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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Troc d'oeuf de dragon ou bien...? [Libre] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Mer 25 Nov - 10:18
Je ne fais pas partie de ces gens que l'on remarque, qui intéressent au premier abord. Je suis une personne simple. Trop peut être ? Je suis tiraillée entre deux sentiments. L'envie d'être comme ces personnes pour qui l'on remuerais ciel et terre dès la rencontre-même et l'envie d'être moi-même, certes, peu entourée, mais bien entourée. Après tout.. Je m'intègre très difficilement quelque part.. Mais à quoi bon être entourée de dizaines, centaines ou milliers de personnes si c'est pour au final.. Être abîmée un peu plus ? Je n'ai pas énormément de bonnes expériences avec les gens, qu'ils soient sorciers ou moldus. Mon caractère n'aidant pas vraiment à la création de relations. J'ai toujours ce réflexe de me protéger, m'éviter un maximum de donner la possibilité aux autres de me toucher. C'est mon côté Loup qui doit faire ça. Non pas que je sois touchée par la lycanthropie, mon dieu, non. Mais plutôt mon animal totem, chez les moldus amérindiens. Cet animal totem peut, dans l’excès, avoir peur de beaucoup, voir trop de choses. Réussir à le dompter c'est s'ouvrir à d'autres horizons.

La solitude que je ressentais me prenait aux tripes. Impossible de prendre le pas dessus. J'ai des moments de blues comme ça. J'ai juste envie d'une chose, oublier tout. Ces penchants pour l'oubli forcé me tiraillaient tellement... Je devais oublier. Oublier tout ça. Me perdre, m'oublier. C'est tellement difficile d'être dans ma tête. Un jour je me complais de ma solitude. Un autre... Je m'en meurs. Aujourd'hui n'était pas un bon jour pour moi. Et pourtant il faisait un temps magnifique à l'extérieur. Aller chez les moldus ? Boire ? Fumer ? Se droguer ? Difficile de faire un choix.. Je n'avais pas envie de céder à des caprices. C'était derrière moi tout ça. Une autre idée me vint. Et si je passais à Ste Mangouste ? Il était assez tôt et habituellement les psychomages de Ste Mangouste ont toujours une heure ou deux de libre dans la journée.

Ste Mangouste, 13h31.
Tiens, une heure miroir. Encore un signe de l'Univers. A ce qu'il parait, des anges nous envoient des signes. Tienne qu'à nous de les apercevoir. Les heures doubles et heures miroir en font partie. Cette heure-ci serait associée à l'Ange Hahahel. Cet ange accorderait le salut, la rédemption et la purification. L'heure en elle-même serait axée sur la spiritualité. Il s'agit d'un encouragement à puiser en soi, en la méditation afin de se guérir et avancer dans une voie plus « perchée » que celle dans laquelle je me trouvais déjà. L'heure tourne. Le psychomage est en retard. Ça me monte les nerfs. Ce sentiment d'exclusion est tout bonnement infâme et j'aimerais m'en débarrasser au plus vite. Qu'il se dépêche avant qu'Evan fasse son apparition. Lui aussi, il m'énerve.

Beau et ténébreux, cette personnalité n'avait aucune crainte à avoir au niveau de l'exclusion, il a tant une personnalité extravagante et sans peurs qu'on pourrait dire qu'il attire tout à lui. Et pourtant dien seul sait que son âme est noire à lui. S'il avait été aux commandes il aurait fini chez les Mangemorts. Dès qu'il est là, le monde ne tourne plus qu'autour de lui. Égocentrisme ou charisme, je ne sais pas. Mais j'en venais même à être jalouse d'une personnalité qui m'habitait. C'est en moi. Je pourrais l'être moi même. Si je lâchais prise.

13h51. Voilà enfin le psychomage. Il était temps. J'entre dans son bureau et passe en revue mon dossier. Bien sur en ce moment, restructuration du personnel, certains sont virés, mutés ou changent carrément de métier. Et moi, dans tout ça, aucun psychomage attitré, du coup, à chaque rendez-vous, je me devais de réexpliquer sommairement l'entièreté de ma vie, des raisons, du pourquoi du comment j'étais ici, mes problèmes, mes personnalités, mon mood du moment.. Bref, c'est pas génial.

Ça faisait dix jours que je prenais quotidiennement une potion au goût totalement exécrable qui me donnait des palpitations au moindre effort. Et on s'étonne que je suis réticente à prendre ces mixtures ? Je pars du principe que je pourrais m'en passer.. Si et seulement si je trouvais cette personne qui pourrait, juste en étant dans ma vie, me permettre de contrôler tout ces soucis. Que ce soit un personnel soignant, un ou une ami(e) ou qui que ce soit qui saurait juste par la parole m'aider à me contrôler. J'ai lu un certain nombre d'articles sur ça. Je ne le tire pas de mon chapeau magique.

Que de soit. 14H25.

« Bonne journée »
« Mouais, à vous aussi. »

J'avais un rendez-vous à 14h00. Une personne devait me vendre un œuf de dragon d'eau. On s'était donné rendez-vous à la cabane hurlante lors de notre correspondance. J’espère qu'elle serait jours là. Sinon, sur la tête de moi, plus jamais je n'irais à Ste Mangouste voir un psychomage de ma vie.

