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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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"new moon" alexander [-18] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Lun 15 Fév - 16:05

ALEXANDER & KIERAN ; JUIN 2020
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Dire que j’avais eu du mal à me remettre de cette soirée aurait été un euphémisme. Je n’étais pas ce genre de gars et pourtant, j’avais été bien, enfin. Alors même si le lendemain avait été difficile et que j’avais dû expliquer mon épuisement par la lecture d’un ouvrage, je n’avais rien oublié du plus important, lui. Alors non, il n’était clairement pas question d’un coup de foudre, je n’y croyais de toute façon pas. Mais ce mec avait quelque chose, comme l’attraction solaire, même s' il avait de toute évidence jugé mes décisions - ou du moins je m’en souvenais ainsi - il était évident qu’on partageait plus qu’une simple envie de s’envoyer en l’air et je voulais creser ça. Malheureusement les jours qui suivèrent furent exceptionnellement chargés et impossible de prétendre à la moindre vie Moldue durant ces moments. J’y pensais, ressentant de plus en plus l’envie de le retrouver, mais cela aurait été trop dangereux. Alors à la place j’avais simplement pris mon mal en patience jusqu’à ce soir. Jusqu’à avoir enfin un peu de temps pour lui, pour retenter ma chance.

J’avais passé un certain nombre d'heures à me préparer et à préparer mon appartement dans le cas où finalement, en plus de creser, j’aurais aussi le droit à un tête à tête des plus charnels. J’avais aussi pensé à effacer tout ce qu’il pourrait y avoir de sorcier chez moi, ou sur moi. C’était stupide, mais allez expliquer ce genre de tatouage à un Moldus et puis au vu du climat, ça pouvait être aussi dangereux pour lui, que pour moi, ou pour ma liberté. Finalement, je me rendis sur place, à la sortie du bar pour m’assurer de rester conscient et en état. J’étais habillé pour plaire, c’était d’ailleurs un aspect de la vie Moldue que j’appréciais particulièrement. Plus sobre, mais plus classe qu’une tenue de sorcier, ou du style qu’on pouvait retrouver chez mes pairs. J’aimais m’acheter des vêtements et j’aimais combien ils pouvaient changer le ton d’une soirée.

Attendant donc sagement, je vis les clients partir les uns après les autres à mesure que la nuit avançait et lorsque finalement la porte s’ouvrit sur lui, je sortis de l’ombre dans laquelle je m’étais réfugié pour m’approcher lentement vers lui. La lumière gressillait légèrement, l’ambiance aurait pu être étrange et elle l’était sans doute, mais au final, ce fut avec chaleur, quoi qu’un peu de regrêt que je pris enfin la parole, « Salut... », soufflais-je dans un premier temps pour m’annoncer et ne pas lui faire peur, « Je sais pas si tu me remets, je suis Kieran, le mec qui a fini bourré alors qu’à la base il voulait juste s’envoyer en l’air avec toi. », façon assez personnelle de présenter les choses, mais je n’allais pas m’encombrer. « Je voulais m’excuser et voir si j'acceptais de peut-être te faire offrir à manger dans un endroit sans doute douteux ou un verre chez moi. », je ne m’encombrais pas, même si la réalité c’était que je voulais presque autant parler avec lui que m’envoyer en l’air. C'était une amélioration.


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Anonymous
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Mar 23 Fév - 15:41

ALEXANDER & KIERAN ; JUIN 2020
⤜⤐⤞
Une autre longue soirée s’écoule dans l’agonie, mais miraculeusement ce soir, Alexander a réussi à tenir tout un service sans agresser verbalement qui que ce soit. Il n’en reste pas moins déçu quand vient le moment tant attendu de la fermeture et qu’aucun de ses collègues n’a eu la gentillesse de le féliciter de cet exploit. Ils ne se rendent certainement pas compte des efforts que cela lui demande, de se taire quand un client raconte n’importe quoi ou qu’on lui prend la tête en venant lui parler directement pour autre chose que commander à boire. À vrai dire, ce petit miracle n’est possible que pour une seule raison : il est complètement obsédé par quelque chose qui ne se trouve pas dans ce bar. Et aussitôt que la salle est rangée, les verres nettoyés, les collègues rentrés au vestiaire, le barman fonce récupérer sa veste puis retrouve la sortie à une vitesse impressionnante. Certains soirs, comme celui-là, on croirait qu’il s'entraîne pour les Jeux Olympiques. Sa main droite est profondément enfoncée dans la poche de sa veste, ses doigts serrant de toutes ses forces la petite boîte en fer dans laquelle se trouve la libération dont il a rêvé toute la soirée et il ne pense à rien d’autre que ça quand il passe la porte du bar. Au point qu’il sursaute même légèrement quand une voix s’élève tout à coup pour le saluer. Il est beaucoup trop nerveux pour prendre la peine de se sentir en danger et se contente de lever les yeux vers la personne qui vient de l’aborder, priant seulement pour que ce ne soit ni Keith, ni Toni… Ni personne venu lui prendre la tête, tout simplement.

