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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Au plus noir de la nuit, avant l'aurore Ψ Ft. Eirian :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Dimka Dimitrov
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Ven 23 Oct - 22:59
♛ Au plus noir de la nuit, avant l'aurore
Eirian & Dimka - Avril 2020

▼▲▼

Tu avais du mal à comprendre pourquoi c’était toi qui te tapais la séance de baby-sitting, ah oui, parce que ton pote n’avait rien trouvé de mieux que d’aller jouer les louloups dans la meute d’un grand malade… Ah tu adorais Aidan et tu n’avais jamais rien eu contre son côté lupin, mais là franchement ce soir, son côté loup te cassais grave les couilles. Tout comme cette histoire d’ailleurs. N’avais-tu pas dis que tu ne la sentais pas cette histoire de faire confiance à une tierce personne qui voulait en apprendre plus sur le QG du Blood Circle pour pouvoir… Quoi au final ? Ah oui se venger. Alors tu comprenais bien la démarche aucun soucis, mais déjà rien qu’à vous deux vous aviez failli y passer alors pour toi vouloir y pénétrer n’était que pur folie. Et en même temps, imaginons que si vous aviez besoin d’y retourner, être trois ne serait pas de trop, surtout si Eirian possédait aussi lui aussi des informations qui pourrait vous être utile. Alors voilà pourquoi tu étais là ce soir en pleine nuit en train de rôder autour de la bibliothèque au lieu d’être bien confortablement installé au fond de ton lit, attendant ton camarade. Parce que vous vous étiez décidé à lui laisser une chance mais qu’il était impensable pour vous d’y aller à l’aveugle, il fallait donc bien tester l’audace, l’ingéniosité, la façon de réagir face au stress ainsi que la loyauté de votre camarade. Pas question de faire confiance les yeux fermés. Tu avais donc attendus que tout le monde se soit endormi dans ton dortoir, enfin tout le monde sauf Eirian en théorie n’est-ce pas ? Non parce que si tu étais là en train d’attendre pour rien, pendant que monsieur ronflait comme un bien heureux au fond de son lit, ça allait très mal se passer le lendemain, tu n’étais clairement pas un pigeon.

Pourquoi est-ce que vous ne vous rendiez pas sur les lieux ensemble ? Tout simplement parce que si l’un de nous était pris sur le chemin, autant que cela laisse une chance au deuxième de pouvoir s’en sortir. Donc tu avais attendu que tout le monde dorme et ensuite tu t’étais levé. Tu t’étais couché avec ton uniforme pour ne pas avoir à te changer et c’est silencieusement que tu avais quitté ton dortoir. Il n’y avait personne dans la salle commune, à croire que vous auriez peut-être de la chance ce soir ? Puis tu t’étais faufilé dans les couloirs du château. Passant ta main sur le mur, tu décidais de te fier à ce dernier pour utiliser le moins possible, la lumière de ta baguette. Tu tentais également le plus possible d’éviter de cogner dans les tableaux, pas que tu en avais quelque chose à faire de les réveiller, mais cela ferait forcément du bruit. Finalement, cela se révélait être une promenade de santé de te rendre jusqu’à la porte de la bibliothèque. A croire que toutes tes escapades nocturnes pour rejoindre Alcyone ou même certaines fêtes avaient portées leurs fruits… Il ne restait plus qu’à attendre et le moins que l’on puisse dire c’est que la patience ce n’était pas ton fort et que plus les secondes passaient et plus il y avait le risque de se faire prendre. Bon sang mais que faisait-il ? Tu commençais à perdre patience au moment où une ombre se détachait venant ensuite dans ta direction. Eh bien, ce n’était pas trop tôt ! Remarque que tu t’abstenais de glisser, il était là, c’était déjà un bon point pour lui, puis il ne semblait avoir amener un membre du personnel avec lui, autre bon point.

« Ça a été ? » Demandes-tu tout de même pour savoir s’il avait été en difficulté et si ça avait été le cas, comment est-ce qu’il avait réglé le problème puisque c’était quand même sur toutes ces choses qu’il était testé ce soir. Oh tu étais loin de te prendre pour un pro ou quoique ce soit, la preuve en était lorsque vous vous étiez rendu dans ce QG avec Aidan, vous y êtes allés les mains dans les poches ou presque… Mais justement, parce que cela avait dérapé et que franchement vous deviez votre survis qu’à un assez gros pourcentage de chance, tu ne voulais pas prendre le risque d’emmener l’un de tes camarades à une mort certaine. « Bien, alors voilà, on a besoin que tu ailles dans la réserve et que tu prennes ce livre. » Expliques-tu en lui tendant un morceau de papier sur lequel était écrit le titre, ainsi que l’auteur. C’était un livre de maléfice assez compliqué à réaliser et interdit aux élèves évidemment sinon il ne serait certainement pas dans la réserve. Eirian savait qu’il aurait quelque chose à faire, mais jusqu’à ce que tu lui dises il ignorait ce que ce serait, tu lui avais seulement donné rendez-vous devant la bibliothèque. « Moi, je suis là pour couvrir tes arrières. Si ya le moindre problème je viens te chercher. » Car c’était aussi cela le travail d’équipe, pouvoir compter sur les autres. Lorsque la moldus t’avais tenu à terre avec une arme pointée sur toi tu n’aurais été rien s’il n’y avait pas eu Aidan pour te sauver le cul. Sur ce coup-là, si tu devais apprendre à faire confiance à Eirian, l’inverse était tout aussi vrai…

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Lumos
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Dim 25 Oct - 17:18
Au plus noir de la nuit
« avril 2020 »
Des mains qui te bloquent les poignets, des liens autour d’eux, une poigne dans tes cheveux qui te tirent la tête en arrière… Tu te débats sans parvenir à te libérer. La fiole pleine de liquide transparent danse devant tes yeux, puis un corps sur le tien, qui t’écrase au sol, t’étouffe. Tu rues sans parvenir à te dégager. Non… Un sursaut, plus violent que les autres.
Tu te redresses d’un bond, le souffle bloqué, la poitrine oppressée. Ton cœur cogne contre tes côtes en battements douloureux La pièce vide autour de toi a disparu, de même que le poids sur toi, ne laissant que celui de tes… couvertures. Poudlard. Tu es dans les dortoirs des Serdaigle. Ta respiration trop rapide, trop courte, un peu rauque, étouffe tous les bruits. Respire. Lentement, tu t’adosses au mur, fouilles l’obscurité du regard. Aucun mouvement, aucune lumière. Par chance, tous tes condisciples dorment encore – ce qui n’arrive pas toutes les nuits, certains commencent à en avoir marre que tu les réveilles.
Tu fermes les yeux un instant. Ta respiration reprend un rythme normal peu à peu. Un coup d’œil sur ton réveil. Encore une heure avant le rendez-vous avec Dimka. Tu ne te rendormiras pas d’ici là. Bon sang… En silence, tu te lèves et gagnes la salle de bain. Une fois la porte fermée, tu éclaires d’un Lumos. Les dents serrées, tu ouvres le vieux robinet métallique en évitant de le faire grincer. L’eau froide sur ton visage te fait du bien, t’aide à éclaircir tes pensées. Les mains crispées sur la faïence blanche, tu redresses la tête. Le miroir te renvoie ta pâleur, accentuée par les cernes noirs qui te creusent les yeux. La fatigue laisse des marques de plus en plus visibles. Un soupir t’échappe et tu te détournes brutalement.
De retour dans le dortoir, tu attrapes pull et chemise d’uniforme – tu n’avais gardé que le pantalon pour ne pas attirer l’attention –, retires ton haut de pyjama et te changes rapidement. Tu ne comprends pas comment les mouvements ne réveillent pas tes condisciples alors que le moindre bruit te fait bondir. Tant mieux, en même temps. Cela t’évitera les questions malvenues.
Tu marques une pause dans la salle commune, mais tu n’es pas à l’abri qu’un autre élève insomniaque débarque au moment le moins opportun. Autant profiter du fait que tu es seul. Le froid et le silence des couloirs t’accueillent. Tu les aimes, la nuit, quand ils sont enfin vides, quand personne ou presque n’y traîne. À pas lents, tu descends quelques étages, attentif, mais le concierge a l’air occupé ailleurs. Tu as encore le temps avant de rejoindre la bibliothèque, alors tu te glisses dans un corridor toujours désert, t’assoies sur le rebord d’une des fenêtres. Le ciel est dégagé, les rayons de lune parsèment le sol. La tête contre le mur, les genoux relevés, tu arrives enfin à te détendre, même si l’habitude te fait garder l’oreille tendue.

Les minutes passent, et tu penses à Dimka, à ce qu’il prépare. Tu espères que ce n’est pas un piège. Bien sûr, Aidan et lui n’étaient pas très enthousiastes à t’entendre parler de leur escapade au QG du Blood Circle. Mais tu avais besoin de leurs informations et ils ont fini par commencer à céder un peu de terrain – non sans que tu aies cédé aussi, tes propres informations peuvent être utiles, même si tu les gardes à un niveau qui ne suscitera pas trop de méfiance. Ils veulent te tester – rien d’anormal, au fond, tu les aurais trouvés idiots d’agir autrement. Et ça te permettra aussi de voir à quel point tu peux te fier à eux.
Tes battements de cœur résonnent à tes oreilles. L’envie de vengeance que tu leur as vendue n’est qu’un prétexte. La seule personne qui puisse te ramener volontairement près des locaux du Blood Circle, c’est ta mère. Avec Robin, puis avec Aidan et Dimka, tu as recommencé à espérer. Ton père la retient-il chez lui ou dans l’un des QG ? Le fait que peu de monde soit au courant, même pas Robin, te ferait plutôt pencher pour la première option, mais tu es bien placé pour savoir qu’il n’est pas simple de garder ta mère sous clef. Même si ton père a multiplié les sécurités dans son hôtel particulier, le quartier général du Cercle doit quand même rester plus sûr. En tout cas, tu dois t’en assurer. L’espoir fait courir un frisson dans ton dos. Si tu la retrouves… Tu as imaginé ce moment des milliers de fois, et pourtant tu sais que ce sera bien en-deçà de la réalité. L’Ordre la protègera, tu as déjà commencé à inventer ce que tu leur diras pour tout expliquer, vous pourrez vous reconstruire. Ce sera comme avant, ou presque.
Il y a une autre raison aussi à ta volonté de t’introduire dans le quartier général du Blood Circle. Ils t’ont identifié en octobre, mais grâce à Robin, tu sais que l’information n’a que très peu circulé – il n’était même pas au courant que tu étais encore en vie. Par contre, elle est à double risque pour toi ; ta rencontre avec Towsen te l’a prouvé, avec cette photo de toi qu’il a trouvée, avec ton vrai nom dessus. « Nathan Lancaster ». Si un autre sorcier trouve l’information, ça va chauffer pour toi. Tu n’es pas sûr que le « je leur ai donné un faux nom » fonctionne très longtemps, surtout si certains ont déjà entendu le nom de ton père et décident d’enquêter pour de bon. Et quand ils se rendront compte que tes parents n’habitent pas à l’adresse indiquée, qu’aucun hibou ne peut les joindre, Mr. et Mrs. Howl n’existant pas… tu seras fichu. Alors si tu as une chance d’accéder à leurs bases de données, de détruire ce qui te concerne, tu ne vas pas la laisser passer non plus. En croisant les doigts pour qu’ils n’aient pas des serveurs externes.
L’heure tourne, même plus que tu ne le pensais, ça va être juste. Tu chasses tes pensées, te secoues. Ce n’est pas le moment de faire des plans sur la comète. Concentration. Tes chaussures ne font aucun bruit dans les couloirs.

Lorsque tu arrives devant la bibliothèque, Dimka est déjà là. Il te demande si ça s’est bien passé. Tu hoches la tête.

— Aucun problème, c’était désert. Et pour toi ?