J'avoue quand même que ces mixtures sans nom étaient efficaces. Dès la première prise, j'arrivais à garder Morigan, Josh et Evan chez eux, tant qu'il n'y avait pas un événement qui nécessitait une intervention de leur part. Je transplanais depuis Ste Mangouste et me retrouvais devant la grille de la vieille bâtisse. Je la poussais dans un vieux grincement mêlé de rouille et de terreur et avançais vers la maison. Le paysage sombre, peu accueillant était d'un désespoir total. Ca me donnait presque l'envie de me planter en balais contre une falaise. Pas après pas, l'air devenait de plus en plus humide. Avec un peu de chance, je n'avais pas loupé le coche. J'entrais par la porte principale. Poussiéreux est le mot le plus représentatif de cette maison abandonnée. Je fis quelques pas, m'arrêtais en regardant tout autour de moi.


« Il y a quelqu'un ? »

Au plafond se trouvait une vieille charpente gris poussière, ça n'avait pas l'air très solide. Un lustre qui, dans la passé devait être serti de cailloux rayonnants, n'était aujourd'hui plus qu'un bout d'étain vieillot. L'escalier me faisant face se trouvait posséder un tapis qui à la base devait avoir une couleur rouge et or. C'était à l'heure actuelle plutôt une couleur gris rougeâtre et gris pâlot. L'humidité très présente dans la pièce était presque étouffante. Humidité, poussière et chaleur, un beau combo pour les asthmatiques. Des grincements retentirent dans la pièce du haut. Je me décidais donc à monter d'un étage. Baguette en main, prête à me défendre, juste au cas où.
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Abigail MacFusty
Abigail MacFusty
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Dim 29 Nov - 20:32
Mai 2020

C'est dans la paille que cet après-midi je corrigeais mes copies. Solitaire, je l'étais jusqu'au bout des ongles, et mon bureau m'ennuyait comme la pluie. J'aimais trop être en présence des créatures diverses et variées pour m'en priver, même lorsque je me devais de biffer des examens imprévus que j'avais imposés à mes plus jeunes élèves. Néophytes, ils pensaient pouvoir faire les malins avec moi parce que je leur ressemblais, parce que j'étais petite et aux airs timides. C'était bien mal me connaître.
Non pas que je sois une enseignante et directrice tortionnaire, bien au contraire. Seulement, j'appréciais l'ordre et le respect, c'était des valeurs importantes qu'il fallait que je sauvegarde dans ma classe. Un soupir émis des naseaux de la femelle Abraxan juste à côté de moi me fit un instant perdre ma concentration. Le magnifique animal appartenait à l'école, et voilà plusieurs mois que je ne l'avais pas utilisée comme sujet pour mes plus jeunes étudiants, et pour cause. Elle était portante et avait mis bas il y avait peu. Je ne laissais donc s'approcher que les plus respectueux et fidèles de mes élèves afin de ne stresser ni la mère extrêmement protectrice, ni sa progéniture, fragile et curieuse par-dessus tout. Mélodie, car c'était comme ça qu'elle était baptisée, me connaissait bien maintenant. J'avais passé beaucoup de temps avec elle ces jours pour suivre au plus près les derniers instants de sa gestation ainsi que sa mise bas.
Le petit de quelques semaines s'avança vers moi, sa mâchoire s'activant dans le vide comme s'il jouait avec sa langue. Sans trouver ce comportement anormal, naïve que je suis, je le laissais se pencher au-dessus de mes corrections avant qu'il n'ouvre la bouche et n'échappe un filet de lait somptueusement mélangé à de la bave.

Lèvres déformées par la grimace, les pensées se bousculèrent dans ma tête. Dégueulasse. C'était dégueulasse. Idiote de l'avoir laissé venir vers moi. Merde mes copies. Pourquoi n'y ai-je pas pensé avant ?
Regard brun foncé se redressant sur le bébé Abraxan qui me fixait avec innocence, je soupirais avant de m'accouder sur mon propre genou.

- Ah ben bravo merci… tu me trouves trop sévère dans mes notations c'est ça ? Je dois tout recommencer à ton avis ?

Le poulain releva la tête et souffla un timide hennissement avant de s'agiter, de se cabrer, puis de perdre vaguement l'équilibre. Il trébucha alors puis, confus, retourna contre le ventre de sa mère tandis qu'un sourire amusé, presque moqueur, s'était dessiné sur mes lèvres. Arroseur arrosé.
Ce fut d'un geste souple que je dégainais ma baguette pour la pointer sur mes copies trempées. La magie avait ça d'extraordinaire de pouvoir tout réparer, ou presque. Ce genre de bavure (sans jeu de mots) était facilement rattrapable. Le liquide mélangé fut absorbé par ma baguette, comme aspiré, et les parchemins s'en retrouvèrent comme neufs. J'avais beau être habituée à la magie depuis ma naissance, ces tours de passe-passe arrivaient  encore à m'impressionner.
Petite sorcière sincère et sensible que j'étais.
J'aurais pu continuer mes corrections, mais ma poche se mit à biper. Ma poche, ou plutôt mon téléphone. Je remerciais du fond du cœur les moldus d'avoir inventé les rappels sur les calendriers numériques. C'était tout de même moins violent et perturbant pour moi qu'une beuglante, je n'aurais pas supporté longtemps de me faire engueuler à longueur de journée parce que j'avais bien trop de rendez-vous et que j'en oubliais la moitié. Celui-ci toutefois était particulièrement important.