Il est d’autant plus surpris quand son regard croise celui du jeune homme qui se tient désormais devant lui. Kieran. Ils ne sont pas vus depuis, quoi ? Au moins un mois. Après la drôle de soirée qui s’est soldée par un échec cuisant, Alexander s’est attendu quelques jours à voir le jeune homme débarquer pour le solliciter à nouveau. Ce n’est jamais arrivé et il a tout bonnement oublié jusqu’à l’existence de ce curieux personnage. “Tiens, salut.” lâche-t-il, un sourire naissant timidement au coin de ses lèvres. Il n’est ni spécialement heureux ni déçu de voir le jeune homme, mais la manière dont ce dernier s’exprime contraste sérieusement avec son approche de la dernière fois. À croire qu’il a retenu quelques leçons données par Alexander ce soir-là, car il ne tourne pas autour du pot cette fois et ça a quelque chose d’amusant tant ça ne lui ressemble pas. Une seconde ou deux, le Cracmol ne répond rien et se contente d’observer fixement Kieran. Il sait déjà ce qu’il va répondre, mais… Le plaisir est dans l’attente, n’est-ce pas ? Et surtout, il se demande si c’est réellement une bonne idée de s’engager dans cette histoire. Ok, ce type est agréable à regarder et assez curieusement intéressant, mais il n’a pas tout à fait le style des hommes qu’Alexander fréquente d’habitude. Trop timide, peut-être. Trop… Paumé. “Chez toi, ça me va.” souffle-t-il quand même. Ce n’est qu’une nuit, après tout. Il pourra toujours revenir gratter à la porte du bar s’il n’est pas complètement découragé par la nuit en question, mais honnêtement le barman ne se fait pas trop d’illusions à ce sujet. Il tombe rarement sur des gens prêts à se casser les dents sur son armure, ces derniers temps.

Sans rien dire, il tourne le dos à Kieran et va verrouiller la porte du bar, puis revient vers le jeune homme et se contente d’un signe de tête pour l’inviter à mener la marche. Il suit de près, mais se terre dans le silence quelques minutes, sans raison particulière, juste parce que ça fait un bien fou d’être enfin au calme. “Alors, c’était comment ces quatre semaines de séquestration ?” demande-t-il au bout d’un moment, sur le ton de la conversation. Non pas qu’il en ait vraiment quelque chose à faire de ne pas l’avoir vu depuis un mois, honnêtement, mais il a le pressentiment que les excuses que va sortir Kieran pour expliquer ce long silence risquent d’être hilarantes. “Si t’as besoin d’aide pour t’enfuir définitivement, hésite pas à le dire, j’ai des contacts, je peux peut-être t’aider.” ajoute-t-il, juste pour appuyer encore un peu la moquerie.


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Anonymous
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Mer 10 Mar - 15:06

ALEXANDER & KIERAN ; JUIN 2020
⤜⤐⤞
Il m’avait replacé visiblement, à moins que son sourire, même timide, ne soit qu’une preuve de politesse dont je doutais légèrement dans son cas. Lui proposant donc assez directement de boire un verre chez moi ou d’aller manger quelque chose quelque part. Étrangement - du moins de mon point de vue-, il choisit mon appartement, ce qui m’arrange, n’allons pas nous en plaindre. Hôchant donc la tête, je le regardais fermer son appartement avant de commencer à marcher à ses côtés en direction de chez moi. Étrangement silencieux, je sortis toutefois de mon mutisme lorsqu’il s’intéréssa à mes quatre semaines de disparition, « Si j’avais su que tu comptais les jours... », me proposant alors de l’aide pour disparaître définitivement, il m'invitait à parler, enfin dans une sorte de moquerie qui n’avait rien de méchant. Du moins je l’espérais. « J’ai peur que mon Gourou me fasse la peau si je me tire, il me faudrait une nouvelle identité et tout un tas de choses… Tes contacts peuvent m’aider pour ça ? », lui demandais-je sans vraiment répondre. Je me doutais bien qu’il avait déjà une petite idée, après tout j’en avais déjà touché quelques mots la première fois qu’on s’était vu, du moins quelques mots qu’un Moldus pouvait comprendre.

Mentir était une seconde nature, depuis le temps j’avais même eu tendance à oublier ce que je voulais vraiment, qui j’étais. La dernière fois avec lui avait eu au moins le mérite d’exorciser un peu cette situation, mais pas bien longtemps. « Beaucoup de travail, pas beaucoup de lumière du jour non plus. », concédais-je plus sérieusement. C’était peut-être compliqué à saisir comme ça, le fait de travailler à s’oublier n’était pas chose courante, mais on avait pas un Ombrage comme patron si souvente et sincèrement, je préférais qu’il m’oublie et que je ne sois qu’une ombre indisponible et plongé dans son travail. Un mouton dans la masse. « J’essaie très sincèrement de ne pas faire de vague et que personne ne réalise que je suis là, c’est beaucoup moins épuisant psychologiquement. », ce qui était là toute l’ironie de la situation.

