau rugueuse et douce à la fois, sa barbe taillée laissant une sensation agréable sous les doigts de la miss.
Les deux ne se détachèrent presque pas pour se rendre au salon où les attendait un feu de cheminée rappelant leur première soirée. Le printemps était déjà bien installé mais la fraîcheur se faisait encore présente en fin de journée. S'installant sur le canapé Eleonore regarda autour d'elle comme si elle voyait les lieux pour la première fois. Elle se remémorait tout ce qui s'était passé deux mois auparavant et analysait la situation actuelle sans parvenir à comprendre sa chance. Elle n'était pas venu souvent chez son petit ami, Nath appréciant le calme du village après une dure semaine de travail. Qui pouvait l'en blâmer, Pré-au-Lard était agréable et le petit cocon de la Selwyn leur permettait d'avoir plus d'intimité, son lit n'ayant pas la même dimension que celui si grand de l'auror, tout autant que sa demeure qui n'avait rien à voir avec la sienne. « Ça sent divinement bon. Tu ne t'es pas donné trop de mal au moins ? » demanda-t-elle en espérant ne pas donner trop de difficultés à son partenaire.
Nathaniel n'était pas un homme de grande attache, ni spécialement un grand sentimental. Rare sont les personnes ayant réussi à rentrer dans sa bulle, elles se comptaient sur les doigts d'une main pour être exact. Elenore n'avait pas qu'était capable de rentrer dans son univers, elle en avait trouvé ce qui faisait la faiblesse de chaque être humain normalement constitué : là, ce qui battait avec acharnement dans sa poitrine. Son coeur. Depuis longtemps déjà, sauf que l'Avery ne s'en était tout bonnement pas rendu compte. Quand ils étaient encore à l'école à se côtoyer, ils se retrouvaient souvent dehors ou à la bibliothèque pour discuter. Inconsciemment, l'adolescent s'était ouvert à elle et appréciait de plus en plus sa compagnie. Il n'avait simplement pas compris à l'époque le sentiment naissant qui émergeait au fond de lui. Parce qu'il était un jeune insouciant, obnubilé par ses études sous la pression d'un paternel autoritaire. Lire, étudier encore et encore. C'était tout ce qui l'importait. Quand la Selwyn s'était éloignée de lui en apprenant que son ami était promis à une autre, il se mit à culpabiliser. Ils ne s'étaient plus revus après Poudlard, jusqu'à une rencontre fortuite il y a quelques mois dans le Salon de Mme Pieddodu où elle travaillait. Ils renouèrent, lentement mais sûrement, concrétisant leur affection réciproque en cette nuit inoubliable de mars. Elle était devenue à compter de ce jour son amante et bientôt plus...
Dans ses bras, son doux parfum l'envirait. Ce même parfum qu'il humait volontiers lorsqu'elle l'avait aussi porté les fois précédentes. « Tu m'as manquée aussi. » Un fin sourire pendait sur ses lèvres, tandis qu'il fit les signes nécessaires pour se faire comprendre en prenant soin de s'appliquer sur ses lèvres. Elle vint tendrement caresser ses joues, avec ce regard amoureux qu'il connaissait pour s'y être déjà longuement perdu dedans. L'ancien aiglon l'invita à s'installer tranquillement, dans le salon de cette maison qu'il ne présentait plus et qu'il avait acheté avec l'argent de son héritage. Une goutte d'eau, quand on sait les finances plus que confortable qu'il possédait. « Ça sent divinement bon. Tu ne t'es pas donné trop de mal au moins ? » Nathaniel vint s'assoir à côté de la Selwyn, étrangement, ils étaient exactement à la même place que cette soirée où tout avait basculé. Il n'en fit pas référence mais le penser l'amusait. « Pas tant que ça. Tu me connais, je ne suis pas du genre à baisser facilement les bras, surtout s'il s'agit de mettre la main à la patte pour toi. » La sincérité se lisait sur son visage, dans ces mots emprunt de cette affection particulière qu'il lui portait. Rare sont les moments où le brun parle à coeur ouvert, préférant choisir le silence comme seul confident fiable. Pas avec Eleonore. Et encore, il demeurait toujours en son amant une part de son existence qu'elle ignorait complètement. « Tu as travaillé aujourd'hui ? » « Non, je suis de repos. J'ai eu simplement quelque chose à faire ce matin mais rien de plus. » Il n'en révéla pas davantage sur cette fameuse "chose". En réalité depuis peu, l'Avery s'était rapproché des Mangemorts s'iminçait dans les affaires louches de ses familles resctives. Bien sûr, ce qui intéressait en réalité l'Auror n'était pas de cracher sa haine des non-magiques mais plutôt d'obtenir des informations fort utiles pour sa quête personnelle. Les risques qu'ils prenaient étaient grands. S'il se mettait son oncle à dos il ne payait pas cher de sa peau, neveu ou pas. Seulement, Nathaniel n'était pas stupide. Loin de là. L'art de l'artifice, c'est sa spécialité après tout. « Tu restes ici ce soir ? » Demanda-t-il en posant gentiment sa main sur son genou. Il ne voulait rien imposer à Leo même si, pour sa part, il ne serait pas contre d'avoir sa belle rien que pour lui encore plus longtemps maintenant qu'ils pouvaient enfin partager un moment ensemble.
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Mer 16 Jan - 20:12
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Tout était plus doux avec Nathaniel, bien qu'il ne soit pas du genre à faire déborder son amour à coups de grands mots doux ou d'embrassades. Tout était sobre mais tellement puissant, comme lorsqu'il dit à sa belle qu'il a ressenti le manque lui aussi, ce sourire donnant des fourmillements au creux du ventre de la Selwyn. Son ventre... Il n'y avait pas que ça qui fourmillait d'ailleurs, mais l'heure n'était pas encore venu de compliquer la situation pour le couple et il était heureux que Nathaniel propose d'aller s'installer au salon pour débuter la soirée comme il se devait.
