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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Anonymous
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Mer 18 Nov - 15:46
Pervers !
Maëllou ♥ 
« Nous en reparlerons la semaine prochaine. En attendant, je vous souhaite un agréable week-end. »
Le cours d’arithmancie venait enfin de s’achever. Tu avais déjà commencé à ramasser tes affaires en amont et était prête à bondir de ta chaise pour sortir de classe. Ce n’était clairement pas dans tes habitudes de quitter un cours aussi vite mais tu avais un rendez-vous et tu détestais être en retard.

Cela faisait quelques jours que vous aviez prévus, Maëlle et toi, de prendre un verre aux Trois Balais pour discuter un peu. Tristan te disait que tout allait bien avec sa fiancée depuis les péripéties de février. Bien entendu, cette réconciliation était ton œuvre et tu avais peur qu’il ne gâche tout, une fois de plus. En effet, tu savais qu’il souhaitait piéger la jeune femme en la rendant totalement folle de lui et ainsi, se venger de l’affront ayant blessé son amour propre. Cependant, tu voyais bien qu’il s’attachait un peu plus  à sa fiancée à chaque moment qu’ils passaient ensemble. Alors, bien entendu, tu ne cautionnais pas toutes les décisions de ton frère mais, malgré tout, tu le soutenais dans toutes ses entreprises.  Néanmoins, tu espérais secrètement ne pas avoir affaire à un loustique ayant le même comportement que ton frère lorsque tes parents se seront décidés à se pencher sur la question de tes fiançailles. Tu espérais également une alliance convenable, en effet, tu avais peur qu’ils revoient leurs exigences à la baisse. Une peur infondée cependant puisque nombreux étaient ceux qui avait demandé ta main ces derniers temps, mais aucun n’avait trouvé grâce aux yeux de tes géniteurs. Même si tu étais plutôt satisfaite qu’ils ne te livrent pas au premier crétin venu, tu avais atteint ta majorité sans un début d’ alliance à l’horizon. Il faut dire que Tristan avait causé beaucoup de soucis à tes parents qui étaient à des années lumières d’imaginer que la première rencontre avec sa fiancée se solderait par un fiasco total. Tu en avais énormément voulu à Maëlle d’avoir mis la honte votre famille, devant tout le gratin des Pays-Bas. Néanmoins, tu avais pesé le pour et le contre et tu t’étais même demandé de quelle manière tu aurais réagi à sa place.

Depuis que la jeune femme avait fait sa première rentrée à Poudlard, il y a presque deux ans de cela, il y avait eu des hauts et des bas. Si elle avait été très méfiante au début avec tous les représentants de la famille Vandwyck, elle semblait à présent poser un autre regard sur toi depuis que tu lui avais longuement parlé des tracas de ton frère. D’ailleurs, depuis que l’atmosphère s’était détendue grâce à toi, tu commençais à réellement apprécier la jeune femme avec qui tu semblais partager de nombreux points communs.  Oui tu « semblais » car, au final, tu te rendais compte que tu ne la connaissais pas plus que cela. Tu avais plus été occupée à lui vendre ton frère qu’à s’intéresser réellement à elle. Cette petite réunion autour d’une bonne bièraubeurre avait un triple objectif :  passer un bon moment entre futures belles-sœurs, loin des conventions habituelles. Mais surtout, tu voulais t’assurer qu’elle ne comptait pas se mettre en danger, de quelque façon que ce soit. Le serment inviolable était quelque chose à prendre au sérieux alors, en rencontrant Maëlle et en s’assurant qu’elle allait bien, tu veillais indirectement sur Tristan. D’ailleurs, ton frère était un sujet que tu voulais de nouveau aborder avec elle. Tu n’avais que la vision de ce dernier sur leur relation, tu voulais donc que Maëlle confirme ses dires.

C’est donc avec entrain que tu sortis du château et marchas jusqu’à Pré-au-Lard. Mai était un mois que tu appréciais pour sa douceur et parce qu’il marquait une sorte de transition entre la froideur hivernale et la chaleur estivale. Bien sûr, en Ecosse, les températures n’étaient pas exceptionnelles – ni le temps d’ailleurs – mais, étant une grande frileuse, tu avais beaucoup moins de mal à te réchauffer.

C’est donc simplement vêtue d’une jupe et d’une chemise agrémenté d’un gilet à l’effigie de Poufsouffle que tu entras aux Trois Balais. Il y avait un monde fou, ce qui n’était pas très étonnant pour un vendredi post-cours. Observant la foule pour y chercher Maëlle, tu abandonnas finalement au bout de quelques minutes et te faufilas entre ces gens pour accéder au comptoir et y commander une pinte de bièraubeurre. Ce n’était certainement pas la boisson la plus classe pour une jeune fille de ton rang, mais c’était la spécialité locale. Difficile donc d’y échapper.

Alors que tu attendais que l’on te serve, guettant l’arrivée de ta future belle-sœur, un vieux crassou visiblement pas bien frais se positionna près de toi et tenta de t’aborder « Alors ma jolie, on est seule ? On cherche de la compagnie ? ». Tu ne pris même pas la peine de regarder ou de répondre à cet individu pas très net. Tu te contentas de prendre ta bieraubeurre et de retourner dans la foule, près de l’entrée.

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Maëlle Rosier
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Sam 21 Nov - 10:48
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Boire un verre, une activité somme toute banale, alors est ce que vraiment Maëlle était obligée de mettre trois plombes pour choisir ses affaires ? Non, bien sûr que non et puis alors le chat de Nymphéa n’était pas vraiment d’une grande aide. Elle lui demandait son avis et il ne daignait pas miauler pour dire si oui ou non le vêtement qu’elle avait choisi lui allait. Finalement, après bon nombre d’essais, elle jeta son dévolu sur la robe la plus simple de sa garde-robe. Une raison à cela, la volonté de vouloir passer inaperçu. Réarrangeant ses cheveux devant le miroir, le regard de Maëlle fut attiré par la bague qu’elle portait autour du doigt. Elle fit la moue aussitôt. Techniquement l’enlever, ça n’était pas l’idée du siècle mais en même temps si c’était pour se faire exploser la tronche par des voleurs pour une bague, Maëlle n’en voyait pas l’intérêt. Et pour le coup, elle avait très bien mémorisé les leçons des parents consistant à dire si tu es seule pour rentrer – oui enfin seule ou avec une autre fille – ne t’attarde pas, ne te fais pas remarquer, rentre vite. Donc la bague avait beau être joli, Maëlle passait son tour et puis ensuite en étant logique, elle ne comptait pas annoncer à Tristan de but en blanc que sa bague, elle l’avait laissée dans un tiroir. Par conséquent ce qu’il ne savait pas ne le blesserait pas et si par malheur il l’apprenait… et bien elle serait ravie de lui expliquer que sa santé à elle passait avant tout les bijoux du monde selon ses critères, totalement subjectifs. C’est donc tout naturellement qu’elle retira la bague qu’elle portait à son doigt pour la déposer dans son coffret, jugeant en prime qu’il serait bien pire de devoir dire à tout le monde qu’elle avait du s’en séparer si problème il y avait eu… entre son père, son fiancé et son beau-père, il y en aurait eu obligatoirement un des trois pour faire une syncope, Maëlle les préservait donc.

Elle marcha donc jusqu’à Pré au lard parce que transplaner n’était toujours pas son truc et ne le serait probablement jamais, à quoi ça sert d’avoir un balai si au final on ne l’utilise jamais. D’après la cloche qui sonnait lorsqu’elle arriva devant les trois-balais, elle avait un peu de marge. Alors bien sûr, elle aurait pu rentrer à l’intérieur et attendre Eponine à l’intérieur mais, elle avait une autre idée en tête, à Pré au Lard, il y avait un toutou qu’elle aimait bien et il était naturel pour elle de voir s’il ne traînait pas dans les parages. Après trois sifflements, oui oui pas convenable, il est vrai mais il faut croire que Maëlle jugeait que siffler un chien pour qu’il vienne n’était pas tant un problème que cela, elle constata qu’il ne répondait pas et ne souhaitant pas se mettre en retard ni faire attendre Eponine, même si faire attendre les Vandwyck, il semblerait que ça soit un véritable don pour la jeune Rosier, elle rejoint l’établissement. Sur le pas de la porte, elle resta quelques instants, observant tout ce monde. Ah, pas de doute, les deux demoiselles avaient bien choisi leur jour, c’était totalement bondé. Comment retrouver Eponine au milieu de tout ces gens. En plus, le problème, c’est que les jeunes garçons ont toujours une fâcheuse manie de se bousculer et Maëlle fit un pas sur le côté afin de ne pas se faire rentrer dedans par un grand gaillard qui jouait avec ses amis. Drôle de jeu mais bon, chacun faisait bien ce qu’il voulait et le regard de Maëlle fut de toute manière attiré par Eponine et elle se hâta de la rejoindre, constatant qu’elle avait une boisson à la main et un protecteur au basque. Si si, ce type ressemblait clairement à un protecteur, il suivait Eponine comme son ombre et pour le coup Maëlle ne se posa pas trente six questions, s’il fallait à Eponine un chaperon pour sortir, qui était elle pour juger… pour le coup Amos avait pratiquement toujours joué ce rôle pour Maëlle et c’était sa phrase préférée pour pouvoir sortit que de dire il y a Amos avec moi, ça passait toujours mieux auprès de ses parents. En revanche, Amos était un garçon de son âge, Amos il ne puait pas l’alcool à plein nez et Amos il n’avait jamais sorti à Maëlle comme phrase pour leur rencontre « Oh t’es mignonne toi aussi. » Maëlle esquissa un sourire poli, coutume Anglaise probablement que de dire ça « Merci, c’est gentil. » Elle jeta néanmoins un regard interrogatif à Eponine comme pour lui demander pourquoi elle ne l’avait pas mise au courant qu’il y aurait quelqu’un avec elle. Non mais ça aussi c’était un trait typiquement Vandwyck de cacher des choses et faire des secrets plutôt que d’annoncer, je viendrais avec un homme qui pue l’alcool et qui ne dit même pas bonjour.

