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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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A la recherche de mythes Irlandais [LIBRE] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Dim 8 Nov - 22:38
Depuis quelques semaines déjà, je me préparais à cette excursion. J'avais décidé de partir l'espace de quelques jours en Irlande visiter les contrées sauvages d'Irlande. Persuadée de la véracité de certaines légendes racontées depuis des dizaines, voir des centaines d'années, je voulais en avoir le coeur net ! Au mieux, je croisais la route de certaines de ces créatures. Au pire, j'aurais fais une belle balade en pleine nature. Il faut dire que en ce moment, avec les choses qui se murmurent à droite et à gauche, les discordes, les attentats et autres joyeusetés, il était difficile de trouver un moment de calme. La seule possibilité pour moi d'avoir ce calme et cet apaisement, c'était de m'éloigner de la société. Et c'est ce que je faisais.

Il devait être six heures du matin. Je venais de me lever. Les cheveux en bataille, j'attrapais rapidement un peignoir bien chaud et m'en recouvrit les épaules. Seigneur qu'il fait frisquet ce matin. Je jetais un regard par la fenêtre, la brume du matin était bien présente. C'est une atmosphère parfaite pour la balade. En espérant qu'il fasse bien sur, le même temps par là. Je me tournais sur moi-même et cherchais ma baguette du regard. Ah, elle est là, à côté de la pile de vaisselle. Bon. Il faut peut être faire un brin de ménage avant de partir malgré tout.

Un coup de baguette magique et la vaisselle s'éleva, l'eau s'actionna, la brosse de vaisselle se mi au travaille et petit à petit la vaisselle se fit toute seule. Si j'avais su dans mon enfance que c'était possible, j'aurais bien rigolé à l'époque lorsque l'on me disait « Tu crois que la vaisselle va se faire toute seule?! ». La réponse était effectivement, oui. Un autre coup de baguette et le balais se mit lui aussi au travail. Je brandit à nouveau ma baguette et d'un mouvement ample et léger lançais un sort qui rangeais chaque objet à sa place. Pour ça, je suis tellement chanceuse d'être une sorcière.
Chaque jour, je me rappelais les points positifs d'être douée de magie. Ca fait partie de la nouvelle thérapie. Depuis que les Blood Circle sont sorti de l'ombre, mes vieux démons sont là, prêt à bondir au moindre signe de faiblesse de ma part, alors, il faut que je bloque leurs attaques chaque jours.

Je déteste cette organisation. Ce sont des personnages si malsains. Et dire qu'une partie de ma famille a travaillé pour eux. Bref. J'arrête de fulminer intérieurement, je sens que je bouillonne à l'intérieur. Je ne sais pas qui entre Josh ou Evan a envie de faire son intéressant, mais je ne vais pas les laisser me gâcher la journée, je veux aller me promener. En parlant de bouillonner... Un nouveau  mouvement de poignet et la cafetière se remplit d'eau, de café et le liquide commençait à remplir son réservoir. Chantonnant un air entendu la veille, je pris le chemin de la salle de bain et commença à me débarrasser de mes vêtements en court de route. Dans la douche, l'eau commençait à ruisseler sur mes cheveux, mon visage, mes épaules, mes seins et continua son chemin jusque dans le réceptacle. Mon petit rituel, c'était la purification par l'eau. Je marmonnais quelques phrases, me savonnais, me rinçais et marmonnais les mêmes phrases.