« Un petit 45 minutes de marche ou un taxi ? » lui demandais-je en tournant sur une route un peu plus fréquentée malgré l’heure. Marcher ne me dérangeait pas, mais il était assez évident que j’avais une idée un peu plus direct et qu’il n’était pas contre non plus, mais de là à précipiter les choses car j’avais vraiment besoin de m’envoyer en l’air… J’avais un minimum d’éducation, même si je n’espérais et ne voulais rien de plus après cette nuit. « Des choses intéréssantes ces 4 dernières semaines ? Et par là j’entends surtout des clients… Ceux venant d’une secte pourraient être un signe. » demandais-je assez détendu et calme. Je faisais la conversation, j’occupais le temps, je remplissais des lignes de texte dans cette pièce que j’étais en train de jouer. J'étais pas très bon comédien, ou plutôt pas très bon metteur en scène. C'était pathétique non ?


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Sam 13 Mar - 12:06
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Lun 15 Mar - 11:04

ALEXANDER & KIERAN ; JUIN 2020
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Les blagues avaient été faites, peut-être pas toutes de bon goût, enfin sans doute pas de bon goût. Il semblait nerveux, ce qui était assez perturbant en soi. Optant donc pour un taxi, j’avais rapidement compris que faire la discussion serait inutile, ce que je ne compris pas en revanche, c’était la raison de tout ça. Ce ne fut que lorsque j’ouvris la porte de chez moi et que je le vis se précipiter sur le canapé pour faire ce qu’il avait à faire sur ma table basse que je compris. Il avait déjà utilisé de la drogue, il m’avait même initié à cette cigarette magique qui avait coupé court à la soirée de mon côté. Concernant cette poudre, j’avais appris grâce à des livres à quoi ça correspondait et je ne le connaissais pas, je ne pouvais pas savoir pourquoi il en avait besoin, mais ça me semblait si… Triste ?

Refermant la porte en douceur, je le regardais, un peu sceptique avant de retirer le superflux pour m’approcher de lui. Il avait dû prendre cinq minutes à faire tout ça et encore, j’étais large, et après avoir pris sa dose, il sembla étrangement plus… Détendu. C’était aussi rapide comme effet ? Et ça pouvait lui faire autant de bien ? Vu le manque dont il avait brutalement souffert, je doutais du fait qu’il puisse s’en passer, ni des effets bénéfiques de ça. De ce que j’avais compris, c'était sans doute une des pires choses à faire dans la vie, mais dans les faits… Irait-il mieux sans ? Souriant, un peu gêné lorsqu’il se reprit pour demander à ce qu’on mette un peu de musique, je répondis d’une voix un peu blanche, « Euh oui, attends j’ai trouvé ça chez un disquaire. », m’avançant dans le salon, je sortais une boite avec des CDs qu’on m’avait conseillé et que je pouvais mettre dans le lecteur dvd. « Après j’ai Youtube sur mon portable et j’ai une enceinte connecté. » déclarais-je un peu plus détendu à mesure qu’il semblait aller mieux.

« Et j’ai des bières au frigo et j’ai un fond de Whisky dans un placard. » répondis-je à sa première question dans un sourire un peu plus franc. J’avais admis qu’il était différent et j’avais aussi admis qu’il était abimé. Il n’en parlerait pas de ce que j’avais compris et dans un sens je devais n’en avoir rien à faire, sauf que si, quelque part ça tournait en boucle dans mon esprit. « Je te laisse choisir, je te ramène un verre. », laissant la boite et mon portable sur la table, je n’avais pas vraiment grand chose à cacher. J’avais quelques sms échangé avec des ex, des gens que je rencontrais et qui m’intéréssait, mais ce n’était pas comme ça que je communiquais le plus. C’était simplement un outil pour apprendre cette vie qui m’avait si souvent intrigué et attiré.

Revenant avec une bière et un verre de Whisky, je m’asseyais à côté de lui avant de me pencher pour prendre un paquet de biscuit appéritif, des Cheetos, visiblement c'était américain, mais c’était surtout trop bon. « T’as choisi ? », je ne tenais pas spécialement à évoquer ce qu’il venait de se passer. Je n’en avais pas envie, ça ne me regardait pas et j’avais simplement envie que les choses se passent sans encombre pour me vider la tête, ce qui était le projet initial.


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Mer 24 Mar - 14:52

ALEXANDER & KIERAN ; JUIN 2020
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Dans deux minutes, tout ira beaucoup mieux. Alexander s’accroche à cette idée de toutes ses forces, tandis qu’il en attend la preuve presque sagement, la tête appuyée sur le dossier du canapé, ses nerfs enfin calmés. Un rire lui échappe quand, à sa demande de mettre de la musique, Kieran parle de disquaire. Qui utilise encore des CDs à leur époque ? Au fond, il sait que cette histoire de secte ne vaut rien, mais il n’en reste pas moins que tout chez ce type semble complètement anachronique, comme s’il avait réellement été séquestré loin de la réalité quelque part au cours des dix ou vingt dernières années. Contre toute attente, ça lui plait. Tellement qu’il ne peut cacher une grimace déçue quand le jeune homme continue et se décide enfin à utiliser des mots qui appartiennent à leur époque. Youtube, enceinte connectée… “Hmmm.” souffle-t-il, en se redressant. À toute vitesse, la drogue fait son effet et l’enveloppe dans cette petite bulle de bonheur qui ne durera malheureusement pas. Le désespoir qui l’accable depuis des heures est absorbé par l’euphorie factice de la cocaïne et rend tout tellement plus magique, même la boîte de CDs dans laquelle il se plonge tranquillement. Un grand sourire, placardé sur ses lèvres depuis une bonne minute, se transforme en vrai rire après le cinquième disque juste au moment où Kieran revient avec l’alcool. “Tu te fous de moi ?” demande-t-il entre deux éclats, en brandissant un CD sous le nez du jeune homme. “The Box Tops ? Comment c’était, les années soixante ? T’es vachement bien conservé pour un homme d’au moins soixante ans !” C’est sûrement la drogue qui lui fait trouver tout ça aussi adorable, en tout cas il ne trouve pas de meilleure façon de l’expliquer. “Mais ouais, j’ai choisi.” Il abandonne le CD sur la table basse et donne à Kieran celui qu’il veut écouter : Jimi Hendrix. Parce qu’évidemment, rien dans cette boîte ne date de ce siècle.

