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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Black feather on the way || ft. Wylow :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Dim 11 Juil - 12:08
Black feather on the way || ft. Wylow WywillouOk

Black feather on the way



10 octobre 2020
Un samedi comme un autre, c’était tout ce que je pouvais dire. Il n’y avait ni grosse réunion, ni mission, ni quoi que ce soit de tel au programme. Ma fille étant à Poudlard jusqu’aux prochaines vacances, il y avait toujours cette solitude pour moi durant les week-ends… et je ne pouvais décemment pas passer mes fins de semaine à inviter des amis, cela n’aurait fait qu’amener les gens à jaser. Et je préférais éviter cela, notamment pour que ma femme puisse se rendre compte que je me rangeais quelque peu et que j’avais bien compris la leçon…

Mais je ne voulais pas non plus rester au manoir, à ne rien faire de constructif. La politique me poussait à vouloir essayer d’être un peu plus proche des gens et pour ce faire, il fallait aller vers eux, à leur rencontre. C’était le meilleur moyen de savoir ce que les sorciers pensaient, ce qu’ils désiraient, ce qu’ils espéraient… Je tâchais donc, autant que possible, de mettre à profit mon temps libre pour cela. C’était important d’avoir l’air accessible et disponibles pour la population sorcière.

En fin de matinée, donc, j’avais quitté mon manoir après avoir donné quelques consignes aux elfes de maison, Hector et Marianne, pour le rangement, le nettoyage, le linge, etc.
Je tenais à ce que le manoir familial soit toujours parfait en tous points, c’était quelque chose de primordial pour moi, même si je ne recevais pas forcément, il fallait que l’ordre et la propreté règnent partout. Une satisfaction personnelle qui flattait mon côté un peu maniaque.

J’avais un peu hésité entre les Trois Balais ou le Chaudron Baveur puis, comme je n’avais pas envie de croiser des sorciers appartenant au staff de Poudlard – qu’il s’agisse du collège ou de l’université, d’ailleurs – c’était sur le Chemin de Traverse que j’avais jeté mon dévolu. Les boutiques attiraient du monde le week-end et il était évident que ce pub était un endroit idéal pour venir à la rencontre des sorciers que le Conseil d’Administration avait sous sa coupe depuis bientôt près d’un an.
Un an… ça avait passé à toute vitesse, quand j’y pensais. Et ça avait aussi, accessoirement, marqué le début de mes soucis personnels. Quand une carrière s’envolait, la vie privée devait en pâtir, c’était bien souvent le cas. Je m’étais plusieurs fois demandé ce que j’aurais fait si j’avais eu connaissance de ce qui s’était ensuivi… aurais-je présenté ma candidature pour siéger au Conseil ? Est-ce que cela valait vraiment le coup de perdre ma femme et mon fils – puisque ma chère petite Septima avait demandé à vivre avec moi, c’était un peu différent pour elle – pour me propulser dans une carrière politique ? A vrai dire, selon les jours, j’avais un peu de mal à décider ce qu’il aurait mieux valu. Elianor avait toujours su que j’avais de l’ambition, mais elle avait sans doute aussi toujours su que c’était elle que j’aimais…

Le flot de pensées qui m’assaillaient régulièrement ne trouvait jamais de véritable issue. Je ne voulais pas perdre mon temps à imaginer des choses qu’il n’était pas possible de changer et je ne pouvais qu’essayer de faire le maximum pour rétablir le mieux possible la situation, pour que je puisse me sentir à peu près bien…

Au Chaudron Baveur, j’entrais en saluant toutes les personnes présentes. C’était une habitude pour moi d’être poli et affable, aussi, je m’attardais sur quelques visages connus, qui travaillaient au Ministère, comme Lazarus ou Wyvine, notamment, avec qui j’échangeais quelques mots avant de me diriger vers le comptoir.