Et tu as une longue expérience des vadrouilles nocturnes, encore plus depuis que tes insomnies te gardent éveillé une partie de la nuit. Il te tend un bout de papier sur lequel sont écrits le titre et l’auteur d’un livre. La réserve, rien que ça. Pas le plus difficile non plus, tu t’attendais à pire. Mais ça ne veut pas dire qu’ils ne préparent pas quelque chose en plus derrière ou qu’ils n’aient alerté personne. Si Rusard déboule alors que tu es encore dans la réserve…

— D’accord.

Tu as déjà parcouru les rayons de la Réserve, mais il te faudra un peu de temps pour localiser l’ouvrage, en souhaitant que ce ne soit pas un de ceux protégés par un sortilège. Tu verras vite s’il essaie de te mordre ou s’il se met à hurler comme un possédé.
Couvrir tes arrières… Tu restes franchement sceptique pour le coup, comme sur le fait qu’il viendra te chercher. Tu ne le crois pas vraiment. Mais tu n’en dis rien.

— Ça marche. Avec un peu de chance, Rusard et sa chatte resteront occupés ailleurs.


Tu relis le papier qu’il t’a donné. Inutile de perdre plus de temps.

— J’y vais.

Un Alohomora informulé t’ouvre la porte de la bibliothèque. Tu prends quelques secondes pour te repérer. Les étagères dessinent des ombres massives ; la lune éclaire une bonne partie des tables. Depuis le temps que tu la fréquentes, tu pourrais t’y déplacer les yeux fermés ou presque. À pas prudents, tu la traverses jusqu’à la porte qui bloque l’accès à la Réserve. L’ouvrir n’est pas beaucoup plus compliqué – franchement, les professeurs comptent-ils vraiment sur le fait que personne n’ira explorer les lieux la nuit venue ? Mais le fait est que tu n’as jamais croisé grand monde dans tes escapades.

Te voilà dans la Réserve. Une impression de menace émane des ouvrages. Tu serres les dents, produis une lumière tamisée, suffisante pour lire les titres, mais qui ne doit pas se voir de l’extérieur. Malgré toi, tu restes tendu, à l’affût du moindre bruit, surtout en provenance du couloir. Tu commences à parcourir les titres avec attention, en prenant soin de ne pas toucher les couvertures de cuir craquelé, souvent parsemées de taches qui ressemblent un peu trop à du sang. Les grimoires défilent, magie noire, magie ancienne, magie oubliée… Tu devrais venir plus souvent lorsque tes insomnies te gâchent les nuits – même si le fait que tu sois en Protection magique t’en facilite un peu l’accès. Où est-il, ce fichu grimoire ?
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Dimka Dimitrov
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Mar 27 Oct - 20:58
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▼▲▼

« Pareil. » Répondais-tu en hochant la tête. Etait-ce vraiment une bonne nouvelle qu’aucun de vous deux n’avait croisé qui que ce soit ? Non pas vraiment… Parce que cela voulait vraiment dire que n’importe qui, qui était chargé de faire sa ronde cette nuit pourrait vous tomber dessus. Plus Eirian sera rapide et mieux ça vaudra pour vous deux. Voilà pourquoi tu ne perdais pas de temps en bavardage et lui expliquait ce qu’il devait faire tout en lui donnant un bout de papier sur lequel se trouvait le nom du bouquin dont vous auriez besoin par la suite. Et avant de le laisser filer tu lui indiquais tout de même que tu étais là pour assurer ses arrières. Tu irais le chercher s’il y avait le moindre problème, en revanche est-ce que cela voudrait dire que tu aurais forcément une solution ? Bien sûr que non. Donc il fallait surtout prier pour que le facteur chance soit toujours de votre côté et que rien ne vienne perturber cette interlude. D’ailleurs, Eirian aussi avait l’air de miser sur la chance, bon point pour lui.

« Il est vrai que s’ils pouvaient éviter de trainer dans les parages pendant un moment ça nous arrangerait bien. » Reconnaissais-tu alors. Alors que ton camarade ne perdait pas de temps, tu hochais la tête et décidais de ne pas rester planter au beau milieu du couloir mais de te mettre de côté, dos au mur entre deux fenêtre, ce qui faisait que la lune éclairait le couloir mais que toi, tu te retrouvais plus ou moins dans le noir et puis tu attends. Dans ce silence de mort, tu entends les battements de ton cœur battre plus rapidement. Il pulse tandis que les secondes défilent et pourtant chaque minute te parait être une éternité. Tu as presque envie d’aller le chercher toi-même ce livre et pourtant tu ne bouges pas. Quel était l’intérêt si tu ne lui laissais pas sa chance ? Quel était l’intérêt si tu le faisais à sa place ? Vous ne saurez pas s’il était digne de confiance et l’inverse serait tout aussi vrai. Tu prends sur toi, tu apprends ce qu’est la patience et pourtant… Tu ne peux pas t’empêcher de te dire que tu serais tellement mieux dans les bras d’Alcyone qu’ici à attendre qu’Eirian ramène ce foutu bouquin… Pour la prochaine épreuve, tu ne voudrais rien entendre, c’était Aidan qui s’en occupait. Qu’il soit dispo ou non, si ça tombait le mauvais soir et bien ils remettaient à plus tard, mais hors de question que ce soit toujours toi qui t’y colle. Alors que l’attente te paraissait interminable, tes pensées déviaient sur ton étoile. Tu aurais aimé avoir la satisfaction de pouvoir la rejoindre dans son dortoir après, si seulement elle était encore ici… Ou peut-être que tu pourrais mettre tes promesses à exécution et sortir de Poudlard cette nuit pour aller la rejoindre ? Tu étais en train de t’imaginer te glisser dans ses draps lorsqu’un bruit attira ton attention et il ne venait pas de la bibliothèque. Merde…

Dans un premier temps tu ne bouges pas, tu veux être certains d’avoir bien entendu, mais un faisceau lumineux au détour d’un couloir pas loin de celui où tu es t’indique effectivement que tu n’es plus seul. Bon la chance ce soir elle vous disait clairement que vous pouviez aller vous faire foutre. Sans attendre, tu te dépêches de rentrer dans la bibliothèque, tu ne penses pas avoir été repéré, mais tu ne te contentais pas de rester derrière la porte, tu ne savais pas où cette personne allait. Tu te dépêchais donc de te diriger vers la réserve et même si connaissait plutôt bien la bibliothèque ce n’était quand même pas si facile pour toi de te diriger dedans en pleine nuit. Tu priais très fort pour ne pas rentrer dans une table de plein fouet et alerter quelqu’un qu’il y avait une présence non voulue en pleine nuit au sein de la bibliothèque. Le cœur battant tu finissais par trouver la porte de la réserve, lorsque tu rentres dans cette dernière tu as l’impression que quelqu’un a ouvert la porte de la bibliothèque, mais tu n’es pas sur et franchement, tu ne veux pas perdre du temps à vérifier, ta priorité était de trouver ton camarade. Tu ne voulais pas prendre le risque de l’appeler, tu ne savais pas s’il y avait quelqu’un et à quelle distance il était de vous. Alors que doucement la panique était en train de monter comme si tu te retrouvais une nouvelle fois dans le cœur du QG du Blood Circle, tu te rappelais soudainement que le pire truc qu’il pourrait t’arriver, ces quelques heures de colles non ? Et d’accord c’était chiant, au pire Serdaigle perdrait quelques points et certains feront la gueule, mais ce n’était peut-être pas la fin du monde. T’étais quand même soulagé lorsque tu finis par mettre la main sur ton camarade de maison.

« Psssssst. » Faisais-tu pour attirer son attention tout en mettant un index sur ta bouche pour lui faire comprendre qu’il ne fallait pas faire trop de bruit… Tu te rapprochais de lui pour pouvoir murmurer afin qu’il t’entende. « Il y a quelqu’un. Je crois que la personne est entrée dans la bibliothèque mais je ne suis pas sûr. » Expliquais-je afin qu’il comprenne dans quelle situation nous nous trouvions… « Tu as trouvé le livre ? » Demandes-tu alors tout en priant pour que ce soit le cas et que vous n’ayez plus qu’à sortir d’ici, tout en espérant que vous pourriez le faire sans trop de soucis… La question était, et si quelqu’un venait jusqu’ici ? Que feriez-vous ?


Lancé de dés :
Oui : La personne (élève ou membre du personnel on ne sait pas) entre dans la réserve.
Non : Personne ne semble venir.

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'Oui/Non' :
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Jeu 29 Oct - 8:51
Au plus noir de la nuit
« avril 2020 »

Dimka confirme que lui non plus n’a croisé personne. Ce n’est pas forcément une bonne nouvelle, mais ça ne vous aurait pas beaucoup avancé non plus. Les rondes de Rusard t’ont toujours paru aléatoires, sans circuit établi, et si tu as parfois repéré quelques habitudes chez les professeurs, tu ignores lesquels sont de sortie pour cette nuit. Tant pis, vous ferez avec. Tu as l’habitude, ça fait neuf ans que tu rôdes dans les couloirs, par jeu d’abord, pour découvrir les coins secrets du château et l’explorer de fond en comble – ou du moins autant que possible – puis par relative nécessité, quand tes cauchemars et tes insomnies sont vraiment trop violents et que même la salle commune déserte t’oppresse. Tu t’es même parfois amusé avec Peeves ou le concierge, à les suivre dans leurs rondes, tout en essayant de rester caché le mieux possible. Rien de ces enfantillages pour ce soir, mais une petite pointe d’excitation à l’idée de braver de nouveau l’interdit t’envahit. Et si tu es franc avec toi-même, ça ne te déplaît pas vraiment. Évidemment, le danger reste tout relatif, même si tu préfèrerais éviter les heures de colle : tu auras du mal à les faire tenir dans ton emploi du temps. Tant que ce n’est pas assez grave pour qu’un professeur se mette en tête de prévenir tes parents, l’essentiel reste sauf.

— On va croiser les doigts, tu souffles à Dimka.

Inutile de perdre davantage de temps. Papier en main, décidé à réussir et à prouver qu’ils peuvent te faire confiance, tu te glisses dans la bibliothèque et gagnes sans mal la Réserve. Éclairé par ta baguette, attentif à ne rien heurter ni déranger, tu commences à parcourir les rayonnages. Le parquet grince sous tes pas, même si tu essaies de te déplacer avec précaution. Les grimoires s’alignent ; certains suintent la magie noire, d’autres ont l’air trop attirants pour ton propre bien et tu les évites aussi. La plupart sont reliés de cuir, certains ont l’air de l’avoir été avec de la peau et tu évites de trop t’interroger sur sa provenance. Des ornements d’or ou d’argent macabres se détachent ici et là, brillent dans l’éclat de ta baguette. Une bonne proportion des livres est enchaînée aux étagères, tu espères que ce ne seras pas le cas du tien.
Même si tu te concentres sur les livres, une part de toi reste focalisée sur ton environnement. Tu n’es pas sûr que Dimka soit toujours là, tu n’y croiras vraiment qu’une fois que tu seras ressorti et que tu le verras. Les années de solitude t’ont habitué à ne compter que sur toi-même pour assurer ta sécurité et tu peines à agir autrement. Le silence règne toujours, tu n’entends que le battement de ton propre cœur et le souffle calme de ta respiration. Tu respires un peu mieux. Une fois de plus, ton hypervigilance a quelque chose de tangible à quoi se raccrocher, elle devient utile au lieu de te handicaper, et tu te sens en meilleure forme, bien plus lucide que d’ordinaire. Le tourbillon noir dans ta tête se calme un peu. Titre après titre, tu avances rapidement dans les rayons, ne t’arrêtant que lorsque l’un d’eux commence de la même façon que celui que tu as. Chou blanc pour l’instant.