Il s’attaque à son verre le temps que la musique explose enfin, les notes de guitare propulsant immédiatement une dose d’adrénaline dans son sang. Il repose le verre presque tout de suite, déjà à moitié vide et referme ses doigts sur le poignet de Kieran, qu’il tire vers lui sur le canapé sans trop se soucier des risques qu’il prend de le renverser. “Je sais que t’essaye pas vraiment de t’échapper d’une secte,” dit-il par dessus la musique, “et je suis presque sûr aussi que t’es pas un voyageur du temps perdu en 2020…” Une autre explication, bien plus crédible, lui traverse l’esprit et le coupe en plein milieu de sa phrase, mais avant qu’il ait le temps de s’accrocher à cette pensée, elle lui file entre les doigts, ne laissant plus rien derrière elle que les sourcils froncés et l’air concentré sur le visage d’Alexander. C’est important, il le sent, mais impossible de retrouver les mots qui passent et disparaissent comme une étoile filante. Il secoue la tête, essaye de revenir à la conversation qu’il entretient plus ou moins seul. “Euh… Ce que je voulais dire, c’est que je crois que j’aime bien que tu sois aussi bizarre, même si j’arrête pas de me foutre de toi. Mais le dis à personne, j’ai une réputation à tenir.” Un autre rire lui échappe à ces mots, certainement pas ceux qu’il comptait prononcer. De toute façon, il ne sait plus du tout ce qu’il voulait dire et quelle importance ?

Des centaines de pensées s'enchaînent dans sa tête sans qu’il ne puisse rien y faire. Avec la cocaïne, il est toujours heureux. Non, pas heureux. Il sait que c’est faux, que ça ne durera qu’une heure s’il a de la chance, avant que les ombres reviennent. Elles sont toujours plus menaçantes ensuite, mais ça vaut le coup, juste pour ces quelques minutes pendant lesquelles tout va bien. “Dis-moi quelque chose sur toi, qui ne soit pas un mensonge, pour changer.” demande-t-il, son regard sérieux posé sur Kieran. Maintenant plus que jamais, il a la certitude de voir au travers de ce masque, mais sans rien voir vraiment. Il attend sa réponse à peine une seconde avant de se remettre à bouger, incapable de rester en place plus longtemps que ça. Alors il se décide enfin à lâcher le poignet de Kieran et se penche plutôt pour retirer ses chaussures qu’il balance un peu plus loin. Le bruit que ça fait propulse un nouveau rire hors de ses lèvres. Tout est tellement drôle, ce soir.

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Mer 24 Mar - 15:29

ALEXANDER & KIERAN ; JUIN 2020
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C’était un peu stressant de le laisser avec cette boite qui résumait combien je n’avais pas connaissance de ce monde, mais en même temps, c’était si grave ? Je veux dire que j’avais quand même une culture, certes assez étrange, mais jamais bien écouter ces musiques et regarder de vieux films. La nouveauté ne m'intéressait pas. Fronçant alors légèrement les sourcils quand en ramenant l’alcool il me demanda si je me foutais de lui. J’avais pas l’impression, et je compris où il voulait en venir quand je vis le CD et qu’il me traita de vieux, « Je suis désolé, mais j’assume chaque musique ici ! Sérieusement cette Arianne Grande ou Julien Bibejesaispasquoi c’est mieux que ça ? Pitié, dans les centres commerciaux j’ai l’impression d’écouter toujours les mêmes choses. Là au moins ça a du coffre. » et j’étais vraiment pas calé sur les nouveauté, mais ça, ce qu’il y avait dans cette boite, je l’assumais complètement et visiblement je n’étais pas si à côté de la plaque vu qu’il finit par choisir un CD d’Hendrix qui ne fut pas pour me déplaire.

Mettant donc le CD à sa place, j’eus pas vraiment le temps de m’attaquer à mon vers qu’il m’attira à lui. Il savait que je n’échappais pas à une secte et pourtant, c’était vrai, les Mangemorts étaient une secte, la plus sombre de toutes. Cherchant alors une explication, il eut comme une absence avant d’avouer qu’il aimait bien que je sois aussi bizarre, et ça je devais le garder pour moi. « Promis. » soufflais-je en ayant conscience que rien n'allait dans tout ça et que c’était même dangereux. Mais j’étais bien, même si j’étais conscient que cela voudrait dire que sans cette drogue dans son sang les choses seraient différentes.