« Bonjour, Tom. J’espère que tout va bien pour vous… » J’affichais un sourire cordial, Tom était un de ces sorciers que tout le monde connaissait et qui connaissait tout le monde. Il était primordial de paraître toujours sympathique à ses yeux. « Je prendrais une bière aux orties, avec un assortiment de vos délicieux tapas. »

Entre le fromage aux herbes, le fuet sorcier catalan et les cacahuètes à la chapelure pétillante, il y avait des mets que seul Tom arrivait à se procurer, à moins qu’il ne les fasse lui-même, pour certains.

« Il y a des choses intéressantes à voir, aujourd’hui ? » Les tenanciers des pubs étaient souvent au courant de bien des choses qui échappaient aux hautes sphères du Ministère, aussi était-ce là une question quelque peu intéressée de ma part. Il était évident que questionner les personnes les mieux placées pour être au courant de tout était une stratégie qui fonctionnait. Elle avait fait ses preuves depuis longtemps, tant dans le passé lointain que plus récemment… alors cela ne coûtait rien d’essayer.

Ce fut ainsi que tom me parla d’une dispute qui avait éclaté la veille dans l’allée des Embrumes, une sombre histoire de tromperie, apparemment, qui avait débouché sur une vengeance un peu violente et l’arrestation d’une sorcière jalouse qui avait atterri en psychomagie à Sainte-Mangouste, tandis que son mari se retrouvait en pathologies des sortilèges. Tom évoqua aussi des rumeurs peu intéressantes, mais, surtout, il me précisa à quel point les gens commençaient à s’inquiéter de la disparition de Potter. Le balafré faisait, en effet, partie de ces visages qui avaient le don de rassurer le peuple alors le savoir loin ou disparu, cela avait, bien évidemment, tendance à créer quelques stress et angoisses.

Je fus bien obligé de dire que je n’en savais pas plus. Ce n’était pas mon poste de chef des Oubliators qui allait me permettre d’obtenir des informations sur le sujet et, à vrai dire, ma place au Conseil d’Administration me plaçait au même niveau que les autres membres du Conseil. Autant le dire clairement : « Nous n’avons aucune nouvelle pour le moment, mais l’enquête est ouverte. »

Je ne pouvais pas en dire plus. Mais il était clair que si Tom relayait cela à la population, il y aurait un espoir pour que les sorciers ne paniquent pas. C’était sans doute la meilleure chose à faire : personne ne voulait avoir à gérer un nouveau vent de panique dans notre monde magique. Il n’aurait plus manqué que cela, d’ailleurs…

Tom opina et déposa devant moi un verre et une bouteille de bière bien fraîche, ainsi qu’une assiette comportant un assortiment de petites choses à grignoter.
« Merci, Tom. »
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Anonymous
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Dim 11 Juil - 14:34
Black Feather on the way -  Wylow & William


" On trouve toujours tout au chemin de Traverse"



Une phrase qu'elle avait très souvent entendue de l'enfance a l'adolescence, mais qui n'avait jamais vraiment changer pour elle. En fait, depuis ses quinze ans, elle passait sa dernière semaine en longeant dans une chambre du "Chaudron Baveur" pour n’éveiller aucun soupçon sur sa condition. Cette fierté l'amena à de nombreux sacrifices comme préféré les fournitures d'occasion au neuve et pourtant aujourd'hui, ses vieux livres ne l'ont jamais quitté. Les choses, aujourd'hui, ont bien changer et Wylow pouvait désormais jouir de la chaleur de son propre foyer, mais elle continuait de venir faire de nombreux achats dans cette allée.

" Il faut parfois commencer ou reprendre les bases quand un problème peine a se solver."


Elle n'avait jamais eu aucune honte de fouiner encore dans ses vieux livres scolaires lorsqu'elle bûchait sur les nombreux casse-tête de son département où même encore aller chercher des pistes parmi les écris de ceux qui ont leur place toute trouvé dans les vieilleries des musée. Les choses avaient tant changé, mais les sentiments qui écumaient de cette allée étaient restés les mêmes.

