Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
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Ven 30 Oct - 1:02
Quand tu sais que tu as merdé, vaut mieux se la fermer
Luca & Anjelica - Avril 2020
Cela fait des semaines que tu appréhendes ton retour en Angleterre autant que tu ne l’attends. Alors que tu commençais doucement à te faire à l’idée que tu allais repartir pour Londres, un courrier est arrivé et a bousculé tes plans. Et il fallait être fou pour ne pas être inquiet par la situation dans laquelle tu te trouves. Accoudé contre le muret en pierre devant la longère familiale, une cigarette coincée entre tes lèvres, ton visage inexpressif ne dit rien, ne laisse rien paraître. Tu as appris depuis longtemps à ne laisser s’échapper aucune émotion. Plus simple, moins dur à gérer. Tu attends. Ils arrivent. Jaeden et Anjelica. Tu le sens, tu le sais. Cela fait des mois que tu n’as pas revu ta sœur et ton meilleur ami. Et cela fait des mois que tu ne lui as pas parlé. En réalité, tu n’as eu aucun contact direct avec Anje. Tu as bel et bien eu de ses nouvelles par Jaeden mais assez peu en vérité. Déjà, parce que tu n’as que très peu écrit. Deux ou trois lettres peut-être en un peu moins d’un an, uniquement pour dire le strict minimum, à savoir ‘’je suis vivant’’ et ‘’je vais bien’’. Tu n’as pas vraiment cherché à savoir comment ça allait de leur côté parce que cela te rappelait à quel point tu avais échoué. Et puis, il faut l’avouer, les premières semaines, tu n’étais tout simplement pas en état de donner la moindre nouvelle. La désintox a été rude, le sevrage difficile. Tu en as bavé. Lorsque tu as promis à ton père que tu t’en sortirais tout seul, tu étais loin d’imaginer l’état dans lequel tu allais ressortir de tout ça. Comme d’habitude, il t’avait plus ou moins fait confiance tout en te surveillant de près. Il faut dire que tu étais un véritable déchet à ton arrivée à Tivoli. Les cernes violacés, le visage fermé et creusé, les insomnies, l’irritabilité permanente. Bref, tu étais en piteux état. Les premiers jours, tu les as passé dans ton ancienne chambre, à attendre que le temps file, espérant presque que la dépendance s’en aille d’elle-même. Mais la volonté d’arrêter ne t’a jamais réellement traversé. Tu avais continué à te défoncer, à finir le stock que tu avais emmené avec toi. Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien. Là avait alors commencé la véritable désintoxication. Mais avec le sevrage est apparu le manque, le manque d’adrénaline, le manque de sensation, le manque d’excitation. Il avait bien fallu se tourner vers autre chose. Le sport, l’alcool, les femmes, la moto, le vide. Voilà quels ont été tes remèdes. Du moins, les simulacres de remède. Et puis, il y avait eu la première rechute. Plusieurs en réalité. Tu n’es pas certain d’être réellement guéri. Tu te demandes même si tu en as vraiment envie. Tu accueilles toujours la drogue comme une vieille amie avec pour espoir qu’elle participe à ton expiation ; oh oui, tu aimes entretenir les contradictions.
Lorsque tu aperçois au loin la moto de ta sœur pénétrer dans le territoire des Zabini, tu t’éclipses sans faire de bruit alors que ton cœur meure d’envie de la voir. Elle qui a toujours été ton roc, ton tout, ton repère. Tu as tout affronté avec elle, pour elle. Et pourtant… Tu n’as d’autres choix que de partir. Lâche toi ? Peut-être bien ? Mais pas tant que ça. En vérité, il y a deux raisons qui te poussent à t’éloigner de la maison. En premier lieu, tu ne veux pas gâcher les retrouvailles entre Anja et vos parents ; tu sais que ta présence pourrait la contrarier. C’est un doux euphémisme. Tu connais ta sœur, tu sais qu’elle sera furieuse. Vous êtes si proches. Vous l’étiez du moins avant ton départ. C’est la deuxième raison qui t’empêche de rester alors que le bourdonnement du moteur d’Anjelica, reconnaissable entre tous, résonne dans tes oreilles. Tu as peur. Peur que tout ait changé. Peur de ne pas la retrouver comme elle était. Peur qu’elle t’en veuille. Alors oui, tu es peut-être lâche, mais tu préfères fuir que d’affronter la réalité. Du moins pour l’instant. Tu as envie de lui parler seul à seule et tu ne veux pas d’embrassades et de retrouvailles forcées qu’elle sera sans doute forcée de faire devant vos parents. Tu préfères une réaction vraie et authentique. Là, tu sauras vraiment à quoi t’attendre.