« Par cette eau, je me purifie. L'eau entraîne les douleurs, les fardeaux, les émotions négatives et tout le mal qui me colle à la peau. Je demande la bénédiction par l'eau, le nettoyage de mon corps et de mon esprit. »

A ce qu'il parait, on attire ce que l'on vibre. Si c'est valable pour les moldus, ca doit l'être aussi pour les sorciers. Je l'espère en tout cas, sinon j'aurais l'air bien bête à marmonner ces phrases à chaque douche. Oh. Au pire, le ridicule ne tue pas à ce qu'il parait. Fraîche, bien dans ma peau, je sorti de la douche, posa mes pieds sur le tapis puis me rendit compte que, comme tous les matins, j'avais oublié de préparer mon essuie ainsi que mes vêtements. Donc, comme chaque matin, je sortais de ma salle de bain nue et ruisselante pour attraper mon essuie. L'enroulant autour de mon corps, mon regard parcouru la penderie. Je n'ai rien à me mettre. Enfin si, mais... Ce n'est pas ce que je voulais. Je commence à râler intérieurement. Tant pis. Je retournes à la cuisine, me saisit de la tartine de confiture préparée et me servit une tasse de café. Râles pas, râles pas, râles pas. Manges, bois et tais toi.
C'est ce que je fais. Je déjeune tranquillement puis une fois terminé, me rend à nouveau dans la salle de bain, en profite pour me brosser les dents. Je récupère ma baguette au passage et retourne voir ma penderie. Certes, elle n'aura pas changé d'aspect en vingt minutes. Mais mon humeur à changé en dix. Faisons le point. Il risque de faire frais. Le temps change rapidement donc il peur pleuvoir comme il peut faire grand soleil.

Je me saisis d'un pantalon que j'avais acheté chez les moldu. Un baggy ou tactique, je ne sais plus. Bah, c'était un pantalon noir large avec plein de poches. Ensuite, j'attrapais un t-shirt gris où il est marqué « Wish ». Je trouvais l'écriture drôle. Certes ça signifie « voeux » mais ca reste proche de « witch ». Du coup c'est cocasse. J'ai mon humour, c'est pas donné à tout le monde de le comprendre. Bref. Je me munis à présent d'une chemise épaisse quadrillée rouge et noir. J'enfile le tout, chaussettes, chaussures de rando et pris le sac que j'avais préparé la veille. Ca y est, je suis prête. Je crois.

Je regarde Keiko qui m'avait regardé faire depuis une heure des allées et venues entre toutes les pièces. Plus rien n'étonne cet oiseau. Heureusement qu'il est là lui. Mon seul et meilleur ami en ce moment. Mouais, j'ai un caractère bien à moi. A tel point que parfois il m'arrive de couper court à toutes mes relations d'un coup. Bon d'accord, ce n'est pas réellement dû que à mon caractère. Evan y est pour beaucoup. Enfin bon. Je part du principe que les personnes qui sont au courant de mon soucis de personnalités, s'ils prennent mal ce que lui dit quand il prend le dessus.. Bah.. Devaient s'y attendre et ne pas prendre au pieds de la lettre ce qu'il dit ou fait. Je ne suis que le pantin à ce moment là. Bref.

En train de commencer à radoter dans ma tête, ressasser le passer, je secoue ma tête, fit un signe de la tête à Keiko afin qu'il m'accompagne et on sorti de la maison. Après avoir fermé la porte, j'enfourchais mon balais et me mis en route en compagnie de Keiko. Après plusieurs dizaines de minutes de vol, nous arrivions en Irlande, le pays des Leprechaun, des Banshee et autres créatures légèrement moins agréables. J'avais tout préparé, lunettes de protection, bouchons d'oreilles, appareil photo, sifflet, or et j'en passe.

