Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Ton épaule te fait un mal de chien. La douleur vive t’irradie, ravive les battements de ton myocarde si fort que tu pourrais animer une rave partie sans amplification. Nul doute que des traces violacées apparaitront d’ici quelques heures et s’épanouiront comme un parterre de fleurs à la belle saison. Sous la douche depuis de nombreuses minutes, tu laisses l’eau salvatrice ruisseler sur ta peau, emmener les résidus de douleurs et de sang dans le siphon. Quelle idée. Victime de ta stupidité, de ton arrogance en particulier. Si seulement tu t’étais blessé en mission, on aurait au moins pu te coller l’image du héros quelques jours. Un repos bien mérité. Mais ta bagarre dans un bar avec un groupe de camés n’a absolument rien d’héroïque. Une fois n’est pas coutume, tes intentions étaient pourtant louables. Les voir importuner une jeune femme avait clairement irrité tes nerfs à vifs, alors que tu buvais tranquillement ta bière pour décompresser d’une journée harassante. Mais pour une fois, tu étais tombé sur plus fort que toi. Ou plus nombreux. Renouant avec tes anciens démons, tu n’avais pas hésité une seconde. Habitué à encaisser les coups, et à les rendre, tu n’avais pourtant pas vu celui là venir, avant de sentir le pieds de la chaise se briser sur ton os. Au moins, tu avais salement amoché tes assaillants, et tu n’avais pas fini au poste… En sortant de la salle de bain, tes orbes se posent sur le reliquat de cachetons que tu as avalé à la va-vite, à côté de ton arsenal de secours, déjà bien entamé. Tu as toujours préféré te soigner toi-même, plutôt que de rester enfermé à l’infirmerie du BC ou confiné chez ton oncle. C’est sûrement la raison pour laquelle certaines de tes cicatrices sont si apparentes, fins reliefs parsemant ta peau d’albâtre.
La vibration de ton téléphone te sort de ta torpeur, et alors que tu t’affales sur ton canapé, c’est le drame. Affiché en toutes lettres. Noir sur blanc. Le texto de Toni te rappelle l’anniversaire de son amie, auquel tu avais promis de l’accompagner. Et merde. Autant dire que t’avais complètement zappé. Tu soupires bruyamment en te massant les tempes, te demandant si tu seras en état pour l’épreuve ultime de tout mec lambda: celle de la présentation aux copines. La perspective qu’elle puisse te conduire dans un nid d’animaux diaboliques t’aurait normalement fait bondir de joie. Mais tu sais que l’Armide fréquente aussi un certain nombre de personnes « normales », et tu te doutes qu’au stade de votre relation, et vu le contexte politique actuel, elle ne prendrait pas ce risque. Tu grimaces en essayant d’étirer ton épaule douloureuse, te demandant si tu pourras faire face à une horde de curieuses prêtes à juger le moindre de tes faits et gestes.
Depuis votre rencontre dans ce fameux bars, les mois ont filé a une vitesse ahurissante. Ponctués par vos rencontres. Hasardeuses au départ, puis régulières. Souvent nocturnes, en raison de vos emplois du temps respectifs. Jamais chez toi, tu t’en es assuré. Pas que cela te dérangerait, car même si ta piaule est minuscule, et plutôt bien entretenue, tu ne souhaites pas qu’elle tombe par mégarde sur des documents gênants ou sur une arme. Bien que tu disposes d’une niche secrète pour tes instruments de torture et tout ton attirail, tu préfères être prudent. Tout du moins, le temps d’appréhender ce que tu crois être son don. Parce que, jusqu’à présent, tu ne sais pas comment il fonctionne, l’incident du bar ne s’étant jamais reproduit. Il t’arrive parfois de douter. De croire que tu as rêvé ce moment… Le fait est que tu ne peux pas l’emmener sur la propriété de ton oncle. Alors chez Elle, c’est très bien. Ou en ville. De préférence, dans un endroit ou tu peux te fondre dans la masse. Passer inaperçu. Manquerait plus qu’on te reconnaisse… Alors, tu es vigilant. Constamment. Attendant patiemment que la confiance s’installe, et qu’elle se livre à toi. Il faut le dire, tu ne lésines pas sur les moyens. Jongles entre tes deux vies avec une aisance remarquable. Ambrose le jour, Mikhaïl la nuit. Il t’a fallu un peu de temps au départ, pour ne pas te consacrer entièrement à Elle, et la découverte de son don potentiel, totalement obsédé par la berceuse de ton enfance. A ce que cela signifiait. Et le temps passant, sans que rien ne se produise, tu as fini par comprendre que cela ne servait à rien de précipiter les choses. Tu comprendrais en temps voulu. Lorsqu’elle serait suffisamment à l’aise pour se livrer à toi.
