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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Show me a sane man and I will cure him || ft. Angus :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Sam 26 Juin - 13:18
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Dim 4 Juil - 11:57

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Lun 16 Aoû - 10:51
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Mar 24 Aoû - 12:15

Il y avait parfois, dans la vie, des choses imprévues qui se passaient sans qu’on ait même pu imaginer que cela puisse être possible un jour. Parce que la société nous empêchait d’avoir ce genre d’idées, d’envisager, même, de penser comme cela… Et pourtant, l’instinct était parfois bien plus fort que toutes ces mises en scène destinées à nous faire oublier que nous faisions partie, nous aussi, du règne animal.
Angus Worthington était le seul psychomage que je connaissais et c’était la première fois que je venais en consultation… mais autant dire que la tournure des événements laissait penser que ce ne serait sans doute pas notre dernière entrevue et que, maintenant que nous allions nous connaître plus en profondeur, il serait bien possible que je prenne un peu plus au sérieux tout ce qui pouvait concerner mon bien-être psychologique. Peut-être même que je pourrais prendre ça vraiment à cœur.

En attendant, il n’était pas nécessaire de s’interroger outre mesure. Ce qui se passait là relevait du secret professionnel pour Angus et il était évident qu’il vaudrait mieux, pour lui comme pour moi, que cette affaire ne s’ébruite pas. Parce que nous étions tous les deux en couple et que là nous déconnions carrément, c’était un fait.

Je le savais que c’était une erreur. Ma femme était enceinte de notre deuxième enfant et j’étais en train de la tromper. Comme un salaud.
C’était plus fort que moi, pourtant. Et je savais que je n’étais pas correct envers Elianor. Nous étions mariés, nous nous étions promis fidélité jusqu’à ce que la mort nous sépare et au lieu de ça, voilà ce que je faisais.
Nous avions un accord, c’était vrai, mais je savais qu’en sortant d’ici, c’était un sentiment de culpabilité qui allait m’envahir. Je me sentirais obligé d’aller acheter un bouquet de fleurs, un bijou ou quelque chose du genre… même si ce n’était pas avec des objets que j’allais effacer mes fautes…

J’aimais Elianor. Vraiment. C’était elle la femme de ma vie, je le savais, je le sentais au fond de moi, et j’aimais ressentir ça pour elle. Depuis le premier jour où je l’avais vue, où nous nous étions parlé et avions commencé à apprendre à nous connaître, je m’étais senti bouleversé. Dans le sens positif. La présence d’Elianor dans une même pièce que moi, cela me donnait déjà l’envie d’être toujours à ses côtés.
Quand je pensais à elle, je me sentais investi d’une sorte de pouvoir, comme si j’avais en moi tout ce qu’il fallait pour être heureux avec elle, pour l’aimer et la rendre heureuse… pourtant, je n’arrivais pas à rester dans cette ligne de conduite. Et pour que je me sente mieux par rapport à cela, je me rassurais avec cette idée de deal, ce pacte que nous avions fait, ma femme et moi, pour que tout puisse bien se passer entre nous…
J’avais dû argumenter et expliciter les choses pour convaincre Elianor et ça avait fonctionné. Mais depuis que j’étais devenu père, j’avais quelques moments de doute quant au bienfondé de cet arrangement. Certes, je m’amusais plutôt bien et il me semblait qu’Elianor aussi, mais durant sa grossesse, ça m’embêtait tout de même de me dire qu’elle pouvait aller voir ailleurs. Mais si moi je le faisais, il était clair que je devais accepter qu’elle le fasse, de son côté aussi.
Mais elle portait un enfant. Le nôtre. Le mien… Et c’était peut-être une bonne raison pour réfléchir un peu plus avant de choisir d’agir ou non. Je n’aimais pas l’idée que mon épouse puisse avoir une aventure avec un autre homme en étant enceinte, il y avait quelque chose qui me dérangeait vraiment dans cette idée. Mais je devais me tenir à ce que nous avions décidé, je ne pouvais pas avoir l’air de rechigner contre quelque chose que j’avais moi-même souhaité.

