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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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"give a hand" eirian :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Mer 23 Sep - 10:06

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⤜⤐⤞
J’étais du genre attentif, un peu chiant, comme garçon, alors pas attentif pour tout, par exemple les potions restaient un mystère pour moi et j’allais clairement avoir besoin de beaucoup, beaucoup de cours particulier pour rester concentré, mais concernant les gens, je remarquais assez facilement si ça n’allait pas. J’étais hyper empathique sans doute, et penser aux autres me faisait souvent oublier mes propres problèmes et ce qui pouvait toujours m’attendre à la maison. Ainsi donc, je n’avais pas vraiment manqué les quelques changement chez Eirian, un Serdaigle avec qui j’avais plus d’une fois parlé. Déjà j’étais pas du genre à m’arrêter aux maisons, la preuve étant, je sortais dans l’ombre avec un Serpentard, mais Eirian c’était vraiment particulier. Quand j’étais arrivé à Poudlard, j’avais beau avoir des paillettes dans les yeux, j’étais quand même un Poufsouffle, une sorte d’idiot du village pour ceux ne voyant pas plus loin et jugeant la gentilesse et la fidélité comme des défauts. Mais j’étais surtout né moldu, et j’avais déjà eu à vivre les dures étapes avec mes parents, mais c’était pire à l’école.

C’était la peur qui avait fait réagir mes parents, mais à l’école, c’était simplement le fait que mon sang, ma personne, n’était pas assez bien pour certain et ça faisait mal quand on essayait de se construire et c’est là qu’Eirian avait joué un rôle. Il m’avait déjà protéger en renvoyant les plus virulent dans leurs 22, mais il avait surtout était là pour répondre aux questions de l’enfant que j’étais et c’est avec ce statut privilégié qu’il resta un ami, quelqu’un avec qui parler et que j’avais plaisir à revoir. Profitant donc de la fin de journée et du fait de le voir un peu à l’écart, je viens à sa rencontre, un sourire franc et sincère sur le visage, « Hey ! » soufflais-je en me plantant devant lui. Les changements chez Eirian étaient presque imperceptible, ce mec était souvent un mystère et je n’avais jamais cherché à creusé par respect, j’avais seulement appris à reconnaître les moments, les changements et à n’être pas trop loin, « J’ai piqué du pain et des muffins ce matin, tu veux venir nourrir les chouette à la volière et manger un peu de sucre avant le repas ? », je n’attaquais jamais directement avec lui, c’était toujours des propositions caché, comme celle-ci de s’isoler loin des couloirs et autres endroit où on pourrait nous interrompre pour s’isoler dans une volière où il n’y aurait rien d’étrange à trouver deux étudiants. Simplement on verrait forcément les autres arriver, c’était tranquille.

« J’ai chocolat, et j’ai myrtille aussi. », soufflais-je tête baissé en train de sortir quelques vivres de mon sac. J’avais aussi des cookie à la citrouille, mais eux… C’était pour quand j’aurais le feu vert pour m’isoler avec Will. Autant dire que j’en reprenais tous les matins et que je mangeais ceux de la veille au moment d’en reprendre pour ne pas gâcher. Dans ces moments là je comprenais peut-être un peu plus facilement pourquoi on jugeait les Poufsouffle un peu stupide, mais faire plaisir aux autres était aussi une forme d’intelligence.
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Eirian Howl
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Jeu 24 Sep - 11:08
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« mars 2020 »
Tu ne sais pas qui a eu l’idée de vous infliger deux heures de droit magique en fin de journée, mais il s’agissait certainement d’un rejeton produit conjointement par les enfers de toutes les cosmogonies. Ta plume court sur le parchemin, plus par automatisme qu’autre chose, tu n’es pas sûr de tout saisir sur l’instant. Tu verras à la relecture si tu comprends mieux. La fatigue achève de brouiller tes pensées, tu te frottes les yeux de ta main libre. Un quart d’heure à tenir encore, avant la libération. D’ordinaire, tu apprécies cette matière, mais aujourd’hui c’est le cours de trop.
Enfin, pas exactement. Le vrai problème, c’est ton incapacité à dormir plus de trois heures par nuit ces dernières semaines, le cortège de cauchemars qui précède tes insomnies et l’angoisse qui accentue ton épuisement en te maintenant dans une hypervigilance constante. La seule présence de tes condisciples t’empêche de te relâcher, trop conscient que tu es de leur proximité. Même en t’asseyant au fond pour n’avoir personne dans ton dos, tu n’arrives pas à les occulter. Sans parler du boulot qui ne rapporte pas assez, du patron toujours sur ton dos, de ses fichues heures qui filent sans que tu saches où elles sont passées et qui ressemblent trop à des absences – est-ce que c’est vraiment la fatigue qui brouille ta perception du temps ? –, de l’été qui se rapproche, de l’Ordre et des missions que tu remplis pour eux. Il n’y a que quand tu retrouves la sensation grisante du danger que tu oublies tes soucis, que tu te sens lucide, capable de gérer, sans le tourbillon qui te hante le reste du temps.