Etrangement, au fil du temps passé en sa compagnie, ton acharnement à te présenter sous ton meilleur jour est devenu plus facile. Comme si, à force de jouer ce rôle, tu avais fini par te leurrer toi-même, et à apprécier ton propre masque, au point qu’il devienne ton vrai visage. Tu accumules les mensonges, et paradoxalement, tu ne t’es jamais senti aussi libre et toi-même avec quelqu’un. Reléguant le Monstre, la haine et tous tes pêchés au second plan. Cette dualité commence à t’effrayer, car tu crains de te perdre en chemin. De ne pas pouvoir aller jusqu’au bout. D’ailleurs, tu pourrais presque dire que votre relation en souffre, car aucun de vous deux ne semble prêt à s’engager totalement. Tu soupires de nouveau en pianotant sur ton téléphone. Tu passeras la chercher à vingt heures, en espérant qu’elle soit prête et qu’elle ne te donne pas de raisons d’être en retard. C’est que la Renarde sait se faire Tentatrice à ses heures perdues et tu souris malgré toi en repensant aux délices de sa peau brute. A vrai dire, tu comptes surtout la cuisiner sur la soirée, car Toni a été plutôt avare en explications, voire évasive dans ses réponses. Elle a minimisé les choses en te disant que ce serait un petit comité, mais peut être uniquement dans le but de ne pas te rendre nerveux. Autant dire que ça produit l’effet inverse.
*** **
Alors que le bruit de vos pas se cogne contre les murs sales, tu sens ta nervosité monter en flèche à mesure que vous vous enfoncez dans les ruelles sombres de Londres. A la recherche de ce speakeasy secret, privatisé pour l’occasion, tu te demandes en réalité s’il ne s’agit pas d’un piège. D’une vulgaire mise en scène destinée à t’anéantir. L’Armide t’aurait-elle percé à jour ? Tu regrettes instantanément de t’être garé si loin. Inconsciemment, tu passes discrètement tes mains à l’arrière de ton jeans et réalises que tu es désarmé. Forcément. Tu essayes de te rassurer en te disant que Toni n’aurait surement pas projeté de te tuer en talons aiguilles, quoique tu la sais suffisamment coriace pour en être capable. C’est finalement le soulagement lorsque quelques ruelles pavées plus loin, vous arrivez à hauteur de deux videurs qui vous laissent pénétrer au sein d’une vielle bâtisse qui semble plus être abandonnée que le dernier bar branché de la capitale. Pourtant, une fois les portes passées et vos affaires déposées au vestiaire, tu es saisi par le décor vintage tout droit sorti d’une autre époque et par la musique assourdissante. Alors que vous vous apprêtez à descendre les escaliers rejoignant la grande salle où se trouve le bar, tu constates avec étonnement la foule entassée plus bas. Un sentiment vague, diffus, serpente le long de ton échine. Tu reconnais l’angoisse. Mais de quoi au juste ? Ton masque s’effrite lentement, abandonnant Mikhail pour retrouver le Monstre. Tu sais de quoi il s’agit, ta peur se précise. Celle d’être reconnu. Que ton plan tombe à l’eau. Tu recules d’un pas, simple réflexe, alors que tes orbes glacées fusillent immédiatement la Renarde qui n’a pas bougé, et semble t’attendre pour descendre. A vrai dire, tu t’attendais à affronter une horde d’amies curieuses, pas un troupeau de gnous endiablés. « Petit comité hein ? » Ta voix est lourde de reproches, et tu sens tes muscles se contracter à l’idée de devoir te faufiler dans cette foule sans jouer de ton épaule douloureuse. Tu finis par te reprendre, tentant de faire comme si cela ne t’atteignait pas. En même temps, n’importe quel mec se sentirait pris au piège, et d’un point de vue objectif, vous n’avez jamais abordé la question de savoir ce que vous êtes l’un pour l’autre. Ton regard de fauve se détache d’elle pour accrocher la foule, comme si tu t’apprêtais à livrer bataille. En réalité, tu tentes seulement de trouver le coin le plus tranquille afin de te fondre dans la masse. Résigné, tu rejoins l’Armide avant de lui tendre ton bras, prêt à sauter dans le grand bain. « Alors, avant qu’on descende, dis moi à qui je dois souhaiter un bon anniversaire histoire de pas faire de bourde.» Tu la contemples, constatant une nouvelle fois à quelle point sa beauté est toxique, révélée dans toute sa splendeur par le jeu des lumières d’ambiance. Tu laisses échapper un sourire équivoque, complice, avant de la laisser vous diriger en eau trouble.