Il demanda alors à ce que je lui dise quelque chose sur moi qui ne soit pas un mensonge. C’était compliqué, il y avait sans doute un équilibre à trouver, même si au final, avec son état je doutais qu’il se souvienne de quoi que ce soit. « Mon film préféré est The Breakfast Club. », soufflais-je dans un premier temps, comme pour me donner plus de temps. Difficile de trouver quelque chose sur moi qui soit à la fois un peu plus qu’un film, mais qui ne brise pas l’ambiance, comme le fait de détester mon père au plus haut point, ou d’en avoir peur. « Je déteste mes collègues de travail, mon travail, mon patron, mais c’est grâce à eux que j’ai un appartement assez bien placé, sinon je serais sans doute encore chez mes parents. », c’était la pure vérité, celle d’un monde beaucoup trop différent. A lui de prendre ce qui pouvait l'intéresser.

« Tu peux me dire une vérité ou m’expliquer en quoi le lancer de chaussure est hilarant ? J’ai 60 ans, je comprends pas trop ce qui vous amuse vous les jeunes » ajoutais-je assez amusé avant de me pencher sur lui en posant une main sur ses hanches. J’étais bien, mais je n'oublierais pas vraiment ce pourquoi on était là et je devais reconnaître que la légèreté du moment suffisait à me faire oublier tout le reste.



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Sam 27 Mar - 13:12

ALEXANDER & KIERAN ; JUIN 2020
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Il n’a pas précisé, en exigeant un aveu, qu’il attendait quelque chose de sérieux, alors difficile de reprocher à Kieran cette magnifique pirouette qu’il fait en donnant le titre de son film préféré. De toute façon, Alexander n’est pas en état de le réprimander et ne trouve rien de mieux à répondre qu’un grand rire, aussi amusé que désabusé. "ÉVIDEMMENT !” s'exclame-t-il, hilare. Parce que vraiment, il n’aurait pas pu imaginer une autre réponse que celle-là. Il est même un peu surpris que ce ne soit pas un film en noir et blanc. Cela dit, il n’a jamais vu ce film, donc qu’est-ce qu’il en sait ? “Je n’ai jamais vu le Breakfast Club…” avoue-t-il, sans véritable honte, alors qu’il espérait en mettre au moins un peu. Il réfléchit à cet aveu quelques secondes, comme s’il s’agissait d’une révélation assez énorme pour bouleverser sa vie. Malheureusement, il ne trouve rien de transcendant, alors il abandonne rapidement. De toute façon, Kieran se décide enfin à lui faire une vraie confidence, même si là encore, Alexander ne comprend pas très bien. Pourquoi ne pas démissionner ? Les gens se compliquent trop la vie, alors qu’elle est souvent tellement simple ! Non pas qu’il croit à ce grand principe quand il n’est pas défoncé. Ça le laisse songeur malgré tout, mais il ne répond rien et s’éloigne plutôt pour retirer ses chaussures, les balancer au loin, rire comme un demeuré.

Il essaye de retrouver son souffle quand Kieran lui retourne sa question, s’interroge sur son hilarité et, franchement, Alexander ne voit qu’une seule façon de réagir : secouer la tête, dépité. “C’est tellement hilarant !” fait-il remarquer. De là à pouvoir expliquer pourquoi, c’est une autre histoire et il n’essaye même pas, partant plutôt à la recherche de sa propre vérité. Elle vient assez facilement, encore un autre effet secondaire de la drogue, sans aucun doute. “Quand j’étais à Greenwood,” raconte-t-il comme si Kieran avait la moindre idée de ce dont il parle, “un abrutit n’arrêtait pas de me prendre la tête et de me traiter de pédale, il disait que j’étais amoureux de mon frère et ça m’énervait tellement qu’un jour, je lui ai sauté dessus et j’ai fini par lui casser le poignet. Quand Keith a voulu savoir pourquoi j’avais fait ça, j’ai raconté une histoire à la con comme quoi il avait essayé de me voler de l’argent. J’avais trop peur qu’il arrête de me parler s’il savait tout ce qu’on disait sur nous deux. Bref, j’ai jamais dit la vérité, mais c’est à cause de ce connard que je me suis retrouvé, deux jours plus tard, à embrasser un garçon pour la première fois, enfermé dans un placard près de la cuisine. J’avais treize ans !” Comme à peu près tout en ce moment, il trouve toute cette histoire particulièrement drôle et s’apprête même à repartir dans un éclat de rire. Jusqu’à ce qu’enfin, il se passe quelque chose qui ne l’amuse pas du tout.