Pourquoi coucher avec d’autres, alors ? Eh bien, c’était quelque chose de pulsionnel, d’instinctif… j’avais du mal à contrôler ça et je continuais parce que ça me permettait de lâcher prise, pour de bon. Cela m’évitait de continuer à penser, ça autorisait mon cerveau à prendre une pause, à respirer un peu… parce que c’était une libération physique d’un tas de choses accumulées, finalement. Et l’acte charnel était un exutoire, en ce sens.

Un besoin physique… aussi basique que la respiration ou la nourriture… c’était bassement terre à terre et je n’avais pas de raison de m’enfermer dans ces besoins d’ordre physiologique, mais c’était tout de même quelque chose qui m’avait maintenu la tête hors de l’eau jusqu’à présent. Ça me faisait du bien. Enfin, c’était ce que je pensais.

Avec Angus, les choses se passèrent donc, sans que je ne pense à tout cela pour le moment, mais ce fut au moment où nous nous rhabillions que toute la réflexion se mit en marche, comme lorsque le Poudlard Express se mettait en branle avant d’emmener les jeunes élèves vers le Collège… Et une fois lancé, le train ne s’arrêtait plus… eh bien c’était pareil pour moi, une fois que j’étais dans mes réflexions, c’était fini, il était difficile de m’arrêter, je ne pouvais pas faire marche arrière ni juste dire stop. Mes pensées allaient et venaient, en entrainant chaque fois d’autres, plus ou moins nombreuses, plus ou moins intéressantes, plus ou moins logiques… Je n’avais guère de méthode précise, claire et efficace pour canaliser tout cela. C’était bien plus complexe que juste ce que je pouvais constater comme ça.

Bénédiction ou malédiction ? Ce cerveau oscillait entre les deux… j’avais bien pris conscience des aspects négatifs et des inconvénients dès ma jeunesse… parce qu’il y avait des choses qu’à l’époque je ne comprenais pas et qui, après coup, avaient pris tout leur sens. Il fallait prendre du recul pour parvenir à une réflexion rétroactive, mais je ne voulais pas prendre trop d’énergie non plus pour ressasser le passé. J’étais un peu plus dans le présent que cela. Je voulais être dans l’instant présent, pouvoir le vivre, en profiter et me sentir suffisamment bien pour ne pas souffrir. L’ataraxie. C’était sans doute ça mon but, finalement. Ne plus me laisser bouffer par des pensées...

Parfois, il m'arrivait de me dire que le bonheur, le vrai, n'était accessible qu'aux cons et aux imbéciles. Aux personnes dont l'esprit était trop étriqué ou trop peu stimulé pour qu'elles puissent avoir une vraie conscience de ce qui se passait, de ce qui les entourait.
Mais ce n'était pas le cas de la plupart des gens et nous avions évidemment tous une façon bien à nous de gérer les choses...

Une fois rhabillé, je réajustais ma cravate pour qu'elle soit parfaitement centrée sur mon col. Je caressais doucement mon alliance. Je savais bien que j'avais encore laissé mon corps prendre le dessus, décider à ma place... mais je savais aussi que je ne ferais plus trop cela. Parce que je ne voulais pas décevoir mon épouse alors qu'elle était enceinte jusqu'aux oreilles. Peut-être même qu'elle pourrait avoir l'impression que je ne la désirais plus si je me laissais aller à céder à des tentations en journée et que je n'avais plus aucune envie le soir en rentrant. Et pourtant...

La nouvelle m’avait rendu complètement dingue. Je considérais que la jolie femme qui vivait avec moi était la meilleure chance que j’avais de pouvoir être heureux. Elle m’avait fait la surprise de me préparer le plus beau cadeau du monde et ça, ça m’avait carrément attendri.

