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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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La belle et la bête :: Three Broomsticks :: Pensine :: Administration
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Ven 20 Nov - 22:09
La belle et la bête
Tobi ♥

Début mai, au manoir des Towsen

Le Duc de Vandwyck, l’un des personnages les plus influents aux Pays-Bas, avait transplané jusqu’à Londres pour une affaire qui allait, une nouvelle fois, sceller le destin familial. Une nouvelle fois oui car une manœuvre similaire s’était réalisée quelques années auparavant pour l’avenir de l’héritier : Aloysius. A présent, c’était l’avenir de la cadette qui était en jeu. Un avenir réfléchi bien tard par rapport à l’aîné du fait, notamment, des frasques de ce dernier. Des hiboux s’étaient donc affairés depuis plus de deux mois entre les deux partis concernés, mais la réflexion du Duc datait d’il y a bien plus de temps du fait de la double réputation des Towsen. En effet, dans le monde des sorciers, ils étaient connus pour avoir une prédisposition à la magie noire et donc, très affiliés aux mangemorts. Néanmoins, il s’agissait également d’une famille très influente mondialement et, notamment, en Australie. C’est cela qui intéressait le patriarche Vandwyck.

Le duc se présenta, mallette à la main, à la porte de l’impressionnante – mais de style très anglais – résidence de la famille Towsen. C’est ainsi qu’il fit la connaissance de celui qui épouserait sa fille adorée. Agée de neuf ans de plus qu’elle, il était charismatique et menait remarquablement les affaires familiales.

Les négociations durèrent une bonne partie de cette journée. Ils étaient parvenus à un accord très satisfaisant pour les deux partis. Bien entendu, le Duc devait y laisser sa fille et, à ce sujet, il ne manqua pas de faire une mise en garde au jeune coq « Mon garçon, je connais la réputation de votre lignée. Aussi je vous demanderais d’être vigilant de ne pas entacher l’honneur de notre famille avec vos sordides affaires de mangemorts. Par ailleurs, je serais très attentif à ce que ma fille ne soit pas maltraitée de quelque manière que ce soit. Je compte sur vous pour la traiter comme le plus précieux des joyaux et non pas comme une vulgaire catin. »



Mi-mai, à Pré-au-Lard

Papa vous avez envoyé à tous les trois un hibou pour vous prévenir qu’il vous rendrait visite à Pré-au-Lard. Une chose qui n’était jamais arrivée auparavant, mais il avait justifié sa présence par « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer. » C’est donc avec une certaine appréhension que vous vous étiez rendus dans le petit village animé. C’est chez Madame Pieddodue, le salon de thé, qu’il vous avait donné rendez-vous. Sans doute l’endroit qu’il trouvait le plus classe à Pré-au-Lard.

Assis tous les trois face à votre père et après beaucoup de blabla pour ne rien dire, il finit par lâcher la bombe « Eponine. Cette nouvelle vous concerne. J’ai cédé votre main à Tobias Towsen, un bon parti qui apportera beaucoup à notre famille. »

Dans un premier temps, tu t’étais contentée d’écarquiller les yeux. Tu n’étais pas sûre de bien avoir entendu. Et puis, la voix de ton père fit des échos dans ton esprit. Et enfin, tu compris le sens de sa phrase. Ravie, ça tu aurais du l’être depuis le temps que tu attendais ce moment. Néanmoins, tu connaissais la réputation de la famille dans laquelle tu allais entrer « Papa, vous plaisantez ?! » Bouche bée, tu regardas ton frère comme pour le supplier de dire quelque chose. Finalement, tu retournas une nouvelle fois ton attention sur ton père et contestas une fois de plus ses dires « Nous connaissons tous la réputation de ces Towsen ! Comment pouvez-vous me faire cela à moi ?! Depuis notre enfance vous nous enseignez qu’il faut être au-dessus de ces factions, qu’ils soient mangemorts ou de l’Ordre du Phénix, comment pouvez-vous retourner ainsi votre veste ?! » C’était la première fois que tu parlais avec autant de mépris à ton père, la première fois que tu contestais ses décisions, mais tu te sentais comme le dindon de la farce. « Cela suffit Eponine ! Je vous déconseille de nous faire subir la même humiliation que votre frère ! Et encore moins de fuir à vos obligations ! Vous vouliez un mariage, vous l’avez. »



Fin mai, au manoir des Vandwyck

Tu avais fortement hésité avant à revenir à la maison ce week-end là en compagnie de ta fratrie. Néanmoins, tu ne pouvais pas risquer une humiliation à cette prestigieuse famille ducale qu’était les Vandwyck. Il s’agissait de ta mission, tu connaissais depuis le début les risques d’un mariage arrangé mais tu n’avais pas voulu y croire. Tu avais pensé, toute ta vie, que ton père ferait primer tes intérêts et non pas les siens. Aujourd’hui, tu étais déçue, il t’avait déçu.

Une soirée mondaine avait été organisée au manoir, avec tout le gratin hollandais, pour faire se rencontrer les fiancés. Bien entendu, tu étais complètement tétanisée à l’idée de rencontrer cet homme que ton imagination défigurait de tous les maux du monde. Néanmoins, ton éducation t’avait appris un certain contrôle de soi alors tu arborais une expression de façade bien calme et indifférente. Seules tes mains te trahissait : elles tremblaient. De colère ? De peur ? Tu n’avais pas su le déterminer réellement, sûrement odieux mélange de ces deux ingrédients.

Tristan n’avait eu de cesse de te rassurer tandis que ta petite sœur t’aidait à te préparer. Ce long moment de préparation t’avait rappelé celle de ton frère lorsqu’il s’était apprêté à rencontrer pour la première fois sa fiancée. Une fiancée qu’il avait d’ailleurs bien malmenée depuis le début, mais aujourd’hui, tu commençais à comprendre ses raisons. Qu’en parti seulement puisque Maëlle était bien loin des « hobbies » de ce fameux Tobias.

C’est habillée d’une belle robe écru tirant sur le rose pâle et accrochée avec poigne au bras de Tristan que tu descendis à la salle de réception, talonnée de ta sœur. Presque tous les invités semblaient être arrivés, vous prîtes donc le soin de saluer chaque convive. Ton frère ne cessait de te chuchoter des mots rassurants et finit par vous diriger vers un domestique qui vous servit une flûte de champagne. Tu n’avais qu’une seule envie : la boire cul sec. Tu te retins cependant, sachant que cela ne serait pas convenable pour une jeune femme de ton rang. Vous finîtes par vous placer dans un coin de la salle, comme pour t’en faire une zone de sécurité. Néanmoins, tu ne quittais pas ton père des yeux et lorsque tu le vis faire une accolade à cet inconnu, tu compris qu’il était là et que tu n’avais plus une once d’espoir d’échapper à ton destin.