Mieux valait il ne pas se poser de questions et foncer à son tour vers le bar, après avoir demandé à Eponine ce qu’elle avait pris, histoire de prendre la même chose et d’avoir eu le droit à une remarque de son super chaperon qui commenta qu’il voulait un whisky pur feu. Est-ce que c’était une bonne idée, Maëlle n’en avait pas la moindre idée mais elle se voyait mal refuser à quelqu’un quelque chose aussi hocha-t-elle la tête allant récupérer les deux boissons du coup et tendit celle demandée par ce brave protecteur qui eut l’air surprit. Surprit de quoi, s’il était avec Eponine, pourquoi il avait l’air surprit ? Et s’il ne l’était pas ? Cette réflexion inquiéta un chouya Maëlle, elle ne venait quand même pas d’offrir un verre à un illustre inconnu qui ne les connaissait pas le moins du monde et qui se la jouait intrus un peu invasif. Elle se pencha donc à l’oreille de la demoiselle « Rassure moi, tu le connais ? » Pourvu que oui ou alors si c’était un non, s’il pouvait juste les laisser tranquille et ne pas vouloir taper l’incruste en les suivant jusqu’à leur table, Maëlle regarda sa belle sœur avec espoir, l’espoir que ce type un peu bizarre, elle le connaisse… ou qu’il soit content avec son verre et qu’il leur fiche la paix.
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Sam 21 Nov - 12:26
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Attendant près de la porte, tu soupiras discrètement en remarquant que l’homme qui avait tenté de t’aborder précédemment t’avait suivi et avait profité de la foule pour te coller. Tu pouvais sentir les effluves dégoûtantes de l’alcool qui émanaient de lui. Tu étais à deux doigts de te pincer le nez , mais tu te retins. Cela aurait été très impoli et tu avais été assez bien élevée pour faire en sorte de ne rien laisser paraître. Néanmoins, tu étais à deux doigts de sortir dehors pour respirer de l’air pur, mais tu jugeas que ce n’était pas l’idée du siècle : une jeune fille seule avec un vieux pervers complètement torché, il y avait effectivement énormément de chances pour que cela tourne mal.

Gardant un calme olympien, tu fus néanmoins soulagée lorsque tu reconnus l’harmonieuse silhouette de ta belle-sœur. « Bonj… » le type bizarre qui s’était imposé à ta compagnie t’avait coupé la parole sans aucune gêne pour complimenter également Maëlle. Foudroyant du regard le fautif – ce fut d’ailleurs la première fois que tu le regardas vraiment – tu ne remarquas pas l’air interrogateur de la fiancée de Tristan. Ce que tu remarquais surtout, c’était le visage violacé, les yeux jaunis et le nez vérolé du fauteur de trouble. Son habillement n’était guère mieux d’ailleurs : vieux pull dont tu étais certaine qu’il était troué, vieille veste en cuir synthétique, pantalon taché et chaussures crottées de boue. Un mélange de transpiration et d’alcool émanait de lui et tu te sentais de plus en plus écœurée. Tu étais même prête à donner ta bièraubeurre à Maëlle car tu étais quasiment sûre que tu n’allais pas la consommer. Cependant, tu n’en eus pas le temps puisque ta camarade de maison se faufila dans la foule. Tu ne perdis pas de temps pour la suivre, espérant que le pot de colle comprenne que vous n’étiez nullement intéressées.

Malheureusement, ta silencieuse prière ne se réalisa pas et lorsque tu t’apprêtas à répondre à ta future belle-sœur sur ce que tu avais pris, il te coupa une nouvelle fois la parole en commentant qu’il souhaitait un whisky pur feu. Quelle ne fut pas ta surprise lorsque Maëlle lui paya ce qu’il avait demandé. D’ailleurs, tu fis une tête bizarre mais tu te dis que c’était peut-être une manœuvre de sa part afin que cet hurluberlu vous lâche la grappe. D’ailleurs, cela sembla marcher puisque, étonné, il finit par déblatérer un monologue totalement incohérent, ne semblant plus s’occuper de vous. C’est alors que la fiancée de Tristan te demanda si tu connaissais ce fauteur de troubles. Partagée entre étonnement et dégoût, tu profitas de ce moment de répit pour te saisir du bras de la jeune femme afin de l’attirer vers le fond de l’établissement où il restait quelques places, les gens ayant tendance à s’agglutiner au bar.

Tu posas ta bièraubeurre sur la table en bois massif et t’assis sur l’une des chaises de la même matière. Et enfin, sûre que l’on ne te couperait pas la parole cette fois-ci, tu répondis à la question posée quelques instants auparavant par Maëlle « Vraiment navrée de te décevoir Maëlle mais non, je ne le connais pas. » Etait-elle à ce point naïve pour croire que tu traînais avec ce genre de personne peu fréquentable ? Peut-être était-ce de l’ironie, mais tu n’en avais décelée aucune et tu doutais que la jeune femme puisse tenter une blague d’aussi mauvais goût. Tu dévisageas ta belle-sœur, comme pour sonder sa réaction puis ton regard glissa sur ses mains. Soudainement, tu t’aperçus qu’elles étaient nues. Nues d’un certain caillou que ton frère avait pourtant pris grand soin à faire faire par un joaillier reconnu d’Amsterdam. Tu haussas un sourcil, comme une question silencieuse que tu posais à la Rosier avant de l’interroger avec douceur, refusant de la braquer « Tout va bien avec Tristan, Maëlle ? »


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Maëlle Rosier
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Dim 22 Nov - 16:13
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Mais qu’est ce qu’il racontait cet huluberlu ? Maëlle était appliquée à essayer de déchiffrer ses propos en lisant sur ses lèvres mais il fallait reconnaître que même en y mettant de la bonne volonté, le discours qu’il tenait sur les petits pois qui allaient conquérir le monde, c’était compliqué de suivre. Que pouvait elle bien répondre à cela, bon courage à eux ? C’était la seule chose qu’elle voyait mais en même temps il avait l’air d’avoir peur de cette invasion alors à moins qu’en roulant tous en même temps, ils écrasent l’humanité, Maëlle n’était pas certaine de craindre quoi que ce soit, elle s’apprêtait donc à le rassurer en lui disant que tout allait bien – et qu’il fallait sérieusement penser à diminuer la boisson, ça devenait critique – sauf qu’elle n’en eut pas le temps puisqu’Eponine l’agrippa par le bras pour l’entraîner vers l’arrière de la salle. Maëlle suivit docilement prenant garde à ne pas renverser son verre, ce qui serait terriblement frustrant tout de même.

Visiblement obtenir des places assises dans ce lieu était ultra compliqué au vu de l’empressement d’Eponine mais puisque c’était chose faite, Maëlle déposa sa boisson sur la table en bois avant de prendre exemple sur sa belle-sœur, s’asseyant à son tour autour de la table. Il y eut un moment de latence durant lequel Maëlle porta la boisson à ses lèvres, bu une gorgée de cette dernière et manqua de cracher en entendant qu’elle ne le connaissait pas. Quoi ? Comment ça elle ne le connaissait pas ? la Rosier tourna la tête vers l’endroit où elle avait laissé leur fauteur de trouble « Tu es en train de me dire que je viens d’offrir un verre à un inconnu ? » Oh la boulette. Elle inspira profondément, ne pas prendre en compte ce détail, ce n’était pas ultra grave. Ça arrivait à tout le monde d’être généreux et de donner des boissons à des gens… ou pas.

Songeuse, elle buvait son verre, un peu rapidement il est vrai, parce qu’elle était occupée à réfléchir sur est ce que ça se faisait ou pas ? Est-ce qu’elle devait surveiller que le type ne les rejoigne pas et si ça venait à être le cas, il fallait qu’elle lui dise subtilement que c’était un malentendu et qu’elle ne voulait pas être sa fournisseuse officielle d’alcool. La question d’Eponine la pris au dépourvu. Elle la regarda de nouveau, se concentrant réellement sur elle avant de demander « Quoi ? » Non mais là quand même, qu’elle n’aime pas Tristan c’était un fait, mais de là aller draguer le premier ivrogne qui passait, et ho un peu de respect. Elle fronça les sourcils, pris au dépourvu par cette insinuation « Je ne cherchais pas à remplacer Tristan par cette personne. » Ni par personne d’autres d’ailleurs, mais ce gars était bien la dernière personne avec qui Maëlle aurait eu envie de fonder une famille. D’ailleurs puisqu’elles abordaient le sujet Tristan, Maëlle fit la moue « De toute façon, même si ça m’avait traversé l’esprit » et qu’elle avait des goûts franchement discutable « Tristan s’est assuré que jamais, je ne puisse vivre la moindre idylle avec personne. » Après vivre une idylle avec un alcoolique, ouai c’était un peu trop demander à Maëlle. C’est à ce moment précis qu’elle comprit exactement de quoi parlait Eponine, aidé par le regard de sa belle-sœur accompagné de cette sensation de vide, la bague, ou plutôt l’absence de bague. Oui bah la prochaine fois qu’elle soit plus clair. « Tout va bien avec Tristan. » Cette phrase pouvait sembler un peu bateau au premier abord mais c’était difficile pour Maëlle d’être optimiste parce qu’elle avait peur de se tromper sur toute la ligne, une nouvelle fois avec Tristan et d’être celle qui offrait sa confiance trop facilement, qui acceptait de faire des efforts encore et encore, de le faire rentrer dans son monde et d’essayer de tout faire pour que ça marche et qu’au final, comme les deux fois précédentes, il ne prenne pas en compte le fait qu’elle était humaine et non pas un vase que l’on posait sur le meuble du salon. La seule ressemblance avec le vase c’est qu’elle aussi se brisait un peu plus à chaque fois. « Ce n’est pas pour l’énerver ou lui faire de la peine que j’ai enlevé ma bague. » Déjà parce que si elle avait eu l’intention de ne pas la mettre, elle ne la mettrait pas du tout, jamais et ne l’aurait pas mise devant toute une assemblée épiant leurs moindres faits et gestes. « Je savais que nous serions seules toi et moi. » Enfin, elle était bien partie du postulat que l’ivrogne était venu avec Eponine « Nous attirons que nous le voulions ou non l’attention des gens déjà individuellement mais alors nous mettre ensemble, c’est attirer encore plus l’œil. La dernière fois que je suis sortie seule avec Tristan, une personne a eu la brillante idée d’essayer de me piquer quelque chose. Etant donné le fait que Tristan n’est pas là aujourd’hui et que ce serait le premier à hurler si par malheur je n’avais plus sa bague, je suis partie du principe que j’allais la laisser à Poudlard. »

Maëlle posa son regard sur son doigt nu, admettant au moins à elle-même que ça faisait un peu étrange de ne pas l’avoir, elle s’y était habituée et cette bague avait au moins le mérite de lui rappeler qu’il avait fait des efforts au moins sur une chose. La question de sa belle-sœur l’embêtait néanmoins, se pouvait il que Tristan lui ait cassé du sucre sur le dos et invité par ce biais sa sœur à se poser des questions sur le pseudo couple qu’il était censé former avec Maëlle. Si oui, est ce que Maëlle avait besoin de connaître l’opinion de Tristan sur elle ? Elle n’en était pas persuadée et pourtant, si c’était le cas et dans le but de tenter d’arrondir les angles, elle demanda « Il t’a dit quelque chose à propos de moi ? » Et là encore, elle n’avait aucune certitude qu’elle lui répondrait, Eponine étant pour ce que pouvait constater Maëlle, farouchement loyal à Tristan et chacune de ses phrases qui pouvaient paraître en faveur de la demoiselle Rosier n’étaient jamais sans conséquence, visant toujours à ce que Tristan soit le gagnant final.