Il disait ne pas avoir eu trop de difficultés avec la préparation du repas, ce qui était une bonne nouvelle. Eleonore était quelque peu contradictoire dans sa façon d'agir. Elle avait horreur qu'on se coupe en quatre pour elle mais elle adorait mettre les petits plats dans les grands pour faire plaisir à ses proches. C'est pour cela que la sorcière reçoit ses amis, s'occupe de son filleul et chouchoute ceux qui entrent dans sa vie. Pourtant, lorsque le beau brun avoue qu'il ne saurait se résoudre à abandonner quand il doit faire quelque chose pour elle, ça ne la fait pas tiquer réellement. Au contraire, ses yeux s'illuminent, une perle pointant son nez au coin de sa paupière, qu'elle s'efforce de retenir. Les mots doux ont tendance à transformer la jeune femme en véritable fontaine ces derniers temps, chose qu'elle explique par les changements hormonaux qui s'opèrent en son corps. Il n'est pas aisé de contrôler ses émotions pour Leo, surtout quand il s'agit du sujet sensible de Nathaniel. Quand Tristan était venu la voir et qu'elle lui avait avouer être enceinte, confiant là certainement le plus énorme secret qu'il lui ai été donné de porter, la demoiselle en avait été bouleversée et passait du rire au larmes sans arrêt pendant cette fin de journée. L'ancien joueur de Quidditch s'est montré très rassurant et présent. Sa meilleure amie lui avait confié que cette soirée signerait un tournant dans le couple Eleoniel, puisque sa décision était prise à présent et qu'elle ne comptait pas revenir en arrière.
« Comme penser à moi ? » fit-elle d'un air malicieux, ses mains bougeant presque sensuellement. Ses signes se faisaient toujours plus élégants en présence de son amoureux, depuis l'époque de l'école de magie et ça avait été un aveu pour son cousin, qui avait tout de suite compris qu'elle avait un faible pour l'aiglon. Sa voix qu'elle tentait de maîtriser à un volume correcte en écoutant les vibrations de sa gorge, elle en perdait le contrôle face à ses prunelles sombres. Rhys avait tout de suite percé à jour sa petite princesse, sans pour autant l'afficher face à son camarade ce qu'elle appréciait fortement car alors, elle se pensait insignifiante. La confiance que la brune se portait à elle-même n'était survenue que plus tard, quand elle avait commencé à se détacher de son amour pour le Serdaigle. Il était fiancé en fin de scolarité et lorsqu'il est parti, Leo entrait dans sa cinquième année, se mettant à sortir avec un garçon de sa maison. Ça ne dura pas bien longtemps, les deux avaient cru qu'il y avait une certaine attirance, une tension puissante les envoûtant, mais cela s'est révélé être une simple passade et après avoir tenté de consommer ces sentiments, le duo avait préféré rester ami, de très bons amis qui plus est puisque Finn fait toujours partie de sa vie.
Une main se pose sur le genou de la brunette, la ramenant sur Terre, dans l'instant présent. « Tu restes ci ce soir ? » demanda l'auror, faisant naître un sourire si doux sur le visage de sa petite amie qu'une plume aurait pu y glisser sans mal. Elle posa sa paume fraîche sur celle du sorcier. « Avec plaisir, mon cœur. » Et à ces mots, les lèvre de la sorcière vinrent se poser sur celles de son amant une nouvelle fois, laissant le goût acidulé de son gloss en souvenir. Rouvrant les yeux pour le contempler, une bouffée de culpabilité l'envahit et elle rougit légèrement. « Je vais me rafraîchir avant de passer à table. Je reviens. » signa-t-elle ensuite, prenant soin de se lever doucement pour ne pas lui tourner la tête, c'était un effet assez désagréable. D'un pas plus rapide que d'ordinaire, la Selwyn prit la direction de la salle de bain. Il lui fallait retrouver son calme avant de profiter de la soirée. À quel moment devait-elle lui parler ? Était-ce réellement la bonne chose à faire ? Mais Tristan avait dit que Nathaniel devait savoir qu'il pouvait lui aussi comprendre et assumer ses actes. Un hoquet prit la serveuse devant le miroir de la salle de bain, provoquant un envol de bulles sous les yeux ébahis de la miss. Zut !
Eleonore était cette bouffée d'air frais qu'il avait besoin. Ces quelques mois à être ensemble, même à compte-gouttes, avait fait renaître en lui ce qu'il y avait de meilleur. Un homme bienveillant, attentionné et qui avait pris la peine de préparer un diner pour sa bien-aimée. Il n'était pas un as en cuisine puisque chez lui, c'était aux elfes de Maison de s'en occuper et de se faire servir. Même s'il est né dans l'aristocratie sorcière, il voulait montrer qu'il était tout à fait capable de se débrouiller en sortant le grand jeu. « Comme penser à moi ? » Ses lèvres s'étirèrent. La réponse était plus qu'évidente, non ? « Bien sûr. » Signa-t-il avec ses mains, un regard tendre posé sur la Selwyn. Il eut, par la suite, ce geste affectif de caresser gentiment sa joue. Elle était l'une des rares à percevoir cette facette chaleureuse de cet homme. Combien seraient surpris de le voir ainsi ? On le connaissait habituellement comme quelqu'un d'assez distant, sans être spécialement froid non plus. Il semblait toujours imperturbable, presque comme si un mur était dressé entre lui et les autres. Lui-même ne devait pas vraiment s'en rendre compte, que ce mécanisme d'auto-défense le poursuivait encore. Il ne devait servir à l'origine qu'à se protéger contre son père, contre sa famille à laquelle il était obligé de se soumettre au risque d'être renié. Même en étant un garçon obéissant, il vivait dans l'ombre de son frère ainé. Alors Nathaniel a appris à vivre en retrait, pour son propre bien et compris rapidement qu'il pourrait tirer un avantage par l'observation, ce qui lui a valu d'être un élément particulièrement efficace pour faire des filatures...Ou servir de taupe pour le compte des Avery, ou encore des Black;