Elle s'entendait encore, elle et et Darius parcourant les mystères qui ont aujourd'hui perdu de leurs charme a force que sa curiosité cherche maladivement a les décortiqué. Rien n'avait de sens et c'est elle ne pourra jamais retrouver cette innocence et son ignorance d'autant. Mais les rires qu'elle entendait encore dans son esprit sont restés l'essence magique de cette allée à ses yeux. Sa solitude, sa joie, sa peur...Le Chemin de Traverse connaissait Wylow sous toutes ses coutures.

La rentré, c'était déjà effectué depuis un mois maintenant à Poudlard oubliant le rythme enfantin des pas raisonnant sur les pavés pour laisser place à l'aigreur des vieux sorciers trop occupé à faire attention au monde qui l'entoure.

" Que je ne sois jamais ainsi..."


Priait secrètement la jeune femme en voyant une vieille bique aux longues jambes à peine s'excuser en percutant un sorcier grisonnant qui ruminait à son manque de politesse. Elle en détachait le regard pour le plonger sur sa nouvelle acquisition : Le troisième volet d'une encyclopédie de rune qu'elle attendait avec beaucoup d'impatience. C'était clairement sa nouvelle lubie depuis qu'elle avait résolu son dernier cas avec Darius. Elle s'était prise de passion pour ses dernières et regrettait pleinement de ne pas avoir pu étudier cette matière lorsqu'elle en avait l'occasion. Le temps, elle se le donne volontiers durant ses heures de calme. Elle avait hâte de rentrer chez elle pour le dévorer, mais en passant devant le "Chaudron Baveur", ses plans avaient un peu changé.

Cela faisait un bon moment qu'elle n'avait pas mis le bout de son nez dehors autre que pour aller au ministère...Et encore. C'était un peu de la triche de se dire qu'elle prendrait l'air en allant s'enfermer dans cette vielle taverne, mais après tout, elle ne lui avait pas rendu visite depuis qu'elle avait un toit au-dessus de sa tête alors...Pourquoi pas ?
L'odeur était toujours la même, la vague de nostalgie la prenait davantage à la gorge dès ses premiers pas. Ce n'était pas des sensations aussi tendres, mais elle avait été son refuge et la cachette de son ego. C'était assez curieux de nourrir ses sentiments un peu contradictoires pour un lieu dans lequel il ne c'était jamais rien passé de grave. Ce constat avait effacé son sourire quelques instants pour une pensée songeuse, mais lorsqu'elle tourna le regard vers le comptoir, son sourire bienveillant étirait à nouveau ses lèvres.

- Bonjour !

Avait-elle agréablement lancé au tavernier ainsi qu'à l'ensemble de ses clients qui
n'avaient pas pris la peine de relever la tête de leurs discutions, ou de leur verre. Rien n'avait changé. Elle décida de s'installer à une table non loin du comptoir pour éviter trop d'aller venue envers le personnel de l'endroit qui allait sans doute subir sa présence bientôt dévorer par le sujet de son nouveau compagnon. De longues minutes s'écoulèrent ainsi, absorbées par sa lecture ne revenant ont la réalité que pour quelques gorgées des divers boisson qu'elle enchaînait jusqu'à ce que son estomac ne lui fasse comprendre qu'il aimerait quelques choses des plus consistantes. Elle redressa alors le museau de son pavé, ses boucles blondes virevoltant de droite à gauche pour chercher un serveur qui pourrait passer par là, mais son attention fut attiré par la discussion qui se déroulait non loin d'elle vers le comptoir.

Bien qu'elle l'est pris en cours de route, elle comprit qu'il y eut une altercation dans l'allée des Embrumes la veille, mais le fils de son attention se brisa à nouveau lorsqu'elle découvrit avec qui le tenancier s’échangeait les dernière nouvelle. Son regard s'obscurcit alors en découvrant Monsieur Ombrage la nouvelle coqueluche de son très cher Darius. Ses sourcils n'ont pas pu s'empêcher de se froncer, mais ce n'était pas diriger spécifiquement contre lui, mais plutôt contre son ami.