En tant que dragonologue connue dans les actions de trafiques (entre autres), j'avais été prévenue d'un échange d'œuf dans un lieu si banal que je m'étais permise de penser que les commerçants étaient des débutants notoires. Sans plus attendre, je me relevais après avoir rangé mes copies d'un coup de baguette magique. Veste sur mon dos, la broche en bronze qui était accrochée au niveau de ma poitrine brillait tant j'en prenais soin, effigie de mon clan, les McFusty. Protecteurs des Noirs des Hébrides.
Saisissant la bretelle de mon sac, je le passais sur mon épaule avant de sortir de l'écurie où je me trouvais en saluant la jument et son petit.
Aujourd'hui, les extérieurs étaient beaux, les créatures vivaient en harmonie, et j'en ressentis un profond sentiment de paix. Le regard serein, j'observais Sleipnir qui, au loin, s'amusait avec l'un des siens, plus âgé. Le jeune Sombral me manquait, je viendrai le voir une fois rentrée ce soir.
Si je rentrais.

Sortir du domaine de Poudlard fut machinal, jusqu'à ce que je puisse transplaner au lieudit.
13h45.
Je savais que j'avais de l'avance, et c'était ce que j'avais souhaité. Si trafique il y avait vraiment, je me devais de mettre les chances de mon côté, et de surprendre les malfaiteurs si ça s'avérait nécessaire. Prête à prendre ma forme animale, je restais attentive au moindre son, au moindre frémissement, là, collée contre l'un des murs crasseux et poussiéreux de cette vieille bicoque.
Les minutes s'écoulèrent lentement. Seule ma respiration restait un bruissement à peine perceptible pour mes oreilles. Je sentais mon dos s'unir aux briques froides, ma nuque petit à petit se rafraichir pour bientôt devenir aussi glaciale que cet endroit.
Lugubre, sombre.
L'incompréhension me gagnait. Pourquoi un tel emplacement était-il encore debout ?  
Sensibilité touchée, rêveuse de l'âme, inconnue de ce monde depuis une trentaine d'années, je ne pouvais décemment pas saisir, qu'en temps de guerre une maison aussi glauque puisse toujours être tolérée. Même si elle avait son histoire et que le patrimoine était certes important, ici, c'était le lieu des méfaits.

Les battements de mon cœur s'emballèrent tout seuls aux diverses pensées et images qui m'assaillirent, tant et si bien que j'en vins davantage m'appuyer contre cette vieille armoire qui décida de trahir ma présence et de grincer.
Grimace aux lèvres, je me maudissais intérieurement de m'être ainsi perdue. Faute professionnelle grave, j'attrapais immédiatement ma baguette, le cœur battant à tout rompre et ça ne fit qu'accélérer tandis que j'entendais une voix appeler puis des pas réguliers faire craquer chaque marche de l'escalier.
Je détestais profondément les conflits, de tout genre qu'ils soient. Non pas que je doute de mes capacités à me battre, mais parce que j'abhorrais la violence sous toutes ses formes. C'est ce qui me permettait d'être une dragonologue hors pair.
Voilà aussi pourquoi j'étais partagée. Rester cachée, me transformer en chien, feindre d'être quelqu'un d'autre, n'être qu'une ombre. Ou alors, me révéler au grand jour, prétendre être présente par simple curiosité et essayer d'en apprendre plus sur ces trafiquants.

La raison déraisonnable l'emportait.

Ainsi, je levais ma baguette pour en faire sortir quatre papillons dégageant une lumière jaune discrète, mais bien assez forte pour apercevoir tout ce qu'il y avait dans la pièce où je me trouvais. Là dans la pénombre, j'attendais que l'inconnu, en l'occurrence, l'inconnue se révèle. Jeune femme, aux premiers abords, je la laissais me fixer, sentant un frisson me parcourir l'échine. Je détestais parler aux inconnus, je détestais les gens, j'étais bien trop mal à l'aise pour tenir des conversations, j'étais bien trop à part, bien trop différente, bien trop hors norme.
Immédiatement je regrettais mon choix de ne pas m'être cachée, mais maintenant je ne pouvais plus revenir en arrière. Le sang battait mes tempes au point de me faire mal au crâne mais, courageusement, je décidais de rompre le silence. Autant se jeter entièrement dans la gueule du loup. Enfin, du dragon.
Un papillon passa proche de ma joue, illuminant alors mon visage enfantin.

- Bonjour, vous êtes ?

Directe, question précise, mais je ne souhaitais pas perdre de temps en ces lieux. J'étais bien mieux dans ma grange. Pourtant le ton de ma voix n'était en rien menaçant, en rien méchant. Plutôt curieux et avenant. Qui plus est… ce visage me disait quelque chose, un peu. L'aurai-je déjà croisé quelque part ? Possible… mais où ? Ça allait peut-être me revenir.


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Mer 2 Déc - 22:58
Qu'est ce qu'un dragon ?
Il s'agit d'une créature dont on parle dans des légendes moldues de par le monde. Dans le monde magique, nous sommes bien informés qu'il s'agit de créatures réelles. Parfois rares, certes, mais bien réelles. Ils peuvent se décliner sous plusieurs formes, sous plusieurs noms. Le critère revenant le plus souvent au propos des dragon est son aspect reptilien. Pour la majorité, ils sont pourvu d'écailles. Une ou deux espèces sont couvertes de plumes. D'autres possèdent des aspects physiques de diverses espèces animales. J'entends par là, des griffes d'aigle, un corps de serpent, une tête de diable, des bois de cerfs, etc. Certains possèdent trois doigts, d'autres cinq.