La fin du cours, enfin. Ta prise de notes des dernières minutes n’est sans doute pas optimale, mais tu t’empresses de ranger plumes et parchemins dans ton sac, laisses s’écouler le flot des étudiants pour ne pas te retrouver pressé et bousculé. Comment font-ils pour supporter ces contacts sans broncher ? Le couloir a commencé à se vider lorsque tu sors enfin en calculant tes options. La salle commune sera un enfer à cette heure, de même que la bibliothèque – même si ce sera plus silencieux. Reste la possibilité de te poser dans une salle vide. Moins confortable, mais tranquillité assurée. Tu auras bien besoin de ça pour affronter le dîner ensuite.
Ta décision arrêtée, tu remontes le couloir lorsque tu aperçois Elias venir vers toi, un grand sourire sur le visage. Tu souris à ton tour. Avec une pointe de culpabilité, tu réalises que ça fait un moment que tu ne l’as pas croisé. Bien sûr, il a moins besoin de ton aide maintenant, mais vous étiez proche au-delà de ce seul aspect. Parfois, tu as l’impression que c’était dans une autre vie. Au départ, il te rappelait le garçon que tu étais en arrivant à Poudlard – né-moldu, des paillettes plein les yeux, ignorant du monde de la magie et de ses codes. Après l’avoir défendu contre des abrutis attachés à l’idéologie du sang – sans doute l’une des choses qui t’insupportent le plus de ce côté du monde –, tu avais répondu à ses questions. Le genre de soutien que tu aurais aimé recevoir à l’époque, pour comprendre ce qui t’entourait plutôt que de te débrouiller par toi-même. Pas mal d’interrogations des nés-moldus paraissent absurdes à ceux qui baignent dans la magie depuis leur plus tendre enfance, mais vous, vous avez des années de connaissances à rattraper en plus des cours. Son histoire te parlait aussi, ses problèmes avec ses parents que tu ne comprenais que trop bien. Malgré votre différence d’âge, il fait partie de tes rares amis.

— Salut !

Tu n’es pas sûr qu’il soit là totalement par hasard et sa proposition te le confirme. Il a toujours eu l’œil pour repérer les moments où ça va moins bien et, cette fois, tes cernes doivent être assez explicites. Et même si tu es prêt à jurer que tout roule comme sur des roulettes, que quelqu’un ait l’air de remarquer que ce n’est pas le cas te fait du bien, en quelque sorte. Son idée de gagner la volière te parle, Nox sera content de te voir et ce ne sera pas si différent de la tranquillité que tu envisageais. Elias est plutôt du genre calme et personne ne viendra vous déloger là-haut. En plus, le temps commence à s’adoucir et le soleil pointe timidement derrière les nuages. Le Poufsouffle sort des muffins de son sac, chocolat et myrtille. Refuser serait clairement indiquer que quelque chose ne va pas. Si c’est trop, tu sauteras le dîner – ce ne sera pas la première fois ni la dernière ; à cause du reste, tes soucis avec la nourriture commencent à réapparaître. Tu souris à Elias.

— Excellente idée, j’ai besoin de me vider la tête. J’ai cru que cette journée ne se terminerait jamais !

Pas très digne de Serdaigle comme affirmation, mais même les Aigles ont le droit de faire relâche de temps à autre.

— Myrtille, c’est parfait.

Tu prends la direction de la volière avec lui, en profites pour lui demander de ses nouvelles.

