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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Please don't stop the music || ft. Angus Worthington :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Lun 5 Oct - 15:56

Please, don't stop the music


Il y avait quelque temps maintenant que je n'avais pas bloqué une de mes soirées pour la passer avec un véritable ami. Et je devais bien avouer que cela me manquait. Oh, bien sûr, je n'avais pas en tête d'écumer tous les bars de la ville, mais juste de passer une agréable soirée en compagnie d'une personne ayant de la conversation et avec qui je ne risquais pas de m'ennuyer.

A vrai dire, il n'y avait que quelques personnes qui pouvaient correspondre à cette description... Je savais bien que je n'étais pas un type facile à vivre, il suffisait de voir comme je pouvais m'emporter, parfois, pour des fifrelins... Le tout était d'en être conscient, aussi, cela ne dérangeait que les personnes qui ne prenaient pas la peine de chercher à me connaître un minimum.

J'avais donc envoyé un hibou express à mon ami, le psychomage Worthington, que je tenais pour être tout à la fois très sympathique et digne de confiance. Je lui fixais rendez-vous dans un bar moldu, parce que je n'avais pas très envie de passer aux Trois Balais, à la Tête de Sanglier ou au Chaudron Baveur... après tout, les moldus avaient d'excellents arguments, en termes de boissons, et j'aurais été bien idiot de ne pas leur accorder cela. D'ailleurs, pour bon nombre de leurs inventions, je les trouvais assez ingénieux, ces moldus... Ils n'avaient pas la magie, mais ils avaient la technologie et une fameuse inventivité. Ainsi, ils avaient inventé la télévision, les jeux vidéo, l'autocuiseur, le vélo - avec ou sans dérailleur - et encore de nombreuses autres choses pour leur faciliter l'existence.

Il y avait un certain nombre de sorciers qui acceptaient volontiers de reconnaître l'ingéniosité des moldus pour ce genre de choses... mais pour ce qui était de leur reconnaître une certaine compétence en médecine, c'était autre chose. Pour tout dire, hormis Alexis Fawley, qui avait le même intérêt que moi pour la chirurgie notamment, et Angus Worthington, qui voyait dans les techniques de psychologie moldue de belles opportunités de moderniser les nôtres, je ne connaissais personne dans le milieu de la médicomagie qui avait cette ouverture d'esprit. En somme, nous étions peut-être trois progressistes, dans notre genre...

Le London Bar était un lieu agréable pour ce genre de soirée entre amis. Il y avait souvent du monde, enfin, cela dépendait de l'heure à laquelle on y venait, mais en règle générale, je n'y avais jamais été à des moments d'énorme affluence... je ne m'y étais jamais senti comme "étouffé" par une trop grande fréquentation, et c'était sans doute ce qui faisait que j'aimais assez cet endroit.
Je m'installais au comptoir et je demandais la carte, en attendant que mon ami ne me rejoigne. Il n'y avait pas mes boissons préférées ici, mais je pouvais fort bien me contenter d'autre chose. La bière n'était pas mauvaise, à la pression, et le whisky était plutôt bien servi.

« Mademoiselle ? Deux bières, s'il vous plait. » Je n'avais pas la moindre idée de ce que Worthington allait prendre, mais dans le meilleur des cas, ce serait une bière et elle serait encore parfaitement servie lorsqu'il arriverait. Je savais que l'homme était plutôt ponctuel, c'était aussi une qualité que j'appréciais, chez lui. « Oh, et quelques petites choses à grignoter, aussi... des cubes de fromage ou quelque chose comme ça, peut-être ? »

Parfait, il y en avait sur la carte. C'était l'idéal pour commencer la soirée.
Je regardais un peu les personnes présentes en attendant mon ami, c'est alors que je vis un homme un peu rustre qui embêtait une jeune femme qui n'avait rien demandé à personne. Voilà bien une scène que je n'appréciais pas. Aussi m'approchais-je de l'homme pour lui dire, d'un ton ferme : « Ne grimpez pas quand ce whisky flatte vos bijoux. »

Après tout, s'il laissait parler l'alcool en lui, il allait surtout s'attirer des ennuis... mais cela, quand on est en état d'ébriété, on ne s'en rend même pas compte, aussi fallait-il que quelqu'un puisse ouvrir les yeux aux hommes qui se comportaient alors comme des malotrus.