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Dim 15 Nov - 17:02
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Toni & Ambrose
Le brouhaha incessant de la foule, couplée au grésillement des basses te donnent le tournis, et l’envie furieuse de quitter les lieux du sinistre à toute vitesse. Ces pulsations saccadées semblent d’ailleurs s’être synchronisées avec celles de ton hémoglobine et culminer sous le derme de ton épaule, ravivant la douleur à chaque battement. Amère, tu songes que tu aurais dû serrer plus fermement le bandage invisible sous ta chemise sombre. A cet instant précis, aussi sombre que ton humeur. D’ailleurs, tu ne fais aucun effort pour t’en cacher, tes iris incandescentes fustigeant ta cavalière sans le moindre remord. Sous leur joug, la Renarde bafoue, visiblement aussi prise au dépourvu que toi. Oui mais voilà, peut-on croire une espèce qui par essence respire la sournoiserie ? Tes Pères ne les surnomment ils pas les enfants du Mensonge ? Pourtant, quelque chose de plus profond et que tu n’arrives pas à identifier t’empêche de lui en vouloir trop longtemps. Te donne presque envie de lui faire confiance. Et alors que tes prunelles serpentent inconsciemment sur la ligne séductrice de ses gigues, tu te demandes si tu ne deviendrais pas malgré toi sensible à son charme… Impossible. Tu réfutes cette pensée ridicule. Elle a beau avoir tous les atouts du Diable, tu n’en restes pas moins un soldat surentrainé paré à affronté tout type de situation, y compris celle de résister à la tentatrice ultime.
Alors que tu tentes de t’en convaincre, la jeune femme se retourne vers toi, te demandant son téléphone afin de joindre son amie. Tu fouilles un instant tes poches, t’amusant de ce rituel typiquement féminin que de prendre leur partenaire de soirée pour des sacs à main ambulants, avant de le lui tendre. Quelques minutes plus tard, vous descendez les escaliers avant de vous retrouver en plein milieu de la foule en mouvement, sans trop savoir vers où vous diriger. Et alors que tu t’enquières de repousser de ton bras valide quelques fêtard un peu trop enhardis, le portable de la Renarde finit enfin par s’éclairer. « C’est Nina… va t’installer, je vais la chercher et nous trouver à boire… » Tu la considères d’un regard moqueur. « A boire ? Tu veux que je te rappelle ce qui arrive quand tu bois ? » Façon détournée de lui rappeler votre première rencontre, tu finis par acquiescer et, alors que tu t’apprêtes à fendre la foule, sens l’assassine de l’Armide se poser sur ton coude. Contact glacé malgré le fin tissu qui vous sépare, tu n’as pas le temps de réagir que ses lippes se posent sur ta joue. « Je me ferais pardonner quand on sera que tous les deux. » Son audace te fait sourire. Ta danseuse ne sait pas encore à quel point tu comptes lui faire tenir paroles. A quel point elle vient de s’enchainer un peu plus aux flammes de ta propre folie. « Méfies toi, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. » Tu l’observes s’éloigner quelques secondes, avant de te faire sauvagement bousculer. La douleur immédiate t’irradie, propageant ses ondes à travers ta chair à la manière d’un ricochet à la surface de l’eau.
Tu fais immédiatement pression sur son bras, tentant vainement d’enrayer l’onde de choc, avant de te retourner, toute ta haine prête à s’abattre sur ton agresseur. Pourtant, les deux yeux clairs qui te scrutent te coupent net dans ton élan. La jeune femme qui se tient devant toi semble d’ailleurs tout aussi surprise. Quelques excuses à peine audibles passent la bastille de ses lèvres charnues avant qu’elle ne détourne les talons et ne disparaisse dans la foule. Tu aurais voulu la rattraper, lui demander ce qu’elle fout ici, pourtant, il te faut encore quelques secondes pour sortir de ta paralysie et réaliser. Réaliser qu’une personne dans cette foule immense te connaît. Connait ton nom. L’angoisse d’être percé à jour remonte lentement le long de ton échine, et finit par s’épanouir dans tes veines à la vitesse d’un poison mortel. Tu t’empresses de rejoindre une table vide placée en retrait dans le coin salon, afin de pouvoir te fondre dans la masse et tirer cette situation au clair. A ce stade, la meilleure option serait encore la fuite. Mais abandonner Toni, même en prétextant une urgence, aurait juste le don de te faire passer pour le pire des connards auprès de ses copines, et de surcroit, de te faire perdre des points durement gagnés au long de ces dernières semaines. L’option numéro deux consisterait à partir à Sa recherche. Mais retrouver ce visage du passé s’avère compliqué vu la foule et l’obscurité ambiante. Et d’ailleurs, pour lui dire quoi ? S’il te plait, peux tu éviter de dire mon nom devant ma proie parce que j’aimerai vraiment pouvoir la tuer tranquillement quand j’en aurai l’occasion ? Clairement non. Finalement, faire comme si de rien n’était te semble la meilleure voie de sortie. Après tout, c’est bien comme ça que tu traites tes anciennes conquêtes, et le fait qu’elle ait déguerpit a au moins le mérite de te rassurer sur le fait qu’elle ne viendra sûrement pas te reparler. Ayant pris ta décision, tu as à peine le temps d’avaler deux comprimés anti-douleur que tu aperçois la silhouette de Toni te rejoindre, vôtre hôte sur les talons. « Mikhail, je te présente Nina, celle qui fête dignement son anniversaire. Une amie de longue date. Nina voici Mikhail, un ami également. » Alors que tu te lèves afin de saluer la nouvelle venue, la dernière phrase de l’Armide te coupe net, et percute ton orgueil sans ménagement. Tu lis sans mal la gêne sur les traits purs de ta cavalière alors que les jointures de ta mâchoires se crispent devant le plus grand mistral de ta carrière. Il faut dire que celui là, tu ne l’avais pas vu venir… D’autant qu’en général, on ne commence pas une relation amicale nus sur un comptoir de cuisine. Alors que la conversation reprend bon train, tu avales plusieurs gorgées de la boisson ramenée par ta cavalière, tentant d’atténuer les effets de cette douche glacée. Il ne te faut que quelques minutes pour en ressentir les premiers effets, te rappelant par la même qu’il n’est pas vraiment dans ton intérêt de mélanger médicament et alcool alors qu’une ancienne de tes conquêtes pouvant faire capoter tout ton plan se promène dans les parages.