— Quoi de neuf ? Et les cours, ça va, pas trop stressé par les BUSE ?
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Mer 30 Sep - 16:41

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⤜⤐⤞
J’étais pas bien sûr que son objectif fut été d’être avec moi, je pense qu’il fallait juste être réaliste sur le fait qu’il acceptait sans doute pour me faire plaisir. Et ce, même si il avait besoin de se vider la tête tant il avait pensé que la journée ne finirait jamais. C’était un peu dramatique, mais je connaissais ces journées, ces moments ou tu pouvais être le plus optimiste, le plus travailleur et le moins soucieux, il se passait souvent des moments, des journées sans, des journées qu’on voulait juste voir finir tant elles étaient lourde, tant on était pas bien. J’essayais sincèrement de ne pas être préoccupait par les railleries, je savais enfin qui j’étais. Je savais comment passer au dessus des choses, je n’étais plus sensible. Et c’était grâce à lui, très clairement. Il m’avait fait relativiser, il m’avait fait comprendre pourquoi les gens étaient comme ça et pourquoi ça ne devait pas m’atteindre. C’était pour ça que j’étais attentif à lui et qu’on était ici, à la volière, en fin de journée pour essayer de parler à l’abris des regards. Lui proposant donc des muffins, je lui tendis un aux Myrtilles comme il semblait préférer. M’occupant donc du chocolat, je commençais à manger après m’être perché sur un rebord de la volière, proche du vide si je me penchais.

Il me demanda alors ce qu’il y avait de neuf, si je n’étais pas trop stressé par les BUSES, j’avouais que pour le moment j’avais trop de chose en tête pour y penser, mais maintenant qu’il le disait. « Ah les BUSES, j’avais complètement oublié ça ! Je sais déjà pas quoi faire de ma vie, alors je t’avoue que les BUSES… En fait si c’est stressant ! Fallait pas me le rappeler ! », parce que si je voulais continuer dans le Quidditch, il n’y aurait pas de soucis, mais si je voulais être Aurore, j’avais intérêt à être très bon et partout, genre en potions je ne pourrais pas me permettre d’avoir les mêmes notes qu’en temps normal. Comme pour travailler avec des animaux magiques, je n’allais pas pouvoir être nul. C’était donc plus préoccupant que de savoir si Will ou non était l’homme de ma vie.

Secouant la tête, je préférais ne pas y penser pour m'intéresser à ce que lui pourrait faire ou dire. On était là pour ça non ? « Et toi quoi de neuf ? », il y avait quelque chose de neuf, il y avait vraiment quelque chose qui se passait pour lui. Et du peu que je savais à son sujet, ça devait-être assez important pour qu’il n’arrive pas à le cacher pleinement. Ou du moins que je puisse réussir à le voir du moins. Je voyais les variations, mais c’était vraiment cette fois ou je savais que je devais agir. Cette fois ou je devais lui rendre la pareille. C’était ça l’amitié sans doute et encore plus lorsqu’on était semblable. Il allait devoir passer à table sinon je n’allais pas le lâcher ! - Ce qui était faux car il était hors de question que je le force à quoi que ce soit. J’étais acharné, mais pas à ce point, pas au point d’être usant.-.

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Ven 2 Oct - 8:57
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« mars 2020 »
En compagnie d’Elias, tu te mets en route vers la volière. Ce n’était pas ton objectif premier, mais cela te va aussi, cela fait longtemps que vous n’avez pas eu l’occasion de discuter. Tu ignores ta fatigue – sans compter les nuits sans sommeil, elle ne te lâche plus de toute façon depuis que tu essaies de jongler entre les cours, l’Ordre du Phénix et ton boulot. Pour autant, tu n’arrives pas à te dire que rejoindre l’Ordre était une erreur. Tu ne veux pas rester sur le côté et au moins ça te donne un objectif, ça remet un peu de sens dans ton existence – même si ça reste une fois de plus pour améliorer tes chances de survie. Maintenant que ton père sait où tu te caches, tu as besoin d’assurer encore plus tes arrières.
Tu chasses ces pensées en remontant les couloirs avec le Poufsouffle. Il a l’air plutôt en forme. Il a gagné en assurance là où tu as l’impression de glisser, de perdre pied sans savoir si c’est une vraie chute ou un trop-plein passager que tu as du mal à évacuer. Seul le temps te le dira, en espérant que tu t’en rendes compte à un moment où ce sera rattrapable.
Une fois dans la volière, Elias te tend un muffin aux myrtilles. Les hiboux volent autour de vous, Nox vient se percher sur ton épaule. Tu as toujours des friandises dans ton sac pour lui et tu lui en donnes en écartant le muffin de son bec curieux. Chacun son gâteau ! Tu t’appuies contre le mur, à côté de l’ouverture où Elias s’est perché, là où la pierre n’a pas été trop salie par les oiseaux. Tu gardes ton sac à l’épaule. L’entrée reste dans ton champ de vision, de même que le haut de l’escalier au-delà. Si quelqu’un vient, tu ne pourras pas le rater – même à Poudlard, tes vieux réflexes ne te quittent pas. Toujours repérer les issues et garder un œil sur elles. Tout en grignotant ton muffin par petites bouchées, tu lui demandes où il en est, d’autant que les examens de cinquième année commencent à se rapprocher. Oups, il les avait oubliés.

