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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Deux par deux, comme des amoureux ♞ Maëltan VI :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Dim 18 Oct - 16:03
Deux par deux, comme des amoureux
Avril 2020

☆ Maëltan VI ☆
Je voulais que tout soit parfait aujourd’hui et pour plusieurs raisons. La première, c’était que c’était tout simplement notre première sortie officielle rien que tous les deux et que je ne voulais pas gâcher à la fois, ce moment et tous les efforts que j’avais fait pour en arriver là. Ensuite parce que contrairement à ce que j’aurais pu penser, je tenais réellement à elle, je tenais réellement à ce que ce mariage marche et je constatais que je ne m’étais pas trompé sur le fait que c’était encore réalisable, on s’entendait bien, il n’y avait pas de raison que ça ne tienne pas la route n’est-ce pas ? Restait encore à la faire tomber amoureuse, l’étape peut-être la plus compliqué. Et enfin ma vengeance, que je n’oubliais toujours pas, qui restait dans un coin de ma tête, cette petite carotte que je gardais en tête et qui récompenserait tous les efforts que j’avais fournis. Cela ne m’empêchais pas d’être vrai et sincère ceci dit, car si je voulais lui prouver qu’elle me désirait, j’ai jamais dit que je ne pouvais pas la désirer en retour. Juste que cela se présentait finalement sous un autre angle. Pour ce premier rendez-vous officiel je lui avais alors proposé d’aller voir un match de quidditch à Londres, je savais qu’il y allait en avoir un et quoi de mieux que de choisir quelque chose que nous avions tous les deux en communs ? Ensuite nous irons simplement finir la soirée dans un restaurant. La demoiselle avait été plutôt facile à convaincre, ce qui me confortais dans l’idée que ça ne pouvait que s’améliorer entre nous. C’était d’ailleurs déjà le cas. Depuis l’annonce officielle de nos fiançailles, il n’était pas rare que l’on passe du temps ensemble et je m’évertuais alors à lui prouver que je n’étais pas uniquement le crétin auquel elle avait eu le droit depuis quatre ans. Il faut dire qu’à chaque fois les choses s’étaient mal goupillés. Encore une fois, les choses auraient pu être différentes si nous nous étions rencontrés plus tôt à l’époque où je n’avais rien contre l’idée d’épouser une inconnue, avant que je ne me lasse d’attendre un fantôme…

Aujourd’hui, elle n’avait plus rien d’un fantôme, bien au contraire. Elle était ma fiancée et c’était ma bague qu’elle portait au doigt. Chose qui me rendais fier. Plus fier que je ne l’aurais pensé. Oui une part de moi était tout simplement fier de l’avoir fait céder et qu’elle à accepter cette bague sans avoir besoin de chantage cette fois, mais il y avait autre chose… Quelque chose qui faisait battre mon cœur différemment chaque fois que je posais mes yeux dessus, et ce n’était la bague en elle-même qui me faisait cet effet-là, non ce serait étrange, mais plutôt le fait de la voir à son doigt à elle. C’était d’ailleurs sa main que je prenais alors que nous nous engouffrerions dans la foule pour quitter les gradins sans se perdre de vue. Un sourire était affiché sur mes lèvres et je prenais la parole une fois qu’on pouvait s’entendre sans avoir besoin de se hurler à l’oreille de l’un et de l’autre. « Tu as vu la vitesse de l’attrapeur de l’équipe adverse ? Un boulet de canon ! » Relevais-je alors tandis que nous partagions nos ressentis sur le match. « Et les batteurs de l’équipe anglaise, ils leur ont donnés du fil à retordre ! » Disais-je totalement soufflé parce que nous venions de vivre, j’adorais aller voir les matchs de Quiddtich, j’adorais y jouer bien évidemment, mais je trouvais que ce genre de Match avait quelque chose d’encore plus grand. « Bientôt c’est toi que je viendrais voir. » Lâchais-je alors amusé, puisque la jeune femme voulait poursuivre dans le quidditch et comme je lui avais toujours dis, elle ferait ce qui lui plairait et bien sûr en bon mari, il était évidemment que je viendrais la soutenir, peut-être pas à chaque match, mais dès que je le pourrais. Alors que nous étions à la sortis, mon regard fut attiré par l’un des stands qui se trouvent à la sortis. Tandis qu’un sourire étire mes lèvres, je passais doucement derrière Maëlle et lui soufflais.

« Fermes les yeux. » Dis-je alors en posant ma main sur ses derniers. « Je veux te montrer un truc, laisses-toi faire. » Expliquais-je alors tandis que je l’entrainais vers le stand en question afin de ne pas la laisser seule au milieu des gens qui allaient et venaient. « Gardes les bien fermés d’accord ? » Demandais-je en enlevant la main et fis un pas ou deux pour m’adresser au vendeur. « Je voudrais celui-là, s’il vous plait. » Déposant ensuite le nombre de gallions sur le comptoir. « Merci. » Disais-je simplement en revenant vers Maëlle. « C’est bon, tu peux ouvrir les yeux. » Annonçais-je tandis que je tenais dans mes bras une peluche à l’effigie de l’équipe national d’Angleterre, je lui aurais bien pris celle des États-Unis, mais il n’avait pas joué ce soir. La peluche était assez grande et prenait de la place dans mes bras. « J’espère qu’elle te plait, sinon ma virilité va en prendre un coup si je dois la transporter partout. » Disais-je alors sur le ton de plaisanterie, espérant néanmoins sincèrement, qu’elle lui plairait au passage qu’elle passait une bonne soirée. « Et si on allait manger ? » Proposais-je tandis qu’après ce jolie match qui se finissait un peu après l’heure du repas, faut dire qu’ils font ça bien, j’avouais que l’appétit c’était doucement creusé.


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Maëlle Rosier
Maëlle Rosier
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Lun 19 Oct - 22:48
Deux par deux comme des amoureux
Titi
Aller voir un match de Quidditch, rien n'aurait pu être plus plaisant pour Maëlle et pas une seconde elle avait hésité avant de dire oui. Peu importe la compagnie qu’elle avait, la demoiselle était toujours partante pour aller voir un match de Quidditch, même si, elle devait aussi admettre qu’étant une très grande fan de son père, un match de ce dernier aurait sûrement été encore mieux perçue. Mais très franchement, elle pouvait aisément comprendre que Tristan ne l’emmène pas voir un match de l’équipe dans laquelle jouait le père de Maëlle... déjà parce que la demoiselle avait toujours sa place de réservée au cas où elle pouvait se libérer mais surtout parce que derrière, il y a fort à parier que Maëlle rejoindrait ses parents.

Là, c’était différent et elle l’avait bien saisi. Elle ne saurait pas définir ce que c’était exactement comme sortie mais ça avait l’air bien différent de toutes les fois où elle avait passé du temps avec Tristan, parce qu’ils étaient seuls, en dehors de l’école et son naturel à elle la stressait parce qu’elle voulait que tout se passe pour le mieux, dans le meilleur des mondes et elle n’arrivait pas à savoir ce qu’il attendait d’elle au juste.
Toutes ses interrogations s’envolèrent néanmoins dès l’envoi du match, durant les quelques heures qui suivirent le lancer des différentes balles, Maëlle fut captivée par tout ce qui se passait sous son regard. C’est bien simple, elle était dans son élément et en réalité, ne pas être pour une des deux équipes était sans doute mieux puisque Maëlle pouvait suivre chaque personne présente sur le terrain et ne cherchait pas sans arrêt le vif d’or, comme pour aider son père.  Après, parce que c’était aussi quelque chose de naturel chez elle, elle cherchait de temps en temps la petite balle dorée. C’était un véritable bonheur que d’assister au match.  

Lorsque l’attrapeur se saisit du vif d’or, Maëlle n’avait plus de voix à force de les avoir poussés. Elle vivait réellement une véritable passion pour ce sport. Elle laissa Tristan s’emparer de sa main pour la guider à travers la foule, suivant docilement son fiancé qui avait l’air de savoir où il allait.  Une fois hors des gradins, elle vint se placer à sa hauteur, n’ayant plus véritablement besoin d’être derrière lui pour éviter qu’ils soient séparés ou que des gens leur rentrent dedans. Elle s’empressa de hocher la tête suite aux paroles sur l’attrapeur de l’autre équipe, elle admettait volontiers qu’il allait drôlement vite, surenchérissant même «Et il prenait des virages extrêmement serrés, il est impressionnant comme joueur.» Il faudrait qu’elle essaie de prendre des virages aussi serrés mais pour cela il faudrait que Tristan soit à portée pour qu’il puisse la récupérer sur son balai dans l’hypothèse - fort probable – ou Maëlle se loupait. Elle partageait le ressenti de son ami, les batteurs étaient redoutables, d’une précision à couper le souffle, elle avait frissonné pour les pauvres visés mais les membres des deux équipes étaient tout simplement fantastiques et s’adaptaient excessivement vite au style de l’autre équipe. La phrase suivante de Tristan fit s’arrêter Maëlle, elle observa le jeune homme, intriguée par ses mots où elle pouvait entendre l’amusement mais tout en ayant la sensation qu’il ne plaisantait pas tant que ça. Il avait une manière bien à lui de rendre les choses concrètes, elle lui offrit un sourire amusé «J’ai intérêt à être prise, je ne voudrais pas décevoir mes deux fans.» Peut être que ces années d’études, en plus d’apporter la sécurité d’un emploi où les compétences physiques ne servaient pas spécialement ainsi qu’un fiancé, allait aider Maëlle à se former afin d’avoir plus de chance de réussir.

Elle tourna la tête, surprise, lorsqu’il se glissa derrière elle. Que faisait il? Fermer les yeux?  Si elle était tentée de demander pourquoi, sa confiance en lui prit le dessus, peu importe la raison, s’il lui demandait, elle se fiait à lui, fermant les yeux tandis que les mains de Tristan vinrent se poser sur ses paupières. Elle se laissa entraîner par lui, acceptant sans la moindre réserve de se laisser guider même si elle ne comprenait pas spécialement ce qu’il voulait lui montrer. Néanmoins, il n’avait pas besoin de préciser, elle se laissait déjà faire. Elle hocha la tête lorsqu’il lui demanda de garder les yeux fermés même après qu’il ne soit plus contre elle et que ses mains ne couvraient plus ses yeux. Elle resta immobile, les yeux fermés jusqu’à ce qu’il revienne la voir pour la libérer. Elle ouvrit l’oeil droit, s’habituant de nouveau à la lumière artificielle, puis le gauche presque aussi vite, posant son regard sur une magnifique peluche, de taille fort imposante, représentant l’équipe d’Angleterre. La demoiselle posa un regard rempli de joie dans celui de Tristan tandis qu’il parlait de son côté de sa pseudo virilité. Elle pencha la tête sur le côté en proie à un amusement enfantin «Personne ne doutera de ta virilité, les gens vont juste se dire mais quelle personne charmante. » Elle évita néanmoins de lui planter un baiser car avoir du rouge à lèvre sur la joue, là sa virilité en prendrait un coup. Elle fit quelques pas avant de lui glisser, tout à fait sérieuse « Et ces personnes auront raison. » Elle tendit cependant les bras pour récupérer la peluche, non pas pour la virilité de Tristan, ça elle s’en moquait un peu, mais bien parce que c’était la sienne – enfin elle l’espérait - .

La proposition d’aller manger ensemble fut accepté avec un grand plaisir par Maëlle qui même sans avoir joué, avait l’impression d’avoir grillé tout un tas de calorie. Elle regarda Tristan, en lui faisant clairement les yeux doux pour que ça passe mieux « Oui, je peux choisir le lieu s’il te plait ? » Et si Maëlle était habituée au rapport de force avec Tristan et à devoir céder parce qu’il avait bien plus d’argument, de prestance, d’ego, de caractère, qu’elle, pour une fois, il accepta sans qu’elle n’ait besoin d’insister un peu. Elle l’entraîna donc à travers les différentes ruelles. Elle était déjà venue ici, une fois il y a de cela 5 ans maintenant et elle en gardait un souvenir de folie. Bon il faut dire que ça n'avait pas été un restaurant choisi par hasard, au détour d’un chemin mais bien dans le but de faire plaisir à Maëlle alors, naïvement, elle se disait que si ça lui avait fait cet effet, elle voulait faire rentrer Tristan dans son monde, qu’il ait cette même sensation de wouahou qu’elle – bon après, il semblerait que les sensations wouahou de Tristan ne viennent pas vraiment quand Maëlle s’y attendait –. Elle ouvrit la porte d’un restaurant, trépignant presque à côté de lui. Sans mentir, du point de vue de Maëlle, c’était le plus endroit du monde et pour cause, au plafond était représenté un ciel étoilé, mais pas comme celui de la grande salle à Poudlard, les étoiles étaient bien plus scintillantes ici, cela faisait un peu moins réel, il est vrai mais c’était infiniment plus beau. Elle regarda Tristan, prenant néanmoins son avis en compte « ça te plaît ? Si tu me dis non, on s’en va. » Faire des efforts, des concessions, essayer de prendre en compte la personne qu’il était afin qu’il la voit différemment que comme la cage doré qui l’enfermait et qu’il lui en veuille d’être elle, tout simplement.
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Mar 20 Oct - 17:16
Deux par deux, comme des amoureux
Avril 2020

☆ Maëltan VI ☆
J’avais réellement passé un bon moment en compagnie de Maëlle et en même temps cela n’avait pas été difficile puisque j’avais pris quelque chose qui nous passionnait tous les deux. Quelque chose que nous avions en commun et pour une fois nous n’allions pas jouer l’un contre l’autre, mais plutôt profiter et hurler ensemble face au spectacle qui s’était déroulé sous nos yeux. Je l’avais parfois surprise à rechercher le vif d’or du regard et j’avais souris, c’était un réflexe que j’avais aussi. Comme si c’était plus fort que nous, que nous soyons ou non sur le terrain nous devions savoir où il se trouvait. A la fin du match, un sourire se trouvait sur nos deux visages tandis que nous quittions les gradins tout en donnant nos impressions sur le match que nous venions de voir. Je hochais la tête lorsqu’elle répondait à ma remarque sur l’autre attrapeur, elle avait raison, la façon dont il prenait ses virages étaient impressionnante plusieurs fois j’avais eu peur qu’il perdre le contrôle de son balai, mais il m’avait totalement bluffé ! C’était donc assez naturellement que fis la remarque que bientôt c’est elle que je viendrais voir jouer dans un stade tel que celui-ci, je ne m’attendais pas à ce qu’elle s’arrête néanmoins et me demandais ce que j’avais dit de mal. Elle allait être ma femme, ne voudrait-elle pas que son mari vienne voir ses exploits ? Soit fier d’elle pour chacune de ses victoires ? Soit là pour la soutenir lors de ses défaites ? Elle finissait par sourire néanmoins et sa réponse, me fis sourire en retour.

« Parce que tu doutes d’être prise ? » Demandais-je en haussant un sourcil. Oubliait-elle de qui elle était la fille ? Alors okay avoir ça dans le sang ne suffisait pas, mais elle était douée, je savais déjà qu’elle serait prise, je n’en doutais pas. Remarquant un stand plus loin qui vendait des souvenirs et tout plein de goodies avec le symbole de l’équipe de l’Angleterre, me vient alors l’idée de lui offrir une peluche afin qu’elle garde pour toujours un souvenir de cette soirée. Je cachais alors ses yeux lui demandant de les garder fermés tout en l’entrainant vers le stand, la laissant quelques instants seule afin d’acheter la peluche et revenait vers elle lui donnant ensuite le droit d’ouvrir les yeux tout en espérant qu’elle allait lui plaire. Alors que je plaisantais à propos de ma virilité, Maëlle semblait vouloir essayer de me rassurer ? Mais je ne le fus qu’à sa seconde phrase lorsqu’elle m’assurait que les gens auraient raison de pensé que j’étais une personne charmante, lui offrant alors mon plus beau sourire pour réponse avant de lui confier la peluche dans ses bras à elle.

« J’avais quand même raison, cela te va mieux qu’à moi. » Indiquais-je alors avec un clin d’œil avant de finalement lui proposer d’aller manger, proposition qui avait l’air d’être accepté vue le sourire de la jeune femme, qui était d’ailleurs suivis de… Qu’est-ce qu’elle me faisait là ? Vraiment ? Les yeux doux ? Je m’attendais presque à tout comme demande et pourtant elle ne voulait que choisir le lieu, comme si j’étais quelqu’un de très difficile à convaincre. J’avais eu quelques idées bien sûr, mais je n’étais pas contre l’idée de la laisser choisir bien au contraire. « Bien sûr. Allons-y. » Glissais-je alors qu’on s’éloignait du stade de Quidditch. Vue l’aisance avec laquelle elle se baladait dans les ruelles de Londres, j’en concluais qu’elle était déjà venue ici et j’étais curieux de savoir où est-ce qu’elle nous emmenait. Je la suivais alors docilement à travers les rues jusqu’à ce que l’on se rapproche d’un bâtiment dans lequel Maëlle voulait rentrer, je supposais donc que c’était là qu’elle voulait m’emmener. Evidemment en rentrant mon regard fut forcément attiré par le plafond, comment ne l’être ? Il me rappelait celui de Poudlard mais en plus féerique, plus magique et je comprenais à présent pourquoi ce lieu semblait autant plaire à ma fiancée. Ce sont les paroles de Maëlle qui me ramenait à elle et faisait que je plantais mon regard dans le sien. Pensait-elle que j’étais aussi difficile ? Ce restaurant ou un autre, du moment qu’il était bon, pourquoi ne pas lui faire plaisir ? Surtout qu’effectivement le cadre était très plaisant.

« C’est parfait. » Répondais-je alors dans un sourire chaleureux. Nous demandions alors une table pour deux avant de laisser ma veste à l’accueil et nous suivions le serveur jusqu’à notre table ou je tirais moi-même la chaise de Maëlle l’invitant à s’y asseoir. Déjà parce que de base j’avais des manières exemplaires, mais en plus parce que face à elle j’avais quelque chose à prouver. Je venais bien évidemment m’asseoir en face d’elle, regardant la carte dans un premier temps, puis Maëlle ensuite, parce que c’était elle qui m’avait fait venir ici, je voulais m’en remettre à elle et la découvrir un peu plus. « Je t’écoutes. Puisque tu connais le lieu, qu’est-ce que tu me conseillerais ? » Demandais-je alors le regard brillant me demandant sur quoi allait se porter son choix, je n’étais pas tellement difficile dès qu’il s’agissait de manger et être ici semblait lui faire sincèrement plaisir, je ne voulais donc pas lui enlever le plaisir de me faire découvrir le lieu jusqu’au bout. Et puis qui sait… Peut-être que j’allais être surpris ?