Il souhaitait que cette soirée se poursuive pour le mieux et le plus longtemps possible. D'où le fait que le brun voulait savoir si Eleonore en partageait l'envie. L'aiglon n'allait pas être déçu, en commençant par cette main qu'elle posa sur la sienne. « Avec plaisir, mon cœur. » Elle scella ses mots, en embrassant son bellâtre. Baiser qu'il rendit avec la même intensité, avec la même douceur. C'était court, plutôt bref mais suffisant pour exalter leur affection réciproque par la chaleur de leurs lèvres, cette intensité dans leurs regards lorsqu'ils se séparèrent. « Je vais me rafraîchir avant de passer à table. Je reviens. » Eleonore se leva presque aussitôt, laissant l'Avery perplexe. Elle l'abandonna sur la banquette, s'activant à filer vers la salle de bain. Il n'était pas en mesure de demander si tout allait bien, puisqu'elle ne pouvait pas l'entendre. Peut-être se faisait-il des idées mais...Il avait cette impression que quelque chose clochait. Un drôle de ressenti. Elle avait l'air différente. Alors il attendait. Et avant que l'Auror ne se décide à la rejoindre, n'ayant fait que se lever, la jeune femme réapparu dans son champ de vison. « Me voilà. Est-ce que je peux t'aider à faire quelque chose ? » Nathaniel ne répondit pas. Il s'arma de ses yeux perçants qui la fixaient, comme s'il tentait de sonder son esprit pendant quelques secondes. Lentement, ses doigts finirent par s'approcher du visage de son amante, balayant une de ses mèches brunes coupant le contact visuel entre les deux. « Tu es sûre que ça va mon amour ? »
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Mer 16 Jan - 20:23
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Tout allait bien dans le meilleur des mondes, du moins en apparence. Eleonore était là, auprès de son petit ami, heureuse et amoureuse. Mais un poids énorme pesait sur ses frêles épaules, rongeant la demoiselle de l'intérieur depuis plusieurs semaines sans qu'elle ne parvienne à trouver le temps ou les mots pour en parler avec son auror. Ce dernier avait bien fait de l'inviter ce soir chez lui, loin du village, loin de son quotidien. Il parvenait à faire passer un moment banal pour quelque chose de magique, sa présence illuminant la nuit la plus sombre. C'est certain que personne n'avait eu l'occasion de voir Nathaniel dans cet état de romance parfaite, lui qui n'exprimait jamais ouvertement ses émotions. La Sewlyn avait eu bien du mal à percevoir elle aussi quelque chose chez lui, alors qu'elle pouvait habituellement lire en les gens comme dans des livres ouverts. Rhys avait compris leur jeu bien avant les concernés et attendait le moment où tout changerait. Il ne fut pas surpris de la suite logique des choses qui mena les deux amis à devenir un couple. Tout est basé sur la communication et l'échange, la brunette ayant besoin de cela pour rester en phase avec l'univers. Privée d'un de ses sens, Eleonore observait le monde différemment et s'intéressait à ce qui fait l'intérieur d'une personne, son âme.
Et l'homme était tout aussi perspicace dans le langage non verbal, au point que sa compagne dû presque s'enfuit vers la salle de bain avant qu'il ne puisse trop lire en elle ce malaise que provoquait ce secret. Tout avait si bien commencé, bien trop, au point que Leo ne se sente pas à son aise. Nathaniel méritait la vérité, c'est certain et peut-être qu'il serait heureux de l'apprendre ! Mais s'il ne l'était pas ? C'est ce qui effrayait le plus la sorcière qui fixait son reflet dans le miroir avec inquiétude. Tout en s'observant, la belle chercha son courage tout au fond de son cœur. Nathaniel et elle vivait une merveilleuse histoire d'amour, ils se connaissaient depuis toujours et partageaient un style de vie imposé trop longtemps par des familles castratrices et s'en était sorti. Ils échangeaient parfois sur le sujet, ils l'avaient fait à Poudlard autrefois, puis plus récemment lorsque la belle avait dévoilé ce que son père lui avait fait en apposant illégalement la marque des ténèbres sur son bras, faisant d'elle une victime de l'acharnement Mangemorts. Leo savait que son père était un partisan du Seigneur des ténèbres et qu'il continuait de lui vouer un culte bien après sa mort, mais de là à mutiler sa propre fille, son aînée, pour son plaisir... si elle avait pu passer au-delà de cette épreuve, elle parviendrait à assumer.
Caressant son ventre qu'elle trouvait déjà énorme alors qu'on ne voyait pas grand-chose en réalité, la Selwyn quitta la salle de bain pour retrouver son compagnon. L'auror était debout près du sofa, comme s'il s’apprêtait à la rejoindre, ou à aller à la cuisine qui sait !? Nathaniel s'approche de sa bien aimée, les yeux plissés comme lorsqu'il cherche à déchiffrer quelque chose d'étrange chez quelqu'un ou dans une situation complexe. D'un air détaché, la griffonne demanda ce qu'elle pouvait faire mais l'autre ne semblait pas de cet avis d'ignorer la longue absence qu'avait pris Leo pour se « rafraîchir »... ses gestes étaient doux et la brunette sentit des papillons fourmiller dans son estomac au moment où les doigts de Nathaniel frôlèrent son visage pour effleurer son oreille, un sourire accompagnant son léger frissonnement. Sa question en revanche avait l'air d'être un peu plus abrupte, tant il semblait se passer quelque chose d'inhabituel.
Même en n'étant pas un homme spécialement expressif, il était inquiet. Il était inquiet pour elle et cela se voyait par l'expression concernée qu'il affichait lorsque la Selwyn réapparu dans son champ de vision. Immédiatement, ce drôle de pressentiment de tout à l'heure vint l'envahir, le faire douter sur l'état d'Eleonore. Il ne voulait pas non plus la brusquer. Et puis, Nathaniel avait beau être particulièrement perspicace, il n'était ni legilimens, ni n'était à l'abri de faire une erreur. Depuis qu'ils étaient ensemble...Non, voire depuis longtemps déjà, Nathaniel a toujours été attentif à elle. Au début, il pensait que cela venait de ce moyen de communication peu conventionnel, le langage des signes, qui l'obligeait à se concerter sur chaque gestes qu'elle effectuait pour la comprendre. Puis il avait fini par réaliser qu'il était particulièrement attentif à son égard non pas seulement parce qu'ils étaient amis, mais parce qu'elle lui plaisait. Cette attraction réciproque, après une longue période où ils ne s'étaient plus vu, avait donné lieu à un feu d'artifice de leurs sentiments réprimés une nuit, puis d'autres occasions qui suivirent par la suite, bien que qu'elles devenaient de plus en plus rare de se voir causé par cette lourde charge de travail qu'il avait ces temps-ci.