— Désolé, je ne voulais pas te les rappeler. Oublie-les de nouveau, mais pas trop longtemps !

Tu souris.

— Et ce n’est pas grave si tu ne sais pas quoi faire de ta vie maintenant, tu as encore largement le temps de trouver et de décider. Les BUSE ne déterminent pas tout.

Même à l’université, certains ne sont pas encore entièrement décidés – tu n’es pas le seul dans ce cas de figure. Au moment de choisir, tu as été au plus simple, au plus pratique : université pour avoir un toit, pas de potions et la filière qui te permettait de pratiquer la magie au maximum. Tu as du mal à te projeter au-delà. Il y a tellement de choses qui peuvent tourner mal d’ici la fin de tes études. Savoir que le Blood Circle n’arrêtera pas de te chercher ne t’aide pas à envisager une vie stable. Une part de toi est toujours prête au départ et toute ta vie tient dans une malle.

— Et le Quidditch ?

Ta phrase se chevauche avec sa question. « Quoi de neuf ». Rien que tu puisses réellement avouer. Tu ne peux – ne veux – pas parler de tes cauchemars, ni de tes angoisses, ni du boulot qui se complique parce que tu n’arrives plus à gérer, ce n’est qu’une question de temps avant que tu te fasses virer, ni des soucis d’argent que ça va fatalement entraîner, ni de l’été qui vient – tu ne sais pas encore comment tu vas te débrouiller pour trouver un logement décent. Ni de tes parents, même si Elias sait déjà que ça ne se passe pas très bien avec eux, notamment ton père. Sans avouer la vérité mais pour lui montrer que tu comprenais ce qu’il vivait avec sa famille, tu lui as dit que ton père avait toujours du mal à accepter la magie, qu’il aurait préféré te voir faire d’autres études, abandonner Poudlard. De plus en plus, tu en as marre de mentir à tes amis, de cacher des pans entiers de ta vie. De les voir se confier alors que toi, tu ne peux rien dire. Mais tu n’as pas le choix.
Il n’y a qu’une chose que tu peux vraiment dire, parce que ce n’est pas un secret en soi. Tu hausses les épaules avec un sourire.

— Pas grand-chose. La routine des cours. Et… avec la situation actuelle, j’ai décidé de rejoindre l’Ordre du Phénix, ça va bientôt faire deux mois.

Tu passes une main dans tes cheveux.

— Ça fait un gros changement de rythme, le temps de s’adapter, mais je ne regrette pas.

Et quoi que le Poufsouffle ait remarqué de différent chez toi, ça suffit sans doute à l’expliquer. En soi, ce n’est pas un mensonge : le changement de rythme a réellement été conséquent. Mais il ne s’agit que de la partie émergée de l’iceberg.

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Mer 14 Oct - 11:44

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Il s’excusa de m’avoir rappelé les examens, mais il n’y avait pas mort d’homme, j’allais sans doute oublier à l’instant même où je reverrais Will et plus rien n’aurait d’importance. Enfin j’osais l’espérer. Essayant donc de se rattrapper, le jeune homme m’assura que j’avais le temps de voir venir, et même les Buses ne définiraient pas tout. Je pourrais encore avoir le choix après ça. D’ailleurs il s'intéressait à ce que je pouvais bien faire avec le Quidditch. Vaste question que je voudrais ne pas avoir à me poser en réalité. Ca serait tellement plus simple d’être bon, non, d’être tellement bon qu’on aurait un avenir tout tracé sur un balais. Là, j’étais bon, je faisais largement mon travail, mais cela pourrait conduire à ce travail tant rêvé dans le plus beau sport au monde ? « J’aimerais bien, mais faut quand même pas que je me foire trop, imagine je suis pas aussi bon que j’aimerais l’être et jamais on veut de moi dans une équipe pro ? Je devrais travailler dans un McDo ! », ca je savais qu’il comprendrait contrairement à beaucoup d’autres ici.