Ton père sembla chercher quelqu’un du regard. Toi sans doute, mais tu n’avais qu’une seule envie : remonter là-haut te coucher afin de te réveiller pour chasser ce terrible cauchemar. Malheureusement, le regard du Duc croisa le tien et il se dirigea dans votre direction, l’homme venant d'arriver à sa suite. Tes mains s’étaient remises à trembler tandis que ton visage ne laissait toujours rien paraître. Tu bus néanmoins une bonne gorgée de ta flûte, ce qui laissa juste le temps à ton père d’arriver face à vous « Monsieur Towsen, laissez-moi vous présenter mes enfants. Aloysius le prochain Duc de Vandwyck, Rose-Mary ma petite rebelle et la meilleure pour la fin : le joyau de cette famille, la belle Eponine. »

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Sam 21 Nov - 19:38


La belle et la bête






Il fallait avouer que ses derniers temps avaient été mouvementé pour Tobias. Sa dernière discussion avec son père avait été plus que mouvementé. Depuis ce jour, le jeune mangemort tournait du coq à l’âne. Tantôt il prenait le contrôle de la famille, se mettant de plus en plus à la place du chef de famille mais de l’autre il avait cette soif de risque qu’il avait de plus en plus de mal à contrôler. Mais ces derniers temps, le jeune homme arrivait de plus en plus à se stabiliser, sa discussion avec William et surtout son entrevue de l’autre soir avec sa sœur, lui avait petit à petit remis les idées en place. Alors oui parfois il lui arrivait encore de faire n’importe quoi, mais la plupart du temps il reprenait sa méticulosité lors de ses missions. Ces derniers temps il avait pris le temps de réfléchir sur lui-même et surtout de se rendre compte, de ce qu’il lui manquait pour s’élever comme il le souhaitait. Pour l’instant Tobias avait beau finit par effrayer assez son père, pour pouvoir prendre les commandes de ce qu’il jugeait intéressant dans la famille, mais aux yeux du monde sorcier cela ne suffisait pas. Pour être un grand homme, de ceux qui dirigeait le monde, Tobias se devait de ne plus avoir ce titre de fils de Thorfinn. Ou de gamin qui essayait de doubler son père. Il n’essayait plus, il était déjà bien meilleur que son père, que ce soit sur le plan physique et magique (il suffisait de voir comment il l’avait battu lors de leur dernier combat) ou même au niveau de sa carrière, Tobias prenait part à des missions et avait déjà des responsabilités plus hautes que son père. Il n’avait plus rien à lui envier, pourtant, quand l’on parlait de monsieur Towsen on pensait à Thorfinn, pas à Tobias. Le jeune homme se disait parfois qu’il aurait mieux fait de le tuer ce soir-là. Mais après avoir pris le temps de réfléchir un peu, il avait conclu qu’il serait beaucoup plus glorifiant pour lui de surpasser son père, de lui réduire en moins que rien tant que celui-ci était encore en vie pour le voir. Il voulait le voir regretter de ne pas avoir traité Tobias à sa juste valoir. De c’être défoulé sur lui, comme ci il n’était rien de plus qu’un simple elfe de maison.
Lors de ce mois de mai, Tobias avait décidé de cesser d’être le garçon de Thorfinn, mais un homme, un homme marié. Pendant longtemps le jeune homme avait évité d’en arriver jusque-là. Il c’était attaché à sa vie de célibataire, à sa liberté émotionnelle, se persuadant qu’il ne serait bien plus efficace ainsi. C’était vrai. S’il voulait se contenter de rester soldat toute sa vie. Mais sa discussion avec William lui avait rappelé qu’il était bien plus que cela et qu’il aspirait à bien plus grand. Se marier signifier aux yeux de la société devenir plus grand, devenir un homme a qui on pouvait confier des responsabilités. Et puis se marier ne signifiait pas pour autant changer son style de vie, à part abandonner les amourettes à droite à gauche et se contenter que d’une seule femme, chose qui bien sûr était contraignant, mais ne l’inquiétait pas plus que cela, il pourrait continuer de se concentrer sur son travail et avoir la vie qu’il voudrait.
Le jeune mangemort était alors partie à la recherche de solution qui pourrait lui convenir. Une alliance qui serait favorable aux Towsen mais aussi une belle famille qui ne lui poserait pas trop de problème. C’est quand il eut part de la proposition des Vandwyk que Tobias finit par se décider. S’allier au duc Hollandais été en vérité quelque chose de profondément intéressant pour le jeune homme. Car en plus de se marier à une famille de sang-pur n’aillant pour sûr aucun lien filiaux avec les Selwynn (ce qui n’était pas donné en Angleterre ) cette famille n’avait aucun lien avec les mangemorts, ce qui lui permettait de n’avoir aucun supérieurs ou camarade dans sa belle-famille ce qui évitait donc des conflits et surtout des risques de freiner l’ambition de Tobias. De plus le jeune Towsen reçu un hibou de son grand-père, avec qui il avait très peu de contacte au cours de sa vie, mais dont il se rapprochait de plus en plus de lui, depuis que Tobias avait eu l’occasion de le rencontrer dans part ses missions en tant qu’agent de liaison. Dans sa lettre Torrin, lui conseillait vivement cette alliance, qui agrandissait une fois encore l’influence des Towsen à travers le monde. Tobias ne doutait pas que son grand-père serait très fier d’agrandir son empire jusqu’aux Pays Bas, ou tout du moins y avoir un certain pied à terre à travers son petit-fils.
C’est donc après de long échange par lettres entre lui et le patriarche des Vandwyck, que Tobias finit par conclure ses fiançailles. Tobias avait évité à tout prix que son père se mêle de cette histoire. Tout en le prévenant, Tobias avait fait en sorte de le mettre suffisamment à l’écart, pour pas que celui-ci vienne mettre son nez dans les affaires de son fils. Thorfinn n’avait même pas été convié à participer aux négociations jusqu’aux bout. Bien sûr Tobias étant généreux, il l’avait autorisé à s’assoir à côté d’eux et d’écouter à condition qu’il ne les dérangeait pas. Après de longues heures de discussions avec le Duc Vandwyk les deux hommes finissent par trouver un accord. Malgré tout le père de famille mis en garde Tobias. Le jeune homme n’en fut pas le moins du monde surpris, pour avoir discuté un certain temps avec lui de sa fille, Tobias avait pu se rendre compte que le bien être de sa fille lui tenait particulièrement à cœur.
« Bien entendu monsieur je resterais aussi discret que je l’ai été jusqu’à lors. Bien sûr je ne vais pas vous mentir en vous disant, que je vais cesser mes activités, mais je ne vous y mêlerai pas, vous avez ma parole. Pour ce qui est de votre fille, sachez que j’ai un grand respect pour les femmes en générale et que celui n’en sera plus grand pour celle qui sera la mienne. Votre fille sera traitée mieux qu’aucun autre. »
Tobias savait toucher avec les mots. Depuis toujours il jouait avec eux, tantôt pour se faire apprécier, tantôt pour se faire craindre, le jeune homme, avait un certain charisme dont il n’hésitait pas à utiliser. Mais il devait avouer que ce jour-là, le jeune homme espérait d’avoir été encore plus efficace qu’à son habitude. Cela lui tenait à cœur d’être bien vu par sa belle-famille, plus en vérité que les craintes d’une répercussion étant donné qu’il savait qu’il ne ferait jamais rien d’assez grave pour déclencher une guerre. Non il tenait à commencer les choses dans de bonne condition.
                                   
