Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
RSS
RSS



 

Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Un diagnostic peut en cacher un autre || ft. Elyssa :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 9 Oct - 9:42

Un diagnostic peut en cacher un autre

C’était l’une de ces matinées où je devais assurer ma permanence au niveau des diagnostics. Je n’aimais pas vraiment cette partie du boulot, parce qu’il s’agissait la plupart du temps de cas sans intérêt. Les gens venaient en salles de diagnostic principalement pour pouvoir ensuite être aiguillés vers le bon service. Nous jouions le rôle d’une carte des lieux, à peu de choses près.

Je m’étais levé aux aurores, comme à mon habitude, pour pouvoir me préparer correctement et être là à l’heure. Aphrodite était d’humeur joueuse et elle ne cessait de souffler sur la porte de derrière de la propriété de Glasgow.
Il était 5h30 du matin et j’entendais des bruits suspects dans le jardin. Aphrodite n’était pas du genre à s’énerver pour des fifrelins, alors je décidais d’aller voir ce que ma chère féline avait repéré.
Bien mal m’en prit ! A peine avais-je ouvert la porte qu’une horde, que dis-je, une nuée d’affreux petits lutins bleus fonça droit sur moi.
Mon premier réflexe ne fut pas le plus malin, puisque je choisis de faire demi-tour, en espérant que les créatures ne me suivraient pas... mais manque de chance, les bestioles s’insinuèrent chez moi et commencèrent les dégâts. Chaque fois que je bougeais, des lutins me poursuivaient dans ma propre demeure. Il me fallut bien plus de temps que d’habitude pour me préparer à partir, puisque chaque mouvement que je faisais impliquait une course-poursuite avec les lutins. Autant vous dire qu’une fois hors de chez moi, je me suis senti aussi libre qu’inquiet : comment serait la maison à mon retour ? Et Aphrodite, dans quel état allais-je la retrouver ?
Dès que je serais à l’hôpital, je demanderais à une des infirmières d’envoyer un hibou express à mon fils. Agrios allait très certainement pouvoir régler ce souci. C’était son jour de congé, il pouvait bien faire cela pour son vieux père...

Et, de fait, une fois dans le hall de Sainte-Mangouste, je m’étais approché de l’infirmière chargée de l’accueil. « Bonjour Patty... j’ai un service à te demander.» La femme en question avait entre 35 et 40 ans, un visage avenant et une croupe digne d’un cheval de trait. « J’ai une invasion de lutins à la maison... ça grouille partout comme des coléoptères... peux-tu prévenir mon fils pour qu’il aille s’en occuper au plus vite ? »

Bien sûr, pas de problème, docteur, c’est comme si c’était fait. Je n’en attendais pas moins. Cette femme était une perle, toujours prête à me rendre service. Et pour ne rien gâcher, elle était assez joueuse et son mari n’était pas des plus subtils. Cela me convenait tout à fait.

Il était 7h30 lorsque je pris mon service en diagnostic. Le temps de préparer la salle d’examen qui m’était allouée pour cette matinée de prestation et puis je pourrais commencer à recevoir les patients. Je devais m’attendre, vu la saison, aux premiers accidents dus à des barbecues mal gérés, aux attaques de créatures invasives - comme les lutins par exemple -, aux piqûres d’insectes de toutes sortes, et cætera.
Il n’y avait pas souvent de grande surprise, dans le département de diagnostic. C’était un passage obligatoire pour chaque nouveau patient, alors forcément, on voyait un peu de tout, mais souvent des choses pas très originales. Les urgences de Sainte-Mangouste étaient plus habituées pour les cas étranges. Là, on pouvait voir défiler des cas parfois très impressionnants, c’était le moins que l’on pouvait dire... et, parfois, il fallait vraiment se retenir pour ne pas juger les patients et leur profonde bêtise.

Le premier cas dont j’eus à m’occuper était celui d’un enfant. Un petit garçon de sept ou huit ans qui arborait une dentition typique de cet âge, avec la perte de quelques-unes de ses dents de lait. Sa mère s’inquiétait beaucoup, a cause de la nuit qu’ils avaient passée. Le garçon s’était plaint toute la nuit de douleurs dans le ventre et la mère était perdue, ne sachant que faire pour aider son petit Eliott.
J’avais regardé le garçon et demandé à sa mère d’attendre hors de la salle d’examen.