" Il ne pouvait pas se contenter des femmes, c'était trop lui demander..."



Une multitude de pensée du genre frappait à l'intérieur de ses tempes faisant bouillonner son sang sans arrivée a détacher son regard de lui, mais elle s'y obligea en baissant le regard vers le bois de sa table.

" Ne fais pas de bêtises, ne fais pas de bêtise..."


Mais l'occasion était rêvée. Il était là, il était seul et Darius n'était pas dans les parages. Combien de fois cette occasion se présenterait-elle à nouveau ? Elle se mordait la lèvre inférieure plissant son sourcil droit. Elle devait savoir ce qu'il y avait entre eux, si en plus d'être dévoré par la rage en toute présence féminine, elle allait se condamner à celle des hommes. Les cordes de sa patience étaient de plus en plus tendues, ravalant ses peines depuis plus de dix ans depuis le désastre. Elle ne devait pas craquer, pas maintenant. Mais Wylow se redresse, refermant son ouvrage qu'elle caresse du bout des doigts pour l'attirer avec elle. Elle quitte sa table serrant son livre dans ses bras comme le dernier rondin de son bateau naufragé.

" Cet homme, ce n'est pas n'importe qui...Reste-calme-par-pitié."



Parré de son plus rayonnant sourire de façade, la jeune fille viens prendre place sur le siège au côté de l'Oubliator.

- Monsieur Ombrage ! Lance-t-elle d'une voix enjouée, qu'elle surprise !

Elle l'avait déjà croisé a plusieurs reprise, mais elle se doutait bien que l'homme n'avait aucune conscience de son existence avant aujourd'hui.

- Je m'appelle Wylow Wyatth, conservant un timbre joviale et souriant, elle tendit sa main vers lui, je travaille au département des mystères, c'est un plaisir de vous rencontrer !

Toujours la main tendue et le sourire le plus hypocrite qu'elle soit capable de simuler fendait ses joues ronde transpirant l'innocence incarnait. A l’intérieur, elle se détestait déjà un peu plus que l'heure d'avant.

- Je tenais à vous dire que j'ai vraiment beaucoup apprécié cette initiative d'avoir fait agrandir l'hôpital suites au triste événement récurant...


De mieux en mieux. Elle avait l'impression de se comporter comme ses anciens camarades Serpents. Après tout à force de les fréquenter, il fallait bien que ce genre de chose se produise. Elle a fait de nombreuses promesses qu'elle ne voulait pas rompre, et c'est ce qu'elle faisait encore actuellement. Bien qu'elle ne sache pas combien de temps exactement, elle allait pouvoir tenir, elle laissera la fourberie improvisée prendre sa place pour défoncer les miettes de son cœur recollé dans le mauvais sens. Il lui demande dans un souffle de supplication pourquoi est-ce qu'elle aimait autant lui infliger cela.
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Anonymous
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Mar 13 Juil - 21:21
Black feather on the way || ft. Wylow WywillouOk

Black feather on the way


10 octobre 2020

Si ma présence dans un pub n’était pas une chose rare, c’était parce que j’avais toujours eu cette habitude de profiter d’une bonne bière pression après les missions délicates, après les réunions un peu longues et ardues ou après les semaines chargées. Je n’étais guère du genre à me donner en spectacle, bien sûr, je connaissais mes limites et il était bien rare que je les franchisse en matière d’alcool. Je tenais à être capable de garder le contrôle, c’était primordial pour moi, il était hors de question de laisser les effets de l’alcool m’enivrer et faire de moi un autre homme.
De la mesure avant toute chose.