C’est un geste plutôt innocent, compte tenu du fait qu’ils sont là tous les deux pour coucher ensemble. Juste une main, légère comme une brise, posée sur sa hanche. Les doigts de Kieran ne touchent même pas sa peau. Malgré tout, Alexander se tend brusquement et son premier réflexe est de rentrer le ventre, de s’enfoncer un peu plus dans le canapé, dans l’espoir d’échapper au contact. Ça le démange, mais grâce à la drogue sans doute, il se retient de frapper et à la place, referme de nouveau ses doigts sur le poignet du jeune homme. Le geste qui suit est d’une fluidité impressionnante, vu son état. Il ne sait pas trop par quel miracle il y parvient, mais en tout cas, quelques secondes plus tard, il est assis au-dessus de Kieran et maintient fermement ses deux bras au-dessus de sa tête sur l’accoudoir du canapé. Il l’observe intensément, toute trace d’amusement envolée, et c’est assez incroyable de voir à quelle vitesse l’ambiance a changé. “Ne bouge pas.” ordonne-t-il dans un souffle, avant de libérer ses poignets. Quand il est certain que Kieran ne compte pas désobéir, il pose une main sur sa gorge, pressant juste assez pour l’empêcher de bouger et relever son menton, sans lui couper le souffle, et se penche doucement sur lui. Leurs lèvres se rencontrent sans douceur et très vite, toute trace de retenue est oubliée. Il se force à s’éloigner après quelques longues secondes, ses mains glissants avec expertise pour débarrasser Kieran de son t-shirt. Il enlève le sien tout seul, ne laissant pas la moindre chance à l’homme de le toucher de nouveau et retrouve ses lèvres dès que les deux vêtements sont sur le sol.

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Sam 27 Mar - 17:33

ALEXANDER & KIERAN ; JUIN 2020
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Deux choses, la première c’était qu’il n’avait jamais vu Breakfast Club et la seconde c’était qu’il était visiblement assez bourré pour me confier quelque chose de réellement personnel. Il était tombé sur des cons, comme on pouvait en croiser beaucoup, mais il l’avait fait pour défendre ce qu’il était, ou du moins ce qu’il pensait. De là à savoir si c’était une bonne chose ou non, je n’aurais pu le dire, mais il avait été forcé sans doute et c’était… Etrange en ayant un peu connaissance de lui. Restant alors silencieux, je m’étais penché sur lui dans l’idée d’aller droit un peu plus loin, de profiter de cette ambiance, de ce calme.

Alors quelle ne fut pas ma surprise quand il sembla se dérober et qu’il finit par me dominer en s’asseyant sur moi, mes bras prisonnier au dessus de ma tête et une sorte d’ordre raisonnant dans l’espace. Ne pas bouger. C’était facile et à la fois compliqué quand on se retrouvait avec une main sur la gorge et qu’il semble évident que la suite serait peut-être bien différente que ce que j’avais en tête. Cela me dérangeait-il ? Pas vraiment. Alors je ne fis rien, du moins rien d’autre que répondre à ses lèvres avec une urgence particulière. Comme si l’instant d’avant ne comptait au final plus vraiment. Il retira alors nos t-shirt, faisant monter avec un certain empressement la température avant de retrouver mes lèvres. Le soucis dans l’histoire c’était que ne pas bouger avec un mec comme lui sur les genoux étaient assez compliqué. Il était beau, et le peu que je pouvais voir de son corps me le confirmait, il embrassait certes avec une légère violence, mais il embrassait bien et quoi qu’il fasse mon coeur s’emballait suffisamment pour me sentir humain et vivant. C’était impossible de ne pas bouger, de se laisser faire sans raison alors que la situation gagne en urgence. Alors après ce qui m’avait semblait être de longues minutes, mes bras retombèrent le longe de mon corps, mes lèvres s’accrochant au sienne avant que mes doigts ne se posent de nouveau sur lui, sur ces cuisses encore vêtue.

L’idée était clairement de remonter, de sentir son corps, de découvrir son torse, de m’y perdre. Je m’en fichais un peu si il était brutal dans ses gestes, je n’étais pas toujours le plus tendre et certes je n’avais pas de penchant pour la douleur ni celle des autres, mais des coups tiraient dans l’empressement, sans douceur, mais avec respect, j’en avais eu quelques uns. Juste histoire de rester vivant, de ressentir autre chose qu’un vide, qu’une violence que je ne pouvais maitriser et qui était celle des autres. A cette instant, je voulais juste que nos corps fassent plus que se frôler, que ce ne soit plus une torture de rester aussi loin alors qu’il était si près. J’avais besoin de le découvrir, de sentir chaque parcelle de son corps. Non pas que je veuille spécialement en faire quelque chose d’unique. Dans les faits je m’en sortais très bien sans quoi que ce soit de régulier, et puis c’était tout bonnement impossible d’être avec un Moldus en ma qualité de Mangemort. Ça serait l’exposer, le mettre en danger et de toute façon je devrais honorer mes engagements envers mon père et ma famille un jour. Simplement, même si je passais rapidement à autre chose, ces moments charnels étaient les seuls que la magie ne pouvaient corrompre. Il n’y avait aucune différence ici. Pas d’elfe faisant à manger, ou pas de sort pour passer le balais. Dans le sexe, Moldus et Sorciers étaient égaux et je voulais imprimer ces moments dans mon esprit pour me sentir comme eux, comme des personnes vulnérables, mais avec une vie bien meilleur à mes yeux.