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Maëlle Rosier
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Jeu 22 Oct - 23:27
Deux par deux comme des amoureux
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Est-ce qu’elle doutait d’être prise ? Parfois oui, parfois non. C’était difficile d’avoir la certitude qu’elle le serait. Par moment le doute envahissait Maëlle, comment pouvait elle prétendre être à la hauteur. A travers la formulation de Tristan, elle saisissait que lui ne doutait pas le moins du monde. «C’est compliqué. Tu as vu comme moi les attrapeurs Tristan, je suis ridicule à côté» autant ne pas se mentir, elle aurait l’air d’une véritable débutante à leurs côtés alors que ça faisait plus de 13 ans qu’elle jouait au Quidditch... ou plutôt qu’elle savait tenir sur un balai et qu’elle essayait d’attraper des balles. «Il y a aussi autre chose, je suis une Rosier, tu as rencontré mon oncle, tu connais son avis sur les filles qui jouent au Quidditch.» Elle prit une profonde inspiration parce qu’admettre cela, ce n’était pas évident pour elle «J’ai peur que les gens critiquent et que ça te pèse, que tu aies le sentiment d’avoir été dupé. Je sais que tu n’as pas spécialement envie d’être avec moi, que si tu avais le choix tu choisirais quelqu’un d’autres.» wouah que ce constat lui faisait mal, sans qu’elle ne sache véritablement pourquoi ça faisait si mal de se dire ça «Je ne veux pas aggraver les choses et qu’à force d’être critiqué tu vives le fait que je fasse du Quidditch, excessivement mal.» Par les propos qu’elle lui tenait, elle voulait lui prouver qu’elle avait conscience du monde dans lequel elle vivait et que ça allait totalement à l’encontre de ce qu’elle souhaitait mais que si choix il y avait à faire, elle ferait en sorte qu’il ne soit pas lésé. Elle lui volait totalement son avenir, sans même le souhaiter, elle avait promis qu’elle ferait des efforts pour que tout se passe bien entre eux, ça passait aussi par cela. Pour finir ce sujet sur une note plus positive «Et puisque nous parlons nom de famille, les gens savent déjà de qui je suis la fille, imagine si tout d’un coup j’arrive sur un terrain, alors qu’ils m’attendent déjà tous au tournant pour dire ah son père joue mieux quand même et que là je porte un autre nom, le tien par exemple. Bonjour les critiques que je vais me prendre. Accepterais-tu que je garde mon nom de famille pour ne pas les décevoir ?» Alors c’est fou, mais elle était persuadée du contraire, d’ailleurs ça ne le dérangeait pas le moins du monde d’avoir le nom de son époux dans le dos, mais elle avait bien envie de voir la réaction de Tristan, n’étant pas contre le fait de l’embêter un chouya. Après, il suffisait de voir le regard pétillant d’amusement de Maëlle pour se douter qu’elle était tout sauf sérieuse à ce sujet en tout cas, les propos précédents ne manquant pas de sérieux eux par contre.

Quelques minutes plus tard, elle se retrouvait les yeux fermés, sans Tristan à ses côtés. Sa confiance en lui était telle qu’elle ne fut même pas tentée de tricher, attendant patiemment son retour et fut récompensé par une jolie peluche – la plus belle du monde même en toute modestie -. Tandis  qu’elle la serrait dans ses bras, comme pour empêcher quiconque de la lui reprendre des inconnus hein, parce que si Tristan lui dit tout d’un coup c’est pour ma sœur, elle la rend sans problème. Elle lui fit un sourire tandis qu’il lui apprenait que la peluche lui allait mieux à elle qu’à lui «Je tiens à ce que ta virilité n’en prenne pas un coup mon cher ami.» De toute façon, elle se moquait de la façon dont les autres percevaient Tristan, elle, de son côté l’avait trouvé très mignon avec cette peluche dans les mains.
Alors qu’elle lui faisait les yeux doux pour obtenir la possibilité de choisir le restaurant, il céda sans l’ombre d’une hésitation. Purée, faire les yeux doux avec lui ça marchait trop bien. Elle prenait note pour les fois prochaine. Elle le dirigea donc vers le restaurant qu’elle avait envie de lui montrer et peut être qu’après, s’il était pas trop fatigué ou qu’il n’avait pas l’air de trop s’ennuyer en sa compagnie et qu’il avait l’air lui aussi d’apprécier les étoiles, elle pouvait faire l’effort de transplaner dans un endroit que sa mère lui avait monté il y a de cela des années et où le ciel étoilé était le plus beau du monde mais il fallait que ça reste secret pour ne pas que ça devienne un lieu touristique mais elle était persuadée de pouvoir faire confiance à Tristan.

Une fois dans le restaurant, le doute l’envahit, les étoiles c’était son truc à elle. Elle posa donc un regard sur lui s’enquérant de son avis. Au regard qu’il posa sur elle et à la chaleur qu’il mettait dans sa réponse ainsi que dans ce sourire qu’il lui adressait, Maëlle fut rassurée, ça avait l’air d’aller. Ensemble, ils suivirent le serveur, après avoir dû poser la veste de Tristan... celle de Maëlle non parce que c’est mort, elle a un truc sur les épaules mais surtout la peluche et ça, ce fut moins sympathique, elle regarda d’ailleurs bien où la personne la rangeait, avant de se tourner et de se dépêcher de rejoindre Tristan et le serveur, s’amusant de voir Tristan prendre le rôle du serveur et lui tirer sa chaise. Elle le remercia chaleureusement pour cet effort avant de s’installer et faire tout comme lui, jeter un coup d’œil sur la carte. Très vite, il y eut le regard de Tristan posé sur elle, il avait donc quelque chose à dire, elle leva un peu le nez pour le regarder à son tour, ce qui lui délia la langue. Ainsi, il se référait à elle pour le choix du repas. Si elle était tentée de lui dire qu’il se chargeait du choix des vins, étant donné que sous le menu, il était indiqué les vins proposés, il n’allait pas trop se fouler. Le problème c’était qu’elle ne connaissait pas assez Tristan. Elle faisait la moue en regardant la carte, réfléchissant pour ne pas se tromper. Elle finit par se redresser sur sa chaise afin de se pencher par-dessus la table et choisir un menu pour une simple et bonne raison deux entrées, deux plats et bon un seul dessert – donc un seul vrai risque - «Je partirais sur ça.» Devait elle lui proposer directement de partager ou que dans le cas où ça ne lui plaisait pas, difficile de savoir. Ce n’est pas non plus comme si elle avait l’habitude d’inviter … ou d’être invité par quelqu’un, surtout que le quelqu’un, elle allait devoir se le taper toute sa vie donc foirer une nouvelle fois c’était tout sauf recommandé. Entre le moment où ils passèrent commande et celui où l’entrée arriva, Maëlle tenta de faire les yeux doux une seconde fois – puisque ça avait eu l’air de marcher la fois précédente, pourquoi ne pas réitérer la chose - «Tu me laisses payer cette fois-ci? Une fois chacun ?» C’est juste avant qu’il n’ait le temps de répondre quoi que ce soit que le serveur vint les interrompre en déposant les apéritifs... zut Maëlle aurait dû attendre qu’il ait un peu bu avant de se lancer, ça serait peut être mieux passé, non parce qu’elle le sentait gros comme une maison qu’il allait pas forcément être pour mais c’était pas grave, elle finirait bien par l’avoir à l’usure.


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Dim 25 Oct - 14:15
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Avril 2020

☆ Maëltan VI ☆
« Maëlle, déstresse tu as encore quelques années devant toi pour t’entrainer et atteindre leur niveau. » Rappelais-je alors. Tous les athlètes de haut niveau passaient forcément par la case entrainement, ça ne leur tombait pas tout cuit dans le bec. Forcément que si elle voulait être à la hauteur elle allait devoir s’améliorer, cela était une évidence, mais si elle n’essayait pas, il était certains qu’elle n’allait pas être prise pour le coup. « On t’entrainera encore plus durement si tu veux. » Proposais-je alors, me disant qu’au passage, cela m’aiderait moi aussi à progresser, bon nous connaitrions le jeu de chacun mais ça ce n’était pas une nouveauté, de plus cela nous permettrais de continuer à nous rapprocher et puisqu’on avait l’air de plutôt bien s’entendre, autant nous donner des chances jusqu’au bout n’est-ce pas ? Surtout que plus je cumulais le temps passé avec elle, plus j’avais de chance d’atteindre mon but. Alors qu’elle reprenait la parole en parlant de son oncle, je levais les yeux au ciel. « Non non, ton oncle est un abrutis, argument rejeté ! D’accord il y a beaucoup moins de filles qui jouent au quidditch à cause de ce genre de personne qui pense comme ton oncle, mais celles qui le font de démérite pas moins que les hommes. Les filles qui étaient sur le terrain aujourd’hui, tu les as trouvés ridicule ? » Demandais-je tout en sachant très bien que la réponse était non, parce qu’elles étaient pas ridicules et qu’elles n’avaient pas volés leur place. Quant aux critiques qui pourrait me peser, j’étais touché qu’elle s’inquiète pour moi. « Ecoutes Maëlle, aucun de nous deux n’a choisi et les critiques il y en aura toujours dès qu’il s’agit d’une personne publique, tu veux me faire croire que tes parents n’en ont jamais ? Ont les essuieras ensemble. » Affirmais-je. Ce sera également mon rôle d’être un pilier sur lequel elle pouvait s’appuyer et cela je ne l’oubliais pas. En revanche, si j’étais prêt à la soutenir et même à lui offrir mon aide pour qu’elle puisse s’améliorer, même si je n’avais rien d’un entraineur hein attention, la suite me faisait perdre soudainement mon sourire et heureusement qu’elle gardait le sien, que je pouvais même voir briller un éclat de plaisanterie, parce si cela n’en avais pas été une, me réponse aurait sans doute été très, très désagréable.

« Dis donc Mademoiselle Rosier, oseriez-vous sous-entendre que vous commencez à connaitre votre fiancé et savoir quoi dire pour le faire sortir de ces gonds et en jouer ? » Demandais-je soupçonneux. « Ce n’est pas très gentil. » Faisais-je alors remarquer également sur le ton de l’humour. « Si ma femme ne porte pas mon nom, mais où va le monde ! » Rétorquais-je amusé mais on ne peut plus sérieux. « Et au-delà du fait que mes parents seraient sans doute très choqués et que ça ne leur plairait pas du tout. » Parce qu’on n’allait pas se mentir, ohlala si elle faisait ça, mais cela allait être un véritable scandale, mais je ne voulais pas qu’elle s’imagine que ce n’était que par peur de leur jugement que je tenais à ce qu’elle ait mon nom. « J’y tiens, personnellement. Je dois avoir un petit côté vieux jeu. » Admettais-je alors avec un léger sourire. Avec un petit regard de défis comme pour voir si elle allait oser me taquiner à ce sujet. Une fois la peluche offerte et le transfert effectué, j’insistais sur le fait que cela lui allait quand même mieux qu’à moi sans aucun doute et lui offrait un sourire reconnaissant lorsqu’elle répondait ne pas vouloir que ma virilité en prenne un coup. Quant à la suite et bien finalement ce fût Maëlle qui les menait jusqu’au restaurant de son choix. Chose qui m’avait surpris, mais vue que je te tenais pas à aller dans un endroit en particulier, cela ne me posais absolument aucun souci, je me laissais donc guidé à travers les rues de Londres jusqu’à arriver à un petit restaurant tout à fait ravissant au plafond étoilé. Laissant nos affaires, nous étions donc ensuite dirigés vers l’une des tables disponibles et alors que chacun de nous se concentrait sur la carte après que je lui ai tiré sa chaise pour qu’elle s’assoit, je décidais finalement de m’en remettre à son choix concernant le repas. Après tout elle connaissait l’endroit et quelque part j’avais aussi envie de connaitre ses goûts. Elle finissait par se redresser posant la carte au milieu de nous pour me montrer son choix et je regardais bien évidemment intriguer.

« Parfait. » Répondais-je alors simplement, un petit sourire aux lèvres. Non vraiment je pouvais avoir pas mal de défaut, mais pour la cuisine j’étais loin d’être compliqué. Le serveur arriva rapidement pour prendre leur commande et alors que nous attentions les entrées, Maëlle ouvrit la bouche pour poser une question et cette fois, comme pour la question à propos de son nom de famille, je cherchais l’éclat dans son regard qui m’indiquerait qu’elle plaisantait… Sauf qu’apparemment ce n’était pas le cas, je n’avais cependant pas le temps de répondre, le serveur arrivait avec l’apéritifs, je le remerciais et attendais qu’il parte pour reprendre la parole. « Tu as beaucoup d’humour. » Fis-je alors remarqué, même si j’avais bien conscience que cette fois s’en était pas. Mais il n’était pas question que je la laisse payer quoique ce soit. « Il est hors de question que tu payes quoique ce soit. » Et avant qu’elle réponde quoique ce soit je levais un doigt pour lui intimer le silence parce que je n’avais pas fini. « Oublie pas, vieu jeu, c’est moi qui invite, c’est moi qui paye. » Dis-je un instant avant de reprendre pour ajouter… « De toute façon un jour, la question ne se posera même plus nous aurons le même compte en banque. » Faisais-je alors remarquer dans un sourire amusé. Je prenais ensuite mon verre, le levais et hésitais sur quoi dire, je ne voulais pas paraitre trop présomptueux… Je décidais donc de rester sur des bases solides au lieu de m’aventurer sur un chemin moins solide. « A notre amitié ? » Demandais-je alors même si j’aurais aimé pouvoir dire autre chose, mais je n’étais pas certains de sa réaction à elle, alors pour le moment je m’en contentais, espérant cependant que nous ne resterions pas que des amis…


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Déstresse, il était marrant parfois. Elle voulait bien faire, ne pas être ridicule par rapport aux autres. Oui, elle avait quelques années devant elle, mais elle préférait se mettre une grosse pression sur les épaules afin de ne décevoir personne à commencer par son propre père, sûrement l’avis qui comptait le plus dans ce domaine. Elle posa un regard sur son fiancé en l’entendant parler de l’entraîner. D’un côté, l’idée lui plaisait et de l’autre, le côté compet, celui qui la poussait à vouloir être imbattable, pour faire simple, ça l’enquiquinait. Tristan était quelqu’un de terriblement observateur, à un point tel qu’il avait été capable de s’apercevoir que quelque chose clochait lors d’un match du père de Maëlle, là où des spécialistes n’avaient rien vu. S’entraîner avec lui se révélait donc excessivement dangereux pour la Rosier. Néanmoins, même si ça rajoutait de la difficulté pour Maëlle de vaincre le jeune homme, ce serait un entraînement somme toute intéressant. «J’accepte la proposition.» De toute façon, passer du temps avec Tristan n’était jamais une mauvaise chose.

Lorsqu’elle parla de Tristan, elle vit ce dernier lever les yeux au ciel, signe qu’il ne portait pas spécialement l’oncle de la demoiselle dans son cœur. Chose pour le moins surprenante, s’il y a bien quelqu’un qui était entièrement du côté de Tristan, au niveau du couple qu’il formait avec Maëlle, ce serait bien ce dernier. Pourtant, Tristan ne semblait pas voir les choses ainsi, insultant au passage l’oncle de la demoiselle sans que celle-ci ne le défende, il ne faut pas exagérer. Petit à petit, par les mots qu’il employait, il l’emmenait à la réflexion suivante, le sexe n’influait en rien sur les capacités physiques. Elle lui adressa un sourire, soulagée quelque part d’être avec ce genre de personne qui semblait tenir les filles en assez haute estime. «Non, tu as raison, elles étaient tout aussi douée que les garçons.»

Alors qu’elle tentait de lui montrer qu’elle avait conscience de la voie dans laquelle elle voulait s’engager et qu’elle ne voulait pas que Tristan le vive mal, il l’arrêta pour dire qu’aucun des deux n’avait choisi cette situation. S’il avait raison, elle en arrivait à la conclusion, que les parents n’avaient peut-être pas eu si tort que ça, d’accord, il avait mal agi la première fois, ce qu’elle mettait sur le compte d’une envie d’indépendance. La seconde fois, il avait agi par peur, la manière était mauvaise mais qui était-elle pour juger de cette crainte de perdre sa famille. Alors, elle arrivait à passer l’éponge, se disant qu’au final, elle n’était pas si mal lotie, elle s’entendait bien avec lui et ne voyait plus forcément les choses de manière négative. Elle se voyait très mal lui dire, ayant parfaitement conscience que si on lui donnait le choix maintenant, Tristan ferait celui de rompre leur fiançailles, ce qu’elle comprenait et accepterait mais ce n’était pas forcément celui qu’elle ferait, s’habituant à l’idée de passer le reste de sa vie avec lui. Il marquait un point en soulevant le fait que les parents de Maëlle étaient régulièrement la cible de critiques. Elle le regarda étonnée d’entendre un on dans sa bouche, comme s’ils étaient une équipe. C’est solennel qu’elle répondit «Merci pour les concessions que tu acceptes de faire pour moi, ça me touche.»

Si ça la touchait, ça ne l’empêchait pas pour autant de le provoquer et au vu du sourire qui disparut du visage de Tristan, l’idée que Maëlle garde le nom de Rosier, ça ne plaisait pas du tout au jeune homme. A la première phrase qu’il prononça, si les premiers mots laissaient présager une discussion qui ne plairait pas forcément à la demoiselle et qu’elle hésitait à le couper pour lui signifier qu’il ne devait pas se fâcher, qu’elle plaisantait, à la façon dont il tournait peu à peu ses mots, elle prit conscience qu’il était loin de l’être et pour le coup c’était un soulagement. Elle s’en serait voulue de l’énerver. Elle se contenta d’un sourire faussement penaud lorsqu’il constata que se jouer de lui, ce n’était pas très gentil. Puisqu’il semblait même être amusé, elle se permit de lever les yeux au ciel lorsqu’il demanda où allait le monde si elle refusait de porter son nom de famille. Son sourire se fit encore plus amuser lorsqu’il parla de ses parents, ah non mais pour le coup qu’il ne s’inquiète pas, les parents de Maëlle seraient tout aussi scandalisé si elle refusait de s’appeler Vandwyck. Elle l’observa tandis qu’il précisait qu’il y tenait lui aussi. Si elle fut tentée de l’embêter, encore, le regard qu’il lui lança l’en empêcha totalement et elle répondit sérieuse «Ne t’en fais pas, je porterais ton nom. Je ne suis pas le genre de personne en quête de scandale.» Elle fit une pause, pesant chacun de ses mots avant de dire «Je ne veux pas que tu subisses mes choix, mes envies, mes états d’âmes. Je voudrais qu’un matin tu te réveilles en étant heureux, tout simplement.» et elle saisissait parfaitement ce que ça impliquait et que de la même façon qu’elle avait à cœur d’être la digne fille de ses parents, il désirait la même chose et ce serait bien cruel de la part de la demoiselle de l’empêcher d’atteindre son but en gardant le nom Rosier.  