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Mar 24 Nov - 17:53
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« Je le crains, Maëlle » Tu jetas un coup d’œil en direction de l’étrange personnage puis tu te mis à glousser comme une dinde. Tu la regardas boire son verre avec rapidité, tout en lui souriant malicieusement « Je suis un peu vexée que tu me crois capable de traîner avec ce genre d’individu. ». Cette dernière phrase que tu avais prononcé était à entendre de deux manières : tu étais, en effet, un peu étonnée qu’elle croit à un possible lien avec cet alcoolique mais tu étais également un peu amusée par la situation. Tristan t’avait prévenu qu’elle était un peu naïve sur les bords et cela te faisait sourire. Pas parce que tu te moquais d’elle, non, là n’était pas ton but, mais parce que cela faisait du bien de rigoler un peu d’une situation plutôt cocasse. Ce n’était pas souvent que vous aviez l’occasion de parler avec plus de légèreté. En effet, le plus souvent vous vous croisiez aux soirées mondaines et il y avait tout un code à respecter pour se faire bien voir et, souvent, c’est dans ces soirées que tu devais régler ses différents avec Tristan puisque c’était le seul endroit où tu la voyais. Mais ce jour-là, tu avais décidé de prendre les devants afin, en partie, de la connaître un peu mieux.

Néanmoins, lorsque tu lui demandas si tout allait bien avec ton frère, tu ne compris pas sa réaction. Ses paroles te semblaient totalement incohérentes « Mais Maëlle ! Qu’est-ce que tu racontes ? Je n’ai jamais insinué une chose pareille ! » Tes sourcils étaient froncés, essayant de comprendre un éventuel sens derrière ses paroles. Et c’est lorsque qu’elle fit un sous-entendu sur le serment inviolable qu’elle avait passé avec ton frère que tu compris que la plaie ne s’était pas encore tout à fait refermée et que cela tracassait toujours ton aînée « Il n’a pas fait cela de gaité de cœur, tu le sais bien. Papa lui a mis une pression immense sur ses épaules… Je me doute que tu te sentes piégée à cause du serment mais rassures-toi en te disant que Tristan l’est aussi. » Alors, ta future belle-sœur sembla capter le sens de tes paroles puisqu’elle avait suivi ton regard qui avait dérivé sur sa main gauche nue. Elle t’expliqua alors la raison de cette absence, une raison qui était tout à fait louable et qui te fit même sourire.

Cependant, ta simple question l’avait inquiétée et elle s’enquit de savoir si ton frère avait dit quelque chose à propos d’elle. Par « quelque chose », tu avais bien compris qu’elle voulait dire « quelque chose de déplaisant ». Tu posas alors doucement ta main sur la sienne en lui glissant calmement des paroles rassurantes « Non. Justement, il m’a dit que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Mais je voulais avoir ta version également, vous êtes deux après tout dans l’histoire. » Tu lui souris gentiment et, enlevant ta main de la sienne, tu bus une gorgée de ta bièraubeurre, ayant retrouvé un peu de goût. Elle avait le droit de ne pas te croire, après tout elle savait que Tristan et toi étaient très liés et que tu pouvais forcément lui cacher des choses. Mais tu voulais instaurer une confiance entre vous, tu ne voulais pas lui mentir et c’est pour cela que tu faisais en sorte d’être la plus sincère possible sans en dire trop non plus.

Tu repensas à ce qu’elle avait dit plus tôt : Maëlle s’était fait voler quelque chose en étant avec Tristan ? Tu étais étonnée de ne pas avoir entendu parler de cette histoire. C’est donc curieuse que tu partis à la chasse aux ragots « Qu’est-ce que tu as voulu dire par "La dernière que je suis sortie avec Tristan, on m’a volé un truc" ? Je n’étais pas au courant de cette histoire ! Quand cela s’est-il produit ? »

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Maëlle Rosier
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Mar 24 Nov - 23:37
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Est-ce qu’il fallait à Maëlle une confirmation de sa boulette, en réalité pas vraiment. Elle était consternante, c’était une certitude. Elle observait Eponine qui se payait sa tête, sans que ça ne soit vexant en réalité. Maëlle était juste consternée… lorsqu’elle avait dit à Tristan qu’elle voulait payer la note de temps en temps, ce n’était absolument pas ce qu’elle suggérait. Payer la note à un gros lourd alcoolisée, c’était pas du tout ce qu’elle voulait. A la réflexion d’Eponine, Maëlle posa son verre pour la regarder un brin gêné. Comment dire les choses sans paraître désagréable au possible « Certes, je le conçois c’est un peu vexant. Imagine cependant l’autre cas de figure, cet homme, je le prenais de haut et tu le connaissais, mon comportement t’aurait paru alors totalement déplacé. » Elle observa ce brave monsieur avant d’essayer de lui trouver des excuses « Un oncle très éloigné, un peu porté sur la boisson ? » Elle sourit néanmoins, même si le tableau peint n’était pas des plus flatteurs « Au moins, il est satisfait d’avoir sa boisson et il nous a laissé tranquille. Peut être que sans boisson il nous aurait collé. Il faut voir le côté positif. » Oui, elle se rassurait comme elle pouvait.

Enfin ça ne dura qu’un temps puisqu’à la question d’Eponine, l’esprit de Maëlle partit au quart de tour, comme si cette dernière lui reprochait de s’être comporté d’une façon qui portait préjudice à Tristan. Forcément, elle se défendait, d’accord ce mariage arrangé qui se profilait était d’ores et déjà un fiasco mais alors déjà Maëlle avait bien trop peur de ce qui pouvait, en temps normal, lui tomber sur le coin du nez si elle faisait n’importe quoi, ensuite son esprit logique n’aurait certainement pas poussé la demoiselle à faire ça sous le nez de la sœur de Tristan. Ah petite erreur d’interprétation, la sœur en question n’avait jamais insinué pareille chose. Pourquoi demander alors si tout allait bien entre Tristan et elle puisque de toute façon elle était enchainée à lui et qu’il lui était tout bonnement impossible de faire n’importe quoi – chose que de toute façon, Maëlle n’aurait pas fait -. Préciser qu’elle était dans l’incapacité de faire du tort à Tristan invita Eponine à défendre son frère, faisant aussitôt naître une violente culpabilité chez Maëlle « Je sais, c’est ma faute. » Elle ne savait pas ce soir là que pour un accès de colère dû à une peine de cœur qu’elle allait le plonger dans la tourmente et qu’il aurait des problèmes avec son père. Sinon bien sûr qu’elle aurait fait autrement pour ne pas que lui aussi ait pas à vivre avec cette pression sur ses épaules et ce père qui le forçait à céder. Elle évita de rappeler cependant un fait, à aucun moment, elle n’avait demandé la fidélité de Tristan, se moquant éperdument de ce qu’il faisait et avec qui, c’est lui qui s’était infligé ceci sans que Maëlle comprenne pourquoi. Au contraire, ça l’aurait bien arrangé qu’il puisse aller ailleurs, il lui aurait alors suffit de son côté de le laisser reconnaître un de ses enfants et le tour était joué mais non, monsieur avait des principes… bien sûr, pour aller mettre sa langue dans la bouche d’une autre zéro principe, pour aller forniquer avec d’autres filles alors que des deux il était celui bien au courant qu’il n’avait d’autre choix que de finir avec Maëlle, là encore zéro principe mais pour casser les pieds à Maëlle pour une pseudo fidélité et une descendance là ouai des principes à la pelle, un peu comme pour payer le restaurant d’ailleurs. Et le pire c’est que malgré ce côté tête à claque qu’il pouvait avoir et bien, elle l’appréciait ce garçon et appréciait de passer du temps avec lui, ayant le sentiment que leur amitié n’était pas morte et enterrée.

De ce fait, elle s’inquiétait que Tristan n’ait pas forcément la même vision qu’elle de la chose. C’était difficile pour Maëlle de savoir ce qu’il pensait au juste et à quel point elle pouvait se tromper sur lui. La main d’Eponine vint se poser doucement sur la sienne, comme un papillon et Maëlle sentit son cœur se serrer, oh ça ne sentait pas très bon cette histoire. Elle attendait la sentence comme une condamné mais ce ne fut pas vraiment le cas. Tout allait bien dans le meilleur des mondes ? Maëlle souffla un coup, voilà qui était une bonne nouvelle s’il ne voyait pas les choses négativement. De plus il y avait chez Eponine une façon très agréable, il faut le reconnaître de dire les choses. Ils étaient deux dans l’histoire, elle venait tout doucement placer Maëlle au même niveau que Tristan alors bien sûr, dans une moindre mesure, Maëlle n’était pas dupe sur ce point, ni même naïve, mais tout de même, elle venait s’enquérir de la façon dont Maëlle percevait la chose et ce fut naturellement que cette dernière répondit « Si tout va bien pour lui, tout va bien pour moi. » C’était d’ailleurs tout à fait vrai, rien que l’idée qu’il dise que tout allait bien et qu’il ne dise rien de négatif, si tenté qu’Eponine dise la vérité bien sûr, cela rendait Maëlle heureuse tout simplement. Il y avait d’ailleurs ce petit sourire sur son visage qui démontrait cela. Comme quoi, la simple opinion qu’avait les gens d’elles importait beaucoup.

Elle terminait son verre tranquillement lorsque la demoiselle lui posa des questions sur ce qu’il s’était passé avec Tristan. Visiblement, Tristan n’était pas le genre de personne à étaler sa réussite auprès de sa sœur. Qu’importe, Maëlle allait se charger de cette partie de l’histoire « La fois où nous sommes allés voir un match de Quidditch tout les deux. Le soir où j’ai ramené la grosse peluche, la mascotte de l’équipe qu’il m’a offert. » était ce nécessaire de préciser que c’était lui qui avait offert, oh non Eponine devait bien se douter qu’oulalah ne pas payer pour Tristan était un véritable scandale et que ça allait être le défi d’une vie que celui de Maëlle d’arriver à payer une fois sur deux avec lui et que non le je suis l’homme je paye, ça ne lui plaisait pas même si au final, il arrive toujours à payer parce qu’elle arrive pas à s’imposer « Et bien alors que nous sortions du restaurant lui et moi et que je voulais l’emmener quelque part. » Il avait forcément parlé de cet endroit à sa sœur, ne serait ce que parce que c’était beau, non ? « J’ai tendu le bras pour le toucher afin de transplaner et là, vas savoir pourquoi un type n’a rien trouvé de mieux que de se jeter sur nous pour me piquer mon sac. » Quel sale mal élevé d’ailleurs « Tristan a parfaitement bien gérer le problème et je n’ai pas eu à me plaindre auprès de mes parents pour qu’ils me rachètent un sac. » Comme si elle avait besoin de se plaindre, pas du tout, en réalité il suffisait qu’elle se pointe la bouche en cœur, qu’elle fasse une phrase en rajoutant à la fin c’est pour sortir avec Tristan et hop elle obtenait. Cette formule magique était géniale tout simplement. « Il ne t’a pas parlé de son moment de gloire ? Je suis étonnée. »Puisqu’il semblerait qu’elle aille de surprise en surprise, Maëlle décida de se renseigner sur le point qui la tracassait avec Tristan « Je suppose que ton frère et toi sortez de temps en temps ensemble. Est-ce qu’il » la formulation, il fallait bien formuler. Oh et puis zut non, autant dire les choses telles qu’elles étaient « te fait suer pour payer à chaque fois ou accepte-t-il que tu payes de temps en temps ?  » Elle voulait être fixée. Est ce qu'il agissait ainsi uniquement avec Maëlle ou avec sa soeur c'était le même combat ?