Tu transplanes avant qu’elle ne puisse te voir. Tu ne t’en vas pas bien loin, seulement à trois cents mètres de là, là où tu sais qu’elle pourra te trouver. Le parc familial est immense et il y a de nombreux endroits où tu apprécies te poser. Mais il y en a un qui revêt un attachement tout particulier. Il y a cet arbre où tu as toujours aimé t’asseoir, avec une vue sur le fleuve Aniene et un panorama sur la grande Cascata di Tivoli. Le bruissement de l’eau qui tombe a toujours été d’un grand réconfort et c’est un endroit où vous alliez souvent pour discuter quand vous étiez plus jeunes. Vous y alliez pour dessouler après une soirée trop arrosée, parfois même pour s’entraîner à la boxe. Bref, vous en avez passé des bons moments ici. Tu restes assis là pendant ce qu’il te semble des heures lorsqu’enfin, au bout d’un moment, tu perçoives des bruits de pas. Tu ne te retournes pas. Tu attends. Tu dis juste : « Salut Anja. » Parce que tu sais que c'est elle. Prononcer son surnom après tant de temps t’est presque douloureux. Tu espères que cela fera passer la pilule tout en sachant fort bien que ce ne sera pas le cas. Au bout d’un moment, n’en pouvant plus, tu tournes ta tête vers elle. Si tu as changé physiquement, prenant une masse importante de muscle et augmentant ta carrure, Anjelica demeure égale à elle-même, malgré une chevelure bien plus longue que l’an dernier. Tu la sens déterminée. Déterminée pour quoi ? Les pleurs, une étreinte, les poings ? Tu paries sur les trois à la fois.
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Dim 1 Nov - 17:47
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Luca Zabini
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Dim 1 Nov - 23:28
Quand tu sais que tu as merdé, vaut mieux se la fermer
Luca & Anjelica - Avril 2020
Tu appréhendes. Tu n’as jamais rien pu cacher à Anjelica. Depuis votre tendre enfance, vous avez toujours pu compter l’un sur l’autre. Dans la joie comme dans la peine, dans les bons moments comme les mauvais. Mais depuis son arrivée en Angleterre, tu as l’impression que les mauvais moments se font plus nombreux et la peur intense de la perdre à chaque instant t’a plongé dans un état de vigilance intense et permanent. Depuis que tu es môme, tu as toujours su que ta vie serait toujours plus ou moins menacée ; en tant que fils aîné et héritier de la famille Zabini, la charge de la branche mafieuse de la famille t’expose forcément à des ennemis, aux familles rivales, aux mafieux d’autres clans. Tu t’es préparé à sa toute ton existence et tu l’as accepté car cela fait partie du jeu. Mais ce que tu n’avais pas prévu dans tout cela, c’est que ta sœur aussi serait la cible de ces putains d’ordures. Tout cela aurait été plus simple si votre relation n’avait rien voulu dire à tes yeux mais c’est tout le contraire. Anja, c’est ton roc, c’est ta lumière dans l’obscurité, la seule personne avec qui tu pouvais tout vivre, tout traverser. Alors quand tu as craint pour sa vie deux fois à quelques mois d’intervalles, tu as cru devenir fou. Tu es devenu suspicieux de tout, préoccupé en permanence, tourmenté par les plans de vos ennemis. La drogue t’a permis de tenir. Pendant un temps en tout cas. Jusqu’à ce que tu ne puisses plus rien contrôler.
Anja n’avait rien su. Du moins, pas tout. Elle savait que tu consommais régulièrement mais pas à cette dose. Tu imagines qu’elle a dû être surprise de ton départ soudain. Tu n’avais même pas pu la confronter avant de partir, cela aurait été trop difficile à supporter ; tu n’aurais pas pu encaisser sa réaction. Est-ce qu’aujourd’hui tu le pouvais davantage ? Après presque un an sans aucune nouvelle ? Son silence t’est insupportable alors qu’il n’est le reflet de ce que tu lui fais subir depuis onze mois. Elle est là mais ne dit rien. Elle est là mais ne bouge pas. Tu peux presque sentir sa colère alors que tu n’as pas encore croisé son regard. Lorsque tu tournes la tête pour la confronter, tes yeux s’accrochent aux siens, les défiant presque. Tu sens son agitation, son mécontentement ; son incompréhension se lit sur son visage, dans ses yeux. Les mots sont faibles. Tu restes calme, trop calme, tu vois que ça l’énerve. Alors qu’elle s’avance vers toi d’un pas décidé, tu te lèves pour l’accueillir, quoi qu’elle fasse. La tempête va bientôt rencontrer le volcan. Tu la sens tout en effervescence tandis qu’elle se plante devant toi. Ses poings sont serrés, prêts à te frapper. Tu n’essayes même pas d’esquiver les coups qui vont pleuvoir ; dans un sens tu penses que tu les mérites largement. Elle frappe une première fois ton torse en vociférant : « Salut Mia Luce ! » Un léger sourire se dessine sur tes lèvres lorsque tu l’entends prononcer ton surnom, celui qu’elle seule te donne. À cet instant si précieux, celui de vos retrouvailles, ce surnom a un doux goût d’aigreur que tu as toi-même provoqué. Tu savais pertinemment qu’elle serait furieuse de ne pas te voir sur le pas de la porte en compagnie de vos parents. Mais tu n’avais pu te résoudre à lui offrir ce moment, tu préfères, et de loin, retrouver ses poings sur ta peau. Cela te semble plus facile, plus simple. Il suffit simplement d’encaisser les coups. Jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus. Mais tu sais