Je trouvais une place pour atterrir et fini par faire disparaître mon balais d'un coup de baguette. Je la rangea dans son étui spécifique, lui même attaché à ma ceinture. Discrétion s'il vous plait. Sortant une carte du lieu, je repéra premièrement le lieu où nous nous trouvions, et étudia un instant la carte. Bien, je devais continuer à longer pendant trois kilomètres la forêt avant de tomber sur un sentier qui mènerait au cœur de la forêt. Keiko quant à lui vint se blottir dans mon cou. Je sorti une cape de mon sac et la posa sur mes épaules, relevant le capuchon sur ma tête. Nous voilà partis à l'aventure, boussole et carte à la main. Qu'allions- nous y découvrir ? Telle est la question.
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 13 Nov - 23:55
Vivre à Glasgow avait ses avantages, bien sûr, puisque c’était une ville assez importante dont le port me permettait de rejoindre de nombreux endroits sans qu’on se posât trop de questions sur la façon dont je pouvais bien y arriver. Enfin, entre nous, cela n’avait aucune espèce d’importance, les gens pouvaient dire et penser ce qu’ils voulaient, c’était le cadet de mes soucis.
La Crète me manquait. C’était le point de départ de tout ce qui suivit. J’avais le mal du pays et, comme toujours dans ce cas-là, mes idées étaient aussi sombres que possibles. Si j’en avais eu la possibilité, j’aurais rejoint ma terre natale, ma magnifique Chania et son port, mais je ne pouvais pas, la période n’était pas propice aux voyages aussi lointains… Et la grisaille de ces contrées n’aidait certainement pas à avoir un peu d’optimisme.

Depuis la mort de Charon, il me semblait que je n’avais plus jamais eu vraiment le droit au bonheur. Comment cela aurait-il pu être possible ? Je n’avais rien à perdre. Ou plutôt, je n’avais plus rien à perdre… D’ailleurs, c’était bien pour cela que j’avais essayé d’en finir. Veuf et père orphelin… que me restait-il ? Ma vie professionnelle n’était pas une fin en soi. Agrios, mon fils puîné, menait sa propre vie…

En fait, si Alexis n’était pas intervenue…
Alexis… Fawley… Une ancienne étudiante devenue… devenue quoi, au fond ? une collègue ? une amie ? une pupille ? une amante ? une fille spirituelle ? Peut-être un peu de tout cela en même temps… à l’heure actuelle, cette jeune femme était peut-être bien la personne qui, en dehors de mon fils, comptait le plus pour moi.
Angus n’apprécierait sans doute pas cela, mais c’était pourtant la vérité. Je ne lui avais pas parlé de ma tentative. À quoi bon puisqu’elle était avortée ? J’étais parti pour aller jusqu’au bout, tout aurait pu aller très vite… mais cela n’avait pas été le cas.
Devais-je le regretter ? Allais-je être tenté de recommencer ? Ce n’était pas impossible… en fait, cela allait dépendre de beaucoup de facteurs qui ne dépendaient pas que de moi. Oh, je savais bien que mettre son bonheur et sa raison de vivre entre les mains d’autres personnes était le meilleur moyen de ne jamais être heureux, mais si je gardais cela entre mes propres mains, tout serait déjà fini. Depuis longtemps, même, sans nul doute.

On dit que le hasard fait bien les choses, pourtant. Ce jour-là, c’était par pur hasard qu’Alexis était venue chez moi. Nous n’avions pas convenu d’un rendez-vous, elle et moi. Ni pour cuisiner ni pour autre chose. Je n’avais jamais pensé à lui demander ce qui l’avait poussée ainsi à venir vers moi. Peut-être avait-elle pressenti quelque chose… Peut-être était-ce comme si Hadès ne voulait pas de moi… Au fond, je n’en savais rien… et avais-je vraiment envie de savoir ce qu’il en était ? Au final, ce qui importait, c’était que je lui devais d’être en vie aujourd’hui. Mon ancienne étudiante s’était ainsi avérée être ma sauveuse, comme si Asclépios tenait à ce que ses disciples, même lointains dans le temps et l’espace, restent en vie pour pouvoir en sauver. Mon patronyme venait de ce dieu médecin, ce dieu guérisseur dans le sanctuaire duquel, grâce à l’intervention d’Apollon, son père, Asclépios guérissait de nombreux malades près du théâtre d’Epidaure, en Argolide. Durant l’Antiquité, des jeux panhelléniques pentétériques étaient organisés en son honneur, pour obtenir ses faveurs…

Les temps avaient bien changé. Pour obtenir mes faveurs, personne n’avait jamais organisé de compétitions sportives. Je ne tenais pas à ce que cela arrive, mais il était tout de même aberrant de voir comme l’espèce humaine avait perdu de sa superbe au fil des siècles.