Là ! Le voilà. Ta baguette a accroché la pièce de titre gravée d’or et d’obsidienne. C’est amusant, d’une certaine façon, que les grimoires trahissent à ce point leur nature, comme si les sorciers voulaient proclamer à quel point ils étaient horribles : « promis, ce n’est pas un ouvrage de charlatan, il est monstrueux jusque dans son apparence ! ». Comme si la magie noire devait s’entourer de grandeur… peut-être pour s’acheter quelques lettres de noblesse ? Bref, ce n’est pas la question. Tu l’étudies rapidement. Pas de chaîne, c’est déjà ça, une couverture qui a dû rendre jaloux un certain nombre de mages noirs. Le cuir craquelé te tire une grimace, la reliure n’a pas l’air très solide. Pas de substance suspecte dessus. Tu l’attrapes par en haut, juste assez pour l’incliner et le dégager un peu. Tu le dégages petit à petit, en prenant soin de le garder fermé. Aucune envie de l’entendre hurler ou, pire, de perdre un doigt ou deux dans cette histoire, ou de subir n’importe quelle autre entourloupe magique.
Il pèse plus lourd que tu ne t’y attendais.

Tu as presque terminé de le dégager lorsque tu réalises que tu n’es plus seul dans la bibliothèque. Tes sens en alerte t’avertissent et tu éteins aussitôt ta baguette. Le cœur battant tu t’immobilises. Un bruit de pas te parvient, plutôt celui de quelqu’un qui tente de se faire discret. Dimka ? Aux aguets, tu suis la progression de l’autre, prêt à tourner les talons, mais c’est bien l’autre Serdaigle qui apparaît au coin de l’allée.
Le doigt sur la bouche, tu comprends que vous n’êtes pas seuls. Il est… vraiment venu te chercher ? Tu as du mal à y croire, mais ce n’est pas le plus important. À voix basse, il souffle que quelqu’un est entré dans la bibliothèque. Ça sent mauvais pour vous, la Réserve n’a pas d’autre sortie – du moins à ta connaissance. Okay. Tu croises mentalement les doigts pour que ce soit un autre élève en vadrouille qui aurait précisément décidé de jeter un œil par ici.
Tu hoches la tête devant la question de Dimka, réponds à voix basse.

— Oui, il est là. Je le sors.

Tu termines de le tirer en essayant de ne faire aucun bruit et tu le maintiens fermé. Un nouveau bruit de pas se fait entendre. Plus lourd, plus assuré que celui de Dimka. Le pas de quelqu’un qui a le droit d’être là. Rusard ou un professeur, ça ne change pas grand-chose. Tout en insultant la chance dans ta tête, tu réfléchis aux possibilités. Impossible de fuir, il est encore proche de l’entrée, et ça vous ferait immanquablement repérer. Le rayonnage n’offre pas vraiment de possibilité de se cacher, aucun recoin, aucun creux qui pourrait vous abriter – et encore faudrait-il que tu supportes la proximité de Dimka sans vriller. Léviter ne vous aidera pas, vous êtes trop visibles… L’illumination te vient. Les pas se rapprochent, tu te penches vers ton camarade.

— On fera trop de bruit si on bouge. Tu es doué pour la Désillusion ? S’il ne voit rien en passant devant le rayon, on peut s’en sortir. Je peux te le lancer sinon.

S’il y entre par contre, ça va devenir compliqué. Il n’est pas assez large pour que, même plaqués contre les rayons, l’autre ne sente pas votre présence. Et la Désillusion n’enlève pas la masse.
Tu lances le sort sur toi, grimaces lorsque la sensation froide, un peu gluante, comme si on venait de te casser une boîte d’œufs au-dessus de la tête, coule sur ton corps. Lorsque tu baisses les yeux, tu vois seulement un reflet flou et les livres derrière toi apparaissent par transparence. Parfait. Tu bouges un peu pour que Dimka voie où tu es.

Vous n’en avez plus pour très longtemps avant que l’autre n’atteigne l’entrée du rayon, quelques secondes au plus. Tu te tiens prêt à lancer le sortilège sur Dimka s’il a besoin d’aide, tout en continuant de croiser les doigts pour que l’autre se contente d’un coup d’œil. Mais vu la chance que vous avez l'air d'avoir ce soir et à la façon dont les bruits de pas se rapprochent sans ralentir, vous n'allez pas vous en sortir si facilement.

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Les dés:

Oui/Oui: L'autre s'arrête à l'entrée du rayon mais n'y entre pas.
Oui/non - Non/oui: L'autre s'arrête à l'entrée du rayon et s'y attarde comme si quelque chose retenait son attention, sur le point d'y entrer.

Non-Non : L'autre poursuit sa ronde et entre dans le rayon. (hahahaha pardon Au plus noir de la nuit, avant l'aurore Ψ Ft. Eirian 1885401136 )


Au plus noir de la nuit, avant l'aurore Ψ Ft. Eirian 21013008104866668 Au plus noir de la nuit, avant l'aurore Ψ Ft. Eirian M-daille-Eirian

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Dimka Dimitrov
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Dim 1 Nov - 21:59
♛ Au plus noir de la nuit, avant l'aurore
Eirian & Dimka - Avril 2020

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Ton cœur bat plus rapidement tandis qu’une personne était sur vos talons. Tu as beau savoir que vous ne risquiez rien de grave dans le fond ce n’était pas une raison de vouloir se faire pincer pour autant. Lorsque tu t’enquis de savoir si Eirian à bien trouvé le livre, tu es au moins soulagé que ce soit bel et bien le cas. Un problème à fois. Puisque le livre n’en était pas un, restait la personne qui était dans la bibliothèque et qui manque de bol venait d’ouvrir la porte de la réserve et merde… Est-ce que cela pourrait être Théo ? Le problème c’était que le risque était bien trop grand pour parier là-dessus… Si jusqu’ici tu ne savais pas trop s’il c’était agi d’un autre élève ou un membre du personnel de Poudlard, maintenant en entendant plus clairement la démarche de la personne il n’y avait plus de doute. Ah tu le retenais encore une fois Aidan, il n’avait pas fini de devoir se faire pardonner… Vos cerveaux sont alors en ébullition tandis que vous cherchiez un moyen de vous en sortir. Cette fois, s’en prendre à la personne qui faisait sa ronde n’était clairement pas une option… Le menacer comme Aidan avait fait avec le membre du Blood Circle et le désarmer par la même occasion allait surtout vous attirer encore plus d’ennuis. Oui oui les points communs s’arrêtaient juste au fait d’être pris comme des rats et d’entendre à chaque seconde cette personne s’approcher de vous tandis qu’aucune solution miraculeuse ne venait éclairer ta lanterne… Lorsque ton camarade reprend la parole pour faire remarquer que si vous bougiez vous allez vous faire remarquer. Tu étais bien d’accord avec lui, ça allait être compliqué. Ceci dit tu ne voyais pas tellement comment vous alliez vous en sortir si vous restiez planté là. La Désillusion ? Tu pouvais toujours essayer tu étais plutôt bon en sortilège après tout. Tu hoches alors simplement la tête, ce plan était un peu bancal, n’empêche que c’était le seul que vous aviez, donc pas le choix il fallait tester.

« Ça devrait aller, on fait comme ça. » Répondais-tu alors dans un murmure. Tu voyais le faire sur lui, devenant alors plus ou moins transparent se confondant avec le décors… Tu l’imitais donc pour faire pareil avec toi tandis que tu entendais les pas se rapprocher de vous. Tu vieilles à ta respiration afin qu’elle reste calme et qu’on ne t’entende pas de trop. Et ensuite si tu aurais été croyant tu aurais prié, sauf que ce n’était pas le cas, tu attendais donc patiemment, espérant que la personne fasse vite sa ronde et reparte comme si de rien n’était pour que vous puissiez ressortir de la bibliothèque sans encombre… Dire que c’était l’idée la moins dangereuse à laquelle vous aviez pensé, bah ça commençait bien si déjà vous vous faisiez chopper et que c’était un échec cuisant… Tu ne voulais pas arriver devant ton meilleur ami demain et lui dire que le plan avait totalement foiré. Et ce ne serait même pas la faute d’Eirian loin là, juste de la mal chance. Tu tentes d’ignorer la désagréable sensation du sortilège et tu retiens un putain lorsque tu vois Rusard entrer dans le rayon et merde… Bon foutu pour foutu autant mettre un sacré bordel non ? Tu en profitais d’être encore un peu dans l’ombre pour reculer, ne perdant pas Rusard du regard, tu faisais également attention de ne te prendre les pieds dans rien et arrivait en tête de gondole au bout du rayon, au tu ne cherchais pas à partir loin, pas question de laisser Eirian dans la merde, le souci était que tu n’avais pas pu lui dire ce que tu avais en tête puisque c’était prendre le risque d’être entendu. Et tu ne pouvais pas lui faire le moindre signe puisque vous ne pouviez plus vous voir… Ah oui, très malin comme plan… Mais tu ne dirais rien, tu n’en avais pas d’autre. Tu te glissais de l’autre côté du rayon et prenais une inspiration avant de te lancer. C’est simple tu fis tomber les livres les uns après les autres en espérant faire assez de bruit pour attirer l’attention de rusard ce qui ne serait pas dur, mais surtout tu espérais que certains livres s’ouvrirait et foutrait assez de merde pour vous permettre de vous échapper.

« Qui est là ? » L’entends-tu crier dans la réserve. Mais le temps que Rusard arrive, tu avais déjà changé de rayon et tu continuais ton petit manège à plusieurs endroits différents pour essayer de faire comprendre à Eirian de faire la même chose. Si vous faisiez la même chose à deux endroits différent de la bibliothèque, le vieu concierge ne saura plus où donner de la tête et cela vous donnera une chance peut-être de vous en sortir. Tu continuais ton manège dans l’espoir que ton camarade fasse soit la même chose, soit qu’il est la jugeote de s’échapper, espérant avoir également avoir assez de chance pour faire la même chose…

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Mar 3 Nov - 19:56
Au plus noir de la nuit
« avril 2020 »

Bon sang, ça devait être quelque chose de tout simple : entrer dans la Réserve, mettre la main sur le bon grimoire et filer en douce, ni vu ni connu. Un exercice que tu as déjà pratiqué à de nombreuses reprises et qui ne devrait pas te poser problème. Mais ce soir, tout va de mal en pis. Si tu n’as pas eu trop de mal à mettre la main sur le grimoire, il a fallu qu’un membre du personnel décide que c’était pile le bon moment pour faire sa ronde – et il ne se contente pas d’un simple coup d’œil pour s’assurer que tout est tranquille, non, il faut qu’il examine tout rayon par rayon. Et le grimoire dans tes bras passe difficilement inaperçu.
Dimka t’a rejoint alors que tu ne t’y attendais pas vraiment – non que tu mettes en doute ses qualités ou ses compétences, mais… vous ne vous connaissez pas réellementau fond, rien ne l’obligeait à venir t’aider. Ce qui te fait prendre conscience que tu as vraiment pris l’habitude de tout gérer par toi-même et que tu t’étais préparé à résoudre seul les éventuels ennuis, sans le compter dans l’équation. Si tu le savais pour les choses importantes – même à tes amis, tu n’as pas été fichu de dire que tu n’as plus de domicile – tu y pensais moins pour les choses futiles ou presque, comme votre expédition de ce soir. Tu ne montres rien de ta surprise, réfléchis à comment vous tirer des ennuis.
Trop tard pour bouger, le grincement du parquet vous fera remarquer au premier mouvement et la bibliothèque… est une bibliothèque, avec ses longues rangées de livres qui n’offrent pas d’issue. Attaquer l’enseignant ou le concierge est évidemment hors de question, il ne te vient qu’une seule solution pour limiter les dégâts et vous redonner un peu de marge de manœuvre – et au moins vous ne serez pas identifiables, à peine des silhouettes mouvantes dans les rayons de la lune.
Dimka hoche la tête devant ta proposition, le sort lui va. Tu le lances d’abord sur toi, attentif aux bruits de pas qui se rapprochent de plus en plus. Le livre est pris dans le sort lui aussi, crée une protubérance contre ta silhouette. Tu gardes un œil sur Dimka, prêt à intervenir s’il a du mal. Mais il devient aussi flou que toi, tu vois les rayonnages à travers lui. Parfait. Tu es plus calme que tu ne l’aurais pensé, de ce calme que tu ne trouves bizarrement que dans les moments d’action et de danger, quand ton hypervigilance trouve enfin un but et une utilité.
Le parquet grince de plus en plus. Tu ne bouges plus, le souffle ralenti sans retenir ta respiration, vérifies rapidement qu’il n’y a pas de rayon de lune à côté où tu pourrais marcher par inadvertance.
Tu croises mentalement les doigts pour que ça n’aille pas plus loin. Malgré toi, la situation t’agace. Ça aurait dû être une formalité et voilà qu’un enseignant trop zélé risque de faire capoter ta tâche. En soi, tu n’y peux rien, mais ça reste frustrant, tu veux prouver à Aidan et Dimka que tu es tout à fait capable de les accompagner – tu as bien construit ton personnage d’élève lambda, mais du coup, cela t’oblige à passer sous silence une partie de tes capacités et le fait que tu es – plus ou moins – apte à gérer les situations compliquées. Tu as déjà affronté les balles du Blood Circle à plusieurs reprises, tu sais dans quoi tu mets les pieds. Mais ce n’est pas le moment de ruminer sur ça.