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Lun 29 Mar - 17:10
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Lun 29 Mar - 17:46
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Sam 3 Avr - 11:53
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Sam 3 Avr - 14:34
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Mer 7 Avr - 13:16

ALEXANDER & KIERAN ; JUIN 2020
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Son cœur bat à toute vitesse. Ca fait affreusement mal, au point qu’il craint manquer bientôt de souffle. Il sait qu’il ne va pas vraiment mourir, mais ça y ressemble étrangement. Sur ses épaules, l’endroit où les mains de Kieran se tenaient encore quelques secondes plus tôt brûle tout aussi douloureusement. Il peut les sentir, s’imagine que plus jamais il n'oubliera qu’elles étaient là. Toute forme d’extase, qu’elle soit liée à l’orgasme ou à la cocaïne, a complètement disparu. Ne reste que la crise d’angoisse qui forme une boule dans son ventre et qui remonte, une seconde après l’autre, jusque dans sa gorge. De toutes ses forces, Alexander tente de la ravaler. Il déglutit difficilement plusieurs fois et compte dans sa tête. Un, deux, trois. Quatre, cinq, six. Entre chaque nombre, un doigt appuie fort sur une phalange. Encore et encore, dans l’unique but de concentrer ses pensées sur quelque chose d’inoffensif et de palpable. Très vite, il retrouve le contrôle de sa propre voix, assez pour offrir à Kieran de fumer le joint qu’il a roulé tout à l’heure et abandonné sur la table basse. Le jeune homme accepte sans tarder, mais Alexander ne bouge pas et continue son petit rituel avec ses doigts et le décompte dans sa tête.

La voix de Kieran le coupe dans une nouvelle série. Ses mains se figent sur son ventre tandis qu’il lève un regard en coin sur le jeune homme, pas très sûr de comment réagir à ces excuses pour le moins inattendues. Un mot après l’autre, Alexander consent à le regarder vraiment, de plus en plus perplexe. De plus en plus gêné aussi. Tous ses grands discours sur le fait de ne jamais mentir en prennent un sacré coup en ce moment, car devant l’air penaud de Kieran, il n’a qu’une envie : lui assurer que ce n’est rien, que tout va bien. Sauf que ce n’est pas vrai. Il ne sait pas quoi faire alors, il se redresse à son tour, hésite. Un verre serait un bon début, mais loin de suffire à le remettre en selle. Il veut plus que ça, il veut sa drogue. Il se secoue un peu, puis glisse une main sur la joue du jeune homme, tourne son visage vers lui. L’embrasse, avec une douceur qui lui semble légèrement excessive. “Ramène juste mon herbe, d’accord ?” demande-t-il quand il s’éloigne.

Sa main retombe sur le lit et quand Kieran se décide à quitter la pièce, Alexander en profite pour se rhabiller un peu, enfilant seulement son caleçon et son t-shirt. Il récupère son briquet dans la poche de sa veste, puis retourne s’installer dans le lit et joue avec l’objet jusqu’à ce que le jeune homme revienne. Il ne se jette pas totalement sur le joint quand il en a enfin l’occasion, mais on sent bien son impatience dans ses gestes. Peut-être qu’il devrait partir, seulement ça lui semble bizarre de le faire maintenant, comme ça. Kieran l’a touché et il n’a rien dit. Pas de réaction violente incontrôlée, pas de mots désobligeants. Il l’a laissé faire. Tout ça lui donne l’impression qu’il a l’obligation d’être là, d’en faire quelque chose. De lui laisser le choix, pour commencer peut-être. “Je peux partir, si tu veux.” Il fume lentement, laisse le calme revenir dans son esprit autant que dans son corps et constate, soulagé, que son cœur ne bat plus aussi fort. “Ou bien, on peut faire autre chose. Comme tu veux, je m’en fiche.” Il a une façon bien personnelle de gérer ce moment plutôt délicat, mais au-delà de son piètre choix de mot, c’est tout simplement la vérité. Quoi qu’il se passe maintenant, ça lui est égal. Il survivra à tout, comme il le fait toujours.

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Mer 7 Avr - 23:22

ALEXANDER & KIERAN ; JUIN 2020
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Un silence pesant avait commencé à s’installer dans la pièce, un silence qui me mettait mal à l’aise là où j’aurais préféré être détendu. Pourquoi il m’importait subitement autant ? Pourquoi c’était si important ? Aucune idée, mais je fus soulagé et surpris quand il se pencha vers moi pour m'embrasser d'une façon bien particulière qui m'arracha un frisson. Et quand il brisa le silence pour demander à ce que je ramène son herbe, j'hochais la tête après un sourire, pour repasser mon sous vêtement avant de filer dans le salon pour prendre ce qu’il m’avait demandé, enfin j’espérais que ce soit ça, j’étais trop nul dans ce genre de chose pour réellement être exempt d’erreur. Prenant au passage une bouteille d’alcool fort pour m’aider à passer à autre chose, je reviens dans la chambre pour le retrouver sur le lit, un peu plus habillé. Dommage. Quoi que mon cerveau commençait déjà à trouver moult explication à la raison d’un telle rhabillement. Lui tendant donc ce qu’il m’avait demandé, je reprenais place dans le lit pour y boire une franche rasade d’alcool.