L'Avery voyait le malais dans le regard de sa bien-aimée à cause de sa question. Un papillon doré s'échappa de sa bouche lorsqu'elle voulu s'expliquer. Il le regardait s'envoler, comme si le chat qui sommeil en lui avait réagit instinctivement puis reporta son attention sur Leo, estomaqué par ce qu'il venait de se produire. Voyant qu'elle était coincée, la brune se mit à balbutier. « Je... » Tu ? Ce genre de réaction supposait qu'elle avait un aveu à lui faire. Quelque chose de difficile à dévoiler et la suite ne ferait que le confirmer. « Je dois te dire quelque chose... » Trop d'hypothèses s'avéraient plausibles dans son esprit. Eleonore s'était accrochée au bras de son amant, toute tremblante, frêle. Il ne dit rien sur le coup, simplement à caresser sa nuque et laissa glisser sa main pour l'attraper gentiment par le poignet. « Viens. » Força-t-il à prononcer distinctement sur ses lèvres, l'invitant à le suivre pour aller s'assoir sur le canapé. « Ne t'en fais pas, ça va aller. Dis-moi ce qui te tracasse. » Il avait reposé machinalement sa main sur son genou, en l'attente d'une réponse qu'il n'allait sûrement pas être prêt d'oublier.
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Mer 16 Jan - 20:41
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À l'instant même où ce papillon était sorti d'entre ses lèvres, Eleonore avait eu envie de s'enfuir pour s'enfermer dans la salle de bain, n'en sortant plus jamais. Si elle était partagée à l'idée d'annoncer à son petit ami une nouvelle qui allait bouleverser leurs vies à tous les deux, elle ne pouvait à présent plus reculer, son corps l'ayant trahi comme si ce petit être encore peu formé avait envie de crier qu'il était là. L'insecte s'était envolé devant les yeux stupéfaits de l'auror, pour disparaître dans une volute de fumée scintillante. Aussi étrange que cela paraisse, les hormones provoquent ce genre de réaction sur la magie et si on en croit la médicomage qu'avait vu la serveuse, il n'était pas rare de voir quelques enchantements se produire par mégardes.
Commençant une phrase de ses mains tremblantes, Leo sentit le besoin de se raccrocher à lui. Lui qui était tout ce dont elle avait rêvé. Lui qui avait fait battre son cœur d'adolescente pour la première fois et qui n'avait jamais vraiment quitté ses pensées malgré la difficulté de se retrouver lors de son départ de Poudlard. Nathaniel est un mystère pour sa compagne, il est difficile de lire en lui tant son visage reste fermé en général. Si elle parvient à lire sur ses lèvres mieux que sur celles de quiconque, c'est bien parce qu'elle en a détaillé chaque mouvement, chaque tressaillement et c'est pour cela qu'elle peut comprendre sans mal ce « Viens. » qu'il lui articula dans le silence de son esprit. L'inquiétude l'avait gagné et bien que l'Avery ait toujours su garder son sang froid, sa belle pouvait deviner son état de nervosité à l'idée qu'il puisse arriver quelque chose de grave.
Sans broncher, Eleonore suivit le mouvement, passant en revue ses souvenirs de ces derniers mois. Ces retrouvailles inattendues, ces soirées entre eux, avec Rhys, comme au bon vieux temps mais aussi leur temps ensemble tous les deux. Jusqu'à cette entrevue de Mars 2023 qui restera gravé dans son cœur pour le restant de ses jours, quoi qu'il advienne dans les minutes suivantes. L'idée que cette annonce puisse gâcher ce qu'ils commencent à construire la prend aux tripes et quand elle se retrouve assise sur le canapé, elle baisse les yeux sur la main de Nathaniel qui lui caresse le genou doucement. « Nath... Je... C'est pas vraiment que... si en fait... » Tracasser n'était pas un mot assez fort pour exprimer le sentiment de panique qui étouffait la voix de la Selwyn qui décida de continuer uniquement en langue des signes, incapable de contrôler le son de sa voix tant le stress lui nouait la gorge. « Je suis désolée, je n'ai pas envie de te perdre et j'ai peur que tu... que tu ne sois pas heureux de ce que j'ai à te dire, mais.. » signa-t-elle, ses mains se mouvant à une vitesse incroyable que peu de personnes parviennent à comprendre. Même Rhys lui aurait dit de se calmer et de reprendre. Rien que de songer à son cousin, la sorcière se dit qu'il aurait raison de lui dire cela, Nathaniel comprenait parfaitement sa compagne mais si elle se mettait à « marmonner » dans cette langue où la gestuelle est capitale, il louperait le plus important. C'était encore plus difficile de lui annoncer ce secret que le soir où elle lui avait parlé de la marque des ténèbres que son père lui avait gravé dans le bras à ses treize ans...
Des tas de questions gangrenaient ses pensées. Il sentait Eleonore tendue, comme si son aveu était beaucoup trop lourd à porter pour elle. En tout cas, Nathaniel ne l'avait jamais vu aussi nerveuse. Aussi hésitante. Avait-elle fait quelque chose que l'Avery risquerait de ne pas cautionner ? Ou s'était-il passé quelque chose qui la contrariait de la sorte ? « Nath... Je... C'est pas vraiment que... si en fait... » Il était dans l'incompréhension la plus totale, à essayer de saisir justement ce qu'elle essayait de lui dire. Son amant ne l'avait pas quitté du regard, essayant de crypter ses expressions, ses gestes qu'elle exécutait à une vitesse folle, si bien qu'il en avait perdu le fil. Il cru y lire les mots "peur" et "heureux", deux termes oxymoriques qui ne l'aidaient pas tellement dans à comprendre. Pas du tout même. « Leo. Calme-toi, respire lentement...Là. Prends ton temps et explique-moi. » Nathaniel avait attrapé un instant ses poignets pour la calmer, avant de relâcher son emprise. Son but n'était pas de l'angoisser davantage, mais bien de l'apaiser suffisament et qu'elle puisse trouver le courage de se jeter enfin à l'eau.