Merlin ou Morgane ayant décidé de continuer à se moquer de toi, c’est Rusard qui entre dans le rayon. Évidemment. Il est plus tenace que l’ensemble des professeurs réunis. Si quoi que ce soit lui paraît suspect, il ne lâchera pas le morceau avant de vous avoir mis la main dessus. Il faut que vous trouviez le moyen de fuir.
À mesure qu’il avance, tu commences à reculer, avec un coup d’œil sur le côté en espérant ne pas heurter Dimka. Le parquet grince et Rusard redresse la tête, l’oreille tendue. Tu n’accélères pas pour ne pas te trahir par un mouvement d’air trop brusque, mais il continue d’avancer. Tu atteins bientôt le bout du rayon. Où est passé Dimka ?
Tu ne perçois plus sa présence. Droite ou gauche, du coup ? Tu t’écartes du chemin de Rusard lorsqu’un bruit soudain te fait sursauter violemment. Tu manques d’en lâcher le grimoire que tu tiens, le rattrapes de justesse alors qu’il commence à glisser. Ton cœur cogne à cent à l’heure contre tes côtes, tandis que le bruit se répète, comme des corps lourds qui chuteraient au sol.
Bien sûr. Il fait tomber les livres pour détourner l’attention. Parfait.

Rusard réagit aussitôt en gagnant le rayon et tu récupères enfin un peu de mouvement. Il rejoint le rayon où les livres sont tombés, mais cela recommence un peu plus loin cette fois. Tu comprends ce que Dimka a en tête : détourner l’attention du vieux concierge, faire en sorte qu’il ne sache plus où chercher, et surtout le tenir loin de la porte de la Réserve pour pouvoir vous faufiler.
En hâte tu gagnes un rayon vers le milieu de la Réserve, fais aussitôt tomber quelques ouvrages. L’un d’eux s’ouvre et laisse échapper un hurlement d’enfant torturé qui te glace le sang l’espace d’une seconde. Rusard est déjà en train d’apparaître à l’entrée du rayon et tu passes dans celui d’à côté.

— Peeves ! hurle-t-il.

Tant mieux s’il croit que c’est l’esprit frappeur. Tu recules vers le fond de la réserve en semant des livres sur ton passage. Un miaulement te fige en pleine action. Sa maudite chatte ! Elle ne peut pas te voir, mais elle te sent. Tu baisses les yeux. Museau plissé, moustache frémissante, elle avance dans ta direction.

— Cherche, ma jolie, fait Rusard. Ils sont là, n’est-ce pas ? On ne les voit pas, mais ils sont là… Ils croient qu’ils peuvent s’en sortir comme ça, à semer le bazar ici ! Ils paieront pour leurs crimes.

Toujours aussi mesuré, Rusard. En attendant, tu risques de te faire coincé dans le fond de la Réserve, tu n’as plus beaucoup de marge pour reculer. Maître et animal sont focalisés sur toi, tu n’oses pas déplacer de nouveau les livres, ils sont trop près. Tu jures dans ta tête, à la recherche d’une idée. Tu palpes tes poches rapidement, tu es allé voir Nox dans la journée, il te reste un peu de MiamHibou sur toi. Tu en attrapes quelques morceaux aussi silencieusement que possible, avant de les jeter sur le côté. Les gâteaux roulent sur le parquet, la chatte se jette dessus. Parfait.
D’un mouvement de baguette, tu fais tomber des livres quelques pas plus loin. En jurant, Rusard s’éloigne dans cette direction. Toi, tu prends la direction de la sortie, mais tu es à mi-chemin de la sortie lorsque tu t’arrêtes net. Dimka. Est-ce qu’il est déjà sorti ?

Rusard est encore occupé dans le fond, alors tu oses parler, à peine plus haut qu’un murmure.

— Tu es là ?

Tu ne peux pas l’appeler par son nom évidemment, mais tu guettes le moindre signe de présence, le moindre mouvement d’air, le moindre floutage de décor. Vous n’avez plus beaucoup de temps avant que Rusard ne reprenne ses recherches, de plus en plus furieux. Et surtout tu cherches la chatte des yeux, les gâteaux ne l’occuperont qu’un moment, tu crains qu’elle ne te saute dessus toutes griffes dehors ou qu’elle ne finisse par se planter devant l’ouverture. Mais Dimka est venu te prévenir, tu ne partiras pas sans lui.
Tu répètes ta question d’une voix plus pressée.

— Il faut qu’on sorte.

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Dimka Dimitrov
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Sam 7 Nov - 16:08
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Tu soupires silencieusement lorsque tu entends des livres tomber à un autre endroit, le cri qui sort des livres te glace le sang mais tu n’as pas le temps de t’arrêter là-dessus, le but étant de faire en sorte que le concierge ne sache où aller pour vous permettre de sortir de la réserve et cela semble fonctionner un certain temps, lorsque tu l’entends dire le nom du fantôme, tu souris, c’était encore mieux s’il pensait que c’était Peeves, un suspect tout trouvé ! Le souci c’est que tu as beau faire tomber d’autres livre, Rusard semble avoir flairer quelque chose puisqu’il reste dans un coin de la bibliothèque, parfait pour toi, doucement tu regagnais les rayons qui se trouvaient près de la porte d’entrée mais pas question de laisser Eirian dans cette situation. Tu réfléchissais un instant, faire tomber les livres par ici ne serait pas judicieux vue que vous vouliez l’éloigner de la porte d’entrée, pour le moment tu avais donc décidés de simplement attendre silencieusement voir s’il s’en sortait ou s’il allait avoir besoin d’aide. Encore une fois, le problème restait le même, c’était que vous ne pouviez pas réellement vous voir, il n’y avait que si vous voyez quelque chose de flou bouger devant vous que vous pouviez en déduire qu’il s’agissait de votre camarade et pour le moment tu ne voyais rien bouger. En revanche, tu entendais Rusard parler, ça aucun doute ! Tu as presque envie de rigoler en l’entendant mais tu te retiens, ce serait quand même moche de te faire coincé aussi près du but. Lorsque tu entends encore des livres tomber tu sais qu’il a trouvé un moyen de bouger et tu te tiens prêts, soit à sortir, soit donner un coup de main si besoin. Alors que ton regard épie partout autour de toi. Tu finissais par entendre un murmure. Il donc réussi à échapper à Rusard ! Alors qu’il t’annonce qu’il fallait que vous sortiez, tu te retiens de répondre avec ironie, non c’est vrai tu rêvais de rester dans les parages et de faire tourner Rusard en bourrique toute la nuit, c’est vrai tu n’avais que ça à faire.

« Par ici. » Finis-tu par murmurer à ton tour tandis que tu te dirigeais vers la porte, tu fais un mouvement pour être sûr qu’il te voit. Ouvrir la porte allait faire du bruit, il vous faudrait vous dépêcher et partir en même temps. « Prêts ? » Demandes-tu alors afin d’être sûr qu’il soit sur tes talons. « On sort, on trouve un truc pour bloquer la porte et gagner du temps, ensuite on court, d’accord ? » Proposes-tu alors à ton camarade. Une fois d’accord sur le plan, tu inspires un bon coup et ouvre la porte qui directement attira l’attention de Rusard. « Ils tentent de s’échapper, attrape-les Miss teigne ! » Une seconde, tu passes, deux, secondes Eirian passe. Trois secondes tu as fermés la porte, tu sors alors ta baguette et tu ne réfléchis pas. « Accio » Prononces-tu pour faire bouger l’une des tables devant la porte. « On file ! » Vous aviez pas le temps de faire beaucoup plus. Si vous vouliez pouvoir partir sans avoir de problème. Tu cours, tu ouvres la porte de la bibliothèque, attend d’être certains qu’ils soient passés et reprend ta course. Alors que vous preniez la direction la plus rapide pour rejoindre votre dortoir, vous entendiez de nouveau des pas se diriger vers vous. Merde, le bruit de la réserve avait dû réveiller du monde. « Par ici. » Glisses-tu alors à l’intention de ton camarade en tournant dans un autre couloir. Il vous fallait prendre de la distance, tu ne savais pas tellement où est-ce que vous vous enfonciez mais pour le moment il vous fallait courir tout simplement. Tu montes des escaliers, tu en descends, la respiration de ton ami et le bruit de ces pas est la seule preuve de sa présence à tes côtés, comme il doit en être pareil pour lui. Lorsque tu n’entends plus le moindre bruit derrière vous tu t’arrêtes le souffle court. Tu es de bonne constitution même si tu n’es pas ultra sportif, mais cela fait tout de même un moment que vous êtes en train de courir.

« Je crois qu’on les a semés. » Annonces-tu alors à Eirian. « Je n’entends plus rien. » En revanche, où est-ce que vous étiez ? Difficile de se repérer dans le noir et dans la précipitation tu n’avais pas tellement regardé où est-ce que vous alliez. Tu pris une nouvelle fois ta baguette. « Lumos » tu prenais un risque d’être repéré mais vous aviez besoin de savoir où est-ce que vous vous trouviez. C’était une salle assez grande, assez déserte aussi, il y avait plusieurs portes, plusieurs passages possible… « Une idée de là où on se trouve ? » Demandais-tu alors à ton camarade, car une chose était certaine, il vous fallait rejoindre votre dortoir au plus vite et que s’il savait par où aller cela vous arrangerait plutôt bien, la chance n’avait pas l’air d’être de votre côté ce soir….  

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Lun 9 Nov - 13:54
Au plus noir de la nuit
« avril 2020 »

Si tu t’étais douté qu’une banale expédition dans la Réserve prendrait un tel tour… Bon, au moins, ça permet de vérifier un plus large panel de compétences, les sortilèges, ta capacité à faire diversion… et à ne pas oublier ton coéquipier derrière toi. Le chemin vers la sortie s’ouvre devant toi, mais tu t’obliges à chercher Dimka d’abord. Certes, tu fonctionnais en duo avec ta mère, mais maintenant, tu as appris à ne compter sur personne d’autre que toi-même, et tu as du mal à en faire abstraction.
Profitant de ce que Rusard est occupé dans la mauvaise direction, tu appelles Dimka dans un murmure, les yeux plissés pour essayer de le repérer parmi les ombres mouvantes de la bibliothèque. Enfin, tu l’entends te répondre, et tu distingues sa silhouette moue. Tous deux, vous vous dirigez vers la porte, refermée par les soins de Rusard. Impossible qu’il n’entende pas le grincement du battant, d’autant qu’il a cessé ses grommellements pour reprendre ses recherches. Sans chutes de livres, la bibliothèque est bien trop silencieuse. Et la chatte va vite vous repérer à l’odeur.
Dimka te demande si tu es prêt, tu n’attends que ça. Son plan est sommaire, mais efficace, tu n’as rien à y ajouter. Tout ce qui peut retarder Rusard est bon à prendre.