Qu’est ce que je voulais qu’il fasse ici ? C’était la grande question, car étrangement, je ne voulais pas qu’il parte, j’avais en quelque sorte besoin qu’il brise la glace, ou que ce soit moi, mais que quelque chose se passe pour effacer ce sentiment étrange d’avoir été trop loin dans quelque chose que j’avais pourtant cru normal. « On peut regarder The Breakfast Club… ? », ce qui était une des propositions les plus claqués au sol qu’il me fut donné de faire. Je pensais sincèrement qu’un film puisse effacer ces sentiments étranges ? Secouant légèrement la tête, je repris une rasade plus acceptable d’alcool avant d’avouer, « J’ai pas envie que tu partes, mais j’ai aucune idée des choses acceptable à faire pour les jeunes de ta génération après ça. », ça aurait sans doute le mérite de précipiter une réaction. Je n’avais pas souvenir que nos envies face à cette soirée diverge et le fait de justement proposer quelque chose de si… Révélateur, c’était assez effrayant pour moi.

Il m’avait intrigué, captivé, et je me retrouvais à devoir gérer ma prise de conscience en même temps que mon incrédulité. Une réaction ne pouvait pas tout changer ? Si, sans doute, car c’était la première fois que je rencontrais ce genre de personne, du moins de ce que j’avais deviné, et c’était la première fois que j’avais eu l’impression de merder. Vivre avec détachement avait un prix quand on avait davantage de coeur qu’on voudrait le faire croire. « T’en veux ? » finis-je par lui proposer en tendant cette bouteille que j’avais déjà commencé à boire. Il était préférable que je ne force pas trop, surtout quand on se rappelait de comment j’avais fini face à lui la première fois que je l’avais rencontré. Peut-être que partir serait au final la meilleure chose à faire non ? À moins que cela soit principalement mon cerveau qui cherchait une porte de sortie dans le cas où lui aussi trouverait tout ça bizarre. Rester sans raison, sans savoir pourquoi ou comment. Juste rester pour ne pas culpabiliser sur quelque chose qui avait appelé le silence. C’était pathétique.


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Ven 9 Avr - 17:41

ALEXANDER & KIERAN ; JUIN 2020
⤜⤐⤞
L’ambiance est bizarre maintenant, mais sans doute qu’Alexander n’y est pas pour rien. La crise de panique semble s’éloigner tranquillement, le laisser en paix et c’est bien, mais ça lui permet aussi de voir les dégâts causés au passage. Cette drôle d’ambiance et la drogue qui ne fait plus effet ne sont pas le mélange qu’il préfère, c’est la seule raison pour laquelle il se force à parler. La surprise sincère passe sur ses traits à la proposition de Kieran. Pas seulement sa proposition, d’ailleurs, mais les aveux qui suivent, le fait qu’il ne veut pas qu’Alexander s’en aille, sa tentative d’humour aussi. Le Cracmol ne répond pas immédiatement, trop occupé à s’interroger sur le sens de tout ça. Sur le fait aussi qu’il a bien envie de rester pour regarder ce film, c’est même ce qui le prend le plus de cours. Un peu de cendre tombe sur le lit quand il éloigne le joint de ses lèvres et se redresse. Du revers de la main, il l’envoie valser sur le sol sans y prêter plus d’attention et tend son offrande au jeune homme en échange de la bouteille d’alcool. Jusqu’à ce qu’il ait avalé une longue rasade du liquide, pas un seul mot ne lui échappe. Inquiet sans vouloir l’admettre, il repousse le moment d’accepter en essayant de se convaincre qu’il envisage vraiment de répondre autre chose.

“Tu sais, nous les jeunes, on a des plaisirs simples.” souffle-t-il finalement. Une éternité a l’air de s’être écoulée et on ne peut pas dire que l’humour dans sa voix soit très convaincant. “J’ai bien envie de voir ce film. J’ai pas vraiment envie de partir maintenant, moi non plus.” L’air de rien, ça lui demande une sacrée dose de courage de l’admettre à voix haute. Ce qui se passe entre eux, même s’il ne sait pas du tout ce que c’est, ça ne veut rien dire et ça n’ira nulle part. De ça, il en est certain. Il ne sort pas avec quiconque. Il ne tombe pas amoureux. Personne n’a le droit de voir ce qui se cache sous la surface, même pas Keith. Alors ce type ? Pourtant Kieran a déjà dépassé plus de limites en une nuit que n’importe qui en plusieurs mois. “On peut rester ici ?” demande-t-il. La bouteille termine sur la table de chevet et Alexander retrouve sa place contre la tête de lit. Il est bien ici, dans l’espèce de cocon où on peut évoluer sans vêtements, sans masque. L’idée de retourner dans le salon, de retrouver la lumière… C’est trop pour l’instant.

Dès que possible, il récupère sa drogue. Ça le rassure plus que tout le reste, de sentir le papier sous ses doigts, le poids léger du tabac et de l’herbe pressés ensemble. De sentir la fumée âcre qui flotte autour d’eux, qui remplit ses poumons. Il pourrait sûrement passer le reste de cette nuit sans rien ingérer de plus, mais il ne le veut pas. Ca l’aide à se sentir lui-même à nouveau, pas le garçon qu’il essaye d’oublier, l’autre. Celui qui décide, désormais. Celui qui est sorti de cette foutue cave. Kieran peut essayer tant qu’il veut, il ne le fera jamais fuir.


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"new moon" alexander [-18]
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