L'initiative de l'Auror eu l'effet escompté, puisqu'elle fit ce que son cher et tendre lui avait suggéré. De toute façon il avait tout son temps, il n'était absolument pas pressé, même s'il restait quelque peu impatient, au fond, de savoir ce qui la tracassait à ce point. Après avoir inspiré un bon coup, Eleonore exécuta plus posément ses signes qui devinrent plus lisibles aux yeux de son compagnon, peinant quelques minutes auparavant à la suivre dans ses expliquations. « Pardon. J'ai besoin que tu reste calme surtout. Je ne te demanderais rien si tu n'es pas d'accord, tu es libre de prendre tes décisions, tout est de ma faute et je te demande pardon. » Tout devenait une énigme dans sa tête. Des indices, elle venait de lui en donner. Instantanément, l'aspect de "la liberté de décision" fit tilt dans son esprit. Il fronça les sourcils, perplexe. Et avant même qu'il ne puisse avoir le temps d'assembler tous les morceaux qui le ménerait à un début de réponse, l'ex-Gryffonne se chargea de prendre les devants. « Je suis enceinte. » Tout devenait clair à présent. Son étrange comportement, sa pâleur et sa magie qui se détraquait...Sur le coup, Nathaniel n'était pas sûr d'avoir saisit le sens de son geste. Mais ses lèvres, elles, confirmèrent ce qu'il pensait. Habité par la surprise, il ne savait pas s'il devait être heureux, ou inquiet. Sans doute les deux, pour tout un tas de raisons. « ...J'aurais dû m'en douter. » Un fin sourire s'esquissa sur le coin de ses lèvres en guise de premier signe qu'il était tout de même content. Il avait connu, ce genre d'annonce. Pas avec une autre femme, avec sa mère, lorsqu'elle avait annoncé à ses enfants qu'elle attenait leur petite soeur. Néanmoins, ce sourire qu'il arborait actuellement laissa place à de la confusion tandis qu'il séchait délicatement les larmes de sa bien-aimée qui roulaient sur ses joues. « En quoi est-ce de ta faute ? » Par "tout est de ma faute" elle sous entendait qu'elle avait fait une bêtise. Laquelle justement ? Il espérait se tromper, en pensant qu'il pourrait ne pas être le père. Mais il faisait confiance à Leo sur ce point. Avait-il tort de douter ? L'appréhension, sans doute, l'amenait à le faire.
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Mer 16 Jan - 21:07
Don't let me go 'cause I'm tired of feeling aloneI promised one day that I'd bring you back a star. I caught one and it burned a hole in my hand, oh10 mai 2018, Londres.
Au bord de la crise de nerfs, ce fut le geste de l'auror qui fit se stopper net la brunette. Les doigts de Nathaniel s'étaient refermé sur ses poignets bien trop fin. Souhaitant le calme comme Eleonore aurait pu le prévoir, elle prit le temps de la réflexion, analysant la situation une fois de plus. Nathaniel était prévenant, posé comme toujours et rien sur son visage ne se lisait que la bienveillance, ses yeux cernés d'une pointe d'inquiétude peut-être. L'annonce n'était pas facile à faire et lorsque la jeune femme reprit ses signes, elle ne savait pas encore où tout ça allait les mener. Leur relation était encore bien trop jeune à ce moment, deux petits mois à peine qu'ils se fréquentaient officiellement comme un couple et malgré leurs années passées à Poudlard, tout prenait une autre dimension depuis le mois de Mars. Il fallait s'habituer à recevoir une toute autre attention, c'était comme se redécouvrir chaque jour. Déjà amoureuse du beau brun au collège de magie, Leo retrouvait les sensations d'émoi qu'elle avait déjà quand l'Avery posait les yeux sur elle, incapable de respirer tant son regard la transperçait. Il semblait lire en elle, tandis qu'elle n'était jamais vraiment parvenu à le déchiffrer totalement.
Ils avaient la vie devant eux à présent. Enfin, sauf si le bellâtre décidait de la mettre à la porte elle et son petit ventre à peine visible. Dans la danse de ses doigts, Eleonore osa enfin avouer ce secret qui la rongeait littéralement de l'intérieur. Enceinte. Tout s'expliquait et ce fut la première fois que la jeune femme put apercevoir quelque chose de spontané dans les yeux de son amant. Un sourire. Oui, c'était bien un sourire qu'elle avait aperçu sur ses lèvres avant de laisser place à une moue songeuse. Estimant qu'il aurait dû s'en douter, l'auror ne semblait pas contrarié, ce qui rassura légèrement sa compagne. Les larmes roulaient sur les joues de la Selwyn, libérée de ce poids si lourd pour ses frêles épaules.
La main de Nath s'éleva jusqu'au visage de la sorcière pour recueillir ces larmes de stress, de peur, de joie. Le fait qu'il ne montre aucune animosité rassurait la serveuse sur l'avenir de son couple, lui donnait confiance pour cette grossesse dont elle ne souhaitait pas se débarrasser. Là où la belle considérait que tout était de sa faute, c'est bien parce qu'elle aurait dû faire plus attention lors de leurs retrouvailles. Certes aucun des deux n'avait prévu ce qui allait se passer lors de cette nuit, de ce matin ? Mais la brune aurait dû savoir ce qu'elle risquait... Alors elle devait assumer, ne se doutant pas que d'autres questions trottaient dans l'esprit de l'auror. Cette fois, le son de sa voix accompagna ses gestes. « J'aurai dû faire plus attention. Je... J'te jure que rien n'était prémédité ! Je ne veux pas que ça gâche ce que nous commençons à peine à construire... » dit-elle, sa voix se brisant malgré le contrôle qu'elle tentait d'imposer à sa voix. La peur de perdre l'autre est quelque chose de très fort chez Eleonore. Elle qui a une fois perdu de vue son camarade d'école, puis son meilleur ami lorsqu'ils sont partis Merlin sait où !