— D’accord. Vas-y.

À peine la porte est-elle ouverte que Rusard vous lance Miss Teigne dessus. La silhouette floue de l’autre Serdaigle te passe sous les yeux et tu t’engouffres dans l’ouverture à sa suite. Tu maintiens la porte fermée, le temps que Dimka place une lourde table devant. Des chocs légers ébranlent la porte, Miss Teigne s’acharne dessus avec des miaulements rageurs. Le pas plus lourd de Rusard résonne. Du coin de l’œil, tu vois la table se mettre en place. Tu t’écartes pour qu’elle bloque complètement le passage, puis tu fais volte-face vers l’entrée de la bibliothèque, entendant à peine l’ordre de Dimka. Non, tu ne comptais pas rester planté pour voir les efforts de Rusard – et vu ses protestations coléreuses, vous avez vraiment intérêt à ce qu’il ne vous mette pas la main dessus. Sinon vous êtes bons pour être collés jusqu’à la fin de l’année scolaire et tu t’en passerais bien.
Devant toi, Dimka ouvre la porte de la bibliothèque, tu te faufiles derrière lui, la refermes derrière vous. Rien pour la bloquer, de toute façon, le mieux que vous ayez à faire, c’est de courir. Tu le suis dans la direction du dortoir, lorsqu’un nouveau bruit de pas vous oblige à faire demi-tour. Tu jures à voix basse entre tes dents. Mais tu reprends ta course, le grimoire toujours serré contre toi. Hors de question de le lâcher après tant d’efforts. Les pièces et les couloirs défilent autour de toi. Tu ne prends pas le temps d’analyser le chemin, surtout concentré sur le fait de ne pas perdre Dimka. Dans la lumière de la lune à travers les fenêtres, tu distingues sa silhouette fantomatique. Le bruit de ses pas résonne juste devant toi et tu te calques dessus. Les escaliers et les couloirs s’enchaînent. Tu cours moins ces derniers temps, tu te serais bien passé d’un entraînement nocturne, mais au moins tu as une bonne endurance.
Vous traversez plusieurs salles, Dimka pousse les portes, tu les refermes derrière vous pour brouiller au maximum les pistes. Un sourire t’échappe : Rusard n’aura jamais la capacité de vous suivre. Bon, par contre, est-ce que Miss Teigne peut vous suivre… Non, quand même pas, le château est bardé de l’odeur de tous les élèves, impossible de suivre votre trace avec certitude, surtout sur une telle distance.

Dimka s’arrête dans une nouvelle salle, tu fermes la porte derrière vous. Aucun bruit ne s’élève. Il pense que vous les avez semés.

— Oui, je crois aussi. On est allés loin.

Tu prends une profonde inspiration, jettes un coup d’œil autour de toi, mais l’obscurité règne. Dimka lance un Lumos. Vous avez peu de risques d’être repérés maintenant. Et même aucun, en fait, comme tu le réalises en détaillant la salle que révèle la lumière de sa baguette. Cette forme pratiquement circulaire, sans aucun tableau, ni meuble, totalement impersonnelle, au-delà des murs de pierre habituels du château ; ces portes fermées mais prêtes à s’ouvrir sur d’autres passages... Et tu as fermé le battant en entrant. Pour le coup, tu aurais limite préféré tenter de nouveau ta chance dans les couloirs. Bon. Ce n’est pas totalement dramatique non plus. Juste pénible.

— Une idée de là où on se trouve ?


Tu hoches la tête, avant de te rappeler qu’il ne peut pas te voir. Ça n’a plus d’importance maintenant. Tu enlèves le sortilège de Désillusion et lances un Lumos. Autant bien vous éclairer.

— Oui. C’est la Salle des Pas perdus. On l’appelle aussi le Carrefour ou le Point de fuite. Impossible à trouver en temps normal, on y accède quand on fuit… sans vraiment avoir de destination en tête.

Tu désignes les portes.

— Chacune d’elles peut nous emmener quelque part dans le château. Mais la destination n’est jamais la même, on peut aussi bien atterrir dans notre salle commune que dans les appartements de Meredith Carrow.

Pour le coup, tu préfères encore te confronter à Rusard que de devoir expliquer à la vice-rectrice ce qui se passe.

— Je vais te montrer. Baisse l’intensité du Lumos.

Tu en fais autant. Quand il s’est exécuté, tu rouvres la porte par laquelle vous êtes arrivés. Au lieu du couloir se dresse un mur de pierres infranchissable. C’est le coup à se retrouver emmuré quelque part dans le château. Tu laisses la porte ouverte et tu te tournes vers Dimka.

— Voilà. Il faut qu’on les teste toutes, en espérant tomber sur un endroit qui nous conviendra. Ou qui sera moins pire que les autres. Si rien ne nous va, on referme tout et ça relance de nouvelles destinations. Si jamais tu te demandes comment je sais tout ça… j’ai déjà eu l’occasion d’expérimenter. Et pour ce que j’en sais, on ne peut pas demander une destination précise.

Ce serait trop simple, sinon. Le silence retombe quelques instants. Tu finis par souffler :

— Je me lance.

Tu te diriges vers la première porte, inspires et l’ouvres en douceur, en prenant soin de rester derrière le battant, juste le temps de jeter un coup d’œil. Au départ, tu ne vois que la nuit, et les étoiles. Un brusque courant d’air s’engouffre dans la salle, et tu te penches un peu plus.
La porte donne directement sur un toit en pente raide. Vu la configuration des lieux, tu dois être au sommet d’une des tours – une de celles qui n’ont pas de plateforme sur leur toit. La désescalade des tuiles moussues, très peu pour toi, de même que le vide profond qui s’étale devant toi.
Tu refermes la porte et te tournes vers Dimka.

— J’espère que tu auras plus de chance. Fais gaffe, je suis déjà tombée sur la Forêt interdite avec des bestioles pas super aimables de l’autre côté.



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Nombre aléatoire (1,4) :
1

1- La Forêt interdite et ses acromentules
2- Le fond du lac
3- Les cachots
4- Sur les toits


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Ven 4 Déc - 21:46
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On n’allait pas sentir, tu la sentais la petite adrénaline couler dans tes veines en cet instant alors que vous essayez d’échapper à Rusard et à Miss Teigne au passage ! Après avoir déplacer la table contre la porte et être sortis de la bibliothèque, il ne vous restait qu’une seule issue, courir. Vous n’aviez pas le choix, d’autres personnes arrivaient et après tout le bordel que vous aviez foutu dans la réserve, ce n’était plus quelques heures de colles que vous risquiez. Alors tu cours sans t’arrêter, faisant toujours attention qu’Eirian suivait tout de même et à défaut de pouvoir le voir tu te concentrais sur sa respiration ou encore le bruit de ses pas. Ce n’était pas habituel pour toi de faire des trucs en équipe, surtout avec quelqu’un que tu ne connaissais pas plus que ça. Mais tu avais appris l’importance de faire confiance à ses partenaires dans une mission et là il était important que vous puissiez compter l’un sur l’autre au cas où quelque chose tournait mal le moment venu. Une fois quasiment certains que vous les aviez semés tu t’arrêtais, prenant ta baguette pour éclairer des lieux qui ne te disait absolument rien. Ton camarade t’assurait que lui aussi pensait que vous étiez allez assez loin, toi tu finissais par lui demander s’il connaissait les lieux. Alors que tu t’attendais à une réponse négative, il te surprit en répondant parfaitement à ta question. Toi aussi tu connaissais cette salle, mais uniquement de nom, tu n’y avais jamais mis les pieds, tu ne savais même pas si elle existait réellement et maintenant tu en avais la preuve sous les yeux. Pourtant alors qu’il t’explique le principe, tu ne le coupe pas, après tout il y avait peut-être d’autres détails que tu n’aurais pas appris dans les livres. Ses propos t’arrache un sourire lorsqu’il parle de Meredith Carrow, c’est fou mais tu n’avais pas tellement envie d’arriver dans les appartements de la tante de ta meilleure amie.

« Si on pouvait éviter de s’y retrouver, ce serait dommage d’avoir fait tout ce qu’on a fait ce soir pour se faire pincer de cette façon. » Expliquais-tu avec un peu d’humour. « J’avais déjà entendu parler de cette salle, mais je n’y avais jamais mis les pieds. » Racontes-tu alors que tu enlèves toi aussi le sortilège de désillusion et de regarder partout autour de toi. Tu baissais l’intensité de ta baguette comme le demandait ton camarade et attendait qu’il te fasse une petite démonstration. Tu le regardais ouvrir la porte par laquelle vous veniez d’entré et tu restais un peu con devant le mur de pierre. Ah bah tu espérais qu’elles n’étaient pas toutes comme ça, parce que pour partir d’ici ça allait être légèrement compliqué… Pourtant tu ne te laissais pas atteindre par la panique loin de là. Vous aviez semé vos professeurs, vous étiez loin de tout, ils n’allaient pas vous trouver ici donc là pour le moment il n’y avait aucune urgence. Tu hochais la tête alors qu’Eirian reprend la parole, signe que tu l’as très bien compris. D’accord, ouvrir les portes, choisir l’endroit le plus safe et si jamais ça crains de partout on recommence. Tu plisses un peu plus les yeux lorsqu’il t’explique qu’il est déjà venu ici, tu te demandes quelles circonstances avaient pu le pousser ici. Peut-être qu’échapper à Rusard était monnaie courante pour lui ? En tout cas tu hochais de nouveau la tête et le regardais ouvrir l’une des portes, passant également la tête pour regarder, ça avait l’air peut engageant quand même. Si vous aviez eu des balais pourquoi pas, mais là c’était beaucoup trop haut, aucune surface à laquelle se rattraper, non vraiment, c’était une mauvaise idée. Après c’était sans doute toujours mieux que les appartements de la vice-rectrice ne nous mentons pas ! Eirian referme donc la porte avant de t’indiquer que c’était ton tour.

« Oh après tout ce qui nous arrive ce soir, on est plus à ça près non ? » Réponds-tu ironiquement avec humour en t’approchant de la porte suivante. Tes doigts frôlent la poignée, tu inspires un instant avant de te lancer… Qu’est-ce que tu disais déjà ? Vous n’étiez pas à cela près ? A peine tu avais ouvert la porte que tu tombais nez à nez avec la forêt interdite et surtout avec une araignée qui fait trois, peut-être quatre fois ta taille ? Tu as à peine le temps de réagir que cette dernière essai déjà de venir vers toi et de s’engouffrer à l’intérieur ! Tu tentes de refermer la porte mais l’une de ses pattes bloque cette dernière. « Merde, viens m’aider ! » Demandais-tu ou plutôt exigeais-tu parce que t’avais pas trop le temps de faire un gentil sourire et de demander s’il te plait. Vous finissiez par fermer cette porte et la patte se coupa, si bien que la partie qui était de votre côté restait dans la salle ou vous étiez… Répugnant… « J’ai rien dis… » Disais-tu en reprenant ton souffle après t’être laisser tomber au sol. « En fait si on était à ça près. » Lâches-tu avec encore un peu d’humour même si franchement confronter des acromantules aussi énorme ne te faisais pas envie… « A toi. » Disais-tu alors finissant par te relever au cas où il tombait sur pire que ces bestioles et qu’il ait aussi besoin de ton aide ! « J’espère que nous aurions plus de chance cette fois. » Oui non parce que rester coincé ici toute la nuit n’était pas tellement dans tes projets…

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2- Le fond du lac
3- Les cachots
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Sam 12 Déc - 19:59
Au plus noir de la nuit
« avril 2020 »


Une fois de plus, tout ce qui peut possiblement mal tourner est en train de mal tourner, un peu comme ces chances sur un million qui se produisent presque cent pour cent du temps, comme l’a dit un excellent écrivain moldu. Mais ça semble être une des règles immuables de ton existence, et cette nuit en est une illustration supplémentaire. Au moins, ça te permet de montrer à Dimka que tu gères les situations compliquées, ce n’est pas seulement piquer un livre dans la bibliothèque.
Au moins vous atterrissez à un endroit que tu connais, même si ce n’est pas là où tu aurais voulu te retrouver. Moindre mal, on va dire, au moins, ça vous laisse pas mal de possibilités de vous en sortir. Tu lui expliques l’origine de la salle et son fonctionnement, merci tes promenades nocturnes et L’histoire de Poudlard. Pour détendre un peu l’atmosphère, tu mentionnes les appartements de la vice-rectrice de l’université. Ça tire un sourire à Dimka qui renchérit. Bizarrement, lui non plus n’est pas très chaud pour s’y retrouver.