« Tu as mal ailleurs qu’au ventre ? » Le petit garçon décrivit des maux de tête également. Je l’avais ausculté, j’avais vérifié ses constantes et sa température, soupçonnant l’un de ces virus moldus... mais non, je ne décelai rien d’anormal. « Ta maman est dehors, elle ne saura pas ce que tu le racontes. Dis-moi, Eliott... tu as vraiment mal quelque part ? »

Et le petit garçon avait alors fondu en larmes. Il n’avait pas trouvé mieux que faire semblant d’avoir mal pour échapper à l’école. Il ne s’y sentait pas bien et n’osait pas en parler à sa mère.
Un cas un peu classique, me semblait-il, de début de phobie scolaire. L’idéal serait de renvoyer ce petit garçon vers un psychomage compétent, comme Angus, par exemple. Mais avant tout, il fallait que je décide de la meilleure façon de traiter ce cas. Si phobie scolaire il y avait, bien souvent, il y avait un problème sous-jacent dont l’école devait s’occuper. Et là, c’était la maman d’Eliott qui devait agir et prévenir la direction du problème. Idéalement, avant qu’il ne soit trop tard.

Une fois l’affaire réglée – il fallait surtout parlementer avec la mère et instaurer un dialogue en toute bienveillance –, je me fis un café. J’avais l’impression que ce genre de situation arrivait de plus en plus et cela m’énervait. Je ne supportais pas que l’on fasse du mal à un enfant.
Mais le patient suivant n’était pas un enfant, c’était une jeune femme bien connue dans notre monde, surtout ces derniers mois, puisqu’elle avait la chance – enfin, s’il s’agissait vraiment d’une chance – de siéger au Conseil d’Administration.

Tout le monde connaissait cette jeune femme, à présent, et chacun racontait à sa manière avec quel talent elle pouvait parfois tenir tête à des salauds dans des procès. Il semblait que mademoiselle Rosier fasse partie de ces femmes de tête qui méritaient leur place grâce à leur travail et non grâce à des passe-droits.



( Pando )
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mar 13 Oct - 21:52

un diagnostic peut en cacher un autre
Phobos && Elyssa


Pour Elyssa sa journée avait commencer comme toute les autres. Elle c’était levé à l’aube, pour potasser son affaire en cours avant de se rendre au bureau. Une histoire simple de divorce, une femme qui avait un marie alcoolique et violent qui, sur les conseils d’Elyssa avait décidé de s’en libérer. Mais ce n’était pas chose facile, car le marie pouvait être potentiellement dangereux pour la vie de sa cliente. C’est pour cela qu’Elyssa aller se rendre au bureau des horreurs aujourd’hui, son objectif été de convaincre les forces de l’ordre d’assurer la sécurité de la jeune femme. Car malheureusement ce genre de chose n’était pas une priorité pour les Aurors, mais peut-être que de voir débarquer l’avocate et qui plus est un membre du conseil pourrait le motiver un peu. Elyssa avait parfaitement conscience que certaine personne n’aimerait pas forcément qu’elle utilise son post au sein du conseil, pour ses affaires, mais bien sûr ce n’était pas le cas. Mais disons qu’elle n’allait pas arrêter de faire certaine chose pour une question d’image, après tout si elle avait accepté ce post c’était pour être plus efficace dans sa lutte et pas le contraire.
Ce jour-là, elle suivait donc sa routine matinale : tout en relisant son dossier, elle préparait son petit déjeunée. Après sa tartine, elle finit par avaler ce jus de citrouille, que l’avocate avait pour habitude de boire tous les matins.  Car elle avait bien conscience que le café ne suffisait pas pour tenir une journée, elle avait aussi besoin de sa dose de vitamines. Mais se fut à ce moment précis que les choses se gâtèrent, tout alla très vite : au moment même où le jus passa dans son gossier, Elyssa sentit une énorme brulure tout le long de son appareil buccal. Malheureusement pour elle les choses ne s’arrêtèrent pas là, l’avocate sentit sa gorge gonfler comme jamais. Comme par reflexe, la jeune femme avait gardé une potion dans son tiroir. Une bonne habitude me diriez-vous, alors que celle-ci avait du plus en plus de mal à respirer, elle réussi finalement à s’extirper jusqu’à son armoire à pharmacie, pour y avaler d’un trait la potion. Elyssa sentit sa gorge reprendre une proportion normale et retrouva petit à petit sa respiration, mais le mal n’était pas encore passé pour autant. La brulure était encore intense, à tel point que celle-ci l’empêchait presque de parler. L’avocate était contrariée, mais elle devait se rendre à l’évidence : dans cet état, elle ne pourrait jamais faire valoir ses capacités d’oratrices avec les Aurors. Elle finit par décider de se rendre à saint-Mangoust au plus vite, pour pouvoir tout de même aller rendre visite aux forces de l’ordre en fin de journée.
Ce fut au bout de plus d’une heure de queue, que Elyssa finit par pouvoir consulter quelqu’un. Ce fut avec un certain soulagement qu’elle entra dans cette salle, elle allait enfin pouvoir entrer chez elle.
« Enchanté je suis Elyssa Rosier, je viens ici car je crains avoir besoin de me faire ausculter. J’ai réagi lorsque j’ai ingurgité mon jus de citrouille, au point d’en arrêter de respirer. Au dernier moment, j’ai réussi à me sauver, mais ma gorge est encore très brûlée au point où j’en ai du mal à parler. »  Sa voix était très faible, plus proche d’un chuchotement qu’autre chose. LA douleur était forte et la jeune femme serait en incapacité de donner beaucoup plus d’explication étant donné la difficulté avec lequel elle c’était exprimer. D’ailleurs même ses paroles étaient étranges, ça façon de s’exprimer en rime, peut-être était-ce la douleur, qui la faisait délirer ?  
made by black arrow
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 16 Oct - 1:18