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Lun 30 Nov - 21:01
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Bien que Maëlle ne pensait pas à mal en supposant que cet alcoolique aurait pu être de ta famille, cela restait un brin vexant. Était-ce ce qu’elle pensait des Vandwyck ? Que vous étiez des minables comme ce gars là ? Tu n’y croyais pas vraiment à vrai dire, vu le comportement et le statut de votre famille, il était totalement impossible que l’on vous voit comme des moins que rien. Tu t’étais alors dit que ta future belle-sœur était définitivement la personne la plus naïve que tu aies rencontrée. Finalement, tu finis par te dire que sa réflexion n’était pas si absurde que cela vu le comportement de l’oncle de Maëlle lors de la soirée mondaine de février. Tu décidas de hocher simplement la tête pour lui donner raison avant de prendre une nouvelle gorgée de ta bièraubeurre. Ton attention se reporta alors sur l’étrange personnage qui vous avez abordé plus tôt « Pour combien de temps ? Je suis sûre qu’il va revenir à la charge maintenant qu’il sait qui a le porte-monnaie. » Un léger reproche, pas bien méchant cependant. Il s’agissait surtout d’une prise de parole moralisatrice pour lui dire de faire attention à elle pour les prochaines fois.

Alors que tu défendais ton frère tout en essayant de les mettre d’égal à égal, tu fus étonnée de sa réaction. Tu la sondas un instant, fixant son regard. Tu n’y décelas que de la sincérité. Maëlle était donc persuadée de ce qu’elle avançait et bien qu’elle ait sa part de responsabilité dans ces histoires avec Tristan, ton frère n’était pas non plus blanc comme neige « Oh non, ce n’est pas que de ta faute. » Tu n’en dis pas plus, tu ne voulais pas critiquer ton frère devant elle alors que tu l’avais si durement défendu à la soirée de février. Même si il avait tort, même s’il faisait des bêtises, jamais tu ne trahirais sa confiance en le critiquant ouvertement, tu t’étais promis d’être toujours de son côté. Bien sûr, en privé, tu ne te gênais pour dire à ton cher frère le fond de ta pensée : après tout, qui de meilleur que toi pour le raisonner ?

Maëlle sembla soulagée par tes paroles et te dit simplement que le simple bien-être de ton frère lui suffisait. Néanmoins, tu ressentais un peu de peine pour Maëlle : bien que tout semblait s’arranger entre eux, tu sentais bien que la Rosier ressentait encore une certaine gêne. Tu te contentas de hausser les épaules tout en la regardant finir son verre. Tu lui souris gentiment et levas les yeux au ciel quand elle te raconta l’anecdote du vol qu’elle avait subit « Oh pardon, je n’avais pas fait le lien. Mettons cela sur le compte de la fatigue. » Ce qui était vrai après tout. Tu avais eu une semaine assez chargée, la fin de l’année approchant à grands pas. L’histoire à laquelle Maëlle faisait référence, tu la connaissais bien. Tristan s’était empressé de venir tout te raconter comme un petit coq tout fier de lui, ce qui t’avait fait bien rire « Bien sûr qu’il m’en a parlé. Tu commences à bien le connaître. » Tu rentrais clairement dans le jeu de l’ironie de ta future belle-sœur. Il faut dire que sa petite pique au sujet du "moment de gloire" de ton frère t’avait fait esquisser un large sourire amusé.

Bien que tu fasses tout pour la mettre la plus à l’aise possible avec ta bienveillance apparente, Maëlle semblait toujours dans ses pensées, préoccupée. Alors que tu t’apprêtais à jouer des mots pour la pousser à se confier, elle te devança, le faisant d’elle-même. Un tracas qui te fit rire parce que cela ne ressemblait vraiment pas à un vrai problème « Tu ne peux pas te comparer à moi, je suis sa sœur. La question ne se pose jamais entre nous. » Gardant un sourire amusé, tu la fixas chaleureusement de tes iris bleues « Néanmoins, si cela peut te faire plaisir, tu pourras payer pour moi la prochaine fois, si tu veux rendre des comptes aux Vandwyck. »

La foule se faisait plus dense au fur et à mesure que le temps avançait. Tu soupiras quelque peu. Il commençait vraiment à faire chaud dans la salle et tu te mis à utiliser ta main en tant qu’éventail « Je commence à étouffer ici, que dirais-tu de prendre un peu l’air ? »

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Maëlle Rosier
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L’explication de Maëlle sembla convenir à la demoiselle Vandwyck puisque cette dernière finit par hocher la tête, ce qui était totalement rassurant, Maëlle n’ayant pas souhaité la vexer. Et puis tout allait parfaitement bien dans le meilleur des mondes, le chaperon qui n’en était pas un avait eu sa boisson, les filles leur tranquillité, pourquoi cela aurait-t-il dû changer ? Maëlle grimaça en entendant les dires de sa future belle sœur qui n’arrangeait rien pour le coup. Voilà qui était fort embêtant tout de même, elle voulait payer l’addition d’accord mais à Tristan, certainement pas à un type qu’elle ne connaissait ni de Merlin ni de Morgane, ce n’était certainement pas dans ses habitudes. « Je vais lui dire non, enfin j’essaierais. » Oui, elle allait tenter de lui dire non mais elle savait très bien comment elle était, il suffisait que le type soit un peu insistant, voir même un peu menaçant et par précaution Maëlle allait dire ok pour qu’il lui fiche la paix. Technique qui payait puisque les gens laissaient Maëlle relativement tranquille, la plupart du temps. De toute façon, elle ne changerait pas, céder par intérêt étant bien plus facile pour elle que de tenir tête.

Pour ce qui est de la culpabilité, ce n’était pas simple d’accuser les gens. Oui, qu’elle le veuille ou non elle avait cette vision de Tristan la défiant clairement d’intervenir alors qu’elle était venue dans le but d’apprendre à le connaître, puis une seconde fois, cette détermination dans le regard tandis qu’il piétinait son avenir. Et pourtant, ce n’était rien à côté de cette culpabilité qui l’envahissait, ce sentiment d’avoir mal agi par deux fois aussi, la première en refusant de le confronter, de parler pour arranger les choses, elle savait parler pourtant, mais elle n’avait pas voulu. La seconde fois, elle était celle qui avait merdé, parce qu’elle avait voulu faire des études, qu’elle n’avait pas pris en compte le fait qu’elle ne décidait pas seule – voire pas du tout – et qu’elle avait juste donné l’opportunité aux parents de leur mener la vie dure. Elle observa Eponine, lui offrant un sourire sans joie. « Et pourtant, si j’étais restée aux Etats Unis rien de tout cela ne serait arrivé. » Encore que, en était elle vraiment persuadée, est ce qu’un océan l’aurait vraiment protégé de Tristan… pas sûr et avec le recul est ce que tout était si négatif avec Tristan, elle n’en était pas convaincue. Maëlle était un peu perdue, devant démêler ses sentiments, ça n’était pas vraiment chose aisée. Tout n’était pas tout blanc ou tout noir, pour son plus grand désespoir.

Le sujet vint presque naturellement sur sa dernière sortie avec Tristan et pour le coup, Maëlle était un peu étonnée que le frère d’Eponine ne lui ait rien dit du tout, il lui avait semblé qu’elle était au courant de tout, ou presque. Et, il semblerait qu’elle ne se soit pas trompé puisque qu’après avoir conté son histoire et avoir admit que Tristan avait eu un vrai moment de gloire, en plus du fait que Maëlle se soit vraiment inquiétée pour lui – il faut dire quelle idée de revenir abimé – Eponine finit par dire qu’elle avait déjà entendu cette histoire de la bouche du sauveur de la soirée. Et cette phrase qu’elle sortit, même si l’ironie était clairement présente et reconnaissable fit plaisir à Maëlle, une sensation toute drôle de satisfaction à l’idée de connaître celui qui allait devenir son époux. Alors bien sûr, ce n’était pas une énorme connaissance de Tristan mais c’était un début si elle pouvait anticiper ce qu’il allait dire à sa sœur – tout – c’était un grand pas tout de même. « Il a été impressionnant. » C’était la première fois qu’elle mettait réellement des mots sur le comportement de Tristan, il avait été impressionnant de se jeter à la poursuite d’un type, seul. Non pas que Maëlle ait douté de la force de Tristan, rien à voir mais elle le voyait plus comme quelqu’un à l’aise avec ses mots, pas forcément celui qui réglait les problèmes avec ses poings, il l’avait scotché tout simplement – et elle s’était drôlement inquiétée pour lui -. Que se serait il passé s’il n’était pas revenu, s’il lui était arrivé quelque chose à cause d’elle, aurait-elle seulement réussi à s’en remettre ? Un frisson la secoua en imaginant cette éventualité.

Pourtant, il y avait un point à éclaircir, un point qui disons le gonflait mademoiselle Rosier et il fallait qu’elle essaie de comprendre si Tristan agissait comme ça avec tout le monde ou s’il agissait ainsi parce que comme il l’avait si bien dit lui-même elle n’était pas n’importe quelle fille. Il faut croire que c’était effectivement la raison... elle ne pouvait pas se comparer à Eponine. Et bien pourtant elle le faisait, il acceptait que sa sœur paye pour eux deux mais une fille dont il n’avait que faire, sous prétexte que ça y est tout le monde lui avait pourri la vie pour qu’il l’épouse, il fallait qu’il paye pour elle. Non, ça ne lui plaisait pas du tout cette histoire. En revanche, ce qui était bien plus intéressant pour Maëlle, c’était la phrase suivante, cette dernière – devant probablement se douter que Maëlle n’était pas prête d’avoir le dernier mot à ce sujet – acceptait de rendre les choses un peu plus équitable. Puisque Maëlle ne pouvait payer lorsqu’elle était avec Tristan, elle pouvait régler la note lorsqu’elle sortirait avec Eponine, elle hocha la tête brièvement avant de sceller leur accord verbalement « La proposition est acceptée, ça ne me fait pas plaisir, c’est une question de justice. Je ne veux pas être entretenue, il y aura déjà de nombreuses occasions où je ne serais qu’une femme, la femme de Tristan. Pour des moments qui devraient être des moments sans étiquette où personne n'a à prouver quoi que ce soit à l’autre et au monde entier, je voudrais juste qu’il soit capable d’accepter qu’au moins sur l’addition, je ne lui suis pas inférieure. »

A la proposition de sa camarade de maison de sortir prendre l’air, Maëlle ne put que hocher la tête. Il aurait été un peu étrange de sa part de refuser de la suivre si cette dernière avait chaud. Elle se leva donc, se frayant un passage à travers les gens, esquivant habilement les personnes qui reculaient brutalement. Une fois à l’air libre, la différence de température était marquante et elle remonta sa veste « Tu veux rentrer tout de suite ou marcher un peu ? » Son regard cherchait instinctivement le compagnon à quatre pattes qu’elle voyait régulièrement mais pas plus que tout à l’heure il n’était présent. En revanche, il y avait quelqu’un de présent, un peu trop d’ailleurs « Les mignonnes ! Attendez moi. » Maëlle observa Eponine quelques instants, s’apprêtant même à lui dire de courir. Ayant un peu observé le personnage, Maëlle était persuadée de pouvoir le distancer, sa condition physique le lui permettait aisément. Mais avant qu’elle n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit à sa belle sœur, il se plaçait entre elles deux, les regardant à tour de rôle comme suspicieux avant de demander, l’haleine pleine d’alcool « On se serait pas déjà croisé quelque part ? » A laquelle il parlait, bonne question. Aux deux peut être, sûrement, il finit par se taper le front de la main mais genre brutalement, comme si la mémoire lui revenait avant de dire « Au bordel ! Je vous ai vu là-bas. » L’expression de Maëlle devait refléter à merveille sa détresse, son incompréhension et alors il devait y avoir un peu de honte à l’idée qu’on puisse les confondre, que ça soit l’une ou l’autre avec des filles de joie. Elle était plongée dans un mutisme pour le coup, incapable de répondre.