fort bien que cela peut durer longtemps. Très longtemps. La tempête se lève et devient une tornade qui veut tout dévaster sur son passage ; et toi, tel un volcan en sommeil, tu encaisses, tu encaisses. Jusqu’au moment où cela explosera. Mais pas tout de suite, pas encore. Ta respiration s’est à peine accélérée. Elle se coupe soudainement alors que tu subis son deuxième assaut dans les côtes. C’est qu’elle fait mal la sœurette. Sa garde est impeccable, quasi invulnérable. Mais tu n’es pas en reste toi non plus, tu sais que tu pourrais la coucher en moins de temps qu’il ne faut pour le dire mais ce n’est pas le but recherché. Si tu n’es pas venu aux retrouvailles c’était justement pour ça : pour qu’elle déchaîne sa colère sur toi. « Vas-y, fais-toi plaisir. Cogne encore. » Tes bras demeurent le long de ton corps et sont immobiles. Tu ne répliqueras pas. Pas encore du moins. Tu ajoutes, penaud. « Je l’ai mérité mille fois. » Un semblant d’absolution pour un début de rédemption. C’est peut-être ça, la solution. Des excuses, tu ne sais pas faire. Tu n’as jamais su. C’est peut-être le moment pour commencer. Tu sais que tu dois te faire pardonner, mais comment ? Vous n’êtes pas ce genre de frère et sœur qui peuvent discuter de leurs différents calmement. Avec vous, faut que ça cogne, faut que ça fasse mal. Vaut mieux se servir de ses poings que de son cœur, c’est moins douloureux. « Continue Anja, je t’en prie. » Les compteurs doivent repartir à zéro. Il faut que tu saches ce qu’elle a pu ressentir. Tu as envie d’avoir mal. Qu’elle te fasse mal, comme tu lui as fait mal. « Rien de ce que je pourrais dire ne pourra effacer ce que j’ai fait. » Tu regrettes pas d’être parti, ça non. C’était nécessaire, c’était vital. Il fallait que tu prennes du recul, que tu te soignes, que tu ailles mieux. Mais ton départ était lâche. Et puis, tu as fait le mort pendant si longtemps. Tu la regardes et tu te demandes comment tu as pu lui faire ça. Égoïstement, tu te demandes également comment tu as pu vivre tant de temps sans l’avoir auprès de toi, sans être à ses côtés. Putain, qu’est-ce qu’elle t’a manqué.
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Dim 8 Nov - 15:19
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Luca Zabini
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Jeu 12 Nov - 21:53
Quand tu sais que tu as merdé, vaut mieux se la fermer
Luca & Anjelica - Avril 2020
Lorsque tu as su qu’Anjelica et Jaeden venaient en Italie, tu t’es d’abord réjoui de les revoir. Cela faisait si longtemps. Onze mois. Onze mois sans donner la moindre nouvelle, ou simplement le minimum, pour spécifier que tu es toujours en vie. Tu t’es toujours demandé si Anja avait échangé avec votre père ou votre mère à ce sujet, c’est probable qu’elle ait questionné vos parents pour savoir si tu allais mieux et si tu comptais revenir bientôt. Effectivement, il ne fallait mieux pas qu’elle attende des réponses venant de ta part. Tu n’avais pas pu écrire, pas pu prendre le risque de la décevoir à nouveau même avec de simples mots. Tu n’es pas un lâche, tu ne l’as jamais été. Pourtant, dans ce cas précis, tes actes pourraient vaguement s’apparenter à de la trahison fraternelle. Il faut dire que tu as toujours pu compter sur elle et elle sur toi. Naître dans la famille Zabini vous a offert un héritage mafieux particulièrement lourd certes, mais ce qui t’unie à Anja va tellement plus loin que ça. Anja, c’est… Tu n’as même pas de mot pour décrire l’indescriptible. Votre relation a toujours été fusionnelle, toujours. Tu lui as toujours tout dit, toujours tout raconté, tout confié. Elle de même. Alors tu comprends qu’elle ne supporte pas cette fracture, ce gouffre que tu as délibérément creusé entre vous en te plongeant corps et âme dans la drogue. Il faut dire que tu ne l’as pas vu venir. La drogue, au départ, c’était juste un moyen de décompresser, de penser à autre chose, de s’amuser. Anje et Jaeden y ont goûté eux aussi bien sûr, il arrivait parfois que vous en preniez ensemble en soirée. Cela a dégénéré quand tu en as eu besoin en dehors de ces fameuses soirées. De temps en temps d’abord, juste pour oublier tes soucis et te permettre de mieux dormir la nuit, pour sombrer dans un sommeil profond et sans rêve. Tu as su que tu avais basculé quand il te fallait ta dose avant même de te lever du lit, lorsque tu t’éveillais en pleine nuit avec les mains tremblantes, le symptôme du manque. Tu as vu les dégâts physiques sur ton corps ; les cernes violacés, le manque d’appétit, la peau plus translucide. Et les dégâts psychiques… L’irritabilité constante, la confusion permanente, la nervosité… les difficultés attentionnelles aussi. Bref, tout cela, tu lui as caché. Non pas parce que tu avais honte d’être devenu accro, ça non. Mais c’était plus la raison pour laquelle tu es devenu accro que tu t’es évertué à dissimuler… Et même ici, devant la Cascata de Tivoli, au pays qui vous a vu naître tous les deux, alors qu’Anja est en face de toi, tu ne sais pas si tu peux l’assumer. Vous en avez tellement vécu des moments ici et tu te demandes si ce n’est pas au pied de cet arbre que tu dois engager l’intime moment de la réconciliation, même si tu sais que tu vas en chier. Anjelica ne se laissera pas faire.