Après cette discussion fort intéressante, avoir récupéré la plus magnifique des peluches et avoir empêché que la virilité de Tristan d’être mise à mal, les deux jeunes se retrouvèrent dans un restaurant. Si Tristan laissa la demoiselle choisir le menu, elle devait reconnaître qu’il n’était pas chiant – sur ce point et uniquement sur ce point – acceptant sans broncher le choix fait par Maëlle. Tout avait l’air de se passer relativement bien, Tristan avait l’air d’être moins à cheval sur tout que la dernière fois et probablement aussi qu’il était moins tendu puisqu’il n’avait plus rien à obtenir de Maëlle, cette dernière lui ayant cédé tout droit sur sa personne. Elle tenta donc  d’obtenir le droit de régler la note, sentit le regard de Tristan se poser sur elle. Il resta silencieux un long, très long moment avant de reprendre la parole  pour dire qu’elle avait de l’humour. Maëlle fronça les sourcils, ce n’était clairement pas une tentative d’humour de sa part. La réponse, négative, vint très rapidement après cela. Ce n’était pas seulement un non, carrément un hors de question, bon sang que ce garçon était lourd parfois. Elle ouvrit la bouche pour rétorquer mais la referma aussi vite en voyant son doigt se lever, lui imposant le silence. Elle se contenta d’un regard noir tandis qu’il osa lui dire qu’il invitait donc qu’il payait. Mais quel menteur, la dernière fois c’est elle qui l’avait invité et pour autant, c’est lui qui avait payé. Et parlons de son excuse bidon du compte en banque commun, il la prenait pour une truffe là non ? Elle le regarda blasée en constatant que tout ceci l’amusait «Tu n’as pas le droit d’avancer cet argument. Je ne veux pas que tu m’entretiennes Tristan, je viens mêler ma fortune à la tienne, je mêle ma vie à la tienne, je veux avoir le droit de payer.» néanmoins, prête à faire des concessions, elle accepta l’argument qu’il avait avancé précédemment «Mais très bien, celui qui invite paye.»

Alors qu’il fut levait son verre pour trinquer, Tristan sembla hésiter sur la raison pour laquelle trinquer avant de choisir leur amitié. Maëlle leva son verre pour venir le faire tinter délicatement contre celui du jeune Vandwyck, s’amusant du terme «Je croyais que nous n’étions plus amis et que nous ne le serions plus jamais.» Sauf qu’elle pouvait comprendre qu’il hésite sur le terme, au vu de la façon dont elle s’était comportée avec lui précédemment. Elle reprit donc avec sérieux «Pouvons nous trinquer à nos fiançailles?» Après une courte hésitation, elle rajouta «Et merci, pour tous les efforts que tu acceptes de faire pour moi, que rien ne t’oblige en réalité à passer du temps avec moi, à vouloir faire en sorte que tout se passe bien. J’en ai bien conscience et je t’en remercie.» Elle lui adressa un timide sourire un peu gênée et pour le coup que le serveur apporte les entrées pile à ce moment là fut un véritable soulagement puisque ça invitait Tristan à penser à autre chose.



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☆ Maëltan VI ☆
Je souris lorsqu’elle accepte finalement ma proposition de s’entrainer ensemble, ravis et fier de chaque pas que j’arrivais à faire vers elle pour arriver à mon but. Mais lorsqu’elle en vient à parler de son oncle et de son avis sur les filles, je rejette son argument, même Grigori sait reconnaitre que certaines filles sont douées au quidditch dans notre équipe, ce n’est quand même pas peu dire ! Donc non je n’étais pas d’accord avec les idées arriérées de son oncle. Et finalement, Maëlle finissait par reconnaitre que les joueuses que nous venions de voir était tout aussi douée que les garçons. Quant au reste, je voulais lui montrer que ça ne changeait rien. Quand bien même elle serait critiquée ou montrée du doigt, désormais son destin était lié et mien et malheureusement il faudrait faire avec. Alors sauf si vraiment elle faisait quelque chose d’impardonnable, je ne voyais pas pourquoi je ne la soutiendrais pas. A sa réponse je haussais simplement les épaules. « Je te l’ai toujours dit Maëlle que je ne t’empêcherais pas de faire ce que tu souhaites. » Et je tenais à tenir mon rôle, c’était ce qu’on attendait de moi tout simplement, j’avais été élevé ainsi. En revanche la suite me plaisait beaucoup moins et cela devait se sentir avant même que j’ouvre la bouche. Qu’elle ne prenne pas mon nom ? Quelle idée, était-elle résignée à me faire tous les affronts possible et inimaginables ?

Heureusement qu’elle plaisantait ce serait sans doute très mal passé si ça n’avait pas été le cas. Néanmoins parce qu’elle n’était pas sérieuse je prenais le parti de plaisanter sur le sujet et d’en rajouter une petite couche, finissant tout de même par glisser que même si cela ferait scandale du côté de nos parents, ce n’était pas uniquement pour cela que je voulais qu’elle prenne mon nom, mais tout simplement parce que j’y tenais… Les traditions avaient la vie dure parfois. Elle me rassurait néanmoins, m’assurant qu’elle comptait bien prendre mon nom de famille une fois que nous serions mariés. Et ce qu’elle ajoutait était très gentil, si effectivement nous en arrivions là c’est que nos parents auront gagnés leur pari qui n’était pas forcément gagné d’avance loin de là. Mais être heureux étaient effectivement la seule chose que nous pouvions souhaiter de toute façon, je ne voulais pas d’une vie ou je ne ferais que me disputer avec elle. Je souriais tandis que doucement nous avions rejoint le restaurant qu’elle avait choisi. Un désir pas très difficile à satisfaire et qui semblait néanmoins lui faire plaisir. Une fois débarrasser de nos affaires et installés à table, je lui laissais jusqu’au choix du menu puisqu’elle connaissait déjà les lieux et elle ne prenait pas un trop gros risque, je n’étais pas bien difficile, c’était d’ailleurs pour cela que je lui laissais le choix, ce n’était pas une volonté délibérée de vouloir qu’elle se trompe loin de là, c’était plutôt parce que je savais qu’il y avait peu de chance que ce soit le cas. Mais lorsqu’elle se lançait sur le sujet de partager la note en revanche, la j’étais beaucoup moins conciliant, il y avait des choses sur lesquels je n’étais pas disposé à faire des compromis et son argent elle en ferait ce qu’elle voudrait, mais c’est moi qui payerait lors de nos rendez-vous point.

« Ce n’est pas une question de t’entretenir Maëlle, sinon et bien les questions de tes études et de ce que tu voudrais faire plus tard ne se poserait pas puisque tu n’aurais pas besoin de gagner ta vie. » Rappelais-je alors et pourtant je ne voulais pas l’empêcher de faire quoi que ce soit. « C’est juste… Appelle ça comme tu veux, les bonnes manières ou ma fierté, mais dans ma famille on ne laisse pas une femme payée au restaurant surtout lorsqu’il s’agit d’un… Rendez-vous. » Lâchais-je afin de lui faire comprendre que ce n’était pas pour être buté, ni pour l’emmerder, j’étais simplement élevé ainsi. « Ce n’est pas une façon de te rendre inférieur ou quoi, je pense que tu as pu te rendre compte que je n’ai pas ce genre de considération envers les femmes. » Je l’espérais en tout cas. J’avais deux jeunes sœurs et je les avais toujours considérés comme mes égales, je savais qu’avec mon meilleur ami nous avions des opinions assez éloignées sur ce sujet, mais ça ne faisait pas de lui quelqu’un de moins bien pour autant. Je prenais mon verre et proposais de trinquer à notre amitié ayant un peu peur de dire le mot de trop, je savais que j’étais en progrès et je ne voulais pas tout foutre en l’air en étant trop présomptueux et au final que ce soit elle qui me reprenne sur ce sujet c’était encore mieux. Elle reprenait mes propres mots et m’arrachait un sourire.

« C’est vrai, je ne savais juste pas quel terme utilisé. » Avouais-je alors un peu penaud sans me départir de mon sourire pour autant surtout lorsqu’elle demandait si nous pouvions trinquer à nos fiançailles, avant de me remercier pour les efforts que je faisais pour elle, même si je ne voyais pas tellement tout ça de cette façon pour le coup. J’allais hausser les épaules pour répondre mais le serveur arriva avec nos entrées me coupant dans mon élan, je le remerciais évidement et attendait qu’il parte pour reprendre la ou nous en étions. « Je n’ai pas envie de faire de ta vie un enfer, j’ai pas envie de passer ma vie à pourrir la tienne tu sais. Et passer du temps avec toi est loin d’être une contrainte je t’assure. » Disais-je avant de reprendre mon verre pour venir tinter de nouveau mon verre au sien, après tout elle avait proposé que l’on trinque à nos fiançailles, c’était ce que je faisais. « A nos fiançailles alors. » Reprenais-je avant de me concentrer sur ce qui se trouvait dans mon assiette. « Bon appétit. » Lançais-je alors à la demoiselle avant de prendre une première bouchée qui était d’ailleurs très bonne.

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Alors le Grigori en question a pas trop le choix que d’admettre cela, il ne le fait pas gaieté de cœurOui, c’est vrai, il l’avait toujours dit qu’il ne l’empêcherait pas de faire ce qu’elle souhaitait. Est-ce qu’elle pouvait réellement le croire, elle n’en était pas intimement convaincue. Ce n’est pas de Tristan en lui-même qu’elle se méfiait sur ce point-là. En revanche, elle savait aussi que ce garçon n’avait pas non plus résister à la pression que ses parents avaient posé sur ses épaules, ce qui les avait poussés l’un comme l’autre dans ce mariage. Si elle ne jugeait pas puisqu’elle n’était clairement pas mieux que lui, voire même carrément pire, lorsqu’on lui mettait un peu de pression sur le dos, elle craignait qu’à la moindre pression, que les gens feraient peser sur eux deux, il craque. Et là pour le coup, elle savait de source sûre que la pression ne viendrait pas de ses propres parents, ni même de sa propre famille, parce que tout le monde avait bien saisi ce qu’elle voulait faire dans la vie. Donc ça viendrait des Vandwyck et ça ne la rassurait pas vraiment, son beau père étant quand même une personne relativement gonflée qui savait très bien tourner les situations à son avantage. C’est de lui qu’elle se méfiait, sans oublier son propre oncle qui n’était clairement pas un cadeau. « Je n’ai pas oublié. Cela ne m’empêche pas d’avoir conscience des efforts que tu fais et de te remercier. »

Oh le sujet du nom de famille ne passait mais alors pas le moins du monde. Ce que ce garçon pouvait être vieux jeu parfois, ça avait un côté extrêmement frustrant et en même temps, il est vrai que ça le rendait mignon parce qu’il n’était pas compliqué du tout pour Maëlle de savoir comment l’enquiquiner, sans que ça soit mesquin d’ailleurs. Ce n’est pas comme si elle était le genre de personne à vouloir faire souffrir les autres et c’était plus bon enfant qu’autre chose. De toute façon, il fallait qu’ils s’entendent si elle voulait passer une vie relativement sympathique et ça passait par ce genre de détail. De toute façon, elle savait très bien que si rapport de force il devait y avoir entre Tristan et elle, au vu du caractère plus qu’affirmé du jeune homme, ce serait à elle de lâcher. Lorsque c’était sur des choses comme son nom de famille que de toute façon, elle avait décidé de prendre quoi qu’il arrive, ce n’était pas un problème, comme elle l’avait dit.

Là où en revanche ça posait réellement un problème, c’était quand il s’agissait de régler une note. Là, c’était bien plus agaçant. Ce n’était d’ailleurs pas le fait qu’il paye cette fois-ci qui posait véritablement problème, même si ça faisait deux fois de suite qu’il payait et que ça avait un petit côté franchement pas agréable. Là où ça déplaisait fortement à Maëlle, c’est qu’il sous entendait – c’est même plus sous-entendre à ce niveau-là ma puce hein – que ce serait ça à chaque fois. Alors non, ça ne passait pas le moins du monde. Elle voulait bien accepter de céder sur de nombreux points. En revanche, cette sensation d’injustice profonde ou, sous un prétexte bidon, c’est lui qui réglerait toutes les notes, ça ne plaisait pas le moins du monde à Maëlle. Bien décidée à mettre les points sur les i à ce sujet, Maëlle décida à son tour de rappeler certaines choses « Ne nous mentons pas non plus Tristan, même si je prenais la décision là maintenant tout de suite de ne pas avoir de projet professionnel et que tu ne m’épousais pas. Je peux te garantir que j’aurais malgré tout une fortune colossale. » Donc qu’il se mette en tête que même s’il lui avait pris l’envie totalement ahurissante et contraignante de l’empêcher de travailler pour être le seul à rapporter de l’argent à la maison – joie et bonheur – elle serait en mesure de payer des restaurants à son époux.
Bien sûr qu’elle comprenait les arguments qu’il avançait, qu’elle lui demandait de remettre en question des choses dont il n’avait pas envie parce que ça avait toujours été comme ça et le changement ça n’était pas agréable mais flûte, il pouvait aussi faire des efforts. Elle ne voulait pas avoir cette sensation ou que les inconnus aient cette sensation, peu importe, qu’elle était une espèce de poule de luxe entretenue par un riche et beau garçon. « Tu ne laisses pas n’importe quelle fille payer le restaurant Tristan. » Non pas qu’elle se croyait au-dessus des autres et que cette phrase avait vocation à se faire mousser. Elle disait cela parce qu’elle allait être son épouse bon sang de bois. Elle se retint de rétorquer que si, c’était exactement la raison pour laquelle les hommes payaient à la base, pour cette supériorité qu’ils avaient. Ils étaient ceux disposant de la fortune, ils travaillaient pendant que leurs femmes élevaient leurs précieux enfants et entretenaient la maison donc ils pouvaient payer. Oui, elle voulait bien reconnaître que Tristan n’avait pas un gros problème de supériorité vis-à-vis de la gente féminine mais qu’il le veuille, c’était typiquement un côté misogyne et c’était d’un agaçant. Est-ce que ça valait la peine de se battre ? En réalité oui, mais elle n’aurait pas gain de cause ce soir et elle ne voulait pas payer ce soir mais qu’il ne se méprenne pas, lorsqu’il avait dit précédemment que celui qui invitait payait, elle avait décidé de le prendre au mot et la prochaine fois, elle comptait bien se lancer dans un bras de fer avec lui s’il le fallait mais elle ne passerait pas aux yeux du monde pour la fille qu’il entretenait par bonté d’âme. C’était tout bonnement hors de question. Pourtant, elle n’avança aucun nouvel argument, cédant pour le moment.

Alors qu’il voulait trinquer à leur amitié, qui avait complètement volé en éclat. Maëlle décida qu’il était grand temps de dire les vrais termes. Elle était sa fiancée et loin de ce côté complètement flippant et cette haut le cœur qui la prenait les premiers jours après avoir cédé à son odieux chantage, en même temps, la question du choix ne semblait pas s’être réellement posée. A présent, cette idée pas du chantage heinne lui semblait plus vraiment être si négative. Déjà parce qu’il ressemblait de nouveau à la personne qu’elle avait côtoyé et qu’elle avait apprécié et aussi parce qu’elle apprenait à le connaître chaque jour un peu plus. Les propos qu’il lui tint après que le serveur soit parti étaient touchants. Oui c’est ce qu’elle avait cru au début, qu’elle s’engageait, malgré elle dans un mariage des plus catastrophiques ou le but du jeune homme aurait été de lui rendre la vie impossible sans qu’elle ne comprenne ce qu’elle avait fait pour mériter cela. Aussi, si elle avait bien compris qu’il ne s’était rapproché d’elle que dans le but de l’atteindre et de pouvoir la manipuler, ce qu’il avait fort bien réussi. Apprendre de sa bouche que ce n’était pas une contrainte, à présent, que de passer du temps avec elle, ça avait quelque chose de touchant et de mignon. Elle lui adressa un sourire qui voulait certainement dire plus de choses que des mots.

Le repas se passa fort bien, même qu’elle trouva le moyen à chaque fois de faire goûter ce qu’elle avait pris à Tristan. En fait, vue de l’extérieur, il ressemblait à tous les autres couples présents, échangeant sans problème sur des sujets divers et variés. Lors de ce repas, le monde de Maëlle tournait clairement autour de lui, essayant d’en apprendre un peu plus sur celui qui allait partager sa vie à défaut de son lit ah ah ah. Au moment de l’addition, elle évita même de rouler des yeux… ah les garçons, ce qu’il pouvait être vieux jeu parfois. Pourtant, pouvait-elle lui en tenir rigueur quand il se montrait si mignon le reste du temps, clairement que non. Ils récupérèrent chacun leurs affaires pour aller dans la rue. Sa peluche dans les bras, le menton posé sur la tête de cette dernière, elle s’était arrêtée de marcher pour regarder Tristan « J’ai un endroit à te montrer si tu veux bien m’accompagner ? » Elle leva une main hésitante pour aller la poser sur le bras de Tristan. Hésitante parce que ça voulait dire transplaner et ça n’était pas devenu son truc depuis la dernière fois. Elle n’eut même pas le temps de visualiser le lieu où elle voulait l’emmener qu’un violent choc vint la bousculer. L’effet de surprise, mêlé à cette douleur tien est ce que l’épaule droite prendrait pas encore un peu ? la pauvre XD qui gagnait son bras, accompagné de fourmis fortement désagréable, Maëlle n’eut pas vraiment la présence d’esprit d’empêcher la personne de lui dérober son sac. Elle était secouée, prise au dépourvu et son réflexe à cet instant n’était clairement pas celui-là. Non les connexions se faisaient à peine dans son esprit et plutôt que de courir après, ce qui aurait été logique et pour le coup elle était capable aux dernières nouvelles de poursuivre quelqu’un, la seule chose qu’elle semblait être en mesure de faire c’est d’émettre un léger grondement de colère « Et c’est mon sac ! »




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☆ Maëltan VI ☆
« Ce n’est pas vraiment des efforts Maëlle je… » Disais-je ne cherchant mes mots un instant. « Je ne suis juste pas un homme à forcer la personne avec qui il va partager sa vie à faire quelque chose qu’elle ne veut pas. Cela n’a jamais été mon but de t’enfermer dans une maison à t’occuper des enfants. » Expliquais-je alors simplement, même si je comprenais ce qu’elle voulait dire, mais le terme effort me dérangeais un peu, je n’avais aucun effort à fournir puisque j’étais comme ça naturellement. En parlant de choses qui lui venaient naturellement, payer lorsqu’on invitait une fille à un diner c’était une règle à laquelle je tenais et même dans un autre contexte j’aurais probablement beaucoup de mal à la laisser payer et puis lorsque nous serions mariés ce serait nos sous donc pourquoi se prendre la tête sur une question aussi puérile ? Puérile, apparemment ça ne l’était pas pour la jeune femme qui me tenait pourtant tête. Je fronçais un instant les sourcils, ne comprenant pas pourquoi elle précisait cela, je le savais bien qu’elle n’aurait même pas besoin de travailler si elle le voulait. Là-dessus vous veniez tous les deux, de familles très fortunés n’ayant rien à envier à l’autre. « Bien sur Maëlle, je n’ai jamais dit le contraire. » Assurais-je alors en regardant la jeune femme sans comprendre où elle voulait en venir. Expliquant simplement que c’était mes traditions, ce que j’avais appris depuis ma plus tendre enfance, ce n’était pas pour l’embêter, la rabaisser ou je ne sais quoi d’autre… Ce n’était… Qu’une question d’ego oui dans le fond mais… « Justement Maëlle, tu as raison, tu n’es pas n’importe quelle fille et si tu préfères que je reformule, là d’où je viens, on ne laisse pas sa femme payer. » Reprenais-je alors avec douceur, alors certes nous n’étions pas encore mariés, mais elle et moi savions très bien que ce n’était qu’une question de temps et que ça ne changeait rien à la finalité des choses.

