Ce petit voyage pouvait presque ressembler à une lune de miel, il allait falloir faire beaucoup mieux le moment venu. C’était ce qui te trainait dans la tête tandis que ces derniers jours en Italie étaient juste parfait. Tu n’avais jamais voyagé, tu n’avais jamais quitté l’Angleterre, alors on pouvait le dire, c’était tes premières vraies vacances et ce que tu pouvais dire c’est que tu en prenais simplement plein les yeux. L’Italie était différente de ce que tu connaissais, il y faisait plus chaud, il y avait des paysages à couper le souffle et surtout… Surtout Anjelica était différente là-bas, plus insouciante, plus légère, plus souriante et tu aimais la voir comme ça, c’était… Contagieux, tu te sentais toi-même plus léger, tu étais tel un petit garçon découvrant un autre monde pour la première fois. Si tu avais tout de même été tendu à l’idée de rencontrer les parents d’Anjelica, parce que forcément il y avait cette petite peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être ce qu’ils imaginaient pour leur fille… Pourtant tu avais été si bien accueillis que cette peur avait été refoulée. C’était comme si tu faisais déjà partis de la famille. Alors d’accord à Londres c’était effectivement déjà le cas. Mais ici ? Alors que personne ne te connaissait ? Tu ne t’étais pas attendu à ce qu’ils soient aussi chaleureux avec toi, quand bien même Anje’ avait déjà essayé de me rassurer de ce côté-là. Et tu avais cette petite sensation de ne pas mériter toute cette bienveillance envers toi, cette sensation d’être un imposteur à cause de ton passé et qu’à un moment donné, quelqu’un va s’en rendre compte et te reprendre ce que tu as… Evidemment, retrouver Luca, c’était la cerise sur le gateau, ce qu’il t’avait manqué putain !

Et découvrir tout cet univers dans lequel la Zabini avait grandi avait quelque chose de galvanisant, comme si elle t’ouvrait son jardin secret et tu prenais tout ce qu’elle voulait bien te donner, te disant que lorsque vous seriez vieux et prendrait votre retraite, c’est ici que vous finiriez vos vieux jours, afin de voir le sourire d’Anjelica sur son visage jusqu’à la fin de tes jours ! C’était nouveau pour toi, cette perspective d’avenir, de pouvoir de projeter, te voir dans dix ans, dans vingt ans et plus encore… Savoir que quoiqu’il arrive, elle serait là, à tes côtés. Cette idée faisait battre ton cœur à la chamade. Tu aimais chaque histoire qu’elle te comptait, chaque souvenir qu’elle t’offrait, les vivants comme si tu avais été là toi aussi et ce que tu pouvais dire, c’est que tu enviais son enfance par rapport à la tienne et en même temps ce n’était pas bien difficile. Elle t’avait même emmené sur la tombe d’Andrea, une preuve d’une extrême confiance et quelque part tu remerciais cet ami d’avoir été là pour elle pendant toutes ces années et tu lui promettais en retour de prendre le flambeau et de ne jamais l’abandonner. Tu étais en train de préparer, assis sur le lit, ta chemise encore ouverte sur ton torse, tes cheveux humides gouttaient encore lorsque la voix de ma douce Anje’ me ramenait à la réalité. Et si tu allais simplement secouer la tête en lui disant que c’était rien, que tu allais être capable de survivre à une soirée de ce genre pendant quelques heures, tes mots se bloquèrent dans ta gorge lorsqu’elle annonçait qu’elle allait être sexy à souhait, tu avais tourné instinctivement la tête vers elle, mais tu ne t’attendais pas à la voir nue. Ton regard la couve un instant de bas en haut… Heureusement que la douche que vous veniez de partager avait été chaude dans tous les sens du terme, sinon bon sang vous auriez été obligés de faire l’amour ici, maintenant, tout de suite, contre son dressing… Il ne t’en fallait pas beaucoup plus pour imaginer comment tu aurais pu la prendre…