Il ne sentait pas la panique l'envahir, mais il ne parvenait pas pour autant à se laisser emporter par la joie, cette dernière étant entravée par une pensée antagoniste qui vint l'en empêcher. L'Avery devait désormais prendre en compte que le rôle de parent l'attendait. Que deviendrait l'enfant et Eleonore s'il venait à périr dans la quête qu'il s'était donnée ? Il n'en savait rien, là était le soucis. Pourtant il avait souhaité depuis longtemps expérimenter la paternité, transmettre à la chair de sa chair ce que son propre père en a été incapable. Lui avait préféré instaurer une rivalité malsaine entre ses aînés, comme s'il voulait reproduire celle qu'il vivait avec son frère depuis presque soixante ans. Peut-être que s'il n'avait pas été le géniteur aussi insensible qu'il était à son égard, Nathaniel ne serait probablement pas le même homme qu'aujourd'hui, à faire parti de ces obsédés du sang-pur nourris par la haine et la peur de ces êtres sans pouvoir. Les histoires de destin ne riment à rien. Seuls les choix que nous faisons importent à ses yeux. Il ne l'a compris qu'une fois s'être libéré de ses chaînes à la mort de son père. Pendant tout ce temps, toutes ces années, il était en réalité libre de lui tourner le dos, mais il s'était servi de la peur de son fils à son égard pour le maintenir en place. Quel être abjecte, où coule son sang maudit coule dans les veines de ses descendants. Un héritage peu glorieux que Nathaniel aura donné à ce petit être à venir, grandissant actuellement dans le ventre de la Selwyn. « J'aurai dû faire plus attention. Je... J'te jure que rien n'était prémédité ! Je ne veux pas que ça gâche ce que nous commençons à peine à construire... » Elle continua, tandis qu'il caressait tendrement sa joue de manière à la rassurer. « C'était notre première vraie soirée ensemble, je n'pensais pas que... J'te demande pardon. » Il est vrai qu'ils avaient fait fort. Nathaniel non plus n'avait rien prémédité. Il n'était pas parti dans l'idée d'avoir une relation charnelle avec elle lorsqu'il l'avait invitée à passer chez lui malgré le fait que la moindre proximité était cruellement tentatrice, à commencer par ses lèvres. Une envie qui fût partagée, un interdit trop longtemps gardé bien avant cette soirée même qu'ils finirent par consommer. Ce fût alors le début d'une relation que jamais ils n'auraient cru possible quelques années auparavant. Pourtant perspicace de nature, et pleinement conscient de ce qu'il est, Nathaniel ne s'était rendu compte que longtemps après avoir fini l'école que le lien qui l'unissait avec elle n'était plus qu'une simple amitié. Il avait changé de nature, et ce ne fût qu'en la revoyant à Pré-au-Lard après une longue absence que les sentiments enfouis refirent surface; et la révélation qu'Eleonore lui faisait aujourd'hui n'est rien d'autre que la conséquence de leur folle nuit et d'une imprudence commise par deux esprits embrumés par le désir de l'autre. « Je suis tout aussi responsable. Un enfant se conçoit à deux, et aucun de nous n'a prévu ce qui allait arriver. J'ai aussi ma part de responsabilité, j'aurais dû être plus prudent. C'est moi qui suis désolé. » L'aiglon signait lentement, s'efforçant comme toujours d'être le plus clair possible lorsqu'elle lisait sur ses lèvres. Il était conscient que l'aveu de sa compagne avait été un exercice particulièrement difficile pour elle, et son rôle à lui, à présent, était d'expliciter au mieux sa pensée. Mais Nathaniel ne comptait pas les dessins qu'il avait en parallèle. Pas encore. Seulement un jour, il y sera malheureusement bien obligé et la Selwyn risquait de tomber de très haut. « Je peux t'assurer que ça ne cassera pas ce que nous avons commencé à construire. Je t'aime Eleonore, c'est plus qu'une certitude pour moi. Et ce soir-là, nous n'avions fait qu'exprimer notre affection réciproque. » Rares sont les moments où l'Avery est ouvertement sincère. Non sans être spécialement hypocrite, il ne s'était, auparavant, jamais réellement livré de cette façon. « Nath... Est-ce que tu... Enfin, je veux le ga... » Le garder. La phrase se terminait automatiquement toute seule dans sa tête avant qu'Eleonore ne la finisse. Il s'apprétait à ouvrir la bouche pour s'exprimer, avant de tout simplement se raviser, stoppé par la Selwyn. « Ne dit rien. » Ses yeux sombres la regardait intensément, l'air de chercher à la sonder une fois encore. Finalement, le brun s'approcha, posa gentiment sa main sur son ventre et leva de nouveau le nez vers la jeune femme avec un doux sourire qui était plus que significatif sur ses intentions premières. Il lui en montrer l'étendue, non par le langage des signes, mais autrement. Un long baiser que Nathaniel déposa sur ses lèvres. Chaud, chaleureux. Rassurant. « Je le veux. » Articula-t-il. Je le veux.
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Dim 24 Mar - 20:47
Don't let me go 'cause I'm tired of feeling aloneI promised one day that I'd bring you back a star. I caught one and it burned a hole in my hand, oh10 mai 2018, Londres.