Et lorsque son poing s’abat sans vergogne sur ta poitrine, cela te fait presque du bien de ressentir de la douleur ; tu avais oublié. Tu as oublié ce que cela faisait de se battre avec elle, dans quel état de symbiose cela vous mettait. Parce que pour vous, la boxe, les poings, les bagarres, c’est la plus belle des preuves d’amour ; vous avez toujours fonctionné comme ça. Alors elle ne comprend pas, elle ne comprend pas pourquoi tu ne bouges pas, pourquoi tu restes de marbre, la laissant te frapper et te blesser. Physiquement, c’est vraiment supportable, mais psychiquement, tu te sens déchiré. Tu as peur, peur d’avoir tout ruiné, peur d’avoir briser une des seules relations de ta vie qui n’est pas construite de toute pièce, une des seules relations de ta vie qui ait vraiment de l’importance, une des seules qui ne soit pas surjouée, qui soit réelle, sincère.
Les mots sortent en italien dans sa bouche et tu souris doucement ; tu as toujours trouvé que votre langue maternelle était la langue parfaite pour s’engueuler. Ses yeux s’accrochent à tes prunelles ambrées et tu la dévisages encore et toujours alors que ses mains s’acharnent à nouveau sur ton buste. Elle veut en découdre, elle en a besoin, elle veut régler ses comptes. Elle te demande pourquoi. Pourquoi ? Pourquoi quoi ? Tu te questionnes. « Pourquoi t’es parti sans rien me dire ? Pourquoi tu ne me donnais plus de nouvelles ? Pourquoi tu ne m’as pas fait confiance ? Pourquoi tu m’as abandonnée ? » Ton souffle se coupe. Confiance, abandon. Tes mots te frappent de plein fouet et tu as l’impression que ton cœur se brise en mille morceaux. Ses paroles t’atteignent plus que tu ne l’aurais cru et tu te rends compte du mal que tu lui as fait. Tu avales durement ta salive mais tu ne dis rien, pas encore. Tout simplement parce que tu ne sais pas comment ni par quoi commencer. Alors que tu cherches les mots, que tu réfléchis à comment lui faire passer la pilule plus aisément, un POC caractéristique te fait à nouveau sourire. Elle n’a pas perdu la main sur sa technique pourrie et ridicule qu’elle adore utiliser ; elle s’évapore dans les airs et atterrit derrière toi, sautant sur ton dos avec la brutalité que tu reconnais bien là et déséquilibré, tu bascules sur le sol, avec elle bien accrochée. « Alors Mia Luce, tu t’es ramolli à manger le tiramisu de maman ? » Tu réponds avec effronterie : « J’le trouve dégueu le tiramisu de maman. » Une fois au sol, tes mains ancrées dans l’herbe légèrement humide, tu ne veux pas en rester là. C’est un affront trop grand. « Pourquoi tu m’as menti ? » Son ton de voix a changé. Soudainement, sans qu’elle ne puisse t’en empêcher, tu la bascules sans ménagement au sol et te retrouves au-dessus d’elle. Ton corps domine le sien par son poids. Anjelica a toujours été la plus rapide, la plus agile ; elle compense son manque de puissance par la vitesse. Mais écrasée par ton poids qui n’a rien d’un poids plume, tu sais qu’elle ne pourra pas bouger. Ton regard est dur, froid, blessé. Tu la fixes pendant de nombreuses secondes sans qu’aucun son ne sorte de ta bouche et brusquement tu te relèves, lui attrapes les poignets et la forces à se mettre debout elle aussi. Une fois qu’elle est sur ses pieds, tu te mets en garde puisque c’est ça qu’elle veut. Et rapidement, sans qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit, tu la frappes à l’abdomen. « JE NE T’AI PAS MENTI PUTAIN ! » Tu essayes de frapper à nouveau mais elle esquive ton coup : « J’ai juste pas eu le courage de dire la vérité. » Oh oui, ça change tout. Vous êtes bien avancés avec tout ça. Putain, mais pourquoi c’est si dur ? Pourquoi c’est si difficile ? Tu sais pourquoi mais tu ne veux pas l’avouer, ni te l’avouer. Tes yeux s’ancrent dans son regard et tu sens qu’elle pourrait pleurer dans la minute si tu n’arrêtes pas de jouer au con. Tu ne l’as jamais vu pleurer. Enfin si, mais