Un diagnostic peut en cacher un autre


Être médicomage, c'était sauver des vies. Cela résumait parfaitement la base de la profession et l'état d'esprit dans lequel nous étions tous, nous, les professionnels de la santé. Il pouvait se passer n’importe quoi, en réalité : des piqûres de cactus maudit, des brûlures de potion, une attaque soudaine de coléoptères enragés, un bête accident de balai… Nous étions rompus à soigner tout cela sans le moindre état d’âme. Nous étions habitués à la vue du sang et de toutes sortes de plaies et seuls les étudiants en première année de médicomagie tombaient parfois en pâmoison dans des situations où ce n’était pas joli à voir. Avec le temps, nous nous endurcissions tous à ce genre de choses.

Ainsi, le petit Eliott n’était pas un cas médicomagique et une fois que j’avais récupéré ses petites confidences, mon job consistait à diagnostiquer le souci… en l’occurrence, je devais ici surtout convaincre la maman que son fils était mal dans sa peau à l’école… Je n’étais pas habitué à cela, alors je l’avais renvoyé vers un psychomage, afin que ce collègue puisse venir en aide efficacement à cet enfant en souffrance.

Et puis, ce fut le tour de l’éminente membre du Conseil d’Administration, Elyssa Rosier. Avocate de renom, réputée pour être incorruptible et dotée d’une main de fer. C’était la première fois que je la rencontrais.
Je ne me mêlais pas de politique. Issu d’une longue lignée au sang parfaitement pur, je trouvais parfois certaines idées des mangemorts plutôt pas mal… mais ils restaient des mangemorts et, en tant que tels, il y avait d’office une fameuse incompatibilité avec moi. Quant à l’Ordre du Phénix… si j’étais assez d’accord avec l’idée de ne pas éradiquer les moldus et de chercher à vivre en coexistence pacifique, il n’en restait pas moins que l’Ordre encourageait un métissage peu intéressant.

Evidemment, la jeune femme n’était pas ici en mission politique et, bien que ce ne soit pas nécessaire, elle se présenta avant de m’exposer son problème. « Taisez-vous, dans ce cas. »

Si ça lui faisait mal de parler, mieux valait qu’elle évite. D’ailleurs, j’étais le premier à ne pas trop aimer bavarder quand cela n’était pas nécessaire. Ici, en l’occurrence, je notais que la jeune femme avait des symptômes localisés, qu’elle pensait être liés à son petit déjeuner et, à fortiori, à son jus de citrouille du matin.