Dans la fraîcheur de cette soirée de printemps, la nouvelle était tombée, enfin annoncée au principal intéressé. Nathaniel n'était pas le premier au courant de la grossesse de sa compagne, parce qu'elle avait trop craint de le décevoir, de le mettre en colère parce qu'ils n'étaient pas prêt, de le perdre, tout simplement. Ce fut Tristan qui rassura la jeune femme, lui rappelant tout l'amour qu'il y avait entre eux, toutes ces années de regards et de proximité sans jamais avoir osé franchir le cap. Le courage est ce qui caractérise le plus les Gryffondor et la belle brune en avait à revendre. Tout ce qu'elle avait fait toutes ces années, son affrontement de la vie alors qu'elle était privée d'un de ses sens et s'était trouvé isolée. Elle peut se vanter d'avoir de vrais amis, des gens qui se sont réellement intéressés à elle en dépassant son handicap et le déshonneur qu'elle apportait sur sa famille. Bran Selwyn était un homme dur, violent, qui n'avait jamais hésité à torturer ses enfants pour son propre plaisir, rien que pour prouver au Seigneur des ténèbres qu'il lui était fidèle en tout point. Et cette marque sur la peau de la serveuse était le signe de la plus grande agression à son égard. Cette marque étrange qui n'était aujourd'hui plus la même qu'à l'époque où elle avait été faite.
Et ce courage, cette force de caractère, Eleonore l'exploitait ce soir pour trouver la force d'avouer un autre secret à son amoureux. Cette grossesse, elle la considérait comme la plus merveilleuse chose qui lui soit arrivé. Attendre un enfant de Nathaniel était une sorte d’accomplissement, une étape dans sa vie qui aurait pu ne jamais arrivé s'il n'était pas revenu à Pré-au-Lard quelques mois plus tôt. Leur amour éclatait enfin au grand jour et nombreux étaient les gens heureux de leur relation, le meilleur ami de la Selwyn étant le premier dans le lot. Mais alors qu'elle se sentait responsable, le sorcier lui rappela qu'il faut être deux pour concevoir un enfant. Lui aussi est impliqué dans cette histoire et s'excusait de ne pas avoir été vigilent. Ses signes étaient doux, son visage affichait une certaine tendresse et la Selwyn pouvait comprendre sans mal l'état d'esprit dans lequel il se trouvait. Rassurant, l'auror exprimait son soutien, son amour également par ses mots et les prunelles de la jeune femmes accrochaient chaque mot, chaque signe afin de graver ce moment dans son esprit.
En revanche, et bien que l'amour soit réciproque et se lisait dans les yeux d'Eleonore, il n'en restait pas moins qu'elle devait lui poser une dernière question. Certainement la plus difficile, bien que l'aveu en lui-même ait été une épreuve. Souhaitait-il le garder ? L'idée de devoir se résoudre à abandonner cet enfant à venir terrorisait la sorcière. Certes, l'Avery exprimait son désir de ne rien changer entre eux, désireux de poursuivre cette relation qui commençait à peine, mais rien dans son discours ne laissait entendre qu'il souhaitait réellement aller au bout de cette grossesse et la panique la reprit à la gorge... fermant les yeux et ne prononçant qu'un simple « Ne dis rien. »
Ce qui fit frissonner la jeune femme fut cette main qui se posa sur son ventre avec une douceur infinie. Eleonore sursauta légèrement, mais ce contact était agréable. C'était ainsi la première fois que son amant entrait en contact avec son futur enfant et ce geste fit relever les yeux de la serveuse vers Nathaniel. Ce ne fut pas un signe, ni un mot qui fit s'emballer son cœur à cet instant, mais bien un baiser. La plus belle des façons de prouver son amour. Cette tendresse ambiante et la douceur de ses lèvres firent bondir le cœur de la Selwyn qui sentit tout son être se réchauffer d'un coup. Elle répondit à ce baiser avec plus d'assurance au bout de quelques secondes, le temps que son cerveau ait pris conscience de ce qui était en train de se passer et sa main fragile se posa sur la joue de l'auror. Par Merlin ! L'amour la fait rayonner et lorsque leurs lèvres se sépare, c'est une larme dorée qui perla au coin de son œil, sa magie ayant de drôles d'effets parfois. « Je le veux. » Eleonore n'avait pas rêvé. La bouche grande ouverte, elle était incapable de prononcer le moindre mot mais ses prunelles fixaient les lèvres de son petit ami en réalisant que leur amour était réel, que leur enfant avait une chance d'expérimenter le monde et serait choyer.
« Ne dis rien. » Fit-elle en fermant les yeux car elle appréhendait la réponse de l'Auror. Eléonore était une personne beaucoup plus anxieuse que ne l'était son compagnon. Ce dernier lui donnait l'impression que rien ne l'atteignait. Ce qui n'était pas tout à fait vrai. Le cœur de Nathaniel n'était pas fait de glace. Il balançait entre le Bien, et penchait parfois vers une partie plus sombre qui composait sa personne. Des secrets, il en avait, verrouillés dans un sanctuaire dont lui seul avait la clé. La Selwyn ignorait sur quel chemin tortueux s'était aventuré le futur père de son enfant. Il jouait à un jeu dangereux, volait trop près du soleil au risque de se brûler les ailes et choir, échouant ainsi lamentablement dans la mission qu'il s'était donné. Mais viendra le jour où il passera aux aveux. Il lui devait bien cela après tout;
Ses mots étaient emprunt de sincérité. Oui cet enfant, il le voulait. Pendant longtemps, on l'avait préparé à cette éventualité. L'idée d'être père ne lui était en rien étrange. Mais le moment n'était pas le plus propice pour fonder une famille. Nathaniel craignait que l'enfant n'évolue pas dans un contexte sein, lié par le sang à trois clans sorciers qui voudraient volontiers lui mettre la main dessus et avoir une emprise néfaste sur son développement futur. Que ce soit lui ou Eléonore, jamais ils ne laisseraient une chose pareille arriver. En attendant, ils profitaient de cette bonne nouvelle et de cette magnifique soirée en tête à tête qu'il avait organisée.