« Et si on allait danser ? » Tu considères un moment les deux jeunes femmes qui te font face, attendant visiblement ta réaction, sans savoir comment te dépêtrer de ce piège. « Toni le sait, je suis un très mauvais danseur… » L’image de l’Armide en train d’onduler seule sur la piste de danse quelques mois plus tôt crève l’écran de tes pensées. S’y inscrit en relief et en couleurs. Du plaisir d’observer ta proie et ses derniers instants de liberté. Mais Nina ne te laisse pas le loisir de revivre ce moment. Elle se lève visiblement vexée par ta réponse abrupte. « Allé fais un effort, après tout c’est mon anniversaire ! » Tu parviens de justesse à retenir ton tact légendaire fermement embastillé dans ta prison de nacres, alors que tu sens ton masque se fissurer sous le joug du mélange détonnant d’alcool et de médicaments. Tes orbes glacées effleurent celles de l’Armide dans une interrogation silencieuse. En réalité, plus une question réthorique. « Alors allons-y » finis tu par marmonner en échauffant discrètement ton épaule. Tu constates d’ailleurs avec étonnement qu’elle est beaucoup moins douloureuse. Suivant l’Armide et votre hôte vers la piste de danse, tu te laisses peu à peu envahir par le rythme et tentes de suivre la cadence, influencé par la foule en mouvement. Il ne vous faut d’ailleurs pas plus d’une minute pour voir Nina décamper pour saluer de nouveaux arrivants. « Elle est plutôt coriace comme copine… » Tu attires la Renarde vers toi, alors que tes assassines s’agrippent à sa taille. Tu fermes les yeux un instant, tes sens complètement décuplés par la boisson. L’impression que Ses mains sur ton torse sont électrifiées, qu’elles attisent un millier d’étincelles le long de ton épiderme. Raniment les braises rougeoyantes en brasier incandescent. « D’ailleurs, tu remarqueras que je suis vraiment un bon ‘pote’, de pas t’abandonner comme ça en plein milieu de la piste. La dernière fois j’ai dû t’accompagner prendre l’air. » Provocation uniquement destinée à lui rappeler que tu n’as pas apprécié sa présentation. Moqueuses, tes lippes retrouvent lentement le chemin de son cou, y déposant un baiser fugace, avant de t’éloigner pour la faire tourner sur elle-même. A cet instant pourtant, ton regard en accroche un autre plus loin dans la foule. Des orbes céruléennes aussi perçantes que l’intensité avec laquelle elles te fixent. Tu te raidis presque instantanément, oubliant complètement ton pas de deux. « Excuse-moi un instant » D’instinct, tu lâches la main de Toni pour te fondre dans la foule et rejoindre la jolie blonde qui t’attend avec un sourire conquérant.
A sa hauteur, il ne te faut que quelques secondes pour te rappeler les circonstances de votre rencontre. Entre tes séjours à l’ombre et tes missions pour le Blood Circle, autant dire que tu n’as pas donné suite. « C’est marrant, je croyais que tu préférais les blondes… » Sa remarque te tire un sourire, alors que tu secoues négligemment la tête. « Que veux tu, j’aime prendre des risques. Sans rancune, d’accord ? ». Son rire te rappelle de délicieux moments dans ton appartement, mais tu comprends rapidement qu’elle n’en a pas fini avec toi. « Uniquement si tu danses avec moi. » A ton tour, tu laisses échapper un rire sonore, comme si vous jouiez encore aux amants perdus. Complètement désinhibé, tu l’attires doucement vers toi dans une étreinte amicale. « Désolé, mais je suis pris ce soir ». A ces mots, tu l’abandonnes et traverses de nouveau la foule à la recherche de la Renarde, que tu ne tardes pas à retrouver à l’écart de la piste, en charmante compagnie. Décidément, tu ne peux pas la laisser deux minutes sans que quelqu’un essaye d’interférer. Mais alors que tu vois l’opportun se rapprocher dangereusement, tu t’immobilises, sentant la colère grignoter lentement tes entrailles. N’en laissant aucune miettes. Comme si quelqu’un avait déconnecté ton cerveau, tu te diriges droit sur eux. « Toni, ça va ? » Le visage de l’opportun accuse le coup. Mais il garde le silence, attendant la suite.