Bref. La médicomagie et le nom n’étaient pas les seuls points communs que je partageais avec ce dieu. Il y avait aussi cet attrait indéniable pour les reptiles et plus particulièrement pour les serpents. Asclépios possédait des serpents sacrés, sans doute conservés dans la tholos du sanctuaire. Il fallait dire, aussi, que c’était un dieu chtonien. Mais soit.
Les serpents avaient leur importance dans ma lignée. D’abord pour mon ancêtre, Herpo l’Infâme, qui avait été le premier à parvenir à créer un basilic et, mieux encore, à le maîtriser par son don de fourchelang. Je ne disposais pas de ce don, contrairement à mon jeune frère, Erebos, mais mon fils, Charon, était un fourchelang. Erebos et lui ayant quasiment le même âge, à quelques jours près, ils avaient grandi ensemble et mon jeune frère avait joué le rôle de « frère jumeau » pour mon fils.
Le nid de vipères reste toujours soudé. C’était la devise de notre famille. Et nous étions assez fiers de nos origines et de notre histoire pour aimer cette idée de posséder notre propre devise et notre propre patrimoine culturel et historique.

Qu’est-ce qui m’avait poussé à prendre le large aujourd’hui ? Je dirais une envie de changer d’air. A moins que ce ne soit un besoin… Je ne pouvais pas rentrer en Grèce pour le moment, alors, j’étais en quête d’un lieu calme, d’un lieu serein…
Il me fallait de la nature, idéalement pure et sans trace d’humanité. C’était l’un de ces jours où la vie naturelle, sans artifices et sans maquillage, me semblait terriblement manquer au tableau de nos vies quotidiennes.

L’Irlande était assez jolie, en cette saison, d’après ce qu’on m’en avait dit. Je n’étais pas friand du climat, mais il y avait de belles et grandes étendues d’herbe paisible. Cela ferait bien l’affaire. Et puis, avec un peu de chance, je pourrais trouver, aussi, quelques ingrédients pour réaliser des potions de soins diverses et pour avancer un peu dans les recherches que nous faisions à Sainte-Mangouste pour essayer d’annihiler tout pouvoir que les moldus du Blood Circle pourraient avoir sur nous. Dans la situation actuelle, s’occuper de ces imbéciles était une priorité et, malgré tout le mépris que m’inspirait la guerre, j’étais bien obligé de chercher à aider les nôtres contre la menace moldue.

Je voyageais léger dans ce genre de situation. Une sacoche et un long manteau, c’était amplement suffisant. Et si je venais à me perdre dans la nature, il n’était pas bien difficile de transplaner dans un lieu connu ou d’utiliser le sortilège de Pointe au Nord pour m’orienter. Rien de compliqué.

Les chemins étaient parfois escarpés dans ces plaines verdoyantes et je me bénissais d’avoir eu la présence d’esprit de troquer mes souliers contre des chaussures un peu plus adaptées. Je profitais de cette balade de santé pour songer à tout ce qui s’était passé ces derniers temps, notamment aux révélations de Meredith. J’étais devenu dépositaire d’un lourd secret par rapport auquel je n’avais pas encore pris de décision. Je savais bien que c’était inéluctable, mais je retardais ce moment, parce que quand la décision serait prise, faire marche arrière allait définitivement s’avérer impossible.

Je marchais le long d’une forêt… peut-être que je trouverais dans celle-ci les plantes dont Gillian Ollivander m’avait parlé. D’après elle, certaines essences de plantes dont elle m’avait montré les esquisses pouvaient être salutaires pour annihiler les effets du sérum anti-magie du Blood Circle. Gillian et moi ne nous entendions pas sur beaucoup de sujets, mais pour ce qui concernait la protection du monde magique, nous étions d’accord et étions même capable de travailler de concert.