( Pando )
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mar 6 Oct - 21:02
Please don't stop the music || ft. Angus Worthington Raeh

Please don't stop the music




La journée avait été éprouvante, les patients que j'avais eu tout au long de la journée étaient des cas assez difficiles, j'avais dû avoir recours à la legilimancie trois ou quatre fois. C'était comme si j'avais réunis à dessein mes cas les plus "éprouvants" dans une seule et même journée. Ce n'était pourtant pas le cas, c'était juste les hasards de mon carnet de rendez-vous. Enfin, ce soir j'allais pouvoir souffler un peu. J'avais rendez-vous dans un bar du côté moldu avec mon ami Phobos Asclépiades. Phobos et moi nous nous connaissions depuis de nombreuses années déjà et j'étais vraiment heureux de pouvoir passer un peu de temps en sa compagnie. Demain je ne travaillais pas, j'allais donc pouvoir repousser la partie administrative de mon travail à demain. J'en connais un qui va encore râler, mais il sait que je suis de sortie ce soir, alors il se doute bien que je n'allais pas travailler pendant la soirée. Le dernier patient parti, j'étais passé rapidement chez moi pour prendre une douche et me changer. Je n'avais pas fait de frais de toilette, un pantalon en jean bleu et une chemise noire avec des chaussures de ville. Simple, mais un brin élégant tout de même.

J'avais tout de même pris le temps de boire un café en compagnie de Darren, après tout je n'allais pas le revoir de la soirée et il dormirait probablement quand je rentrerai...à moins qu'il ne soit pas rentré non plus puisque lui aussi sortait ce soir. Il nous arrivait de temps en temps de faire des soirées séparément, mais je le faisais le moins possible, ma jalousie n'aimant pas particulièrement savoir mon homme loin de moi. Oh j'ai confiance en lui bien sûr, mais c'est dans les autres que je n'ai pas confiance. Bref, après ma dernière goutte de café avalé, j'étais sorti pour rejoindre Phobos. Arrivé non loin de l'établissement dans lequel j'avais rendez-vous, je constatais qu'il y avait un groupe d'individus plutôt guilleret, on avait l'impression de voir des supporters de foot fêtant la victoire de leur équipe favorite. L'ambiance était plutôt bon enfant. Un des hommes s'avança vers moi. Il avait une bonne physionomie et ne semblait pas être un mauvais bougre, je le laissais donc venir à moi, un peu curieux de savoir ce qu'il me voulait.

- Monsieur, Monsieur, je suis désolé de vous aborder comme ça, mais mes amis là-bas ont fait un pari. Ils ont parié que je ne serais pas capable d'exécuter quelques pas de danse ici, en pleine rue, en votre compagnie. Vous voulez bien m'aider à les faire perdre ?

Haussant un sourcil amusé, je hochais la tête, répondant par l'affirmative.

- Avec joie. Vous avez une danse en particulier que vous voulez faire ?

- Une valse ?

- Va pour une valse.

Ce qui fut dit, fut fait et me voilà en train de danser une valse avec un parfait inconnu.La situation prêtait à rire, je devais l'avouer, mais c'était agréable et puis il était bon danseur. Après avoir exécuté quelques pas, il me remercia et retourna vers ses amis qui riaient tout ce qu'ils savaient. Mon "partenaire" était content, il avait gagné deux billets. Je regardais l'heure. Tant mieux, je n'étais pas en retard. J'accélérais néanmoins le pas et je finis par entrer dans le bar juste à temps pour voir Phobos en train de parler avec un type qui semblait quelque peu énervé. J'arrive donc près de mon ami. Je n'étais pas du genre bagarreur, mais je n'allais certainement pas laisser Phobos se débrouiller avec ce type.

- Et bien, mon ami, il semblerait que j'arrive à point nommé. Un coup de main ?
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mar 6 Oct - 23:14

Please, don't stop the music


Je n’étais pas le genre d’homme à être bagarreur, mais je n’étais pas poltron pour autant. Ce que je ne supportais pas, c’était cette manière que le type du bar avait eue de traiter la jeune femme qui était là. J’étais alors intervenu. Pas la peine de chercher plus loin : aucun marabout n’aurait pu faire mieux que ce que j’avais fait. La jeune femme qui avait été importunée avait l’âge d’être ma fille et quand il se passait ce genre de choses sous mes yeux, c’était le père en moi qui réagissait au quart de tour.
Mais mon cher ami, Angus, ne tarda pas à arriver. Comme s’il avait eu une intuition ou quelque chose comme cela. Il me proposa directement un coup de main. J’appréciais cela, en fait. Worthington était psychomage, je misais sur lui pour permettre au rustre de service de se remettre en question et d’arrêter de malmener les jeunes femmes comme il le faisait.