jamais à cause de toi et tu n’as pas franchement envie que cela commence maintenant. Tu conserves ta garde et frappes à nouveau, tu atteins un de ses bras car elle n’a pas réussi à se décaler assez vite. Tu attends la riposte, tu esquives un de ses coups toi aussi mais le suivant t’atteint. L’œil avisé, tes sens sont en éveil et tu retrouves tes vieux réflexes. Tu as l’impression de te revoir quelques mois en arrière. « J’ai pas pu Anja, j’ai pas pu te le dire, c’est tout. C’était trop humiliant. » Tu ajoutes : « Je savais que si je te voyais avant de partir, je n’arriverais pas à partir. J’aurai jamais pu me barrer tout en sachant que je te laissais le fardeau qui me revient. » Tes mots sortent sans que tu ne les choisisses, tu dis simplement ce qui te passe par la tête. « J’savais que j’avais merdé, j’aurais pas pu te le dire dans les yeux. » Parce que je ne voulais pas te décevoir… penses-tu mais n’osant pas le dire à voix haute. Tes poings toujours prêts à frapper, tu attends. « J’suis tombé dedans sans m’en rendre compte, du moins au début. Je pensais m’en sortir seul. Je voulais pas que vous vous inquiétiez. » Elle, Jaeden, les autres membres de la Cosa Nostra. Tu voulais rester fort, pour elle.
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Sam 5 Déc - 21:01
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Luca & Anjelica - Avril 2020
La relation avec ta sœur est sacrée. Depuis toujours, ce qui vous unie dépasse le simple lien fraternel, le simple lien de sang. Il y a toujours eu ce petit quelque chose entre vous, ce truc qui fait que vous arriviez à vous comprendre d’un simple regard, sans vous parler, sans avoir besoin d’expliciter quoi que ce soit. Les choses ont toujours été si simples en Italie, c’est à Londres que tout a changé. Non pas que votre relation s’est détériorée, ça non. Ce qui a été difficile, c’est d’assumer seul les affaires de la Cosa Nostra ; Jaeden et Anjelica étaient là pour te donner un coup de main, ce n’était pas le souci. Ce qui t’a touché au plus profond de ton âme, c’est qu’on ose toucher à la chair de ta chair, à ton sang, à ta sœur. Lorsque vous étiez à Trivoli, tu ne t’en rendais pas compte, mais l’influence de votre père vous offrait une protection tacite et tu ne t’étais jamais réellement senti en danger ; il y avait toujours quelqu’un qui était là pour vous informer des plans des ennemis ou des coups de filets qui se préparaient. Mais en Angleterre, tout était à construire, il fallait faire sa place, et cette place est si dure à gagner ! La mafia déjà présente sur place n’a pas envie de céder une seule parcelle de terrain alors le moyen le plus simple pour vous faire flancher, c’est de t’attaquer toi directement ou indirectement. Anjelica subissait alors les dommages collatéraux de ton management médiocre et de tes propres erreurs. Ça, tu l’as compris que trop tard. Lorsqu’une bande rivale vous a séquestré, ils vous ont choisi vous deux. Ils auraient pu se contenter de toi, mais ils ne l’ont pas fait, sachant que tu serais bien plus impacté par le sort qu’ils lui réservaient, à elle. « Mais depuis quand tu as besoin de courage pour me parler ! Je suis ta sœur ! » Cette phrase à elle seule semble résumer tout ce que tu as pu ressentir depuis le début et tout ce que tu as détruit. Elle a raison ; jamais tu ne lui aurais caché ou menti sans bonne raison auparavant. Tu dois l’avouer, tu as été lâche. Tu es déstabilisé par ses mots et tu baisses inconsciemment ta garde. Anjelica s’engouffre dans la brèche et son poing s’abat avec force sur ta poitrine jusqu’au moment où elle semble s’arrêter. Tu ne comprends pas ; vous avez toujours résolu vos problèmes en vous battant, cela a toujours été comme ça entre vous. Pourquoi voulait-elle y mettre déjà fin ? Tu as encore tant à dire, tant à avouer mais tu ne sais pas si tu auras le courage d’être honnête jusqu’au bout.