« Je veux juste… Faire les choses biens. » Rajoutais-je alors simplement, espérant qu’elle ne se braque pas et veuille bien faire une concession là-dessus tandis que j’ajoutais que ce n’était pas une façon pour moi de la rendre inférieur, parce que je n’étais pas ce genre de personne et j’espérais qu’elle s’en était rendu compte. Si elle ne répondait rien, je n’avais pas la sensation que la conversation était close pour autant et qu’elle allait rendre les armes pour autant… Après avoir trinqué avec elle à nos fiançailles et tenter de la rassurer à propos du futur que tu voulais pour vous deux, nous dégustions notre repas assez simplement. Il n’était pas difficile pour moi d’être agréable avec elle, je devais reconnaitre qu’elle était d’agréable compagnie et le fait qu’elle veuille tout me faire goûter m’amusait plus qu’autre chose, je m’étais prêter au jeu volontiers et lui faisait tout goûter également de ce qui se trouvait dans mon assiette. Est-ce que de loin nous ressemblions à ce genre de nouveau couple qui passe leur temps à roucouler ? Aucun blanc ne se faisait entendre, la discussion se déroulait sans accroche lorsque ce n’était pas Maëlle qui posait une question, c’était moi, comme si chacun était avide de découvrir l’autre, d’en apprendre le plus possible. Bon j’avais une petite longueur d’avance par rapport à elle parce que j’avais pris le temps depuis le début de l’année de l’observer, d’apprendre à la connaitre chaque fois que je suis sous ma forme d’animagus, mais ce n’était pas la même chose que de pouvoir lui poser des questions sur elle de la façon dont nous le faisions ce soir. Puis à la fin du repas, après avoir payé l’addition et récupérer nos affaires nous retournions à l’extérieur et je devais avouer que ce moment où elle se retrouvait avec la tête posée sur sa peluche, elle était tout simplement adorable. Je fus surpris lorsqu’elle s’arrêta de marcher, je fronçais des sourcils tandis qu’elle prenait la parole. Puis je haussais ses derniers sous la surprise de ces mots, c’était moi qui l’avait invité ce soir, mais c’était-elle qui me surprenait. A défaut de la laisser payer, je la laissais au moins choisir le programme, elle ne pouvait pas dire que je ne faisais pas d’effort.

« Bien sûr. » Répondais-je alors avec un sourire, bien curieux de savoir ce qu’elle voulait me montrer et alors que j’allais lui tendre la main un peu hésitant, elle fit également le même geste, venant poser cette dernière sur mon bras. On n’avait pas vraiment le temps de faire quoi que ce soit que je fus bousculée par Maëlle qui avait l’air elle-même bousculer par quelqu’un d’autre, tout se passait tellement vite qu’en réalité je m’étais une seconde de trop à comprendre ce qui se passait tandis que le voleur s’emparait du sac de ma fiancée ! Alors que Maëlle paraissait légèrement sonnée, je sortais ma baguette, lâchant un « Vas dans l’auberge, j’arrive. » Lui disais-je en lui montrant l’auberge juste à côté afin qu’elle ne reste pas seule dans les ruelles de Londres. Sans courir parce que je savais que le malotru avait déjà de l’avance et que je n’aurais aucune chance de le rattraper de cette manière, je transplanais dans une ruelle que je savais se trouver un peu plus loin et avec un peu de chance je pourrais arrêter le voleur à temps. Commençant à courir pour arriver dans la ruelle qui était censé croiser celle dans laquelle nous nous trouvions un peu plus loin avec Maëlle, je rentrais de plein fouet dans celui qui avait eu l’incroyable idée de venir voler le sac de ma fiancée ! Alors ça n’avait pas été vraiment ce que j’avais prévu, mais il perdait l’équilibre et nous tombions tous les deux au sol.

J’espère que ça n’allait pas trop abimer mes vêtements (dédicace à Grigori xD) et autant dire que le corps à corps ce n’était pas tellement mon truc, la bagarre ce n’était pas mon jeu préféré lorsque j’étais enfant si bien que je me prenais rapidement un bon coup sur la tête qui me fit lâcher mon adversaire qui commençait déjà se redresser pour prendre la fuite. Plus le choix, je prenais une seconde pour me concentrer, visualiser ma forme canine et dans celle qui suivait je me retrouvais à quatre patte, mes crocs venant mordre le mollet de l’agresseur. Cette fois, il fut réellement surpris, lâcha un cri de douleur et en lâchait le sac de Maëlle, au moment où il a voulu le récupérer, je grognais, faisant bien comprendre que s’il ne lâchait pas l’affaire, ce n’était pas le mollet que j’allais mordre cette fois. Et alors que sa main se dirigeait vers sa baguette, ma mâchoire vient claquer prêts de figure le bruit que nous faisions avait également attiré l’attention si bien que finalement il renonçait à se battre et abandonnait alors l’idée de voler le sac. M’approchant de ce dernier, je le récupérais dans ma gueule faisant attention à ne pas l’abîmer, ce serait dommage de s’être donné tout ce mal pour lui rendre en piteux état., Je retournais dans la ruelle à l’abris des regards pour reprendre forme humaine. En prenant le chemin pour rejoindre Maëlle je sentais l’arcade de mon visage me piquer, mais certainement rien de grave, juste le coup qu’il m’avait mis. Arrivant devant l’auberge, je ne pus m’empêcher d’épousseter mes affaires en espérant ressembler encore à quelque chose et c’est tout de même assez inquiet que je poussais la porte d’entrée à la recherche de Maëlle, mon regard fouillait la pièce jusqu’à tomber sur elle.

« Est-ce que ça va ? » Demandais-je alors en arrivant prêt d’elle afin de lui tendre son sac. « Je ne sais pas du tout s’il a eu le temps de prendre quelque chose par contre, j’espère qu’il ne manque rien. » Enfin en réalité j’étais plus inquiet pour elle que pour le sac on allait pas se mentir. « Il ne t’a pas fait mal ? Tu veux rentrer ? » Demandais-je alors en me disant que sans doute qu’après cet épisode elle préfèrerait rentrée dans l’enceinte rassurante du château. A vrai dire je réalisais avec du mal réellement ce qui venait de se passer, jusqu’à aujourd’hui, jamais de ma vie je n’avais eu à courir derrière qui que ce soit pour récupérer un sac et pourtant ça avait été naturel, il était simplement hors de question de laisser cet abruti lui voler son sac, en revanche, le stopper totalement pour qu’il puisse être arrêté pour vol, avait été beaucoup plus compliqué… « Je suis désolé Maëlle, mais il a fui. » Dis-je un peu penaud, j’aurais aimé pouvoir faire beaucoup plus et les choses c’était mal enchainées pour que j’ai réellement le temps de prendre ma baguette pour le provoquer en duel ou j’aurais eu certainement plus de chance… Et quelque part, dans le fond, je m’inquiétais de ce qu’elle pensait de moi, ressentant la crainte qu’elle ne me trouve finalement pas digne d’elle… Ce qui, il y a encore quelque mois aurait sans doute été le cadet de mes soucis…

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Maëlle Rosier
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Deux par deux comme des amoureux
Titi
Il semblerait que des deux, celui qui soit finalement le plus aveugle, ça ne soit pas Maëlle. Elle avait parfaitement saisie tous les codes, les tenants et les aboutissants. Il ne s’en rendait probablement pas compte mais si, ce qu’il faisait était un effort et ils allaient, l’un comme l’autre, se prendre de nombreux reproches pour cette décision. Et à un moment donné, Maëlle avait parfaitement conscience qu’elle se devrait de céder parce que les tensions ça n’était pas son truc et que vu la façon dont Tristan avait à merveille géré la pression de son père, il ne gérait en rien la pression non plus. Elle le regarda tandis qu’il avançait, ce qui était une vérité, elle n’en doutait même pas, qu’il n’était pas ce genre de personne, il n’était pas un oppresseur, d’accord il la forçait d’une certaine mesure et probablement que si elle revenait maintenant sur leur engagement en lui demandant de lever le serment inviolable, pas parce qu’elle ne voulait pas l’épouser mais bien parce qu’elle était capable de le faire sans risquer sa vie – bon par contre pour coucher rien était moins sûr – il ne le ferait pas. Donc d’une certaine mesure, bien sûr qu’il l’obligeait, non pas à faire quelque chose qu’elle ne voulait pas mais à faire quelque chose qu’il pensait qu’elle ne voulait pas – c’est tout à fait différent. Néanmoins, excepté ce point un peu sombre de sa personnalité, il restait une personne tout à fait charmante et qui en effet, avait à cœur de la laisser le plus libre possible. Elle ne releva pas non plus le pluriel au mot enfant, alors qu’il ne se méprenne pas une seule seconde sur les intentions Maëlle, elle voulait des enfants en effet depuis toujours mais pas avec lui. La seule chose qu’elle lui devait c’était un hériter et son désir d’avoir une belle et grande famille avec pleins de marmots, il pouvait s’accrocher, ça ne serait pas avec elle.

Si ce premier point serait sûrement un sujet de désaccord entre eux rien du tout cocotte tu vas être amoureuse, tu vas rien comprendre à ta vie il y en avait un autre qui était un sujet de désaccord dès à présent, l’addition. Ah purée, ça l’agaçait qu’il veuille à tout prix payer. Si encore, elle était sans ressource, à la rigueur, elle n’aurait eu d’autres choix que de dire oui, forcément puisqu’elle ne pouvait pas payer – enfin en même temps est-ce que sans le sou elle serait ici, rien était moins sûr – mais là elle pouvait et c’était juste une question d’ego mal placé qui faisait qu’il payait. Elle se moquait éperdument de son éducation à cet instant, se retenant même de lui balancer qu’elle avait bon dos l’éducation, ça étonnerait beaucoup Maëlle que son éducation l’ait poussé à faire du chantage. C’est donc que quand ça l’intéressait, il savait très bien contourner cette éducation. Malheureusement, ce n’est pas ce qu’elle dit, non elle préféra relever ses mots et dire qu’en la laissant payer, il ne laisserait pas payer n’importe quelle fille. Mauvais calcul puisqu’il lui retourna dans les dents cette même phrase et pour le coup, il la laissa sans voix. Effectivement, vu comme ça, elle avait été battue à son propre jeu. Elle céda donc, pour cette fois-ci, gardant en mémoire ce qu’il avait dit précédemment et qu’elle lui ressortirait, celui qui invite paye. Et puis, malgré tout, il avait ce côté où ça se sentait qu’il essayait de faire au mieux et après cette déception immense qu’il avait été pour Maëlle, elle devait bien reconnaître que c’était adorable.

En fait cette soirée était la première soirée depuis longtemps avec Tristan où le fait d’être sur la défensive, toujours à se méfier de ce qu’il pouvait lui faire, craignant à tout instant de dire ou faire la chose qui déplairait et qu’il le ferait s’énerver contre elle, disparut. C’était un véritable sourire sur son visage et elle était heureuse de converser avec lui. C’était bon enfant tout simplement entre eux et, elle voulait éternellement cette soirée en mémoire et que personne ne lui enlève ce souvenir du sourire de Tristan qui lui paraissait tellement authentique.
Si le repas s’était passé de façon exemplaire sans que Maëlle n’ait eu à se forcer sur quoi que ce soit pour l’occasion, sauf peut être pour l’addition mais c’est un détail ça. Sauf que ça ne dura qu’un temps, pourtant Maëlle était déterminée à faire en sorte que la fin de soirée se passe bien, voulant vraiment laisser une bonne impression à Tristan, voulant vraiment lui prouver qu’elle méritait son amitié – à défaut de son affection -. Cependant, quelqu’un décida de gâcher la fête, poussant Maëlle contre Tristan assez brutalement, il faut le reconnaître. Maëlle était perdue perplexe aussi et puis il aurait fallu qu’elle s’excuse auprès de son fiancé de l’avoir bousculé, elle se prit un ordre de sa part. Si elle le regarda quelques secondes, hésitant à lui dire que ça n’était pas grave, qu’elle ne voulait pas qu’il parte, qu’elle était désolée, elle sentit que discuter n’était pas vraiment une émotion, aussi lui glissa-t-elle, presque un murmure « Fais attention à toi. » Rien ne justifiait à ses yeux qu’il agisse, ce n'était qu’un bien matériel mais il faut croire qu’ils n’avaient pas la vision des choses. Elle revint donc à l’auberge et commença un long moment d’attente.

C’était d’ailleurs une sensation un peu étrange que d’être dans l’attente du retour de Tristan, c’était la première fois que ça lui sautait aux yeux réellement, elle tenait à lui. Elle était droite comme un piquet fixant la porte de l’auberge sans jamais détourner le regard comme si faire détourner le regard aurait été grave. Elle refusa le verre d’eau qu’on lui proposa, certainement que son attitude faisait tiquer. Il faut dire qu’à chaque personne qui rentrait dans l’auberge, plus précisément quand la porte s’ouvrait, son regard s’éclairait d’espoir avant que ça ne s’éteigne tout aussi brutalement… ça n’était pas la personne qu’elle attendait.

Puis, enfin la porte s’ouvrit sur la bonne personne et il faut avouer qu’elle fit un pas en avant très rapidement, comme pour le rejoindre – en courant et en lui sautant au cou clairement– avant de se raviser, ne sachant pas trop comment agir. Son temps de réaction à elle fut déterminant pour Tristan et ce fut lui qui la rejoignit. Le regard de Maëlle se fronça en constatant son état. Alors sans être une spécialiste sur les tenues vestimentaires si clairement le tissu de son costume avait eu l’air de rencontrer le sol, il n’était pas comme tout à l’heure et puis alors parlons de son visage, mais qu’est ce qu’il avait fait. Le plus drôle dans l’histoire – si on peut appeler ça drôle – c’est que c’est lui qui s’enquérait de sa santé. Elle resta interdite attrapant le sac machinalement et écoutant ses dires. Il s’était battu pour un sac ? C’est tout ce que Maëlle constatait.

Elle tourna la tête de droite à gauche lorsqu’il lui demanda si l’autre type lui avait fait mal. Non, la seule émotion qui l’avait habité depuis c’était la trouille à l’idée qu’il arrive quelque chose à son ami. Sa gorge se serra en entendant sa seconde question, non elle ne voulait pas rentrer, elle voulait lui montrer un endroit mais elle comprenait aussi que ce n’était pas ce qui comptait en cet instant. Elle regardait sa plaie au visage, c’était ça la priorité à présent. Tristan reprit la parole avant même qu’elle ne décroche un mot et elle lui offrit un sourire avant d’enfin faire entendre le son de sa voix. « ça n’est pas grave qu’il ait fuit. » Non ce qui importait, c’est que lui soit là. « Ne bouge pas. » Elle posa délicatement le pouce et l’index non loin de l’arcade pour constater les dégâts et grimaça avant de constater « Tu as pris un coup. » Elle n’allait pas le laisser comme ça, elle se détourna de lui, allant demander un verre d’eau au gérant avec un beau sourire pour que ça passe mieux, récupéra un linge pour aller tamponner tout ça et en revenant auprès de Tristan, une vague de culpabilité la gagna. C’était à cause d’elle qu’il avait l’arcade abîmée parce qu’elle n’avait pas réussi à retenir son sac et encore moins à empêcher Tristan de partir. Sans un mot, elle s’occupa d’enlever le sang qui avait perlé, humidifiant le linge et passant le plus délicatement possible le tissu sur la plaie de son fiancé. « Merci d’avoir été récupéré mon sac. » Elle lui offrit un sourire avant de reconnaître « J’y tiens beaucoup. » Chose qui était tout à fait vrai, c’était un cadeau d’anniversaire et si elle avait réussi à occulter ce détail et à se persuader qu’il n’avait pas la moindre valeur à ses yeux, c’était totalement faux, elle était heureuse de l’avoir encore et ça, grâce à Tristan. Elle déposa un baiser sur la joue du jeune homme avant de l’enlacer et de murmurer chaleureusement « J’ai eu peur pour toi. » Le câlin terminé elle l’observa, regarda l’état de son arcade et demanda à son tour « Tu veux rentrer, toi ? »

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Lun 7 Déc - 21:52
Deux par deux, comme des amoureux
Avril 2020

☆ Maëltan VI ☆
Etait-ce une pointe de soulagement qui faisait écho au mien que je vis dans son regard au moment où je passais la porte de l’auberge ? Elle s’était empressée en se levant et pourtant elle s’était arrêtée en cours de route pourquoi ? Qu’avait-elle eu en tête sans oser aller jusqu’au bout ? Ce qui me permettait à moi de venir rapidement jusqu’à elle. Si je commençais à lui parler et à lui poser des questions, je voyais bien le regard de Maëlle m’épier comme elle vérifiait… Quoi au juste ? Qu’était-elle en train de vérifier ? Qui avait-il ? Je ne pensais pas être dans un état totalement désastreux quand même ? Elle attrapait tout de même son sac sans rien dire, je m’inquiétais alors de sa santé lui demandant s’il lui avait fait mal et si elle voulait rentrer mais là encore elle ne fit que tourner la tête de droite à gauche sans répondre à voix haute. Bon je supposais qu’il ne lui avait rien fait et qu’elle n’avait pas l’air de vouloir rentrer. Ce que j’aurais trouvé plutôt normal après ce qui était arrivé et je ne lui en aurais pas voulu. C’était penaud que je lui annonçais que l’autre sorcier c’était enfui, que je n’avais pas réussi à l’arrêter et seulement à récupérer son sac. Un échec cuisant, car même si la jeune femme avait retrouvé son bien, son honneur avait été bafoué… Et si elle me répondait que ce n’était pas grave, intérieurement, je savais que si ça l’était. Qui était-je si je n’étais même pas capable de faire les choses correctement ? Mon père aurait certainement honte de moi en cet instant. Je me faisais donc la promesse que ça n’arrive plus jamais. Je ne savais pas encore comment. Mais si quelqu’un devait de nouveau lui voler son sac ou autre chose, il ne s’en sortirait pas aussi bien ! Il allait juste falloir voir comment je pouvais palier à ce problème… Me battre n’était pas une chose que j’aimais faire et je n’avais pas tellement vu le visage de l’assaillant tout avait été ultra rapide, je m’étais concentré surtout sur le mollet sur lequel j’avais mordu et le sac…

Mon regard se posait dans celui de Maëlle qui m’intimait de ne pas bouger. Quoi ? Pourquoi ? Elle posait ses doigts sur ma peau et au-delà du simple fait que je ne savais pas ce qu’elle fabriquait, je ne pouvais pas m’empêcher de remarquer qu’elle avait la peau incroyablement douce. En revanche, je grimace lorsqu’elle reprend la parole et m’arrache à ses doigts. « Ce n’est rien Maëlle, t’en fais pas. » Ouais d’accord, autant parler dans le vide parce qu’elle ne m’écoutait pas du tout à vrai dire elle était déjà partie récupérer je ne sais quoi. Et merde… Mais ce n’était qu’une arcade, ce n’était rien, ça allait se remettre très vite, elle n’avait pas besoin d’en faire toute une histoire. Mon regard se posait partout dans l’auberge espérant que tous les regards n’étaient pas posés sur nous. Lorsqu’elle revient, je sens bien que je n’ai même pas mon mot à dire, elle ne me demande pas l’autorisation non non et elle est déjà en train de nettoyer ce que j’avais sur le front. « Maëlle, vraiment tu n’es pas obligé, ça aurait cicatrisé tous seul… » Ronchonnais-je légèrement agacé, plus par le fait que dans cette histoire mon ego en prenait un coup que par le fait qu’elle soignait ma blessure on allait pas se mentir. Je pouvais au moins reconnaitre une chose, mais je le savais déjà, elle faisait preuve d’une extrême douceur. Alors qu’elle me remercie d’avoir récupérer son sac je hausse les épaules. « C’est rien, c’est normal. » A vrai dire il aurait été récupérer le sac de n’importe qui, qu’il appréciait, qu’elle soit sa fiancée ou non pour le coup. Je souris doucement lorsqu’elle ajoute qu’elle y tient beaucoup, ne pouvant m’empêcher une petite pointe d’humour.