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Sam 16 Jan - 11:40
When it comes to love I’m going straight to Hell
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Mar 9 Mar - 18:05
When it comes to love I’m going straight to Hell
Toni & Ambrose
Les lumières artificielles qui clignotent au rythme de la musique effrénée pourraient te faire tourner la tête, si la colère ne s’en chargeait pas déjà. A la sortie de la piste de danse, un voile rouge recouvre ta rétine, alors que ta vision s’arrête sur l’image ignoble de l’Armide et l’homme qui l’accompagne. Tu as bien remarqué la façon dont il L’observe. La manière dont ses orbes se posent sur Elle, peut être en miroir des tiennes. Comme si Elle lui appartenait. Comme si Elle était déjà à lui. Insupportable. Déclenchant par la même ta propre possessivité, ton envie de meurtre. Car c’est ta proie qu’il a choisi, et il n’a jamais été dans tes habitudes de partager un gibier. Peut être remplaces tu tes émotions par d’autres, pourtant tu as toujours entretenu une relation particulière avec tes victimes. A l’image de l’appétit insatiable du peintre pour sa muse. Toni ne fera pas exception. Alors que tu t’enquières de savoir comment la sorcière se porte, celle ci te répond d’un sourire que tu décèles faussement affable. « Tout va bien Mikaïl. Je te présente, Julian, un… ami ». Tu lis sans mal l’éclat de la provocation dans ses prunelles sombres. Incandescentes. Un court instant, tu te demandes même si tu n’as pas fini par trouver ta Némésis, tant elle semble prendre parfois un plaisir sadique à te voir bouillir, inversant sans le savoir vos rapports de force. « Encore un ? Je vais finir par avoir du mal à les compter. » Lâches-tu d’un ton égal au sien, qui ne la laissera sûrement pas dupe, alors que ton visage change brusquement de couleurs, prenant celle d’un volcan avant l’éruption. Par chance, il fait suffisamment sombre pour que personne ne s’en aperçoive. Tu reportes ton attention sur le misérable sans te donner la peine de paraitre courtois, reléguant tes envies macabres au second plan, avant que tes orbes ne se posent sur l’assassine innocemment posée sur le bras de ta proie. Tes dents sont si serrées que tu pourrais en sentir l’émail se fissurer, et la violence s’épanche dans tes veines aussi vite que le feu au contact de l’essence. Pourtant tu donnes le changes, tentes par tout moyen de la contenir. Tu pourrais le réduire en cendres pour avoir oser poser ses yeux sur elle, déchiqueter sa misérable carcasse au point d’en faire de la charpie fumante. Mais tu ne peux pas exploser. Pas dans ce lieu. Pas devant Elle. A moins de révéler au grand jour ta propre névrose, mais à ce stade, tu ne peux pas te le permettre.