« J’espère que tu comptes mettre quelque chose de plus… Couvrant, sinon je risque d’être légèrement jaloux au moindre regard qu’on posera sur toi. » Grondais-tu alors dans ce qui était clairement une menace. Tu la dévore littéralement du regard tandis qu’elle choisit sa robe qu’elle n’avait pas voulu mettre jusqu’à présent. Tu ne perds rien du spectacle tandis que le tissu vient recouvrir sa peau. A sa question, tu ne répondais pas tout de suite. Tu te levais, regardant ta fiancée comme si tu étais un loup affamé, un prédateur, t’approchant lentement d’elle. Quand tu es enfin tout près, tu te tiens dans son dos et vos prunelles se croisent à travers le miroir… « Sexy à souhait. » Réponds-tu alors dans un murmure à son oreille tandis qu’une main se pose en haut de son dos avant de descendre tout le long du dos nu lui arrachant très certainement des frissons… Tu arrivais au creux des reins et doucement ta main passe sous le tissu. L’enveloppe, reviens sur son ventre tandis que tu l’attire contre ton torse, ta bouche finis sur son cou ou tu déposes un baiser. « T’en fais pas pour moi. » Assurais-tu dans un chuchotement avant de reprendre. « Je vais penser au moment où je vais pouvoir t’enlever cette robe toute la soirée… » Glissais-tu dans un sourire qui décelait de nombreuses promesses… « Ceci dit, je crois qu’il n’y a toujours pas assez de tissus pour m’empêcher de dégommer le premier qui posera un regard sur toi. » Disais-tu alors que ta main revenait dans son dos, descendant à la bordure du tissu qui se trouvait pas loin de la naissance de ses fesses… Il suffisait de descendre un peu plus encore et tu pourrais l’emmener au septième ciel sans même défaire quoique ce soit, cette idée te plaisait assez, si vous n’étiez pas attendu à une soirée ou toute la population magique d’Italie vous attendrait, ou presque, tu exagérais à peine.

Une simple culotte… Hors de question qu’elle sorte ainsi. Oh tu savais que ce n’était que de la provocation et qu’elle ne le ferait pas. Et elle était libre de porter ce qu’elle voulait, tu n’étais pas de ces types à vouloir tout contrôler loin de là. Juste que oui. Tu ne jubilais pas à l’idée de voir sa copine en culotte à la vue de n’importe qui. Réaction logique sans doute. Assurément que si tu sortais toi aussi habillé que d’un simple caleçon ça ne lui ferait pas beaucoup plaisir en retour n’est-ce pas ? Cela ne faisait donc pas de toi un gars qui voulait absolument contrôler sa fiancée loin de là. « Oh, me voilà rassuré alors. » Répondais-tu avec ironie, ton regard lui devait faire comprendre que tu n’aimais pas du tout l’idée en revanche. Et si tu avais espéré qu’elle mette quelque chose de plus couvrant, tes souhaits allaient être qu’à moitié réalisé. Il restait encore bien trop de peau nue à ton goût. Quand elle te demande comment tu la trouves, tu ne peux t’empêcher de te lever pour aller la rejoindre, si tu murmures dans un premier temps que tu la trouve sexy à souhait, tu laisses ensuite ta main se glisser sous le tissu lui murmurant qu’elle n’avait pas à s’inquiéter pour toi, que désormais tu passerais la soirée à ne penser qu’à une seule chose, le moment où tu lui enlèverais cette robe. Sa réponse t’arrache un sourire, est-ce que cette tension sexuelle entre vous allait se calmer à un moment ou à un autre ? Parce que vous vous faisiez autant d’effet à l’un comme à l’autre et permanence… « La nuit va être encore mouvementée mon amour. » Réponds-tu alors dans un sourire toujours rempli de toutes ces promesses. Alors que tu faisais remarquer que cette robe laissait entrevoir encore beaucoup pour que ce soit raisonnable, Anjelica pivotait dans tes bras, si ses bras venaient encercler ta nuque, les tiens prenaient simplement place autour de sa taille, la resserrant contre toi. A sa réponse, tu souris une nouvelle fois.