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Lun 7 Déc - 16:36
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Le problème avec Maëlle, c’est qu’elle était bien trop gentille. Tu la connaissais encore assez peu, mais tu savais qu’elle avait du mal à dire non et qu’elle était d’une grande naïveté. Du moins, c’est ce que te confirmait cette petite entrevue que tu lui avais proposé aux Trois Balais. Il allait sérieusement falloir qu’elle envisage de s’endurcir et de s’affirmer si elle ne voulait pas se faire manger toute crue dans l’avenir. La vie n’était pas toute rose, et même si tu avais tendance à le croire, il fallait admettre rien qu’en regardant la guerre entre sorciers et moldus que le monde était en réalité terrifiant. Maëlle et toi étiez simplement des privilégiées, naviguant dans les hautes sphères sorcières et préservées de la dure réalité, comme de précieux bijoux.

« Tu étais déjà aux Etats-Unis lorsque nos parents ont décidé de vous fiancer. Cela n’aurait rien changé, Maëlle. Je pense, au contraire, que c’est une bonne chose que vous ayez déménagé.  Si l’on t’avait obligé à épouser Tristan en ne gardant que cette image de mauvais garçon lors de votre première rencontre, cela n’aurait-il pas posé plus de problèmes ? » Et en plus de cela, ce n’était pas avec des si que l’on avançait. Maëlle aurait pu tomber sur bien pire que Tristan, en fait « pire » n’était même pas le mot approprié puisque, à ton sens, tu étais sûre que la Rosier n’aurait pas pu tomber sur mieux.

« Comment était-ce, les Etats-Unis ? » Bien que faisant parti d’une famille très riche et influente, tu n’avais pas eu l’occasion de visiter ce pays. Un pays somme toute fascinant pour la diversité de ses espèces mais également pour sa culture. Une culture qui s’était énormément affirmée au point de devenir l’un des pays les plus influents du monde malgré sa jeunesse.

Un sourire vint se dessiner sur ta douce frimousse lorsque Maëlle encensa une nouvelle fois ton frère. Oui, Tristan était un être exceptionnel et tu te félicitais qu’elle commence à le voir de la sorte et non plus comme un imbécile irrespectueux « Je suis vraiment heureuse que le regard que tu portes sur lui change enfin. Tristan est, certes mon frère, mais c’est aussi un garçon génial qui donnerait tout pour protéger ceux qu’il aime. » Et, de même que le soucis de ta future belle-sœur, qui n’en était pas un disons-le clairement, cela prouvait que ton frère était un jeune homme bien élevé. Tu ne pouvais donc pas être d’accord avec le complexe de la Rosier quant-au paiement de l’addition, surtout pour les raisons qu’elle avançait « Mais enfin Maëlle, ce n’est pas une question d’infériorité ! C’est une question de galanterie, de politesse. Il ne faut pas que tu te vexes pour cela, vraiment. Et puis, comme je te le dis : tu pourras toujours payer pour un autre Vandwyck si cela te tracasse tant que cela. »

La future femme de ton frère accepta de te suivre – difficilement vu la foule qui refusait de s’écarter pour vous laisser passer –  hors du bar. Dehors, la luminosité avait un peu baissé et le froid commençait à poindre le bout de son nez. Tu cherchas dans ton sac un vêtement chaud car tu avais, bien entendu, prévu le coup et en sorti un petit blouson ainsi qu’une écharpe. Certes, c’était le mois de mai, mais l’humidité tombait vite le soir en Ecosse. Tu n’eus pas le temps de répondre à Maëlle puisque, une nouvelle fois, l’alcoolique de bar vous interpella, te coupant l’herbe sous le pied. Tu jetas un coup d’œil significatif à la Rosier, puis tu fis mine d’ignorer l’odieux personnage. Malheureusement, il continuait dans ses délires et tu ne compris pas, dans un premier temps ce qui signifiait vraiment son charabia. Lorsqu’il évoqua le « bordel » tu pensas simplement qu’il utilisait l’argot, disant « Oh bordel ! », mais tu t’aperçus qu’il ne désignait rien du doigt, ni des yeux et tu compris qu’il vous prenait pour des péripatéticiennes. Outrée, ton visage vint se tinter d’une froideur extrême tandis que tes yeux se plissaient pour foudroyer du regard  ce cher monsieur. C’est alors qu’il posa son ignoble main sur l’une de tes épaules comme si vous étiez familiers. Tu fronças légèrement le nez « Je vous pris de bien vouloir retirer votre main de mon épaule. Vous faites erreur, nous ne nous connaissons pas et encore moins d’une maison de joie. » Il te toisa drôlement puis éclata de rire, grassement,  se moquant littéralement de toi « C’est qu’elle cause bien la p’tite demoiselle ! Elle se prend pour une grande dame ! Et ta copine ? Elle cause comment ? On l’entend pas ! Allez, parles ma mignonne ! »  Il se mit alors entre Maëlle et toi et agrippa vos épaules de ses bras. Tu pouvais sentir plus que jamais le mélange d’alcool et de transpiration qui émanait de lui. Cela te donnait bien quelques hauts le cœur « Je vous ai dit de nous lâcher monsieur. » Ton ton était plus ferme, tes paroles moins soignées. Tu sortis ta baguette et, te retournant tu la pointas vers lui tout en prenant le bras de la Rosier et en reculant « OH OH OH ! Elle a sorti sa baguette ! EH les mignonettes, moi aussi j’ai une jolie baguette, regardez ! » Et là, le summum de l’outrage se produisit : il commença à ouvrir son pantalon. Choquée, tes yeux s’agrandir et, par réflexe, le sort parti sans plus de sommation « STUPEFIX ! » L’alcoolique se figea. Tu en profitas pour prendre la main de Maëlle dans la tienne « On court. »

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Déjà aux Etats Unis, déjà aux Etats Unis, c’est vite dit, Maëlle n’était surtout pas née qu’elle avait déjà un fiancé. C’est quand même grave de se dire qu’avant même d’être conçue, ce qui est franchement dégoutant d’imaginer ce genre de choses… si ça se trouve avant même que son père ne rencontre sa mère, ce dernier savait déjà à quelle famille sa progéniture serait… c’est quoi le terme exact dans ces situations, donnée ? C’était extrêmement flippant tout de même. Elle laissa sa belle sœur s’exprimer avant de plonger un regard rempli de certitude dans le sien. « Personne ne m’aurait forcé. » Personne en dehors de Tristan et de ses manières un peu spéciales de courtiser les jeunes femmes « Si, mon père parce que l’idée vient de lui, avait eu l’intention de m’obliger à épouser Tristan, il n’aurait pas attendu mes dix huit ans. Le danger que je dise oui à une autre demande étant bien trop importante et difficile de dire à une autre famille de sang pur qu’il n’était pas d’accord lui de son côté parce qu’il avait d’autres plans. Non la seule personne qui m’a obligée dans l’histoire, c’est ton frère. » Elle haussa les épaules, reconnaissant néanmoins « Parce qu’il n’a pas véritablement eu le choix. Peut être que cette histoire se serait tassée si ton père… certainement informé par le mien ou la presse hein n’avait pas eu vent de mon arrivée dans l’ancien monde. » Après elle faisait avec, ce n’est pas comme si elle avait le choix et qu’elle était le genre de personne à faire la tronche sur le long terme.

Comment étaient les Etats Unis, amusant, cette question, elle l’avait souvent posée mais pour savoir comment c’était l’Angleterre, bien consciente que les quelques fois où elle s’y rendait flanquée de ses parents, ça n’était pas vraiment pour une visite du pays. Elle essaya d’être claire « Plus grand je dirais et en paix, contrairement à ici. C’est un autre monde. » son monde et c’est là-bas qu’elle comptait vivre sa vie tu le sens le c’est mort Maëlle ou pas trop ? et d’ailleurs, c’est dans une équipe américaine qu’elle comptait jouer au Quidditch une fois ses études terminées.

Cette façon qu’Eponine avait de voir Tristan était un peu différente de celle de Maëlle. Ce n’était pas qu’une question d’être sa sœur d’ailleurs, Maëlle avait toujours su que Tristan était une personne sympathique, mais justement Eponine avait tout dit en quelques mots, il donnerait tout pour protéger ceux qu’il aimait et oui la blondinette rentrait dans cette catégorie, là où Maëlle avait été éjecté de ce cercle dès le départ. Ce n’est pas pour autant qu’elle en voulait à Eponine ou quoi que ce soit, se contentant de lui adresser un sourire « Tu as de la chance de l’avoir pour frère. » Avec elle il agissait différemment, très différemment et si ça perturbait Maëlle d’être entretenue parce qu’elle n’avait pas vraiment eu ce modèle chez elle, qu’à aucun moment son père avait refusé que sa mère paye l’addition, il semblerait que chez les Vandwyck ça soit totalement différent. A quoi bon la galanterie et la politesse quand elle demandait à payer ? Facile à dire que de ne pas se vexer. Mais au moins, si Eponine ne comprenait pas tout du problème de Maëlle, elle acceptait d’être celle qui la remettait sur un pied d’égalité avec les Vandwyck. Pleine de reconnaissante la brunette lui souffla « Merci. » pour tout d’ailleurs pour la note, pour lui avoir dit la vérité ce soir-là et pour ne pas la traiter en ennemie.