Tes bras s’abaissent et retrouvent leur place le long de ton corps lorsque tu comprends qu’elle n’attaquera plus. Elle ose dire dans un murmure qu’elle est désolée. Ses yeux sont larmoyants et tu te dis que tu as échoué, encore une fois. Tu lui fais du mal et cela t’est insupportable. Tu te rends compte à quel point tu as été égoïste, à quel point tu as voulu nier qu’elle avait elle aussi besoin de toi. « Arrête. C’est moi. C’est de ma faute. » Mais elle est continue. Elle s’excuse de ne pas avoir su voir, de ne pas avoir été présente, de ne pas t’avoir davantage aidé. Tu secoues la tête ne voulant pas entendre la moindre justification de sa part parce que tu sais qu’elle n’y est pour rien… Anjelica s’approche de toi avec une lenteur déconcertante et tu ne sais pas du tout ce qu’elle va faire ; va-t-elle frapper à nouveau ? Va-t-elle simplement tourner les talons et retourner auprès de son désormais fiancé qui semble mieux la traiter que son propre frère ? Va-t-elle te hurler dessus ? Tu te perds dans toutes tes hypothèses et c’est surpris que tu accueilles Anje dans tes bras. Elle se colle soudainement à toi et la chaleur de son corps te bouleverse. Tes bras ballants l’enveloppent soudainement et tu la serres contre toi. Tu ne veux plus jamais la lâcher. Cette étreinte t’atteint au plus profond de toi tandis qu’elle te murmure à demi-mots : « Tu m’as tellement manqué Luca… » Ce n’est pas vraiment votre truc tout ça, les marques de tendresse, les démonstrations d’amour, c’est seulement dans les moments où tu sens que tu peux tout perdre ; il y a d’abord eu l’accident en moto, puis l’incident où Jaeden l’avait sauvé, la séquestration. Tu as failli tout perdre à ce moment-là et tu t’en rends compte maintenant qu’elle est dans tes bras que ta connerie a bien failli l’éloigner de toi pour toujours. « Anja… » lui chuchotes-tu doucement, rassemblant ce qu’il te reste de contenance pour lui dire : « J’ai pensé à toi chaque jour. Tu m’as tant manqué toi aussi. Quand j’ai su que vous veniez… » Vous restez comme ça pendant ce qui te semble des heures et tu serres ta sœur un peu plus fort contre toi, calant ta tête sur la cime de ses cheveux. Tes yeux se troublent toi aussi mais tu contiens tes émotions. « Tu pouvais rien faire pour moi Anja, t’aurais pas pu m’empêcher de sombrer de toute manière. Le boulot, ouais, ça a été l’élément déclencheur. » Tu n’oses pas dire que c’est à cause d’elle que tu as plongé, tu ne veux pas qu’elle se sente encore plus coupable qu’elle ne l’est déjà. Tu préfères dire : « Je me sentais juste pas à la hauteur. » L’es-tu davantage aujourd’hui ? C’est la question à laquelle tu penses depuis des semaines. Ton père te dit qu’il a toujours eu confiance en toi, malgré tes déboires, malgré tes erreurs. « J’avais tellement peur que tu me… » Tu ne finis pas ta phrase. Peur de quoi ? Qu’elle te trouve minable ? « Je ne voulais pas vous décevoir, papa et toi. » Tu ne sais pas quoi dire d’autre que ça. Anja dans tes bras, tu lui dis : « J’voulais pas que mia luce devienne mio fardello. La drogue m'aidait à tenir. » Et elle t'aide toujours à tenir... Mais ça, il vaut mieux le garder pour toi.
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Sam 16 Jan - 17:45
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Dim 24 Jan - 22:33
Quand tu sais que tu as merdé, vaut mieux se la fermer
Luca & Anjelica - Avril 2020
Anje et toi, ça a toujours été simple, facile. Nul besoin de mots, nul besoin de parler, vous vous compreniez sans rien dire. Pour autant, quand tu es tombé dans la drogue, tu n’as rien dit. Tu ne sais pas s’il y avait des signes extérieurs de ton addiction, aurait-elle pu s’en rendre compte ? Aurait-elle pu t’empêcher de sombrer ? Tu n’en sais rien et de toute manière, rien ne sert de resasser le passé et se demander ce qu’il aurait pu se passer. C’est arrivé. T’as appris à lâcher prise à ce sujet parce que de toute manière, rien ne pourra changer les faits alors en vérité, pourquoi se prendre la tête sur ce qu’on ne peut plus maîtriser ? L’erreur que vous avez faite, toutes les deux, c’est de se murer dans le silence. Tu avais tes démons à gérer : la crainte de perdre ta sœur, l’angoisse de ne pas être à la hauteur, la honte de paraître faible auprès des ennemis. Mais Anje avait eu les siens aussi : la mort d’Andréa, votre séquestration, la vie démesurée que vous viviez chaque jour. Aucun de vous n’a voulu entraîner l’autre dans les abîmes mais tu te demandes si vous auriez pu éviter votre chute mutuelle en communiquant. Tu sais que t’as merdé. Tu le sais depuis le début. C’est toi l’aîné. C’est à toi de protéger ta sœur et pas l’inverse. Tu n’as pas envie d’entendre qu’elle aurait pu faire ceci ou cela. Tu t’en fiches, t’as pas besoin de ça. T’as besoin d’elle aujourd’hui, ce soir, alors que tu cherches à obtenir son pardon. Le reste importe peu finalement. Elle est dans tes bras maintenant et tu as l’impression que rien n’a plus d’importance. Ce sentiment réconfortant balaye d’un revers de main les derniers mois passés sans aucun contact. « Mais tu seras toujours Mia Luce… » Ces mots dans sa bouche sont tout un symbole. Ce surnom, ces paroles t’apportent plus de réconfort que tu ne l’aurais cru. Votre relation est si spéciale, si particulière. Pourquoi as-tu voulu te priver de son soutien pendant ta ‘’désintox’’ ? Encore cette question de fierté ? Encore les relents de la honte ? Tu n’en sais rien. Dans un murmure, telle une supplication, elle prononce les mots que tu espérais qu’elle dise tout autant que tu les redoutais. Rentrer ? Rentrer maintenant ? Tu te demandes si c’est une bonne idée. Tu n’es pas sevré. Tu es loin de l’être ; et tu sais que la moindre incartade te fera replonger dans tes travers. Tu as grandement diminué ta consommation car tu n’en as plus besoin tous les matins et tous les soirs mais il n’empêche que ton sevrage est trop récent. T’as encore consommé il y a à peine quatre jours. Seras-tu assez fort ? La voix de la déraison te dit que oui parce qu’elle a envie de rentrer et d’être à nouveau à ses côtés chaque jour où le soleil se lève. Mais la voix de la raison t’intime d’être prudent en sachant qu’en rentrant, il sera trop dur de revenir en arrière.