« Avec plaisir, Angus ! » Je montrais à mon ami le fauteur de troubles. « Ce monsieur estime qu’il peut manquer de respect à cette jeune femme... »

J’avais un peu l’impression de faire comme les gosses qui vont en dénoncer d’autres au professeur... mais pour gérer des situations délicates, un homme ayant une bonne connaissance de l’esprit humain et de son mode de fonctionnement était sans aucun doute bien plus compétent que moi. J’aurais encore été du genre à programmer un maléfice, façon marabout pour punir ce type... et puis je lui aurais fait un sort, à la façon du chef...
Belisama détestait quand les hommes traitaient les femmes avec si peu de respect, alors m’interposer, c’était un peu comme lui montrer que je ne l’oubliais pas, que je ne l’oublierais jamais...

« Tu sais pourquoi les blagues sur les femmes ne font que deux lignes?
Pour que les machos comme toi les comprennent. »
Cette blague, contre le machisme et contre les machos, je ne la sortais pas souvent, mais c’était l’une des préférées de ma femme, à l’époque. Elle aimait bien s’en prendre aux hommes pour les faire descendre de son piédestal quand c’était nécessaire... et ça avait toujours fonctionné...

Mais ça ne plaisait, bien évidemment, pas à tout le monde... et le type vit rouge, en tout cas, vu son expression faciale, ça m’en avait tout l’air ! Je me tournai vers Angus, tout sourire, prêt à lâcher une autre vanne désoblogeante : «... »

J'écarquillai les yeux. Bon sang. Je bougeai les lèvres, mais aucun son ne sortait. Je retentai l'expérience : «... ! » Pas mieux.

Parfaitement conscient que sans le son, cela ne servait à rien de chercher à s'expliquer, je fis un geste explicite en direction du type impoli, puis je tournai les talons et fis quelques pas avant de me retourner à nouveau, menaçant : «.... ! ... ! »

Il n'était pas certain qu'il aurait compris ce que je voulais dire, mais toute personne un peu sensée pouvait aisément deviner que je ne venais pas de lui déclamer des passages de l'Odyssée en grec ancien. Pas avec cet air-là, en tout cas, ce n'était pas vraiment ce qui collait le mieux avec la récitation d'une telle oeuvre.
J'eus un soupir. Je ne pouvais plus parler, mais au moins, ça, je pouvais encore le faire. Je ne savais pas ce qui s'était passé pour que je me retrouve muet comme une carpe, mais le fait était là. Ma meilleure hypothèse était que quelqu'un ici m'avait lancé un sort, en plein territoire moldu, pour que je ne fasse pas plus d'esclandre et de scandale qu'il n'y avait déjà.



( Pando )
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Dim 7 Mar - 13:43
Please don't stop the music || ft. Angus Worthington Raeh

Please don't stop the music




Je n’étais pas vraiment du genre bagarreur, mais lorsque je vis Phobos aux prises avec un individu fort peu recommandable, je ne pus m’empêcher d’aller l’aider. Le hasard voulu que je connaissais cet homme, je savais qu’il avait de la famille, notamment une sœur, qu’il adorait, alors je ne comprenais pas pourquoi il agissait de la sorte avec les femmes parce que j’étais certain qu’il ne supporterait pas qu’un homme agisse de la même manière avec sa sœur. Une fois arrivé près de Phobos, je me tournais vers l’individu.

- Oh...je vois, c’est étonnant, parce que….

Je ne pus finir ma phrase que, déjà, Phobos enchaîna avec une de ses blagues vaseuses dont il avait le secret. Je me tournais vivement vers lui en haussant un sourcil, ce n’était clairement pas le moment de faire ce genre de plaisanterie, sauf si l’on voulait envenimer les choses. Pour un peu, je me taperais bien le front avec le plat de la main tellement la bêtise de mon ami était grande actuellement, mais je ne le fis pas, je savais me tenir tout de même. Phobos avait l’air content de lui si j’en croyais le sourire qu’il affichait en cet instant. Sourire qui disparu lorsqu’il ouvrit la bouche et se rendit compte...qu’il ne pouvait émettre le moindre son.