« Cela fait partie de vos habitudes de consommer du jus de citrouille le matin ? » Je n’étais pas très friand de ce breuvage, mais bon, je ne pouvais pas juger les goûts des gens. C’était son problème si elle aimait boire ça le matin. « Vous avez pensé à amener la bouteille de jus de citrouille avec vous ? » Je lui indiquai la table d’auscultation pour qu’elle puisse y prendre place. « Je vais vérifier quelques petites constantes, pour éliminer toute autre hypothèse, mais si vos symptômes sont apparus juste après avoir bu votre jus, je pense qu’il ne faut pas chercher beaucoup plus loin : soit vous êtes tombée sur une bouteille de jus avarié, soit il y a une molécule quelconque que votre corps ne tolère plus. Restera à déterminer si vous faites une intolérance ou une allergie. Ouvrez la bouche. »

J’allumais ma baguette avec un sortilège Lumos, puis je regardais dans sa bouche, puis dans sa gorge. C’était gonflé, rouge et l’on pouvait voir, aussi de petites taches rosées qui apparaissaient et disparaissaient. Bingo.

« Vous n’avez jamais eu cela avant, vous êtes sûre ? »

C’était étrange. Cette jeune présentait une belle réaction allergique mais avait pourtant pour habitude de consommer du jus de citrouille. Pourquoi n’avait-elle pas réagi avant cela ?

« Désolé de vous demander cela et de vous obliger à parler, mais je me dois de faire une anamnèse complète et correcte… Vous vous sentez en bonne santé, de manière générale ? Est-ce que vous avez mélangé votre jus de citrouille à quelque chose d’inhabituel ? la douleur est-elle aussi forte que sur le moment où vous l’avez ressentie ou bien ressentez-vous une amélioration, même minime ? Avez-vous essayé de boire ou de manger quelque chose quand vous vous êtes rendu compte qu’il y avait un souci ? »

J’avais pris un parchemin pour noter les réponses de ma patiente. C’était la procédure normale pour un diagnostic. L’anamnèse du patient était une étape primordiale pour établir tout cela. Mais je ne voyais pas ce que cela pouvait être d’autre.

« Vous allez devoir subir quelques tests. Rien de douloureux, mais il faut passer par là pour être sûr de ce que vous avez… et pour vous éviter d’avoir cela à nouveau par la suite. »

Ce n’était pas la première fois que je voyais ce genre de symptômes et tout me portait à croire à une allergie, mais il valait mieux vérifier. Dans le métier, une intuition, ce n’était jamais suffisant.