Il y avait déjà plusieurs mois que j’avais appris cette formidable nouvelle. Car oui, pour moi, cette nouvelle était vraiment formidable. Mon plus grand rêve allait se réaliser, grâce à Elianor. Grâce à son petit ovule qui avait accueilli bien gentiment un de mes spermatozoïdes… C’était émouvant d’y penser. Et ça m’attendrissait toujours quand j’imaginais ce que serait la vie à quatre, avec Eliannoe, Marcus et puis cet enfant…
Jusqu’à présent, le début de grossesse d’Eli n’avait pas changé énormément de choses dans nos vies. Elle et moi pouvions continuer à nous envoyer en l’air, et nous en profitions. Je cherchais à me tenir informé au maximum, je me renseignais au mieux pour savoir ce qui était possible avec une femme enceinte, et jusqu’à quand, surtout…
Je me souvenais parfaitement de chaque moment de sa grossesse quand elle était enceinte de Marcus et, pourtant, cette fois encore, c’était comme si tout recommençait, un vrai renouveau, qui n’avait rien à voir…
Mais en plus de cela, eh bien, il y avait toute une série de petits tracas d’Elianor qui faisaient que j’avais toujours envie d’être aux petits soins avec elle. Parfois, le premier mois, c’était la poitrine de la belle qui était tendue, et ça, ce n’était pas encore le pire… ce qui broyait mon coeur, c’était quand je voyais ma femme avoir ses nausées. Là, je me sentais coupable, en fait…
Et puis, le deuxième mois, elle avait subi des changements de plus en plus perceptibles… parfois, elle était fatiguée, parfois elle avait les jambes lourdes ou des gênes au niveau du ventre… J’avais lu quelque part que c’était durant le deuxième mois que l’embryon allait passer de six millimètres à trois centimètres, à ce moment-là que tous les organes allaient se développer…

Pour moi, tout cela s’était accompagné d’une multitude de petits gestes quotidiens. J’avais promis à Elianor que je me lèverais la nuit pour m’occuper du bébé… mais même si l’enfant n’était pas encore là, je me levais déjà durant la nuit. Je voulais être toujours attentionné, je n’hésitais pas à préparer des petits plats pour faire plaisir à Elianor, pour satisfaire ses envies les plus bizarres – moi qui avais toujours cru que les femmes enceintes avaient toutes envie de fraises, j’avais dû tomber sur la seule femme enceinte qui rêvait toujours de crêpes… pas toujours facile à trouver en Angleterre et je n’étais pas toujours très doué avec une crêpière, mais je faisais mon possible, allant même parfois jusqu’à commander ça dans un restaurant – en fait, je faisais tout pour que la belle ait tout ce qu’il lui fallait. Il était aussi arrivé à plusieurs reprises que je vienne soutenir Elianor lorsqu’elle vidait le contenu de son estomac dans les toilettes. Là, je la soutenais de mon mieux, en lui tenant les cheveux, en lui parlant doucement, parfois il suffisait juste de poser la main sur l’épaule de la belle pour qu’elle se sente un peu soutenue…

Le troisième mois, c’était un mois particulier. D’abord parce que depuis quelque temps les nausées s’espaçaient durant la journée, ainsi que les coups de fatigue, mais les nuits restaient encore agitées. Ce troisième mois, c’était aussi le mois de la première échomagie. Et je n’attendais que ce moment, car cela signifiait que j’allais enfin découvrir mon bébé… j’allais voir l’enfant conçu avec Elianor pour la première fois, j’allais pouvoir l’observer grâce aux merveilles de la médicomagie…
J’avais lu qu’à ce stade, le fœtus était un être humain en miniature, avec tout ce qu’il fallait, là où il le fallait… enfin, en fait, il y avait encore un tas de trucs qui devaient se développer, mais là, il allait peut-être déjà ressembler à un être humain, aussi petit soit-il…

Je rêvais de cette première échomagie. J’attendais avec impatience le moment où je pourrais enfin faire la connaissance de ce petit être minuscule… oui, minuscule, parce qu’il devait faire dans les environs de quatre centimètres… Il y avait quelque chose de très important, dans ce moment que nous allions vivre. Et j’en étais conscient. Pour le coup, en regagnant le manoir, ce jour-là, je ne voulais plus que retrouver ma femme et la serrer contre moi. Je me rendais compte qu’elle me manquait et que c’était auprès d’elle que je voulais être. La séance de psychomagie aurait au moins eu cela de bon, je voulais me rapprocher d’Elianor et continuer à être un mari présent durant chaque moment de sa grossesse. Parce que je l’aimais. Et c’était tout ce qui comptait.

La grossesse la rendait magnifique. Son teint était plus frais, plus clair, elle semblait rayonner comme si elle était elle-même une source de lumière. Et quand elle me laissait poser la main sur son ventre, je me sentais très chanceux et très heureux. Parce que c'était notre projet, celui de fonder notre famille, qui se concrétisait chaque jour un peu plus.


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