 Fin mai, au manoir des Vandwyck

Tobias allait enfin avoir l’occasion de rencontrer sa future femme. Il c’était rendu jusqu’au Pays-Bas, rien que pour cela. Certain jeune homme ou même jeune femme de son statut, avait souvent passé de long moment à s’imaginer ce moment. Sachant pertinemment qu’il serait un jour marié de force à quelqu’un il s’imaginait durant leur jeunesse comment tout cela pourrait se passer. Pour Tobias les choses étaient différentes, il voyait plus loin, il avait toujours vu plus loin, au lieu de se demandait à qui il serait marié, il préférait s’imaginer en grand mage noir sauvant le monde de l’emprise moldu. Aujourd’hui, il était ravi d’être ici, dans l’attente de rencontrer sa fiancée. Les soirées mondaines Tobias en avaient l’habitude, mais la plupart du temps, il s’y rendait en tant que mangemort, soit pour faire bonne figure soit pour recruter. Ce jour-là, il faisait bien attention à ne pas trop aborder le sujet de la Cause, Monsieur Vandwyck serait sûrement assez contrarié d’apprendre que son futur beau-fils profiter de cette soirée pour faire ses petites affaires. Mais Tobias savait bien se tenir et que le Duc vint à sa rencontre le jeune homme compris que c’était le moment tant attendu. Tout personne normalement conçue aurait commencé à angoisser légèrement à ce moment précis. Mais étonnamment Tobias gardait son calme, après tout il avait toujours eu un parfait contrôle de lui-même, ce n’était pas aujourd’hui que ça allait changer. Et puis, le jeune homme n’y voyait aucune raison de s’inquiétait, au contraire s’il pouvait commencer à faire connaissance avec cette chère Eponine, il en serait ravi. S’en plus attendre Tobias suivit son futur beau-père, qui l’emmena à la rencontre de ses enfants.
« Alosyus, Rose-Mary. » Tobias leur fit en léger signe de la tête aux deux jeunes Vandwyck qui accompagnait sa futur épouse avant de se tourna vers elle. Il lui prit la main pour y venir y déposer ses lèvres, dans un moment comme celui-ci, il ne fallait surtout pas en oublier la bienséance.
« Eponine, c’est un plaisir de vous rencontrer enfin. »





Eponine & Tobias


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Dim 22 Nov - 18:17
La belle et la bête
Tobi ♥

Ton regard était focalisé sur le liquide doré qui pétillait joyeusement dans la jolie flûte en cristal. Tu le faisais légèrement tournoyer, faisant mine de ne pas faire attention à ce qui se passait autour de toi. En vérité, tu étais très au faits de ce qui se déroulait dans cette pièce : tu étais exposée telle une bête de bétail. Tu essayais juste de calmer ton cœur qui s’emballait lorsque le mangemort prit la parole pour saluer ta fratrie.

La main du Towsen vint alors kidnapper la tienne sans que tu n’opposas aucune résistance. Ses lèvres vinrent  alors se déposer doucement sur le dos de cette même mimine tandis qu’un désagréable frisson décida de remonter le long de ta colonne vertébrale. Tu retiras un peu vite ta main de l’étreinte que lui imposait la poigne de ton soi-disant fiancé. « Le plaisir est partagé monsieur Towsen. » Bien sûr que cela était faux, mais ta voix était contrôlée, calme et aimable. Tu aurais pu duper n’importe qui avec ces paroles s’il n’y avait pas eu le léger geste de résistance juste avant.

« Aloysius, Rose-Mary, il me semble que votre grand-mère est arrivée. Allons la saluer. » Ton père retourna alors son attention sur le mangemort. « Veuillez nous excuser monsieur Towsen. Nous nous entretiendrons plus tard si vous le voulez bien. » Tu avais très bien compris qu’il s’agissait d’une manœuvre pour te laisser seule avec l’inconnu. Tristan te caressa légèrement le bras, tel un encouragement silencieux tandis que tu regardais froidement ton père s’éloigner et se diriger vers une toute autre personne que ta grand-mère.

Regardant une nouvelle fois ta flûte de champagne, tu finis pas la boire d’une traite. Cela n’était pas très convenable pour une jeune fille de ton rang mais ce n’était pas non plus la faute du siècle. Après tout, combien de tous ces nobles gens venaient à ces soirées dans le seul but de se pinter le nez ? Non pas que tu voulais faire comme eux, mais tu avais senti qu’un petit écart ne ferait pas de mal dans ce moment de panique contrôlée. Un domestique passa alors non loin de vous et tu en profitas pour poser ton verre vide sur ton plateau. Tu hésitas à en prendre un deuxième, mais pour le coup, il ne valait mieux pas passer pour une pochtronne à en devenir. Tu restas silencieuse un moment, cherchant les issues possible pour une potentielle fuite. Tu n’en trouvas aucune puisque tu ne voulais aucunement amener la honte sur votre famille, ni les décevoir même si ton père l’avait fait lui.  « Votre transplanage s’est-il bien passé ? » Ton visage était dénué d’expression, tu ne voulais rien laisser transparaître. Tu ne voulais pas lui donner cette satisfaction.  Ta voix, quant-à elle, était douce mais froide. Ton regard était fuyant, tu ne voulais pas risquer de croiser le sien. Tu ne voulais pas voir le triomphe dans ses yeux ni y déceler les horreurs qu’il avait pu commettre.

C’est alors qu’un air doux mais entraînant s’imposa à tes oreilles. Cela ne fit que renforcer ta gêne car tu savais très bien ce qui allait suivre : il allait t’inviter à danser. Imaginer cette proximité avec lui ne te semblait pas supportable. Alors, maligne, tu fis en sorte de retarder l’échéance en faisant signe à un domestique. Sur le plateau qu’il transportait, quelques petits fours ainsi que de nouvelles coupes de champagne bien pleines. Tu en pris deux et en tendis une à l’homme qui te tenait compagnie avec un léger sourire que tu t’étais forcé à faire apparaître sur tes lèvres peintes d’un léger rose poudré.