« Me voilà rassuré, ça aurait été dommage d’avoir une blessure de guerre pour un sac auquel tu ne tenais pas. » Disais-je en exagérant volontairement les choses, ce qui n’avait évidemment aucune crédibilité puisque j’avais dit un peu plus tôt que ce n’était rien et qu’elle n’était pas obligé de s’en occuper ce n’était pas grave. Je fus de nouveau surpris lorsque j’eu le droit pour la deuxième fois de la soirée à un baiser sur la joue et taquin je reprenais la parole. « Fais gaffe, je vais finir par m’y habituer. » Glissais-je alors qu’elle passait ses bras autour de moi et me murmura la phrase la plus mignonne au monde qui soit. L’humour quitta alors mes traits tandis que je lui retournais son étreinte, la serrant même un peu plus contre moi. « T’en fais pas, il en faut un peu plus pour venir à bout d’un Vandwyck. » Lorsqu’elle se reculait je n’essayais pas de la retenir même si j’avouais apprécier sa proximité. Elle regarda mon arcade et je ne pus me retenir de lever les yeux au ciel. « Maëlle promis, je n’ai même pas mal. » Ajoutais-je alors pour la tranquilliser, d’accord ça picotait un peu, mais c’était largement supportable et non ça n’allait pas venir à bout de cette soirée. Même si je devais avouer que sa façon de s’inquiéter pour moi était tout de même adorable. Je tournais à mon tour la tête de droite à gauche en lui souriant doucement. « On ne va pas laisser cet incident terminer notre soirée n’est-ce pas ? Et puis… Il me semble que tu avais un endroit à me montrer ? Essayons cette fois de filer rapidement, avant qu’un autre malotru s’imagine qu’il peut voler le sac de ma fiancée sans qu’il n’y ai des conséquences… » Si je parlais sur le ton de l’humour, dans le fond j’étais tout de même désolé que la soirée ai pris une telle tournure, ceci dit, si elle ne voulait pas rentrer, nous avions une chance d’effacer cet incident, je mettais donc main dans la sienne et la laissait nous emmener là où elle le désirait, curieux de savoir ce qu’elle voulait me montrer…

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Maëlle Rosier
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Jeu 10 Déc - 22:49
Deux par deux comme des amoureux
Titi
Alors qu’elle était occupée à vérifier qu’il allait bien, il fallait que Tristan fasse le fier et fasse entendre sa douce voix pour protester. Elle le regarda un brin amusé, tout autant qu’elle était agacée par ses dires en réalité. De toute façon, elle ne lui demandait pas son avis, elle voulait nettoyer son visage et même s’il allait bien selon ses dires. Elle n’allait certainement pas laisser son fiancé avec du sang sur l’arcade, il la prenait pour qui. Tandis qu’elle s’occupait de lui, elle l’écouta se plaindre et leva les yeux pour croiser son regard et répondre tranquillement « Tu perds ton temps et gâche ta salive Tristan. » Bien sûr que ça aurait cicatrisé sans sa participation, elle le savait très bien mais de la même façon, son sac n’était pas indispensable, elle aurait pu vivre sans la participation de Tristan et pourtant il avait agi, sans lui demander son avis. Il pouvait donc prendre son mal en patience et la laisser faire. Néanmoins, quand bien même il était un peu – beaucoup – lourd, elle restait dans son optique de bien se comporter, le remerciant de son côté d’avoir agi. Pour lui, c’était normal, elle ne voyait pas les choses ainsi et dire cela retirait de son prestige « Je ne pense pas que ça soit rien de courir après le sac d’une demoiselle. » Elle lui offrit un sourire avant de s’amuser de la situation « Fais en sorte que ça ne soit pas normal alors. Je risquerais de mal prendre la chose si tu décides d’aider toutes les filles en empêchant des malotrus de leur voler leur sac. » Il faut dire que si ça venait à arriver, ce serait un peu étrange. Après le prendrait-elle vraiment mal, elle n’en savait rien, pour sûr que ça ne lui plairait pas des masses mais après chacun faisait bien ce qu’il voulait et de toute façon, elle n’oserait pas forcément lui faire des reproches à haute et intelligible voix donc bon, il était plutôt tranquille.

Si elle tentait l’humour, il n’était pas en reste. Sa phrase eut pour effet de faire lever les yeux au ciel à sa camarade, le terme blessure de guerre étant totalement exagéré. Autant le rassurer – un peu – sur le fait que ça ne risquait pas « Tu pourras courir à chaque fois derrière les personnes qui me volent mes affaires, sache que je tiens à tout ce que je possède. » Bon après, si c’était une chose tout à fait réaliste, Maëlle étant vraiment très attachée à tout ce qu’elle possédait, elle espérait bien que plus jamais Tristan n’ait à agir de la sorte. Non pas qu’il ne s’en était pas bien tiré mais il avait quand même fini avec une blessure de guerre et ça n’était pas tolérable ce genre de choses. Et puis d’abord c’était quoi ce type qui volait et qui tapait… quel mal élevé.

Alors qu’elle montrait de l’affection pour Tristan, ce qui n’était pas si étonnant que ça en réalité, elle se devait bien de le remercier lorsqu’il venait de sauver son sac, le jeune homme en profita pour l’embêter. Un léger rire s’échappa des lèvres de Maëlle tandis qu’elle rétorquait « Tu vas monter des stratagèmes pour que cette situation se reproduise peut être ? » Elle n’y croyait pas une seconde. Ça n’était pas grand-chose un bisou sur la joue et elle le voyait très mal faire en sorte de provoquer sa chance pour obtenir des bisous. Surtout qu’il devait en recevoir pas mal étant donné qu’il avait deux sœurs, ça devait bien faire des bisous des sœurs non ? Son petit air taquin n’arrêta pas pour autant Maëlle qui passa ses bras autour de lui pour lui glisser qu’elle avait eu peur, pas extrêmement fort, n’ayant pas envie que les gens entendent. Les bras de Tristan vinrent l’enlacer, première réponse, avant qu’il ne réponde verbalement, était-ce de l’humour ou non ? Impossible de savoir. Ce qu’elle savait en revanche, c’est qu’elle n’avait pas envie de venir à bout d’un Vandwyck, quand bien même c’était Tristan et que sa disparition aurait été sûrement bénéfique à Maëlle pour tout un tas de chose, non elle ne le souhaitait pas, s’accommodant fort bien d’une vie à ses côtés puisqu’il la laisserait faire ce qu’elle voudrait, chose qui n’était pas garantie avec un autre.

Si elle s’écarta finalement de lui, son regard était irrémédiablement attiré par son arcade. c’est con pour lui il aurait été blessé à la lèvre, elle aurait zieuté non stop la lèvre. Son regard ainsi que son air un peu catastrophé sûrement poussa Tristan à se justifier quand à son état de santé, faisant faire la moue à Maëlle « Si je peux me permettre, ta parole, à ce sujet, n’a aucune valeur. Quand bien même tu serais à l’article de la mort, parce que c’est moi en face, tu tenterais de me faire croire que tu vas bien. »
Voulait il rentrer lui de son côté, pour le savoir, elle posa la question, s’attendant à un refus de sa part. Elle attrapa de nouveau sa peluche – non parce qu’elle est importante celle là – pour la ramener avec eux, écoutant donc la réponse de Tristan sans le regarder puisqu’occuper à ramasser la peluche. Il acceptait de venir avec elle ? Oh, c’était vraiment sympathique, elle avait un peu tout gâché et malgré tout il voulait bien l’accompagner. Elle le regarda en souriant même si, ça faisait un peu drôle de s’entendre appeler sa fiancée, oui c’était complètement crétin d’être étonnée alors qu’exceptée quatre minuscule petites années, elle l’avait toujours été sa fiancée. Il n’empêche que ça faisait drôle et un peu stressant, il fallait aussi l’admettre. Ça la rapprochait indubitablement  de ce mariage qui la stressait énormément, n’étant pas non plus emballée, sa vie lui échappant légèrement – totalement même -. Mais qu’importe, ça n’était pas le sujet du jour – et heureusement – pour le moment elle avait un endroit à lui montrer. Un endroit qui n’impliquait en rien qu’ils soient fiancés.

Une fois la main de Tristan dans la sienne, elle l’emmena hors de l’auberge. Filer rapidement, ils devaient filer rapidement, elle devait donc se concentrer, évacuer cette appréhension à l’idée d’avoir mal au cœur après le transplanage, visualiser le lieu où elle voulait l’emmener, se concentrer, puis transplaner. Elle tituba en arrivant, non mais vraiment cette sensation était ignoble, elle détestait cela. Elle retira sa main de celle de Tristan pour s’avancer un peu et aussi, il est vrai pour ne pas qu’il voit sa tête de désespérée du transplanage, appréhendant déjà le retour. Puis, son regard fut attiré par ce décor qu’elle trouvait de rêve. Ils se trouvaient dans une sorte de grotte, les parois rocheuses étaient faiblement illuminés par de la mousse phosphorescente, ce qui permettait aux jeunes gens de voir où ils mettaient les pieds mais si c’était déjà jolis d’avoir un mur éclairé, en longeant ce mur, ils débouchaient sur une mare éclairée par quelque chose en son sol mais quoi, aucune idée, Maëlle n’avait jamais été prise d’une curiosité dévorante pour aller voir. Surtout qu’il n’y avait plus de toit à cet endroit et que la nuit étoilée se reflétait à merveille dans le bassin. Voilà la raison pour laquelle, jamais elle n’aurait mis le pied ou la main dans l’eau, afin de ne pas en troubler la surface et que les étoiles disparaissent. Elle s’installa sur une petite pierre située devant l’étendue sombre, laissant une petite place à Tristan pour qu’il puisse s’installer aussi, observant cette vision qu’elle trouvait la plus belle au monde.



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Ven 11 Déc - 17:06
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Avril 2020

☆ Maëltan VI ☆
Ah ça pour perdre mon temps, je voyais bien que je perdais mon temps. En générale Maëlle écoutait mais là elle était déterminée à s’occuper du petit bobo de rien du tout que j’avais sur la tête. Quant à la salive, j’hésitais un instant sur ma réponse, ne sachant pas tellement comment serait prise ma taquinerie si je me lançais sur le sujet, mais en même temps l’opportunité ne se présenterait sans doute pas tout de suite n’est-ce pas ? Alors c’était avec un sourire on ne peut plus taquin que je lui glissais assez bas pour que seule elle m’entende. « Oh mais c’est avec plaisir que j’utiliserais ma salive à bon escient. » Dis-je juste avant d’appuyer mon regard légèrement sur sa bouche pour ne pas laisser la place au doute, parce que cette phrase pouvait aussi être prise autrement et je ne me serais pas permis d’autres allusions plus scandaleuse que celle-ci, pas aujourd’hui, alors que nous n’étions fiancés que sur le papier mais quand réalité nous n’étions même pas encore un couple. Je souris instant tandis qu’elle me remercie pour son sac et que je lui réponds que c’est normal. A sa réponse je souris de plus belle en haussant les épaules.

« Ça va quand même je suis sportif. » Répondais-je alors avec un clin d’œil tandis qu’elle ajoutait quelque chose d’interessant. Tiens donc, mademoiselle serait-elle jalouse si je m’amusais à aider toutes les femmes qui avaient ce genre de problème ? En réalité je réfléchissais, me disant que si quelqu’un se faisait voler quelque chose devant moi, j’aurais quand même du mal à ne rien faire, quand bien même cette femme n’était pas ma fiancée, tout simplement parce que ce n’était pas mon genre de laisser les gens dans le besoin. Je ris légèrement avant de planter mes prunelles dans les siennes. « Maëlle Rosier serait-elle jalouse ? » Glissais-je toujours sur un ton que seule elle pouvait entendre. « Et comment je fais si une femme se fait voler son sac sous mes yeux ? Je l’ignore et laisse le voleur s’en aller ? » Demandais-je alors à la jeune femme, légèrement amusé. « Mais ne t’en fais pas, j’espère que c’est bien la seule fois où j’aurais besoin de le faire, enfin je le referais pour toi bien evidemment, mais j’ose espérer qu’on ne va pas te voler tes affaires tous les quatre matins. » Expliquais-je avec humour. Je ne voulais pas qu’elle s’imagine pas que j’étais ce genre de personne à voler au secours à la moindre fille qui passe, ce n’était pas le cas. Alors qu’elle avait également indiqué qu’elle tenait à son sac je ne pus m’empêcher de faire de l’humour en disant que ça aurait été dommage d’avoir couru après un sac dont elle n’en avait rien à faire.

« Très bien, je prends note, toutes les affaires de Mademoiselle Rosier sont importantes. » Disais-je dans un nouveau sourire, n’en était pas moins sérieux pour le coup. Alors que j’eu le droit à un deuxième baiser en peu de temps, je ne pus m’empêcher de la taquiner de nouveau, indiquant que je pourrais très bien m’y habituer. « C’est une idée. » Répondais-je alors qu’elle me demandait si j’allais monter des stratagèmes pour que cela se reproduise. « Mais… J’éviterais le vol de sac, c’est surfait désormais. » Ajoutais-je en riant légèrement. Mais la démonstration d’affection ne s’arrêtait pas la et quelques secondes après je me retrouvais avec ma fiancée dans mes bras, ce qui était réellement le premier câlin auquel j’avais le droit depuis que nous nous connaissions. Essayant de la rassurée sur le fait qu’il en faudrait bien plus pour me faire réellement du mal, l’étreinte prit fin et alors son regard se posait de nouveau sur ma blessure qui n’était que superficielle, je tentais alors de la rassurer encore une fois à ce sujet-là, mais apparemment ma parole n’avait aucune valeur ? A son explication je souris un instant.

« D’accord, d’accord tu as raison, mais regarde-moi. » Dis-je en prenant la pose plus pour rire qu’autre chose avant d’ajouter. « Tu as l’impression que je suis à l’arctique de la mort ? » Demandais-je sans me départir de mon sourire, voulant lui faire admettre qu’au moins pour cette fois, elle pouvait me faire confiance, ce n’était rien. Quant au fait de rentrer, je n’en avais pas envie si elle ne le voulait pas, car quand bien même j’étais légèrement blessé pour moi c’était elle qui devait être la plus choquée de nous et j’aurais trouvé cela normal qu’elle veuille rentrer. Vue que ce n’était pas le cas, je lui parlais de l’endroit qu’elle voulait me montrer et qu’il n’était pas encore trop tard pour y aller. Une fois hors de l’auberge, il ne fallait pas tarder, je ne voulais pas qu’il lui arrive de nouveau quelque chose, elle prit quelques secondes et ensuite nous transplanions dans un endroit qui au départ était assez sombre. Je devais plisser les yeux pour essayer de comprendre où est-ce qu’elle nous avait emmené, c’était-elle trompé ? Alors qu’elle lâchait ma main, mon réflexe en premier lieu avait été de vouloir la retenir de peur qu’il arrive quelque chose, mais apparemment non, nous étions bien là où nous devions aller. Puis une fois mes craintes et mes interrogations envolées je commençais à regarder autour de nous tandis que je remarquais que la seule lumière qui nous entourait provenait des parois de ce qui ressemblait à une grotte ? Et c’était tout simplement magnifique je devais bien l’admettre.

« Où sommes-nous ? » Demandais-je dans un chuchotement de peur que si je parlais trop fort tout s’éteigne sans savoir pourquoi. Je suivais Maëlle qui longeait le mur éclairé tandis que de plus près je m’apercevais qu’il s’agissait d’une mousse avant que nous ne débouchions dans un autre endroit non recouvert et devant nous se trouvait une étendu d’eau illuminée elle aussi dont le ciel semblait se refléter dedans et rendait le tout totalement surréaliste… Comment avait-elle connue un tel endroit ? Alors qu’elle se dirigeait vers une pierre et s’installait dessus, je l’imitais venant me mettre à ses côtés. Alors que nous regardions tous les deux le spectacle qui se déroulait sous nos yeux, un silence c’était doucement installé. « Tu viens souvent ici ? » Demandais-je alors dans un murmure avant d’ajouter… « Merci d’avoir accepté cette soirée. » Et de bien vouloir faire en sorte que cela se passe bien pour nous parce que oui, dans le fond c’était bien ce qui était en jeu en dehors d’une simple soirée…

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Sam 12 Déc - 22:33
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A bon escient ? Que voulait-il dire par-là ? Maëlle lui lança un regard dubitatif avant de se rendre compte qu’il observait ses lèvres. Oh, c’était ça qu’il entendait par utiliser sa salive à bon escient. Elle l’observa attentivement avant de se dépêtrer comme elle le pouvait de cette situation dans laquelle elle venait de se mettre toute seule comme une grande fille. « Une chance que tu aies une excellente éducation alors et que tout le monde t’ait rabâché depuis ta plus tendre enfance de ne jamais embrasser une fille le premier soir. » Totalement bidon cette pseudo règle, elle n’en avait pas la moindre idée et certainement que personne ne lui avait apprit non plus à inviter des filles. Pourquoi faire puisqu’il n’avait pas à se fouler, il l’avait de base la fille, en cadeau de naissance. Très étrange comme manière de fonctionner soit dit en passant. Elle lui offrit un sourire très fière de sa répartie, il faut dire que là, elle avait donné le maximum pour s’en sortir. Pour autant, pas une seconde elle n’était gênée ou mal à l’aise suite à l’allusion, vivant pour le coup dans son temps et sans être familière de ce genre de situation, c’était déjà arrivée par le passé et ça n’était pas pour autant qu’il s’était passé quelque chose par ailleurs. Enfin, probablement que sur ce point ce serait différent avec Tristan, obligatoirement même mais pour le moment, ce n’était que des mots et ça l’arrangeait bien de ne pas ressentir chez lui un quelconque sérieux.

Alors qu’elle le reprenait sur le fait que non, courir après un inconnu pour un sac qui ne lui appartenait même pas, ça n’était pas rien, il trouva le moyen de faire remarquer qu’il était sportif. Mais c’est qu’il avait réponse à tout le Vandwyck, Maëlle leva les yeux au ciel tandis qu’il lui faisait un clin d’œil tout à fait prétentieux. « Une chance que tu le sois, c’est plus pratique pour rattraper les gens. » La vérité c’est qu’il s’en était admirablement bien tiré dans tout les cas et que peu importe ses aptitudes sportives, ça  n’était pas ce qui comptait, non ce qui importait c’est qu’il n’avait pas hésité une seconde comme si ça comptait réellement pour lui d’aider Maëlle. Enfin elle ou une autre fille visiblement, la jeune femme s’occupa donc de mettre les points sur les i, pas question qu’il se tire avec un autre s’il y avait un vol de sac. Ah il se débrouillait comme il voulait mais il n’avait pas intérêt à y aller. Maëlle mit quelques secondes avant de répondre à la question. « Possible. Enfin soyons honnête, je serais surtout mécontente si tu fais la une des journaux parce que tu vas sauver les demoiselles en détresse. » Non elle ne se moquait pas de leur sort, certainement pas mais être la cible de rumeurs ne l’emballait pas, surtout que cette crainte qu’elle avait d’être la cible de ce genre de commérage, de se rendre compte qu’il était avec une autre était certainement provoquée par son attitude à lui. Elle n’avait pas changé en quatre ans, n’était pas plus intéressante qu’avant et oui, elle craignait que ça se reproduise, à moindre échelle bien sûr parce qu’il avait donné sa parole et qu’il ne pouvait pas passer outre ses propres règles. Cependant, elle ne doutait pas une seconde qu’il soit capable de flirter avec le danger et de savoir s’arrêter pile à la limite… ce qui n’était pas pour rassurée Maëlle. Voilà qu’en plus il se faisait provocant, d’accord, il avait raison « Non, tu as raison, si ça arrive tu as le devoir de l’aider. » Quand bien même ça ne remplissait pas de joie Maëlle, c’était la meilleure chose à faire. En revanche, elle esquissa un sourire en l’entendant parler de vol tous les quatre matins « Si ça venait à arriver, sache que c’est pour que mon fiancé soit dans une excellente condition physique. » Il fallait au moins ça pour qu’ils puissent se livrer des combats aériens digne de ce nom, que chacun soit en forme.

Un hochement de tête accompagna les dires de Tristan sur le fait que Maëlle tenait à ses affaires, ah mais qu’il note bien. Devait-elle aussi préciser qu’elle n’en avait jamais assez d’affaires ? Non pas à un premier rendez-vous, surtout quand le rendez vous était obligé de se marier avec la demoiselle, pas de chance. Ils plaisantaient sur des baisers qu’elle pourrait lui donner. Ça c’était quand même la meilleure, aurait-elle imaginé plaisanter de cela avec Tristan, souriant tandis qu’il parlait de vol de sac surfait. « Sois inventif Tristan, il faut au moins tout ça pour avoir des baisers sur la joue. »

Une étreinte plus tard et après s’être elle-même rassurée sur le fait qu’il allait bien, enfin cela n’empêchait pas Maëlle de regarder l’arcade de Tristan, celui-ci décida que vraiment, sa salive devait être utilisée à mauvais escient et se faisant recevoir par une Maëlle qui ne se laissait pas amadouer par ses belles paroles. En revanche, par son côté joueur, si carrément et elle abandonna l’idée d’avoir raison en le voyant insister « Tu vas très bien. Ça tombe bien, je n’avais pas prévu d’hériter de ta fortune ce soir… » Fortune qui ne risquait pas de lui revenir tant qu’ils n’étaient pas mariés d’ailleurs et fortune dont elle se fichait éperdument, arrivant d’ores et déjà à se dire qu’il était plus intéressant vivant que mort, appréciant sa compagnie. Néanmoins, avant qu’il n’ait le triomphe pas du tout modeste, Maëlle précisa « Mais je jetterais quand même un œil tous les jours pendant les sept prochains jours et tes protestations n’y changeront rien. »

Tandis qu’elle les avait fait voyager à travers l’espace, elle avait pris soin de ne pas arriver directement devant l’étendue d’eau, parce que c’était toujours plus sympa de découvrir quelque chose en suivant un chemin qu’en tombant directement dessus. Alors qu’elle s’était écartée de lui, Tristan avait tentée de la retenir. Elle lui avait lancé un regard amusée tandis qu’il laissait lui-même tomber son idée. L’instant d’après, elle était occupée à l’entraîner, enfin plutôt avancer tout en se doutant qu’il la suivrait comme son ombre. Elle ne répondit pas à sa question sur le lieu où ils étaient. Ça n’avait que très peu d’importance, ce n’était pas une grotte illuminée qui intéressait Maëlle mais bien l’eau et les étoiles, ce qu’elle lui montra au détour d’un chemin.
Côte à côte, ils regardaient la scène silencieusement, Maëlle étant tout simplement fascinée et elle aurait pu, sans l’ombre d’un doute, passer la nuit ici à regarder les étoiles sans dire un mot. Sauf qu’elle n’était pas seule et que Tristan s’adressait à elle. « A chaque fois que je venais au Royaume Uni pour des soirées, je suis venue ici. » Cet endroit, elle voulait néanmoins qu’il reste magnifique à ses yeux et non qu’il perde de son éclat parce qu’elle viendrait trop souvent « Depuis l’été dernier, je suis passée une seule fois en plus de ce soir. » Elle tourna la tête pour le regarder tandis qu’il la remerciait pour quelque chose qui semblait à Maëlle ultra étonnant « Je ne comprends pas. Pour quelle raison aurais je refusé d’après toi ? » Quelle vision avait-il d’elle. Jamais, au grand jamais Maëlle n’aurait osé refuser la demande de quelqu’un. C’était ultra vexant pour la personne et elle avait à cœur de ne blesser personne, Tristan encore moins puisqu’il valait mieux s’entendre avec lui que de s’opposer à lui . Et puis au-delà de l’aspect pratique de faire les choses biens avec ce garçon, la vérité c’est qu’elle appréciait ces moments passés avec lui et qu’excepté ce gros mois où ils avaient été réellement en froid, le naturel de Maëlle avait finalement repris le dessus et elle avait à cœur que tout se déroule bien entre eux. « Je suis contente d’être avec toi. »


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Dim 13 Déc - 17:14
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Avril 2020

☆ Maëltan VI ☆
Si je voyais bien que dans un premier temps elle n’avait pas l’air de saisir de quoi je lui parlais, ce qui me rassurait en un sens, elle ne s’imaginait pas pire que ce que je voulais sous-entendre. Mon regard glissant sur sa bouche volontairement l’aidait à se mettre sur la bonne voie. Si cela la mettait mal à l’aise, elle ne le montrait mais s’en sorti avec brio avec une jolie pirouette, en revanche, avait-elle prévue le retour de bâton ? « Ah oui ? Tu crois ça ? En es-tu certaines ? » Demandais-je en haussant les sourcils, imposant le doute dans son esprit avant de mettre simplement à sourire, parce que je la taquinais bien entendu. Même si cette règle je ne l’avais jamais réellement respectée. A partir du moment ou l’autre en a également envie ? Pourquoi attendre le second rendez-vous ? Surtout qu’avec Maëlle je n’avais même pas besoin de lui faire réellement la cour, elle était déjà ma fiancée, même si bien sûr au grand jamais je ne lui volerais un baiser, bien au contraire puisque je voulais que ce baiser elle le désire. Mais cela me permettait de glisser l’idée dans son esprit de laisser cette idée faire son chemin et qui sait peut-être que finalement sans même qu’elle s’en rende compte elle ne ferait qu’y penser… En attendant alors qu’elle disait que ce n’était pas rien de courir après quelqu’un pour un sac, je lui faisais tout de même remarquer que j’avais une bonne condition physique, courir après quelqu’un ce n’était pas le plus difficile en revanche, je taisais la partie muscle de l’histoire ou là clairement je n’avais pas pu faire grand-chose ne sachant pas réellement me battre. Peut-être devrais-je prendre des cours auprès de Grigori, il savait cogner lui après tout. A sa réponse, je souris de plus belle.

« Effectivement ça aide pas mal je confirme. » Déjà que je ne savais pas me battre si en plus je ne savais pas courir après les gens qui volent ma future femme mais où était le monde ? Elle confiait ensuite qu’elle n’aimerait pas tellement que je vole au secours de toutes les femmes qui se font voler leur sac et je lui demandais si elle était jalouse, une chose qui ne m’étonnait pas vraiment vue sa réaction il y avait quatre ans, pas étonnant qu’elle ne serait pas fan de l’idée effectivement. Je souris à sa réponse. « Promis je ferais en sorte que cela ne soit pas dans les journaux alors. » Répondais-je avec humour avant de lui demander tout de même si elle préférait carrément que j’ignore si une femme, ou même un homme en réalité, avait besoin d’aide mais finalement elle fut raisonnable reconnaissant que j’avais raison, je voulais tout de même la rassurer sur le fait que je n’étais pas ce genre de personne à aller aider toutes les femmes en détresse pour le plaisir, c’est juste que si quelque chose arrivait sous mes yeux, je ne me verrais pas l’ignorer non plus. A la réponse de ma fiancée, je souriais de plus belle. « Trop de bonté en toi pour penser à ce genre de détail. » Répondais-je alors avec humour avant que je n’ai le droit à un nouveau baiser sur la joue de sa part. Si je laissais entendre après ses propos que si, j’étais bien capable d’inventer des stratagèmes pour obtenir d’autre baiser, je rajoutais tout de même que le vol de sac était désormais dépassé de mode ce à quoi elle me demandait d’être inventif !

« Je vous surprendrais mademoiselle Rosier ! » Répondais-je alors solennellement avant de rire légèrement. Et alors qu’elle semblait encore s’inquiéter de la blessure que je pouvais avoir à l’arcade je tentais une nouvelle fois de la rassurer et alors que ça ne prenais pas vraiment, je lui demandais alors de voir par elle-même si effectivement j’étais à l’arctique de la mort… Elle finissait alors par admettre que j’allais bien, ajoutant qu’elle n’avait pas prévu d’hériter de ma fortune ce soir. Je haussais un sourcil, sans parler du fait que de toute façon elle n’aurait hérité de rien du tout parce que nous n’étions pas encore mariés et elle le savait bien, je ne savais pas du tout que c’était quelque chose qui l’intéressait. La fortune de Maëlle était tout aussi conséquente que la mienne, s’il y avait bien une personne avec qui l’argent de ne devrait même pas être un problème c’est bien avec elle. « Parce que tu as prévu d’en hériter un jour ? Dois-je m’inquiéter pour ma vie une fois que nous serions mariés ? » Demandais-je sans être sérieux évidemment avant qu’elle ne dise qu’elle comptait venir vérifier tous les jours que mon arcade allait bien. Si mon égo avait envie de râler, j’y voyais là en revanche une autre occasion de me rapprocher encore un peu plus d’elle.

« C’est une promesse ? » Demandais-je alors en haussant un sourcil. « Tu viendras tous les jours ? » Demandais-je de nouveau avec le sourire, parce que certes cela ne me plaisait pas des masses qu’elle surveille une égratignure en revanche, cela allait me permettre de passer du temps avec elle, tous les jours et ce n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Après avoir transplaner ensemble dans l’endroit qu’elle désirait me montrer, nous arrivions dans un endroit sombre, éclairé tout d’abord par de la mousse sur les parois ce qui était déjà vachement sympa, mais ce fut encore plus beau à l’extérieur. Je ne savais pas à quoi je m’étais attendu, mais pas à cela c’était certains. M’installant près d’elle tandis que le silence avait pris place, je le brisais un instant, lui demandant si elle venait souvent ici, ce qui était tout de même pas mal le cas apparemment, mais peu depuis qu’elle était élève à Poudlard. Je finissais par simplement la remercier d’avoir accepté cette soirée, parce que je savais que rien ne l’obligeais à le faire. Sa question en revanche je ne m’y attendais pas vraiment et je finissais par hausser les épaules. « T’aurais pu ne pas en avoir envie. » Tout simplement et pour un tas de raisons, n’oublions pas que je l’avais un peu (beaucoup) forcée à m’épouser et que même si elle avait dit qu’elle aussi voulait faire des efforts, cela ne l’obligeait pas à passer ce genre de soirée en ma compagnie. Lorsqu’elle reprend la parole confiant qu’elle était contente d’être avec moi, je ne peux empêcher mon ego de se gonfler intérieurement… La regardant un instant un sourire aux lèvres, je levais la main dans le but de venir remettre l’une de ses mèches de cheveux en place derrière son oreille. « Moi aussi, si on enlève l’épisode du sac, c’est vraiment une chouette soirée. » Disais-je alors légèrement amusé mais tout à fait sérieux tandis mon regard ne quittait pas le sien et que ma main était redescendue.

« Tu n’as pas froid ? » Demandais-je tout de même, prêt à lui filer mon manteau si besoin car nous étions tout de même dehors au cœur de la nuit et qu’en avril nous avions pas encore les températures les plus douces qui soit…

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Mer 16 Déc - 21:44
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Se pourrait il que Maëlle arrive à avoir le dernier mot avec Tristan ? Elle le crut jusqu’au moment où il ouvrit la bouche et qu’il déstabilisa totalement. Elle le fixa sans arriver à savoir s’il était sérieux ou non. Bon sang ce qu’il pouvait être agaçant à ne pas être clair comme garçon, Maëlle ne savait jamais sur quel pied danser et à quoi s’attendre, un baiser ? Pas de baiser ? Il aurait pu être un peu plus clair tout de même parce que maintenant, elle devait être sur ses gardes pour ne pas avoir l’air prise au dépourvu si ça venait à arriver. Et puis d’abord, elle devait réagir comment ? ça ne faisait pas un peu fille facile que de se laisser embrasser le premier soir ? Sans oublier le fait qu’il le prendrait hyper mal si elle écartait le visage car pas intéressée. Bref, il venait de la perturber en moins d’une minute et cette fois, elle ne trouva rien à redire, se contentant de le regarde perdue, ne parvenant pas à déterminer si ce baiser serait une bonne ou une mauvaise chose.

Bien évidemment, ils parlèrent du sauvetage de sac par Tristan, d’ailleurs si Maëlle ne le mentionna pas – ne voulant pas lui lancer trop de fleurs – il avait aussi une réactivité impressionnante, cela devait expliquer qu’il donne du fil à retordre à la Poufsouffle lors des matchs de Quidditch, cette réactivité était réellement incroyable. Il allait vraiment falloir s’améliorer pour Maëlle. Un autre point sur lequel elle devait s’améliorer, le fait de ne pas voir négativement Tristan voulant aider d’autres files. Pourtant, oui, ça la stressait énormément. Elle avait véritablement l’impression d’être le vilain petit canard, ne se faisant plus d’histoire, il n’était pas là avec elle parce qu’elle lui plaisait – je ne parle même pas d’amour – mais bien parce qu’ils avaient tout intérêt à s’entendre, que de toute façon, parce que leurs parents l’avaient décidé ainsi, ils étaient coincés ensemble. Du coup oui, elle n’était pas forcément rassurée, bien sûr qu’il avait toutes les raisons au monde de vouloir aider d’autres filles mais Maëlle était là, qu’il le veuille ou non, par sa faute d’ailleurs mais c’est un autre sujet, et elle n’avait pas envie de faire la une avec marquée comme titre d’article de l’eau dans le gaz ? Non vraiment, elle n’avait rien demandé et payer toute sa vie ce mariage, être trainé dans la boue, non ça ne lui vendait pas des masses de rêves. Sa franchise fut récompensée puisque Tristan lui fit la promesse de faire attention, elle hocha la tête, satisfaite qu’il ne cherche pas à la rembarrer à ce sujet, pliant sans problème. Après cette promesse n’aurait pu être que des mots en l’air mais Maëlle ne doutait pas de lui, ayant confiance, malgré tout ce qui avait pu se passer entre eux, maintenant ils s’entraidaient, ne voulant pas être un poison l’un pour l’autre. Ce qui n’empêchait pas Tristan de la charrier d’ailleurs « Toujours monsieur Vandwyck, votre condition physique m’importe. »

Il semblerait que son charmant fiancé soit à la recherche de faveurs, si cela avait été instinctif de la part de Maëlle, ça n’était pas forcément une bonne idée, surtout après avoir abordé le sujet baiser au premier rendez vous. C’est fou comme il avait réussi à la perturber. Néanmoins, si elle pouvait compter sur lui pour la troubler, elle pouvait aussi compter sur lui pour les plaisanteries et bien qu’il parle de façon tout à fait solennel, l’éclat dans son regard démontrait qu’il plaisantait, raison pour laquelle elle pu dire au moins tout aussi solennel que lui « Mais je n’en attendais pas moins de vous. »