La soirée avait été si intéressante, pourquoi fallait-il que quelqu’un la gâche de la sorte en les insultant. Une fille de joie, non mais un peu de tenue tout de même. A présent, Maëlle évaluait ses chances de fuite, parce qu’il était clair qu’elle n’avait aucune raison de rester avec ce grossier personnage et qu’elle votait pour le plan tirons nous d’ici avant qu’il… Il venait de faire quoi. Elle regarda scandalisée l’homme poser sa main dégoutante, sur l’épaule d’Eponine. Oh bon sang de bonsoir, son vêtement était foutu ! D’accord ça n’était pas la priorité mais tout de même. Le ton de la demoiselle souillée était d’ailleurs frigide, signe que ça ne lui plaisait pas cette histoire. Maëlle fut d’ailleurs étonnée d’entendre de telles intonations dans la voix de sa belle sœur et quelque chose lui soufflait qu’elle était tout de même bien contente de ne pas être l’ennemie d’Eponine. Elle voulut soutenir sa partenaire et hocher la tête mais le rire de leur aîné la stoppa net… tout compte fait peut-être qu’il valait mieux faire le dos rond pour espérer s’en sortir. Alors qu’il s’adressait à elle, Maëlle lui adressa un regard plein de suffisance, non mais le type ne sembla ni impressionné, ni en position d’infériorité de par son rang de plouc qui aurait dû lui interdire de venir importuner les deux filles. Maëlle ne se voyait pas faire profiter un inconnu du son de sa voix et ce n’était clairement pas en lui demandant de la sorte et en l’appelant ma mignonne qu’elle allait parler.

Elle eut un mouvement d’écart en voyant qu’il venait se placer entre Eponine et elle. Non mais vraiment quelle éducation avait-il reçu celui-là et. HO ! il venait de faire quoi, il venait de poser sa main sur l’épaule de Maëlle, enfin non pire que ça, il l’attrapait, ah non mais au secours, ellle voulut s’écarter, pour le coup, elle ne se voyait pas du tout converser comme sa belle-sœur, elle voulait s’écarter pour qu’il la lâche et non pas discuter pour le faire céder. C’est alors qu’Eponine eut une réaction qui déstabilisa totalement Maëlle… Elle sortait sa baguette ? Elle n’allait quand même pas se lancer dans un duel sorcier avec un gars qui faisait deux fois sa carrure. Et visiblement ça ne suffisait pas, voilà qu’elle attrapait Maëlle au passage pour l’entraîner, alors oui bien sûr que Maëlle se rangeait de son côté et l’aurait suivi mais elle n’était pas certaine de trouver l’idée géniale. Il y en a un qui par contre trouva l’idée géniale et ce ne fut pas pour plaire à Maëlle. Déjà il faut savoir que durant les trois premières secondes, elle lui lança un regard totalement blasé, non mais ça n’était pas un exploit d’avoir une baguette, bienvenue dans le monde des sorciers mon brave monsieur. L’instant d’après, ses yeux s’agrandirent de surprise mais qu’est ce qu’il faisait là ? Si Maëlle avait dû tourner la tête, elle serait sous le choc, non pas fasciné, ça n’était pas le terme mais comme paralysée, ne s’attendant pas à cela et ne sachant pas comment réagir.

Pour l’occasion Eponine fut certainement la sauveuse de l’innocence de Maëlle, un éclair rouge frappa l’homme. Qu’est ce qui fit bouger Maëlle, la main d’Eponine dans la sienne, non certainement pas, ce fut le second mot qu’elle prononça. La mécanique se mit en marche d’elle-même, elle détala comme un lapin. Si pendant les quatre cent mètres, Maëlle traçait courant droit devant et entraînant clairement Eponine avec elle, elle stoppa net tandis que son cerveau fonctionnait à plein régime… C’était complètement crétin. C’était exactement la même chose qu’au Quidditch, il ne suffisait pas d’avancer droit devant, si elles faisaient cela pour peu que le sort n’ait pas été puissant, elles se feraient rattraper en moins de deux. Maëlle fit un virage à gauche rapidement avant de pousser Eponine dans un buisson. Impossible de courir jusqu’à Poudlard, même dans une bonne condition physique, c’était impossible. Elle vint s’accroupir à côté de sa belle-sœur « Il serait plus prudent d’attendre qu’il s’en aille, non ? »

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Jeu 17 Déc - 18:07
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Tu regardais Maëlle, perplexe, tandis qu’elle faisait un monologue sur ce qui posait problème dans ses fiançailles. En soit, ce n’était la faute de personne. La faute revenait au système aristocratique dans lequel vous viviez et où des générations de Rosier et de Vandwyck ont été moulées. Cependant, tu ne contestas pas ses paroles, tu te contentas de rester silencieuse tout en prenant une gorgée de ta bieraubeurre. Ton air dubitatif se renforça d’ailleurs lorsque ta future belle-sœur décrivit birèvement le pays dont elle était originaire. En paix ? Cela te semblait bizarre puisque tu avais entendu que les sorciers américains avaient, eux aussi, des problèmes avec leurs moldus qu’ils appelaient non-maj. C’est comme si la violence s’internationalisait : en Amérique il y avait la Ligue des Fidèles de Salem qui était en place depuis un bon siècle, tandis qu’en Europe c’est le Blood Circle qui faisait rage. Une jeune institution de voyous moldus mais qui avait fait de sacrés dégâts dans le monde sorcier. Certes, leur influence se concentrait particulièrement au Royaume-Unis, mais ils commençaient à recruter au-delà de l’île. Ils avaient réussi à provoquer la panique dans le monde sorcier qui avait vu les rangs de l’Ordre du Phénix et des mangemorts grossir. Chose encore plus inédites : ces deux institutions sorcières s’étaient même alliées alors qu’elles étaient les meilleures ennemies à la base.

« Et toi de l’avoir pour fiancé. » Tu souris tendrement à Maëlle. Certes, il n’avait pas toujours été correct avec elle le Tristan, mais pourtant la Rosier n’aurait pas pu tomber sur meilleur garçon. Pour connaître sur le bout des doigts ton frère, tu savais qu’elle allait vivre heureuse et qu’elle n’allait jamais s’ennuyer avec lui. Ce garçon était vraiment une bonne personne et ta future belle-sœur ne pourrait être que comblée. Tu savais également que l’aîné des Vandwyck commençait à avoir de vrais sentiments d’amour pour sa promise et cela augurait (augurey lol) de bien belles choses pour leur avenir.

Maëlle avait donc si peu de chance en présence des Vandwyck ? Un coup elle se faisait voler en étant avec Tristan, un coup elle se faisait alpaguer par un vieux croûton alcoolique avec toi. Espérant qu’elle ne croit pas à un complot de ta famille pour lui nuire, tu avais remis à sa place l’étranger en lui lançant un stupéfix. Un réflexe qui t’était venu alors que cet ignoble personnage commençait à se débrailler dans le but – sans doute – de vous montrer son appareil génital. Chose que ni la Rosier, ni toi n’aviez – évidemment – envie de connaître. Tu avais alors pris la main de ta comparse et vous vous étiez mises à courir. Vite. Très vite. Si bien que vous vous essoufflèrent bien vite malgré vos natures sportives. Maëlle s’arrêta alors net et, sans que tu t’y attendes, te poussas de toutes ses forces dans un buisson à votre droite. Totalement surprise, tu fis carrément une sorte de vole plané pour atterrir sur le côté de ton postérieur et t’égratignant le bras au passage. Tu fronças les sourcils, t’apprêtant à dire deux mots à la Rosier, mais elle te coupa dans ton élan. Agacée, tu secouas ta tête de gauche à droite « Non. Maëlle enfin ! Il est complètement saoul ! Comment veux-tu qu’il nous suive ? Et puis d’ailleurs, en plus d’être plein, il ne semblait pas bien malin. » Tu te redressas pour t’assoir convenable et tu regardas ton bras qui te piquait un peu. Rien de grave bien entendu, tu en avais connues de pires mais quelle idée avait bien pu passer par la tête de la Rosier au moment où elle avait décidé de te pousser ? « Ecoutes, même si il nous a suivi, nous sommes deux brillantes élèves contre un homme saoul qui ne semble plus faire la différence entre un dragon et un boursouflet. » Tu te relevas et tendis ta main vers ta camarade de maison pour l’aider à se redresser.

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Mar 22 Déc - 10:46
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Etait ce une chance d’avoir Tristan pour fiancé, Maëlle ne savait pas, ne savait plus. Etait elle chanceuse ? Par moment, elle était tentée de dire oui, quand elle écoutait son cœur, oui elle était chanceuse mais son esprit semblait vouloir lui rappeler qu’elle n’était pas chanceuse, que s’il avait pu la manipuler une fois, il pouvait recommencer et qu’elle devait rester sur ses gardes. Sauf que Maëlle était incapable de rester concentrer sur cela, non pas qu’elle avait la mémoire courte mais lorsqu’on lui témoignait de l’affection, elle était réceptive… ce qui n’aidait pas dans certains cas de figure. Elle observa Eponine, longuement, hésitant, ballotée entre différentes émotions contradictoires. A quoi bon faire remonter le passé à la surface, ce n’était pas avec des souvenirs d’évènements déplaisants qu’elle voulait vivre, raison pour laquelle elle finit par dire, convaincue pour l’occasion « Et moi de l’avoir pour fiancée. » C’était dit et même si le statut d’Eponine était clairement supérieur, ça serait l’objectif d’une vie que de s’en approcher pour Maëlle mais le jeu en valait la chandelle puisque son bonheur dépendait clairement de l’affection que les autres – à commencer par celle de son mari – lui témoignait.

En revanche, s’il y avait bien une personne dont elle ne voulait pas la moindre affection, c’était cet inconnu. Oh lui, s’il pouvait se désintéresser des demoiselles, ce serait formidable. Ce ne fut pas du tout ce qu’il se passa. Non, à la place, il ne trouva rien de mieux à faire que d’essayer de se déshabiller, prenant une Maëlle pas coutumière du fait complètement au dépourvu. Il y avait des gens pour qui le mot éducation ne semblait pas vouloir dire grand-chose. Eponine, une fois n’est pas coutume fut encore la sauveuse de la situation. Talentueuse cette petite blonde, prouvant au passage que la réactivité de Tristan était visiblement de famille. Quel dommage que le jeune homme n’ait pas incité sa sœur à faire du Quidditch avec ses réflexes, Eponine aurait sûrement était une grande joueuse et une alliée de poids pour Maëlle au passage.
Puisqu’il était question de performances sportives, ça c’était exactement le domaine de la demoiselle Rosier. Fausser compagnie à cet homme sans éducation ne fut qu’une question de secondes – facile lorsque personne ne prend en chasse –. Sauf que si elle pouvait aisément taper une pointe, même en tirant sa belle-sœur au passage – belle sœur qui fort heureusement suivait le rythme sinon ça aurait été très compliqué – Courir jusqu’à Poudlard, à moins d’être un chien ah bah justement ça semblait mission impossible. Aussi, la meilleure technique c’était encore de prendre un virage serré, de pousser Eponine dans un buisson… Tout compte fait, niveau réflexe, ce ne fut pas ça ou alors il faut croire que Maëlle avait le chic pour arriver à surprendre les Vandwyck, un talent inné qui pour l’occasion ne fut pas vraiment apprécié à sa juste valeur par une Eponine qui ronchonnait. Maëlle eut un moment de doute en l’entendant lui parler, un peu sèchement. Elle la regarda prise au dépourvue et pleine de culpabilité « Je suis désolée. » Elle avait juste voulu aider et faire en sorte qu’il ne leur arrive rien. Elle resta immobile, installée à côté d’Eponine qui se regardait sous toutes les coutures, vérifiant son état physique. Maëlle était loin, bien loin de respirer la sérénité, attendant les reproches de la Poufsouffle.