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Mar 24 Nov - 13:52


La belle et la bête






Tobias avait décidé que c’était la meilleure chose à faire. Il avait pris le temps de bien y réfléchir pesant le pour et le contre. Mais dans le période ou il était, se marier lui avait paru être une bonne idée. S’il voulait ne plus être considérer comme un gamin, être traité comme un homme respectable il devait se marier. Bien sûr il avait toujours cette peur, que cela le change, l’empêche de continuer à servir la cause, le freine dans sa monté, mais il avait fini par conclure que ce ne serait pas le cas. Dans un premier temps, parce qu’il avait confiance en lui et en sa capacitée à s’adapter. Sa détermination ne pourrait être freiné par rien d’autre que sa propre mort. Et dans un deuxième temps, Tobias c’était appuyé sur ce fameux dicton : « derrière chaque grand homme, il y a une grande femme. » toute les mères de famille n’étaient pas comme margaret, sa mère, certaine savait se lever contre son marie, le guider et le traiter en égale. Peut-être que ces fiançailles pourraient lui apporter quelque chose de nouveau et si ce n’était pas le cas, il était sûr à ses yeux que ça ne lui retirerait rien. Sa recherche de fiancée avait été longue et fastidieuse, il c’était appuyer sur les conseils de son grand-père avec qui il avait récemment renouer, pour trouver la famille, qui correspondrait le plus au besoin des Towsen. Les Vandwyck. Une famille sûre et stable, qui avait beaucoup de pouvoir dans le nord de L’Europe, plus particulièrement dans aux Pays-Bas, lieu où les Towsen n’avait encore aucune influence. De plus il n’était dans aucune organisation qui pourrait faire concurrence aux leurs. La famille parfaite aux yeux du jeune homme. Il avait donc négocié pendant plusieurs mois, pour enfin avoir la main de la belle Eponine.
Ce jour-là, Tobias allait la rencontrer pour la première fois, à vrai dire il savait peu de chose d’elle pour ne pas dire rien. A part le fait qu’elle était le petit joyau de la famille, comme aimait le dire le Duc, le jeune homme ne connaissait pas d’autre chose de sa fiancée. Mais cela n’était pas forcément un problème pour lui, après tout il était venu pour ça, s’il la connaissait déjà bien les choses aurait été beaucoup moins intéressante. Il était arrivé pile à l’heure comme à son habitude, soit un peu avant celle d’Eponine, pour ne pas se faire attendre. Il avait profité de l’occasion pour faire la connaissance de tout ce beau monde, au côté de son futur beau-père. Chacune de ses personnes étaient à ses yeux une possibilité d’alliance et donc un moyen d’agrandir le pouvoir de sa famille. Pour l’instant il ne se tenterait pas de rallier qui que ce soit à la cause, le risque de décevoir le Duc était trop fort et pour l’instant il ne lui serait pas profitable de faire un faux pas. Après avoir été présenter à la plupart des invités, le Duc l’amena auprès de celle pour qui il était venu jusqu’ici : Eponine.
La jeune femme était en face de lui tout en beauté, le sourire aux lèvres. Et elle n’avait pas retiré aussi vite sa main, Tobias aurait presque put croire qu’elle était heureuse de le rencontrer. Entendu, il nota qu’il allait devoir y aller en douceur et ne pas la brusquer. Tobias n’était pas capable de dire si sa réticente était dû à une grande timidité ou si Eponine avait un réel problème avec lui et son mariage. Mais pour l’instant Tobia préféra partir sur la première option et continuer d’être plaisant à ses yeux et ceux de son père. Très vite le Duc s’éclipsa avec ses deux autres enfants dans le but dans laisser les deux futures fiançailles seules.
« Avec plaisir monsieur Vandwyck, je suis à votre disposition. » Tobias lui offrit un sourire aimable avant de retourner son attention sur la jeune femme. Il tenait beaucoup à plaire à cet homme qui fera bientôt parti de la famille, mais pour l’instant il était là pour Eponine et il était claire que s’il ne prêtait pas assez attention à la jeune femme, le père risquerait de ne pas apprécier. Tobias la regarda avec sa flûte d’un air amusé, sans pour autant faire de remarque.  « Très bien, disons que j’ai l’habitude je voyage souvent et vous, vous revenez de Poudlard si je ne me trompe, le voyage tout s’est bien passé ? » C’était peu dire Tobias passait le plus claire de son temps à passer d’un bout à l’autre de l’hémisphère.
C’est alors qu’une douce musique vint à se faire entendre, Tobias toujours très conventionnel, persuadé que la jeune femme s’attendant à ça de sa part, se prépara à l’inviter danser. Malheureusement Eponine le coupa de vitesse. Elle pris une deuxième flute après en avoir passé une au jeune homme. Cette fois Tobias laissa échapper un petit rire.
« Je vois que vous avez soif. » Il posa doucement ses lèvres dans sa flute. Le champagne était bon, même si Tobias avait plutôt l’habitude du Whisky, il ne pouvait cracher sur la très haute qualité, de ce champagne offert par leur hôte. « Il est excellent ! Je comprends que vous ayez du mal à y résister. » Pour lui prouver qu’il ne lui en tenait pas rigueur pour son manque de manière, Tobias finit d’une traite son verre, comme la jeune femme l’avait fait précédemment. « Je vous invite à danser ? » Le jeune homme était bon danseur. Dès sa plus tendre enfance on lui avait appris les bases pour qu’il puisse ne pas se ridiculiser en société. Et sans être forcément à grand fan de la danse, Tobias fut obligé de remarquer qu’une petite danse était toujours très efficace pour aborder les femmes, cela inviter les gros blancs. Et vu la timidité que renvoyait la jeune femme Tobias se dit qu’il serait mieux de faire connaissance sur la piste, plutôt qu’autour d’un verre de champagne.




Eponine & Tobias


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Mer 25 Nov - 16:29
La belle et la bête
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Le Duc de Vandwyck s’éloigna, sourire aux lèvres, avec ton frère et ta sœur, te laissant à tes inquiétudes. Tu n’étais absolument pas surprise, tu savais exactement que la soirée se déroulerait de cette manière, tu n’avais que trop bien assimilé les codes. Néanmoins, cela te déplaisait et tu te sentais comme une petite souris prise au piège par un gros matou.

Tu faisais mine d’être totalement indifférente, froide. Aucune expression n’était présente sur ton visage. Tu avais tout bloqué, gardant à tous prix le contrôle sur les détestables sentiments que tu ressentais à l’égard de cet homme avec qui tu jugeais n’avoir rien en commun. « Le voyage fut agréable. » Voix froide, strict minimum. Tu aurais pu simplement ignorer sa question, mais cela n’aurait pas été poli, il devait s’estimer heureux que tu fasses tant d’efforts.

Mais c’est lorsque l’orchestre se mit à jouer que tout dérapa. Afin de retarder l’échéance de la danse, tu avais fait en sorte de te procurer deux flûtes de champagne et lui en avait tendu une. Cependant, tu trouvas sa réflexion très déplacée et te vexas aussitôt, ce qui n’était absolument pas dans tes habitudes. Néanmoins, dans ta quête visant à diaboliser à tous prix ce personnage, tu avais décidé de ne rien laisser passer. « Il peut bien être bon. » sous-entendant le " Vous nous prenez pour qui ? ". D'ailleurs, ta voix s’était montrée plus désagréable que tu ne l’aurais voulu et ton regard s’était, pour la première fois attardé sur ses iris que tu foudroyais de toutes tes forces.

Comme pour te défier, il but d’une traite sa flûte comme tu l’avais fait pour ta première. Redevenant totalement impassible, tu posas ton verre encore plein ne souhaitant pas entrer dans son jeu. Cependant, tu regrettas presque cela puisqu’il en profita pour te proposer une danse. Il avait été plus malin que toi, tu devais bien l’admettre.

Tu avais hésité avant d’accepter, cherchant autour de toi une échappatoire. Et puis tu te raisonnas : que signifiait une danse ? Il était dans l’ordre des choses d’accepter car c’est ainsi que cela devait se passer même si il ne t’inspirait que préjugés et dégoût. Tu lui tendis donc la main sans grande conviction et, une nouvelle fois, avec un sourire forcé « Avec plaisir. » Tu fus néanmoins surprise et obligée de reconnaître qu’il était un bon danseur. Votre danse semblait d’ailleurs si belle que tu sentais les regards de l’assemblée pointés sur vous. Pour le coup, tu n’étais pas à l’aise, tu n’aimais pas vraiment être autant au centre de l’attention. Tu te sentais jugée. D’ailleurs, cela n’était pas qu’un sentiment puisque ton père allait sûrement demander au Towsen ce qu’il pensait de toi. De façon subtile bien entendu, mais d’une telle façon à en savoir assez et à déterminer si tu avais manqué de respect à ton fiancé.