Alors qu’elle plaisantait sur le fait qu’il n’était pas mourant, donc qu’elle n’hériterait pas de lui, elle le troubla, ça se vit à son expression et aussitôt une vague de culpabilité gagna Maëlle. Aussi, lorsqu’il prit la parole pour lui demander s’il devait s’inquiéter pour sa vie, elle secoua la tête négativement tout à fait sérieuse pour le coup, ne voulant laisser planer aucun doute « Non, bien sûr que non, je suis désolée Tristan. » Elle n’était pas comme ça se moquant éperdument de sa fortune, la sienne suffirait amplement. Elle ne voulait pas qu’il la voit comme un danger pour sa vie, n’ayant pas l’intention de lui faire le moindre mal. Preuve en est, elle voulait veiller sur sa santé, s’étonnant même de sa question. Quoi, comment ça si c’était une promesse, elle le regarda sans comprendre avant qu’il ne dise la seconde phrase et qu’elle lui fasse un sourire, comprenant enfin ce qu’il avait voulu dire « Oui Tristan, c’est une promesse, je viendrais tous les jours. » Si elle s’étonnait qu’il veuille la voir autant, elle n’en montra rien, plutôt satisfaite de constater qu’il ne la trouvait pas de mauvaise compagnie

Constat qui se confirma lorsqu’il accepta de l’accompagner plutôt que de rentrer. Sur son rocher, Maëlle était incroyablement silencieuse, sa tête reposant sur celle de sa peluche. Habituée à devoir sans arrêt faire attention à tout pour ne faire de honte à personne, là elle pouvait se détendre un peu. Elle n’avait rien à prouver à Tristan, ils avaient déjà tant à prouver au monde que là, ils pouvaient rester des adolescents, être tranquille et silencieux. Enfin le silence ne dura pas longtemps, le jeune fiancé ayant des questions ainsi que des remerciements à faire. Si elle lui posa une question en retour pour comprendre les raisons de ce remerciement, Maëlle sourit à sa réponse avant de prendre la parole « Tu me proposes à moi, fan de Quidditch de venir avec toi voir un match et tu me remercies d’avoir dit oui ? C’est plutôt à moi de te remercier de m’avoir invité, il n’y avait aucune chance que je refuse. » Et puis même sans ça, en réalité il aurait très bien pu ne rien faire, ne pas vouloir lui parler, ils pouvaient se fréquenter uniquement lors des soirées et sincèrement, c’est ce qu’elle avait cru, qu’il serait adorable, oui ça oui, il voulait qu’ils soient alliés et pas ennemis mais rien ne l’obligeait cette fois-ci, à passer du temps avec Maëlle. Elle se sentait donc privilégiée que sans rien attendre d’elle en retour que tu crois ma loulouteil l’invite à sortir, ayant cette sensation un peu particulière et qui lui faisait chaud au cœur de se dire qu’elle comptait, un peu, pour autre chose que la fiancée qu’il était forcé de se coltiner. Ne voulant pas qu’il s’imagine qu’elle ne lui en était pas reconnaissante, Maëlle admit qu’elle était contente d’être ici avec lui. Elle le regarda venir placer une de ses mèches qui avait décidé de vivre sa petite vie de rebelle. Leur regard fixé l’un dans l’autre, la question se posait, baiser ou pas baiser ? Tristan prit la parole, pas baiser alors. Maëlle leva les yeux au ciel tandis qu’il évoquait l’épisode du sac « Voyons, comme veux tu qu’il y ait des axes d’améliorations pour les prochaines fois si tout est déjà parfait de base ? »

Puis, attirée par l’eau étoilé comme un papillon par une source de lumière, le regard de Maëlle revint se poser sur l’eau, captivée par ce lieu. Les paroles de Tristan la ramenant, à moitié, à lui. Si, elle avait froid, instinctivement, elle vint se coller contre son partenaire posant même sa tête contre son épaule et le regard fixé sur l’étendue sombre, elle questionna « Tu penses que les choses auraient été différentes entre nous si nous nous étions rencontrés enfant ou le problème vient d’autre part ? de moi ? » Si la réponse était extrêmement importante, Maëlle ne tourna pas pour autant la tête, craignant la réponse.


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Lun 21 Déc - 17:23
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☆ Maëltan VI ☆
Il était facile de converser avec mademoiselle Rosier, mais ce soir je découvrais qu’il était également très facile de plaisanter avec elle et au final cette petite péripétie qui c’était bien terminée devenait presque un jeu entre nous, nous permettant quelque part de briser encore un peu plus la glace entre nous deux. Alors la glace n’était pas non plus gelée, mais faut dire que nos débuts étaient un peu chaotiques et que pour inverser la tendance c’était long. Après quelques échangent, je promettais de la surprendre pour obtenir plus de bisou, bon on allait pas se mentir, ce n’était pas forcément sur la joue que je les voulais, mais un pas après un autre, pour le moment nous allions devoir nous en contenter n’est-ce pas ? Puis vint la question d’hérité de ma fortune, décidemment ce rendez-vous allait de surprise en surprise et alors que je répondais évidemment par la plaisanterie parce que je me doutais bien que si elle avait été sérieuse elle ne l’aurait pas ainsi, voilà qu’elle s’excusait soudainement comme si qu’elle pensait que j’avais mal prit ses mots.

« Ne t’excuse pas voyons, nous étions en train de plaisanter non ? » Et je savais quand même faire la différence entre une blague ou non, enfin j’osais espérer, même si elle m’avait surprise, mais elle ne m’avait pas forcément surprise dans le mauvais sens et puis je n’allais pas lui en vouloir pour ça tout de même. Puis vint sa promesse de venir vérifier tous les jours si j’allais mieux, si cela froissait mon égo, je le mettais de côté parce que j’y voyais la une opportunité qui me permettais d’être encore plus proche d’elle, voilà une bonne raison de me montrer finalement docile envers la demoiselle à propos de ce sujet-là. Alors qu’elle répondait à l’affirmative, un sourire venait alors étirer mes lèvres espérant alors que je parviendrais à mon but. Après avoir transplané par les soins de la jeune femme qui elle seule savait où est-ce qu’elle vous emmenait, vous vous étiez installés sur un rocher près de l’eau étoilée, ne laissant pas longtemps le silence s’installer je finissais par la questionner, puis la remercier d’avoir accepté ce rendez-vous. Si elle ne voyait pas de raison de refuser, je lui en servais une sur un plateau, c’était trop tard à présent elle était déjà là donc je n’avais pas peur de lui dire pourquoi elle aurait pu refuser. Je souris à sa réponse.

« T’es en train de me dire que même si la personne que tu détestes le plus au monde t’invite à un match de quidditch tu lui dis oui ? » Demandais-je intrigué en haussant un sourcil. « Bon après j’avoue, j’ai su avec quoi t’appâter. » Glissais-je sur le ton de la confession. Pas besoin de mentir là-dessus, bien sûr que j’avais choisi quelque chose qu’elle aimait pour assurer mes arrières, même s’il restait toujours un pourcentage de chance qu’elle dise non, mais beaucoup plus qu’elle dise oui ! Alors qu’elle avoue être contente d’être avec moi, chose qui fait plaisir à entendre nous n’allons pas nous mentir, je prends le temps de replacer une des mèches qui s’était évadée, derrière son oreille avant de lui dire que moi aussi, malgré ce qui s’était passé ce soir. « Ah ? il faut qu’il y a des axes d’amélioration ? Zut alors, moi qui pensait qu’avec un seul rendez-vous tu serais déjà littéralement folle amoureuse de moi et que tu me supplierais de t’embrasser… » Disais-je le regard brillant dû à l’amusement que je ressentais à cet instant, mais je ne tardais pas pour reprendre.

« Il va donc en falloir plusieurs si je comprends bien. » Ajoutais-je en faisant mine de réfléchir, avant de simplement rire. Evidemment si tout cela était dit sur le ton de l’humour, là était mes réelles intentions, en revanche, je n’étais pas idiot non, tout ne se passerait pas en une seule soirée je me doutais bien, mais peut-être cela serait-ce suffisant pour la perturbée de la bonne manière ? La forcée à se poser des questions et à me voir différemment ? Alors que le silence c’était quelque peu réinstaller, je finissais par lui demander si elle avait froid, prêts à lui donner mon manteau si elle en avait besoin, mais elle fit autre chose qui me surprenait de sa spontanéité, elle se collait contre moi, comme si elle ne voulait pas seulement avoir chaud, c’était ma chaleur à moi qu’elle venait chercher. Alors instinctivement, je passais un bras autour d’elle, comme pour la rapprocher encore un peu. Sa tête se posa sur mon épaule et alors que je n’osais pas bouger sur le moment, je me demandais ce que j’avais le droit de faire ou non… Finalement ma main se posa dans ses cheveux et la caressait doucement… Sa question je ne m’y attendais pas et je fronçais les sourcils essayant de réfléchir à la première partie de sa question sauf qu’elle me prit de court avec la seconde… Si le problème était venu d’elle par la suite, si je voulais être franc, non, le problème ne venait pas d’elle au départ puisque je ne la connaissais même pas… Est-ce que cela aurait changé autre chose si nous nous étions rencontrés enfant ? C’était toujours ce que j’avais cru…


« Quand j’étais petit je t’imaginais. Je me demandais à quoi tu pouvais ressembler, j’imaginais notre première rencontre, je nous imaginais plus tard aussi et la vie qu’on aurait dû avoir. Je m’imaginais te demander ta main, évidemment j’imaginais tout ça en nous voyant toujours haut comme trois pommes. » Disais-je avec un léger rire. « Je désirais tellement te rencontrer… Je crois même que j’avais fait des cadeaux pour toi. » Oh rien de fou, du style un dessins d’un gosse de huit ans, je crois qu’il était même préférable que je n’ai jamais pu lui offrir elle n’aurait jamais voulu m’épouser vue mes talents en dessin ! « Le souci c’est que le temps passait et cette fiancée qu’on m’a promise ne venait toujours pas… J’ai jamais compris pourquoi ils nous avaient pas présentés l’un à l’autre dès notre enfance en réalités on a un peu de différence, mais de toute façon à cette âge-là en dehors d’être amis nous n’aurions rien fait d’autre et en grandissant je me suis un peu rebeller contre cette idée… » Expliquais-je alors à la jeune femme. « Cela n’avait rien à voir avec toi Maëlle, tu aurais pu être n’importe qui que j’aurais réagis de la même manière, quelque part au-delà de vouloir te montrer que je ne t’appartenais pas, c’était mes propres parents que je défiais. » Oh et cela m’avait bien servi de leçon pour comprendre que c’était une idée de merde. « Alors est-ce que les choses auraient été différentes si nous nous étions rencontrés en étant enfant ? Oui je pense. Mais evidemment je ne peux pas en être sûr à cent pour cent. » Peut-être y aurait-il eu autre chose. « Ça dépend, dis-moi, tu étais toujours belle lorsque tu avais six ans ? » Demandais-je amusé, me demandant à quoi elle ressemblait à l’époque, en tout cas aujourd’hui, elle n’avait plus rien à envié à qui que ce soit…


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Maëlle Rosier
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Ven 25 Déc - 22:27
Deux par deux comme des amoureux
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Il y a des sujets avec lesquels plaisanter n’était pas forcément une bonne chose. Ou plutôt, pas quand la personne en face n’était certes pas un inconnu mais pas non plus la personne qui avait une foi inébranlable envers son locuteur. Maëlle sentait la culpabilité s’emparer d’elle et laisser un goût plus qu’amer en bouche, non, non non, elle ne pouvait pas avoir tout gâché de la sorte et lui mettre le doute à l’esprit, est ce que la fille qu’il allait épouser voulait le tuer pour hériter de sa fortune. Ça n’était pas le cas, elle ne voulait pas qu’il se méfie d’elle et la voit négativement, ils étaient sur la bonne voie et elle ne voulait pas les faire replonger en arrière pour des bêtises qu’elle avait dit dans le seul but de plaisanter avec lui. Alors les excuses fusèrent, toute ironie fut stoppée, elle voulait rétablir la vérité, non, elle ne voulait pas le tuer. D’accord, ça n’était pas le grand amour entre eux, elle en avait parfaitement conscience mais elle l’appréciait et même si ça n’avait pas été le cas d’ailleurs, jamais elle n’aurait attenté à sa vie. A sa réponse, elle hocha la tête, il n’avait pas l’air de lui en vouloir ou alors il se méfierait d’elle toute sa vie et Maëlle devrait redoubler d’efforts pour qu’il lui fasse de nouveau confiance. Elle n’aurait su le dire mais dans tous les cas, elle voulait bien lui montrer qu’elle tenait à lui vivant et en bonne santé, voulant même venir vérifier que tout allait bien pendant une semaine.

Une fois dans sa petite grotte qu’elle partageait à présent avec Tristan – même s’il n’avait pas intérêt à emmener quelqu’un ici sinon Maëlle serait blessée – il la remercia d’être venu avec lui. A dire vrai, c’était certainement une des meilleures soirées qu’elle avait passé en compagnie de Tristan, elle n’avait pas eu cette impression un peu désagréable mais totalement réelle d’être scrutée et qu’elle devait être irréprochable et ne pas lui faire honte. Là, ils avaient été deux amis pouvant s’adonner à une activité qu’ils aimaient tous les deux, alors bien sûr, ils n’étaient jamais totalement libres mais la pression avait été beaucoup moins grande. Et puis l’activité était des plus plaisantes pour Maëlle, comment aurait-elle pu dire non ? A sa phrase, elle s’apprêta à lui dire qu’en réalité, la personne qu’elle détestait le plus au monde, c’était lui mais au moment où elle allait dire ces mots, une prise de conscience s’imposa, c’était un mensonge. Elle ne le détestait pas le moins du monde, elle l’avait détesté oui, l’avait maudit, certainement aussi et aurait voulu qu’il disparaisse de sa vie, sans aucun doute mais maintenant ? Maintenant, elle était assise à côté de lui dans un endroit qu’elle appréciait, preuve de l’affection qu’elle lui portait parce que personne ne l’avait obligé à l’y emmener. Maintenant, elle avait envie que leur entente dure et qu’ils fassent plein de sortie comme celle de ce soir. Elle secoua donc la tête de droite à gauche « En dehors d’Orion, je ne laisserais aucun garçon m’inviter au Quidditch. » Elle fit une pause pesant ses mots « et ce n’est pas forcément à cause de la bague que j’ai autour du doigt mais bien parce que c’est avec toi que je veux vivre ce genre de match et avec qui je veux en parler. » parce que c’était le seul lien véritable, pas fabriqué de toute pièce, qui les unissait et que ça valait la peine pour Maëlle de le garder intact. En revanche, si elle voyait ça ainsi, le doute s’immisça dans son esprit en entendant parler d’appâter. Se pourrait il qu’il n’en ait rien à faire du Quidditch et que ça soit juste une méthode de plus pour l’atteindre, sans que ça soit forcément négatif d’ailleurs. Maëlle ne voulait pas songer ainsi, elle voulait croire et espérer de toutes ses forces que tout n’était pas un vaste plan et que de la même façon qu’elle était sincère lorsqu’elle disait vouloir y aller qu’avec lui, il l’avait été en choisissant une activité qui leur plairait à tous les deux. Elle se contenta donc de dire « Il faut croire que tu me connais bien. » Ce qu’elle savait très bien être le cas d’ailleurs, ah ça il la connaissait probablement un peu trop même.

Si elle était franche avec elle-même, peu importe les intentions et les raisons de Tristan, elle avait apprécié cette soirée avec lui et c’était tout ce qu’il fallait, trouver son compte dans cette relation un peu particulière qui était la leur. Accepter, ces moments de tendresses qu’il dispensait parfois et qui donnait cette sensation un peu particulière d’avoir trouvé sa place. Ignorer, les désagréments extérieurs, chose que Tristan ne semblait pas en mesure de faire, Maëlle essaya donc de donner un objectif pour les fois prochaines et la réponse de Tristan fut des plus étonnantes. Purée, il fallait qu’il arrête cela, elle était déstabilisée. Elle ressentait bien son amusement que ce soit dans son regard où dans le ton employé mais il l’avait malgré tout déstabilisé, y avait-il un fond de vérité, voulait-il ce foutu baiser ou se payait il uniquement sa tête, puisque parfaitement au courant qu’il n’était véritablement pas question d’être folle amoureuse pour Maëlle. Stoïque, même si ça demandait toute sa concentration pour ne pas avoir l’air un peu perdue et encore moins d’y réfléchir sérieusement, elle se contenta de répondre « Je pense qu’en effet, il va te falloir un second rendez vous pour cela. » et encore, elle était vraiment gentille, pas sûr qu’elle le supplie de quoi que ce soit… même sûr que non, elle avait un peu de respect pour sa personne tout de même.

L’instant d’après, Maëlle était on ne peut plus silencieuse, ne réfléchissant absolument pas à ce qu’il venait de dire, contemplant juste l’étendue d’eau à leurs pieds et se satisfaisant de cette vision jusqu’à ce que Tristan ne parle et ne lui rappelle qu’il faisait un peu frisquet. Naturellement, elle vint se coller à lui, même s’il aurait été sûrement plus convenable de répondre oui et de récupérer sa veste. Bien lui en pris d’avoir agi, elle se retrouva avec un bras l’enlaçant pour la réchauffer tandis que des doigts venaient, porteur de caresses et de bienêtre. Le moment était propice à la discussion, une discussion qui n’était pas forcément des plus agréables pour Maëlle mais comment pouvait elle s’améliorer si elle ne connaissait pas ce qu’elle avait fait ou dit de mal pour qu’il refuse d’apprendre à la connaître alors qu’elle ne demandait que ça.
Elle l’écouta parler de son enfance et de cette envie qu’il avait eu de la rencontrer de lui demander sa main en faisant la taille d’un elfe. Elle murmura « Oh, ne t’en fais pas j’aurais accepté ta demande et probablement que j’aurais eu un bouquet de tulipe blanche dans les mains. » Oh et qu’au passage ça aurait fait enrager la mère de Maëlle qui n’appréciait pas vraiment que sa fille pourrisse son jardin parce qu’elle se mariait pour la trente sixième fois du mois avec Tristan. Elle ne comprenait pas que Maëlle répétait pour que tout soit parfait pour le jour J… ou alors elle le comprenait parfaitement bien mais autant elle comprenait que Maëlle soit du genre à vouloir répéter… autant elle aimait beaucoup ses plantes et n’appréciait pas que sa fille soit la terreur du jardin familial.