« Si on ne voyait que tes chevilles, crois-moi, cela ne serait pas un problème. » Ajoutes-tu alors amusé. « Vois-tu ce n’est pas la longueur de la robe le problème. » Dis-tu en posant une nouvelle fois ta main dans son dos à la bordure du tissu pour illustrer tes propos. Alors qu’elle t’embrasse, elle se retourne une nouvelle fois afin de relever ses cheveux, te demandant alors ce que tu préférais. Tu profites alors de cet instant pour venir déposer un baiser dans le creux de sa nuque avant de répondre. « En chignon. » Réponds-tu alors dans un nouveau sourire dans un souffle contre sa peau. Tu aimais l’accès que cela te permettais d’avoir juste là et tu étais certains que tu venais de lui donner une raison d’aimer cela également. Tu finissais par doucement t’éloigner lui laissant le temps de finir de se préparer et tu faisais pareil, boutonnant ta chemise, mais pas jusqu’en haut, le bas des manches relevées, une fois prêts, vous vous rendiez à cette fameuse soirée sans avoir céder à vos pulsions, la soirée allait être longue… C’était effectivement tout comme Anjelica te l’avais dit et en même temps tu n’en avais jamais douté. C’était tellement luxueux qu’on pourrait presque en oublier les magouilles que tout cela cachait. Dans cette tenue, dans ce milieu, tu pourrais presque oublié que vous êtes des mécanos qui aiment mettre vos mains dans des moteurs, ce n’était pas tellement votre monde, même si tu n’oubliais pas qu’Anjelica avait grandi ici. Tu ne la quitte pas un seul instant et ce n’est pas à cause de sa robe, mais plutôt du fait que tu es loin d’être à l’aise, les soirées costumes ce n’est pas vraiment ce que tu préfères ont allait pas se mentir. Tu souris lorsque ta fiancée te glisse à l’oreille que quand elle était petite elle quittait la soirée en fuyant par la porte fenêtre qu’elle te montrait, accompagnée d’une bouteille évidemment. Doucement ta tête vient alors à côté de la sienne pour pouvoir lui murmurer…

« Mais tu étais vraiment une vilaine fille… » Susurres-tu amusé tout en comprenant bien qu’elle t’offrait la une porte de sortie et à vrai dire tu étais plutôt tenté de la prendre. Tu en avais marre de tout ce monde, tu voulais ta future femme rien que pour toi. Mais il vous fallait rester encore un peu, vous montrer, après tout cette soirée avait été créée pour vous deux. Après avoir parlé à beaucoup trop de monde pour une seule soirée, c’était le moment d’ouvrir le bal apparemment, tu sentais directement la tension s’installer chez Anje’ et tu ne pouvais faire rien d’autre que lui transmettre du soutient en lui serrant brièvement la main avant que son père ne vienne la chercher. Anje’ t’avais parlé de cette tradition et bon si tu étais du genre jaloux, tu n’allais certainement pas l’être avec le père de ta fiancée. Et pendant les quelques minutes ou ils dansaient tous les deux tu ne la quittais pas des yeux, la trouvant tellement belle, ayant du mal à croire que cette fille sublime tu allais l’épouser… Lorsque tu les vois s’approcher de toi et que le père d’Anjelica te tend la main de sa fille, tu as le cœur qui bas à mille à l’heure et dans ton regard, une promesse, celle de veiller sur elle, de prendre soin d’elle et de l’aimer jusqu’à la fin de tes jours… Tu n’étais pas friand des bals et si tu aimais danser, ce n’était pas le même genre de danse qui était attendu ici et pourtant, ainsi, tenant Anjelica dans tes bras, tu avais cette impression que tu pourrais surmonter n’importe quoi, tant qu’elle était à tes côtés.