Tu avais envie de croiser le regard de Tristan, un regard de sa part aurait suffit pour te redonner de la force. Tu ne le trouvas pas. Cherchant toutes les solutions pour ne pas croiser les iris de ton cavalier, tu fermas les yeux, te laissant entraîner dans la danse. Ce ne fut pas spécialement une bonne idée car ton attention se focalisa sur tes autres sens, notamment sur l’odorat. L’odorat en particulier car malheureusement un parfum insupportablement agréable, à la fois sensuel et viril, émanait de ce cher monsieur Towsen. Tu soupiras alors discrètement avant d’ouvrir les yeux et de reprendre le contrôle de tes sens.

Culpabilisant d’avoir succombé à ces quelques détestables secondes, tu décidas de mettre encore plus d’entrain dans ta danse, le défiant presque à tenir le rythme « Où avez-vous appris à danser ainsi ? »

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Sam 28 Nov - 22:36


La belle et la bête







Tobias avait dû négocier un certain temps avec le Duc de Vandwyck et il fallait avouer qu’il avait commencé à l’apprécier. C’était un grand homme comme le jeune mangemort les aimait, de ceux qui avait la prestance de faire ce qu’ils avaient à faire. Non, Tobias ne regrettait pas son choix de famille et espérer grandement qu’il finirait par y avoir sa place. Finalement, le Duc offrit enfin la main de sa fille, au jeune Towsen. Bien qu’il n’en dît pas plus que nécessaire, il en était plus que ravie. Pendant longtemps il avait le mariage, comme une prison, mais aujourd’hui cette option lui apparaissait plus comme un moyen de s’envoler. Maintenant que les accords avaient été fait, il ne restait plus qu’au jeune homme à faire en sorte que tout se passe bien. Il était donc venu comme prévue, à cette petite soirée mondaine pour y rencontrer sa fiancée. Tobias ne savait pas vraiment à quoi s’attendre. Il espérait avoir à faire à une jolie jeune femme, plein de caractère ou plein de douceur. En vérité il ne ce n’était pas poser vraiment sur son caractère, sachant qu’il pouvait avoir tout l’un ou tout l’autre, mieux valait pour lui ne pas perdre son temps et avoir la surprise. Le jeune homme n’était pas du style à angoisser facilement, c’était au contraire quelqu’un de particulièrement sûr de lui. Et même si plusieurs personne aurait été stressé par ce moment, Tobias ne le fut pas. Pour lui de toute façon, c’était trop tard, les dés étaient jetés. De plus il avait parfaitement confiance dans les Vandwyck. Après tout Eponine n’était d’autre que la cousine de Toni, son premier et unique amour. S’il avait réussi à supporter et même aimait la partie rebelle et caractériel de la famille, il n’y avait aucune raison que les choses se passent mal avait Eponine.
Alors que le Duc partie avec le reste de la fratrie, Tobias se retrouva seul avec la belle Eponine. Force de constater, qu’elle n’avait l’air que peu heureuse de se retrouver avec lui. Et même si au début il avait mis cela sous le coup du stress, après leur petit échanges Tobias ne put que constater le mécontentement de sa future campagne. Le jeune homme ne savait pas trop quoi en penser, certes elle pouvait avoir plusieurs raisons de ne pas être contente, mais le Duc lui avait bien précisé que ses enfants étaient destinés à un mariage arrangé depuis leur naissance. La jeune Eponine ne devait donc pas trop voir cela d’un mauvais œil. Alors qu’est-ce que cela pouvait bien être ? Tobias croisa les doigts et espéra qu’il n’est tué ou torturé aucun ami de sa future compagne auquel cas les choses commencés plutôt mal entre eux. Alors que Eponine le rembarrer froidement après son compliment sur le vin, le mangemort du retenir un sarcasme en ce contentant de lever les yeux au ciel. Si même ses compliments étaient pris comme des agressions il ne savait plus quoi faire. Tout de même, le jeune homme était empli de volonté, fit travailler sa patiente, pour paraitre le plus agréable aux yeux de la famille. Il ne voulait pas que Eponine rapporte que Tobias avait put être d’une quelconque façon insultant envers la famille. Tant qu’elle ne se montrait pas désobligeante de façon claire Tobias ne pouvait pas vraiment répliquer. Si dès aujourd’hui il donnait l’impression de ne pas respecter la jeune femme (ce qui n’était bien entendu pas le cas) il risquerait d’avoir des problèmes pour la suite du mariage. Tout de même ce n’était pas comme-ci Tobias n’avait pas l’habitude que lui montre qu’il n’était pas très apprécié, au vu de son statut dans la cause, plusieurs personnes lui avait fait sentir leur antipathie. Dans l’espoir de détendre sa future compagne, mais aussi d’apaiser les tensions dont il ne connaissait pas la cause, Tobias lui proposa une danse. Danser apaisait toujours les choses. Ça permettait de se changer les idées et profiter du silence un peu pour réfléchir. Doucement le jeune homme pris la main de sa belle, pour l’amener sur la piste. Alors que la musique commença, Tobias les mains posées sur la hache de la belle Eponine, fit valser en rythme la jeune femme. Le jeune homme était concentré mais lui danse lui fut tout de même agréable, Eponine avait sûrement tout autant de talent que lui. Alors que leur danse continuait, Tobias remarqua que les regards étaient figés sur eux, ce qui n’était pas pour le déplaire étant donné qu’il avait toujours aimé être au centre de l’attention. Eponine accéléra le rythme un regard de défie dans les yeux. Tobias laissa son fameux sourire provocateur quelque seconde. Elle croyait qu’il allait craquer ? Lui qui dansait avec la mort tous les jours. Tobias apprécia quand même cette lueur de défie dans son joli regard, ça allait tellement mieux que son masque plein de froideur. « J’ai pris des cours lorsque j’étais enfant et vous ? » Sûrement la même chose, la plupart des sang-pur, avait une base pour pouvoir briller en société, Tobias ne doutait pas que le duc est fait le nécessaire avec ses enfants. La musique accélérant, il devenait de plus en plus difficile de discuter tout en gardant le rythme.
La musique finit enfin par se finir pour passer à la chanson suivante, sous le regard admiratif des spectateurs, Tobias raccompagna la jeune Vandwyck en dehors de la piste. Tobias devait avouer qu’il avait passé un bon moment. La belle Eponine avait clairement du talent et danser avec elle était très agréable. Le jeune homme espérait que leur petite danse avait permis de dérider un peu la jeune femme. « J’espère que vous avez passé un bon moment ? » Tobias repris le verre qu’avait posé la jeune femme pour lui passer. « Je pense que vous voulez reprendre ceci ? » Il faut savoir que le mangemort était d’un naturel moqueur et qu’il se retenait de ne pas taquiner sa chère partenaire. Tout de même au vus de la facilité avec laquelle elle c’était braqué plus tôt il jugea, qu’il était préférable pour l’instant de continuer ainsi.