— C’est clair, et là on risquerait un peu plus que quelques heures de retenue.

Surtout si vous êtes identifiés comme ceux ayant mis le bazar dans la bibliothèque. Tu as réussi à garder un casier scolaire à peu près vierge, ou seulement avec quelques rares incartades, et tu entends bien continuer sur cette lancée. Ta situation n’est déjà pas bien brillante, autant éviter de te faire renvoyer de l’école.

— C’est rare de la trouver.

Généralement, ceux qui fuient ont une idée de l’endroit où ils veulent aller. Une fois tes explications terminées, tu te lances le premier dans l’expérience. Après le mur de pierre, tu te retrouves au niveau des toits. Très peu pour toi, même si la tour de Serdaigle est haut perchée, tu ne tiens pas particulièrement à la rejoindre sur des ardoises humides et moussues. Surtout que tu n’as aucune idée de la distance à parcourir. Puis il y a plus discret que rentrer dans le dortoir par la fenêtre, même si ça aurait sûrement son petit effet. Quoiqu’à cette heure-là, tes condisciples plus sérieux doivent déjà dormir profondément. Mauvais plan.

Tu laisses l’honneur de la suite à Dimka en espérant qu’il tombe sur quelque chose de plus agréable – et en lui conseillant de faire attention, la Forêt interdite étant l’une des charmantes possibilités offertes par cette salle. Il te répond ironiquement que vous n’êtes plus à ça près, ce qui est très vrai. Qu’est-ce qui pourrait encore mal tourner ? Tu hoches la tête avec un sourire. Allez, avec un peu de chance, d’ici une dizaine de minutes, vous serez en sécurité dans votre salle commune.
Définitivement, la chance ne fait pas partie du vocabulaire de ta destinée. Un rire nerveux t’échappe lorsque Dimka ouvre la porte et que vous vous retrouvez nez à nez avec la Forêt interdite… et surtout une araignée géante. Attirée sans doute par l’odeur de chair fraîche, elle se rue vers vous. Dimka essaie de fermer la porte, mais elle a le temps de glisser une patte à l’intérieur. Tu te précipites aussitôt vers lui. Il ne manquerait plus qu’il se prenne un coup de pince ou qu’elle réussisse à l’attraper, là, ce serait l’apothéose, et franchement, non, tu préfères éviter.
Tu donnes un ou deux coups de pied dans la patte poilue qui s’agite avec fureur, avant de peser sur la porte de tout ton poids avec Dimka. Le battant tremble sous les assauts de l’accromentule, mais à vous deux, vous réussissez à la fermer pour de bon. La patte de l’araignée finit par céder et une partie tombe au sol de votre côté. Tu y jettes un regard dégoûté, tout en reprenant ton souffle. Tu n’as rien contre les araignées sauf quand elles font quatre mètres de haut et qu’elles essaient de te tuer. Tu restes à distance de la patte, des fois qu’elle essaie encore d’attaquer.
Dimka s’est laissé tomber au sol et ironise de nouveau sur votre situation. Tu plaisantes :

— J’aurais mieux faire de me taire. Je ne vais pas faire d’hypothèses sur la prochaine porte, ça me paraît plus prudent.

Pour le coup, tu ne sais pas trop dans quel endroit encore plus pourri la salle peut vous envoyer et, à dire vrai, ce n’est pas vraiment ton plan de le découvrir. Dimka te signale que c’est à toi en espérant que vous aurez plus de chance.

— J’espère aussi !


Avec prudence, tu t’approches de la porte suivante en essayant de ne pas penser à ce qui vous pourrait tomber dessus mais plutôt à des endroits pratiques, comme un couloir, une salle de classe pas trop loin de Serdaigle, des choses simples.
Tu hésites un peu en posant la main sur le battant, abaisses doucement la poignée. Un filet d’eau apparaît au sol. Les toilettes de Mimi Geignarde qu’elle a inondées ? Si c’est ça, c’est moindre mal. Mais dès que tu ouvres un peu plus, une pression plus forte se fait sentir. La porte s’ouvre brusquement, tu manques de te la prendre dans la figure, mais ce n’est pas le pire. Elle est suivie d’un geyser d’eau glacée qui t’asperge et se déverse dans la salle. Tu restes une seconde ahuri.
Le lac ?
Pas le temps d’y penser. Tu te précipites sur la porte tandis que l’eau continue de se ruer à l’intérieur.

— Merde, merde ! Aide-moi !

Tu appuies de toutes tes forces contre le battant en pataugeant dans l’eau. À vous deux, il vous faut quelques instants pour contrer la puissance du courant et arriver à refermer la porte. Tu es pratiquement trempé lorsque vous y arrivez enfin, et gelé. Tu t’adosses au battant, partagé entre l’exaspération et le rire.

— Les sirènes, parfait, c’était tout ce qu’il nous manquait ! Bon sang, j’espère que la prochaine sera un peu plus sympa ! C’est pas que j’aime pas explorer mais il y a des limites…

Tu lèves ta baguette pour faire souffler un courant d’air chaud et te sécher un peu avec un regard interrogateur pour Dimka, s’il veut en profiter.

— Allez, on y croit.

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C’est fou mais effectivement finir dans le bureau de la vice-rectrice et risquer plus que quelques heures de retenues ça ne te branchais pas vraiment. Faut dire que déjà les retenues ça ne te branchaient pas de base. Oh tu y avais eu le droit un nombre incalculable de fois, pas de doute là-dessus, mais justement tu pouvais assurer à présent que ce n’était pas un truc qui te faisait kiffer on allait pas se mentir. Encore plus maintenant qu’Alcyone n’était plus à Poudlard, parce que les heures que tu perdais en retenues, tu pourrais les passer avec elle et tu ne pardonnerais pas de perdre du temps inutilement. Rare de la trouver, tu voulais bien le croire, c’était effectivement ce que tu avais lui puis depuis toutes ces années que tu fréquentes Poudlard c’était bien la première fois que tu tombais dessus. Tu écoutais donc attentivement les explications d’Eirian ce n’était pas le moment de faire n’importe quoi. Tu prenais note. Ouvrir les portes, attendre qu’un truc cool se présente derrière et quand on les a toutes ouvertes on recommence ! Oui alors dans les trucs cool on évite le toit de l’école n’est-ce pas ? Ce n’était pas le plus évident et puis ce n’était pas une heure pour faire de l’escalade. On évite aussi les bestioles de la forêt interdite ce serait bien ! Bon sang cela avait été moins une et tu t’étais laissé glisser le long de la porte pour récupérer un peu ton souffle, ah tu n’étais pas le plus sportif qui soit loin de là. Tu indiquais alors à ton camarade qu’à présent c’était son tour ! Et pour le coup tu espérais que vous allez tomber sur mieux, cette nuit commençait à être sans fin et tu n’avais pas prévu de rester ici indéfiniment. Est-ce qu’Eirian aurait mieux fait de se taire ? Est-ce que c’était vraiment lui qui vous aviez porté la poisse ? Tu n’en savais rien et tu étais loin d’être superstitieux, ceci tu hoches la tête lorsqu’il dit qu’il n’allait pas faire d’hypothèse sur la prochaine, autant mettre toutes vos chances de votre côté après tout… Alors que tu te redresse afin d’être prêts à l’aider au cas où, Eirian ouvre la porte doucement tandis qu’un filet d’eau s’en échappe, tandis que tu fronce légèrement les sourcils, tu n’as pas le temps de te poser beaucoup plus de question que cela que soudainement ce n’est plus un filet d’eau qui passe, mais carrément un geyser ! Tu t’actives avant même qu’Eirian n’ait le temps de te demander de l’aide tandis que ton cœur bat à tout rompre, hors de question que vous finissiez noyer. Cette fois cela vous demande encore plus de force de refermer cette porte face au torrent qui essai de vous emporter… Lorsque la porte est enfin fermée, tu imites ton camarade en appuyant contre cette dernière… Tu es trempé, mais au moins vous êtes en vie.

« Bon ajoutons le lac dans les choses à éviter. » A ce demander d’où tu sortais ton humour après tout ça. Ceci dit ton camarade n’était pas en reste, t’arrachant un sourire, même si tu étais plus blasé qu’autre chose… « C’est possible d’avoir autant de poisse ? » Demandais-tu alors à l’aiglon à tes côtés. « Ne dit-on pas jamais deux sans trois ? » Ah bah là vous aviez été servi… Si bien que tu n’es pas certain de vouloir l’ouvrir la prochaine, mais de toute façon vous n’alliez pas rester bloqué ici n’est-ce pas ? Alors qu’Eirian sèche ses vêtements et qu’il te regarde, tu hoches la tête, ah tu n’allais pas dire non bien au contraire, finir malade serait le pompon ! Alors que tu te redresses, Eirian tente de t’encourager, ou s’encourage-t-il lui-même ? Tu n’es sûr de rien. Tu t’approches de la porte et avant de l’ouvrir tu regardes ton camarade. « Tu ne veux pas venir derrière la porte ? Juste au cas où, si ya besoin de la refermer rapidement au moins tu seras déjà là. » Expliquais-tu. Tu ne voulais pas être pessimiste, mais bon vue la chance que vous aviez ça ne serait pas de trop n’est-ce pas ? Tu attends alors qu’il se mette en place puis une fois prêts tu te lanças. Entrouvrant porte prudemment, cette fois tu n’y passe qu’un œil, le temps de voir ce qu’il y avait de l’autre côté… Cette fois rien ne se jette sur vous, pas d’eau non plus à l’horizon, aucun bruit non plus et ça ne semble pas donner sur l’extérieur. Un peu plus confiant tu ouvres un peu plus la porte te rendant compte alors qu’il s’agit d’un endroit plutôt sombre et humide que tu ne connaissais absolument pas. C’était quoi ça ? Tu regardes ton camarade sans avancer pour autant.

« Laisses-moi deviner, une autre salle hyper rare que personne n’est censer pouvoir trouver ? » Demandes-tu alors à celui qui avait l’air d’en connaitre un rayon. Au moins jusqu’ici cela semblait être l’endroit le plus safe sur lequel vous êtes tombé. « Est-ce qu’on va par-là ? Ou c’est pas une bonne idée ? » Demandes-tu à ton coéquipier, mais peut-être que lui aussi ne connait pas les lieux ? Est-ce qu’il va falloir vous y aller à l’aveugle ? Ou est-ce que vous allez fermer la porte en espérant enfin tomber sur quelque chose de plus cool la prochaine fois ?


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Ven 18 Déc - 19:01
Au plus noir de la nuit
« avril 2020 »


Lorsque tu réalises que c’est le lac qui est en train de se déverser dans la pièce, Dimka réagit en même temps que toi. Tu ne veux pas savoir ce qui se passera si vous ne réussissez pas à fermer cette saleté de porte. Parce que même si vous en ouvrez une autre, eh bien, est-ce que l’eau ne risque pas de continuer à couler ? Inonder Poudlard, ce serait sans doute assez innovant comme bêtise, les crises de Mimi Geignarde seraient ravalées au rang d’enfantillage. Mais bon. Tu cultives plutôt la discrétion dans tes incartades, tu te passerais bien de ce genre de gloire – et dans ce cas, il faudra sans doute l’intervention des professeurs pour empêcher Rusard de vous tuer sur place. Bref, rien que de très déplaisant, et qui renforce ta motivation à peser de tout ton poids sur la porte, tout en réfléchissant à des sortilèges qui pourraient aider si jamais le courant devient trop fort. Ça passe pas loin, mais à vous deux, vous y parvenez. Vous vous appuyez tous les deux contre le battant. La remarque amusée de Dimka te tire un sourire. Avoir autant de poisse…

— Visiblement, oui.