En revanche, ce qu’il ne semblait pas comprendre c’était bien que je n’allais pas lâcher, pas abandonner aussi vite. Seulement, après m’avoir laissé répondre, il finit par avouer qu’il n’avait pas grand chose de nouveau, si ce n’est qu’il avait rejoint l’Ordre du Phénix. Il devait me faire quand même vachement confiance pour me révéler une choses comme ça. Je pourrais lui porter préjudice, mais il ne semblait même pas l’envisager. C’était une forme de confiance dans un sens, même si soyons honnête, au vu de ce qu’il savait, il était très peu probable que je pense et fasse autrement. Ca faisait quand même du bien au morale d’avoir ainsi une confiance, mais ca me rendait surtout envieux de combien il avait de la chance de pouvoir ainsi défendre ses idées. « C’est pas grand chose ça ?! » soufflais-je dans un rire, tant il était… Plus adulte sans doute. Moi je voyais ça avec des yeux d’ado, de gosse.

« Et tu crois que tu vas réussir à m’enfumer ? » demandais-je finalement, car je voyais bien trop clair dans son jeu. Je ne voulais pas forcer, mais là, peut-être que je devais ouvrir une porte, l’ouvrir correctement, avec respect, sans forcer, enfin sans trop forcer. « Y’a un truc qui vas pas, tu peux ne rien me dire, mais je suis là et si je peux faire un truc je le ferais. », je pouvais aussi attendre qu’il aille mieux, mais je ne sais pas, il avait l’air de trainer un boulet, un poids, quelque chose qui le plongeait bien plus au fond d’un gouffre. « Tu peux me faire confiance, je crois que tu le sais. » ajoutais-je dans un sourire compatissant. Il venait de me prouver qu’il avait confiance, mais il devait n’avoir aucune hésitation à continuer. Ce qui était sans doute plus facile à penser qu'à faire, je n'en doutais pas, mais j'espérais vraiment qu'au fond de lui il savait qui j'étais et combien il pouvait me faire confiance.

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Ven 16 Oct - 8:53
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L’orientation, vaste question… et si certains savent depuis des années ce qu’ils veulent faire, ce n’est pas le cas de tout le monde. Et il y a aussi des filières plus exigeantes que d’autres. Comme le Quidditch, où il y a peu de places et où il ne s’agit pas seulement d’être bon. Tu commençais à y réfléchir aussi en cinquième année, à te demander vers quoi t’orienter – le « pas de potion » étant déjà un de tes principaux critères. Comment tu peux t’en sortir aussi mal, alors qu’à côté, tu te débrouilles en cuisine, tu ne l’as jamais compris, mais après sept ans à osciller entre le vaguement acceptable et le complètement raté, tu as renoncé à chercher. Leur dire adieu a été un grand plaisir. Parfois, tu aimerais retrouver cette époque, redevenir un ado, pas tout à fait dans les clous, certes, mais plus stable que maintenant, où tu pouvais encore ne pas agir en adulte et te reposer en partie sur ta mère.
Elias souligne qu’il ne peut pas se permettre de trop rater, si jamais aucune équipe ne veut de lui, au risque de se retrouver dans un McDo. Un sourire t’échappe. Oui, tu visualises bien le problème. Évidemment, s’il n’y a rien d’autre, on fait avec, mais ce n’est pas quelque chose qui te fait rêver et lui non plus visiblement. Tu n’en peux plus de travailler dans la restauration, même si c’est là que tu arrives à trouver, sans expérience ni qualification dans le monde moldu. Le bruit, le monde, les odeurs de nourriture qui t’écœurent… mais tu n’as pas vraiment le choix pour bosser le week-end et tu as toujours besoin d’argent.