Eponine & Tobias





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Dim 29 Nov - 18:34
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Une seule idée te traversait l’esprit lors de cette danse surprenante : faire en sorte qu’il fasse un faux pas. Alors tu avais décidé de le déconcentrer, accélérant le rythme tout en lui posant une question. Ce n’était pas bien méchant, mais tu voulais le tester. Etait-il fait pour ce monde ou ses mœurs s’étaient-elles effritées, comme tu le pensais, au contact de ces barbares de mangemorts ? De toute manière, même si il réussissait ce mini test, il n’aurait aucun mérite à tes yeux. Les préjugés étaient trop forts bien que tu n’en aies cure habituellement. Mais ici, il s’agissait de ton avenir et tu refusais qu’un homme comme lui puisse t’afficher comme un trophée auprès de ses pairs. Tu estimais que ton père avait pris une décision honteuse malgré la fortune, l’influence et le sang-pur des Towsen. Votre famille allait forcément être entachée par les atrocités commises par les mangemorts.

« De même, et une pratique régulière des soirées comme celle-ci. » Froide restait ta voix et lorsque la musique accéléra, tu suivis sans mal le rythme. Tu ne mentais pas, tu étais bien trop habituée à ce genre de soirées et souvent on t’invitait à danser étant l’une des personnes les plus convoitées pour un mariage. Des demandes qui allaient probablement se faire plus rares même si danser avec toi resterait quelque chose d’apprécié vu le statut de ta famille.

Lorsque la musique se termina, il t’accompagna, une main effleurant ton dos, à l’extérieur de la piste. Tu frissonnas quelque peu, te raidissant. Vous revîntes dans le coin où vous aviez débuté la soirée et tu t’empressas de te retourner vers lui, t’écartant un peu afin de rompre le contact avec sa main. S’il pensait pouvoir t’amadouer avec sa fausse politesse, il se fourrait le doigt dans l’œil. Certes, tu faisais preuve également d’une fausse politesse, mais bien moins chaleureuse que lui. La vérité, c’est qu’il te faisait peur. Se dégageait de lui quelque chose d’imposant, d’inquiétant. Peut-être te faisais-tu des films parce que tes préjugés avaient décidé de lui pourrir la soirée et que tu avais entendu parler de certains actes perpétrés par cet homme. C’est d’ailleurs à cause de tout cela que tu ferais en sorte de retarder un maximum le mariage et que tu te montrais froide voire désagréable « Cela doit faire longtemps que vous n’avez pas dansé, je vous ai trouvé quelque peu en difficulté sur la fin. »

Ta provocation se paya chère puisqu’il revint à la charge avec la flûte de champagne que tu avais eu dans les mains avant qu’il ne te propose de danser. Tu trouvas sa question lourde et déplacée et son regard moqueur absolument insupportable. Tu ne comprenais même pas pourquoi tu te vexais aussi facilement avec cet homme. Sûrement car, pour toi, il avait tous les défauts du monde. Mais pourtant, tu supportais bien le meilleur ami de ton frère, Grigori, la personne la plus désagréable que tu connaisses. Alors pourquoi réagir ainsi avec le mangemort ? La peur de l’inconnu ? Le fait que vous alliez vous lier à jamais ? Simplement le feeling ?

Tu le fixas avec un mépris que tu peinais à contrôler. Jamais tu n’avais perdu autant tes moyens face à quelqu’un et tu te détestais pour cela. « Non, ça ira. Je pense que vous en avez plus besoin que moi. » Au moins, tu ne perdais pas ton répondant. Un répondant qui te permettait de reprendre un peu le contrôle, mais pour combien de temps ? Allais-tu tenir toute la soirée ? Rapporterait-il tes fausses notes à ton père ?

En parlant de ton cher paternel, il décida que c’était le bon moment pour revenir vers vous. D’ailleurs, il te fit comprendre que tes obligations étaient terminées pour ce soir-là. « Je vous souhaite une agréable soirée Monsieur Towsen. » Tu avais dit cela bien poliment mais on pouvait sentir dans ta voix une pointe d’ironie. Soulagée de pouvoir enfin fuir cet homme que tu détestais tant, tu t’éclipsas rapidement.



Le Duc de Vandwyck invita son futur gendre dans son petit salon privé. Ils avaient encore des choses à régler, notamment la signature de contrats qui liaient les deux partis à leurs engagements. Le père de famille servit alors un bourbon de sa réserve personnelle au jeune Towsen avant de prendre place dans un fauteuil. A côté, il avait placé sa mallette où tous les documents avaient été rédigés avec soin. Il les soumit au mangemort avant de prendre une gorgée de son verre. A présent, il lui importait de savoir si sa fille n’avait pas failli à ses obligations. En tout cas, cela semblait s’être plutôt bien passé, mieux en tout cas que la soirée de rencontre entre Tristan et Maëlle. « Quelle danse je dois dire ! Vous avez sûrement fait des jaloux mon cher Towsen. »