Tu ne sais pas si c’est ta faute ou si c’est juste que vous êtes vraiment poissards, mais tu ne tiens pas vraiment à creuser le sujet. Jamais deux sans trois, donc ça veut dire que la prochaine fois vous aurez plus de chance ? Tu l’espères en tout cas.

— Pourvu que ça s’arrête là !

Tu entreprends de te sécher ainsi que Dimka lorsqu’il répond d’un signe de tête à ton regard. Autant éviter d’attraper un rhume, ce serait un peu la cerise sur le gâteau de cette si charmante soirée. Le souffle chaud que tu crées vous sèche plutôt bien, tu finis sans doute un peu plus ébouriffé que d’habitude, mais l’esthétique attendra son tour. Déjà, sortir d’ici.

Les toits, la Forêt interdite, le lac maintenant… La salle vous en veut vraiment et tu commences à désespérer de trouver une issue qui vaille la peine, d’autant qu’il ne reste plus beaucoup de portes. Bien sûr, en cas d’échec total, il suffira de tout fermer et relancer. Tu as beau t’amuser comme un petit fou à manquer de finir dévoré par une acromentule ou noyé dans le lac, tu n’as pas non plus prévu d’y passer la nuit. Même si d’un certain côté c’est moins pire que les cauchemars qui te réveillent trop souvent – dormir c’est pour les faibles. Statistiquement, au bout d’un moment, vous aurez forcément un peu de chance… Ou peut-être que vous serez si désespérés que même Rusard finira par apparaître comme une issue agréable. D’un autre côté, vous commencez à épuiser un certain nombre de possibilités. Poudlard ne referme pas tant de lieux si dangereux – il reste peut-être le Saule Cogneur du parc, mais sinon ? Tu as l’impression que vous avez fait le tour. Mais tu te gardes bien de faire la moindre hypothèse, tu ne jures plus de rien, et si cette maudite salle commence à faire apparaître les idées qui te traversent l’esprit, c’est parti pour durer un moment. Surtout que si aucune bonne solution ne se présente, vous aurez de nouveau les mêmes chances de tomber sur un piège.

Dimka se prépare pour la porte suivante et tu te redresses. Il propose que tu te tiennes juste derrière, prêt à intervenir au cas où. Tu hoches la tête, c’est plus prudent. Ta baguette à la main, tu prends position. Dès que tu es en place, Dimka entrouvre la porte. Les nerfs tendus, aux aguets, tu guettes le moindre bruit suspect, le moindre son annonçant tu ne sais quelle catastrophe. Tu retiens ton souffle tandis que Dimka ouvre un peu plus et tu te décales un peu pour mieux voir. Un courant d’air humide te fait frissonner. Les cachots ? Non, ça a l’air bien plus grand.
Tu balaies l’espace d’un coup de baguette magique, un sol dallé couvert de flaques d’eau, une bonne dizaine de mètres de hauteur sous plafond voire plus… Et des statues. En forme de serpents. Tu fronces les sourcils tandis que Dimka suppose que c’est une nouvelle salle hyper rare. Tu n’en es pas absolument certain, mais… Tu as lu en détails L’histoire de Poudlard et une bonne partie de ce qui a été écrit sur ses aventures à Poudlard.
Okay.

— C’est ça. Tu vas rire. Je crois que c’est… la Chambre des Secrets. Notamment connue pour être accessible aux seuls descendants de Salazar Serpentard et pour abriter un basilic. On a quand même de la chance : il est mort il y a un paquet d’année.

À ce stade, il ne te reste plus qu’à jouer les guides touristiques avec humour. Tu commences quand même à désespérer ; il vous faudrait presque un miracle pour sortir de cette fichue pièce. Quant à passer par la Chambre pour vous en sortir… hmmm.

— Je ne sais pas bien comment on sort, elle est quelque part sous le château… Je préfère ne pas tenter, il vaut mieux qu’on trouve autre chose.

Il y avait des histoires de tuyaux, de tunnels effondrés. Hors de question de vous retrouver coincés à des dizaines de mètres sous terre, personne ne vous y retrouverait jamais et tu ignores totalement à quel point la magie vous permettrait de vous en sortir.

Tu te diriges vers la porte suivante, attends que Dimka t’ait rejoint pour l’ouvrir avec précaution. Pas de bruit suspect, pas d’eau, pas de courant d’air, ça commence plutôt bien. Ça ressemble à une salle, à un bureau plus précisément. Encourageant, mais pas totalement rassurant, tu repenses à ce que tu disais sur la vice-rectrice de l’université. Avec prudence, tu envoies un petit jet de lumière qui éclaire un bureau, des casiers en bois le long des murs… un reflet métallique : il y a toute une collection de menottes accrochées au mur.
Un fou rire t’échappe, un peu nerveux sûrement, mais c’est bien un rire, qui te fait mal aux joues, comme si ces muscles n’avaient plus l’habitude de servir. Alors, certes, quand tu pensais que même Rusard allait devenir une option envisageable à côté du reste, tu ne pensais pas vraiment à ça. Cette maudite pièce vous aura joué des tours jusqu’au bout. Par chance, les lieux sont vides. Avec le bazar mis dans la bibliothèque, Rusard n’a pas dû avoir le temps de redescendre, il vous cherche peut-être encore. Bon, son bureau au rez-de-chaussée est loin de votre tour, mais c’est le moins pire que vous ayez jusqu’à présent. Et même si c’est fermé à clef, un sortilège règlera l’affaire.

— On tente par-là ? C’est… le moins dangereux pour le moment. Ou tu préfères essayer encore et on choisit la meilleure option ?


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2- Les cachots
3- Le bureau de Rusard
4- La tour d'Astronomie


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Mar 5 Jan - 15:33
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Oh bah toi aussi tu espérais bien que ça s’arrête là. Ce n’était pas possible d’avoir autant de malchance, tu n’étais pas vraiment habitué en générale tout te souriait, du moins tout jusqu’à cette année… Tu devais avouer que les mauvaises nouvelles s’étaient enchainées… Seules les fiançailles avec Alcyone s’était plutôt bien fini pour le moment, pour le reste c’était encore un peu compliqué. Suffisait qu’Eirian soit aussi un peu du genre à ne pas avoir de chance et voilà ce qui arrivait… Une fois sec vous vous prépariez à ouvrir une autre porte vous attendant au pire encore une fois derrière… Puisqu’apparemment cette salle avait l’air de vouloir vous rendre dingue, pourquoi est-ce que cette fois se serais différent ? Cette fois, afin d’être sûr de pouvoir agir assez vite, tu demandais à ton camarade de venir se placer derrière toi afin de pouvoir t’aider très vite, puis avec un peu d’appréhension tout de même tu avais ouvert la porte suivante… Si tu t’attendais à ce que quelque chose se jette sur vous, il n’y avait rien, aucune présence animal ou élémentaire, vient ne venait vous agresser en revanche tu n’avais pas l’air de connaitre les lieux tu devais bien l’avouer. La salle avait l’air hyper grande et tu te demandais comment tu avais fait pour passer à côté de cette dernière, donc tu finissais par demander à ton camarade s’il s’agissait encore de ces fameuses salles normalement impossibles à trouver et si tu disais cela avec un peu d’humour tu étais loin de t’attendre à ce qu’il allait te dire. Rire ? Non ça ne te faisais pas vraiment rire, en revanche tu étais très curieux. La chambre des secrets ? Vraiment ? C’était elle ? Bien sûr que tu en avais entendu parlé ! Tu étais bien content que le basilic soit mort nous n’allions pas se mentir. En revanche s’il n’était pas aussi tard, si tu étais certains que vous auriez une issue tu aurais aimé y mettre les pieds et découvrir cet endroit… Mais là ce n’était pas tellement moment et avec ce que te disais Eirian tu comprenais que ce n’était pas vraiment une option… Dommage ! Tu imaginais la gueule de ton cousin si tu lui avais raconté que tu avais mis les pieds dans cette salle !

« Très bien porte suivante alors… » Dis-tu dans un soupire tandis que tu fermais presque à contre cœur celle que tu venais d’ouvrir… Tu suivais ensuite ton camarade à la porte suivante et comme tu lui avais demandés pour la tienne, tu te plaçais derrière au cas où tout en espérant que ce soit la bonne, si dans un premier temps ça pouvait être drôle, tu commençais sérieusement à perdre ton sens de l’humour. Une, deux ou trois portes, d’accord, maintenant si vous passiez des heures à les ouvrir et les fermer très peu pour toi. Et pourtant, c’est sans grande conviction que tu laisses l’aiglon ouvrir la prochaine porte te demandant ce qui allait vous tomber dessus une nouvelle fois… Avant que tu n’es réellement le temps de voir ce qui se trouve à l’intérieur tu entends le rire d’Eirian et tu te demandes ce qu’il y a de si drôle. Tu t’avances alors et rejoins Eirian près de la porte, regardant à l’intérieur comprenant alors qu’il s’agit de l’intérieur du château que vous connaissez bien cette fois et tu souris lorsque tu comprends toi aussi de quelle pièce il s’agit… Merci l’ironie du sort… Quant à la proposition du bleu, tu réfléchis un instant, ce n’était pas totalement une zone safe mais bon tu ne savais pas quand vous tomberiez sur autre chose d’aussi bien et la suite pouvait être encore pire que ce dont vous aviez eu le droit jusqu’à maintenant. Tu prends ta baguette et tu t’avances.

« Non, hors de question que je reste là-dedans une seconde de plus. On va tenter par-ici. » Et puis il avait raison, c’était le moins dangereux donc autant tenter de toute façon Rusard devait être toujours à votre recherche et donc ne passerait pas par ici tout de suite… Vous passiez donc tous les deux dans le bureau et la porte derrière vous se refermait ce qui faisait que vous ne pouviez plus changer d’avis. Tu avances vers la porte du bureau, tend l’oreille au cas où, mais aucun bruit ne te parvient… Encore une fois tu aurais aimé que ton meilleur ami et son ouïe de loup soit là pour vous assurer qu’il n’y avait personne, mais vous alliez devoir faire sans. « Je crois que c’est bon. » Dis-tu alors en ouvrant la porte, sortant tout en étant sur le qui-vive. Tu avais presque envie de dire que le reste allait être un jeu d’enfant mais avec tout ce qui vous étiez arrivés, tu ne voulais pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Vous connaissiez tous les deux les lieux comme votre poche, inutile de courir, en revanche il faudrait ouvrir grand vos oreilles et prier pour que les escaliers soient assez coopérant… Tu lui faisais signe et vous avanciez prudemment montant les étages un à un tandis que l’endroit semblait presque désert… Alors que vous n’étiez plus qu’à un étage du votre, ce fut à ce moment-là que tu entendais du bruit. « Je crois qu’il va falloir courir… » Tu lui fis signe et alors tu te mettais à courir sauf que cette fois tu savais où tu allais, tu ne te retournais pas, tu savais qu’Eirian était sur tes talons cela te suffisais en revanche, est-ce que vous étiez suivis ? Tu n’en savais rien. Arrivés devant votre salle commune, il ne vous restait plus qu’une chose à faire, résoudre l’énigme et vous serrez presque sortis d’affaire…

« On y es presque ! » Lançais-tu à ton camarade, te disant que cette épreuve avait tellement mal tourné qu’Eirian avait finalement peut-être fait ses preuves… Tu en discuterais avec Aidan, mais peut-être n’aurait-il finalement pas besoin d’en faire beaucoup d’autre, en tout cas ce soir, tu avais pu compter sur lui.