Dans les temps anciens, le secret de la magie était moins bien gardé. Ce n'est pas pour rien que les moldus connaissent les histoires de dragons. Celles dans lesquelles un preux chevalier sauve une princesse en détresse des griffes de l'horrible monstre cracheur de feu. A savoir que tous les dragons ne sont pas des cracheurs de feu. Certains crachent du feu, d'autres, une espèce d'acide, d'autres encore se contentent d'un cri si puissant qu'à l'instar des mandragore, peut vous faire évanouir en une fraction de seconde. Enfin, ils ne possèdent pas tous des ailes. Certains sont plus dangereux et d'autres, sont des lézards très amicaux. Bon, en vrai ces derniers sont très rares. Je n'en ai moi-même jamais vu, hélas ! Mais je compte bien changer la donne !

Pour ce qui est de la transaction qui nous intéresse, ici et maintenant, mon contact m'avait parlé d'un œuf de Dragon d'eau, sans me donner plus d'informations. Bien-sûr que ma curiosité fut piquée à vif et qu'il fallait que je découvre quel était cet étrangeté. Ce que j'avais appris des enseignements sorciers, de mes diverses lectures ainsi que de mes voyage était plus théorique que pratique.

Le monstre du Loch Ness est considéré par certains comme un dragon d'eau. Pour d'autres un dinosaure, sinon, pour un mythe et pour d'autres encore un éléphant de cirque qui fut pris en photo lors de son bain dans le loch. Cette légende me passionnait et nous n'avions aucune preuve de son existence ou non. Autre possibilité, il pourrait s'agir d'un dragon oriental. Dans les légendes asiatiques, ces derniers se cachent dans la mer, les fleuves et rivières pour la plupart. Cependant, leur maturité n’apparaît que plusieurs centaines d'années après l'éclosion de leur œuf. Si mes souvenirs sont bons, 1000 ou 3000 ans. Pour ces dragons, ils seraient pourvu d'une étrange connaissance du monde, une grande maturité, spiritualité. Ils seraient pour certains, amenés à guider des personnages influents vers un monde meilleur, voir vers une connexion « Divine ».
Enfin le dernier dont j'ai pu entendre parler est un dragon Africain. Selon les légendes pygmées, il serait le roi de leurs eaux. Pouvant broyer un éléphant adulte par la simple contraction de son corps lorsqu'il se saisit de sa proie tel un serpent constrictor. Je vous présente le Mokélé Mbembé. Certains moldus seraient actuellement à sa recherche, n'étant actuellement qu'un simple mythe, il faudrait, pour bien faire, qu'il le reste à leurs yeux.

J'avais donc trois possibilités devant moi. Comment reconnaître l'espèce à laquelle il appartenait, je pense qu'il suffirait de poser les bonnes questions à la personne qui venait réaliser la vente. Si tant et si bien qu'elle se présente. Ou que ce fut elle qui se trouvait à l'étage. Je montais les marches une à une puis me trouvais face à une porte que j'ouvris d'un geste rapide grâce à ma baguette. Dans l'encadrement de la porte, une silhouette se dessinait. Entourée de quatre papillons lumineux voltigeant, éclairant la pièce et le visage d'une jeune femme. Petite, pas très âgée. Une étudiante ? Non, je l'avais déjà vue et je voyais rarement des gens, encore moins des étudiants. Où l'avais-je déjà vue ? Oui ! L'ordre du Phénix ! Ça ne faisait pas très longtemps que j'avais rejoint l'organisation et j'avoue avoir un sérieux problème pour me rappeler du visage de mes condisciples. Il m'est tellement plus aisé de reconnaître une espèce de créature et de m'en rappeler les diverses races et variantes. Je détaillais la femme et entre aperçu un tatouage sur le bras gauche. Un Dragon ?Serait-ce mon contact ? Elle n'avait pas une tête à faire ça.

Comme disaient les moldus « Ca sent le roussi » drôle de jeu de mot lorsque l'on parle de dragons. La femme me faisant face me demandais qui j'étais. J’hésitais. Faisons ça calmement et méthodiquement. Soyons maline à l'instar des énigmatiques Sphinx.

« Je m'appelle Aëden. Je pense que l'on s'est déjà aperçues. L'ordre ? »

Laissant à peine répondre la jeune femme j'enchaînais rapidement.  

« Je viens pour une affaire. On m'a dit que la cabane hurlante hébergeait des chaporouge. Ces derniers peuvent être une menace pour le bâtiment et comme il a une valeur historique, ce serait dommage que ces petites bestioles ne s'amusent à arracher les planches de la demeure afin de s'en servir de gourdin. »

Un petit mensonge.. Rien de bien méchant, juste de quoi servir d'alibi. Je n'avais pas la conscience tranquille. Toujours un peu sur la défensive, je préférais assurer mes arrières. Mais.. Que faisait une jeune et, apparemment, frêle petite personne comme elle, dans un lieu aussi lugubre que celui-ci ? Drôle de coïncidence. Peut être était-ce réellement mon contact.. Posons-lui la question.

« Veuillez m'excuser, je ne vous ai pas laissé parlé. A qui ai-je l'honneur ? Que faites vous donc en ce lieu pour le moins dangereux ? »

Mon regard détaillait la jeune femme. Alors que les papillons volaient dans la pièce, s'approchant parfois de moi et éclairant par conséquent mon visage, s'éloignant finalement, tournoyant pour continuer entre eux une valse douce. La femme qui me faisait face avait beau avoir l'air inoffensive, ce que les créatures avaient pu m'apprendre, c'était bien qu'il fallait toujours se méfier, l'air ne fait pas la chanson.

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Sam 5 Déc - 21:01
La question n'était pas de savoir à quel groupe appartenait la jeune femme qui se trouvait en face de moi, même si elle était l'une des personnes qui voulait procéder au troc. Ou alors, les renseignements que j'avais obtenus étaient totalement faux, ça, c'était aussi une possibilité. Il y avait deux solutions, soit la jeune femme était la trafiquante, soit elle était celle qui souhaitait obtenir l'animal. Les deux étaient punissables, mais pour le second, je pouvais être plus clémente, suivant comment. Bien sûr, je ne souhaitais pas me battre, je n'aimais pas ça, et je n'étais pas non plus une figure d'autorité, je n'appartenais aucunement au Ministère par exemple. Je n'étais donc pas vraiment du genre à faire justice moi-même, surtout lorsque je ne connaissais pas tous les détails de l'affaire, voilà pourquoi j'étais ici présente. En bonne dragonologue que j'étais, je me devais de protéger les œufs et de protéger toutes les espèces existences en ce bas monde, mon appartenance au clan McFusty m'y obligeait. Toutefois, je n'allais pas châtier mon interlocutrice. Il y avait bien des manières de corriger les gens, de leur apprendre de leurs erreurs, et j'étais profondément persuadée qu'il n'y avait pas besoin de violence pour cela.

De plus, bien peu encline à soutenir le regard des autres, je me contentais alors d'observer avec attention et minutie l'allure de la jeune femme. Peut-être légèrement tendue et sur ses gardes puisque j'étais encore une inconnue, je devais m'attendre à ce qu'elle dégaine sa baguette d'un instant à l'autre. Moi-même prête, avec mes psaumes sur le bout des lèvres, je ne serai pas celle qui frappera la première. De cela j'en étais certaine.
Alors, je la laissais se présenter puis me lancer sa tirade sans que je ne réagisse. Pas du genre bavarde avec ceux que je ne connaissais pas, je me contentais, encore, de regarder ses manières tandis qu'elle parlait. La façon dont ses lèvres formaient les mots, dont ses yeux se crispaient ou non suivant les phrases qu'elle employait, la tenue de ses épaules ainsi que son allure générale. Tous ces détails ne pouvaient que très difficilement m'échapper. Observatrice depuis ma plus tendre enfance et extrêmement sensible, je comprenais mieux les gens en les contemplant comme je le faisais avec les Créatures, qu'en leur parlant, d'autant plus qu'il m'arrivait de vexer autrui alors que ce n'était pas dans mon intention. Maladroite que j'étais.

Ainsi donc, elle me révéla plusieurs éléments importants qui ne me firent que très peu sourciller, car j'étais quelqu'un de discret et qui intériorisait énormément les choses. Grâce à elle, à présent, je me souvenais où je l'avais déjà vue. Au quartier général de l'Ordre, effectivement, ses traits me revenaient instantanément, une jeune femme un peu… à part. Comment avais-je pu l'oublier moi qui, d'ordinaire, prêtais attention aux personnes hors normes. Ensuite, elle osa me mentir délibérément, ou pas. Tout le moins, si elle était ici pour ce que je pensais, c'était un mensonge. Je ne supportais pas les menteurs, toutefois, je pouvais comprendre qu'elle en vienne à se méfier de moi puisqu'elle ne connaissait pas les raisons de ma présence en ces lieux.
Comme simple réaction, je me contentais d'un haussement de sourcil dubitatif. Des Chaporouges ici ? Et pourquoi la menace que ce bâtiment s'effondre pouvait à ce point la contrarier ? Ce n'était qu'une vieille croûte qui tenait à peine debout. Certes elle avait son histoire, mais de là à vouloir la préserver à ce point ? Quelque chose me titillait dans son discours, néanmoins, je n'en faisais pas façon pour l'instant. C'était sans compter que, les Chaporouges ne vivaient pas dans des lieux comme la cabane hurlante. Ils préféraient de loin les endroits où beaucoup de sang avait coulé, à savoir dans des cachots ou des champs de bataille. Si effectivement la cabane avait pu être témoin de certaines scènes de combat, je me permettais de douter que le sang ait été assez important pour attirer ces petites créatures. Mais encore une fois, pourquoi pas ?
Peu soupçonneuse de nature, là, je l'étais, car je travaillais, parce que je me préoccupais du bien-être des dragons, et parce que je n'avais pas encore assez confiance en mon interlocutrice. Lorsque cette dernière m'offrit enfin la possibilité de lui répondre, je ne le fis pas immédiatement.

Comme si j'avais été attirée par une ombre à l'extérieur, je détournais légèrement les yeux afin de regarder par la fenêtre. Air nonchalant, cette attitude me permettait de montrer à la personne en face que je n'étais pas une menace. Aussi, elle me permettait de rassembler rapidement mes idées tout en échappant aux prunelles inquisitrices devant moi sans toutefois baisser ma garde et être moins attentive à l'inconnue.
Je n'étais pas une menteuse, j'allais donc aller droit au but. Après de longues secondes silencieuses écoulées, je revenais en direction d'Aëden, et, en regardant son visage, mais sans la fixer dans les yeux, je lui répondais de ma petite voix tranquille et posée.

- Il me semble en effet que nous nous sommes déjà vues dans l'ordre, je m'appelle Abigail McFusty, je suis venue ici parce que je suis à la recherche de quelqu'un, mais j'ignore qui.

La toisant de haut en bas de mes prunelles sombres, je fis un léger signe du menton dans sa direction alors qu'un faible sourire se dessinait aux coins de mes lèvres.

- Vous semblez attachée à la cabane hurlante si vous venez essayer de vous débarrasser de Chaporouges, pourquoi ? J'espère que vous avez assez de potion de Beauté sur vous pour en venir à bout.

Encore une fois, je me permettais de la quitter des yeux pour suivre un papillon lumineux, comme s'il était devenu la chose la plus importante en ces lieux. Néanmoins je laissais le temps à la jeune femme en face de moi de considérer tout ce que je venais de dire. J'avais dit la vérité, et surtout, je lui avais démontré que je connaissais les créatures magiques en mentionnant la manière dont on pouvait venir à bout des Chaporouges sans leur faire de mal.
Je ne croyais toutefois toujours pas à cette histoire, mais je lui laissais l'occasion d'argumenter son récit. Après tout, j'étais ouverte d'esprit.

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Dim 13 Déc - 14:24
La cabane hurlante. Ancien manoir abandonné depuis de nombreuses années avait comme réputation d'être hanté depuis de nombreuses décennies. Certains murmuraient que c'était la tanières de loups garou, d'autres, juraient y avoir vu des fantômes. Enfin, les moins superstitieux des sorciers racontaient que la demeure n'avait plus trouvé acquéreur depuis très longtemps, car le couple qui y vivait s'y suicida lorsqu'il perdit ses cinq enfants un à un dans cette maison familiale. Certains disent qu'une malédiction avait touché cette famille car le père avait un jour joué un mauvais tour au propriétaire de cette maison, la lui dérobant en mettant à mort toute la famille de ce sorcier. Celui-ci aurait, comme derniers mots avant de mourir, lancé une incantation dans une langue qui remonte à plus loin que la création même du château de Poudlard. Il s'agit d'une histoire plus ancienne que nos lois.

Le premier enfant de la famille décéda subitement à l'âge de cinq ans, dans son sommeil. Le second, la première bouffée d'oxygène qu'il prit en venant au monde fut également la dernière. Le troisième tomba du haut de l'escalier se rompant le cou. La quatrième, se noya dans son bain à l'âge de dix ans. Enfin, le dernier et non des moindre fut celui qui décéda à l'âge de seize ans. Celui là même qui fut tué par l'elfe de maison à qui il venait de rendre sa liberté. Elfe de maison ayant appartenu au propriétaire précédent.
Suite à ces cinq décès, le couple dépité, épuisé, détruit, tenta de tuer l'elfe de maison qui réussi à s'échapper. Le couple mit fin à ses jours grâce à un poison. On les retrouva quelques semaines plus tard, entrelacé dans les bras l'un de l'autre, dans le lit à baldaquin qui se trouve encore étrangement intact dans l'une des chambres.

Après.. Il ne s'agit là encore une fois que d'une légende racontée dans des endroits relativement peu recommandables tels qu'à la tête de sanglier. Certains vieux sorciers bourrus en rigolent, d'autres, la mine grave rappelle aux premiers qu'un lieu baigné par tant de malheur ne peut attirer que de mauvaises choses et qu'il en est inconscient d'en rire. Qu'il faut les laisser là où ils sont et ne jamais demander son reste. Moi, j'avoue faire partie d'une classe à part. Celle qui écoute les dires des uns et des autres et qui finit par aller voir d'elle-même ce qu'il en découle. Tirer le vrai du faux. Une maison depuis si longtemps abandonnée, ayant vécu un tas de drames comme ceux-ci, a certainement une énergie négative. Rappelons également, selon les cours d'histoire de la magie que j'ai pu suivre durant mes années à Durmstrang, que le directeur de Poudlard, Severus Rogue, y fût assassiné dans un horrible bain de sang par Lord Voldemort puis dévoré par un gros vilain serpent.

La cabane hurlante, depuis si longtemps abandonnée, était propice à la création d'une colonie de chaporouges lorsqu'on y regarde de plus près. Certes, il ne s'agit pas d'un donjon lugubre, mais à la vue du passé de l'habitation, ils pourraient s'y trouver un refuge assez agréable tout comme d'autres espèces de créatures qui s'y seraient un jour perdus.

La femme me répondit d'une voix que l'on pouvait deviner plus mature que l'enveloppe charnelle qui me faisait face.

« Il me semble en effet que nous nous sommes déjà vues dans l'ordre, je m'appelle Abigail McFusty, je suis venue ici parce que je suis à la recherche de quelqu'un, mais j'ignore qui. »

Elle était à la recherche de quelqu'un dont elle ignorait l'identité. Voilà qui nous faisait un point en commun. Il se pouvait donc bien s'agir de la personne que j'attendais. Ou peut être pas. Quoi qu'en fait ça faisait deux détails qui jouaient en la faveur de cette théorie. Le tatouage qui semblait être un dragon, ainsi que le motif de sa présence en ces lieux. Cependant je ne voyais aucun oeuf de dragon en sa possession. La femme se mit à parler ce qui me sorti de ma rêverie.

« Vous semblez attachée à la cabane hurlante si vous venez essayer de vous débarrasser de Chaporouges, pourquoi ? J'espère que vous avez assez de potion de Beauté sur vous pour en venir à bout. »

« Je viens d'un pays où l'on a peu de choses, mais on chérit le peu que l'on a. On a ce genre de demeures abandonnées depuis des décennies, voir des siècles, aux histoires les plus troubles, passionnées ou sanglantes les unes que les autres. Même si l'idée principale serait de les détruire, on les laisse, car elles représentent un patrimoine, une ou des histoires et surtout une morale à chacune. Les histoires que j'ai pu entendre sur la cabane hurlante depuis mon retour dans ce pays me donnent envie de sauvegarder ce bâtiment. Ce n'est certes pas de belles histoires, mais ce sont des histoires passionnantes. Le jour où ce bâtiment disparaîtra, ses légendes disparaîtront avec lui. »

Dans ces paroles, aucun mensonges. Certes, il n'y avait à ma connaissance aucun méchant Chaporouge qui risquait de détruire cette demeure incessamment sous peut, mais mon respect pour ces ruines était lui, bel et bien réel. Peut être un peu trop attachée au passé, ce qui est fait, est fait et ne peut plus être changé, qu'il soit mal ou bien. Les histoires qui en découlent sont parfois brodées, modifiées à la guise de son orateur, mais à mes yeux c'est ce qui en fait le charme des récit. Rare sont les romans qui retranscrivent totalement une réalité. Pour la plupart, ils sont inspirés de faits réels, mais nombre de détails n'en sont que de jolies petites inventions, gentils petits mensonges posés ça et là afin de distraire le lecteur, l’auditeur.

« Potion de beauté pour contrer les Chaporouge ? Je n'en ai jamais entendu parler. Je n'utilise pas cette potion. Je suis contre le fait de blesser des créatures, ici en l’occurrence enlever les ailes des fées pour la conception de la potion.. Je préfère cent fois apprendre et réciter des prières pour les repousser. Et puis... c'est moins cher qu'une potion. C'est bien une des choses que j'aime le moins dans le travail avec les créatures magiques. C'est qu'elles sont beaucoup utilisées en tant qu'ingrédients alors qu'il s'agit d'êtres doués de raison et de sentiments, d'une âme.. »

Les papillons lumineux qui se baladaient calmement depuis quelques minutes maintenant dans la pièce et entre les deux femmes furent soudain dérangés. Virevoltant comme pour échapper à quelque chose. L'œil entraîné, je suivi un premier papillon du regard avant de diriger ma baguette vers celui-ci, puis d'un coup, changer la direction de ma baguette pour la diriger vers la jeune femme.

« Arresto Momentum. »

Un Billiwig avait dévié de cible. Prenant en première cible un papillon, s'était en cours de route dirigé dard en avant vers la jeune femme. Je venait de lancer le sort in-extremis, une seconde plus tard, la jeune femme aurait été piquée par un assaillant fourbe, venant par derrière pour la piquer. Laissant le temps à cette dernière de se déplacer. Pourquoi cette agressivité soudaine ? Espérons qu'il n'y aurait pas de nid dans le coin, sinon, nous serions dans de sales draps.. Le deuxième Billiwig continuait sa chasse aux papillons lumineux, pendant que mon attention commençait à se disperser dans la pièce. Une vieille commode, des tapisseries, des portraits, une vieille bibliothèque dont de gros grimoires poussiéreux avaient été empruntés, apparemment à long termes. Mon regard fut attiré vers une des planches de la bibliothèque. Un grimoire avait été prit très récemment. Une tâche de propreté s'y trouvait. Aucune poussières. Il s'agissait d'un gros volume comme je constatais.

« Vous attendez votre inconnu depuis longtemps ? Auriez vous pris un grimoire dans cette bibliothèque pour passer votre temps ? »

Je me déplaçais à présent dans la pièce en détaillant chaque objet qui s'y trouvait, longeant les murs, laissant une distance de sécurité entre la femme et moi-même. Je m'arrêtais un instant face à une petite table sur laquelle quelques fioles étaient déposées. J'en pris une entre les mains, l'ouvrit et senti l'odeur de cette dernière. Je grimaçais. Arsenic. Odeur très désagréable. J'ouvris une seconde fiole et senti son odeur. Plus agréable, j'essayais de découvrir à l'odeur quelle était cette potion. J'ai toujours eu un peu de mal à reconnaître les odeurs dans les potions, c'était ma bête noire à l'école. Dans cette fiole je reconnaissais une odeur de miel, de poivre, hydromel, menthe, je crois ? Et il y avait encore des senteurs que j'essayais de découvrir.

« Personne d'autre n'est rentré avant vous ? Je trouve étrange que des Billiwigs attaquent sans raison apparente. Avez vous fait le tour des autres pièces de la demeure ? Votre inconnu s'y trouve peut être.. »

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Mer 16 Déc - 20:30
Les explications que me fournissait mon interlocutrice, je les comprenais et les respectais. Même si je ne venais pas d’un pays similaire au sien, tout le moins je n’étais pas aux faits que l'Écosse soit particulièrement conservatrice, ma famille, elle, ce clan, l’étais. Quand bien même, chérir un lieu de crimes  fait de mystères et d’obscur me faisait froid dans le dos. Ma réticence pouvait s’expliquer de bien des manières : sans être une lâche,  je ne me mettais que très peu dans des situations périlleuses,  il me fallait une bonne raison, comme un troc d’œuf de dragon par exemple. Aussi, la mort récente de mon frère ne me donnait guère envie de chérir un lieu de drame. Il y avait les cimetières pour se recueillir. Toutefois, je ne pouvais qu'adhérer en son sens en ce qui concernait les histoires et les légendes, car sans elles, pas d’imagination, pas de liberté, pas de rêve. Le néant absolu, et ça, c’était un véritable drame.

Comme une approbation silencieuse, un papillon passa devant l’écusson de mon clan, symbolisant un dragon, éclairant mon vêtement sombre au tissu semblant usé, comme si j’étais une jeune femme sans le sou, ou qui négligeait son apparence. Ce n’était ni vrai ni faux. Un parfait équilibre. Lentement, je levais ma main gauche tatouée, le dragon d’encre se faufilant entre mes phalanges, pour laisser un petit papillon de lumière se poser entre mes doigts. Le cracheur de feu animé sur ma peau eu des écailles un peu moins ébène grâce à cette lueur,  comme si elles, pourtant uniquement dessinées de manière abstraite, luisaient. Détails discret, caché. D’un fin sourire bienveillant, je me décidais à répondre à la jeune femme en face de moi d’une voix toujours aussi calme, le regard fixant l’insecte de magie.

- Voilà de nobles raisons que je ne peux que respecter. Les contes et légendes peuvent être vrais, ils peuvent faire partie de notre propre histoire. Je laissais le silence s’installer une seconde avant de reprendre. D’où venez-vous ? Si ce n’est pas indiscret.

Polie, je l’étais toujours. Qu’importe si en face de moi, pouvait se dresser un moldu du Blood Circles. Je refusais que la guerre puisse me changer, je tenais à rester moi-même et ne pas abandonner mon humanité. Jamais. Cela avait de pratique que mon interlocutrice n’appartenait pas à ce mouvement puisque nous nous étions croisées dans l’Ordre. Ça aurait pu me la rendre plus sympathique,  et sûrement que c’était un peu le cas, mais je n'oubliais pas la raison de ma venue ici, l’œuf.
Cependant les propos de la sorcière me surprenaient. Elle prétendait ne pas vouloir utiliser de potions contre les Chaporouges sous prétexte qu’elle était créée avec des éléments d’autres créatures  (ce qui était vrai), mais elle cherchait un œuf de dragon dans une maison lugubre ? (enfin, si c'était elle). Il me manquait plusieurs pièces au puzzle et je devais avouer que ça commençait à sensiblement m’agacer. Je n’étais pas du genre à m’énerver,  je n’allais pas commencer ici, mais j’avais la sensation de perdre mon temps. Il fallait crever l’abcès. J’étais nulle pour jour aux mystères durant trop longtemps, voilà pourquoi l’ordre m’emmenait peu en mission d’infiltration. Toutefois, je ne pouvais qu’adhérer dans le sens d'Aëden. Mon métier d’enseignante en soins aux créatures magiques me demandait de concocter certaines potions avec cesdits éléments fâcheux. Je n'appréciais guère le faire, toutefois, je ne pouvais pas laisser un animal souffrir, voire mourir sans lui donner les soins appropriés. Même si je créais mes propres baumes et potions à base de plantes, lorsque l’urgence vitale était présente, je n’avais pas le choix.
Ouvrant la bouche pour répondre, je refermais les lèvres lorsqu’un bruissement reconnaissable entre tous siffla à mes oreilles, faisant tressaillir mes papillons lumineux.

Le sortilège de la sorcière crissa contre mes tympans, me faisant grimacer. Pour une pacifiste avec les créatures, je la trouvais bien nerveuse.
Pivotant sur moi-même pour m’écarter, j’attrapais le petit insecte bleu qui avait été immobilisé avec ma main tout en fouillant dans mon sac de mes doigts libres. Là, j’en extrayais un pot contenant dans son fond une substance jaune et orange similaire à du miel. Je gardais à l’œil le second Billiwig qui chassait mes papillons magiques qui s’évanouissaient dans l’air en poudre luminescente sitôt qu’ils étaient touchés. Rapide, j’ouvrais le pot et y plongea le premier insecte paralysé avant de m’approcher du second qui me prit pour cible, mais, avant qu’il ne puisse me toucher, sens aiguisés et habitués,  je levais le pot pour le capturer également et l’enfermer avec son copain.

À cet instant, j’observais les insectes bleus, oubliant presque la présence de la sorcière qui avait décidé de se promener dans la pièce et, apparemment, découvrir des étrangetés qui, je devais l’avouer, m’indifféraient dans l’immédiat. Les créatures avant tout.
Yeux rivés sur les petits animaux tandis que mes papillons reprenaient vie, je fronçais les sourcils, visiblement concentrée par leur observation. Je dus me faire violence avec fermeté pour dévisser mes lèvres et répondre.

- J’attends depuis longtemps, mais non, je ne suis pas habituée à prendre ce qui ne m’appartient pas. Me demandant bien des efforts, je tournais mon regard vers elle en écoutant ses dernières paroles avant que je ne pousse un léger soupir. Je voulais tirer cette affaire au clair puis rentrer rejoindre Sleipnir. Pas que je sache, je ne vis pas ici vous savez, n’importe qui aurait pu rentrer avant moi. Je pense que la raison de l’attaque des Billiwig peut s’expliquer sans la moindre difficulté. Je détournais à nouveau le regard sur lesdits insectes avant de poser mon pot sur un meuble poussiéreux pour fouiller une nouvelle fois dans mon sac et en sortir un petit sachet rempli d’un genre de poudre. Là, j’en prenais une poignée et en versais sur les insectes, le premier, qui avait reçu le sortilège,  sortait lentement de sa torpeur. Ils sont blessés. Pourquoi, je l’ignorais, mais il suffisait d’observer pour comprendre. L’un avait une aile tenue plus basse et le deuxième avait le dard fissuré. Blessure difficile à repérer à l’œil nu, d’où le fait que j’eus été si concentrée plus tôt. M’assurant que mes petits protégés reprenaient des forces, je regardais en direction d’Aëden, l’air décidée et franche,  mais pas moins douce et calme. Quant à mon individu, ne serait-ce pas vous ? Pour un œuf de dragon ?

Qui n’essaie rien n’a rien.


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