« Julian, voici Mikhaïl, le mec avec qui je couche en ce moment. C’est bien ça qu’il fallait que je dise ? Tu veux que j’use d’un autre terme peut-être ? Sexfriend ? Amis avec petit bonus ? » A ces mots, le misérable semble vouloir disparaitre, témoin indiscret de votre linge sale. Sa mine déconfite a au moins le mérite d’apaiser quelques peu tes démons. Pourtant, à cet instant, cela te semble une maigre consolation face à la déception qui se lit sans peine sur les traits de ton visage. « Classe. Vraiment… » Tu laisses en suspend les deux mots qui ont réussi a percer la barrière de tes nacres, opinant négativement de la tête, alors que sa remarque t’a presque fait dessoûler instantanément. Deux mots, car il n’y a rien de plus à dire. Revenu à la réalité, tu te demandes soudainement ce que tu fous là. Comment t’en es arrivé à ça. Personne ne t’a jamais parlé ainsi. D’ailleurs, tu n’en as jamais laissé l’occasion à qui que ce soit. Dire cela d’une proie est d’autant plus risible, qu’en psychopathe des temps modernes, tu as toujours gardé le contrôle. Briser psychiquement tes victimes, avant de t’attaquer à leurs os, nécessite d’abord de t’insinuer dans leur tête. Explorer leurs failles, pour en extirper les pires névroses. Mais la sorcière qui te fait face semble étrangement différente de tes victimes habituelles. Pleine de ressources. Tes assassines trouvent négligemment le chemin de tes poches, alors que l’adrénaline qui t’habitait encore quelques secondes auparavant abandonne tes veines pour te laisser seul, face à cette situation qui a fini par te dépasser. L’animal sauvage et imprévisible que tu as tenté d’apprivoiser ces dernières semaines vient de mordre, et pour la première fois, le chasseur que tu es semble totalement démuni, laissant la plaie de ton orgueil à vif. Te demandant un court instant ce qui t’a empêcher de mettre fin à sa misérable vie, alors qu’elle te prenait encore pour un sauveur. Tout ça… pour ça. Triste constat de plusieurs mois de labeur entrepris, balayé d’un revers de mains, alors que le fil fragile sur lequel tu t’es risqué semble avoir rompu sous le joug de vos fiertés respectives. Alors que le silence devient de plus en plus pensant, le misérable consent enfin à relâcher sa prise, prêt à décamper, pourtant tu notes que la sorcière le retient presque instantanément. « Non attends Julian, allons danser, je ne pense pas que ça dérangera Mikhaïl, il va aller retrouver sa blonde ». La fusillant à distance de tes orbes grises, tu finis enfin par comprendre la raison de ce revirement de situation. Le genèse de Sa colère. La rassurer ne servirait à rien. Tu commences peu à peu à comprendre la mécanique de son palpitant revêche, et préfères tirer ta révérence sans plus de cérémonie. Avant que tout cela ne dégénère. Après tout, t’es pas payé pour les heures sup’. « En quoi c’est un problème, on est juste potes, non ? Tu sais quoi ça me gave, je rentre ». Tu les gratifies d’un dernier regard, lui laissant comprendre que son attitude t’a blessée, avant de détourner les talons, tentant d’épargner ton épaule endolorie en te frayant un chemin parmi la foule.
Il ne te faut que quelques minutes pour rejoindre les escaliers, chaque seconde attisant un peu plus ta colère. Celle d’avoir cédé, alors que tu pourrais être tranquillement chez toi à lécher tes plaies. Façon de parler bien sûr. A hauteur du vestiaire, tu tends ton ticket froissé que l’employé met quelques secondes à déchiffrer. « Ah oui, la veste avec un sac c’est ça ? » Eh merde…T’avais zappé ce détail. Tu opines de la tête alors que le jeune homme te rend ta veste et dépose le sac à main de la Renarde sur le comptoir, que tu fixes un moment, sans trop savoir quoi en faire. Tu es tenté de partir sans te retourner. La laisser se démerder, car après tout, elle t’a bien fait comprendre qu’elle n’avait pas besoin de toi. Un instant tu hésites, l’orgueil encore gonflé de colère. Pesant le pour et contre. Immobile, complètement figé face à tes propres contradictions. Les notes d’une musique syncopée te reviennent presque instantanément en mémoire, comme pour t’accabler davantage. Ou te pousser à ne pas renoncer maintenant. Pas après t’être souillé avec un animal diabolique, que tu as appris à apprécier, il faut le reconnaitre. Penser à une chose pareille te fout la gerbe. Mais comment fera-t-elle pour rentrer chez elle sans clés, ni argent ? Si ça se trouve, ses accessoires diaboliques sont rangés dedans. Tu songes un instant à votre première rencontre, sa démarche maladroite après son verre. L’imagines rentrer seule en titubant, à la merci d’un prédateur comme toi. Tu serres les poings en soupirant, attrapant la bourse de cuir, et rebroussant chemin vers les escaliers. Ok, tu vas juste le lui rendre, parce qu’au fond t’as quand même des principes. Tu descends rapidement les marches, à la recherche de l’Armide et met un certain temps à la trouver parmi la foule en mouvement. A mesure que tes orbes scrutent l’obscurité, tu sens le palpitant loger au creux de ta poitrine accélérer son rythme. Et si tu la trouvais pendue au cou de son bellâtre ? Ou pire ? Tes inquiétudes se dissipent rapidement alors que tu la retrouves assise au bar, seule, visiblement en train d’attendre quelque chose. Tu l’observes un instant sans ciller, suivant le moindre de ses gestes. Du léger tressautèrent de ses guiboles aguicheuses battant au rythme de la musique, ou de ses doigts fins, tapotant le bois du comptoir en signe d’impatience. Sa beauté a quelque chose d’irrationnel. D’étrangement pur. C’est comme ça que tu la préfères. Que tu la veux. Sans défense, oisive. Inconsciente du danger qui l’entoure.