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when your legs don’t work like they used to before and I can't sweep you off of your feet will your mouth still remember the taste of my love will your eyes still smile from your cheeks


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Lumos
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Ven 8 Jan - 13:39
Au plus noir de la nuit
« avril 2020 »


La chance et toi, ça a toujours fait deux, mais cette nuit, ça atteint des sommets. Est-ce Dimka a tendance à être malchanceux aussi et que vos mauvaises étoiles s’additionnent ? Non, parce que là… Enfin, vous n’avez pas le choix de toute façon, il vous faut bien sortir de cette salle. Et si ça peut continuer d’épuiser ton quota… il y a bien un moment où toute cette infortune va s’arrêter ! Tu l’espères du moins ; il y a une quantité limitée de mauvaises situations qu’une seule et même personne peut endurer, et tu te sens bien assez proche de ta limite. Alors si quelque chose, pour une fois, pouvait bien tourner, tu ne cracherais pas dessus.

Évidemment, le destin vous rit au nez une fois de plus en vous dévoilant la Chambre des Secrets. Dans le genre salle impossible, elle se pose bien. Tu en profites pour jouer les guides touristiques et Dimka ne cache pas son intérêt pour la pièce. À dire vrai, la curiosité n’est pas en reste chez toi non plus. Cette chambre porte plutôt bien son nom et elle est pratiquement inaccessible au commun des mortels. L’avoir sous les yeux, même pour quelques minutes, c’est déjà beaucoup. Mais tu n’es pas assez sûr qu’il y ait une autre sortie pour prendre le risque, et, vu à quel point votre bonne étoile est en rade pour ce soir, tu ne préfères pas tenter d’y pénétrer, même pour simplement y jeter un coup d’œil détaillé. C’est le coup à ce que la porte se referme sur vous et vous y coince. Bon, tu exagères peut-être un peu, mais les derniers événements te poussent à la prudence.
Dimka se range à ton avis, un peu à contrecœur comme tu en as l’impression. Lui non plus n’aurait sans doute pas été contre une exploration plus poussée. Au moins, vous savez que cette salle peut y mener – mais à tous les coups, le jour où tu la chercheras, elle ne se présentera pas.

La prochaine salle te tire un rire et Dimka te rejoint, intrigué. Lui aussi reconnaît bientôt le bureau de Rusard. Tu lui soumets ta proposition de passer par là quand même. À côté du reste la balance bénéfice/danger est quand même bien plus équilibrée, et il ne devrait pas vous falloir tant de temps pour traverser son bureau. S’il y avait une alarme, elle vous aurait sans doute déjà détectés et Rusard n’est de toute façon pas un expert en magie. Alors, certes, il y a toujours quelque chose qui peut mal se passer, mais… Tu jettes un coup d’œil aux portes. L’idée de tenter tu ne sais combien de fois avant de retomber sur une issue intéressante te déprime d’avance. Les pensées de Dimka suivent les tiennes ; lui non plus ne tient pas à rester coincé là une seconde de plus.

— Je te suis.

Tu récupères le grimoire que tu avais posé pour mieux gérer les portes – ce serait encore plus stupide de l’oublier derrière vous – puis tu te glisses dans le bureau désert. Tu le traverses, les sens aux aguets, les nerfs à vif, mais rien ne te parvient. Sans te relâcher, tu rejoins Dimka devant la porte. Il n’entend rien, toi non plus.

— On y va alors.

Moins de temps vous passerez là, mieux ça vaudra. Il ne manquerait plus qu’un fantôme ou Peeves vous surprenne et décide d’aller chercher le concierge, histoire de couronner cette nuit.
Tous les deux, vous avancez prudemment dans les couloirs. Tu restes dans l’ombre autant que possible, évites les rayons de lune. Le silence règne. Tu es toujours en alerte, mais pour une fois c’est justifié, et tes angoisses peuvent se fixer sur un objectif. Étage après étage, vous vous faufilez sans que rien attire votre attention, sans vous faire remarquer non plus. Rusard doit rôder ailleurs, tant mieux. Les escaliers se tiennent à peu près tranquilles, les tableaux frémissent un peu sur votre passage, mais aucun d’eux ne se réveille vraiment. Cette épopée va sans doute bien mieux se terminer qu’elle n’a commencé.
Pas le temps de pousser un soupir de soulagement cependant : un bruit résonne alors que vous êtes sur le point d’atteindre Serdaigle, et tu serres les dents. Bon sang, vous y étiez presque ! Mais remonter sans encombre aurait été trop simple. Dimka indique que vous allez devoir courir, et tu hoches la tête.

Tu t’élances derrière lui en essayant de faire le moins de bruit possible, attentif à ce que tu perçois derrière toi. Un rire caquetant te parvient alors que tu franchis un angle de couloir. Peeves. Qui se fera un malin plaisir d’alerter Rusard ou de vous dénoncer plus tard sauf si vous arrivez à négocier. Et pour ce soir, tu n’as pas envie de t’infliger ça en plus du reste. Tu accélères, lances à Dimka dans un chuchotement :

— Fonce !

Tu avales les dernières marches quatre à quatre, le grimoire bien calé sous le bras, bénis tes entraînements réguliers à la course qui t’assurent une bonne condition physique. Dimka lance que vous y êtes presque. Heureusement. Peeves ne doit plus être très loin si vous avez attiré son attention, et il y a encore l’énigme à franchir.
Encore un couloir, puis deux et vous arrivez enfin devant le heurtoir en forme d’aigle. C’est vraiment le seul moment où tu regrettes de ne pas avoir de mot de passe pour rejoindre ta salle commune, surtout avec un esprit frappeur aux trousses. L’aigle vous toise avant de réciter l’énigme en prenant son temps. Tu te forces à ne pas le bousculer, ça n’aidera en rien et il n’a pas toujours très bon caractère.

— Cette chose toutes choses dévore :
Oiseaux, bêtes, arbres, fleurs.
Elle ronge le fer, mord l’acier ;
Réduit les dures pierres en poudre ;
Met à mort les rois, détruit les villes ;
Et rabat les hautes montagnes.*


Okay. Au moins, ce n’est pas de la philosophie. D’un autre côté, cela veut dire qu’il n’y a qu’une bonne réponse. Tu jettes un coup d’œil à Dimka. La première idée qui te vient, c’est la mort, mais non, l’énigme parle aussi de métal et de pierre. Réfléchir en situation d’urgence, sous tension, c’est souvent ce qui te réussit le mieux quand tes angoisses ne prennent pas le dessus. Quelque chose qui tue tout, érode même la pierre et les montagnes… Les éléments. Non. Le passage du temps ?
Tu n’as plus le temps (haha) de tenter autre chose, pourvu que ce soit ça !

— Le temps.

L’Aigle s’incline et vous ouvre le passage. Tu n’attends pas pour te ruer à l’intérieur. Ouf. Un soupir de soulagement t’échappe lorsque la porte se referme derrière vous deux. Tu as du mal à croire que vous êtes en sécurité maintenant.

— On y est arrivés finalement !

Tu lui tends le grimoire.

— J’espère qu’il en vaut la peine.

Alors, certes, vous avez galéré, mais vous ne vous en êtes pas trop mal sortis, et surtout tu espères que cela t’aura permis de faire tes preuves – bien davantage en tout cas que si tout avait marché comme sur des roulettes. Tu n’oublies pas que tout ce bazar, c’est pour retrouver ta mère, tu n’as pas de temps à perdre. Plus vite ça ira, mieux ça vaudra.


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*énigme empruntée à Bilbon Sacquet, dans Le Hobbit de Tolkien.


Au plus noir de la nuit, avant l'aurore Ψ Ft. Eirian 21013008104866668 Au plus noir de la nuit, avant l'aurore Ψ Ft. Eirian M-daille-Eirian

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Dimka Dimitrov
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Dim 24 Jan - 21:05
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Eirian & Dimka - Avril 2020

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Fort heureusement pour vous, la poisse semblait vous abandonner un peu (ouais les joueuses ont surtout eu pitiés de leur perso xD) et le retour jusqu’à votre salle commune se faisait sans nouvel accro du moins jusqu’à ce qu’un bruit vous force de courir et après Rusard, voilà que vous aviez le droit à Peeves… Qu’est-ce que tu venais de penser déjà ? Que la poisse vous abandonnait ? Tu n’étais plus sûr de rien et même une fois devant la porte de votre salle commune tu ne te relâche pas, te disant que tu serais réellement tranquille qu’une fois cette putain de porte passé. Et cet instant l’énigme à la con à laquelle vous deviez répondre te faisais vraiment chier, alors que l’aigle prend la parole, tu as envie de lui répondre que c’était lui que t’allais dévorer s’il ne se dépêchait pas ! Tu réfléchis à chaque nouvelle phrase, tu sens les rouages de ton cerveau se mettre en marche encore plus vite que d’habitude sous l’adrénaline que tu ressens en cet instant. Au départ tu cherches un animal qui serait autant carnivore qu’herbivore puis tu changes bien vite de stratégie en entendant la suite comprenant bien qu’il s’agit alors de métaphore. Il te faut un petit temps de réflexion, un temps qui pourrait limite vous couter quelques heures de colles si tu es trop long, mais tu n’as pas à te poser trop de question lorsqu’Eirian prend la parole pour répondre le temps, tu sais qu’il a raison, cela te saute aux yeux et tu sais déjà que le passage va s’ouvrir et sans doute que tu aurais trouvé plus rapidement si tu n’étais pas autant sous tension. Alors que le passage s’ouvre vous vous engouffrer sans attendre une seconde et ton soupire fait echo à celui de ton camarade lorsque la porte se referme derrière vous. A priori, vous ne risquiez plus rien… Quelle nuit… Aidan allait t’entendre ronchonner ça c’était certain. Cela dit au moins tu savais que vous pourriez compter sur Eirian si complication il devait y avoir. Tu souris à sa phrase, ne pouvant t’empêcher de faire de l’ironie pour lui répondre.

« Encore heureux, vue tout le mal qu’on s’est donné pour ce bouquin. » Bouquin qu’il te tend d’ailleurs et que tu prends dans tes mains avant qu’il n’ajoute qu’il espérait que ça en valait la peine. « Je l’espère aussi ! Aidan en avait besoin, j’espère que ça va vraiment nous aider. » Manquerait plus que ça, que ce livre serve à rien. « Merci pour ce soir. » Ajoutes-tu alors tout de même parce qu’il aurait pu te laisser dans la merde et vice versa. « Moi ou Aidan on te tiens au courant pour la suite, filons, avant qu’ils ne se mettent à vérifier tous les dortoirs et tombent sur nos lits vident. » Tu hoches la tête et files alors en silence rejoindre ton lit troquant tes vêtements par ton pyjama tandis que vos camarades ronflent comme des bien heureux. Quelle nuit… Vous n’étiez pas prêts de l’oublier cette fois. Ce n’est qu’une fois dans ton lit, sous les draps que tu pouvais sentir les battements de ton cœur réellement s’apaiser. N’importe qui pourrait débarquer maintenant, il n’y avait plus aucune preuve du fait que tu n’y étais pas à l’heure ou Rusard à eu des ennuis dans la réserve de la bibliothèque… Tandis que tu cherches le sommeil, les images de ce qui c’était passé ce soir hante un instant ton esprit, il s’en était vraiment fallu de peu pour que vous vous retrouviez coincés, vous aviez eu de la chance dans votre malchance finalement… Un peu comme cette fois-là dans le QG du blood Circle, peut-être qu’au final tu n’avais pas tant de poisse que cela ? En tout cas tu espérais sincèrement que la prochaine fois cela se passe sans encombre… Tu n’avais pas envie de te retrouver une seconde fois dans cette fameuse salle de malheur… Même si l’idée de visiter la chambre des secrets trône dans un coin de ton esprit, peut-être qu’un jour tu pourrais y mettre réellement les pieds ?

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