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Mar 1 Déc - 19:38


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Ce n’était qu’une rencontre, qu’une première rencontre. Cela ne signifiait pas beaucoup en réalité. Bien sûr dans l’imaginaire des gens, c’était très symbolique un peu comme le moment qui allait déterminer la relation avenir. Tobias n’était pas de cette avis (bien heureusement d’ailleurs car vu comment celle-ci se passait.), pour lui c’était la suite qui comptait, ce que l’on construisait ensemble qui restait. Mais il devait avouer que Eponine n’avait l’air de supporter strictement aucun de ses mots. Bon sang mais qu’est ce qu’il avait bien put faire ?  Ce n’était bien sûr pas la première fois que des personnes montrait à Tobias une profonde antipathie. Mais la plupart du temps, c’était justifier et surtout pas alors que le jeune homme faisait en sorte de se montrer particulièrement agréable. Tempi, Tobias n’allait pas faire le connard jusqu’à ce qu’elle décide à l’apprécier. Peut-être mieux valait entre dans son jeu. Ce qu’il faut savoir de Tobias, c’est qu’il aime jouer. Et sans savoir vraiment ce qu’attend la jeune femme de lui, autant être naturel. Alors quand il vit que la jeune femme essaya de le perdre, il ne put s’empêcher de répliquer.
La dance accélérait et c’était presque si la jeune femme essayer de perdre Tobias. Il commençait à se demander si elle n’était pas folle. Tout de même pourquoi essayer de l’humilier à tout pris alors, que tout le monde savait que c’était vain. Une fois que la danse fut finie, le jeune homme essaya une dernière fois de lui être agréable. Mais sa remarque l’arrêta dans sa démarche. Lui en difficulté ? Elle si connaissait si peu en danse que ça ? Il devait avouer que sa remarque l’avait bien surprise. Alors qu’il croyait avoir à faire à une femme froide et distante, Eponine se mettait à jouer la provocation. Elle était bien loin, de la jeune femme douce et prévenante que lui avait décrit le Duc.
« Vraiment ? C’est étonnant j’ai l’habitude de danser et aucune des femmes ne m’ait ce genre de remarque. Après il est possible que j’aie été déstabilisé par votre … » Tobias fit mine de réfléchir « Disons que vous manquez d’expérience voilà tout, mais je ne vous en veux pas c’est normal qu’à votre âge, vous n’avait pas autant de fluidité dans vos pas que la plupart des femmes avec qui j’ai dansé. Mais n’ayait crainte je vous apprendrai avec plaisir ! » Pour répondre à sa froideur, Tobias était chaleureux voir amicale. Le jeune homme savait à quel point ça pouvait être énervant d’être pris ainsi, quand on essais de mettre de la distance. Le jeune homme ne savait pas pourquoi sa future fiancée le traitait ainsi, mais il n’avait pas l’intention de se laisser faire. Après tout Tobias ne ce n’était jamais laissé, d’autant plus qu’il aimait la confrontation. Jouer à celui qui allait avoir le dernier mot l’avait toujours amusé. A vrai dire, c’était ainsi qu’il fonctionné avec Toni, qui fut en réalité son unique vraie relation amoureuse, tout passait par l’opposition et la confrontation. Pour Tobias ses petites joute verbale n’était qu’un jeu, seulement il ne mesurait peut-être pas à quelle point Eponine ne l’appréciait pas. Pour lui montrer qu’il n’y avait aucune tension dans son côté, Tobias alla jusqu’à lui chercher son verre. Mais une fois de plus elle le rembarra avec violence. Elle commencé à devenir horripilante. Mais le jeune homme garda son air calme et détaché.
« Vous avez amplement raison, vous me semblez déjà un peu pompette, mieux vaut ne pas empirer les choses. » Doucement, le jeune homme sirota le liquide, en gardant le regard rivé sur la jeune femme. Elle avait l’air tellement remonté contre lui. Comme ci chacun de ses gestes étaient une agression. Mais comme il en avait fait le consta pendant cette danse, cela n’avait pas d’importance. En plus Tobias avait toujours aimé les femmes de caractère, il préfère avoir comme compagne une demoiselle avec un répondant presque blessant, que d’une incapable de s’opposer à lui. Et puis de toute façon, il finirait bien par s’apprécier l’un et l’autre ce n’était pas comme-ci ils avaient le choix.
Le Duc finit par revenir au plaisir de Tobias, qui espérait avoir quelques explications de sa part. Bien sûr il serait subtil et n’était pas là pour se plaindre de quoique ce soit. Mais il aimerait comprendre ce qu’il avait bien fait de mal. Ça aurait été la rebelle de la famille il aurait put comprendre. Mais apparemment Eponine avait entendu son mariage comme toutes les jeunes femmes de sang pur. Tobias restait dans l’incompréhension, mais il n’avait pas l’intention d’en rester là. Il était hors de question qu’il passe sa vie à se faire envoyer paitre sans même savoir pourquoi. Eponine finit par prendre congé, laissant les deux hommes seuls à seule.
« Moi de même, Eponine, au plaisir de vous revoir. »
Le futur beau père de Tobias, invita le jeune homme dans son salon privé. C’était le moment de finaliser le tout, pour clore toute cette histoire. C’était sûrement la dernière occasion pour le mangemort de faire machine arrière. Mais même avec cette première rencontre il était toujours aussi motivé. Dans un premier temps, parce que le Duc lui était agréable et qu’un beau-père ce n’était pas rien dans un mariage et puis parce qu’il n’était pas du genre à abandonner. Oui, Eponine n’était pas la femme la plus agréable au monde, mais ça n’avait pas d’importance, au contraire cette jeune femme avait de l’esprit et du toupet qualité que Tobias appréciait grandement.
Au moins leur petite danse avait le plaisir de plaire ou père a contrario de la fille. Pour Tobias c’était déjà une bonne chose. Si en plus de ça le Duc se serait mit lui aussi à lui vouer une haine sans borne, les choses seraient devenues réellement compliqué. Mais Monsieur Vandwyck avait l’air d’avoir bien plus la tête sur les épaules.
« Sachez qu’elle fut aussi agréable à danser qu’à regarder, votre fille a un talent indéniable, je peux comprendre qu’il est des jaloux. »



Eponine & Tobias


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Jeu 3 Déc - 22:18
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Le Duc était installé confortablement dans son fauteuil tout en savourant son délicieux verre de bourbon. Il esquissa un sourire satisfait lorsque son futur gendre vanta les talents de sa fille bien-aimée. Le patriarche commençait réellement à apprécier le Towsen, malgré la réputation que ce dernier entretenait dans le monde sorcier. Une double réputation cependant car le jeune homme était à la fois craint du fait de ses hautes responsabilités au sein de l’organisation mangemorte, mais il était également un homme d’affaire et un diplomate. Une double casquette bien étonnante mais que le Duc faisait bien attention de distinguer. Jamais il ne s’était adressé au mangemort qu’était Tobias et il espérait qu’il avait bien saisi ses mises en garde « Eponine est un très joli brin de fille et une danseuse hors pair effectivement. Elle fait notre fierté. » Inutile de mentionner son esprit plutôt vif et sa grande intelligence. A vrai dire, ce n’était pas cela que l’on devait mettre en avant pour ces mariages arrangés et le Duc en était pleinement conscient. Evoquer les talents intellectuels d’une fille à marier pouvait effrayer les prétendants, c’était ainsi que la tradition était faite.

« Sok ! Breng me mijn pen. »* L’elfe de maison se téléporta avant de revenir avec un magnifique boitier en bois sculpté. Le Duc s’empara de l’objet et l’ouvrit délicatement pour en sortir une très belle plume de phénix avec un embout plaqué or pour permettre l’écriture « Mijn inktpot en mijn bril, Sok. »* Cette fois-ci, l’elfe de maison rapporta un encrier de qualité qu’il posa sur la table du salon ainsi que l’étui à lunettes de son maître. Le duc fit signe au petit être asservi de quitter la pièce. A présent, les choses sérieuses commençaient : un contrat pour toute une vie. Mais que serait un contrat de cette ampleur si le patriarche ne prenait pas de dispositions ? Des dispositions dans l’intérêt de sa fille, mais également pour ne pas risquer d’être doublé dans ses affaires « L’encre que Sok m’a apporté a été ensorcelée pour sceller le contrat. Inutile de vous préciser ce que cela signifie. » Le Duc posa ses binocles sur le bout de son nez et repris les documents en main afin de décrire au jeune homme leur contenu « Le premier feuillet concerne les fiançailles à venir. Il engage les deux partis à respecter leurs engagements en ce qui concerne le mariage à venir. » Le Duc disposa le petit feuillet dans le sens de lecture du mangemort et lui désigna du doigt l’endroit où il devait signer « Voici l’endroit où vous devrez signer. Comme vous pouvez le voir, Eponine et moi-même avons déjà apposé notre signature. » Le patriarche se désolait que sa fille soit si froide depuis qu’il lui avait annoncé ses fiançailles avec le jeune Tobias Towsen. Il lui avait fait signer le document plus tôt dans la journée, mais ce fut loin d’être une partie de plaisir. Elle l’avait, certes, fait sans broncher mais le Duc avait senti le malaise de sa fille. Voir son enfant ainsi n’était jamais plaisant, mais la jeune ingénue savait depuis sa naissance ce qui l’attendait. Comme toutes les petites filles, elle avait rêvé d’un prince charmant, mais elle avait grandi et savait parfaitement à quoi s’attendre réellement. Personne n’était tout blanc ou tout noir, ainsi était fait le monde. Par ailleurs, trouver un bon parti sang-pur n’étant engagé sur aucun front s’était révélé mission impossible pour le Duc qui avait du se résoudre à élargir son champ de vision. Il avait eu cette chance pour Tristan, mais la chose avait été plus ardue pour Eponine.