— Je comprends ! Mais je suis sûr que tu vas y arriver, tu es vraiment doué ! Puis si jamais tu as des questions dans certaines matières, tu peux me demander. Bon, pas les potions ou la botanique, mais sortilèges, métamorphose, défense… il n’y a pas de souci.

Tes grandes spécialités. Et si tu arrives à dégager du temps pour Will Burbank, tu en auras aussi pour Elias.

Tu essaies de maintenir la conversation sur des choses assez factuelles, mentionnes l’Ordre en passant. À force de croiser des gens qui l’ont rejoint – ou qui font partie des Mangemorts – tu finis par oublier que ce n’est pas le cas de tout le monde et que les élèves de Poudlard sont encore relativement préservés de ce qui se passe. À ton échelle, tu n’as pas l’impression de faire grand-chose… mais chaque petite pierre apportée à l’édifice fait avancer les choses. Et même si tes raisons pour rejoindre l’Ordre ne sont pas très glorieuses à l’origine, tu crois sincèrement à cette cause et tu refuses que le Blood Circle commette encore plus de dégâts. Ce serait quand même plus simple si ces derniers et les Mangemorts pouvaient s’entretuer mutuellement, mais tu doutes que cela advienne. Et tu n’es pas naïf ou idéaliste au point de croire que tout finira par se résoudre pacifiquement.

— Non, c’est vrai, tu as raison, c’est important. C’est seulement que j’aimerais en faire davantage.


Bien sûr, Elias n’allait pas s’en tenir là. La question est franche, directe, un peu brutale peut-être, à la fois angoissante et presque… rassurante. Le simple fait qu’il remarque que quelque chose ne va pas… ce n’est pas seulement que tu joues mal ou moins bien, ou que tes efforts pour ne jamais attirer l’attention ont échoué, mais juste qu’il y a quelqu’un d’assez attentif pour le voir. Tu n’es pas complètement invisible. Elise et lui sont sans doute les seuls qui te connaissent assez pour cela.
Elias appuie sur le fait qu’il est là, qu’il peut t’aider. Parfois, tu aimerais tellement tout relâcher, craquer pour de bon, avouer ce qu’il y a à avouer, arrêter de t’obliger à tenir droit pour ne pas t’effondrer, arrêter de lutter contre les larmes et la fatigue. Ne plus mentir, faire confiance. Mais tu t’es toujours refusé à devenir un poids pour les autres, à leur confier ne serait-ce qu’une partie de ce qui pèse trop lourd. Ta mère, le Blood Circle, la rue… Tu n’as pas à leur infliger ça. Mais essayer d’enterrer tout cela et faire comme si tout allait bien fonctionne de moins en moins.
Le ventre serré, tu fais tourner ton muffin entre tes doigts, le regard fixé sur le sol sale. Il te faut une explication crédible, quelque chose qui tienne la route. Soutenir que tout va bien lui confirmera surtout qu’il y a vraiment un problème. La fatigue ne suffira pas à tout justifier, l’Ordre non plus. La tactique habituelle : faire semblant de s’ouvrir pour cacher le vrai problème. Tu te détestes de penser comme ça, de chercher à contourner ce qu’il t’offre, alors qu’il veut sincèrement t’aider. Il comprendrait, il est passé par là lui aussi.
Comme toujours, tu vas au plus simple. Un soupir t’échappe.

— Okay, tu as vu juste. Mais ce n’est pas si grave. C’est juste que mes parents ont mal pris mon envie de rejoindre l’Ordre, je me suis disputé avec mon père…

Tu agites la main d’un geste désabusé.

— On s’est pris la tête. Il n’y a pas grand-chose à y faire, il va se calmer, mais je m’en serais bien passé. Tu me diras, depuis le temps, je devrais avoir l'habitude...

Ça colle avec ce que tu laisses entendre de ta famille, ton père surtout, qui a toujours du mal avec la magie.

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Lun 23 Nov - 11:37

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⤜⤐⤞
Il avait été mon premier super héros de cette école et il continuait, certes c’était super loin de ce pourquoi j’avais voulu parler avec lui, mais il croyait en moi, en mes capacités et si jamais je venais à faire défauts, il serait là pour m’aider. « Y’a-t-il seulement quelqu’un de fort en potion ? » demandais-je dans un sourire alors que j’acceptais silencieusement cette proposition. Je n’oublierais pas sa présence à mes côtés. Il était là, je serais là. Et en parlant d’être là, il en faisait beaucoup, pas assez à son avis, mais je n’étais pas d’accord, il n’était parfois pas utile de se tuer à une tache pour s’y investir. Dans son cas, c’était d’autant plus vrai. Il était déjà en train de mener un combat sur tous les fronts et je n’étais pas dupe.