- Phobos ? Que se passe-t-il ?

Je regardais mon ami tenter de s’exprimer et se rendre compte qu’il n’y arriverait pas, alors après un dernier geste en direction de l’autre homme, il tourna les talons et s’éloigna, avant de se retourner à nouveau. Je secouais la tête de dépit. Avant de rejoindre mon ami, je murmurais quelques mots à l’homme, mots qui le firent blanchir et partir sans demander son reste. Je m’excusais en son nom auprès de la jeune femme, lui expliquant que j’étais psychologue et que l’homme qui venait de partir était un de mes patients, qu’il avait quelques problèmes comportementaux. J’avais saupoudré le tout d’un sourire charmeur qui fit que la jeune femme me sourit en retour en me disant que ce n’était pas grave, qu’il y avait eu plus de peur que de mal. Elle me remercia. Je lui souhaitais une bonne soirée et rejoignis mon ami qui ne pouvait toujours pas parler.

- Aller viens, allons nous asseoir.

Je m’installais donc à une table avec Phobos, j’avais choisi une table dans le fond de la salle pour que l’on puisse être tranquilles. Je plongeais mon regard dans celui de mon ami.

- Avoue que ta blague machiste n’était pas d’un goût exquis face à un type comme lui. Je le connais, c’est le fils d’un voisin à mes parents. Je ne comprends pas son attitude, parce qu’il a une sœur qu’il adore et serait le premier à chercher des noises à celui qui se comporterait de la sorte avec sa sœur. Enfin peu importe, l’incident est clos maintenant.

J’attendais une réponse de mon ami...réponse qui ne vint pas.

- Que s’est-il passé pour que tu te retrouves muet comme ça ?

Je promenais mon regard sur les gens dans la salle et remarquais le patron derrière son comptoir, il avait sa baguette non loin de lui. Il ne me fallu pas longtemps avant d’additionner deux plus deux. Je poussais un profond soupir.

- Attends, bouges pas, j’essaye d’arranger ça.

A mon tour, discrètement, je sortis ma baguette et murmurais un « finite incantatem » en direction de mon ami.

- Alors...as-tu retrouvé ta voix ?
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Jeu 1 Avr - 10:25

Please don’t stop the music

Si j’étais fier de ma blague anti-macho ? Bien sûr que j’en étais fier ! et si j’avais pu enchaîner, je l’aurais fait… des blagues de ce genre, j’en avais quelques-unes en stock. Parce que j’avais toujours eu à cœur de défendre les femmes face à des connards comme ce type… et vu ce que je valais en combat rapproché, l’humour était ma meilleure arme. J’étais bien trop nul pour envoyer une patate dans la figure d’un type, même éméché… Mais même si je risquais de me faire péter la tronche par ce type, j’avais foncé, parce que l’honneur d’une dame valait bien ça. N’en déplaise à ces imbéciles de machos…

C’est dans les pires situations qu’on se rend compte qu’on peut compter sur les vrais amis… et Angus me le prouva, cette fois encore. Bien plus raisonnable que moi, mon meilleur ami vint à ma rescousse alors que je venais de faire un fuck à l’homme qui avait osé s’en prendre à cette pauvre femme. Au final, Gus avait raison : en agissant comme je l’avais fait, j’avais provoqué l’homme et n’avais absolument rien apaisé du tout… Heureusement que Worthington avait un véritable don pour arranger mes conneries. Quand j’en faisais. Était-ce fréquent ou rare ? Sincèrement, ce n’était pas à moi d’en juger. Je savais juste que j’évitais parfois de trop en faire face à Gus, parce que je savais bien qu’un jour ou l’autre, sinon, j’atteindrais les limites de sa patience et de son humour… et ça, c’était bien la dernière chose que je souhaitais.

Je le suivis donc pour aller m’asseoir à une table, en sa compagnie. Alors, il m’expliqua qu’il connaissait le type non comme un patient mais comme un voisin. Je haussais les épaules. Angus n’avait pas compris que je faisais de l’humour anti-machiste ? Ou alors c’était l’énervement qui le faisait parler trop vite. Enfin, soit. Ce n’était pas important.
Et comme je ne pouvais pas parler, je me contentais de mimiques plus ou moins claires pour qu’il comprenne ce que je pouvais penser. Pas évident, comme exercice. Mais en tant que légilimens, mon ami aurait pu lire dans mon esprit… enfin, sauf certaines choses que je lui cachais, bien sûr, et que je maintenais bien verrouillées derrière mes compétences en occlumancie.
Angus trouva bientôt la solution à mon problème. Oh, j’aurais sans doute pu me jeter ce sort à moi-même, à vrai dire, mais je ne savais pas si les sortilèges informulés fonctionnaient quand on était muet. C’était un peu délicat, non ? Bref, je retrouvais l’usage de la parole.