Si la disparition de Potter amenait de nombreuses interrogations, c’était pour ce que symbolisait le sorcier, surtout. On pouvait le voir comme une version moderne de David et Goliath - une histoire que les moldus se plaisaient à évoquer dès qu’il s’agissait de comparer des forces en présence - ou comme un exemple de persévérance. Sa disparition, donc, mystérieuse et inattendue, avait tendance à faire s’étioler les espoirs au sein de la population. Le symbole Potter était plus important que Potter lui-même.
Une mission serait bientôt dépêchée pour en savoir plus et je m’étais proposé pour en faire partie. Je disposais de compétences de combat assez intéressantes au besoin, étant donné la formation reçue à Durmstrang et les habitudes d’entraînement sportif que j’avais gardées de cette époque, et je ne me défendais pas mal non plus pour ce qui était de l’infiltration et de la discrétion. J’étais capable de me battre, mais je n’aimais pas trop cela.

Ma bière verte à la main, j’écoutais Tom me raconter un peu les allées et venues, les choses plus ou moins trépidantes et plus ou moins intéressantes qui se passaient dans les parages, et tout ce genre de choses. Rien de bien transcendant, en réalité, et je me sentais quelque peu rassuré de ne pas entendre plus de questions et hypothèses au sujet du meneur de l’Ordre du Phénix.
Bien sûr, il y avait des rumeurs, des craintes déguisées en possibilités et des idées fausses, mais rien qui ne nécessitât des recherches plus approfondies. Pas pour le moment, en fait.

Ce qui me tenait le plus à coeur dans cette sombre affaire, ce n’était pas Potter, bien sûr, mais ce qui lui était arrivé pouvait arriver à d’autres personnalités importantes de notre monde. Oui, je nourrissais un peu d’appréhension et de crainte, je ne voulais pas qu’il puisse arriver quoi que ce soit à l’Augurey. Puisse-t-elle tiujours trouver l’exutoire parfait pour s’en sortir face à toutes les menaces dont elle pouvait et pourrait être la cible.

Voilà où j’en étais, dans le fil de mes pensées, lorsque la jeune femme vint m’aborder. Jeune. Blonde. Jolie. Le genre de fille que j’aurais essayé d’emballer, il n’y avait pas si longtemps… mais j’avais promis à Elianor de faire des efforts… et je n’avais qu’une parole. Alors il fallait que je puisse voir cette jeune femme autrement que comme une partenaire potentielle. Je faisais ceinture à ce niveau-là, ces derniers temps, comme pour me préserver pour elle… ce n’était pas l’envie qui manquait, bien sûr, ni les tentations, mais il fallait que je puisse y arriver. Garder le contrôle. Alors, si un jour ma femme voulait bien de moi à nouveau, je ferais en sorte de ne me consacrer qu’à elle… je l’avais bien trop délaissée et elle méritait un mari présent et attentionné. Je voulais redevenir cet homme pour elle. Et j’étais prêt à beaucoup pour cela.

Aux paroles de la jeune femme, je baissais les yeux un instant sur la main qu’elle me présentait.
« Mademoiselle… » Le geste eut lieu, une poignée de mains tout ce qu’il y avait de plus normale. Neutre, en fait. Je constatai, simplement, que sa dextre était plus fine et plus gracile… une main de jeune femme, en somme. Délicate et à la peau douce. Le genre de pensée à bien vite chasser de mon esprit, à vrai dire, avant que cela n’en vienne à déraper…
Elle se présenta alors et je ressentis une sorte de soulagement. Au moins, ce n’était pas pour une histoire passée qu’elle m’accostait. Peut-être juste parce que nous travaillions au même endroit et que cela pouvait donner une forme de légitimité à une conversation banale dans un pub. « Le plaisir est partagé, miss Wyatth. »

Je ne la connaissais pas, en réalité. Le Ministère était grand, il y avait là beaucoup de personnel et je passais rarement mon temps à aller saluer tout le monde dans tous les départements. Il ne fallait pas abuser, cela n’aurait tout simplement pas été possible.
Autant dire que si j’avais croisé cette jeune femme auparavant, elle ne m’avait pas vraiment marqué. Je n’avais que rarement l’occasion de croiser les sorciers œuvrant au Département des Mystères et, quand c’était le cas et qu’ils parlaient de leur boulot, tout était tellement flou et abscons que je n’arrivais pas à vraiment cerner en quoi consistait leur travail.