Ce ne fut pas exactement ce qui se produisit, oh bien sûr Eponine n’était ravie mais sa véhémence semblait avoir disparu pour laisser place à une certaine incompréhension et de la flatterie, clairement elle flattait. Maëlle l’observa pas vraiment convaincue par le fait d’être une brillante élève. De plus, elle n’était pas vraiment le genre de personne à être dans les conflits, les fuyant comme la dragoncelle alors gérer un mec alcoolisé, non, elle ne savait pas faire et ne saurait d’ailleurs probablement jamais faire. Elle ne faisait pas de duels, enfin si en cours quand il fallait en faire mais c’était sécurisé et personne ne lui voudrait le moindre mal et vice versa. En dehors de l’école, elle n’avait jamais eu besoin de lancer un sort à quelqu’un et n’était pas vraiment des plus enchantée pour se salir les mains de la sorte. Néanmoins, puisqu’Eponine avait l’air d’être convaincue que tout irait bien dans le meilleur des mondes et qu’elle tendit la main à sa copine de buisson, Maëlle ne voyait pas de raison de refuser la main tendue, surtout que ça serait ultra grossier. Une fois debout et après avoir enlevé une à une les feuilles qui s’étaient accrochées sur son manteau, elle tourna le regard vers Eponine, disant pleine d’humilité et de culpabilité « Je crois que tu avais raison. Il ne nous suit pas, nous pouvons rentrer tranquillement. »

Hop elle retourna sur la route pour montrer l’exemple et s’éloigner au plus vite de ce foutu buisson de malheur dans lequel elle avait un peu poussé Eponine précédemment, satisfaite d’avoir eu tort, moins d’ennuis elles avaient, mieux Maëlle se portait. Un éclair de couleur rouge ne sembla pas être de cet avis sifflant à côté de son oreille à peine s’était elle tournée pour attendre qu’Eponine la rejoigne. L’adrénaline mêlée à la peur – pas si déconnante que ça – d’être attaqué, Maëlle fit un bond en avant, percutant de plein fouet Eponine qui n’avait pas vraiment eu le temps de bouger. Alors qu’elle s’apprêtait à dire un truc du genre, cours ou on m’attaque, une voix glaciale et franchement qui commençait à devenir familière, ça craignait non si Maëlle était capable de reconnaître la voix d’un vieux alcoolo, vint à ses oreilles « Je vais vous buter les putains. » Oulah, un programme fort pas intéressant et puis ça ne ressemblait pas à une voix énervée, où l’on pourrait ressentir que c’était dans le feu d’action, non non il semblait calme, ce qui ne disait rien qui vaille à Maëlle… Ah non mais pour dire à quel point ça n’était pas son genre d’attaquer les gens, elle souffla à l’oreille de sa belle sœur, non pas qu’elle avait raison mais plutôt « Tu crois qu’on peut retourner se cacher dans le buisson où il nous a vu ? » La réponse fut bien trop rapidement oui, il les avait vu puisqu’en tournant la tête, elle vit qu’il était dans son champ de vision. Alcoolique mon cul ! Il courrait vite le vieux !


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Finalement, Maëlle posa sa main dans celle que tu lui tendais. Tu l’aidas à se relever et tu la regardas s’arranger en souriant. Tu ne lui en voulais pas le moins du monde pour t’avoir poussé. Ce n’était pas une égratignure qui allait te mettre en rogne ! Il était impossible de te voir t’énerver pour quelque chose d’aussi futile et presque de te voir t’énerver tout court à vrai dire. Et puis, bien que cela ne fut pas très convenable, tu étais certaine qu’elle avait fait cela dans un excès de panique couplé à l’adrénaline du moment qui vous avez fait détaler comme des lapins quelques minutes plus tôt. Lorsqu’elle ouvrit la marche, tu lui emboitas le pas après avoir ramassé ton sac et t’être un peu époussetée.

Une lumière rouge vive traversa ton champ de vision alors que tu t’apprêtais à rejoindre ton amie, suivit d’une voix laissant échapper des mots dégoûtant. Tu t'arrêtas net, tentant d'analyser rapidement la situation. Tu l'avais pourtant stupéfixié ! Comment avait-il pu s'en remettre aussi rapidement ? Il tenait à peine debout de base, comment était-ce possible ? Tu pensais pourtant l'avoir assommé un bon bout de temps... peut-être n'avais-tu pas mis la force nécessaire dans ton sortilège. Après tout, cela arrivait même aux meilleurs de se tromper. T’emparant, une nouvelle fois, de ta baguette, tu rejoignis la Rosier et plantas ton regard dans la même direction que Maëlle. Il vous avait suivi et il se rapprochait bien trop rapidement pour que vous puissiez risquer de vous cacher une nouvelle fois dans ce fichu buisson. Pour le coup, tu restais bête, à côté de ta future belle-sœur, jaugeant la situation et vos options. Courir était trop risqué, car si l’un de ses sortilèges réussissait à vous atteindre, cela ne pouvait sentir que mauvais pour vous. Non, la meilleure solution était encore de se confronter à lui dans un deux contre un. Maëlle était déjà diplômée, tandis que toi tu étais l’une des meilleures élèves de ta génération. La Rosier n’était pas non plus à plaindre de ce point de vue là : elle aussi avait reçu les clés pour réussir dans son éducation, tu ne doutais donc pas qu’elle soit une bonne sorcière. Le seul hic c’est qu’elle était en train de paniquer. Normal dans cette situation, mais cela n’allait pas arranger vos affaires. Toi non plus tu n’étais pas bien rassurée par la situation, mais tu gardais cela en toi, faisant mine d’être confiante. Tu n’avais pourtant jamais pratiqué un duel en dehors des cours. Cependant, les cours de pratique en sortilèges et défense contre les forces du mal étaient censés vous préparer pour ce genre de situation « Maëlle, nous n'avons plus de temps. Calmes-toi et prends ta baguette. » Oui, vous n’aviez définitivement pas d’autre marche de manœuvre. Alors, certes tu étais peut-être directive, mais il fallait que vous fassiez équipe pour s'en sortir sans trop se salir les mains (et puis, ça ne pouvait pas lui faire du mal à la Maëlle de s'endurcir un peu, pas vrai ?). L’alcoolique c’était arrêté à quelques mètres tout en pointant sa baguette sur l’une puis sur l’autre « Laquelle que j’vais me faire en premier ? Toi ! La p’tite pute blonde ! On va voir si t’as toujours d’la gueule ! EXPERLLIARMUS ! » Un nouvel éclair rouge apparu, mais cette fois-ci, il se dirigea tout droit sur toi.

Comme l'on vous avez enseigné, le meilleur moyen de parer un sort basique comme Experlliarmus restait le bon vieux Protego. Tout en réalisant la gestuelle de ce sort, tu prononças bien distinctement la formule « PROTEGO ! » Une barrière solide dont on pouvait vaguement distinguer les contours se dessina alors parfaitement. Tu eus alors le temps de jeter un œil à ta coéquipière qui semblait totalement dépassée par la situation, il était temps de la réveiller « Maintenant Maëlle ! C'est ta chance ! »


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Eponine lance Protego
Oui = Réussite
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Pardon ? Elle était tombée sur la tête. Est-ce qu’elle avait bien regarder Maëlle la demoiselle Vandwyck ? Est-ce qu’elle croyait réellement que Maëlle était le genre de personne qui réglait les conflits par la violence ? Non,  ça n’était pas le cas et ça ne serait certainement jamais le cas. Ce n’était pas une question d’être agité, c’était une question  de logique, elle ne se battait pas parce qu’elle n’avait pas les épaules par se battre, elle ne souhaitait se battre que sur un balai et la seule chose pour laquelle elle se battait dans la vie c’était pour récupérer une balle dorée ! Certainement pas pour aller lancer des sortilèges à on ne sait qui. D’accord, d’accord, elle était une sorcière, avait appris à lancer les sortilèges d’attaques, comme de défenses en cours, ça n’est pas pour autant qu’elle s’en servait à tout bout de champ en dehors des cours. Et pourtant, si c’était sa conviction profonde que de ne pas se battre, elle avait été éduqué pour obéir, quand bien même, elle n’était pas d’accord avec les manières employées, Eponine n’était pas en train de lui demander son avis, elle lui demandait de prendre sa baguette, Maëlle s’exécuta docilement, serrant le bois entre ses mains. Il fallait juste se dire que ce qu’elle faisait, ça n’était pas mal, qu’il n’y avait pas d’autres solu… Il venait de dire quoi là ? Qu’il allait se les faire ? Maëlle eut un léger rictus, alors là, jamais de la vie. Ça n’était pas bien de vouloir forcer les gens à avoir des rapports sexuels, pas bien du tout et puis alors, techniquement, elle était liée par un serment inviolable à Tristan. Peu importe la façon de faire, si elle laissait cet homme la toucher, même par soumission pour espérer s’en sortir ou si elle se battait et qu’il la tuait, le résultat était le même, elle était condamné à mort. Alors à choisir, elle se battrait, elle l’avait répétée à mainte reprise à Tristan, elle n’était pas une trainée et elle ne le serait jamais alors que monsieur alcoolique n’y pense même pas.

En revanche, si elle était déterminée à ne pas se laisser abuser de la sorte, Maëlle votait naturellement pour la solution parlementer, c’était la meilleure façon de faire d’après « On pourrait peut-être discu. » Expelliarmus, ah bah au moins c’était clair, il n’était pas vraiment décidé à parler. C’était tellement mieux de se foutre sur la tronche. Et il faut aussi reconnaître que Maëlle ne fut pas la personne la plus réactive du monde. Ah non mais clairement, heureusement que le sort ne lui était pas destiné, sinon elle serait à l’heure actuelle à terre. Il faut croire qu’elle avait de la chance d’avoir Eponine à ses côtés… même si rien de tout cela ne serait arrivé si la Vandwyck lui avait fait confiance. Mais pourquoi croire Maëlle n’est-ce pas ? C’était tellement plus simple de lui râler dessus comme si elle passait son temps à mal agir alors qu’elle faisait de son mieux, encore et toujours, dans tous les domaines qui soient. Maintenant, Maëlle tenait sa baguette pointée vers le sol – ah oui vraiment exemplaire pour le coup la petite – et ne savait pas très bien comment réagir, jusqu’à ce qu’Eponine la fasse réagir en lui sommant d’agir. Sa chance ! Oui bien sûr ! Tout de suite mademoiselle Vandwyck, Maëlle pointa sa baguette vers l’homme qui les menaçait et qui les insultait sans raison depuis tout à l’heure, essayant de faire le vide dans son esprit pour lancer finalement « Confundo ! »

Il semblerait que Maëlle soit une bonne sorcière même en état de choc et complètement déstabilisé par ce qu’il venait de lui arriver parce que leur enquiquineur de première sembla être totalement confus, se désintéressant totalement des deux sorcières. Est-ce que pour autant elle se sentait mieux ? Non pas du tout, elle avait la nausée, ayant l’impression d’avoir fait quelque chose d’affreux. Elle avait les mains qui tremblaient, regardant Eponine complètement tétanisée  « J’ai attaqué quelqu’un. J’ai lancé un sort sur quelqu’un, mais qu’est ce que j’ai fait. » Merde il venait de se prendre un tronc d’arbre en plus, elle s’approcha du mec, hésitant à l’attraper par le bras pour l’écarter du tronc, mais pourquoi il parlait au tronc. Il n’avait pas l’air bien du tout   « Nous ne pouvons pas le laisser comme ça, il va lui arriver quelque chose. » Elle tourna la  tête vers sa belle sœur   « Peut être que nous pourrions le ramener chez moi oh bah oui tes parents seront RAVIS ? Nous pourrions demander à l’elfe de maison de le laver et de l’aider à décuver… » Comment aidait on quelqu’un à décuver ah bah bonne question merci de l’avoir posé, Maëlle n’en avait pas la moindre idée « et une fois qu’il va mieux. Non monsieur pas par là. » crotte trop tard il venait de se prendre les pieds dans une racine, oui non mais aussi il faisait que bouger l’imbécile !   « je m’excuse de lui avoir lancé un sortilège en pleine tête. Qu’en penses-tu ? » dis non dis non
[oui]réussite du sort
[non]échec du sort

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Ta concentration était à son summum. Tu t’apprêtais à réagir si jamais Maëlle échouait son sort. Une possibilité que tu ne pouvais pas exclure étant donné l’attitude de la Rosier face à la situation. N’y avait-il pas de cours, à Ilvermorny qui leur apprenait les bases d’un duel ? Et puis même, sans forcément parler de l’école américaine, la fiancée de ton frère n’avait-elle pas effectué quelques combats encadrés lors de sa dernière année de collège à Poudlard ? Tu trouvais cela un peu étrange, car l’on vous apprenait bien qu’il fallait que cela devienne une sorte de réflexe en cas de danger. Bon, finalement ton amie avait lancé un confundo très bien réalisé et tu en étais venu à la conclusion qu’elle n’avait tout simplement pas confiance en elle. Tu pouvais le comprendre. Se battre avec quelqu’un n’était pas forcément quelque chose de réjouissant, ni de très correct parfois pour votre rang. Néanmoins, il s’agissait d’une situation urgente. Vous n’alliez quand même pas vous laisser agresser par cet homme de basse extraction quand même !

Donc, au final, le gars était complètement à l’ouest. Maëlle avait tellement paniqué qu’elle avait du avoir un poussée d’adrénaline pour lancer aussi puissamment ce sort. C’était une bonne chose, maintenant l’heure était de rentrer fissa à Poudlard. Cependant, la Rosier n’avait visiblement pas du tout la même idée dans la tête. D’autant plus qu’elle se mettait à paniquer. Chose normal vu sa soudaine montée d’adrénaline. Lorsque qu’elle te fixa dans les yeux avec un air totalement apeuré, tu lui pris doucement mais fermement le bras « Maëlle, calmes-toi. C’était la meilleure chose à faire. Qu’aurions-nous fait s’il avait blessé l’une de nous ? » Tu étais dans l’incompréhension la plus totale. Comment pouvait-elle vouloir aider ce gars qui vous avait agressé ? Et en plus, proposer de le ramener chez elle ! Avait-elle perdu la tête ? D’autant plus que le bougre allait sûrement récupérer ses facultés plus vite qu’elle ne pensait alors il n’y avait pas de temps à perdre ! Cependant, tu sentais que tu devais justifier vos actes car Maëlle semblait se reprocher bien des choses. Et si elle se reprochait des choses, aux vues des événements, elle t’en reprochait à toi aussi « Ecoutes, je ne pensais pas que cela allait dégénérer ainsi. J’ai réagit par instinct car j’avais le pressentiment que rien de bon nous arriverait si on l’avait laissé faire dès la sortie des Trois Balais » Mais la Rosier n’en faisait qu’à sa tête et était à présent aux côtés de l’alcoolique pour l’aider à se repérer. Tu pris donc un petit moment pour fermer les yeux et réfléchir à ce que tu allais dire pour raisonner ton amie. Parce que clairement, tu doutais que les parents de Maëlle acceptent CA chez eux. Et d’ailleurs, tu n’avais pas envie qu’ils te reprochent de l’avoir mis en danger alors que ce n’était ni ton style, ni bon pour ton frère « Maëlle, je t’assure qu’il va s’en remettre, et bien plus vite que tu ne le crois. Rappelles-toi de ce que nos professeurs ont pu nous enseigner sur confundo. Et puis, nous ferions mieux de rentrer, il fait presque nuit » Il était vrai que la luminosité commençait à disparaître dangereusement. Tu n’avais pas envie de risquer de faire une nouvelle mauvaise rencontre. Parce qu’au fond, il n’y avait pas que la Rosier qui avait subit un traumatisme ce jour. Toi aussi tu étais plutôt secouée, néanmoins comme à ton habitude, tu ne l’avais pas montré et avait pris les choses en mains « Maëlle, je t’en prie ! Tu crois vraiment que lui s’excuserait pour nous avoir injuriées ? » En remettant les choses en perspective, c’était la dernière chance de la convaincre.



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Calme toi, calme toi, Maëlle décrocha un regard brulant de colère à sa belle-sœur. Se calmer? Elle était sérieuse ? Elles venaient d’attaquer une personne. Certes, une personne peu recommandable mais elles s’étaient faites justice elles même et ça, c’était tout bonnement intolérable aux yeux de Maëlle, peu importe qu’elle sache envoyer des sorts, elle savait gifler les gens aussi, ça n’est pas pour autant qu’elle le faisait. La meilleure chose à faire, elle n’en avait pas la moindre certitude, ce qu’elle savait en revanche, c’est qu’elle même ne se reconnaissait pas. Agir ainsi, ça n’était pas elle, ce n’est pas du tout ce qu’on lui avait appris au cours de son existence. Pour autant, s’il fallait se focaliser sur quelque chose, c’est le fait que si l’une ou l’autre avait été blessé à cause de ce type, ça aurait été bien pire.

Si elle écoutait les propos d’Eponine, c’était d’une oreille plutôt distraite, observant le type qu’elle avait attaqué qui n’avait pas l’air dans son assiette. Bien sûr qu’Eponine n’avait pas prémédité cela, Maëlle n’en doutait pas une seconde et elle ne lui demandait pas de lui rendre des comptes par ailleurs. Avant d’aller reprocher des choses à la blondinette, Maëlle s’en reprocherait à elle, balayer devant sa porte étant une notion qu’elle prenait vraiment à cœur. Est-ce que les choses auraient pu être différente si à la sortie elles avaient agi différemment. Si Maëlle avait envie de croire que oui, elle avait bien conscience que non, cet homme n’avait pas agi de la sorte à cause de leurs caractères mais parce qu’il en avait envie. Pour autant, il était difficile pour Maëlle de le laisser, elle avait la possibilité de l’aider, il fallait donc qu’elle agisse. Elle essayait tant bien que mal de le guider même s’il semblait totalement à l’ouest. Elle se tenait à une distance respectable du type, incapable malgré tout de poser sa main sur lui avec le recul. Pour peu que même confus, il pense qu’elle lui faisait du rentre dedans, ça n’était pas bon pour ses affaires... surtout quand la fille qui accompagnait Maëlle était la sœur de cet adorable Tristan et qu’il était évident qu’elle lui rapporterait tout par loyauté. C’est pour ça, c’est décidé, elle n’aurait qu’un enfant, elle se débrouillerait pour faire un garçon du premier coup et derrière, plus rien. Comme en plus, elle avait juste juré sur sa vie, rien que ça, qu’elle donnerait un héritier, personne ne pourrait rien y redire et elle éviterait à la fiancée de son fils de devoir subir en plus une fratrie loyale. Et comme en plus, Tristan ne l’attirait pas outre mesure... ou plutôt qu’elle n’avait aucune envie de coucher avec, ça ne serait pas un trop gros sacrifice de la part de Maëlle que de dire pas question.

Zut, elle n’avait pas écouté ce qu’avait dit Eponine, ne réagissant qu’au mot nuit. Elle observa à son tour le ciel qui s’obscurcissait et fit la moue. Il est évident que rester dehors n’était pas une bonne idée. C’était même une règle élémentaire, ne pas être dehors à la nuit tombée sans garçon... pardon sans un garçon qui serait son fiancé, là c’est fou hein, elle avait le droit...Ah les règles des adultes, c’est bien quand ça les arrange. Pourtant, elle ne bougeait toujours pas, indécise, hésitante. Est-ce que c’était convenable de le laisser ici. Son plan lui semblait pourtant bon, pourquoi Eponine n’adhérait pas, ramener ce type chez elle pour l’aider à s’en remettre, c’était une bonne action, qu’est ce qui coinçait? Ce fut Eponine qui donna la réponse. Maëlle fronça les sourcils avant d’admettre mal à l’aise «Non, il ne l’aurait pas fait.» Et si elle était honnête, il y a fort à parier qu’elles auraient été dans de beaux draps si Eponine n’avait pas eu la présence d’esprit d’agir. Maëlle attrapa une de ses mèches de cheveux qu’elle entortilla autour de son doigt, pensive. «Tu penses qu’il faut le laisser là?» Ce n’était qu’une question rhétorique, si Eponine avait été d’avis de venir en aide à ce bougre, elles auraient agi depuis longtemps. Convaincre Eponine s’avérait une tâche compliquée, voir infaisable, Maëlle n’avait donc d’autres choix que de lui céder, la blondinette n’avait pas envie de rester dehors et Maëlle ne souhaitait pas vraiment qu’elle lui tourne le dos et la laisse seule avec ce type, pas plus qu’elle n’avait envie d’être en froid avec Eponine pour la forcer à faire quelque chose qu’elle ne souhaitait pas. Elle prit donc une profonde inspiration, essayant par ce biais d’effacer toute culpabilité, avant de dire «Allons y. Rentrons avant qu’il fasse nuit.» Si les premières minutes, Maëlle était silencieuse, se remémorant tout ce qui venait de se penser. Elle finit par arriver à la conclusion qu’elles avaient agi non pas de la meilleure des façons, ça non mais celle qui les mettaient le moins en danger et c’était ce qu’il fallait retenir. Elle adressa un sourire à Eponine avant de lui dire «La prochaine fois que l’on sort ensemble, notre défi c’est de ne pas avoir de problèmes, que tout se passe à merveille.» Maëlle, très chère tu ne connais pas ta rpgiste ;) parce que oui, il y aurait une prochaine fois, Maëlle appréciant grandement sa camarade Poufsouffle, c’est sûr qu’elle l’inviterait de nouveau.



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