« Je ne promets pas de savoir aussi bien danser que ton père. » Glissais-tu alors à son oreille sur le ton de l’humour. Et pourtant tu te sentais à ta place en cet instant. Tu oubliais la fête, tu oubliais le costume que tu portais, tu oubliais même la robe d’Anjelica ouverte jusqu’au bas de ses reins, bon pas totalement non plus, sa robe était impossible à oublier. Mais là en dansant avec elle, au milieu de sa famille, tu te sentais pourtant chez toi, c’était assez étrange puisqu’en dehors d’elle et Luca tu ne connaissais personne avant d’arriver ici et tu n’avais jamais mis les pieds en Italie. Etait-ce cela le pouvoir des Italiens ? Etait-ce pour cela que tu te sentais si bien avec elle ? Après quelques instants à danser vous aviez été rejoint par d’autres couple et Anjelica te rappelait alors que sa proposition tenait toujours, si tu avais tenu bon jusqu’ici, sa proposition était plus que tentante tu devais bien l’avouer. « Tu ne vas pas garder cette robe bien longtemps si on s’éclipse… » Murmures-tu a ton tour après avoir répondu à son baiser. Tu lui souris, prend sa main et l’entraine alors à l’extérieur de la piste de danse. « Allons-y. » Dis-tu en cherchant une bouteille du regard, tu ne voulais pas faire défaut à la tradition ! Tu suivais donc ta fiancée de très prêts et prenait une bouteille à la première occasion qui se présentait, de toute façon vous n’étiez plus des enfants à présent, il y avait peu de chance qu’on vous dise réellement quelque chose, mais le faire dans le dos des gens avait quelque chose de… Galvanisant ! Alors que vous vous faufiliez dans le jardin, tu riais un instant tout en faisant attention de ne pas trop faire de bruit et une fois que vous vous étiez assez éloigner des regards, ta main libre entoure sa taille et ta bouche viens chercher la sienne dans un baiser beaucoup moins chaste que les précédents… Alors que tu étais avide de beaucoup plus, vous n’étiez pas encore assez bien cachées au goût de la jolie Zabini, dans un soupire tu te reculais et alors que vous alliez plus loin, l’épaule d’un type ivre te rentre de plein fouet dedans. Tu comptais ne pas en tenir compte, si le gars était ivre cela servirait à rien et probablement qu’il n’en avait pas fait exprès et tu préférais largement continuer ce que vous aviez en tête avec Anjelica plutôt que d’attendre des excuses d’un type qui avait trop bu…

« Tu ne la mérites pas. » C’était ce qui te stoppait finalement. « Pardon ? » Réponds-tu soudainement interloqué. Abasourdi parce que tu viens d’entendre sans être certains de si tu devais lui mettre ton poing dans la gueule ou pas. Sauf qu’il n’était pas seul, deux autres types se tenaient un peu en retrait, mais pas besoin d’être intelligent pour comprendre qu’ils étaient là au cas où… « Peut-importe ce qu’ils disent, tu n’es pas l’un des nôtres, regardes-toi, on pourrait presque croire que tu as grandis dans ce milieu… Mais toi et moi… On sait très bien d’où tu viens n’est-ce pas ? » Son regard se plante dans le tiens, te fait comprendre qu’il y a aucun doute, qu’il est au courant de ton passé, comment, tu n’en sais rien et franchement ça importe peu. Ta cambrure se redresse, faisant bien comprendre que tu n’allais pas te laisser intimider. Ce n’est pas parce qu’ils étaient trois et vous deux que ça allais t’empêcher de lui casser la gueule s’il le fallait, tu voudrais juste épargner cela à Anjelica ce soir, si c’était encore possible. « Tu as un problème ? » Demandes-tu provocateurs sachant très bien que la réponse était oui. Sauf que ce n’était pas à toi qu’il répondait, son regard cherchait celui d’Anjelica. « J’espère qu’il en vaut le coup, tu payes combien pour l’avoir ? » Si ton poing avait voulu aller s’exploser dans la gueule du mec, il avait paré ton coup, s’attendant à ce que tu cognes, mais c’était trop tard, il avait dit la phrase de trop, le mot de trop, famille ou pas, tu étais prêt à en découdre…