A sa hauteur tu déposes le sac à côté d’elle, sans dire mots, défiant la flamme dans ses prunelles sombres. Attendant peut être une réaction de sa part. La candeur s’est envolée, pour laisser place à l’arsenal de guerrière, visiblement prête à sortir les griffes. Tu lèves les mains en signe d’apaisement. « Du calme. Je suis juste venu te rendre ton sac avant de partir ». Retrouvant tes aises, tu te permets d’avaler quelques gorgées de son verre, avant de le lui rendre, accompagné de ton plus beau clin d’oeil. « Pour la route ». Certes, tu ne devrais pas conduire vu ton état et celui de ton épaule, mais ce ne sera clairement pas la première fois.
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Jeu 25 Mar - 21:18
When it comes to love I’m going straight to Hell
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Lun 5 Juil - 17:51
When it comes to love I’m going straight to Hell
Toni & Ambrose
Perchée sur ses hauts talons, la tigresse fulmine de colère. Prête à bondir, jeter ses foudres sur le premier venu. Pourtant, lorsqu’elle te reconnait et constate la présence de son sac près d’elle, l’Armide semble se détendre presque instantanément. Tu le détectes sans mal à ses doigts fins qui ont arrêté de pianoter sur le bar et ses épaules détendues. Décèles même l’ombre d’un sourire sur ses lippes alors que tu avales quelques gorgées de son verre sans alcool, l’agrémentant de ton clin d’œil le plus enjôleur. Pas plus mal d’ailleurs, vu que ton degré d’alcoolémie flirt avec les sommets. Elle tente de te retenir alors que tu te lèves, respectant ta promesse de quitter les lieux. Tes prunelles métalliques la considèrent un instant, attendant des excuses ou quelque chose qui y ressemblerait. Mais tu es rapidement déçu. « Tu as mon portable, dans ta poche. » Impitoyable, et pourtant, tu la sens sur la retenue. Malgré toi, tu laisses échapper un léger rire, impressionné par tant d’audace, le souvenir cuisant de Ses provocations encore fraiches dans ton esprit. Impressionné aussi par ton propre calme, ta propre résilience à laisser un animal diabolique égratigner ton orgueil. Tu finis par tapoter les poches de ton jeans, avant de sentir la forme de l’objet, et de le lui rendre. Tu t’apprêtes à détourner les talons pour de bon, mais elle t’informe qu’elle a également l’intention de rentrer. Tu hoches simplement la tête, lui faisant signe d’avancer vers la sortie.
Un silence écrasant vous accompagne, alors que vous entamez votre marche à travers les ruelles pour rejoindre ta voiture. Brisé par moment, par les éclats de voix ou de rires de jeunes londoniens éméchés. Les mains dans les poches, tu avances sans te retourner, mais prenant le soin de calquer ton pas sur le sien, plus lent en raison de ses hauts talons. Aucun de vous ne semble vouloir aborder l’incident. Tu ne sens pas d’animosité émaner d’elle alors que tu la couves à la dérobée de ton regard de fauve. Elle semble mal à l’aise, loin de l’agitation du bar. Maintenant qu’elle se trouve à tes côtés, alors que quelques minutes plus tôt, tu l’aurais laissé en plan sans le moindre remords. Peut être en a t-elle conscience. Malgré tout, tu as fait demi-tour pour lui rendre son sac. Ton acte adoucit peut être la balance de ses reproches. Elle finit par sortir son paquet de cigarettes, avant de t’en proposer une, que tu acceptes d’un hochement de tête. T’imposant sans la moindre gêne pour qu’elle embrase le cylindre de papier que tu tiens entre tes nacres, tu ne peux t’empêcher de laisser courir tes prunelles perçantes sur son visage. Inquisitrices, elles observent sans pudeur la moindre de ses réactions, alors que l’Armide semble au contraire vouloir se dérober à toi. Elle recule d’ailleurs, avant de te demander si vous allez finalement parler de ce qui vient de se produire. Mais tu ne réponds pas tout de suite, n’ayant pas vraiment envie d’analyser ce qui vient de se passer. Pas à chaud, du moins. Angoisse refoulée de devoir te confronter à ce qu’elle déclenche en toi, loin de la simple frustration de ne pas voir ta mission se dérouler selon tes plans.
« Je ne voulais pas te blesser en te présentant comme un ami. C’est juste qu’on ne s’est jamais rien promis et je me suis retrouvée bête devant Nina. »
Tu retiens un soupire, lasse d’un jeu auquel tu n’as pas envie de jouer. Manie typiquement féminine de vouloir mettre des mots sur chacune de vos réactions. Mais ta petite sorcière semble vouloir se confier, et tu ne laisseras pas passer cette occasion de la laisser s’ouvrir à toi. De comprendre un peu plus la mécanique de son palpitant. De nouveau, elle évite de soutenir ton regard perçant, préférant se concentrer sur les volutes de fumées s’échappant de ses lippes voluptueuses. Instinctivement, tu lui proposes ton bras afin que vous poursuiviez votre route, pensant que cela la pousserait à s’ouvrir davantage. Mais, elle n’en fit rien, se contentant simplement de prendre appui sur toi, réveillant par la même la douleur au creux de ton épaule. Il ne vous faut qu’une dizaine de minutes pour rejoindre le parking où tu as laissé quelques heures plus tôt ton bolide, durée pendant laquelle aucun de vous deux n’a prononcé le moindre mot. Elle, sûrement par gêne. Toi, tentant de les trouver, sans mettre plus à mal le fragile répit qui vous tient.