Alors, sans vraiment l’avoir espéré, il finit par parler, de ses parents, de leurs réactions face à l’ordre et au fait qu’il était à présent en froid avec son père. Pour lui ce n’était pas grand chose, mais je savais combien cela pouvait nous bouffer. Ce n’était pas rien, ne pas être accepté n’était pas rien, certes on aurait pu croire que c’était juste la peur de le perdre, mais ces derniers mots me firent comprendre autre chose. Ce n’était pas la première fois ? Il y avait donc eu d'autres conflits, genre sur la sorcellerie ? J’avais besoin de savoir, alors j’osais enfin la question, « Ça arrive souvent les disputes ? Ils ont du mal avec le fait que tu sois… Sorcier ? » j’avais besoin d’une certitude, il avait laissé plané plusieurs fois le doute sur cette réalité et là je devais faire quelque chose. « Si j’avais pas autant envie d’en faire partie je t’aurais peut-être disputé aussi, mais juste par peur qu’il t’arrive un truc... » soufflais-je dans un sourire désolé.

Je voulais qu’il se sente bien, heureux, alors je finis par lui proposer, « Tu peux venir chez ma grand-mère quand y’a pas cours et que t’en a marre de te faire disputer. C’est pas hyper grand, mais elle est super, c’est la seule qui m’a accepté quand j’ai reçu ma lettre et elle est trop mignonne, elle m’a acheté une console pour pas que je sorte trop et qu’il m’arrive rien. Et puis on mange trop bien chez elle ! Je suis sûre qu’elle serait pas contre ! », bon il faudrait peut-être prévenir, mais c’était un havre de paix la-bas, je ne m’inquiétais pas trop pour sa capacité à accepter un autre garçon dans le besoin. Je crois même qu’elle m’accepterait quand je lui dirais pour Will, elle était vraiment la meilleure au monde. Ce havre ne devait donc pas m'être que réservé, surtout quand il était évident que le pauvre subissait la situation. Cette dispute, enfin ces disputes le poussaient à se taire, à ne rien dire sur ce qu'il ressentait et il s'isolait. Je connaissais ça, sans doute moins que lui car mes parents avaient coupé les ponts. Mais je connaissais ce sentiment étrange qui prenait la gorge lorsqu'il était évident que la solitude serait la seule amie à nos journées. Alors je ferais ce que je pouvais pour lui, même si ça semblait ridicule et même si c'était peut-être à côté de la plaque. Après tout, les crises d'adolescences étaient soi-disant compliqué non ? Et je ne connaissait pas assez Eirian pour le dispenser de tout écart, même si j'en doutais.

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Mer 25 Nov - 10:07
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« mars 2020 »
Tu es content de profiter de ce moment avec Elias, loin du bruit et du mouvement de l’école. Tu regrettes de ne pas le faire plus souvent, maintenant, mais les dernières semaines ont été tellement bousculées… Ce n’est pas une excuse, mais tu en oublies parfois le plus élémentaire. L’Ordre et ton boulot le week-end te prennent pas mal de temps. Pour autant, tu es prêt à en garder pour le Poufsouffle s’il en a besoin. Tu as commencé à le prendre sous ton aile à son arrivée à Poudlard, tu ne comptes pas abandonner en cours de route, même s’il s’agit de devoirs et non plus de le défendre face aux sang-pur. Un rire t’échappe lorsqu’il demande s’il existe quelqu’un de fort en potion.

— Il doit bien y en avoir… mais j’ignore complètement comment ils font !