Si Maëlle ne tourna pas la tête devant cet aveu trop mignon, elle demanda néanmoins au jeune homme « Je pourrais les avoir ces cadeaux ? » D’accord, ça arrivait trop tard mais elle voulait les voir, avoir ce sentiment que pendant une période de la vie, ils avaient été sur la même longueur d’ondes, qu’ils s’étaient aimés réellement, sans même s’être rencontrés et que chacun avait placé ses espoirs et son avenir en l’autre avant que cet avenir si parfait qu’ils avaient construits dans leur tête d’enfant ne soit détruit avec le temps… et pour Maëlle, un peu d’aide de la part de Tristan. « J’avais un escargot qui s’appelait Tristan. » oui bon, ses parents n’avaient pas vraiment d’écurie et comme ils bougeaient souvent, ils ne voulaient ni chien, ni chat et pas non plus de petit hippogriffe, durs en affaire, Maëlle s’était donc rabattue sur les escargots de la maison et son préféré s’était appelé Tristan « Maman n’a pas vraiment apprécié, elle trouvait que c’était insultant alors que très franchement, il était magnifique mon escargot et que c’était un hommage à ta personne. A travers lui, c’était à toi que je racontais mes journées. » Elle n’avait pas souvenir en revanche de ce qui était advenu de son escargot, à coup sûr elle avait dû en prénommer un autre Maëlle et les avait mis ensemble… ça ressemblait tout à fait à la demoiselle.

A travers l’avancée dans le temps de Tristan, par ses propos, Maëlle comprenait qu’elle n’aurait rien pu faire, que quoi qu’il serait advenu, ce soir-là, elle n’avait pas eu la moindre chance, qu’il n’était pas disposé à la voir. Elle resta silencieuse, aurait voulu pourtant lui dire qu’elle ce soir-là, elle était encore dans l’optique de la demande en mariage haute comme trois pommes avec le bouquet de tulipe mais à quoi cela aurait-il servi de dire cela. Le passé était ce qu’il était. Elle eut néanmoins un petit rire en entendant sa question « J’avais sûrement un sourire de petite fille qui perd ses dents de lait en réalité à six ans. » C’est en répondant cela qu’elle capta autre chose, se satisfaisant de ce compliment qu’il venait de lui faire en sous-entendu.
Le silence les engloba de nouveau, tous les deux, Maëlle réfléchissant à tout ce qu’il avait dit, à cette enfance où ils avaient été frustrés, cette adolescence où Tristan n’en pouvait plus et à cette soirée de malheur. « Je veux que cette soirée disparaisse de notre esprit. Je ne peux pas remonter le temps mais on peut tout reprendre à zéro. » Elle s’écarta de lui pour se lever et se placer face à lui, se mettant à genou pour être à sa hauteur à la base, même si au final elle était plus petite que lui dans cette configuration mais qu’importe, elle pouvait le regarder dans les yeux. Posant ses deux mains sur les genoux du jeune homme elle s’exprima « Je voudrais que tu me donnes ma chance. Je sais que c’est un peu tard et que c’est totalement ridicule, j’en ai parfaitement conscience mais cette soirée était vraiment importante pour moi et j’ai toujours vécu avec ce sentiment que je n’avais pas été à ta hauteur pour pleins de raisons, parce que j’étais tétanisée à l’idée de ne pas savoir quoi te dire et que tu me trouves ennuyeuse. » Oh probablement qu’elle l’avait été hein « Que je n’étais pas. » comment dire la chose, à ton goût signifiait presque qu’elle se voyait comme une friandise, ce qui était loin d’être le cas « vraiment le genre de filles avec lequel tu te verrais finir ta vie. » ça devait faire le taff comme phrase « que je ne parlais pas assez bien Néerlandais et que tu serais déçu. »Enfin tout un cas de justification qui faisait que Maëlle s’était beaucoup, beaucoup remise en question « Je voudrais juste une chance de te montrer que d’accord, je ne suis probablement pas aussi bien que ton esprit de petit garçon m’a dépeint mais je peux essayer de m’en approcher. » Ses yeux brillaient d’espoir « Effacer nos erreurs et faire de cette rencontre ce qu’elle aurait dû être et non pas un fiasco. Acceptes-tu de jouer le jeu ? » Est-ce qu’il était partant, est ce que lui aussi voulait effacer de sa mémoire le cauchemar qu’avait été cette soirée, parce qu’elle l’avait été, Maëlle n’en doutait pas. Elle voulait croire que oui et que chacun pourrait avoir cette rencontre à laquelle ils avaient rêvé et dont ils avaient été privés par des parents un peu… agaçants pour le coup. Maëlle ne savait pas de quoi ils avaient peur oh bah qu’ils veuillent se marier à trois ans par exemplemais ils avaient gâché son histoire d’amour avec Tristan – non pas l’escargot – et elle leur en voulait un peu malgré tout.
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Mar 5 Jan - 15:45
Deux par deux, comme des amoureux
Avril 2020

☆ Maëltan VI ☆
Je ne pouvais m’empêcher de me poser des questions à savoir si n’importe qui lui aurait demandé d’aller voir un match de quidditch, quelque part, je devais l’avouer, même si je ne le montrais absolument pas il y avait une petite part de jalousie cachée derrière tout ça si jamais elle répondait par l’affirmative. Un seul, un seul autre garçon pourrait donc l’invité, bon ce n’était pas parfait, mais tu savais que ce Orion faisait partis de ses amis et tu ne voulais pas forcément l’isolé de ces derniers. En revanche… « Cela fait longtemps que vous êtes amis lui et toi ? » Demandais-je, pas forcément parce que je me sentais en danger, mais simplement parce qu’il me semblait normal en fait de savoir ce genre de chose puisqu’elle allait être ma femme, j’imaginais que nous pouvions très bien poser ce genre de question, cela restait dans le fait d’apprendre à se connaitre. Et puis j’étais touchée qu’elle veuille garder ce genre de chose pour pouvoir les partager avec moi, je lui offrais alors l’un de mes sourires en retour avant d’avouer qu’en même temps j’avais su avec quoi l’appâter, cela n’avait pas été difficile à choisir, c’était certainement l’une des seules choses que nous avions réellement en commun, une chose qui nous réunissait tous les deux. A sa réponse tu souris avant de hausser les épaules. « On est tous les deux attrapeurs de nos équipes, je mentirais si je disais que cela avait été difficile de trouver quelque chose qui pourrait nous plaire à tous les deux. » Ceci dit il y avait autre chose qui nous plaisait également à tous les deux c’était les balades à cheval et peut-être que vous remettriez cela un jour. Confiant que moi aussi j’avais aimé cette soirée sauf la partie avec son sac volé, elle rebondissait en disant qu’il fallait des axes d’amélioration ce sur quoi je n’avais pas hésité de la relancer avec de l’humour, si elle ne montrait rien, je sentais tout de même que je parvenais à la déstabiliser ce qui m’arrachait un autre sourire tandis qu’elle confirmait qu’il faudrait alors un second rendez-vous afin qu’elle tombe amoureuse de moi et veuille un baiser, tiens donc… Vraiment ? Juste un autre ? Je haussais un sourcil avec un sourire qui cette fois démontrait bien que j’avais une idée derrière la tête.

« Juste un autre ? » Demandais-je taquin. Ensuite alors que je me retrouvais avec ma fiancée tout contre moi pour mon plus grand plaisir, elle me demandait si le fait que nous nous soyons vue enfant aurait changé les choses, j’aimais penser que oui, que rien n’aurait été si compliqué si vos parents avaient fait les choses d’une autre façon. Je lui confiais alors quelques secrets sur mon enfance. Je souris lorsqu’elle me répondait qu’elle aurait probablement accepté ma demande. « Faut croire qu’enfant nous étions plus doués pour ce genre de chose, enfin moi… » Parce que j’avais bien compris que ma demande avait été à chier, même si j’avais fait ce que je pouvais pour rattraper les choses ensuite. A sa demande, je grimaçais légèrement… « Je ne suis pas certains de les avoir encore et je crois que ça m’aurait un peu desservi, sans doute que tu n’aurais plus voulu m’épouser après ça. » Ajoutais-je alors en souriant. Ceci dit je savais que j’avais gardé certaine chose, j’irais vérifier s’il ne me restait pas quelques dessins que j’avais pu faire pour elle. Si je n’étais pas totalement fier de mes confessions, je voyais que je n’avais rien à envier à Maëlle qui m’annonçait qu’elle avait baptisé un escargot Tristan. Un escargot ? Aïe pour mon égo, ceci dit je ne disais rien et me contentais de sourire. Je souris de plus belle tandis qu’elle continuait de me raconter qu’elle se confiait à son escargot. « Une insulte, je n’irais pas jusque-là, mais t’aurais pu faire un effort sur le choix de l’animal. » Disais-je alors en pouffant légèrement de rire, montrant que je n’étais pas non plus offusqué bien conscient que ce n’était qu’une lubie d’enfant et rien d’autre. Je continuais alors sur ma lancée expliquant pourquoi est-ce que j’avais mal réagi ce soir-là, lui expliquant que le problème ne venait pas du tout d’elle loin de là. « Ah zut alors peut-être que ça se serait mal passé. » Répondais-je avec humour lorsqu’elle me répondait qu’elle ressemblait certainement à une petite fille qui perdait ses dents de lait. Evidemment je plaisantais j’espérais qu’elle le percevrait, je ne voulais pas la vexer. Alors que doucement le silence s’installait de nouveau entre nous deux, Maëlle reprenait la parole annonçant qu’elle voulait que cette soirée disparaisse de nos esprits… Humm difficile quand on pensait qu’elle m’avait fait un affront et que je n’étais pas prêt de tourner la page à ce sujet… Ceci dit le haussait un sourcil lorsqu’elle parlait de tout reprendre à zéro voyant là une belle opportunité ! Elle se leva, s’éloignait et je ne bougeais pas du rocher attendant de voir où elle voulait en venir, fronçant les sourcils lorsqu’elle s’agenouilla me demandant ce qu’elle préparait. Elle posait ses mains sur mes genoux et je l’écoutais avec attention. Lorsqu’elle eut totalement fini de parler et attendait ma réponse, je commençais par me rapprocher d’elle, avant de faire quoique ce soit je venais placer mes doigts sous son menton plantant mon regard dans le sien tandis que nos visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres de l’un et de l’autre.

« Avant de te dire ma réponse, je veux que tu saches une chose Maëlle. Je dirais que la seule chose qui m’a déçu c’est comment les choses se sont passés. Je veux que tu arrêtes de te croire pas assez bien, pas assez belle, pas assez intéressante, parce que ce n’est pas vrai et que, SI, tu es le genre de fille avec qui je peux me voir finir ma vie. » Au moins les choses étaient dites, cela s’était mal déroulé, mais si je devais être honnêtes bien sûr qu’elle me plaisait, bien sûr qu’elle me convenait. « Si j’accepte, ce n’est pas pour te laisser une chance de quoique ce soit, parce que t’en a pas besoin, en revanche, je reconnais qu’on fait beaucoup mieux comme première rencontre et je suis d’accord pour créer de nouveau souvenir. Avec toi. » Finissais-je alors par dire en espérant qu’elle avait bien compris ce que je voulais dire. « Est-ce que ça te va ainsi ? » Finissais-je alors par demander pour être certains que nous voulions la même chose…


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Mar 26 Jan - 21:38
Deux par deux comme des amoureux
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Un hochement de tête répondit en tout premier lieu à la question du jeune homme qui accompagnait Maëlle, oui, elle connaissait Orion depuis longtemps. Il fallait cependant un peu de réflexion pour pouvoir dire combien de temps exactement, ça remontait il faut dire « Sept ans qu’il est mon meilleur ami, il est possible que je l’ai rencontré à d’autres soirées sang pures avant cela mais c’est une personne un peu solitaire au premier abord et je devais être avec d’autres filles. » parce qu’à part Helios, toute jeune Maëlle était bien plus collée aux filles qu’aux jeunes hommes, ayant le même centre d’intérêt que bien des demoiselles – outre le quidditch mais très vite elle s’était rendue compte que parler Quidditch, c’était aussi tôt être comparé à son père et elle préférait donc ne rien dire, le mieux était encore de monter sur un balai et de leur montrer à tous. « Une fois que nous sommes devenus amis cependant, rien ne nous a séparé, la preuve en est, nous sommes ici tous les deux. » pour le plus grand bonheur de Maëlle qui voyait en la présence d’Orion quelque chose de réconfortant et puis, il est toujours plus facile de changer de vie lorsqu’il y a quelqu’un que l’on connaît pour nous accompagner.

Il marquait un point lorsqu’il parlait de ce qui pouvait plaire à Maëlle autant qu’à lui, effectivement, puisqu’ils étaient tous les deux attrapeurs et qu’à part être fiancé l’un à l’autre, ils n’étaient pas du genre à faire des choses contre leur gré, il était logique qu’il choisisse le Quidditch « Et bien, je ne regrette pas que des jeunes de Poufsouffle soient venu me demander de tenter ma chance aux auditions pour le Quidditch… comme ça tu sais ce que j’aime. » Enfin après Maëlle se serait accommodé de n’importe quoi, tant qu’elle passait du temps avec Tristan, le reste n’avait que très peu d’importance.

En revanche, elle ne s’accommodait pas de tous les sujets, celui du baiser, après un second rendez-vous, là c’était compliqué et puis il avait ce sourire, signe qu’il avait parfaitement comprit qu’il la déstabilisait totalement avec ses propos où elle n’arrivait pas à savoir si oui ou non il était sérieux. Rah et puis sa question, ah mais bon sang pourquoi il continuait sur ce registre, elle le regarda sans savoir quoi dire, donc elle tenta une pirouette pour s’en tirer, ne voyant que cela « Seul l’avenir nous le dira. » Voilà, ça c’était parfait, il ne répondrait rien à cela n’est-ce pas ?

Par la suite, elle apprenait à le connaître enfant ou plutôt il voulait bien lui partager un pan de sa vie, cette vision qu’il avait d’elle à l’époque. Oui, elle aurait aimé le rencontrer à ce moment là, elle était certaine qu’elle se serait bien entendue avec lui. Elle lui adressa un sourire, plein de compassion tandis qu’il se jetait la pierre « Nous ne nous ne rendions pas compte de tout ce que cela impliquait. Tu as agi parce que tu étais pressé par le temps. Je suis certaine que tu aurais fait les choses bien si tu avais pu choisir la fille à qui demander sa main. » Personne ne pouvait attendre de lui qu’il soit parfait alors qu’il n’avait nullement l’envie d’épouser Maëlle. Elle n’aurait pas ses dessins, dommage, elle aurait bien aimé les avoir mais bon, elle pouvait comprendre qu’en grandissant, il n’ait pas tout gardé, elle esquissa néanmoins un sourire tandis qu’il utilisait comme argument qu’en les voyant, elle n’aurait plus voulu l’épouser « Oh que si j’aurais voulu t’épouser, j’aurais montré tes dessins à mes parents tous les jours en leur rappelant que j’avais un fiancé et qu’il m’avait offert plein de dessins et que j’allais me marier avec lui. » Oui, une enfant des plus enthousiaste à l’idée de se marier.
Puisque c’était la soirée confidence, Maëlle ne pouvait pas le laisser parler de ses dessins sans parler elle de son côté de ses escargots, enfin surtout de Tristan l’escargot. S’il ne se sentait pas insulté, il trouvait l’animal bien mal choisi. Maëlle le regardait les yeux brillants d’amusement « Haute comme trois pommes tu te souviens, tu crois que j’étais en mesure d’attraper les écureuils de la propriété ? C’était escargot ou fourmi. » ou hérisson mais il y en avait pas souvent et Maëlle avait besoin d’un fiancé qui ne se tirait pas dès qu’elle avait le dos tourné. Escargot c’était quand même beaucoup mieux.

Elle lui tira la langue, pleine de maturité, lorsqu’il osa lui dire que ça ce serait mal passé à l’âge de six ans puisqu’elle n’avait pas toutes ses dents. Pas sûr qu’à l’époque le physique aurait eu de l’importance, ils auraient été plus intéressés par le fait de jouer ensemble que par le fait de se regarder… non, Maëlle n’avait pas souvenir que le regard des gens sur elle à l’époque importait. A présent, ça l’était par contre, elle voulait être apprécié du plus grand nombre, essayant de s’adapter au maximum aux gens pour leur plaire. Et elle voulait plaire à Tristan, pas forcément qu’il éprouve des sentiments amoureux pour elle, ayant bien compris que ça ne se commandait pas, juste qu’ils oublient l’un comme l’autre qu’ils s’y étaient pris comme des manches à balai la première fois.
Elle se déplaça donc pour lui faire part de l’idée qui lui trottait dans la tête, s’exprima, fit part de sa volonté de tout reprendre à zéro, de reconnaître que oui, elle n’avait pas été parfaite ce soir là et que probablement, elle ne le serait pas plus la fois prochaine parce que la perfection est inatteignable mais elle voulait vraiment qu’il lui donne sa chance. Le silence répondit à ses paroles et le doute la gagna. Mais qu’est ce qu’elle pouvait faire de plus que cela ? Comment pouvait elle se rattraper s’il lui en donnait pas l’occasion. Elle eut un frémissement lorsqu’il se rapprocha d’elle, non, elle ne voulait pas d’un baiser, elle s’en moquait de ce baiser, tout ne s’arrangerait pas parce qu’il l’embrasserait. Pourtant, son cœur accéléra nettement, comme si lui se préparait à cette nouvelle émotion, qui ne vint pas. Et d’ailleurs difficile de dire si elle était soulagée ou frustrée. Le mieux c’était encore de se concentrer sur les mots qu’il lui disait. Elle ne savait pas trop quoi en penser d’ailleurs, ce n’était pas évident de croire en ses propos parce que la raison pour laquelle IL était là en cet instant, ce n’était nullement parce qu’il la trouvait assez bien pour lui, belle ou intéressante, encore moins parce que c’était le genre de fille avec qui il voulait finir sa vie. Il était là parce qu’il y a plus de 20 ans de cela, deux amis avaient décidé de lier leurs enfants et que les enfants n’avaient eu d’autres choix que de plier, Tristan plus qu’elle d’ailleurs puisque c’était ce mariage ou la porte. Dans tout les cas, peu importe les raisons, elle ne voulait pas l’agacer et murmura donc, penaude « Je suis désolée. » mais il faut dire ce qui est, elle voulait ne pas être cette cage dorée et oui, clairement être à la hauteur des attentes du petit garçon haut comme trois pommes qu’elle n’avait pas pu rencontrer.

Peu importait sa raison d’accepter, lui laisser une chance dont elle ne semblait pas avoir besoin ou pour se créer de nouveau souvenirs, ensemble. Le résultat était là, il acceptait pour lui faire plaisir – et sûrement qu’elle devait le gonfler avec cette lubie -. Elle lui adressa un sourire toute heureuse et répondit joyeusement à sa question « Oui, ça me va, merci beaucoup. » Elle évita néanmoins de lui faire un baiser sur la joue, pour ne pas avoir de discussion qui l’embarrassait. Elle revint se caler contre lui à parler de tout et de rien jusqu’à ce que la fatigue vienne à la gagner et qu’elle demande à son fiancé de les ramener à Poudlard, attrapant sa peluche avant pour ne pas la laisser ici – bien entendu.

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