« La fille que tu as vu... » Lâches-tu finalement au bout d’un moment, prenant le soin de peser tes mots « Disons que je n’ai pas été très correct avec elle. » Tu finis par t’arrêter, t’adossant nonchalamment contre la portière du véhicule, replongeant dans l’eau noire et glacée de souvenirs diffus, toujours prêts à ressurgir au moindre instant de faiblesse. De ces rencontres fortuites entre deux bains de sang. De tes séjours à l’ombre, peuplés d’angoisses et parfois de désespoirs. Tu refoules immédiatement ces démons aux portes de ton esprit, reprenant ta contenance, bien que tes jointures se soient crispées, sculptant un peu plus ton visage à la lueur des lampadaires. Donner le change, ta dernière arme. « C’est ce qui arrive quand tu voyages souvent. J’ai eu une vie assez... éparpillée. Pour être honnête, je m’en foutais pas mal jusqu’à ce que je te rencontre. » Tes prunelles orageuses accrochent son regard, pour ne plus s’en détacher. Ancres noires qu’à cet instant tu n’es pas sur de savoir déchiffrer. Tu as prononcé ces mots avec une facilité déconcertante, loin du tumulte qu’une telle confession a pu te coûter. Peu habitué à te livrer de la sorte. Toi-même décontenancé par la vérité qui transpire de cette simple constatation. Délaissant les autres pour te consacrer à cette mission prophétique. A cette berceuse qui hante encore tes cauchemars. A Elle, en réalité. Tu savais qu’elle serait différente de tes victimes et mettrait à mal toutes tes tactiques. Te délectant de faire sauter une à une toute les barrières que Son instinct de survie tente malgré elle de lui souffler. Imprimant ton souvenir dans les moindres recoins de sa misérable vie. Jusque dans sa peau. Partout autour d’Elle. Pour qu’un jour prochain, elle finisse par t’implorer. De venir la chercher. La délivrer de sa propre existence. Mais en seras-tu seulement capable ? Le lien imperceptible que tu noues avec tes victimes a fini par te dépasser, tu le sais. Le Loup semble avoir oublié le jour où il est devenu féroce. N’est il pas risible le Chasseur qui se prend d’affection pour sa proie ?
Conscient de la mettre mal à l’aise alors que le silence est retombé entre vous, tu te redresses finalement, sortant les mains de tes poches, écrasant ton mégot sous tes semelles. « Je ne voulais pas qu’il y ait de malentendus. Je n’aurai pas du te laisser seule de toute façon. » C’est vrai. Le mélange détonnant d’alcool et de médicament t’a fait prendre des risques inutiles. Ne supportant pas l’idée qu’un autre que toi ne puisse ne serait-ce que la frôler. Tes poings se serrent malgré toi en songeant au connard qu’elle a eu l’audace de te présenter. Une chance pour lui que tu sois un minimum civilisé. « Et comme on est dans l’honnêteté, c’est vrai que ça ne me plait pas. » Tu observes ses prunelles ciller, cherchant sans doute à comprendre le sens de tes paroles, alors que tu romps la distance qui te sépare d’Elle. « De te voir avec quelqu’un d’autre ». Ta voix est rauque, presque empreinte d’une colère que tu ne maîtrises pas. D’une colère contre toi-même, ne délimitant plus la frontière du jeu diabolique dans lequel tu sembles te perdre par moment. Sans lui laisser le temps d’assimiler tes paroles, tes lèvres investissent possessivement les siennes, jouant lentement de ta carrure pour l’acculer doucement vers la portière, bloquée entre la carcasse métallique et celle de ton corps. Te donnant l’impression d’avoir toujours le contrôle sur les évènements. Sur Elle. L’étouffant entre l’étau de tes bras, sans possibilité de fuite. Agir, plutôt que de se cacher derrière des mots. Jusqu’à ce que la douleur lancinante ne vienne se rappeler à toi, t’obligeant à te détacher de la Renarde. Tes prunelles la dévisagent sans pudeur, l’ombre d’un sourire satisfait sur les lèvres, avant que tu ne finisses par sortir les clefs du bolide, les faisant s’entrechoquer entre tes doigts. « Il se fait tard Maître. Il est temps que je vous ramène. » Tu n’en as pas envie, luttant contre l’idée de la confronter à ses propres sentiments, mais tu crains que ton humeur ne s’assombrisse si tu ne retires pas tes bandages au plus vite.
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