Est-ce que c’était vraiment une surprise que la nuit allait être mouvementé ? C’était quelque chose qui arrivait régulièrement en réalité, tu ne savais pas si c’était toujours censé se passé ainsi. Avant Anjelica tu n’avais jamais désiré qui que ce soit comme tu la désirais elle. Lorsque tu te donnais à tes clientes cela n’avait réellement rien à voir c’était le travail rien d’autre. Anjelica elle, elle te faisait réellement de l’effet et parfois tu avais cette impression qu’elle te dominait totalement qu’elle n’avait qu’à battre des cils et que ta queue se redressait dans la seconde juste pour son plus grand plaisir. Ceci dit elle n’était pas en reste, elle aussi avait bien du mal à te résister, vous enferment alors dans un cycle infernal ou vous aviez tout le temps l’un envie de l’autre. Tu souris alors simplement lorsqu’elle te répond qu’il faudra penser à remettre le sortilège d’insonorisation tandis que vous étiez une fois de plus sur la même longueur d’onde. Tu réponds à son baiser même s’il reste chaste et que tu as envie de plus et alors qu’elle tente de me convaincre que sa robe est tout ce qu’il y a de plus raisonnable, je lui prouve alors le contraire. A sa phrase, tu souris de plus belle avant de susurrer. « Oh si, il y a des moments où je suis content, très content même. » Répondais-tu avec un sourire arrogant aux coins des lèvres tandis qu’elle te demande si tu préférais la voir avec les cheveux lâché ou attaché et la réponse ne se fait pas attendre. Vous finissiez par rejoindre la soirée, Anjelica te confie alors comment elle s’éclipsait de ce genre de soirée lorsqu’elle était plus jeune, tu ne peux t’empêcher de relever combien elle était alors une vilaine fille et sa réponse ne se faisait pas attendre, t’arrachant un nouveau sourire.

« Effectivement. » Répondais-tu alors ton regard complice plongé dans le sien. Peu de temps après, il était apparemment temps d’ouvrir le bal et pour la première fois de la soirée, Anjelica du s’éloigner de toi pour aller danser avec son père, mais ce fut pour une courte durée puisqu’il te la rendit quelques minutes après et tu te retrouvais à prendre la place de son père, mais tu étais loin de savoir danser aussi bien, chose que tu confiais à ta jolie italienne. Tu comprenais néanmoins d’où venait leur aisance puisqu’elle t’expliquait qu’ils avaient l’habitude de danser sur cette musique. Et alors qu’Anjelica te propose une nouvelle fois de fuir, tu ne te fais pas prier, annonçant clairement la couleur sur le fait qu’elle n’allait pas garder cette robe longtemps sur le dos… Elle promettait alors de vous emmener dans un endroit parfait et tu la suivais docilement tout en prenant à boire pour finir la soirée convenablement de votre côté et ne pas faillir à la tradition qu’elle t’avait racontée il y a quelques minutes désormais… Une fois seuls et à l’abris des regards, tu n’en pouvais plus d’attendre, ta bouche allaient rejoindre la sienne et si elle ne t’avait pas arrêté c’était ici que tu la prenais. Ses mains glissent jusqu’à ton pantalon et alors que tu crois qu’elle va te libérer en réalité elle te demande d’attendre encore quelques minutes. Tu grognes, tu prends sur toi et commence à la suivre lorsque quelqu’un te rentre dedans et si tu pensais que ce n’était rien que le type était complètement bourré et allait continuer son chemin tu te foutais le doigt dans l’œil. Tu es d’abord interloqué, te remettant à peine du fait qu’il y a encore quelques secondes à peine tu étais prêts à t’envoyer en l’air et que là clairement il fallait que tu dégommes ce type qui était en train de s’en prendre à toi de façon totalement gratuite ! Il est au courant pour ton passé sans que tu ne comprennes comment et où et au moment où il reprend la parole en s’adressant à Anjelica ton poing part en avant, malheureusement il s’y attendait et avait paré ton coup. Anjelica lui exprimait clairement ta façon de penser à voix haute venant ensuite à ton aide.