J’aperçus un peu plus loin une silhouette de femme. Et une silhouette qui ne m’était pas inconnue, en plus. Je m’approchais tandis qu’elle regardait sa carte.« Je vous ai prise pour une moldue, avec votre attirail d’aventurière à deux noises. »

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Nymphéa E. Chang
Nymphéa E. Chang
Sorcier OP
INRP
Métier : Diplômée de l'université Poudlard et assistante d'un journaliste au journal Le Chicaneur (pas de quoi remplir le porte-monnaie rapidement quoi)
Messages : 2234
Gallions : 1541
Date d'inscription : 03/05/2019
IRL

Lumos
Je rp en : goldenrod
Mon allégeance : Ordre du Phénix
Sam 14 Nov - 4:19
À la recherche des mythes irlandais
J’avais enfin réussi à débarquer en Irlande. Vous vous demanderez sûrement pourquoi je me trouvais en Irlande non ? En fait, tout avait commencé avec monsieur William Ombrage. J’avais eu cette forte envie de trouver quelque chose pouvant me protéger ou … Peut-être aussi quelque chose qui pourrait protéger Raphi. En fait, je crois que je voulais surtout quelque chose qui pourrait le protéger lui. Lui, il n’avait pas la possibilité d’utiliser la magie contre ces trolls du Blood Circle. Oui, ceux qui souhaitaient encore et toujours la violence.

En fait, je ne savais plus ce que je voulais. Je me sentais plus troll que lui avec ma magie. Lui, il ne manquait pas de courage pour se trouver des gens de l’Ordre du Phénix qui pouvaient l’entraîner … Et si moi j’étais un boulet à son pied ?

Il ne fallait pas que je pense comme ça. En plus, j’avais enfin eu l’autorisation du Ministère de la Magie d’utiliser un portoloin pour aller en Irlande : 1 mois pour cela. Dans un livre, j’avais trouvé un sage qui était passé maître dans les artéfacts de protection magique, mais … Mais il y avait toujours un mais … Mais oui ! J’avais marché, marché, marché dans la lande irlandaise face au vent pour trouver … Rien ! Rien qu’une vieille bicoque poussiéreuse depuis des lustres, avec des livres éparpillés partout ! J’avais eu beau appeler « s’il y avait quelqu’un », mais rien. Déçue, mais tout de même curieuse sur le lieu, je me suis amusé à farfouiller dans les livres. Le Sorcier qui habitait ici devait y vivre il y a cinquante ans au moins songeais-je tout en tournant les pages d’un bouquin sur les sortilèges informulés dans lequel je ne comprenais rien. Je m’étais alors fait surprendre par un objet tombant d’une étagère contre l’un des murs : ces étagères étaient absolument partout dans cette vieille maison ! Sursautant, je m’approchais donc de l’objet tombé et vit un scrutoscope de poche.

- Je me demande s’il fonctionne encore.

Me demandais-je à voix haute tout en m’en emparant. C’était alors que je me rendais compte de l’heure déjà avancée de la matinée. Mon cœur fit un bon dans ma poitrine. J’allais rater le portoloin. J’avais demandé le portoloin de retour pour 10h : 00 pile voulant rester, tout au plus, 2 h : 00 ici au cas où papa et maman se rendraient compte de mon absence : oui, car ils, maman surtout, ne devaient pas savoir ce que je faisais ici au risque d’expliquer ma correspondance avec William Ombrage. Sauf que cela avait pris 30 minutes de marche jusqu’à la maison et … et … Je devais donc revenir rapidement sur mes pas. Je sortis aussitôt tout en attrapant mon manteau coloré de rose et de bleu au passage sans oublier mon sac.

À courir, mes mèches rouges de plus en plus présentes dans ma chevelure brun foncé, se laissaient porter par le vent. J’avais voulu garder les mèches rouges parce qu’il trouvait ça beau lui. Puis, les deux bracelets ne quittaient plus mon poignet gauche : ni le bracelet argenté ni le bracelet doré ou les deux colombes y étaient amoureusement perchées. Heureuse oui, je l’étais.
Mais en ce moment, j’étais stressée de manquer le portoloin !!!

Je courrais du plus vite que mes muscles me le permettaient et je me demandais alors pourquoi j’avais décidé de mettre un jeans aussi serré. Pfft ! La prochaine, je ferais gaffe eh. Et je voyais le portoloin à l’orée d’un bois ou d’une forêt. C’était une vieille théière toute crevassée qui … qui …

- Non !!!

La théière venait de disparaître me laissant seule avec pour seule amie ma respiration qui se faisait saccadée pour avoir couru autant. Je pris une grande inspiration me forçant à ne pas paniquer. Je ne voulais en aucun cas transplaner d’ici sur une aussi longue distance jusqu’à Londres. Pourrais-je appeler maman ? J’haussais les yeux au ciel sachant pertinemment qu’elle va vouloir connaître toute l’histoire dont la partie avec monsieur Ombrage. Je ne voulais pas la mettre en colère. Elle avait déjà trop de poids sur ses épaules à commencer par l’amnésie de mon frère puis, la préparation du sauvetage avec l’Ordre du Phénix de gens kidnappés par le Blood Circle.

Et j’entendis soudainement un bruit. C’était plutôt, une voix. C’était une voix qui disait « moldu » en plus. Surprise d’entendre des gens, tout comme moi, dans un coin aussi reculé d’Irlande, je ne pus pas m’empêcher de m’y diriger. – Ok, ma curiosité finira par me tuer, c’est moi qui vous le dis. Ahrem. – Mais pas aujourd’hui. Mes yeux s’agrandissaient de joie lorsque j’aperçu une jeune femme et un homme. Je me dirigeais aussitôt vers eux rassurée de ne plus être seule sans … Sans portoloin. Aussitôt, je les saluais poliment.

- Bonjour. Euh … Je m’appelle Nymphéa Chang …

Bon ok, je me sentais un peu gênée. Après tout, j’allais devoir leur expliquer ma honte d’avoir raté mon portoloin. De toute l’histoire de l’humanité, je devais vraiment être la première Sorcière à qui s’était arrivé. Ah oui, je venais de voir avoir garder le strutoscope de poche.

(c) AMIANTE


Never Surrender
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
(c) 0tsana




Spoiler:
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Jeu 19 Nov - 18:03
Le vent faisait frissonner les feuilles des arbres, délivrant un léger bruissement ambiant. L'air était gorgé d'un mélange de l'odeur de la mer se trouvant à quelques kilomètres et de la forêt humide, de l'humus, de la terre. J'aime particulièrement ces odeurs. Tout ce qui découle de la nature est un ravissement pour moi. Vous ne pouvez imaginer à quel point. En vérité, je penses qu'il s'agit d'un des meilleurs moyen d'apaiser mon mental. Ça m'aide à voyager, à m'oublier. Je n'aime pas la ville, le bruit, les plaintes, les odeurs de la ville, la pollution et tout ce qui s'en suit. Je n'aime pas la foule non plus. Voilà pourquoi à Durmstrang j'étais toujours la dernière à arriver en cours. J'évitais les couloirs blindés. Pareil pour l'Université. Trop de gens. Toujours retardataire, mais dans le pire des cas... Ce n'était pas bien grave lorsque l'on se rend compte que j'étais toujours première de classe. Ou presque.

Une brindille craqua à quelques mètres de moi, super, serait-ce déjà une créature telle qu'une Banshee, un Dullahan, un Changeling ou bien... Un sorcier ? Un sorcier ?! Mais...

« Je vous ai prise pour une moldue, avec votre attirail d’aventurière à deux noises. »

Comment devais-je le prendre? Relevant un sourcil, je n’eus pas le temps d'en placer une que Josh se permit de le faire.

« Par Merlin que fait donc un vieux troll des montagnes en ces contrées ?! »

Mes joues devinrent rouges. Merci pour ton intervention Josh. Toujours aussi mature, brillant, intelligent. Très malaisant. Je n'étais pas régulière dans les soins que j’apportais à ma santé. Et ça se remarquait en ce moment grâce à ces personnalités qui se permettaient de plus en plus de prendre la parole sans raison valables comme à l'origine du problème. Le sorcier m'en tiendrait-il rigueur ou bien ne relèverait-il pas la réflexion mal placée de Josh ? J’enchaînais assez rapidement.

« Il faut croire que j'ai bien fait de me vêtir de la sorte alors, sachant que je tente de passer incognito, dans le cas où je tomberais face à un Blood Circle. Vous avez l'oeil, qu'est-ce qui m'a trahis ? »

Je détaillais l'homme du regard puis m'attardais sur son visage qui m'était familier. Je ne suis absolument pas physionomiste. Je peut reconnaître autant de sous catégories d'espèces magique qu'il n'en existe, par contre, les visage et moi... Ah oui, ca y est, je me rappelle où je l'ai rencontré ! C'est un des professeurs de l'Université Poudlard ! Je ne l'avais pas reconnu. Bon. Je sais pourquoi. Je m'endormais souvent en cours par ennui. En fait dès que j'assimilais une matière, le cours ne m'intéressais plus, je rêvassais et finissais par m'endormir. Oups.

« Ah mais vous êtes le Professeur de l'Université ! Euh.. Asc.. Asclépios ? Non. Asclépiades c'est ça ? Professeur de Biologie magique ! »

Un grand sourire illumina mon visage. J'aimais bien revoir certaines personnes de mon passé. Pas toutes, certes. Mais j'étais comme nostalgique. J'étais prise d'un coup de blues soudain. J'aimais encore assez bien l'université. A ce moment là il n'y avait aucune menace de ces fou furieux de Blood Circle. C'était une époque encore relativement calme. Soupir.

Un autre craquement de brindille me sortait assez rapidement de ma mélancolie. Une jeune femme débarqua, on ne sait d'où. Elle avait l'air un peu gênée lorsqu'elle se présenta.


«  Bonjour. Euh … Je m’appelle Nymphéa Chang … »

Ni une, ni deux, Evan prit possession de mon corps et s'avança vers la jeune femme, l'air sûr de lui, un sourire de beau gosse et approcha sa main de la chevelure de la demoiselle. Il y extirpa une feuille qui s'y était glissée un peu plus tôt, surement lors de sa promenade.

« Enchanté de vous rencontrer. Magnifique prénom. Désolé de me permettre, vous aviez une feuille dans les cheveux. C'est mieux comme ceci. Que fait une belle jeune femme comme vous dans ces lieux sordides? »

Moi, je suis calée en tant qu'observatrice de la scène. Je n'ai pas mon mot à dire. Evan est ma personnalité la plus forte. Il a prit du galon depuis le premier jour où il est apparu. Les autres personnalités de craignent et moi.. Bah je n'arrives pas à le contrôler. Bien vu l'oublie des rendez-vous à Ste Mangouste et des potions. Demain, première heure je fonce voir un médicomage. Evan parlait de lieux sordides car c'est un citadin. Il aime la ville, la foule, les mondanités. Il aime être vu et regardé. Tout le contraire de moi. C'est pourquoi ces lieux lui paraissaient "sordides".

Pendant ce petit laps de temps, Keiko le vivet doré qui s'était assoupi dans mon cou s'éveilla et s'envola en direction du professeur. Il n'aimait pas Evan.
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