« Ouais… Merci, Gus… » Je levais le bras pour commander à boire. Maintenant que je pouvais parler, ça allait être plus facile, d’ailleurs. « On se bourre la gueule ce soir ? »

Je ne faisais pas ça avec n’importe qui, mais Worthington était mon meilleur ami. Et je savais que si nous abusions un peu trop, nous allions vite rentrer chez lui ou chez moi et finir la soirée dans un lieu plus serein, où aucun de nous deux ne risquait de causer de débordements.
« Allez, je t’invite. Tu m’as sauvé du mutisme, après tout… » Je lui souriais, parce que c’était mon pote et qu’il savait bien que tous les prétextes étaient bons pour boire un coup ensemble. On n’avait pas besoin d’excuse pour ça. Et puis, on pouvait aussi se montrer raisonnables. Parfois.
« Bon, et si tu me racontais un peu les nouvelles… Comment tu vas ? Et ce patient dont tu me parlais la fois passée, celui qui est un peu trop sexy… » On parlait parfois de nos patients, sans révéler leurs noms, bien sûr, mais on leur attribuait des pseudonymes pour qu’on puisse s’y retrouver dans nos histoires. Surtout celles avec les patients récurrents. « Comment tu l’appelles, déjà ? »



( Pando )

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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Dim 23 Mai - 18:32
Please don't stop the music || ft. Angus Worthington Raeh

Please don't stop the music




Depuis que je connaissais Phobos, j’avais dû le sortir de mauvais pas plus souvent qu’à son tour, il faut dire qu’il avait la langue un peu trop bien pendue et avait le chic pour se mettre dans des situations quelque peu...chaotiques. Enfin, c’était aussi à ça que servait les amis, non ? Cela ne me dérangeait pas de l’aider, mais j’avais peur qu’un jour je ne sois pas en mesure de l’aider et qu’il lui arrive quelque chose de sérieux. Phobos avait peut-être du bagout, mais il ne savait pas du tout se battre, il n’était pas mauvais lorsqu’il fallait se battre avec une baguette, mais ici nous étions en territoire moldu et normalement, nous ne devrions pas faire de la magie, voilà pourquoi il nous fallait être discret. Cependant, demander à un Phobos ayant un peu bu d’être discret, c’est comme demander au jour d’arrêter de se lever.

Bref, j’avais réussi à désamorcer la situation tant bien que mal et j’avais entraîné mon ami vers une table dans le fond de l’établissement pour que nous puissions discuter tranquillement. Il ne pouvait pas parler, mais il avait un visage très expressif. Je roulais des yeux.

- Oh, je t’en prie arrête de faire cette tête, j’avais bien compris que tu nous as sorti une de tes blagues anti-macho que tu affectionnes tant, simplement le moment n’était pas véritablement bien choisi pour cela.

Je le connaissais assez pour savoir ce qu’il pensait sans avoir recours à la légilimencie, de plus, je ne le ferais jamais sur un ami sans son consentement oral. Prenant tout de même pitié de lui et n’ayant pas la moindre envie de parler tout seul tout le reste de la soirée, je m’étais débrouillé pour trouver la solution à son problème. Un simple « finite » suffit pour lui faire retrouver la parole.

- A ton service. Oui, pourquoi pas ?

Je m’adossais un peu plus contre la chaise sur laquelle j’étais assis.

- Oh...merci. C’était trois fois rien, tu sais, j’accepte néanmoins l’invitation.

Nous avions donc passé commande et mon ami m’interrogea sur ce que je devenais, comment j’allais.

- Et bien on peut dire que ça va. Darren et moi c’est….et bien tu ne risques plus de le voir quand tu viendras à la maison puisqu’il s’est barré. Mon patient sexy….Ah oui, Willou, c’est ça ? Regard de braise. Ma foi, on se voit de temps en temps. A présent il m’arrive d’aller chez lui au lieu de le recevoir à mon cabinet, ça fait du bien de changer de décor parfois. Et toi...quoi de neuf ?
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