Le Duc s’empara du second feuillet afin de continuer ses explications « Le deuxième document mentionne mes engagements concernant votre entrée dans notre famille et tout ce que cela implique mais également votre influence au sein de l’entreprise familiale » Le patriarche posa le document sur le premier feuillet, toujours dans le sens de lecture du Towsen et lui indiqua où signer tout en réajustant ses lunettes et s’emparant du dernier lot de paperasse « Enfin, le dernier document mentionne vos engagements lorsque ma fille entrera dans votre famille. Cela concerne les questions d’influence politique et tout le toutim. » Le Duc posa le dernier document sur les deux précédents avant de sortir les copies « Tout ceci est à signer en quatre fois pour chaque document. L’un vous reviendra, j’en garderai un autre lot et enfin, les deux derniers sont pour nos avocats respectifs. » Le patriarche glissa délicatement sa plume de phénix dans l’encrier qu’il déplaça en direction du mangemort. Il se posa son dos sur le dossier de son fauteuil et pris une nouvelle gorgée de son verre tout en analysant les gestes de son futur gendre.



*« Sok (nom de l’un des elfes de maison) ! Apporte-moi ma plume. »
*« Mon encrier et mes lunettes, Sok »


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Dim 6 Déc - 17:47


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Les choses allaient enfin pouvoir se clôturer. Même si la rencontre en elle-même ne ce n’était pas spécialement bien passé, Tobias était content de pouvoir clore le contrat une bonne fois pour toute. La jeune femme avait beau c’être montré particulièrement antipathique Tobias n’avait pas pour l’instant enfin de faire marche arrière. Tobias pensait que les choses allaient s’arranger. Le mangemort allait découvrir l’origine du problème et le régler très vite. Le jeune homme partait du principe qu’il n’avait rien fait qui méritait une haine éternelle, après tout Tobias avait toujours respecté cette grande famille. Le jeune homme préféra mettre de côté cette histoire, pour s’atteler au moment le plus crucial de la soirée, c’est-à-dire la signature des papiers. Tobias profita tout de même l’occasion pour tâter le terrain. « Et en plus elle a du caractère. » Il guettait la réaction du Duc, s’il y avait quelque chose de grave qui pourrait anéantir leur relation Tobias pourrait le voir dans les yeux du père de famille. Ce ne fut pas le cas, Le Duc Vandwyck avait plus l’air contrarié que surpris voir inquiet. Si celui-ci ne se surréagissait pas Tobias pouvait espérer que cette petite histoire ne cachait rien de grave. « Vous a-t-elle manqué de respect d’une quelconque manière ? » Tobias réfléchis un instant. Oui, elle lui avait clairement manqué de respect, allant jusqu’à se moquer de lui ouvertement. Mais le mangemort n’était sûr que de se plaindre au père de famille allait arranger les choses, que ce soit dans sa relation avec Eponine ou son père. Tobias ne voulait pas spécialement que le Duc se mêle de cette histoire, simplement il voulait comprendre. « Non, non je ne dirais pas ça, je suis sûr que c’était bonne enfant. » Peut-être qu’ainsi Tobias pourrait pousser la jeune fille à se découvrir un minimum à se découvrir et puis c’était de bonne guerre.
Tobias avait commencé à étudier le néerlandais à la suite de la lettre de son mentor.  Le jeune homme compris l’essentiel de ce que demanda le Duc à son elfe. Tobias espérait pouvoir communiquer au plus vite dans cette langue, mais pour l’instant il en connaissait trop peu pour oser se lancer. Le jeune homme ne voulait pas se retrouver dans coincé dans une discussion avec son futur beau-père qu’il ne serait tenir jusqu’au bout. « Tout à fait et je présume que vous avez signer avec la même ? » Tobias se doutait que c’était le cas, mais ne voulait pas être piègé dans cette histoire. Bien entendu le jeune homme n’allait pas transgresser quoique ce soit, mais il devait se mettre au même niveau que le Duc dans ce genre de négociation. Certes, Tobias était plus jeune et moins influent, mais ici il représentait les Towsen et se devait de ne plus prendre le rôle du gamin obéissant, après tout c’était pour cela qu’il avait décidé de se marier. Tout de même le jeune homme restait très respectueux. D’autant plus qu’avec un homme comme le Duc Vandwyck Tobias n’avait pas besoin de faire d’effort pour cela, cet homme en imposait. Tobias lut attentivement chaque partie du contrat « Très bien. » Le regard toujours très attentif, Tobias lut chacune phrase de ce contrat. Une influence dans l’entreprise des Vandwyck n’était pas rien et le jeune homme ne put s’empêcher de remarquer que c’était déjà bien plus que ce que son père avait accomplis. Déjà depuis son statut d’ambassadeur il pouvait se venter d’avoir plus d’influence que son père, mais avec se mariage l’écart commençait de plus en plus à se creuser. D’autant plus que faire entrer Eponine dans la famille et lui faire partager leur influence politique ne lui coutait vraiment pas grand-chose. Au contraire, si celle-ci arrivait à assez côtoyer les Towsen pour suivre leurs valeurs et leur tradition c’était un plus pour tout le monde. Le duc tendit alors la plume au jeune homme. Cette encre était ensorcelait et Tobias n’avait pas spécialement envie de savoir ce qu’il se passerait s’il certaine mention de se document n’était pas respecté. De toute façon, le mangemort n’avait aucunement l’intention de trahir d’une quelconque manière les Vandwyck. Après tout aucune de ses contraintes ne lui semblait trop imposante et ce n’était pas comme-ci le Duc avait apposé par écrit son besoin de discrétion vis-à-vis des activité mangemoresque de Tobias, le jeune homme avait pris soin de le vérifier. Car même pour un aussi beau mariage Tobias n’avait nullement envie d’abandonné la cause. Bien sûr il fera dans son mieux pour être discret, comme il l’avait toujours fait, mais ne pouvait se permettre de poser à l’écrit de tel parole. Tout de même il avait bien l’intention de protéger sa belle-famille des mangemorts pour l’instant, même si certaine personne voyait Tobias en recruteur des Vandwyck. Une famille comme celle-ci aurait bien sûr eu du poids dans la cause, mais le jeune homme jugea qu’il était mieux pour l’instant de leur plaire et surtout de montrer à la société entière que les mangemort n’était pas des monstres sanguinaires, bien au contraire la preuve était, certain se mariait même au Vandwyck. Tobias pris enfin la plûme pour apposer sa signature quatre fois, là où le Duc l’avait indiqué un peu plus tôt. « Et voilà c’est fait. » Le mangemort avait bien vérifier que tout était réglementaire et selon leur négociation avant de signer. Même si ce n’était pas lui qui avait gardé tous les papiers, le jeune homme voulait garder un certain contrôle sur les choses. Mais maintenant c’était finis. Si erreur il y avait eu de sa part, le jeune homme ne pouvait pas faire machine arrière. Tobias devait avouer que l’idée de lier sa vie à Eponine l’angoissait légèrement, jusqu’à présent il ne ce n’était jamais engagé auprès de personne d’autre que l’Augurey. Mais le jeune homme savait qu’il avait pris la bonne décision, cette alliance allait lui permettre de s’élever. Tobias n’allait plus être le fils de Thorfinn, mais Tobias Towsen un grand sorcier très influent à travers le monde entier.
Le mangemort tendit la main vers son futur beau-père. « Je suis heureux d’intégrer votre belle famille, Monsieur le Duc. »



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