« Je te promets d’être présente là où je ne l’étais pas assez. » te dit-elle. Ses yeux te fixent et tu resserres ton étreinte. « Je… » Elle te promet d’être le meilleur bras droit du monde et dit que c’est elle ton fardeau et pas l’inverse. Tu déglutis. Putain. « Dis pas de conneries. » Tu n’as jamais considéré ta sœur comme un poids. Au contraire, Anje est ta force, la raison pour laquelle tu voulais t’en sortir, la raison pour laquelle il a fallu que tu t’éloignes. Tu as cru que partir t’aiderait à chasser tes démons mais tu sais que tu te leurrais. Vos ennemis ne vous ont pas suivi en Italie, ils sont restés en Angleterre, prêts à bondir à la moindre faille qu’Anjelica aurait laissé s’entrouvrir. Vous avez de la chance. Les familles mafieuses se sont plus ou moins tenues tranquilles ces derniers mois et tu sais que les problèmes liés au Blood Circle y sont pour beaucoup. Tu cherches les mots pour lui dire tout cela mais elle ne t’en laisse pas le temps car ses lèvres prononcent une phrase si simple mais si poignante. « Ti amo tanto Mia Luce… » Tes bras frictionnent doucement son dos tandis que ses mots t’atteignent en plein cœur. « Anja… » murmures-tu, sans lui dire que tu l’aimes toi aussi. Elle le sait. Cette conversation te semble si irréaliste, si différente de ce dont vous avez l’habitude. Il faut dire que vous n’avez jamais fonctionné ainsi ; vous avez toujours préféré les poings aux longues discussions. Vous étiez comme ça ; peut-être fallait qu’il que ça change.
Tu t’éloignes doucement d’elle et te rassois au sol. Ta main trouve la sienne et tu tires pour la forcer à se placer à tes côtés. Tes yeux se perdent dans ce panorama magique que tu contemples chaque jour depuis ton retour. Mais tu ne le verras bientôt plus. « J’étais peut-être pas prêt. Je me suis mis la pression. Sans père à nos côtés, c’était différent. J’ai joué la carte de la désinvolture. J’ai fait comme si rien ne me touchait et comme si rien ne pouvait m’atteindre. J’ai pris trop de risques, je voulais pas déléguer. J’ai ensuite douté de mes aptitudes à manager. Il s’est passé tant de chose tu sais. Tu n’as pas pu être un bras droit pour moi parce que je ne t’en ai pas laissé l’occasion. Faudra qu’on redéfinisse tout cela ensemble. » Tu ajoutes : « Il ne faut plus ressasser le passé. » Il valait mieux se préoccuper uniquement du présent. Mais tu le sens, tu le sais, elle comprend mieux maintenant les tâches qui t’incombent et à quel point le rôle de dirigeant est pesant. Ces longs mois où tu as été absent, elle et Jaeden ont géré à ta place et elle a bien dû se rendre compte de ce que c’était vraiment. « Tu as raison. » dis-tu. Son air interrogateur t’oblige à ajouter : « J’y pense depuis quelques temps aussi. » C’est pas tellement plus clair. Un sourire apparaît sur tes lèvres et tu chuchotes : « C’est le moment de rentrer au bercail. » C’est vrai, dès le jour où tu es rentré à Tivoli, tu as voulu repartir aussitôt mais tu n’as pas écouté la voix qui te disait qu’il ne le fallait pas. Probablement une des décisions les plus difficiles que tu aies eu à prendre. Une décision égoïste mais nécessaire. D’un air amusé, tu dis : « J’avais peut-être besoin que tu te fiances avec mon meilleur pote pour avoir envie de rentrer. » Anje et Jaeden. Tu réalises toujours pas que Jaeden va bientôt intégrer la famille. Légalement cette fois. C'est tout un symbole, pour elle comme pour toi.
Lumos Je rp en : palevioletred Mon allégeance : la Cosa Nostra
Jeu 28 Jan - 13:10
Quand tu sais que tu as merdé, vaut mieux se la fermer
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Nobody Can Save Me
I'm dancing with my demons. I'm hanging off the edge. Storm clouds gather beneath me. Waves break above my head. Headfirst hallucination
Luca Zabini
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Mar 2 Fév - 21:52
Quand tu sais que tu as merdé, vaut mieux se la fermer
Luca & Anjelica - Avril 2020
Pourquoi tu ne lui as rien dit ? Tu essayes de le comprendre. La honte d’avoir échoué ? La culpabilité de ne pas avoir su gérer cela seul ? La crainte de passer pour quelqu’un de faible ? Peut-être les trois à la fois, peut-être ne le sauras-tu jamais. Mais tu es quelqu’un de déraisonné et de fier. Tu sais que tes erreurs ont des conséquences et de lourdes conséquences ; tu as de la chance que ton père ait daigné comprendre que la tâche était trop lourde et qu’il ait accepté de te renouveler malgré tout sa confiance. Et Anje le faisait elle aussi à son tour en te demandant de revenir. Elle sait que tu peux le faire, que tu peux endosser le rôle pour lequel on t’a formé toute ta vie. Mais pas seul. Elle est peut-être là la différence ; tu ne dois plus vouloir tout gérer seul, tu dois apprendre à déléguer et à faire confiance. Non pas que tu n’avais pas confiance en ta sœur auparavant mais tu t’efforçais de la protéger des aspects négatifs qu’entraînent la mafia ; les bandes rivales, les familles ennemies, les rixes, les règlements de compte, les assassinats. Mais désormais tu le sais, tu le comprends, Anje a également une âme de leader. Épaulée de Jaeden, elle a su mener sa barque aussi bien que tu l’as fait. C’est peut-être ainsi que tu dois diriger ; épaulé de ta sœur.
Une fois que tu l’attires au sol, tout prêt de toi, tu sens que ton retour en Angleterre peut être différent. Il y aura toujours des hauts et des bas, c’est certain et tu ne seras jamais tranquille, jamais serein. Mais cela a toujours été le cas ; depuis que tu es né, tu sais que ta vie peut s’arrêter en un instant, tout comme la sienne. Ce que vous faites est dangereux et c’est aussi l’une des raisons pour laquelle tu as sombré dans la drogue. C’était plus facile d’assumer cette triste réalité en étant shooté. « Ouais. » réponds-tu simplement lorsqu’elle te dit qu’il ne faut pas chauffer les Zabini. « Ils vont morfler. »
La discussion prend enfin une tournure plus légère lorsque vous évoquez Jaeden. Tu n’as qu’une hâte, c’est de le retrouver. Retrouver ton frère, ton meilleur ami. Ce gars qu’elle détestait et qu’elle va épouser. La vie est pleine de surprise n’est-ce pas ? Le rire d’Anjelica résonne dans tes oreilles et tu ne peux t’empêcher de sourire en l’entendant ; ce son, tu as tant rêvé de l’entendre à nouveau et bientôt, tu pourras l’entendre chaque jour. « J’avoue, faut que je rentre pour remettre tout ça en ligne, c’est pas sérieux. » Tu ajoutes : « Faudra un jour que tu m’expliques comment tu passes de ‘’c’est un gros con je le hais’’ à ‘’je vais l’épouser’’ parce que ça m’intéresse drôlement. » Tu ne peux quitter ce sourire idiot qui s’est installé sur tes lèvres. Il est vrai que le rapprochement entre Anjelica et Jaeden était subtil juste avant ton départ et tu es parti juste avant que les premiers signes de leur inclination se révèlent aux grands jours. Tu laisses le silence s’installer pendant que votre regard se perd dans les paysages à couper le souffle qui vous entourent. Elle pose sa tête sur ton épaule et te dit que ça fait longtemps. « Hum ? » marmonnes-tu ne comprenant pas où elle voulait en venir jusqu’à ce que ses yeux croisent les tiens : « Putain Anje nooooooon. » Mais c’est déjà trop tard. Deux secondes à peine se sont écoulées mais te voilà dans l’eau, mais tu n’es pas seul. Anjelica a fini dans l’eau elle aussi. Tu ris franchement pour la première fois depuis des semaines tandis qu’elle te demande si cela t’a manqué. « En tout cas j’vois que tu t’es ramollie, t’es même plus capable de bien maîtriser ton transplanage p’tite sœur. » Sans lui laisser le temps de réagir, tu lui sautes dessus et appuies avec force sur sa tête pour la couler. Ta vengeance ne fait que commencer.