Heureusement pour moi, la jeune femme aborda plutôt le sujet de l’hôpital et de ce service réservé aux soins envers les victimes du Blood Circle et de ses technologies. Voilà au moins un sujet de conversation pour lequel j’avais des choses à dire.

« C’était une nécessité. Les médicomages sont spécialisés dans des soucis de santé liés à la magie… mais nous avons besoin de pouvoir mieux gérer les effets des technologies de nos ennemis. Vous avez dû entendre parler des bracelets anti-magie, j’imagine… dans ce service, une pièce est réservée pour rétablir les pouvoirs des sorciers victimes de cette invention moldue… »

Il n’y avait pas que cela, bien sûr, mais je n’allais pas entrer dans les détails. Je n’étais pas médicomage et si cela ne tenait qu’à moi, nous aurions déjà confiné depuis longtemps les grandes villes moldues pour ensuite isoler les individus problématiques. J’attendais avec une certaine impatience le moment où un membre du Blood Circle me tomberait entre le mains. Je savais déjà exactement tout ce que je lui ferais alors. Et je ne manquais pas d’imagination quand il s’agissait d’utiliser ou de créer de nouvelles tortures. J’aimais cela, c’était un fait.

« Je suppose que le Département des Mystères n’est pas en reste pour ce qui concerne les recherches en tous genres… » Il me semblait, d’ailleurs, que les sorciers qui travaillaient là avaient, pour la plupart, suivi une filière en sciences magiques ou en protection magique, afin de pouvoir couvrir la multitude des Mystères possibles…
Mais donc, tenu par le secret professionnel, je ne pouvais pas parler de ma récente mission avec ce jeune langue-de-plomb, Darius. D'ailleurs, il était fort probable que ces collègues ne se côtoient même pas : si c'était comme dans les autres départements, il était difficile de connaître tout le monde. Je le voyais moi-même dans mon propre bureau, ma secrétaire, Ariane, et mes subordonnés mis à part, je ne m'embarrassais pas vraiment des autres... Un peu de politesse et de courtoisie, certes, comme pour tout le monde, mais je ne cherchais pas à connaitre plus de gens, c'était déjà bien assez comme cela... en effet, plus on connaissait de personnes, moins il était facile de leur consacrer du temps. Et dans mon agenda déjà bien rempli, je tenais à garder de la place pour ma famille et pour mes amis. Mes collègues passaient après. Et c'était bien normal, après tout.

Je regardais à nouveau la demoiselle, puis j'eus un mouvement envers le tavernier : « Tom, vous pouvez servir à cette jeune femme une autre boisson. »

Il était rare que l'on m'aborde juste pour me dire que l'on aimait ce que je faisais. J'avais appris cela avec le temps, les gens ont bien souvent une véritable intention cachée derrière un prétexte. Je n'échappais pas à la règle, moi aussi je me servais régulièrement de prétextes. Je ne voulais pas avoir l'air d'être dupe. Aussi, en la regardant à nouveau, je cherchais son regard.
« Et si vous me disiez la véritable raison de votre présence à côté de moi, miss Wyatth ? »

Il ne servait à rien de tourner en rond autour du chaudron. Perdre du temps, ce n'était pas nécessaire et je préférais la franchise, ces derniers temps, surtout depuis que les mensonges qui m'avaient longuement entouré s'avéraient plus cruels que n'importe quelle vérité.
« Est-ce ma femme qui vous a demandé de m'aborder dans un bar ? » Elianor pouvait lire dans mon esprit, mais elle était tout à fait capable d'imaginer un test pour voir si je tenais parole ou non. Et une jeune et jolie blonde comme cette Wylow Wyatth me semblait être un parfait appât. Mais elle devait bien savoir que ma préférence n'allait pas souvent vers les blondes. « Dites-moi... »

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