Heureuse, la Selwyn s'était littéralement jetée dans ses bras pour exprimer sa joie. Nathaniel souriait. Que pouvait-il faire d'autre, puisqu'il c'était ce qu'il ressentait au fond ? Du bonheur. Un bonheur mitigé, certes, mais du bonheur quand même. « Je... Je suis tellement heureuse... » Puis elle continua tout en se détachant de l'étreinte du brun. « Je t'aime tellement... Je suis certaine que tu seras un père merveilleux et que no... notre enfant se sentira aimé autant que je le suis. » Un père merveilleux. Lui n'en était pas sûr. Le sien était à l'inverse d'un géniteur aimant et donc, on ne pouvait pas dire qu'il avait eu le meilleur exemple au monde. Nathaniel fera de son mieux, et peut-être arrivera-t-il à être celui qu'il aurait toujours rêvé d'avoir. « Moi aussi je t'aime Leo... » Seulement, l'Avery ne dit rien de plus. Il ne doutait pas une seconde que le petit bout sera chouchouté. Au vu de leur niveau de vie respectif, il allait même naître avec une cuillère en argent dans la bouche. Les Avery et surtout les Black ont toujours été incroyablement riches. Il en va aussi des Selwyn. Les héritages transmis étaient en général colosaux. Des biens en tout genre, des richesses qui en ferait pâlir plus d'un. Tout ceci appartiendra à cet enfant quand ce dernier sera en âge. Dans un peu plus de dix-sept ans exactement. Si ses calculs étaient bons, il devrait voir le jour à la fin de l'année voire au début de l'année prochaine. D'ici là, ils seront près à l'accueillir.
Il l'espérait du moins.
Leurs doigts s'entremêlaient. De l'autre main, Nathaniel la voyait caresser son ventre, cette mimique typique des femmes qui étaient en pleine grossesse. Il avait lu quelque part que c'est un moyen pour la future maman de communiquer avec son enfant. Tout deux ont ce lien irréfragable qu'un homme n'aura jamais. Et un pouvoir unique, celui de donner la vie. La gente masculine n'est finalement que l'instigateur en ne donnant qu'un bout d'eux-mêmes. Alors que les femmes, elles, faisaient tout le travail en amont. Dame Nature est fascinante. Parfois injuste et cruelle dans certains cas. Tous les Hommes sont soumis à elle. Penser être libre n'est qu'illusion car ils seront toujours contraint par quelque chose, quoiqu'il arrive, par une force qui bien souvent les dépasse. Telle se résume leur existence aussi éphémère soit-elle;
Nathaniel finit par se lever du canapé après avoir déposé un chaste baiser sur les lèvres de sa petite-amie. Il lui tendit la main pour l'aider à se mettre debout, puis jeta un œil en direction de la cuisine où il avait tout préparé. L'Auror ne savait pas combien de temps ils avaient passé à discuter ici exactement. En tout cas, suffisamment longtemps pour être certain que les plats avaient perdu de leur chaleur. « Tu as faim ? Ne t'inquiète pas pour le dîner, un coup de baguette et ce sera réglé. » Un peu comme l'arrivée de cet enfant. Il avait suffi d'une fois parmi d'autres pour le concevoir. Cela faisait deux mois qu'ils étaient officiellement en couple et voilà qu'ils s'apprêtaient à accueillir un nouveau membre dans leur famille. Il se disait que son arrivée aussi précoce dans leur relation n'était pas un hasard. Avec un peu de chance, cette petite fille ou ce petit garçon sera promis à de grandes choses. Et cet enfant aura ses deux parents pour le guider et l'aimer.
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Jeu 30 Mai - 23:36
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L'amour, ce sentiment si étrange qui transforme les êtres et fait chavirer les cœurs. Cet amour, il se lisait dans les yeux de Nathaniel alors qu'il prononçait ces mots. Les paroles jouent beaucoup dans la conception des sentiments, pour exprimer ceux-ci et les confirmer parfois. Pour la jeune sorcière, c'était un peu différent. Leo parvenait à ressentir les choses avec plus d'intensité, ayant sans aucun doute développé un sens accru de l'observation depuis plus d'une décennie à vivre dans un monde silencieux où rien ne lui parvient. Alors pour elle, même si les mots sont importants, ce que dégage physiquement une personne est vital pour elle et d'après ce qu'elle peut lire sur le visage de son petit ami, il est heureux. Inquiet peut-être oui, mais profondément habité par le bonheur et l'amour pour sa personne et pour ce petit être qui grandit en elle tout doucement.
Tout paraît aller si vite et pourtant, c'est presque naturel pour les deux amants qui se connaissent depuis la première année à Poudlard de la Selwyn. Elle ne faisait que traîner dans les pattes de son cousin en ce temps-là, se sentant moins perdue près de Rhys qui la comprenait et apprenait avec elle la langue des signes et lui faisait partager de plus en plus de choses. Bien entendu, lorsque sa petite bande de Maraudeurs 2.0 a vu le jour, elle s'est sentie en phase avec les gens de sa maison, avec les autres élèves et elle ne saurait jamais remercier assez ses proches de lui avoir fait vivre d'aussi belles expériences. Alors oui, après plus de dix ans d'amour secret pour le beau Serdaigle qu'était Nath à l'époque, il était enfin grand temps que leurs vies prennent un tournant tel que celui-ci. Effrayée à l'idée d'annoncer la nouvelle de sa grossesse à son auror, les conseils de Tristan avaient porté leurs fruits et voilà que le couple s'enlace et confirme que rien ne peut séparer deux cœurs qui battent à l'unisson. Ce bébé verra le jour et aura deux parents pour prendre soin de lui.
Reprenant peu à peu conscience de la réalité, ce fut l'Avery qui ouvrit la bouche pour rappeler à sa belle la raison première de sa venue ce soir, à savoir un dîner romantique. Et soudain, ce fut comme si la faim la prenait. « Oh oui ! Je meurs de faim. » fit le belle en accompagnant ses mots de gestes graciles « Dis moi si je peux faire quelque chose. Allons profiter de notre soirée. » La pression était en train de redescendre et le cœur de la sorcière était plus léger à présent. Le couple se leva pour rejoindre la cuisine et le dîner fut réchauffer en un tour de main grâce à la magie. Eleonore n'en revenait toujours pas d'avoir franchi une étape dans sa vie, de partager tous ces moments avec l'homme dont elle a toujours été amoureuse. Il leur restait encore bien des aventures et ce petit être à venir allait en voir de toutes les couleurs. Tout irait bien, la jeune femme en était convaincue, parce que Nathaniel serait à ses côtés. :copyright:️ 2981 12289 0
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