( Pando )
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Sam 7 Nov - 18:55

un diagnostic peut en cacher un autre
Phobos & Elyssa


Elyssa n’appréciait pas aller chez les medicomage. Il n’était pas dans son habitude de se confier à quelqu’un d’autre qu’elle-même. Elle qui avait toujours fait en sorte d’avoir en main les moindres petits détails de sa vie, devait dans un moment aussi fatidique pour elle, laisser sa vie entre les mains d’un inconnu. Bon, la comparaison était peut-être un peu exagérée pour une simple maladie, mais tout cela pour dire que Elyssa n’aimait pas cette situation, qu’était d’être malade. Car en plus de tout, cela était une immense perte de temps pour la jeune femme. Sans cette histoire de jus de fruit, elle serait déjà au bureau entrain de régler cette affaire. Cela ne l’empêchait bien entendu pas d’avoir un grand respect pour les medicomages. D’un certain point vu, ils étaient semblables, tout deux, avocats et medicomage avait dédier sa vie à aider les autres. Certes, certaine personne voyait plutôt les avocats, comme des êtres cupides près à défendre de criminel, pour être bien payer. Mais pour Elyssa, c’était bien plus que cela, c’était faire en sortes que la justice reste, juste. De s’assurer que tout le monde est l’occasion d’être défendu, quoique soit les accusations à son encontre. Car sans tout cela qu’elle aurait l’importance d’avoir des preuves ? Il suffirait que les Aurors, soit persuadé de leur choix, ou se persuade que l’accusé est bien coupable, pour que celui-ci finisse ses jours à Azkaban. Elyssa permettait que le mot justice, garde pleinement son sens.
Mais aujourd’hui Elyssa, n’allait pas pouvoir exercer sa fonction comme elle aimait le faire, ou tout du moins pas ce matin. Dès sa réaction allergique, elle c’était dirigé à Saint-Mangoust, dans l’espoir de pouvoir en finir avec cette histoire. Car même si à son plus grand bonheur elle avait pu respirer à nouveau, sa gorge était encore très douloureuse et l’empêchait de parler correctement, ce qui est plutôt embêtant, pour une avocate. C’est donc peut-être un peu rapidement, qu’elle expliqua à son medicomage attitrer son problème. Sa réponse fut froide mais pas pour le moins sage. Elyssa ne s’en offusqua pas, après tout il avait raison, mieux valait éviter de trop parler et éviter cette douleur inutilement.  Elyssa allait se laisser guider par son médecin attitré, soit M. Asclépiades, d’après ce que on lui avait annoncé. Le diagnostic commença et Elyssa dut commencer à répondre aux questions du medicomage.
« Oui, j’en bois tous les matins, avec mon café. » Sa voix était assez faiblarde de part la douleur qu’elle ressentait. Mais Elyssa comprenait l’utilité de donner certaine explication pour aider à faire le diagnostic. L’avocate avait hésité avant de prendre la bouteille, de peur de paraitre ridicule, si cela n’était qu’une simple allergie comme elle l’avait soupçonné, mais avait finit par la prendre, mieux valait être prudente et elle avait eu raison. Sans parler comme lui avait préconisé M. Asclépiades, Elyssa lui tendit la bouteille après la voir sortie de son sac. Sa bouteille n’était pas vielle et Elyssa avait une bonne hygiène de vie, il y avait peu de chance qu’elle avait laissé cette bouteille moisir au fond de frigo, avant de la boire, mais mieux valait évaluer toutes les hypothèses. Sans plus attendre la jeune femme suivit les instructions de son médecin et alla s’installer sur la table d’occultation. Elle n’était définitivement pas à l’aise, heureusement que l’avocate était rarement malade sinon, elle aurait développé une vraie phobie des hôpitaux.  Le fait est elle se retrouva la baguette de son médecin dans la gorge. Espérons que ce n’était qu’une simple allergie et qu’elle puisse retourner au cabinet au plus vite.
« Si c’est le cas, je ne suis pas au courant. En tout cas, aussi loin que je puisse m’en souvenir je n’ai jamais de réaction de ce genre. »  Elyssa avait du mal à croire qu’elle est put louper une histoire d’arrêt respiratoire dans sa propre vie, mais on n’est jamais sûr de rien, surtout qu’elle n’était pas médecin, mieux valait ne faire aucune affirmation qu’elle ne pourrait vérifier, une habitude que son métier lui avait donnée.
« Pas de problème, je comprends. Dans l’ensemble je suis en bonne santé, je ne suis que très rarement malade et malgré le temps que je peux passer à travailler je garde une hygiène de vie et une forme physique correct. Pour le jus de citrouille je l’ai pris normalement avec mon café, sans rien changer à mes habitudes. » Elyssa dut marquer une pause, parler autant donner la douleur presque insoutenable, mais n’étant pas du genre à se plaindre elle continua son rechigner. « Sur le coup, la douleur était très intense et s’en est suivit d’une incapacité à respirer. Une fois que j’ai réussi à prendre de quoi me soigner, la douleur avait un peu diminuer mais celle-ci n’a pas changé depuis. Et étant donné que j’ai arrêté de respirer à l’instant où j’ai avalé, je n’ai pas manger quoique ce soit sur le moment, ni après au vu de la douleur. » ça y est c’était finit, la douleur était intense, mais elle espérait avoir dit le nécessaire pour que le medicmage puisse faire ce qu’il avait à faire. Elyssa lui sourit accompagner d’un signe de la tête, malgré la douleur, pour faire comprendre à son médecin, qu’elle acceptait les examens, sans avoir à parler de nouveau. M. Asclépiades n’avait pas l’air très inquiet pour les potentiels diagnostiques à venir, c’était une bonne chose, cela signifiait qu’Elyssa allait bientôt pouvoir reprendre son affaire.
made by black arrow
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Lun 15 Fév - 15:06

Un diagnostic peut en cacher un autre

On rencontrait toutes sortes de patients, à Sainte-Mangouste… et ils venaient pour toutes sortes de raisons, plus ou moins logiques, plus ou moins valables. En réalité, nous étions quelques médicomages à tenir un journal dans lequel nous consignions les pires cas que nous avions à traiter. Cela allait des conséquences drôles à celles qui étaient parfois tragiques, mais c’était courant dans la profession de se faire des petits best-of comme cela.
Dans le service des urgences, c’était sans doute là qu’il y avait le plus de cas impossibles. A croire que certaines personnes n’avaient rien de mieux à faire que de venir nous faire perdre notre temps. Alors quand un vrai cas venait à se présenter, nous étions, évidemment, bien empressés de voir ce qu’il en était pour pouvoir régler cela au plus vite et au mieux. Conscience professionnelle ? peut-être bien, oui… en tout cas, cela y ressemblait assez pour que ce puisse être le cas.