« Bah alors, tu ne sais pas besoin que ta nana vienne te défendre ? » Disait-il au moment où Anjelica le prenait par surprise, l’attrapant par derrière l’amenant au sol. Quant à la robe elle avait l’air d’avoir pris cher, mais vue comment elle aurait fini dans tous les cas… C’était un peu le cadet de tes soucis en cet instant. Tu te préparais à en découdre avec les deux autres, tandis que l’un deux disait vouloir faire ça gratuitement à ma fiancée. « Ose seulement la toucher. » Réponds-tu dans un grondement et puis sans attendre tu te jettes sur celui qui est le plus proche, laissant le second à ta fiancée. Tu n’as pas trop de mal à avoir le dessus, tu n’es pas certains qu’il sache réellement se battre alors après lui avoir cogné plusieurs fois ton poing dans sa tronche, tu demandes « C’est quoi votre problème ? » Oui non parce qu’au final tu n’avais toujours pas compris pourquoi ils étaient là. C’était quand même risqué de proliféré de telle paroles juste pour emmerder le monde. Tu sors ta baguette et la place sous sa gorge. « Parles ! Qu’est-ce que vous voulez ? » Le gars semblait être plus résistant aux interrogatoires qu’aux coups et peut-être qu’avec un peu de temps, tu aurais fini par avoir les informations, le souci c’était qu’apparemment vous aviez fait trop de bruit… Et qu’une porte s’ouvrit avec les invités de la soirée qui commençaient à arriver… Oups… On dirait que la fête est finie. Ton regard cherchais celui d’Anjelica pour être certains qu’elle allait bien, avant que le père de cette dernière vous sommes d’expliquer ce qui était en train de se passer…

Spoiler:

Alors que ta rage prend légèrement le dessus tu n’entends pas tellement Anjelica te dire de te calmer. Et pourquoi tu te calmerais ? Vous étiez tranquille tous les deux, vous passiez une excellente soirée et ces trois-là vous étiez tombé dessus dans le but de vous agressez et de t’humilier via ton passé. Aucune idée de comment ils étaient au courant, ce n’était pas quelque chose que tu étalais au grand jour, en revanche ce n’était non plus forcément caché, suffisait certainement de se renseigner aux bons endroits. Mais qu’est-ce que ça pouvait bien leur faire ? Tu cherches donc à savoir ce qu’était leur problème, ce qu’ils cherchaient en venant s’attaquer à vous deux ainsi ! Sauf que si le gars à terre ne pouvait pas bouger, il ne répondait pas à tes questions pour autant et alors que tu avais ta baguette braquée sur lui, les portes de la maison s’ouvrirent et les invités sûrement affolés par le bruit commençait à arriver autour de vous. Ton regard se pose alors sur Anjelica et si ton premier réflexe est de vouloir la délivrer, tu n’oublies pas que tu tiens l’autre en joug et que tant que toi tu tenais l’autre, alors celui qui tenait fermement ta fiancée ne lui ferait aucun mal. Alors qu’un de ces hommes commencent à parler en italien, tu ne comprends pas tous les mots et pourtant tu vois rouge, tu as compris le sens de la phrase et tu te redresse prêts à lui mettre ton poing dans la gueule lorsque le père d’Anjelica prend la parole et l’invite à relâcher sa fille et à aller en parler. Parler de quoi ? Ce gars retenait sa fille il avait été prêt à lui faire du mal, il méritait de s’en prendre une, pas d’aller parler avec du thé et des petits gâteaux ! Alors que tu prends sur toi, tes prunelles de glace croisent celle de celui qui retient Anjelica tandis que celui que tu avais interrogé se redresse et se rapproche comme pour t’empêcher de sauter à la gorge de son pote.

« Lâche-là. » Grondes-tu alors. « Je ne reçois pas d’ordre d’une pute. » Répond-t-il en te crachant dessus… Ah tu voulais bien garder ton sang froid dans bien des moments, mais là tu en étais pas capable. Au-delà du fait qu’il tenait sa femme dans ses bras, c’était ton honneur qu’il piétinais ta fierté, devant toute la famille d’Anjelica. Ni une ni deux, ton poing alla rencontrer son joli minois italien et alors que ça te faisais un bien fou tu sentais déjà plusieurs bras t’attraper pour t’empêcher d’aller plus loin. La voix du père d’Anjelica gronde encore plus fort que la première fois. « Ça suffis ! » Dit-il tandis que de ton côté tu ne cesses de te débattre voulant en découdre avec l’enfoiré qui avait gâché votre soirée. « Tous les quatre, dans mon bureau. » Entendais-tu sans savoir que tu faisais partie des quatre. « Toi aussi. » Ajoutait-il à l’intention de son fils. Si tu suivais docilement le mouvement te rapprochant d’Anjelica pour être certain qu’elle n’avait rien, tu n’attendais qu’un signe, qu’un moment d’inattention de l’autre crétin pour lui bondir dessus… Cela n’arrivait pas néanmoins et vous arriviez tous dans le bureau du père de ta fiancée. Ah il allait s’en souvenir des fiançailles de sa fille, ça c’était certain… A l’intérieur du bureau la tension est palpable, vous avez tous envie de vous jeter dessus les uns sur les autres, tu trembles tellement la colère à envahie tous les pores de ta peau et il n’y a que ton amour pour Anjelica et ta volonté de faire bonne figure devant son père qui te retiens de te jeter de nouveau sur eux pour leur arracher les yeux. Le père d’Anjelica prend alors le temps de s’installer. Vous regarde tour à tour avant de reprendre la parole.

« Est-ce que quelqu’un ici présent peu m’expliquer ce qui se passe ? » Il eut à peine le temps de poser sa question que l’autre recommençait à reparler en italien, reprenant les mêmes propos qu’il avait eu quelques instants plus tôt dans le jardin. « Oui ça vous l’avez déjà dit, quoi d’autre ? » Finalement le regard du père d’Anjelica se posa sur chacun de nous, jusqu’à se poser sur cette dernière, sa fille, celle dont finalement il voulait entendre l’avis, savoir la vérité… Tu te tends, pas parce que tu as peur de ce qu’Anjelica va dire loin de là. Il y a bien longtemps que tu as confiance en elle, revanche tu ignores comment cette histoire va se finir… Et si finalement on t’empêchait de l’épouser ? Et si finalement on ne te trouvait plus assez bien pour elle… ? Ton regard cherche alors celui de ton frère de cœur, cherchant quelque chose qui se rapprochait à du soutient.

Dire que tu étais serein dans cette situation était loin, très loin du compte. Tu avais pu récupérer Anjelica contre toi et ta main serrait la sienne te disant que tant que tu la tenais, c’est que tout irait bien. Tu ne supporterais pas d’être séparé d’elle que ce se soit pour une raison ou pour un autre, sauf si c’est elle qui l’a choisi. Tu ne le vivrais pas mieux, mais forcément tu serais dans l’obligation de respecter son choix. Mais elle t’aime et tu t’accroche à cette idée tandis que vous suiviez son père dans son bureau. Tu avais du mal à comprendre ce qui se passait. Pendant un instant vous étiez que tous les deux passant une très bonne soirée, dans l’idée de vous envoyer en l’air dans un endroit reculer et voilà qu’à présent vous étiez entouré de plusieurs personnes de cette famille et que ton honneur était remis en jeu à cause de ton passé. Si tu te demandais comment ils étaient au courant, tu savais qu’en fouillant un peu ce n’était pas non plus très difficile à savoir. Tu n’en parlais pas, mais ce n’était pas super secret non plus… La voix du père des deux Zabini à tes côtés se fait entendre alors qu’il demande ce qui se passe, mais si les deux protagonistes prirent en premier la parole, il n’avait apparemment pas envie de réentendre ce qu’il avait déjà entendu et son regard se posa sur sa fille. Quelque part cela me rassurait, cela voulait dire qu’il l’écoutait, qu’il se fiait à son jugement et tu savais qu’Anjelica prendrait ta défense, même si ça te rendait fou qu’elle ait besoin de le faire… Alors qu’elle liste tout ce que tu as pu faire pour la Cosa Nostra, tu posais ton regard sur elle te disant qu’elle en oubliait l’essentiel. Tu l’aimes et pour toi, c’était surtout ça, plus que l’honneur qui comptait, mais tu savais que la Cosa Nostra ne fonctionnait pas ainsi. Alors qu’il s’adressa tout d’abord à sa fille, le patriarche Zabini s’adressa ensuite à toi, tout le monde avait ses secrets non ? Tu étais certains que lui-même devait en avoir, s’attendait-il vraiment à ce que tu mettes tous sur la table ? Mais tu n’avais pas le temps de répondre qu’Anjelica répondait et se portait garante pour toi. Tu ne disais rien, pourtant tu savais que deux secrets au moins pourrait faire scandale, dont un, dont elle était au courant, ta sœur. Evidemment son père lui répondait que ce n’était pas à elle qu’il parlait. Tu regardes alors l’homme droit dans les yeux et ne te démonte pas.

« Qui n’a pas de secret Monsieur ? Je suis sûr que chaque personne ici présente à déjà eu, ou à des choses qu’il n’aimerait pas voir ressurgir. » Ton regard se posait alors sur ceux qui t’accusais ce soir avant de revenir sur celui du père. « Ce passé, je l’assume, mais je n’en suis pas fier. Cependant c’est lui qui a permis de me forger tel que je suis. Je n’ai pas de secret qui met en péril la Cosa Nostra je peux vous l’assurer. » Une autre insulte fusa et tu fusillais la personne du regard, tu allais finir par les tuer si ça continuais, ils ne perdaient rien pour attendre. Tu ferais rien ici, mais tu n’avais pas intérêt à les recroiser ailleurs. Quant à tes secrets, si ta sœur avait dû te nuire elle l’aurait déjà fait. Théodora ? Ce secret n’appartenait qu’à vous deux et tu savais que jamais elle ne le trahirait de plus, tu n’avais pas menti. D’accord tu avais tué pour elle, mais en quoi cela mettrait en danger la famille ? Tu avais des secrets, comme tout le monde, mais ils étaient inoffensif. Evidemment, cela n’avait pas l’air de suffire pour convaincre le père de la famille qui reprenait ensuite la parole. Tu te tends lorsque son regard se pose sur Luca, tu ne supportes pas que toute cette histoire lui retombe dessus, c’était ton procès à toi, pas le sien, il ne méritait pas ça. Lorsque le père des deux personnes qui te sont le plus cher à tes yeux en plus de Théodora te repose la question, encore une fois ce fus sans aucune dérobade, ton regard bien ancré dans le sien. « Non je ne vous cache rien Monsieur. Quant à me faire confiance, je vous laisse juge. » S’il n’avait pas foi en ses propres enfants que pouvais-tu bien faire ? Comment pourrais-tu le convaincre, toi que tu étais digne de confiance… Son regard te sondait pendant un instant tandis que tout le monde semblait attendre le verdict.

« Bien, je pense ne pas avoir le choix, une enquête sera ouverte. En attendant, essayer de ne pas vous entre-tuer sous mon toit ! Quant à vous deux. » Disait-il en se tournant vers les deux connards qui souriaient déjà content d’avoir foutu la merde. « Encore une seule insulte envers une seule personne de cette famille et je ferais de vous des exemples. » La menace était tellement pleine de sous-entendu qu’ils perdirent bien vite leur sourire. Une enquête ? Que cela voulait-il dire dans le fond ? Qu’est-ce qui allait se passer ? Tu allais ouvrir la bouche, mais le père d’Anjelica fut plus rapide. « Maintenant si vous voulez bien, nous avons une soirée à terminés. » Son regard sévère se posa sur nous et en particulier sur moi, je ne lâchais pas la main d’Anjelica. Alors que tout le monde sort du bureau et que t’aurais bien eu envie de sauter à la gorge des deux autres, tu entrainais Anje à l’écart, tu avais besoin de savoir. « C’est quoi cette histoire d’enquête ? Il va se passer quoi au juste ? » Parce que tu n’étais pas né de la dernière pluie et tu te doutais bien que cela allait sans doute générés d’autres problèmes, tu voulais être préparer à tout affronter s’il le fallait, mais tu ne voulais pas la perdre…