Ça reste un grand mystère. Il accepte cependant ta proposition. La discussion dérive sur l’Ordre. Tu aimerais en faire davantage… mais tu sais aussi que ça vient de ta culpabilité à l’idée que ton père et ton frère sont dans le camp d’en face, qu’ils s’en prennent aux sorciers, les torturent ou les tuent. Tu te sens coincé entre les deux, incapable de te convaincre qu’ils ne sont plus ta famille, trop conscient de la façon dont l’Ordre réagirait s’il apprenait qui tu es vraiment. Alors, tu essaies d’en faire le maximum. Comme si ça pouvait compenser leurs exactions ! Et il y a ta mère aussi, si tu veux convaincre l’Ordre de t’aider à la libérer une fois que Robin saura où elle est, il faut que tu fasses bonne impression, que tu peaufines tes mensonges. Ta position devient de plus en plus compliquée, mais tu es décidé à tenir autant que possible. Parce que si la vérité éclate… tu n’auras sans doute pas d’autre solution que de devoir fuir encore, abandonner Poudlard. Traqué par les sorciers et les moldus, tu auras du mal à t’en sortir. Mais peut-être que ça n’arrivera pas si tu joues assez bien. Ce n’est de toute façon pas le moment d’y penser, tu verras quand tu y seras. Pour l’instant, déjà gérer ce qui vient au quotidien, inutile de trop anticiper sur l’avenir.
Tu finis cependant par évoquer ta « famille », celle que tu t’es inventé pour le monde sorcier, ce qui peut expliquer ton changement d’attitude. Tu t’attends aussi à voir Elise débarquer un de ces jours avec le même genre de question. Elle est trop observatrice pour passer à côté, même si le fait que vous n’êtes pas dans la même filière te protège un peu.
Tu ne sais jamais comment réagir face à l’inquiétude des autres, soulagé qu’ils le remarquent, mais anxieux à l’idée de trouver comment les rassurer, terrifié de leur réaction si tu t’approches trop de la vérité. Et tu te détestes pour ça, pour ces mensonges et ces demi-vérités que tu sers en réponse à leur soutien sincère. Parfois, tu te dis que ça aurait été plus simple de ne nouer aucun lien… mais tu rejettes aussitôt l’idée. Tu y tiens trop pour y renoncer. Et c’est bien ce qui rend l’aveu de la vérité si compliqué. Alors, tu ressors le mensonge le plus simple, celui qui dit que tout ne va pas si bien dans ta famille, et dans ces cas-là, tu as plutôt tendance à charger ton père, c’est plus facile en un sens.

Elias réagit aussitôt, te demandes si les disputes arrivent souvent. Tu hausses les épaules.

— Pas souvent, non. De temps à autre, c’est tout. Ils ont du mal à comprendre le monde de la magie et avec tout ce qui se passe… ça complique les choses.

S’il n’avait pas eu envie de faire partie de l’Ordre, lui aussi aurait pu te disputer, par inquiétude. Ça te touche, tu souris.

— Je fais toujours attention, on est prudents dans l’Ordre. Mes parents ont peur qu’il m’arrive quelque chose, mais ils ont peur pour eux-mêmes aussi, les conséquences si on apprend qu’ils ont un fils sorcier… Je prends trop de risques pour eux. Ils n’approuvent pas les décisions de Kane, mais ils ont aussi l’impression qu’en rejoignant l’Ordre, c’est un peu comme si je prenais position contre les moldus. Ce n’est pas ça évidemment, mais ils ont du mal à le comprendre. Ils ont juste besoin de temps pour digérer. Désolé de t’embêter avec tout ça, ça va se tasser, c’est juste un peu difficile dans l’intervalle.

Tu ne t’attendais pas à sa proposition. Venir chez sa grand-mère pendant les vacances ? Tu te figes un instant. C’est ce que tu n’as jamais osé demander à qui que ce soit, préférant te débrouiller l’été pour trouver un toit – ou squatter dans des immeubles abandonnés quand tu n’avais vraiment pas d’argent. Elias en parle avec enthousiasme, et tu es content pour lui qu’elle l’ait accepté, au contraire de ses parents. Mais… tu ne peux pas accepter, même pour quelques jours. Trop dangereux. Tu refuses de mener le Blood Circle ou les Mangemorts jusque chez eux. Entre Towsen qui t’a à l’œil, ton père et ton frère, et ceux qu’ils ont missionnés pour te mettre la main dessus… Aucun d’eux ne fera de quartier à tes proches. Et tu ne veux pas non plus abuser de sa gentillesse ni de celle de sa grand-mère.

— C’est… vraiment gentil comme proposition, merci. Mais tu sais, ça ne va pas si mal que ça. Et il aura quand même largement le temps de se calmer d’ici cet été.


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