Alors, face à la jeune femme, dans la salle d’examens où je l’interrogeais plus que je ne l’examinais, quand elle m’expliqua qu’elle prenait tous les matins un jus de citrouille avec son café, je ne pus m’empêcher de songer que, décidément, les Anglais avaient un véritable don pour mettre ensemble des saveurs qu’il valait mieux ne pas mélanger. Comme leur chocolat à la menthe, par exemple. Mais j’évitais de donner mon avis sur le sujet. Il y avait aussi des trucs impossibles à avaler chez les Écossais – le haggis, par exemple – ou chez les Français – les escargots… vraiment ? – et c’était sans doute des habitudes liées à la culture avant tout. Ceux qui n’avaient jamais goûté un ouzo sous un soleil de plomb, près des plages noires de Santorin, par exemple, ne pouvaient pas connaître le plaisir qu’éveillait la saveur anisée du liquide… C’était comme se délecter d’un pays, en même temps que d’une boisson, mais ça, il fallait l’avoir vécu pour s’en rendre compte.

« Certaines allergies se développent sur un tard. Comme d’autres peuvent s’atténuer jusqu’à disparaître avec le temps… » Elle s’étonnait de faire cette réaction, mais, au fond, il suffisait de bien peu de choses. Associer la boisson avec un autre ingrédient et l’on pouvait miser que cet autre ingrédient était le fautif. Mais pour cela, il aurait fallu qu’elle m’apporte des échantillons, ce qui n’était pas vraiment le cas. « Pas de changement du côté du café non plus ? ou de vos produits d’hygiène ? »

Je prenais quelques notes tout en réfléchissant à ce qu’elle me disait. Au fond, ses symptômes ressemblaient plus à autre chose qu’à une allergie, mais je me devais d’écarter cette piste. Nous avions déjà eu la blague de traiter des patients pour des allergies qu’ils ne se connaissaient pas et qui, soudain, apparaissaient, comme sorties de nulle part. Cette femme n’avait pas l’air d’être née de la dernière pluie, elle semblait savoir ce qu’elle disait et connaître assez bien les règles de base pour mener une vie saine, mais on ne savait jamais, après tout…

Elle me décrivait sa crise comme quelque chose de très douloureux. Mais les allergies au jus de citrouille, en général, se manifestaient par des hoquets incontrôlables, accompagnés d’une importante production de bulles orangées. Mais pas de douleur, normalement.

« Désolé de vous demander cela, mais… Avez-vous des raisons de penser que quelqu’un puisse vous en vouloir ? » Je posais ma plume pour la regarder. Jeune et belle. Membre du Conseil d’Administration. Ordre du Phénis. Oui, elle devait bien avoir dans son entourage quelques ennemis… ou au moins des gens jaloux de sa réussite. « Habituellement, le jus de citrouille ne provoque pas ce genre de symptôme. J’ai l’impression que nous sommes face à un jus de citrouille frelaté… ou empoisonné. »

Je me dirigeai alors vers un tiroir de la pharmacie d’urgence de la petite salle et j’en sortis un bézoard. « Le meilleur moyen d’être sûr, c’est de tenter l’antidote quasiment universel. Tenez. » Je lui tendis le remède. « Évitez d’essayer de mâcher ça, il faut l’avaler d’un coup. Vous pouvez prendre un verre d’eau pour vous aider. »

Je préparai le verre d’eau en question, pour éviter qu’elle n’ait à chercher après. Il était bien plus simple de faire en sorte que tout soit parfait dès le départ, après tout.


( Pando )

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
INRP
IRL
Revenir en haut Aller en bas
Un diagnostic peut en cacher un autre || ft. Elyssa
Sauter vers:
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Game of Blood :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs-