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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Même si ton coeur a l'âme en peine Il faut y croire quand même[Titi] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Maëlle Rosier
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Dim 20 Sep - 9:49
Nous avons un long chemin  à faire
Titi 

21h22, cela faisait un bon paquet de minutes que Maëlle aurait du non seulement être prête mais en plus déjà présente sur les lieux de la réception. En temps normal, elle ne serait même pas restée seule  dans la demeure familiale, étant donné son aversion pour le transplanage, il aurait été tout de même plus confortable de laisser les parents gérer. Et pourtant, elle était toujours devant son armoire, faisant mine de chercher quoi mettre – alors que la tenue était sur sa chaise de base – puis finalement elle appela l’elfe de maison, poliment avant de lui poser la question à dix mille gallions, comment tâcher une robe définitivement. L’elfe sembla trouver l’idée très mauvaise, non pas qu’il craignait lui de se faire enguirlander parce qu’il ne serait pas en mesure de faire disparaître la tâche mais plutôt pour Maëlle, là où, du côté de Maëlle l’idée devint très mauvaise lorsqu’elle comprit qu’elle risquait de faire avoir des problèmes à un elfe de maison qui essayait de l’aider. Il lui fallait trouver autre chose, quitte à se mettre encore plus en retard, chose que lui rappela l’elfe légèrement soucieux des problèmes dans lesquelles elle était en train de se mettre. Elle en avait conscience, elle savait très bien que ce qu’elle faisait allait être très mal perçu et ne s’en moquait pas vraiment d’ailleurs mais c’était la seule façon qu’elle avait trouvé pour montrer son mécontentement. Sa décision prise, elle abandonna l’idée d’être en robe, pour se mettre en pantalon, demanda à l’elfe de faire prendre deux ou trois tailles à la robe pour pouvoir dire qu’elle était à présent trop grande pour elle. L’inverse ne serait jamais passé, elle faisait bien trop attention à son poids pour pouvoir regarder quelqu’un dans les yeux en disant qu’elle ne rentrait plus dans ses affaires. Une fois cela fait, elle se prépara à transplaner, regrettant de ne pas pouvoir y aller en balai mais là son manque de respect ne passerait pas le moins du monde auprès de sa propre famille. Est-ce que son manque de motivation pour le transplanage était évident, sûrement puisque l’elfe se proposa de l’emmener déclenchant un immense sourire à Maëlle - qui visiblement à une très bonne opinion des elfes et qui ne voit pas ça comme une honte d’être déposée -.

L’instant d’après, elle était devant l’immense, inquiétante, désolante, déprimante, demeure des Vandwyck. Elle resta quelques secondes devant les escaliers, sentant son cœur s’emballer et une envie de fuir la gagner. Elle posa un regard sur l’elfe à ses côtés, pris le temps de le remercier et de lui dire qu’elle allait gérer. Une fois le pop caractéristique indiquant qu’il était parti entendu, Maëlle inspira, profondément, dit bonjour aux quelques fumeurs qui la regardaient très étrangement. Oh pas besoin de faire preuve d’une grande sagacité pour se douter qu’ils savaient tous très bien qui elle était et qu’ils devaient se poser moult questions auxquelles elle n’avait pas l’intention de répondre. Qui ça regardait réellement ? Elle finit par monter les marches, alors bien sûr elle aurait pu courir pour au moins donner le change et donner l’illusion qu’elle était concernée, mais non, ça n’était pas là son intention.

Un monde d’apparence où tout le monde est à l’affut voilà le lieu dans lequel elle venait de pénétrer. Passer inaperçu ne serait pas une option puisque visiblement, elle était attendue comme le loup blanc aux vus des nombreux regards qui se posèrent sur elle instantanément. Bon après, elle pouvait comprendre, il est vrai qu’être en retard à ses propres fiançailles, difficile de faire pire – quoi qu’elle pouvait faire le même coup au mariage-. Maëlle chercha du regard ses parents, oui parce que les états d’âme des Vandwyck, ça lui passait au-dessus, elle ne vivait pas avec eux. Par pur manque de chance, ils étaient tous les deux avec Tristan, comme par hasard, ils ne pouvaient pas être séparé, ou sans Tristan, non, ça aurait été trop beau. Et au vu regard qu’ils posaient eux aussi sur elle, ça aurait été suicidaire de faire comme si elle ne les avait pas vu et d’aller chercher de la compagnie ailleurs. Elle réduisit donc l’écart qui les séparait d’eux, se préparant mentalement au savon et anticipa tout reproche en murmurant «Je suis un peu en retard.» Les deux voix furent unanimes dans la réponse un peu?! Avec un peu d’audace, elle aurait répliqué que quarante minutes, qu’est ce que c’était dans une vie mais l’audace n’était vraisemblablement pas un des traits de caractères marqué chez Maëlle«Je vous demande pardon.» Lorsque sa mère lui fit la remarque que ce n’était pas auprès d’eux qu’elle devait s’excuser, Maëlle darda sur Tristan un regard sans le moindre regret, elle n’y couperait pas, autant le faire rapidement «Désolée. Je ne m’en fais pas trop tu ne manques pas de ressources pour t’occuper, tu n’as pas dû t’apercevoir de quoi que ce soit.» Oui, alors ça c’était clairement le prendre pour un idiot et elle en avait parfaitement conscience que personne ne serait dupe. Elle posa de nouveau son regard sur ses parents s’efforçant de sourire«Voilà, je me suis excusée.» ce qui passait encore moins et elle s’attendait au reproche qui suivit comme quoi ce n’était pas le principe des excuses, on ne s’excusait pas soi-même, on demandait pardon. Oui, elle était parfaitement au courant et ce n’était point une erreur de sa part, raison pour laquelle, elle ne revint pas sur ses propos, quand bien même elle se savait jouer un jeu dangereux et que la seule raison pour laquelle elle ne se prenait pas un savon en bon et dû forme c’était dû à la présence de nombreuses personnes autour d’eux. Vint très rapidement sur le tapis sa tenue, elle baissa les yeux sur le pantalon en question «Je ne le trouve pas osé, je ne voulais pas que quelqu’un dans l’assistance puisse ne serait ce que penser que je suis une traînée. « Si la pique était clairement dirigée vers son fiancé, l’expression de son père démontrait toute sa surprise, ce n’était plus de l’agacement ou de la colère, son attachement pour sa fille prit le dessus pendant une fraction de seconde, comme si le simple fait que quelqu’un puisse songer cela dépassait l’entendement à ses yeux, ah bah qu’il parle un peu avec son gendre si parfait et il constaterait rapidement que Tristan ne tenait pas vraiment Maëlle en haute estime, l’inverse étant d’ailleurs tout aussi vrai à présent. Elle précisa néanmoins «J’ai perdu du poids, la robe ne m’allait plus, le stress certainement.» Oui alors le stress de rien du tout, elle ne découvrait rien, elle était habituée à tout ceci, ça ne changeait pas vraiment sa vie et de toute façon Maëlle faisait ultra attention à tout afin de ne pas avoir de problème au Quidditch par la suite. Elle aurait presque pu s’en tirer ainsi, il y aurait eu que son père,  ça aurait été gagné, mais quand ce n’était pas l’un, c’était l’autre et voilà qu’on lui demandait – concrètement c’était un ordre déguisé - de demander une danse pour se faire pardonner, Maëlle fit l’innocente «Père, m’accorderiez-vous cette danse ?» «Mais pas à moi Maëlle enfin, aux Vandwyck!» Ah oui les Vandwyck, bien sûr, Maëlle chercha sa belle-sœur du regard, n’ayant pas mais alors pas du tout envie de danser avec Tristan et sans un mot pour ce dernier ni pour ses parents rejoignit la demoiselle qui, pour un chromosome, un seul, différent, aurait été sa fiancée et lui demanda une danse, arrivant à ignorer royalement le regard brûlant de colère de son père dans son dos, la conversation risquait d’être pour le moins houleuse lorsqu’ils seraient de retour chez eux, bref elle était pas prête de dormir et aurait peut-être dû forcer un peu sur la caféine pour tenir.

En y allant, Maëlle n’était pas certaine qu’elle dise oui et pourtant, si elle adressa au préalable un regard à Tristan, elle finit par glisser sa main dans celle de Maëlle, acceptant silencieusement la demande. Quelques minutes pendant lesquelles Maëlle serait tranquille où personne ne viendrait l’enquiquiner et où elle pouvait juste souffler, tout oublier et profiter. Sa vie aurait été bien différente à ses côtés et cela rendait les choses encore plus cruelles aux yeux de la demoiselle qui n’en oublia pas pour autant les bonnes manières «Merci d’avoir accepté de danser avec moi.» Elle était d’ailleurs bien décidée à passer un bon moment avec, s’appliquant réellement dans ces mouvements pour qu’à aucun moment la sœur de Tristan en vienne à se dire que c’était juste une excuse. Oh non pour le coup, Maëlle était réellement concernée par la danse, focalisée sur sa partenaire et plus rien n’avait d’importance à part le rythme que la musique leur imposait.  

Et pourtant, bientôt la voix de sa belle sœur vint couvrir le bruit de la musique, son souffle caressant l’oreille de Maëlle. A la mention du prénom Tristan, les quelques minutes d’accalmie cessèrent, elle aurait voulu avoir le courage de lui dire qu’elle ne voulait pas parler de lui, qu’elle n’en pouvait plus qu’on lui parle de ce gars, elle n’en fit rien, comprenant qu’elle n’avait d’autre choix. Une peur immense lui vrilla l’estomac en comprenant que Tristan avait parlé, son regard se voila de peine tandis qu’elle essaya de se dérober, en vain la main de la soeurette la retint. Ce n’était pas une pression forte, ça ressemblait plus à une demande silencieuse qu’autre chose et Maëlle céda à la demande non sans chuchoter, protectrice «Si tu révèles quoi que ce soit, il meurt.» Et pourtant, elle ne souhaitait pas sa mort, à aucun moment, il avait des défauts, il l’agaçait prodigieusement et il la coinçait mais, elle ne souhaitait pas cela. Elle se retint de le chercher du regard, craignant de l’avoir condamné. Est-ce qu’il ne valait mieux pas abandonner la lutte, laisser la famille Vandwyck torpiller la sienne mais ne pas le tuer. Comment on faisait sauter un serment inviolable ? Est-ce que c’était trop tard, devait elle aller demander pardon à Tristan, lui dire qu’elle n’avait jamais eu l’intention de le condamner. Son regard chercha instinctivement la silhouette du Serpentard jusqu’à ce que la voix de sa sœur ramène Maëlle à se concentrer sur elle, elle n’avait jamais eu l’intention de parler, soupir de soulagement, elle n’aurait pas parlé même dans l’hypothèse où Tristan ne risquait rien et, elle ne savait rien, il n’avait rien dit, regard plein de reconnaissance mêlé à un sentiment d’injustice, pourquoi ce n’était pas elle le garçon dans la famille ? Maëlle était franchement dégoutée d’avoir à faire au désagréable de la famille – quoi que la petite sœur est pas mal dans son genre -. Si la sœur ne dirait rien, ce n’est pas pour autant qu’elle ne prenait pas partie, ou tout du moins, Maëlle le vit ainsi à sa première remarque. Il n’avait pas le choix? Le regard de douleur qu’elle lui lança fut bien plus parlant que les mots qu’elle prononça par la suite «Parce que c’est moi qui suis venue le voir en lui imposant ma volonté ? Ecoute, que ce soit ton frère, que tu le défendes, je le conçois et je l’accepte mais je ne suis pas l’investigatrice, je subis, j’aurais aimé t’y voir à ma place.» Ce n’est pas ce qu’elle avait voulu dire, Maëlle se retint de dire tu m’étonnes. Lorsqu’elle évoqua le fait que Tristan avait mal agi, le regard de Maëlle était un peu perdu, euh là elle ne défendait pas son frère, pourtant ils étaient unis habituellement, c’est ce que Maëlle avait pu constater alors elle ne comprenait pas trop. Se pourrait-il qu’elle ait un soutien et que quelqu’un qui ne la connaissait pas tant que ça puisse comprendre qu’elle ne le vivait pas bien. Elle était catégorique, il n’avait pas eu le choix, la méthode était mauvaise mais le temps pressait, les pressions augmentaient et... Maëlle écarquilla les yeux, c’était ces fiançailles ou il était renié. Ah le silence fut la seule chose qui répondit à sa belle sœur, le temps que Maëlle digère la nouvelle, renié... ce n’était pas rien tout de même. Et pourtant au lieu d’être soulagée par cette nouvelle que Tristan ne soit pas vraiment la pire enflure de la terre volontairement, une véritable colère naissait en elle. Pour qui la prenait il au juste ? Pourquoi ne pas lui avoir tout simplement dit la vérité. Elle s’arrêta de danser sur le champ, tournant la tête pour chercher où était Tristan, bien décidée à aller régler ses comptes avec cet imbécile qui avait agi n’importe comment. «Je suis désolée, je vais devoir t’abandonner, il faut que j’aille lui parler.» Cette fois, elle fut lâchée, la demoiselle hochant la tête pour montrer qu’elle comprenait et Maëlle fit volte-face pour rejoindre ce fiancé de malheur à grandes enjambées, prête à lui faire une scène en publique pour le coup.


Dans l’idée, ce que voulait Maëlle c’était le rejoindre, potentiellement lui dire que c’était un imbécile fini. Pas une seule seconde elle ne s’était attendu à ce qu’elle se fasse attraper en plein milieu de sa route mais pas d’une façon douce, non plutôt tiré d’un coup sec en arrière, la douleur du choc se répercutant dans tout son bras, ses yeux s’écarquillant sous cette sensation désagréable, bien vite remplacé par une pure expression de crainte en constatant l’identité de la personne venant clairement de lui défoncer le bras … et le droit comme ça pour le Quidditch ça allait être génial. Et autant, face à ses parents, elle connaissait les limites à ne pas franchir et pouvait comme tout à l’heure pousser un peu le bouchon sans atteindre le point de non-retour, autant face à son oncle, l’attitude de Maëlle était totalement différente, son regard ne cherchant pas le moins du monde la confrontation, elle se soumettait d’instinct, résistant même à la tentation de lui souffler qu’il lui faisait mal, ce n’était pas le moment et elle comprenait très bien qu’il s’en moquait éperdument de la douleur qu’il provoquait en elle. Définitivement, il lui foutait une trouille monumentale et alors les reproches se mirent à pleuvoir, réellement sans que la demoiselle ne sache quoi dire, quoi faire.  Déjà, il commença pour son manque flagrant de considération pour ses hôtes, chose qui était totalement vrai pour le coup, reproche mérité même si Maëlle n’avait rien contre les Vandwyck, vraiment, le problème étant la façon dont Tristan l’avait mené à céder. C’était lui et uniquement lui la cible mais parfois il y a des petits dégâts collatéraux et de toute façon qui se plaignait au juste, elle était là, signe qu’elle acceptait ces fiançailles puisque n’ayant fait aucune déclaration. Vint ensuite le reproche sur sa tenue et ce n’était pas tant le fait que oui, elle ait fait ça pour montrer son manque d’intérêt flagrant pour cette soirée. Non c’était plutôt les insinuations qui déplaisaient fortement à Maëlle qui n’appréciait pas vraiment qu’il sous entende qu’elle jetait l’argent par les fenêtres, que de toute façon, il l’avait toujours dit une fille de bonne société qui jouait au Quidditch devenait forcément une racaille et qu’il n’hésiterait pas à briser son balai si elle ne rentrait pas dans le rang. Est-ce qu’il était nécessaire à cette seconde de serrer un peu plus le bras de la demoiselle, elle en doutait fortement, comprenant que très bien la menace qui pesait sur son balai. N’avait elle pas empiré les choses ? Ne risquait elle pas de perdre sa passion en plus de ces fiançailles à la noix ? Elle n’avait même pas le temps de réfléchir à comment arranger les choses et comment faire en sorte que ses parents ou même Tristan qui allait forcément avoir son mot à dire maintenant, accepte qu’elle continue à jouer, qu’il enchaînait sur son comportement et là mais ça valait le détour, il partait en cacahuète l’oncle, d’où il sortait que Maëlle était plus attirée par sa belle-sœur que par Tristan, bonne question, elle le regardait ahurie et à la rigueur si elle se moquait éperdument de la façon dont il pouvait la percevoir, ce que les gens pouvaient croire ou non, elle n’appréciait que très moyennement qu’il dise qu’elle était la honte de la famille. Même si ça avait été le cas, qu’elle aimait les filles, elle tenait assez à sa famille pour mettre ses sentiments de côté et faire ce qu l’on attendait d’elle. Le problème c’était le fiancé en question d’après Maëlle et visiblement, après avoir dit qu’une Elyssa dans la famille c’était bien suffisant, il en vint à ce merveilleux fiancé. Le problème venait d’elle, qu’elle s’était comportée comme une gamine pourri gâtée ce soir-là. Elle avait bien du mal à saisir en quoi elle avait mal agi et fut même vexée qu’il ose dire qu’elle avait poussé son fiancé dans les bras d’une autre. Alors s’il y a bien un truc qu’elle n’avait pas fait, c’était cela, à la rigueur être une gamine pourrie gâtée, que les gens le pensent, elle voulait bien l’accepter, même si très franchement, ils n’étaient pas vraiment réputés pour céder à leur fille les deux Rosier. En revanche, elle n’avait jamais incité Tristan à faire quoi que ce soit. Elle aurait dû rester à sa place ce soir là et probablement que Maëlle était d’accord avec lui, elle avait agi sous le coup de la déception, de la colère et en grandissant, elle se rendait bien compte que la façon d’agir n’était pas parfaite mais entendre dire que c’était 100% sa faute, que le comportement de Tristan était tout ce qu’il y a de plus naturel pour un homme, non ça ne passait pas du tout. Et alors le pompon fut quand même lorsqu’il rajouta qu’il aurait été son père, il l’aurait traîné devant les Vandwyck, ce qu’elle savait déjà d’ailleurs, pour qu’elle demande pardon. Ce fut pourtant la phrase suivante qui fit que Maëlle fut prise d’un sursaut d’orgueil, le fait qu’il rajoute qu’elle n’allait pas recommencer son cirque ce soir et qu’il comptait bien l’emmener à coup de pieds demander pardon «Une chance que tu ne sois pas mon père alors.» De toute façon il lui faisait déjà mal par ses mots et par sa poigne autant lui rappeler qu’il n’était pas son père, qu’il n’avait rien à lui dire sur son comportement. Elle vit bien la main se lever et ne douta pas une seconde qu’elle allait se la prendre, que le faire devant moult personnes ne poserait aucun problème à son oncle. Ce qu’elle n’aurait pas pu anticiper en revanche, ce serait qu’une main viendrait stopper le mouvement et de tous les sauveurs que Maëlle aurait pu imaginé intervenir, pas une seconde elle aurait parié sur Tristan avec qui elle n’avait pas été particulièrement tendre ce soir, cherchant plus à le pousser à bout qu’autre chose


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☆ Maëltan V ☆
Mes prunelles se posaient plusieurs fois sur l’horloge de la salle de réception. Elle était en retard, cela ne lui ressemblait pas. A vrai dire je n’avais même pas compris pourquoi ses parents étaient arrivés seuls, mais évidemment par politesse personne n’avait rien dit. En revanche toutes les prunelles fouillaient la salle des yeux comme pour chercher celle qui devrait-être la reine de la soirée. Est-ce que j’avais peur qu’elle ne vienne pas ? Pas vraiment, parce qu’elle savait ce qu’il y avait en jeu et que ce n’était pas le moment de jouer avec ces fiançailles parce que ce serait sa vie qu’elle risquerait à présent si elle n’allait pas jusqu’au bout. En revanche chaque minute qui passaient agrandissait le manque de respect flagrant qu’elle avait pour moi et ma famille et si dans le fond j’en avais rien à faire, qu’elle arrive maintenant ou dans deux heures pour moi ça ne changeait pas grand-chose, je savais qu’en revanche que ça allait jaser dans tous les sens. Alors pas vraiment sur moi, mais sur elle, au final en arrivant en retard c’était elle-même qu’elle punissait alors j’imaginais qu’elle devait certainement avoir une bonne raison. Comme souvent, j’étais auprès de ma sœur, la plus âgée des deux. Sans avoir besoin de parler, nous communiquions beaucoup par le regard et nous étions donc tous les deux d’accord sur le fait que quelque chose clochait. « Tu vas faire quoi si elle ne vient pas ? » Me demandait-elle alors à voix basse à mon oreille. « Elle viendra. » Répondais-je alors sur le même ton avec détermination. Le pincement de ses lèvres m’indiquait qu’elle n’aimerait pas se retrouver à ma place et je lui glissais un regard qui promettait que tout allait bien se passer. Nous nous retrouvions finalement coupé dans notre discussion semi silencieuse par les parents de Maëlle qui s’approchait alors de nous, s’excusant alors pour le retard de la dites fiancée. Est-ce qu’il lui était arrivé quelque chose ? C’était plus une forme d’inquiétude qui finalement s’installait en moi, me disant que c’était la seule raison qui pouvait exister pour qu’elle soit en retard n’est-ce pas ? Je finissais donc par m’enquérir de sa santé auprès de Madame et Monsieur Rosier.

Le moment où Maëlle fit enfin son entrée dans la salle de réception, je n’avais même pas besoin de regarder l’entrée pour savoir qu’elle était là. Des exclamations s’était faites entendre un peu partout dans la salle et chaque prunelle se posaient alors sur la nouvelle arrivée qui d’ailleurs venait droit vers vous. Ne pouvant louper sa tenue, je me demandais ce qui lui était passé par la tête, non pas que le fait qu’elle soit en pantalon soit très dérangeant pour moi bien au contraire en revanche c’était toutes l’assemblée qu’elle allait se mettre mal à l’aise, car ce n’était absolument pas conventionnel… Avait-elle finalement décidé de mettre un maximum de pagaille ce soir en arrivant en retard et dans une tenue inappropriée ? Lorsqu’elle annonçait qu’elle était en retard, je me retiens de dire qu’on avait tous remarqué et laissait ses parents se charger des détails, en revanche je la détaillais cherchant le moindre signe qu’elle n’irait pas bien ce qui pourrait expliquer un si long retard, pourtant rien. Et alors ses excuses, si jusqu’ici je ne trouvais rien à redire, là je sentais ma mâchoire se crisper. « Si. Toute l’assemblée s’est aperçu de ton absence Maëlle. » Faisais-je alors remarqué faisant aussi peu d’effort qu’elle pour paraitre polie et encore je contrôlais mes paroles, si elle pensait que je n’allais rien oser dire devant tout le monde c’était mal me connaitre surtout que vue son comportement, c’est elle qui serait jugée et non moi. A vrai dire, je la reconnaissais à peine finalement tandis qu’elle s’adressait de nouveau à ses parents qui avaient tout de même un peu gêné du comportement de leur fille, je pouvais même sentir leur colère d’ici, mais elle n’éclaterait pas, il y avait beaucoup trop de monde pour cela. Quand ses parents firent une réflexion sur sa tenue, sa réponse était clairement une provocation envers moi, cette fois, il n’y avait plus aucun doute, si jusqu’ici j’avais pu lui chercher des excuses, ce soir, elle avait apparemment décidé de se tourner en ridicule apparemment…

Pendant l’espace d’une seconde, mon regard lui envoyait des éclairs me disant que ça allait se payer à un moment ou à un autre et que si elle voulait jouer à qui serait le plus con des deux, j’en étais également bien capable et qu’elle allait perdre… Je me retenais de lever les yeux au ciel lorsqu’elle prétexta avoir perdu du poids, c’est fou, mais je ne la croyais pas une seule seconde. Mon regard errait de nouveau sur elle et j’étais certains qu’elle n’avait pas perdu un gramme… Je prenais conscience alors que je la regardais bien trop souvent si je pouvais être au courant de ce genre de chose… Sans doute trop souvent… Alors que j’entendais vaguement parler d’une danse et qu’intérieurement je me disais qu’il lui foute la paix si elle avait envie de danser elle serait venue le demander non ? Si je n’appréciais pas son attitude de ce soir, cela ne voulait pas dire que j’appréciais le fait que ses parents lui disent tout ce qu’elle avait à faire comme si elle n’était pas assez grande pour savoir ce dont elle avait envie… Elle s’enfonçait un peu plus dans son manège en demandant cette danse à son propre père, si elle pensait que cela me touchait ce ne fus absolument pas le cas, pas même quand son père précisa avec subtilité que c’était à moi qu’elle devait faire sa demande et qu’elle allait finalement trouver ma sœur qui s’était éloignée avant l’arrivée de Maëlle. Si des prunelles se posaient évidemment sur moi pour jauger mes réactions, je donnais le change en ne m’attardant même pas sur Maëlle en compagnie de ma sœur, sauf pour avoir donné l’autorisation à cette dernière d’accepter la demande de ma fiancée et reprenait ma discussion avec les parents de Maëlle avant même qu’elle ne soit arrivée. Bien décidé à ne pas la laisser m’atteindre et à la laisser se donner en spectacle toute seule. Pour moi l’affront aurait surtout été réel si elle avait invité un autre homme a dansé. D’ailleurs après plusieurs minutes je m’excusais poliment auprès des parents de ma fiancée et allait auprès de ma seconde sœur que j’invitais à danser également, ma cadette qui fut d’ailleurs ravie elle pensait que j’allais être accaparé toute la soirée. Si elle me demandait pourquoi je dansais avec Maëlle, je lui répondais uniquement que si ça avait été le cas, je n’aurais pas pu danser avec elle. Si mettre des étoiles dans les yeux de ma fiancée était compliqué, ma petite sœur, elle, était plus facile à satisfaire au vue du sourire qu’elle me retournait.

Alors que je passais un bon moment avec ma petite sœur tentant d’éviter de penser qu’apparemment Maëlle avait décidée de gâcher cette soirée, une voix s’éleva tout à coup, nous coupant dans notre élan tandis qu’encore une fois toutes les prunelles se posaient sur une seule et même personne… Maëlle. Si tu te demandais ce qu’elle allait faire encore pour plomber la soirée, cette fois peut-être que les choses étaient différentes, apparemment son oncle avait décidé de se défouler sur elle… Si nous nous arrêtions de danser, je ne bougeais pas tout de suite, ne comprenant pas réellement ce qui se passait et me disant intérieurement qu’au final elle l’avait peut-être bien cherché. Cependant si les reproches qu’il lui faisait était en parti vrai, il y avait quelque chose de dérangeant dans la manière de faire, je n’aimais pas qu’il s’adresse à elle de cette façon et mon instinct protecteur venait doucement peu à peu prendre le dessus. Mon regard croisait celui de ma sœur qui dansait quelques instants plus tôt avec Maëlle, que c’était-il passé d’ailleurs ? Pourquoi avaient-elles arrêtés de danser ? Et elle me faisait comprendre par ce dernier que je ferais mieux d’agir, chose sur laquelle j’étais de toute façon d’accord. Je m’approchais donc peu à peu tandis que les reproches continuaient de pleuvoir, ne lui en épargnant pas un seul, l’humiliant de plus en plus tandis qu’en face il avait une Maëlle totalement muette qui ne cherchait même pas à se défendre et qui avait l’air de s’attendre à en recevoir une à n’importe quel moment… Alors qu’il était en train de sous-entendre que tout était de la faute de Maëlle, qu’elle faisait la honte de sa famille et d’autres petites choses bien agréable, je ne pouvais en venir à la conclusion qu’il allait trop loin, c’était ma fiancée qu’il insultait et par conséquent ma famille également. J’allais agir, mais le regard de mon père m’en empêchait, bien sur lui aussi il ne voulait pas que je fasse da vague. Seulement l’oncle a dû aller trop loin puisque finalement, Maëlle qui était silencieuse depuis le début finissait par répondre avec une once d’insolence qui était bien méritée mais puisqu’elle était face à un con, il fallait bien se douter que ça n’allait pas passer du tout. Avant même que son oncle ne lève la main j’avais déjà senti le vent tourner et m’était déplacé aux côtés de Maëlle, ce que ni l’un, ni l’autre ne semblait avoir remarqué puisque l’un était bien trop absorbé par l’idée de frapper sa nièce et que la seconde se préparait à recevoir un coup. Alors que sa main menaçait de finir sur la joue de Maëlle, je m’interposais et ma main venait retenir le geste de l’homme qui paraissait surpris, voir même abasourdis que quelqu’un ose l’empêcher de faire ce qu’il avait en tête.

« Je pense que ce n’est pas nécessaire et que votre nièce à compris tout ce que vous aviez à lui dire Monsieur. » Disais-je alors d’une voix sur de moi et alors qu’il ouvrait la bouche pour exprimer son mécontentement, je ne lui laissais pas le temps de le faire. « Veuillez sortir d’ici. » Alors que la colère se lisait sur ses traits, je n’avais pas fini et reprenais. « Maëlle est ma fiancée, il n’y a pas une seule insulte que vous lui aviez épargnée ce soir, je ne tolère pas qu’on insulte ma famille. Qu’on escorte ce Monsieur dehors. » Déclarais-je alors d’une voix un peu plus forte et alors qu’il était en train de s’offusquer qu’un gamin lui demande de sortir, deux présences dernières nous venaient appuyer ma demande, celle de mes parents. Dans la seconde qui suivait l’oncle de ma fiancée était alors escorté à l’extérieur. A la seconde où il fut enfin mis dehors, je me tournais vers Maëlle, ma main attrapant alors la sienne. « Viens. » Je me tournais vers mes parents, prétextant d’éloigner la jeune femme de la foule un moment pour qu’elle se remette de ses émotions. Ma mère hocha la tête, mon père m’intimait tout de même de ne pas revenir dans très longtemps que le diner sera servi dans une demie heure et que notre absence ne sera pas tolérée elle non plus. Tout comme ma mère je hochais la tête afin de faire comprendre que c’était d’accord et entrainait ensuite Maëlle à l’extérieur de la salle de réception. Sans rien dire, je ne lâchais pas sa main et l’entrainais à travers la demeure dans laquelle j’avais grandis depuis tout petit. Si pendant un instant je me disais que l’endroit où nous serions le plus tranquille se serait ma propre chambre, je pensais ensuite à autre chose et prenais le chemin des cuisines… Puis derrière les cuisines, j’ouvris une porte qui menait alors dans un endroit qui n’était pas tout à fait à l’extérieur, mais nous n’étions plus à l’intérieur de non plus. Au loin on pouvait déjà entendre hennir… Encore quelques pas et nous arrivions dans les écuries, je lui avais déjà parlé du fait que savais monter à cheval et je m’étais dit que peut-être cela lui plairait de voir les chevaux, afin de se changer les idées par rapport à ce qui venait de se passer. Lâchant doucement sa main tu avançais doucement jusqu’à un box, pas n’importe lequel, la preuve, le cheval avait sa tête sortie et attendait ma présence. Je posais alors ma main sur son front, le gratifiant d’une caresse.

« Salut mon grand. » Dis-je alors à l’animal qui me manquait quand même pas mal chaque fois que j’étais à Poudlard.  « Je te présente Tempête-de-Sable » Disais-je alors en me tournant vers Maëlle, le nom était un petit clin d’œil à la robe du cheval qui était un Palomino. « C’est mon cheval. » En tout cas celui que je montais depuis déjà pas mal d’année. Je lui laissais donc le temps de l’admirer avant de finalement reprendre la parole. « Je suis désolé Maëlle. » Disais-je dans un premier temps avant de préciser pourquoi. « Pour ton oncle, il a été injuste envers toi. » Et je n’étais pas assez con pour prétendre le contraire, ce n’était pas pour rien que j’étais intervenu, quand bien même j’avais mes propres griefs contre la jeune femme, au grand jamais elle n’aurait mérité ce véritable lynchage en publique.

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Maëlle Rosier
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Lun 21 Sep - 20:56
Nous avons un long chemin  à faire
Titi

Tout le monde avait remarqué qu’il avait dit le brave garçon ? Oui, c’était précisément le but que toute l’assistance comprenne bien que Maëlle ne voulait pas faire d’efforts et qu’elle n’en ferait pas, ni aujourd’hui, ni jamais. Ça va déjà, elle était là - bon en même temps, elle n’avait pas le choix – elle sacrifiait déjà assez de choses pour lui alors si elle pouvait l’agacer au moins un chouya, ça l’arrangeait bien. La colère de tout le monde, elle la ressentait que trop bien et quelque part, ça la mettait ultra mal à l’aise, ce n’était pas elle ce genre de personne. Elle ne voulait pas être ce genre de personne mais être elle-même aujourd’hui, c’était comme valider le comportement de Tristan, faire comme s’il était dans son bon droit lorsqu’il l’avait manipulé, qu’il avait exigé ces fiançailles. Oui, ce qu’elle pouvait penser et ce qu’elle vivait, tout le monde ici s’en moquait éperdument mais elle voulait aussi leur prouver à tous que si elle ne disait rien habituellement, qu’elle se pliait à tous les protocoles sans jamais se plaindre, ni s’écarter du droit chemin, ce n’est pas qu’elle savait faire que cela mais bien que c’était un choix de sa part. Si elle avait regardé ses parents en parlant de son poids, elle pouvait sentir le regard de Tristan sur sa personne. Oh, il savait qu’elle mentait c’était une certitude et très franchement, il pouvait regarder autant qu’il voulait, son corps, il ne le toucherait jamais en dehors des fois où il faudra passer à la casserole pour pondre un héritier, bien entendu.

Cette soirée oscillait entre des efforts surhumains de la part d’une Maëlle qui avait décidé de casser les pieds à tous – oh bah il faut dire qu’ils le lui rendaient bien – mais qui aurait préféré être ailleurs et des moments catastrophiques. Oui, elle savait qu’elle avait joué avec le feu et ce n’était pas une surprise que quelqu’un lui tombe dessus. Ce n’est pas pour autant que c’était agréable, bien sûr que le naturel revenait au galop et qu’elle ne mouftait plus rien et quelque part, elle aurait préféré que ce soit ses parents qui lui disent tout cela, parce qu’elle aurait eu moins la certitude que oui, ce qu’elle faisait, ce n’était pas bien mais que derrière cette déception qu’elle était, il y aurait de l’incompréhension parce qu’elle ne réagissait jamais comme ça, et sûrement qu’il y aurait eu de l’affection. Là où actuellement, elle ne pouvait lire qu’un immense mépris.
Une bouffée de gratitude l’envahit à l’égard de Tristan en le voyant intervenir. Bien vite remplacé néanmoins par de l’inquiétude, à l’idée qu’il plonge tête en avant dans les ennuis par sa faute à elle. Elle devait donc se débrouiller pour attirer de nouveau l’attention, non plus pour l’enquiquiner mais pour éviter que ça dérape. Sauf que voilà, Tristan ne se contenta pas d’agir, il ouvrit sa bouche, faisant se crisper les deux Rosier autour de lui, l’un parce qu’être interrompu par un gosse ça ne devait pas du tout lui plaire et la seconde parce qu’elle craignait pour lui. Légèrement, elle poussa de son pied celui de Tristan pour qu’il s’arrête sur le champ, en vain, ça y est, il était lancé le prince charmant. Elle le dévisagea tandis qu’il le sommait de quitter les lieux. Qu’est-ce qu’elle avait fait ? Il ne s’arrêtait pas là, rappelant au passage pourquoi il agissait, ce qui poussa la demoiselle à ses côtés à se faire toute petite, prenant conscience que c’est réellement ce qu’elle était, sa fiancée. Elle ne la ramena pas une seule fois, le laissant gérer, jugeant que ce n’était pas le moment de la ramener surtout que les parents de Tristan intercédaient en sa faveur, il eût été suicidaire de se mettre tout le monde à dos en l’espace d’une seconde.

De la même façon, elle ne broncha pas lorsque la main de Tristan vint s’emparer de la sienne, pour lui dire de venir. Ce n’était pas le moment de dire non, son courage s’étant fait la malle de toute façon. Elle lui emboita le pas, silencieuse, traversant la salle de réception à ses côtés, poussant un soupir mélange de frustration et de soulagement lorsqu’ils furent seuls dans les cuisines. Elle ralentit le pas mais l’intention de Tristan n’était pas de rester ici, ils sortirent de la pièce par une drôle de porte et l’odeur était totalement différente. Elle fronça le nez ne s’attendant pas à ça mais devinant aisément où ils étaient. Ses yeux se mirent à briller tandis qu’il s’approchait d’un joli cheval doré qui semblait le connaître et qu’il présenta à Maëlle «Je suis enchantée de faire votre connaissance Tempête de sable.» Pour la première fois depuis qu’elle avait mis les pieds ici, elle faisait l’effort - en était ce vraiment un d’ailleurs - de parler Néerlandais, signe évident qu’elle maîtrisait bien cette langue. Si elle se tenait assez proche de l’animal, elle ne le touchait ni ne faisait mine de le toucher, restant prudente, se contentant de le regarder, de l’admirer même parce qu’il fallait reconnaître qu’il était canon. Elle se perdait dans la contemplation du poil, écoutant néanmoins ce qu’avait à dire Tristan, ses excuses, elle n’en avait que faire ce soir, elle aurait voulu des excuses pour autre chose «Ton maître, Tempête de sable, est un idiot.» Oh, c’était bien plus facile de faire semblant de parler au cheval alors qu’elle s’adressait clairement à Tristan «Au lieu de me dire la vérité sur pourquoi il me voulait pour épouse, raison qui me semble totalement justifiée, il a préféré me menacer. Penses tu que je sois trop égoïste pour accepter de lier ma vie à la sienne afin de lui éviter d’être renié ?»

Néanmoins, s’il l’énervait en la prenant pour une personne sans cœur, chose qu’elle ne comprenait pas vraiment, elle se tourna pour la regarder dans les yeux «Merci d’être intervenu.» Elle plongea de nouveau son regard sur l’animal. Elle voulait rester ici toute la soirée, au calme, à pouvoir écouter les mouvements des chevaux et pouvoir regarder Tempête de sable en toute quiétude « Tu penses que nous pourrions faire une promenade ?» Alors très clairement, Maëlle cherchait à retarder le retour à l’intérieur, elle était terrifiée à l’idée de devoir parler à ses parents et une envie de se justifier auprès de tous, de démentir, non elle ne jetait pas l’argent par les fenêtres, non elle n’avait pas voulu être cocu, non elle ne préférait pas sa belle sœur à Tristan – enfin si mais elle préférait l’humanité entière à Tristan, c’était pas dur – mais tout cela, elle ne devait le dire, accepter encore et toujours et pire encore, elle allait devoir demander pardon à son oncle et certainement que pour éviter à Tristan d’être détesté par cet idiot, elle s’excuserait au passage en son nom... comme un vrai couple, voilà qui devrait plaire à tout le monde.


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Mar 22 Sep - 14:32
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☆ Maëltan V ☆
Que nous avions encore des choses à régler entre nous c’était une chose, en revanche, je ne supportais pas de voir quelqu’un se permettre de démonter ma fiancée en publique de cette manière, j’étais même étonné que ses propres parents n’aient même pas réagis. D’accord, il était de leur famille, mais il était en train de faire un scandale dans la maison de ma famille… J’avais bien senti le pied de Maëlle contre le mien, je n’avais pas forcément compris ce que cela voulait dire et sur le moment je ne m’en occupais pas, bien trop préoccupé à mettre le malotru dehors. Si cela ne semblait pas plaire à l’oncle, il s’abstenait tout de même de tout commentaire au moment où mes parents appuyaient ma demande. Ils étaient chez eux, ils avaient le droit de décider qui était le bienvenu chez eux ou non. Par la suite j’avais décidé d’emmener Maëlle aux écuries afin de la laisser souffler et qu’elle ne se retrouve pas tout de suite face à toutes les prunelles qui allaient se poser sur elle à cause de ce que venait faire son oncle. De plus nous avions besoin de parler, elle ne pouvait pas continuer de se comporter ainsi, si moi je m’en fichais, elle allait avoir de gros problèmes… Je n’avais pas choisi l’endroit au hasard, connaissant un minimum la jeune femme je m’étais douté que ça lui plairait de découvrir cet endroit. Une fois à l’intérieur nous ne mettions pas longtemps à arriver devant le box de Tempête-de-sable et je présentais celui qui était mon cheval depuis quelques années à ma fiancée dont le regard brillait depuis qu’elle avait aperçu l’animal et pour la première fois de la soirée, je l’entendais s’exprimer en néerlandais, m’arrachant alors un sourire. Malheureusement elle s’adressait à la seule personne qui quelques soit la langue ne pourrait pas réellement la comprendre, ironique n’est-ce pas ? Tandis que mes doigts caressaient l’animal, je finissais par prendre la parole pour m’excuser, parce que même si certains reprochent avaient été vrai, je n’étais pas d’accord avec la façon dont les choses avaient été faite et son oncle je n’étais pas certain de l’apprécier un jour. Cependant elle ne me répondit pas du tout continuant simplement de parler à l’animal comme si je n’étais pas là, pire elle parlait de moi, m’insultant comme si je n’étais pas dans les parages et pourtant je disais rien, du moins jusqu’à ce que je commence à pâlir en entendant la suite de ses paroles… Quoi ? Comment savait-elle… ? Si j’avais envie de poser la question sans être certain qu’elle me le dirait, je me retenais de peu. C’était inutile. J’avais déjà la réponse, je revoyais ma sœur danser avec elle et je savais qu’en dehors d’elle, Grigori et Adèle personne d’autre n’était au courant. Sachant que les deux derniers n’avaient pas parlé, la conclusion était rapide… Pendant un instant je me ferme, ma mâchoire se crispe, je ne voulais pas voir dans son regard, ce que j’avais craint de voir si effectivement je lui avais dit la vérité.

« Je vois que mes cours de Néerlandais t’ont été bénéfique. » Faisais-je alors remarquer avant de continuer sur ma lancée. « Et qu’apparemment je vais devoir museler ma sœur qui ne sait pas se taire. » Bon ce n’était qu’une remarque pour faire comprendre que je savais d’où venait la fuite, en réalité je ne lui ferais rien en revanche, je lui ferais comprendre ma façon de voir les choses et lui exprimerait mon mécontentement, ça elle n’y couperait pas. Quant au reste et bien même si c’était à Tempête-de-sable qu’elle s’adressait, je finissais par me décider de rebondir sue le sujet. « Il n’est pas question que tu sois égoïste ou non. Aurais-tu eu réellement envie de m’épouser Maëlle en sachant la vérité ? Ou aurais-tu accepté que par simple pitié ? Voilà les choix qui me restait au moment où tu as dit non, la pitié ou la menace, j’ai préféré garder ma dignité, car dans tous les cas, tu acceptais à contre cœur. » Faisais-je alors remarquer. L’un aurait peut-être été plus agréable pour elle, mais à mes dépends, je venais déjà d’essuyer un refus, il m’aurait été trop demander de ranger en plus ma fierté. Mais à présent elle savait, est-ce que cela changeait réellement quelque chose ? Je ne voyais pas son regard changer envers moi pour autant, signe que j’avais bel et bien raison. Lorsqu’elle se tournait finalement pour me remercier d’être intervenu, ce fut à moi à présent de garder silence. J’avais fait mon devoir, rien de plus. Du moins c’était ce que j’étais tenté de dire car je me retrouvais blessé dans mon orgueil. Sa demande, je ne m’y attendais pas, je réfléchissais un instant nous avions une demie heure et je savais qu’arriver en retard cette fois n’était pas une option. Pourquoi est-ce que j’étais tenté d’accepter malgré tout ? Parce que je ne perdais pas mon vu de but de me rapprocher de Maëlle et de lui montrer que ce n’était pas moi l’ennemi dans cette histoire quand bien même je ne perdais pas ma vengeance de vue.

« Rapide alors ? Parce que je crois que si on est en retard, on va nous arracher les yeux cette fois. » Faisais-je alors remarquer en ouvrant la porte du box pour laisser l’étalon sortir. Sortant ma baguette se fut qu’une petite histoire d’une minute pour que le cheval se retrouve scellé grâce à la magie et près pour la balade. Attrapant la bride pour emmener le cheval vers l’extérieur de l’écurie, je la tendais à Maëlle. « Tu veux le tenir ? » Proposais-je alors. Une fois à l’extérieur je récupérais cette dernière et fit stopper l’animal. « Il faut que tu mettes ta main ici. » Disais-je en lui montrant le haut de la scelle. « Et ton pied dans l’étrier. » Disais-je en faisais également. « Et ensuite tu te hisse en haut. » Expliquais-je en donnant juste une impulsion afin qu’elle comprenne et redescendait. « Je vais t’aider. » Parce que la première fois n’était jamais simple, ceci dit elle était assez sportive pour avoir la force nécessaire. Me plaçant derrière elle, j’attendais qu’elle fasse ce que je lui avais montré et une fois qu’elle était lancé ma main venait sur sa cuisse, frôlant sans vouloir le bas de sa fesse, afin de l’aider à grimper jusqu’en haut. « Désolé. » Marmonnais-je tout de même parce que ça n’avait pas du tout été le but de la manœuvre. « Avance toi bien sur la scelle. » Indiquais-je ensuite, tandis que mon pied venait prendre la place du sien et que je me hissais à sa suite derrière elle. Jamais nous n’avions été aussi proche, enfin si peut-être cette fois ou je l’avais acculée contre le mur de Poudlard et encore ce n’était pas pareil. La mon bassin se retrouvait collé au sien, ainsi que mes cuisses et mes bras l’encerclaient pour pouvoir tenir la bride. « Ça va ? » Demandais-je dans un souffle contre son oreille puis dans un simple bruit de bouche accompagné d’un petit geste contre le flanc du cheval, ce dernier se mettait alors au pas. Nous n’allions pas aller loin, je me disais que le tour du parc de la demeure suffirait et qu’avec cela nous devrions être tout de même à l’heure pour le repas.

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Maëlle Rosier
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Mar 22 Sep - 22:57
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Titi

Un sourire nostalgique se dessina sur les lèvres de la demoiselle en entendant Tristan parler des cours de Néerlandais qu’ils avaient eu ensemble. C’est avec une sincérité naturelle qu’elle répondit à cette phrase «Je ne voulais pas te décevoir, te montrer que tu ne perdais pas ton temps avec moi, que j’étais réellement investie.» Elle était presque tentée de lui dire que ça lui manquait ces heures et qu’elle aurait voulu remonter dans le temps pour changer sa phrase, pas parce que tout d’un coup elle se découvrait des sentiments amoureux à son égard, vraiment pas ça oscillait entre une haine farouche, une déception immense et malgré tout il y avait autre chose une affection profonde pour lui. Maintenant elle savait les raisons qui l’avait poussé à agir, elle aurait voulu donner une réponse différente pour essayer de préserver ce qui pouvait l’être entre eux. Elle secoua la tête lorsqu’il parla de museler sa sœur, n’y croyant guère et puis la sœur de Tristan n’avait pas l‘air de craindre son frère, Tristan semblait plutôt être le genre frère parfait - à défaut de fiancé d’exception – et il y avait aucun risque qu’il fasse ça à sa sœur « Tu devrais plutôt la remercier. » elle ne compléta pas ses dires mais qu’il ne s’y trompe pas, la sœur du jeune homme avait sûrement aidé à ce que Maëlle voit beaucoup moins négativement Tristan.

Il revint sur les propos qu’elle avait tenu à l’étalon du jeune homme. Maëlle se crispa en voyant cette vision si négative qu’il avait de la chose et se décida une bonne fois pour toute de balayer ses paroles «Ta question sortait de nulle part, comment tu voulais que je réponde oui ? Tu m’aurais dit oui toi si les situations avaient inversées ? Comment je pouvais deviner que ça n’allait pas puisque tu ne m’as rien dit du dilemme dans lequel tu te trouvais.  Je ne l’aurais pas fait à contrecœur, je l’aurais fait pour venir en aide à une personne que j’appréciais. Comment tu peux te montrer si détaché de la chose, ta dignité a-t-elle tant d’importance pour que tu préfères me cacher une vérité qui me concerne ? »  Elle leva la tête pour le regarder, ne comprenant pas ce garçon, qu’il ait été proche d’elle pour voir si elle était partante pour un mariage, elle le comprenait, ne l’acceptait pas mais comprenait bien que c’était ce qu’il s’était passé. En revanche, qu’il ne prenne même pas le temps de lui expliquer, qu’il n’essaie pas de la faire changer d’avis en lui parlant, préférant lui rentrer dedans comme un buffle, non, ça ne passait pas spécialement.

C’était beaucoup trop tôt pour rentrer à l’intérieur, Maëlle voulait qu’on la laisse tranquille un temps et alors pour une fois qu’elle était en pantalon, mais c’était l’occasion à ne pas manquer. Ah oui, elle était prête à sortir le grand jeu, le papillonnement des cils, le s’il te plait Tristan,  ah il aurait échappé à rien. Elle n’en aurait pas besoin, il accepta du premier coup, ayant le droit en retour à un beau sourire plus que ravie. Elle hocha la tête pour montrer son accord, ils ne seraient pas en retard, elle n’avait pas envie de se faire arracher les yeux. Et en même temps, est ce que le fait qu’ils sentent le poney ça n’allait pas donner envie aux parents des deux parties de les étriper, non parce que pour les nombreuses fois où les parents de Maëlle avaient raconté le jour de leur fiançailles, jamais ils n’avaient parlé d’une odeur persistante de poney. En même temps, personne n’avait parlé à Maëlle d’un chantage, mais c’est un détail. Et puis, ce serait peut être la seule occasion qu’elle aurait de monter Tempête de sable, autant en profiter. Elle laissa Tristan récupérer tout l’attirail pour l’animal qui se laissait faire docilement, se faisant tresser la crinière par une Maëlle enchantée. Alors qu’elle pensait qu’il serait difficile de faire mieux, Tristan lui tendit les rênes et lui demanda s’il voulait guider l’animal, oh que oui ! Elle s’empara de la bride et guida l’animal jusqu’à la sortie des écuries, se retournant sans cesse pour vérifier qu’il suivait bien, qu’elle n’avançait pas trop vite et qu’il n’était pas trop mécontent qu’on le force à sortir en pleine nuit. Elle ne parlait pas chevaux, mais ça avait l’air d’aller.

Une fois à l’extérieur, Maëlle écoutait attentivement Tristan, mettre la main en haut de la selle, mettre le pied dans l’étrier comme il faisait et pousser sur ses pieds pour atterrir à califourchon sur l’animal, ok ! Faisable, plus que faisable. Lorsqu’il lui dit qu’il allait l’aider, elle le regarda un peu étrangement, alors il était charmant mais bon, elle n’était pas en robe, elle était bien réveillée, il y avait quand même peu de chance qu’elle se loupe, sauf si l’animal bougeait… si ça se trouvait il allait bouger, il valait mieux être prudente, il manquerait plus qu’elle se casse une jambe et là… bonjour le scandale puissance mille « Avec plaisir. » Elle s’avança à son tour, posa sa main sur la selle, son pied dans l’étrier, laissant à Tristan le soin d’être derrière au cas où ça tournait mal et se hissa et fut aidée, ce qui la fit plus sourire qu’autre chose, bon jusqu’au moment où la main de Tristan effleura ses fesses et qu’il s’excusa, elle le regarda, amusée « Je pense que je vais m’en remettre. »

Elle écouta une nouvelle fois les consignes et essaya d’être le plus possible en avant de la selle sans finir sur l’encolure du cheval, ah ce serait bien dommage qu’il baisse la tête et qu’elle vienne s’écraser sur les fesses, un mètre plus bas… moins grave qu’une chute de Quidditch mais étant donné que son bras droit était déjà bien douloureux, elle aimerait bien que les fesses ne soient pas douloureuses en plus. Tristan vint la rejoindre sur un Tempête de sable bien sympathique d’accueillir deux cavaliers sur son dos. Maëlle était très clairement aux anges, vivant pour le coup extrêmement bien le fait d’être contre Tristan, tant qu’elle était à cheval, elle était ravie. Elle hocha la tête – faisant bien attention à ne pas lui donner de coup au passage – et le laissa faire avancer le cheval. Cette sensation était indescriptible, si la soirée avait été une catastrophe jusque-là, elle était sur son petit nuage, trouvant juste cela trop bien et il faut aussi reconnaître qu’être contre Tristan, c’était pouvoir récupérer sa chaleur corporelle et en pleine nuit d’hiver, c’était bénéfique. Son regard se levait vers les étoiles, contemplant ces dernières  « Tu crois que ça va déranger tes invités si nous retournons à l’intérieur en sentant Tempête de Sable ? » Elle se désolidarisait totalement des invités de Tristan, comme si elle n’était pas concernée, devant faire acte de présence mais ça s’arrêtait là. Quant à l’odeur de Tempête de sable, ne voulant pas vexer l’animal, elle caressa doucement l’encolure pour lui montrer que ça ne la dérangeait pas le moins du monde.



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Jeu 24 Sep - 21:44
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☆ Maëltan V ☆
Non je n’étais pas tellement ravi de savoir que ma sœur avait confié l’un de mes secrets et surtout je ne comprenais pas pourquoi elle l’avait fait. Ce n’était pas dans ses habitudes en règles générale elle gardait tout ce que je lui confiais et inversement… Si je n’allais pas la museler comme je le laissais entendre, en revanche je comptais bien lui exprimer ma façon de penser et que je n’appréciais pas du tout qu’elle agisse ainsi dans mon dos. Sans laisser la colère que je ressentais exploser, je faisais tout d’abord une remarque sur l’accent de Maëlle faisant bien remarquer qu’elle était totalement capable de se débrouiller en Néerlandais, si je laissais entendre que c’était grâce à mes cours, je savais très bien que ce n’était pas uniquement le cas. « Je n’ai jamais perdu mon temps avec toi. » Finissais-je par répondre alors à ses mots avant d’exprimer le sors que je réservais à ma cadette, je haussais un sourcil en entendant Maëlle dire que je devrais la remercier sans que je comprenne pourquoi. « Et pourquoi donc ? » Demandais-je avant de reprendre « Tu as soudainement changé d’avis et est devenue heureuse de devenir ma femme ? » Demandais-je presque avec ironie sachant combien cela devait être faux, avant de lui expliquer qu’au final que je lui dise les choses ou non n’aurait rien changé, elle n’avait pas eu envie de m’épouser, soit. J’avais donc choisi la forme, n’ayant pas envie d’exposer à quel point ma situation n’était pas favorable vis-à-vis de mon père et que sans ce mariage je risquais gros, très gros. Evidemment elle ne comprenait pas, prenant le problème dans un autre sens que comment je le voyais moi. Je haussais finalement les épaules. « Tu as été catégorique Maëlle, la réponse à fusée directement. Comment peux-tu imaginer que je puisse me dire que peut-être en exposant mes problèmes cela passerait mieux ? Avec le risque d’être encore plus humilié que ce n’était déjà le cas ? » Si encore elle avait pris des gants, si elle avait montré la moindre hésitation, la moindre douceur, mais non. Elle avait répondu non, d’un ton déterminé et ferme, comment pouvait-elle me reprocher de m’être épargné en préférant la menacer ?

Puis contre tout attente, elle me demande si nous pouvions faire une balade, n’ayant pas non plus envie de retourner à l’intérieur tout de suite et voyant là un moyen de passer un peu de temps avec elle sans qu’elle n’essai de tourner la situation en ridicule j’acceptais donc sans qu’elle n’ait besoin d’insister, expliquant en revanche qu’il faudra que la balade soit rapide si nous ne voulions avoir de problèmes encore plus grave que ce à quoi elle venait d’avoir le droit avec son oncle. Après avoir scellé l’animal il ne restait plus qu’à le sortir et je proposais alors à Maëlle de le faire ce qu’elle fit avec plaisir cela se voyait comme le nez au milieu de la figure, ah ça pour mener un cheval elle disait plus facilement oui que pour une demande en mariage… A l’extérieur, il était temps de lui expliquer comment faire et même si cela pouvait paraitre facile dans un premier temps, Tempête-de-sable était tout de même assez haut et en générale la première fois on avait assez peu conscience de la force qu’il fallait pour monter. Sauf qu’en voulait l’aider, mes doigts frôlait un endroit qu’il n’était pas désagréable de toucher sauf que je n’y avais pas été invité. Je m’excusais sans attendre, légèrement gêné parce que c’était contraire à toute l’éducation que j’avais reçu. Ceci dit sa réponse venait balayer alors les scrupules que j’avais pu avoir. Ensuite je montais simplement derrière elle, l’enlaçant de chaque côté en récupérant la bride dans la main tandis que mon corps était collé au sien. Elle hocha simplement la tête lorsque je lui demandais si ça allait et ensuite je donnais l’ordre à l’étalon d’avancer doucement au pas. Si pendant quelques secondes le silence s’installait entre nous déranger uniquement par les bruits des sabots sur le sol, je voyais du coin de l’œil ma jeune fiancé lever la tête vers le ciel. A sa question, je ne peux m’empêcher de sourire.

« Après être arrivée en retard et en pantalon de surcroît, quel scandale. » Disais-je en feignant d’être scandalisé tout en laissant mon ton lui faire comprendre que ce n’était pas le cas du tout. « Tu t’inquiètes pour une odeur de cheval ? » Demandais-je alors amusé. Faisant doucement le tour du parc de la demeure familiale, je reprenais la parole. « On s’en fiche non ? » Demandais-je à la jeune femme. « On est là, on est fiancés, je pense qu’on a encore le droit de choisir l’odeur qu’on porte. » Faisais-je alors remarquer avant d’ajouter. « Bon d’accord il y a des odeurs à éviter. » Reconnus-je dans un sourire amusé sans donner de détail, je n’en avais pas besoin, ma phrase était assez parlante n’est-ce pas ? Doucement, je venais poser mon menton sur l’épaule de la poufsouffle. « Maëlle, tu sais… Ils ont ce qu’ils veulent, pour le reste, on peut très bien faire bloc ensemble, je ne suis pas ton ennemi. » Glissais-je alors afin de lui faire comprendre que si elle le souhaitait on pouvait être partenaire et se soutenir l’un et l’autre face à nos parents, comme je venais de le faire en tenant tête à son oncle…

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Maëlle Rosier
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Sam 26 Sep - 11:48
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Agréable d’entendre Tristan dire qu’il n’avait jamais perdu de temps avec elle. Maëlle l’observa, longuement, pourquoi n’avait-il pas pris la peine de tout mettre en œuvre afin que tout se déroule pour le mieux entre eux ? Elle inspira profondément, tentée de lui demander si ça ne lui manquait pas un peu de se voir régulièrement mais s’abstient de tout commentaire, consciente qu’en réalité, ils allaient beaucoup trop se voir par la suite et qu’à la rigueur, qu’ils soient séparés un peu, ça ne pouvait finalement faire que du bien à Maëlle. Elle fronça les sourcils en l’entendant se moquer, d’elle et de son manque de motivation évident à l’idée de se marier et rétorqua sans la moindre ironie « Non, je ne le suis pas. J’ai été trahie dans tous les cas mais c’est moins douloureux de savoir que c’est parce que tu as certainement paniqué à l’idée de tout perdre et non pas pour le plaisir de m’écraser. » La manière était mauvaise mais il avait des circonstances atténuantes.

Les deux partis ne semblaient pas vouloir se comprendre, chacun ayant son opinion, bonne ou mauvaise qu’importe, il y avait forcément du bon et du mauvais dans chacune des visions mais puisqu’on touchait à leurs émotions, difficile pour chacun d’admettre que l’autre avait ses raisons de réagir comme ça. Maëlle s’agaçait de tout. Ce n’était pas sa soirée de toute manière, rien allait, donc le fait qu’il se moque éperdument de savoir comment elle vivait les choses, oui c’était agaçant. « Tu te fiches de moi ? Tu es donc en train de me dire que ton ego surdimensionné prend mal le fait qu’une fille que tu as blessée volontairement, parce que de toi à moi, on sait très bien qu’il y a quatre ans, ce n’était pas un hasard si ta langue s’est retrouvée dans la bouche de quelqu’un. » ou alors il allait lui faire croire qu’il avait trébuché et que comme par hasard sa bouche s’était retrouvée collée à celle d’une fille. « Bref ton ego vit mal le fait que cette fille ne veuille pas se marier avec toi ? Il y a pas un petit détail qui te semble important ? Genre l’empathie ? Enfin Tristan, zut tu ne t’es pas montré des plus désolés par ce qui était arrivé, tu ne t’es pas vraiment comporté comme si tu avais envie de faire de moi ton épouse. Oui j’ai répondu rapidement à la question et je m’en excuse si c’était violent, j’ai été prise au dépourvu, nous n’avions jamais parlé de ça, tu ne m’as jamais dit quand je te parlais avenir, que tu devais le passer avec moi. Tu aurais aussi pu faire les choses d’une autre façon, avant de me poser ta question, m’expliquer le problème que tu vivais. Il va falloir que ça cesse cette façon que tu as de vouloir me mettre à l’écart de tout à chaque fois, me mettre devant le fait accompli parce que je t’assure que ça ne passera pas. » Alors oui, elle serait sa femme, ça elle l’avait bien assimilé et ne cherchait plus à se voiler la face, c’était comme ça, pas autrement et elle l’acceptait. Mais alors il avait intérêt à vite arrêter de la prendre pour une imbécile parce que sinon ils allaient se croiser que pour faire un héritier et pour les réceptions de malheur auxquels ils seraient conviés – et dans l’obligation d’assister – et le reste du temps ils seraient des étrangers l’un pour l’autre. Elle n’avait rien promis de plus qu’un héritier, un mariage et fidélité donc elle pouvait très bien ne faire aucun effort pour que ça se passe bien.

Afin de se calmer et parce qu’elle ne voulait pas retourner là-bas, elle demanda à Tristan une balade avec son cheval. Demande qui fut accordée et ça avait quelque chose de fort agréable de se dire qu’au moins pendant une demi-heure, personne ne viendrait l’enquiquiner, bon excepté Tristan mais il semblait ne pas être dans cette optique, ce soir. C’était difficile à définir mais il semblait avoir conscience que Maëlle venait d’atteindre sa propre limite et qu’il valait mieux la laisser souffler un peu avant qu’ils soient de nouveau jetés dans la fosse aux lions. Néanmoins, s’il l’obligeait par sa demande en mariage à faire acte de présence ce soir et que Maëlle avait un peu l’air de se moquer éperdument du regard des gens, ça n’était pas vraiment le cas, elle était une boule de stress, savait qu’elle allait ramasser en rentrant et que rien, ni personne ne serait en mesure de l’aider. Ses choix, elle les avait faits seul et elle devrait les assumer. Elle commençait à se dire, suite à la mise à mort de sa dignité par son oncle, qu’il ne fallait pas rajouter d’autres éléments à la liste de tous les reproches qu’elle aurait ce soir et cela passait par une odeur de cheval. L’idée venait d’elle, elle ne comptait clairement pas sur l’aide de Tristan et donc elle demanda au jeune homme contre elle, si ça allait être considéré comme un scandale. Ah le retour fut extrêmement rapide, ce n’était pas une attaque, elle en avait bien conscience qu’il plaisantait à ses dépens mais ça ne la rassurait pas spécialement. Il se moquait sur la seconde phrase non ? Bien sûr qu’elle s’inquiétait pour une odeur de cheval. Elle le laissa continuer, se retenant de dire qu’en réalité, non elle ne s’en fichait pas vraiment, d’accord aujourd’hui elle le montrait excessivement mal mais en temps normal, l’avis des gens comptaient énormément, pas pour elle directement mais parce qu’elle avait une réputation à tenir et que la vision qu’ils avaient d’elle influait forcément sur la vision de sa propre famille. Elle esquissa un sourire sans la moindre joie lorsqu’il fit la remarque sur le fait qu’ils étaient là, effectivement, qu’ils étaient fiancés, pour le plus grand bonheur de Maëlle bien entendu… que l’odeur qu’ils pouvaient avoir ne regardait personne, enfin tout dépendait de l’odeur bien entendu. Maëlle répondit tout en douceur « J’ai abusé, j’en ai conscience, je te demande pardon Tristan. » Elle n’avait pas d’excuses à fournir, il n’y avait pas d’excuses, elle s’était juste montrée incroyablement mal élevée « Oui je m’inquiète pour une odeur de cheval, je vais avoir le droit à une discussion en rentrant, je sais ce que tu penses, bien fait pour toi et tu as entièrement raison, je l’ai cherché mais si je pouvais éviter de me prendre une réflexion de plus, d’être encore plus décevante que je l’étais déjà avant de sortir de la salle, je t’avouerai que ça m’arrangerait un peu. » Elle regarda ses mains tandis qu’elle revenait sur les choix qu’ils pouvaient faire « Nous n’avons pas le choix du ou de la fiancé(e), nous n’avons pas le choix d’être présent ou non, nous n’avons pas le choix de la tenue. Non, je crois que nous n’avons pas le choix de l’odeur, la seule chose que l’on pourra choisir c’est la décoration de notre maison et encore, tu peux être certain qu’ils vont avoir leur mot à dire sur la couleur des fleurs qui trôneront sur la table du salon. » Elle ferma les yeux en sentant le menton de Tristan venir se poser sur son épaule. C’était une intrusion dans sa bulle, elle s’en rendait bien compte mais, ça n’était pas désagréable, elle avait plus l’impression que c’était une façon de lui montrer son affection, qu’autre chose. Il prit une nouvelle fois la parole et elle écouta attentivement, culpabilisant de s’être montré si détachée alors qu’il essayait de son côté de faire les choses biens « Je me suis mal comportée avec toi, je suis partie du principe que tu me faisais du mal volontairement pour une raison que je ne comprenais pas. J’avais tort, toi aussi tu es coincé dans ce mariage dont tu n’as pas envie. » Cela n’enlevait rien au fait que sa façon d’agir avait été totalement lamentable « Je vais faire des efforts. » C’était la seule chose qu’elle pouvait promettre, elle n’avait pas plus envie de ce mariage, pas envie de le fréquenter mais elle pouvait accepter de faire des efforts en public pour que personne ne plaigne Tristan ou lui reproche de pas savoir tenir sa fiancée.



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Jeu 1 Oct - 22:17
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☆ Maëltan V ☆
Je ne voyais pas en quoi le fait qu’elle savait la vérité à présent changeait quoique ce soit. Et elle me le confirmait en me répondant qu’elle n’était pas plus heureuse de devenir ma femme à présent. « Est-ce que ça veut dire que tu m’en veux moins ? » Demandais-je en plissant les yeux cherchant ce que ça changeait qu’elle souffre moins. Alors certes c’était plus agréable à vivre pour elle j’en convenais, mais dans le fond ? Concrètement ? Pour nous ça changeait quoi à notre situation ? « Ça fait quatre ans que cette menace plane au-dessus de ma tête… Mais depuis que tu es arrivée à Poudlard il… » Je ne finissais pas ma phrase, elle pouvait aisément comprendre qu’il se soit montré plus pressent, qu’il ait commencé à resserrer l’étau autour de mon cou… Alors qu’elle semblait croire que j’avais agis ainsi tout simplement parce que je la pensais égoïste, je lui expliquais simplement qu’au moment où elle avait dit non je n’avais pas forcément eu le choix, alors certes la question tombait comme un cheveu sur la soupe de citrouille, n’empêche que sa réponse était tomber comme un glas et n’appelait aucun compromis ce qui ne m’avait pas du tout donné envie de m’expliquer ou de lui faire changer d’avis au risque de mettre mon égo de côté, chose qui ne semblait pas du tout lui plaire… Je pourrais lui répondre qu’après quatre ans pour quelques baisers dans un couloir elle était bien rancunière, mais la rancune ça me connaissait assez… Et je ne voulais pas proposer des paroles qui pourraient ensuite se retourner contre moi. « Il y a quatre ans j’étais un idiot Maëlle… Tu ne crois pas que je regrette ? Que si j’avais su ou est-ce qu’on en serait à présent j’aurais fait les choses autrement pour que ce soit plus simple pour nous deux ? J’ai passé quatre ans à me dire que j’avais merdé. Voilà, t’es contente ? C’est ça que tu veux entendre ? » En sentant la colère animé mes propos. Evidemment je ne regrettais pas parce que j’en avais eu quelque chose à faire d’elle à cette époque-là, mais bien parce que cela m’avait causé bien des soucis que j’aurais pu éviter en ne jouant pas aux cons… « Dis-moi combien de temps est-ce que je vais devoir payer cette bétise ? » Demandais-je alors en liant mon regard au sien sans rien ajouter durant quelques secondes. « Aucun de nous n’a eu le choix Maëlle, comment tu veux que je sache si c’est toi que je veux comme épouse alors qu’on se connait encore très peu ? » On commençait à se connaitre oui, mais pas suffisamment pour le savoir... Elle ne pouvait quand même pas m’en vouloir de ne pas savoir si c’était avec elle que j’avais envie de passer ma vie, c’était quelque chose que j’ignorais, j’aurais même pu dire que c’était l’inverse d’ailleurs, mais cela ne servirait à rien d’autre que la blessée et cela me ferait perdre le peu de progrès que j’avais fait. « Te mettre à l’écart de tout ? Je t’ai mise à l’écart d’autre chose ? » Demandais-je alors sans comprendre où est-ce qu’elle voulait réellement en venir…

Même si notre discussion était plutôt houleuse et que j’aurais pu tout à fait l’envoyer balader à sa demande, je comprenais bien qu’elle en avait besoin et que quelque part cela nous aiderait peut-être à nous calmer l’un et l’autre. Voilà pourquoi j’avais accepté cette balade à cheval, espérant que ça lui fasse comprendre une fois pour toute que je n’étais pas forcément contre elle, loin de là. Même si en cet instant j’étais contre son corps, mais ce n’était pas la même chose. Lorsque Maëlle commença à parler d’odeur de cheval, je ne pouvais m’empêcher de me moquer gentiment d’elle, relevant qu’après tout ce qu’elle avait fait ce soir, c’était l’odeur de cheval qui l’inquiétait… Avant de lui demander un peu plus sérieusement si nous ne devions pas plutôt en avoir rien à faire, moi je savais que ce n’était pas pour une histoire d’odeur de cheval que mes parents diront quoique ce soit, ils avaient l’habitude après tout et je n’avais fait aucun affront à ma famille ce soir. Lorsqu’elle me demandait pardon je haussais simplement les épaules. « Ta pas besoin de demander pardon auprès de moi Maëlle, que tu sois en retard, que tu ais eu envie de mettre un pantalon pour enquiquiner tout le monde, en particulier moi, je m’en fiche, d’ailleurs ça n’a pas trop marché tu sais. » Ajoutais-je amusé avant de reprendre. « Je ne te demande pas de me rendre des comptes, c’est eux et leur principe à la con que ça dérange. » Il fallait évoluer, une fille en pantalon on en voyait tous les jours désormais…  En revanche si mes parents ne me passerait pas un savon pour une odeur, cela n’avait pas l’air d’être le cas des parents de Maëlle, à se demander lesquels étaient plus coincés que les autres… Je commençais à sourire en l’entendant dire que la seule chose que nous pourrions choisir c’était la décoration de notre maison.

« C’est mal me connaitre Maëlle si tu penses que je vais les laisser nous dicter notre conduite une fois mariés. » Glissais-je alors avant de poser mon menton sur son épaule et essayer de lui faire comprendre que je n’étais pas son ennemi et qu’elle pourrait compter sur moi. « J’avais mal agis en premier… Est-ce qu’on peut dire qu’on est quitte ? Et repartir sur de bonne base tu penses ? » Demandais-je alors qu’elle disait qu’elle allait faire des efforts. « On ne va pas tarder à devoir y retourner. » Chuchotais-je puisque positionner ainsi ma bouche se trouvait pas loin de son oreille. « Restes avec moi, je veux dire à mes côtés, offre-moi une danse, et je suis sûr qu’ils seront tellement contents qu’ils oublieront l’odeur de cheval. » Proposais-je alors pour la sortir des ennuis tandis que le cheval commençait la dernière ligne droite jusqu’aux écuries. Evidemment ces dernières minutes passaient plutôt rapidement et une fois devant les écuries, je descendais afin d’aider Maëlle à descendre également. Je lui filais de nouveau la bride du cheval pour qu’elle le mène à l’intérieur et de nouveau avec l’aide de la magie je défaisais la scelle de Tempête-de-sable. Alors que je lui faisais signe d’avancer vers la cuisine, je sortais une boite que j’avais dans ma poche depuis le début de la soirée, prenant alors mon courage à deux mains. « Oh et tu devrais aussi mettre ceci pour être sûr que personne ne sente rien… » Disais-je dans un demi sourire attendant que ses yeux se posent sur la dites boites et avant qu’elle ne dise quoique ce soit, je levais un index en l’air. « Attends, laisse-moi me rattraper… » Demandais-je alors en posant un genou au sol. « Je sais que techniquement il est trop tard et que c’est le genre de chose qu’il faut faire avant d’avoir la réponse mais… » Disais-je alors en ouvrant doucement l’écrin, laissant apparaitre une bague toute dorée, l’anneau était très fin et en son centre était déposé un vif d’or dont les ailes étaient parsemées ici et là de diamants tout en discrétion, comme elle. « Maëlle Rosier voulez-vous m’épouser ? » Demandais-je alors tout de même le cœur battant, parce que mine de rien, même si je savais qu’elle ne pouvait pas dire non, elle avait quand même la possibilité de m’envoyer boulet… La seule chose qui restait à savoir, c’était le nombre de point que j’avais gagné ce soir…

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Maëlle Rosier
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Lun 5 Oct - 20:57
Nous avons un long chemin  à faire
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La question était posée mais n’eut pas de réponse, parce que Maëlle ne pouvait répondre, elle n’en savait rien elle-même. La nouvelle ne la soulageait pas tant que ça puisqu’au final, il s’était joué d’elle, alors certes ce n’était pas sa volonté mais elle était de nouveau ici et pas parce qu’elle le souhaitait, parce qu’elle appréciait le jeune homme mais parce qu’on l’y obligeait… il l’y obligeait. Et en même temps, elle était soulagée de constater que sa volonté aurait sûrement été autre mais qu’on l’avait pressé et qu’il avait certainement paniqué, complexe les sentiments, n’est-ce pas ? Elle leva ses yeux bruns vers lui, écoutant ce qu’il avait à lui dire, comprenant à travers ses mots qu’elle était la fautive de tout cela, indépendamment de sa volonté bien sûr. « Je n’aurais pas dû faire d’études supérieurs. » faire du Quidditch et puis c’est tout, c’était sa présence qui avait tout déclenché.

Pas venir ou alors, Tristan aurait dû garder sa langue dans sa bouche ce soir-là. Et en plus, voilà qu’il la grondait comme si elle était la seule fautive dans l’histoire. Alors instinctivement, elle se tendit, sentant les ennuis arriver, se souvenant fort bien que lorsqu’elle allait trop loin, c’était contre elle que ça se retournait et le Tristan qui la plaquait contre le mur, moins elle le voyait, mieux elle se portait et sa voix se fit beaucoup moins forte lorsqu’elle répondit à sa question, mentant clairement pour ne pas l’énerver « Oui, merci. » Non, bien sûr que non, elle se moquait éperdument de ses excuses, il ne regrettait pas parce qu’il avait été blessant, il regrettait uniquement parce qu’il était coincé avec elle… ce qu’il démontra dans la phrase suivante et sentant son regard sur elle, cette indifférence totale à ce qu’elle avait bien pu vivre, ce qu’elle pouvait vivre actuellement, elle garda le silence, songeant que c’était encore ce qu’il y avait de mieux à faire. Serrant les dents lors de sa phrase suivante, elle finit par lâcher sans la moindre animosité « Tu as eu le choix Tristan, pas de l’épouse, ça je te l’accorde, c’était comme ça et pas autrement. En revanche, tu as eu le choix de la façon dont tu amenais les choses. Tu savais ce que tu devais obtenir, rien ne t’interdisait d’amener les choses gentiment plutôt que de me contraindre. Est-ce que tu peux juste comprendre que si pour toi ce n’était pas agréable, tu n’as pas été pris par surprise, tu n’as pas été trompé. J’ai eu tort d’être honnête selon toi ? » Elle ne demandait ni excuses, ni remise en question de sa part, juste qu’il accepte qu’elle ait des émotions et des sentiments. A la question suivante, elle haussa les épaules « Comment tu voudrais que je le sache ? A chaque fois que tu décides quelque chose, c’est sans m’avertir. Si tu pouvais éviter une troisième fois, ça m’arrangerait bien. »

La balade se faisait plus apaisante pour les nerfs de Maëlle, était ce le pas régulier du cheval sur le sol qui arrivait à la faire penser à autre chose ou le fait qu’ils soient coupés du monde. Peu importait la raison, le résultat était là, ils parlaient tout deux calmement et dans ces conditions, elle lui demanda pardon. Ce qui ne fut d’ailleurs pas accordé, elle comprenait malgré tout, les raisons qu’il évoquait et grimaça en l’entendant dire que ça n’avait pas marché. Crotte, le seul qu’elle avait voulu enquiquiner était le seul qui se moquait éperdument de ce qu’elle faisait, c’était un peu frustrant tout de même si lui arrivait à l’atteindre mais qu’elle de son côté, n’arrivait pas à trouver le levier pour l’enquiquiner… sauf en discutant mais ça se retournait contre elle. « J’aurais pu ne pas venir que ça ne t’aurait pas dérangé ? » Voilà qui était bon à savoir pour les prochaines fois, d’accord, elle ferait différemment, se ferait porter malade mais si elle pouvait éviter au maximum les soirées à être sous le feu des projecteurs avec Vandwyck, toutes les occasions étaient bonnes à prendre.

Evoquer leur futur ne lui faisait pas si peur, était à cela qu’avait servi l’éducation au final ? à pouvoir prévoir l’avenir sans le craindre une seule seconde et pouvoir se projeter dans un futur avec Tristan. En attendant, ils ne se ressemblaient pas le moins du monde, c’était une certitude, là où elle aurait été d’avis de laisser couler, se fichant éperdument de tout cela tant qu’on la laissait tranquille, Tristan montrait les dents et irait jusqu’au rapport de force à n’en pas douter, elle sourit « Très bien monsieur Vandwyck, nous ferons selon votre bon plaisir et vous pourrez même vous occupez de la décoration vu que vous n’avez pas l’air de vouloir que l’on vous dicte votre conduite. »

Alors qu’elle prenait conscience qu’ils étaient deux, grâce à lui, qu’ils pouvaient œuvrer ensemble pour que tout soit plus simple, il lui fit une proposition et elle le regarda les yeux brillants d’une émotion toute particulière, répondant solennellement « Avec plaisir, repartons sur de bonnes bases. » Pourtant l’éclat qui brillait dans son regard s’éteignit en entendant la phrase suivante, un long frisson parcourant son dos, sentant sa gorge se serrer, en proie à une panique intense. Pourtant, retarder les problèmes ce n’était pas les faire disparaître et elle en avait conscience. Le silence répondit à Tristan, la seule chose que voyait Maëlle c’était que les lumières se rapprochaient d’eux, qu’elle n’avait qu’une envie, c’était de tirer sur les rênes du cheval pour qu’il cesse de marcher mais n’en fit rien. De la même façon lorsque son partenaire descendit de l’animal, elle ne chercha pas à jouer avec ses nerfs glissant au sol rapidement après lui. Ses doigts se crispèrent sur la bride tandis qu’elle suivait Tristan silencieuse jusqu’au box et attendit que Tristan ait fini pour bouger, enfin il fallut encore qu’il fasse un signe pour l’inviter à avancer parce qu’elle serait restée immobile dans les écuries. Qu’est ce qu’elle allait bien pouvoir leur dire ?

Qu’est ce qu’il venait de dire ? Elle devait mettre quelque chose, elle le regarda intriguée avant que son regard ne se fixe sur la boîte, woh ! Jamais de la vie, voilà ! C’était de ça dont elle voulait parler tout à l’heure, une fois encore il la mettait devant le fait accompli, il en avait parlé à tout le monde, ils l’avaient tous laissé partir sans rien dire dans la cuisine avec Tristan parce qu’ils savaient tous ce qu’il allait faire. Elle s’apprêtait à lui dire qu’elle ne trouvait pas l’idée géniale mais il lui demanda de le laisser se rattraper. Ses yeux s’écarquillèrent en le voyant mettre un genou à terre et alors que deux secondes avant elle trouvait l’idée très mauvaise, en l’espace d’une seconde, elle trouva cela beaucoup trop mignon. D’accord, il le prendrait sûrement ultra mal si elle lui disait qu’elle le trouvait mignon. Elle lui adressa même un sourire en l’entendant dire que techniquement c’était trop tard, il est vrai que ça n’était pas commun mais après tout, est ce que leur histoire était commune, pas vraiment. Et si la bague était tout simplement à couper le souffle, ce ne fut pas pour cette raison qu’elle accepta de lui tendre sa main mais bien parce que l’effort était là et qu’il aurait été immonde de sa part de dire non. Après il faut aussi admettre que la bague était bien choisie et un vif d’or pour la représenter, y avait-il quelque chose qui représentait le mieux Maëlle Rosier « Oui. » et c’était la première fois que le oui était sincère, qu’elle ne le voyait pas comme une contrainte -enfin la contrainte est toujours là hein – mais bien comme une volonté de sa part, la volonté que cela fonctionne entre eux « Je le veux. » Elle attendit qu’il lui passe la bague au doigt et qu’il se relève, regardant sa bague durant tout ce temps, non parce qu’elle était belle hein, normal qu’elle la contemple, puis alors qu’il semblait décider à vouloir retourner à l’intérieur. « Tristan, attends. » Elle le rejoignit, posa une main sur son bras, détestant d’avance ce qu’elle allait faire mais bon, pas le choix. « Si je t’offre une danse, autant le faire bien. » Elle se concentra donc pour les faire transplaner tout les deux jusqu’à chez elle.

La sensation était tout bonnement désagréable, ah non, mais il y a des gens qui aimaient ça ? Les tarés. Une fois chez elle, elle présenta Tristan à l’elfe de maison, qui le regarda peut être un peu de travers – oui bah il prend le parti de Maëlle – . Puis elle demanda à ce dernier de réparer la robe, tout en s’excusant au moins dix fois pour le travail qu’elle lui demandait et d’un signe de l’index elle fit signe à Tristan de se tourner pour regarder le mur ou le miroir c’est comme tu veux le temps qu’elle enfile sa robe.

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Mar 6 Oct - 11:56
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☆ Maëltan V ☆
Alors que je lui expliquais que depuis qu’elle était à Poudlard le comportement de mon père avait été pire, je ne m’attendais pas à sa réaction et écarquillais les yeux l’espace d’une seconde. « Non Maëlle, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire… Ne te blâme pas parce que tu as voulu faire des études supérieures tu en a parfaitement le droit. » Assurais-je alors, il y avait des choses qui étaient sans doute sa faute, mais pas ça. « Et j’étais sérieux, tu pourras sans problème les finir, qu’on soit mariés ou non, je ne t’empêcherais pas de faire ce que tu veux dans ta vie. » En dehors de devoir m’épouser bien entendu. Et forcément que par la suite elle me poussait à bout, parce qu’elle me poussait à dire des choses que je ne voulais pas dire et il n’y avait pas pire que lorsque cela sortait contre ma volonté réveillant ma colère, mais cette fois je restais à ma place, ne l’acculant pas contre un mur. Sa réponse en revanche, je n’y croyais pas une seule seconde, mais elle n’insistait pas, je pouvais lui reconnaitre ça. Alors que je finissais par lui demander comment je pouvais savoir si c’était elle que je voulais alors qu’on ne se connaissait pas encore réellement, voilà qu’elle revenait sur ma façon d’avoir amené les choses… Mais qu’elle aille demander une personne qu’elle n’aimait pas en mariage on verrait si elle s’en sortait beaucoup mieux Madame-je-fais-tout-mieux-que-tout-le-monde. J’avais cette impression que la discussion tournait en boucle, chacun restant sur ses positions, n’avais-je pas déjà répondu à la question ? Que voulait-elle de plus ? La réponse n’allait pas changer. « Je te l’ai déjà dit, j’ai agis comme ça, parce que tu ne m’as pas donné de raison de penser qu’avec de la douceur ça passerait. Oui j’aurais pu faire autrement, oui cela aurait sans doute été plus agréable, je… Qu’est-ce que tu veux Maëlle ? Je ne peux pas remonter le temps… » Disais-je alors d’un ton las avant de reprendre. « Et non, être honnête n’est pas ce que je te reproche, en revanche peut-être qu’avec du tact, les choses se seraient passés autrement. » Alors qu’elle finissait par me dire de ne rien faire d’autre dans le dos, je ne voyais pas de quoi elle parlait en dehors de l’avoir contrainte à m’épouser, je lui demandais donc ce qu’il pouvait y avoir d’autre, si ça réponse m’agaçait un chouilla, je voulais bien consentir à sa demande.

« D’accord Maëlle, je promets d’essayer. » Demandais-je en plantant mon regard dans le sien essayant de faire comprendre que ce n’était pas une promesse en l’air et que j’allais réellement le faire. Etait-ce cela qui faisait que doucement les tensions se calmèrent ? Ou était-ce la balade à cheval ? Dans tous les cas, la discussion se poursuivait sans plus aucune animosité de notre part et alors qu’elle s’excusait de son comportement, je lui expliquais alors que rien de ce qu’elle avait pu faire ne m’avait ennuyé loin de là, en revanche à sa demande je haussais un sourcil. « Aurais-tu osé ne pas venir ? » Soulignais-je alors un brin moqueur mais pas méchant. « Si Maëlle, tu ne serais pas venue, là ça aurait été un problème. » Indiquais-je alors afin qu’il ne lui vienne pas en tête d’échappé à la prochaine soirée. « Mais pour le reste… Je ne suis pas un homme qui tiens sa promise en laisse et qui compte te corriger chaque fois que tu fais quelque chose qui ne me plait pas ou qui surtout ne plait pas à nos familles… » Expliquais-je alors à la jeune femme. Pour moi elle restait libre de porter ce qu’elle souhaitait. Le retard n’était pas si grave du moment qu’elle venait et… « Tu aurais dû danser avec un autre garçon qui n’était ni de ta famille, ni de la mienne et là peut-être que j’aurais été un peu énervé. » Admettais-je alors avec amusement bien conscient que je lui donnais là les armes à utiliser contre moi, mais j’osais espérer qu’elle ne le ferait pas. Alors qu’elle disait que nous n’avions pas eu le choix de choisir la personne avec qui nous allions passer le reste de notre vie, elle soulignait que nous aurions pas non plus le choix de notre décoration d’intérieur, je laissais donc sous-entendre que je ne comptais pas les laisser nous emmerder tout au long de notre vie, surtout pas pour des détails aussi insignifiants. Sa réponse me fit sourire.

« Non Maëlle, ce sera notre maison, tu auras le droit de la décorer comme bon te semble. » De toute façon la décoration ce n’était pas ton truc, c’était plutôt une chose de fille non ? Et déjà qu’elle n’allait probablement pas pouvoir gérer notre mariage, elle pourrait au moins prendre les décisions concernant la maison que nous aurions. Finissant par essayer de lui faire comprendre que je n’étais pas son ennemi mais que bien au contraire nous pouvions faire front ensemble, je finissais par demander table rase du passé et de repartir sur de bonnes bases, ce que Maëlle semblait accepter avec plaisir. En revanche son regard perdit de l’éclat au moment où j’annonçais que nous devrions y retourner, malheureusement nous n’avions pas le choix et nous revenions doucement jusqu’aux écuries, remettant Tempête-de-Sable dans son box. Et par la suite alors que je lui indiquais que si elle voulait ne pas avoir d’ennuis elle devrait rester avec moi et m’offrir une danse, j’allais plus loin en disant qu’elle devrait porter ce qui se trouvait dans la boite que je tenais entre mes doigts. Et si dans un premier temps je voyais bien dans son regard qu’elle n’aimait pas du tout l’idée, à partir du moment où j’avais posé un genou à terre, je pouvais voir qu’elle changeait d’avis. Je savais qu’elle ne pouvait pas dire non, fin elle pouvait refuser de mettre la bague, mais pas refuser de m’épouser et pourtant alors que ma demande était faite je pouvais sentir mon cœur battre à tout rompre dans sa cage thoracique.

Et alors qu’elle répondait enfin par l’affirmative, le sourire qui s’affichait sur mon visage était vrai, sincère, comme soulagé qu’elle dise oui, comme si quelque part je l’avais voulu sans même m’en rendre compte. En même temps n’était-ce pas le but de la manœuvre qu’elle le veuille vraiment ? Pourtant cela avait l’air d’aller au-delà…  Me relevant, je prenais l’anneau entre mes doigts pour la glisser au sien et pendant l’espace d’une seconde, alors que mon regard se liait au sien, il glissait vers sa bouche. Comme poussé par un instinct qui me disait qu’après une demande en mariage acceptée la chose à faire était de l’embrasser… Avait-elle remarqué mon hésitation ? Pas sûr, son attention avait l’air portée sur la bague, au moins elle avait l’air de lui plaire. Alors que j’avançais lui faisant comprendre qu’il fallait rejoindre désormais les autres dans l’autre salle, ce fut Maëlle qui m’arrêtait cette fois. Je la regardais sans comprendre tandis que je lui souriais lorsqu’elle passa son bras sur le mien, pensant qu’elle voulait juste arriver à mon bras et pourtant je fronçais les sourcils en entendant sa phrase suivante, je n’avais pas le temps de me préparer à quoique ce soit qu’elle nous fit transplaner. La salle tangua le temps de quelques secondes tandis que je me demandais où nous étions… Je comprenais que nous étions chez elle à l’aide de la discussion qu’elle a eu avec son elfe de maison, je me trouvais donc chez les Rosier pourquoi ? Quel rapport avec la danse ? Voilà qu’elle demandait à l’elfe qui ne me regardais pas très gentiment d’ailleurs de réparer sa robe… La réparé ?

« Maëlle tu as carrément fais exprès de rendre ta robe trop grande ? » Demandais-je amusée de temps d’ingéniosité de sa part. Lorsqu’elle me fit signe de me retourner, je captais soudainement qu’elle allait se changer là, maintenant ? En ma présence ? Je me sentais rougir un instant et me retournais sans rien dire, le souci ? C’était qu’un peu sur ma droite, il y avait un miroir qui me renvoyais son reflet… Oh je pouvais détourner le regard… Je le faisais pendant quoi… Deux, trois seconde ? Pis la tentation fut trop grande pour que je ne jette pas un œil à la dérobé et bon sang, si elle était déjà belle en temps normal, que dire d’une Maëlle en sous-vêtement ? Pendant l’espace de quelques secondes j’imaginais déjà le moment ou mes doigts pourrons caresser ces endroits dénués de tissu, du moins jusqu’à ce que la robe revienne tout recouvrir et que je détourne le regard de nouveau, me faisant l’effet d’un voyeur. Sauf que je ne m’étais pas rendu compte de ce que j’avais fait, ça avait été plus fort que moi. Lorsqu’elle m’indiquait que c’était bon, je me tournais vers elle et certainement que si je n’avais pas eu la vision d’elle en sous-vêtements quelques instants plus tôt, cela aurait été la meilleure vision que j’avais eu d’elle jusqu’ici, ce qui n’était pas peu dire puisque je reconnaissais sans mal qu’elle était très jolie. Posant mon regard sur elle, la détaillant de haut en bas et de bas en haut, je m’approchais d’elle jusqu’à venir lui murmurer à l’oreille, la gorge sèche, me disant que cela aurait sans doute dû être ainsi que j’aurais dû me comporter la première fois que nous nous sommes vue.

« Tu es très belle. » Doucement, ma main allait prendre la sienne, celle qui portait la bague. Cette fois c’était moi qui n’avait pas envie d’y retourner… Mais si nous restions seuls ici tous les deux, je n’étais pas certains de garder la tête froide très longtemps. Je portais sa main à mes lèvres, baisant cette dernière à défaut de sa bouche et lui demandais… « Prêtes ? » Attendant son accord pour transplaner de nouveau, mais chez moi cette fois.

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Maëlle Rosier
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Jeu 8 Oct - 22:54
Nous avons un long chemin  à faire
Titi

Oui, c’est vrai, elle en avait le droit mais ça n’avait fait que pousser les parents de Tristan à faire un point de pression sur lui et de la même façon qu’elle avait culpabilisé précédemment à l’idée de sacrifier Tristan pour protéger sa famille, elle culpabilisait à l’idée que son père ait pu lui faire de la peine en menaçant de le renier. Parce qu’elle se mettait à sa place deux minutes, si son père à elle lui avait ce genre de chantage, outre le fait que oui, elle serait allée voir Tristan – la comparaison s’arrêtait là cependant, elle aurait probablement supplié le jeune homme d’accepter de l’épouser que de chercher à le forcer – elle aurait surtout eu l’impression de perdre sa famille et ça n’avait pas dû être agréable à vivre. Alors elle s’en voulait même si elle n’avait pas fait des études dans le but de faire de la vie de Tristan un enfer, au contraire le début d’année montrait d’ailleurs très bien qu’elle n’avait pas l’intention de se rapprocher de lui, sauf au Quidditch, bien entendu. Elle l'observa tandis qu’il lui garantissait le fait d’être libre de continuer ses études. Au moins, il faut admettre qu’il n’était pas le genre d’homme à vouloir une épouse à la maison à élever des enfants et c’était assez plaisant de se dire cela, il pouvait être agaçant sur une multitude de choses mais sur ça, c’était un jeune homme plutôt sympathique, la présence de sœur ayant dû aider.

Bon en revanche, il était une véritable tête de pioche sur le sujet demande foireuse. Non mais il était incroyable comme garçon, il ne la découvrait pas, il savait comment elle était à ce moment-là. Il n’était pas totalement crétin et avait bien compris qu’elle n’était pas partante mais il campait sur ses positions. Il aurait fallu qu’elle lui donne une raison de penser que la douceur ça marchait mieux, non mais quel crétin parfois, la douceur ça marchait mieux avec tout le monde c’est pas en arrivant comme une grosse brute que les gens validaient tout et n’importe quoi. Elle se retint de l’envoyer bouler en l’entendant dire qu’il ne pouvait pas remonter dans le temps, niveau sincérité ça n’était pas ça du tout. En revanche, elle sentait bien qu’elle le gavait. L’inverse étant tout aussi vrai, c’est sarcastique qu’elle répondit à la phrase suivante tandis qu’il lui reprochait son manque de tact «T’as raison c’est ma faute, ta demande était géniale.» Pauvre truffe.

Néanmoins, si tout n’était pas parfait, elle eut la promesse qu’il ferait un effort pour ne pas la mettre de côté quand décision les concernant, il devrait prendre et au regard qu’il lui planta, il avait l’air tout à fait sincère et elle le remercia d’un signe de la tête.  
Tout ça pour finir sur un cheval à se balader dans la propriété des Vandwyck qui était clairement impressionnante, le terrain qu’ils avaient été gigantesque et démontrait leur fortune. Il est vrai que c’eut était dommage d’être renié et de ne pas pouvoir en profiter. A la question qu’il posa Maëlle fit une légère grimace de mécontentement avant de concéder «Non, je n’aurais pas osé.» et il admit de son côté que son absence aurait été un problème. Bon et bien il faut croire qu’à la prochaine soirée, elle serait bien obligé de faire acte de présence... dommage. S’il lui disait ne pas la tenir en laisse, elle se retint de faire remarquer que ce n’était même plus une laisse qu’il avait mis autour de son cou mais plutôt un collet qui l’étoufferait si elle venait à se défaire de ses engagements. Mais au moins, à part la promesse faîte, il ne semblait pas attendre autre chose d’elle et c’était des plus rassurants. L’aveu suivant fit sourire Maëlle, bien consciente que c’était une grande preuve de confiance que d’admettre ce qui l’aurait enquiquiné. Elle murmura amuser «Et te donner une occasion de plus de me voir comme une traînée, sans façon. Serais-tu un peu jaloux ?» C’est bien plus sérieuse qu’elle prononça les propos suivants «Je ne le ferais pas, même pour t’enquiquiner. J’ai tout un tas de défaut mais celui-là n’en fait pas parti.»  

Alors qu’il lui offrait l’immense privilège de décorer la maison, Maëlle esquissa un sourire avant de décliner l’offre, pleine de franchise «Je me fiche totalement de la maison. Je n’y serais jamais alors ils peuvent bien la décorer comme ça leur chante, cela m’indiffère.» Ce qui l’indifférait beaucoup moins, c’était de faire table rase du passé, oui elle en avait envie. Elle avait envie de retrouver cette personne qu’elle avait tant apprécié et qu’il lui manquait tellement. Alors elle manquait complètement de jugeotte mais elle se saisissait totalement de la proposition faîte et était réellement prête à faire tous les efforts qu’il fallait pour que tout se passe bien et qu’ils puissent être de nouveau amis.

Amis, bon probablement qu’elle faisait un peu erreur sur la nature du lien les liant tout deux parce qu’ils ne devaient pas être nombreux les amis qui posaient un genou à terre pour demander leur ami en mariage. Elle se retrouva bien vite avec une bague au doigt. La sensation était un peu étrange au début parce que ça rendait les choses concrètes. Combien de temps se contenterait-il de la bague de fiançailles, telle aurait dû être la question posée par Maëlle à elle-même. La réalité était tout autre, il était hors de question qu’elle retourne danser là-bas, avec lui, en pantalon... pour peu qu’il y ait des photographes et … c’était sûr qu’il y en avait, elle ne voulait pas immortaliser le moment de la sorte. Et puis, n’avait elle pas promis de faire des efforts? Cela commença par le fait de transplaner, quelle chose d’horrible pour Maëlle... pour le retour elle demanderait à l’elfe s’il acceptait de les déposer parce qu’elle ne se sentait pas capable de le faire elle-même.

En premier lieu, elle demanda à l’elfe s’il acceptait de revenir sur l’acte précédemment fait et de remettre la robe à la bonne taille, tandis que ce dernier acceptait gentiment, Tristan en profita pour se moquer – gentiment – de la demoiselle qui haussa les épaules, faisant l’innocente - se moquant tout autant - « Pas du tout j’ai perdu du poids, je l’ai dit et j’avais oublié de demander à le remettre à la bonne taille.» Ah oui mais niveau crédibilité, tout la trahissait, du sourire en coin, au ton employé, voir même le regard de l’elfe. Puis d’un geste de la main, tout sauf autoritaire, reconnaissons-le, elle faisait signe à Tristan de se tourner, n’ayant peut-être pas la logique de l’envoyer dans une autre pièce, ce qu’il fit plutôt docilement. Elle se dépêcha de retirer son pantalon, puis son haut avant d’enfiler la robe, essayant de la lisser tant bien que mal. Voilà, là maintenant, ça devrait être mieux pour danser, elle pouvait donc dépunir Tristan qui regardait le mur – cette idée la faisant sourire, c’est vrai -. Sourire qui se figea sous le regard qu’il posa sur elle. Ce regard, elle ne le connaissait pas et ne savait pas trop quoi en penser, elle resta immobile se laissant clairement mater hein qu’on ne se mente pas, elle savait parfaitement ce qu’il faisait. Si elle n’attendait rien venant de Tristan, en enfilant cette robe, le compliment qu’il lui adressa, la fit frissonner de plaisir et prendre conscience que c’était effectivement ce qu’elle avait voulu la première fois, il était là l’effet wouahou qu’elle avait espéré. Et il venait complètement de l’intimider, elle n’arrivait même plus à prononcer un merci, se contentant de le regarder comme s’il lui avait fait le plus beau compliment du monde et que purée, enfin il la voyait. Elle le laissa s’emparer de sa main pour l’embrasser, arrivant tout de même à lui adresser un sourire. Elle parvint finalement à se ressaisir uniquement lorsqu’il lui demanda si elle était prête «Tu ne me quittes pas.» A cette condition, elle était prête et le laissa les faire transplaner. Ses doigts vinrent se nouer à ceux de Tristan à la seconde où ils franchirent la porte pour rejoindre tout le monde. Ayant promis une danse à son fiancé, elle l’entraîna au centre de la piste, essayant d’ignorer au maximum le regard des gens «Dis moi que tu n’as pas prévu de discours, qu’aucune annonce ne sera faîte et que je ne crains rien tant que je suis ici?» Une fois chez elle en revanche...



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Février 2020

☆ Maëltan V ☆
« C’est le fait de ne pas avoir posé de genoux à terre qui ta dérangé ? Ma demande méritait-elle réellement une réponse aussi froide ? » Demandais-je alors en plissant les yeux, je voulais bien reconnaitre que ma demande laissait à désirer… Mais c’était bien la froideur de sa réponse qui m’avait bien décidé à me servir de ce que je savais sur son père… De toute façon nous avions peu de chance de tomber d’accord sur ce sujet, chacun ne voulant pas accorder du crédit aux paroles de l’autres et puis quand elle finissait par me donner raison elle faisait tellement peu d’effort pour être convaincante que cela n’aidait pas vraiment… La balade à cheval en revanche se faisait plus calme et nous arrivions à avoir une vraie discussion qui pour une fois depuis pas mal de temps ressemblait à autre chose qu’à une dispute. Elle semblait apprécier le moment et si j’étais parfaitement honnête, je l’appréciais également. Alors qu’elle s‘excusait de son comportement de ce soir, je lui indiquais que de mon côté ce n’étais pas grave, qu’au final elle avait certainement ennuyé tout le monde mais pas moi. Alors qu’elle me demandait si je n’en n’aurais rien eu à faire si elle n’avait pas été là, je lui demandais tout d’abord si elle aurait osé, sachant très bien que ça ne serait pas le cas et ensuite je lui avouais que si, cela aurait créé un problème avant de lui confier autre chose qui m’aurait sans doute embêté, le fait qu’elle danse avec un autre… Etait-ce vraiment de la jalousie ? Oui sans doute… Mais il n’y avait pas que ça.

« Que dirait-on si à peine fiancés, ma promise se jette dans les bras d’un autre ? » Faisais-je alors remarqué. Les apparences, elle connaissait bien cette problématique n’est-ce pas ? C’était le monde dans lequel nous avions grandis. « Et non je ne pense pas que tu sois une trainée Maëlle c’est… » Je réfléchissais, cherchant une parade, mais non je n’en avais pas, autant admettre ce qui était vrai, cela ne pourra que m’aider à obtenir ce que je désirais après tout. « Et bien oui je suis jaloux. » Admettais-je tout de même légèrement gêné. « Et je sais que je n’avais aucun droit sur toi, mais te voir avec ce type… » Expliquais-je sans finir ma phrase, elle allait comprendre toute seule non ? « Sauf que contrairement à toi, je n’ai pas cette facilité à simplement tourné les talons et cela m'a fait dire des choses que je ne pensais pas réellement. » Disais-je alors sur le ton de l’humour en faisant allusion à la fois ou c’était elle qui t’avait surprise et où elle était simplement repartie d’où elle venait, jurant tout haut qu’elle ne voulait pas m’épouser. En tout cas Maëlle, ajoutait qu’elle ne le ferait pas, pas même pour m’embêter. En revanche, je ne m’attendais pas à sa réponse sur la décoration de la maison que nous aurions, alors que ça me semblait naturelle de la laisser décider, je me crispais en entendant qu’elle ne comptait pas y mettre les pieds. Quoi ? Pardon ? Elle ne comptait pas vivre avec moi ?

« Comment ça tu… Tu n’y seras jamais ? »
Demandais-je final même si j’avais bien entendu, j’étais tellement pris de court que j’avais besoin qu’elle m’explique… Tant que nous n’étions pas mariés d’accord, mais une fois qu’elle serait ma femme ? La mère de nos enfants ? Elle ferait quoi ? Je me retrouvais paumé et pour la première fois, je me retrouvais démuni face à elle, sans savoir quoi dire et me refermait soudainement alors qu’elle parlait de faire des efforts… Alors oui génial mais les efforts ne voulaient apparemment pas dire je vivrais avec toi pour que nous que nous tentions d’avoir une vie de famille à peu près normale… Dire que malgré tout, je voulais lui offrir un beau mariage, je me demandais un instant si je ne devrais pas simplement me contenter de me conduire comme le pire des salopards, au moins là elle aurait une raison d’agir ainsi ! Mais non à la place je lui proposais de faire table rase du passé, sans trop savoir vers quoi on allait pour notre futur, mais je n’avais pas dit mon dernier mot. La balade se finissaient et voulant finir tout de même cette dernière sur une bonne note, je le posais, mon putain de genoux à terre et même si c’était trop tard je finissais par lui faire une demande digne de ce nom. Ne perdant pas mon objectif de vue tout en oubliant pas cette histoire de maison et si je la fais tomber amoureuse de moi ? Vivra-t-elle finalement avec moi ?

En tout cas je fus réellement soulagé lorsqu’elle acceptait et pour le coup ce n’était pas qu’une question d’apparence, ce n’était pas qu’une question de bague au doigt qui rendrait fiers mes parents, je ne l’avais même pas fait pour cela. C’était plus une question de, oui, elle le voulait… Chose qu’elle avait pourtant juré de ne jamais vouloir, pour la première fois depuis quatre ans, elle ne me rejetait pas. Alors que nous allions rejoindre les autres, ce fut à ce moment-là que Maëlle avait décidé de transplaner et de m’emmener chez elle pour changer de robe ? Ah c’était bien une fille aucun doute ! Et alors moi, j’étais bien un mec, ne pouvant même pas m’empêcher de laisser mon regard glisser sur elle alors qu’elle se déshabillait… N’en perdant pas une miette… La suite me venait assez naturellement… Mon regard sur sa robe, mes mots à son oreille, ses lèvres qui me font étrangement envie… Son frisson qui ne passait pas inaperçu et m’apprenait alors que mon compliment faisait mouche et son regard qu’elle posait sur moi à cet instant plus parlant que n’importe quelle parole qu’elle aurait pu prononcer. Après avoir embrassé sa main et lui avoir demandé si elle était prête, cela semblait la réveillé et ses mots, résonnaient étrangement en moi sachant pas très bien si elle ne parlait que de la soirée et ma réponse fut tout aussi ambigüe.

« Jamais. » Répondais-je avant de nous faire de nouveau transplaner chez moi, le repas commençait à être servis, mais c’est vers la piste de danse que Maëlle nous entraina. Un regard vers mes parents m’apprenait quand même qu’ils étaient soulagés et surtout plus que ravis de nous voir danser ensemble. Posant une main dans la sienne, l’autre entourant sa taille, j’écoutais les paroles de la jeune femme, un sourire aux lèvres. « Je n’ai prévu aucun discours en revanche mes parents… Ils feront une annonce officielle de nos fiançailles ont ne peux pas y couper. » Répondais-je sur un ton désolé, en revanche, j’avais une idée pour la suite, je ne savais pas du tout si ça allait lui plaire. « Et non tu ne crains rien, je pense que te voir en robe et dans mes bras fait très plaisir à tes parents. » Lâchais-je alors amusé. « Mais tu peux rester si tu veux. » Proposais-je alors avant de m’expliquer davantage. « La maison ne manque pas de chambre dont personne ne se serre, les efles de maison se feront un plaisir de t’en préparer une. Tu ne seras pas dérangée, tu esquives la discussion avec tes parents et lundi on est de nouveau en cours, ensuite d’ici à ce que tu vois tes parents, l’incident devrait être oublié. » Expliquais-je alors tout en sachant qu’en plus ça ne dérangerais pas ma famille qu’elle reste loin de là. « Qu’en penses-tu ? » Demandais-je alors à son oreille, elle avait parfaitement le droit de refuser si elle préférait, je lui proposais juste une alternative si vraiment elle craignait de devoir rentrer avec ses parents ce soir…

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Maëlle Rosier
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Nous avons un long chemin  à faire
Titi

Etait il sérieux ? Il y a vraiment des claques qui se perdaient. Donc, vraiment pour lui, la demande était parfaite, c’était juste Maëlle qui avait un souci avec l’engagement et qui avait fait un caca nerveux, plus ou moins c’est ce qu’il sous entendait, qu’elle réagissait mal. Il avait une araignée au plafond ce garçon, il avait eu l’impression de faire sa demande ? Il lui aurait demandé si la veste qui portait était au gout de Maëlle que très franchement, il aurait mis plus d’émotion dans sa voix, qu’il aurait été plus investi. Là c’était une question qui ne semblait pas l’affecter, sur le moment, enfin elle l’avait bien senti un peu différent mais elle ne pouvait pas deviner que c’était une vraie demande. Elle craignait sa demande, même dans ses cauchemars, sûrement qu’elles étaient mieux les demandes en mariage, c’est dire à quel point c’était pitoyable et ça ne pouvait porter le nom de demande aux yeux de Maëlle. Elle ne répondit donc pas à la question, parce que ça n’avait pas le moindre intérêt, il était persuadé d’avoir bien agi, était trop têtu pour admettre que c’était une catastrophe et elle de son côté n’avait pas pour habitude de s’entêter, elle avait essayé, il restait inflexible et bien au bout d’un moment, tant pis. Au moins elle était fixée, niveau romantisme, elle avait tiré le top du top. Non mieux valait il dire que la demande était parfaite, c’est elle qui avait manqué le coche, si ça pouvait lui faire plaisir.

Parler de la venue de Maëlle, ou de son absence si possibilité il y allait, lors de cette balade à cheval, c’était s’aventurer sur une pente plus que glissante. Les yeux de Maëlle s’écarquillèrent de surprise en entendant les paroles de Tristan. Ses doigts vinrent s’emparer de la crinière de l’étalon, jouant nerveusement avec les crains. Elle ne se jetterait sur personne de la sorte, elle n’était pas comme ça. Pourquoi ne voulait-il pas accepter le fait qu’elle avait beau ne pas l’aimer, ne pas vouloir de lui et ne pas spécialement souhaiter être sa femme, elle n’était pas ce genre de personne ? Elle murmura avec une émotion dans la voix « Que je ne te mérite pas. » de toute façon, c’est déjà ce qu’ils pensaient tous depuis des années, donc ça ne devrait pas atteindre spécialement Maëlle et pourtant, oui ça l’affectait parce qu’à chaque fois, les décisions avaient été prisé par Tristan et qu’elle en payait les frais, ne pouvant que passer pour la garce. Elle caressait doucement du bout des doigts les crins clairs de l’animal tandis qu’il reprenait la parole, s’arrêtant sur un c’est avant qu’un silence ne les enveloppe et que Maëlle n’ose demander c’est quoi. De toute façon, il reprit la parole pour admettre qu’il était jaloux ? La demoiselle cessa de caresser l’animal, oui enfin elle n’avait rien fait pour le rendre jaloux d’un type ce soir, essayant de rester … bon d’accord pas correct ça elle ne l’avait pas été, mais cette limite n’avait pas été franchie par la demoiselle et ne le serait probablement jamais. Pourtant, à la phrase suivante, Maëlle se rendit compte que la jalousie datait de bien avant ce soir. Donc le fait qu’elle embrasse quelqu’un non loin de lui avait été problématique, elle se retint de sourire, se contentant de murmurer plaisantant à moitié « En réalité, je crois que tu avais déjà un droit sur moi que je n’étais même pas née. » Elle comprenait donc qu’il ait été jaloux, surtout si à ce moment-là, il se doutait déjà qu’ils allaient devoir finir ensemble. Elle écouta la comparaison entre eux deux, leur différente façon de réagir. Maëlle mit quelques secondes avant de répondre à ce qu’il venait d’admettre « Donc, je ne suis pas une traînée à tes yeux ? Ni ce soir, ni jamais ? » Oh oui, il y avait une bonne dose d’espoir dans cette question. L’espoir que la vision qu’il ait d’elle ne soit pas négative et qu’il soit juste un impulsif visant à la faire souffrir ce jour-là, chose qu’il avait réussi.

Parler décoration et lieu de vie sembla étonner Tristan, sans que Maëlle ne saisisse le point qui l’avait perturbé. Techniquement, il ne l’aimait pas c’était une certitude et il était tout à fait au courant que du côté de Maëlle, il n’y avait pas non plus le moindre sentiment amoureux. Ils se devaient fidélité et un enfant par la force des choses, pas par volonté mais uniquement par devoir, d’un côté, comme de l’autre. A quel moment pensait-il sérieusement qu’elle serait ravie de passer ses journées dans une maison comme un lion en cage, elle ne voulait pas de cette demeure, surtout en sachant pertinemment que tout le monde aurait un droit de regard, que contrairement à ce que songeait Tristan, pauvre fou qu’il était, ils n’auraient pas le choix. « Tristan, tu te souviens que je veux faire du Quidditch ? Je ne suis pas venue à Poudlard pour trouver ma voie, je la connais depuis que j’ai 8 ans. Je suis venue ici pour assurer mes arrières, au cas où. » ne voulant, au départ pas avoir de problème d’argent au cas où, il y avait un problème avec le Quidditch. Chose qui maintenant était risible, étant donné le mari qu’elle allait avoir, pour finir sur la paille, il faudrait le faire. Néanmoins, l’idée de faire des études supérieures avait dévié un peu. A présent, c’était dans l’hypothèse où la première grossesse ne donnerait pas un garçon, ou qu’elle se passait mal – elle ou les suivantes peu importe – et qu’il faudrait mettre de côté sa carrière. « J’exagère en disant jamais, j’admets. Il aurait mieux valu que je dise rarement. Je ne peux pas te faire croire que je serais souvent chez toi alors que j’ai conscience que je serais sur un autre continent pour les besoins de mon travail. » Ayant senti que cela coinçait un peu dans la voix de Tristan, elle rajouta essayant de deviner le problème « Ne t’en fais pas, je t’ai promis un héritier et je m’y tiendrais. » et pas parce qu’elle n’avait pas le choix, sinon elle y passait, ce qui aurait été une source de motivation suffisante mais bien parce qu’il avait promis fidélité ce fiancé de malheur et qu’il y aurait forcément des tensions dans sa famille, entre leurs familles si Maëlle ne faisait pas ce qu’il fallait de son côté.

Une fin de balade qu’elle aurait espéré ne jamais terminer – même si pauvre canasson auquel cas – une demande avec un genou à terre alors que vingt minutes avant, elle était persuadée que Tristan était le pire fiancé du monde – pas en tant que personnalité – mais bien sur ses demandes où sans être une experte, n’ayant pas vraiment été demandé en mariage 36 fois, Maëlle était totalement radicale sur le fait qu’il était mauvais. Il faut croire qu’elle s’était trompée et que la bague qu’il avait passé autour de son doigt allait rappeler à Maëlle qu’il pouvait se surpasser parfois. Et ce soir, il avait décidé d’être incroyable. Cela aurait dû être aujourd’hui leur première rencontre parce qu’il ne semblait plus la prendre pour une imbécile – ou pour une traînée – qu’il se montrait non pas simplement cordial, mais charmant et qu’il semblait réellement avoir pris au mot le fait de faire table rase du passé. A la question que la demoiselle posa avant de quitter les lieux – et qui à elle semblait très claire – la réponse de Tristan raisonna dans ses oreilles tandis qu’il les faisait transplaner. Outre cette sensation de cauchemar mais moins pire que lorsque c’était Maëlle qui devait le faire – non mais clairement Maëlle c’est une princesse ça la gonfle d’avoir mal au cœur – il y avait ce mot qui était des plus étranges. Personne ne disait jamais en parlant d’une seule soirée et ce n’était pas qu’un mot visant à la rassurer comme quand petite sa mère lui disait que les montres qu’il y avait dans les histoires qu’elle lui contait n’existaient pas. Là c’était un mot avec du poids, pensé.

S’entraînant mutuellement vers la piste de danse, Maëlle s’immobilisa et observa son fiancé, se crispant en constatant qu’il observait ses parents. Le sourire de Maëlle venait de s’éteindre en comprenant que tout ce qu’il faisait n’était absolument pas pour elle mais bien pour l’image qu’il pouvait renvoyer… un peu comme cette soirée du nouvel an ou alors qu’elle avait songé qu’il agissait avec elle parce qu’il l’appréciait, c’était juste pour faire plaisir à leurs parents. Dans ce contexte, elle voulait vérifier qu’il n’avait pas prévu de faire de leur pseudo couple, l’attraction de la soirée. Ce n’était pas le cas d’après les dires de Tristan, ce ne serait pas lui qui les mettrait sur le devant de la scène mais ses parents, ce qui n’était pas franchement mieux. Elle se retint de grogner qu’ils auraient pu au moins faire ça lorsqu’ils étaient dehors, même si au fond d’elle, elle savait bien que c’était un espoir vain, une annonce sans les principaux concernés, alors que ces derniers étaient présents sur le site, ça aurait été d’un ridicule.

Son amusement était légèrement communicatif, Maëlle sourit sous ses paroles pleines de bon sens, murmurant « Et à toi ? » Non pas que l’avis de ses parents passent après mais elle savait tout cela, elle vivait avec eux depuis presque deux décennies, elle savait très bien ce qu’ils attendaient d’elle, que ces fiançailles les remplissait de bonheur – son père plus que sa mère  - mais ce n’était pas pour eux qu’elle s’était mise en robe, qu’elle avait accepté de danser avec lui. S’en rendait-il compte ou ne vivait-il que dans l’espoir de faire plaisir à ses parents, oubliant qu’elle était là elle aussi ? Enfin il ne pouvait oublier sa présence réellement, mais elle en tant que personne.

La demoiselle cligna des yeux en l’entendant dire qu’elle pouvait rester. Le stress venant la gagner parce que son esprit partit au quart de tour, se posant les mêmes questions. Elle n’était pas prête à dormir avec lui. Pire encore, chose complètement crétine, elle avait peur des rumeurs qui courraient sur eux si elle venait à dormir dans son lit, même dans l’hypothèse – fort probable – ou il ne se passerait strictement rien parce qu’elle refuserait – et qu’elle serait prête à transplaner si besoin est -. Il reprit et bien malgré elle, un mini soulagement se fit entendre dans le soupir qui s’échappa de ses lèvres. Il était adorable pour le coup, voulant juste lui filer un coup de mains et lui éviter les problèmes. L’idée était bonne et oui, Maëlle pouvait reconnaître qu’il ne se trompait probablement pas, elle esquiverait la discussion, le temps qu’elle revoit ses parents, l’incident serait effectivement oublié – sauf si elle faisait n’importe quoi une nouvelle fois. Mais est-ce que c’était juste ? Elle n’en était pas sûr. Tandis qu’il lui demandait son avis, elle tourna la tête pour déposer un bisou sur sa joue « Merci de la proposition, ça me touche que tu veuilles me venir en aide. » Elle le regarda dans les yeux longuement, hésitant sur quoi répondre sauf que les notes de musiques entravèrent sa réflexion, non pas qu’il lui faille vraiment se concentrer pour danser, ça va pour le coup c’était presque instinctif mais c’est surtout que ça gâcherait un peu la danse si elle parlait pendant qu’ils dansaient. C’est donc une fois la première danse terminée qu’elle reprit la parole « Je pense que ce serait injuste envers toi de rester ici. Déjà parce que qu’est ce que les gens penseraient si je restais ici mais que nous faisions chambre à part ? Ensuite parce que je savais ce que je faisais et que ça me paraît incorrect de me cacher derrière toi. Tu as déjà fait beaucoup pour moi ce soir Tristan, tu m’es venu en aide, tu as accepté alors que tu avais qu’une envie, revenir ici, de faire une balade avec moi. » Elle baissa les yeux sur sa main « Et tu ne m’as pas juste offert un anneau pour dire voilà c’est bon c’est fait. Tu as choisi en fonction de ce que tu as appris de moi. Je ne me sens pas légitime de dormir ici. En plus, je donnerais du travail à des elfes qui n’ont rien demandé et qui subissent parce qu’une fille qui ne fait même pas partie de la maison où ils vivent a fait n’importe quoi et que ça n’a pas marché en plus. » Oui rappelons-le qu’en plus, Tristan n’en avait eu que faire de tout cela, un échec cuisant pour une Maëlle qui n’était pas vraiment douée pour la vengeance. Elle lui adressa un sourire reconnaissant néanmoins.


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Moi aussi je t'aime ma chérie d'amour ♥️
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Lun 12 Oct - 19:25
Même si ton coeur a l'âme en peine Il faut y croire quand même
Février 2020

☆ Maëltan V ☆
Non nous ne tomberions pas d’accord et chacun de nous semblait l’avoir compris puisque la discussion finissait par s’éteindre d’elle-même sans qu’aucun de nous n’ait aucune satisfaction, cela ne nous empêche pas cependant d’alléger l’atmosphère lorsque finalement elle demande si nous pouvions nous balader, chose que j’acceptais parce que ça ne me coutais rien et que même si nous n’étions pas d’accord sur certaine chose, j’oubliais pas que la tout de suite elle avait besoin de changer d’air. Et quelle idée elle avait eu, pour la première fois depuis quelques mois, nous pouvions communiquer comme avant sans qu’il y ai la moindre trace d’animosité. Lorsqu’elle me demandait si son absence lors d’une soirée mondaine m’embêterais, j’acquiesçais, expliquant au passage que forcément cela ferait parlé et serait encore plus mal vue que le reste. Elle répondait qu’ils penseraient que je ne la méritais pas… Peut-être, ce n’était pas ce qui me venait en premier lieu à l’esprit, mais elle n’avait pas totalement tort. Sans doute qu’ils diraient aussi que je sais pas maintenir ma femme en laisse, la vérité c’est que je n’avais aucune envie de la tenir ainsi, je voulais qu’elle soit mon égale, mais je voulais aussi qu’elle fasse effectivement des efforts lors de ce genre de soirée tout comme j’en ferais également.  Je finissais par admettre que oui, j’étais jaloux, que même si elle ne voulait pas m’épouser quelque part elle avait été toujours ma fiancée, ma propriété même si je ne voulais pas pensée ainsi et je ne la voyais pas ainsi… La voir dans les bras d’un autre réveillait cette part de machisme et je ne pouvais pas vraiment l’en empêcher… Et le fait qu’elle reconnaisse qu’en réalité j’avais un droit sur elle alors que je n’étais pas né me fit sourire.

« Au même titre que toi. » Ajoutais-je, l’inverse était en réalité tout aussi vrai, elle aussi avait toujours eu un droit sur moi, même la société faisait qu’un mec qui s’envoyait en l’air avec une autre nana c’était normal, alors que l’inverse faisait de la fille en question une trainée… Mais non Maëlle n’en était pas une et ça je ne le savais que trop bien, elle avait d’autre défaut, mais pas celui-là. « Non, bien sûr que non. » Répondais-je alors à sa question. « Si tu veux tout savoir je t’ai beaucoup observé au début de la rentrée. » Avouais-je alors un peu penaud et encore je n’avouais pas tout. « Forcément j’étais intrigué puisque toi et moi on n’a pas vraiment eu le temps de se connaitre. » Expliquais-je en espérant que ça suffirais afin qu’elle ne se dise pas qu’elle avait affaire à un psychopathe… Pas besoin d’ajouter que c’était en partie ma faute n’est-ce pas ? « Et si je peux affirmer une chose c’est que non tu n’es pas une trainée. » Avouais-je alors pour qu’elle comprenne où je voulais en venir. Si tout se passait bien jusqu’ici voilà que nous parlions maintenant décoration et alors que c’était quelque chose que je voulais lui laisser voilà qu’elle avait jeté un froid en disant qu’elle n’y serait jamais si bien que je me refermais instinctivement. Lorsqu’elle répondait, elle faisait alors allusion au Quidditch, mais c’est fou, je n’avais pas l’impression que c’était vraiment ça le problème… Je gardais toujours le silence tandis qu’elle continuait de parler, disant qu’elle exagérait, au super on venait de passer jamais à rarement quel progrès… Au-delà du problème du fait qu’elle avait tout de même promis un héritier et de remplir ses devoirs conjugaux, il restait encore une fois les apparences, elle pensait qu’une femme qui n’est jamais à la maison ça n’allais pas se voir ? Et elle qui parlait de faire des efforts, elle ne leur laissait finalement pas la moindre chance ? Elle tenta de me rassurer sur l’hériter, mais le nœud du problème ne se trouvait absolument pas là. Cependant au lieu de lui tomber dessus et d’exiger quoique ce soit, je décidais de tourner le problème dans un autre sens et d’attendre de voir ce qu’elle allait répondre.

« Donc tu es en train de me dire que quel que soit le mariage, même si tu avais épousé quelqu’un dont tu serais folle amoureuse, que tu serais heureuse, tu ne serais rarement chez toi ? Que le problème ce n’est pas moi du tout ? » Demandais-je tandis que dans ma voix il y avait une petite pointe de défis, celle de me mentir ouvertement en me disant que oui, c’était bien cela et de me prendre au passage pour un idiot. Pourtant n’étais-je pas en train de faire preuve de bonne foi en lui demandant de faire table rase du passé ? Même si je devais avouer que c’était également intéressé, n’empêche que je pensais également au futur et que sur le long terme mon but avait toujours été de faire en sorte qu’elle soit heureuse, ou en tout cas qu’elle ne regrette pas ce mariage jusqu’à la fin de sa vie… Mais si elle n’était même pas là, elle ne me laisserait pas l’occasion de quoique ce soit et pour une obscure raison, cela ne me plaisais pas du tout… Et pourtant je laissais tout cela de côté après la balade, me disant à la fois que je pouvais peut-être la faire changer d’avis, mais aussi lui prouver que je pouvais me racheter, donc après lui avoir assuré qu’elle ne risquait rien si elle restait à mes côtés, j’avais posé un genou à terre et j’avais fait ma demande comme il se doit sentant mon cœur battre beaucoup plus fort qu’habituellement en attendant la réponse ! Après un voyage express chez elle ou j’avais eu le plaisir de pouvoir la découvrir en sous-vêtement… Et une Maëlle qui avait laissé de côté le pantalon pour mettre une robe, nous étions de retour chez moi sur la piste de danse. Alors que je jetais un regard à mes parents plus pour savoir si ça allait chauffer pour notre léger retard ou ça allait je sentais Maëlle se crisper et je la serrais un peu plus fort comme pour essayer de lui montrer que j’étais là et que ça allait aller. A ses questions, je répondais avec honnêteté, si moi je n’avais rien prévu parce que comme elle je n’étais pas friand que toute l’attention de tout le monde soit porté sur nous, ce n’était pas forcément le cas de nos parents et je préférais la prévenir, je lui glissais également que le fait qu’elle se soit changer et qu’elle accepte une danse avec moi, devrais la remettre dans les bonnes grâce de ses parents, en revanche, sa question elle m’étonnait.

« Moi ? » Demandais-je en laissant entendre mon étonnement malgré moi, ne m’attendant pas à ce qu’elle ait quelque chose à faire de mon avis surtout que je lui avais déjà glissé à l’oreille qu’elle était très belle. Je me retrouvais pris de court, parce que pour moi, elle n’avait pas fait cela pour moi, j’étais resté sur l’idée qu’elle voulait rattraper le coup avec ses parents et faire effectivement des efforts pour faire plaisir à tout le monde, pas forcément à moi et pourtant dans son regard c’était de l’espoir que je semblais lire, l’espoir de me plaire ? Ou faisais-je complètement fausse route ? Je posais finalement ma tempe contre la sienne pour pouvoir murmurer à son oreille sans être entendu par qui que ce soit en dehors d’elle, pas parce que j’avais honte, mais parce que je voulais que ce moment nous appartienne qu’à nous. « Si tu veux tout savoir, ma partie préférée, c’est lorsque tu as dit oui. » Soufflais-je alors, oui c’était tout de même difficile de faire mieux que ça tout de même. « Mais je le répète, tu es très jolie. » Et encore le mot était faible, mais m’ouvrir à une personne n’était pas une chose aisée et venait avec le temps en règle générale. Je la faisais tourner un instant avant de la faire revenir dans mes bras et lui proposais alors de rester si elle le voulait, je la sentais se tendre et une partie de moi devinais pourquoi, cependant je tenais à la rassurer sur ce sujet-là, je ne parlais absolument pas qu’elle dorme avec moi. Son baiser sur ma joue, je ne m’y attendais pas, cependant je devais avouer que c’était agréable, je lui souriais tandis qu’elle me remerciait de la proposition, cependant je sentais le mais venir et pourtant rien ne venait, du moins pas tout de suite… Ce fut une fois la danse finie qu’elle reprenais la parole. Je fronçais les sourcils quand elle disait que ce serait injuste envers moi, ne comprenant pas pourquoi et lorsqu’elle continua d’expliquer j’eus un petit sourire, elle se trompait sur toute la ligne.

« Maëlle, on n’est pas marié… Tu crois vraiment qu’ils vont me laisser prendre ta vertu avant le mariage ? Le scandale serait que justement tu dormes dans ma chambre. » Faisais-je alors remarquer. Pour ce qui est de se cacher derrière moi, cela ne me posais pas de problème, mais ça c’était à elle de voir, je n’allais pas la forcer à faire quelque chose qu’elle n’avait pas envie, je ne faisais que proposer. Quant au fait d’avoir envie de revenir ici, elle m’arrachait un léger rire, elle se trompait sur toute la ligne. « Non Maëlle tu te trompes, je n’avais pas envie de revenir ici. Si je t’ai donné cette sensation je m’en excuse, mais c’est seulement que je voulais nous éviter et t’éviter par le même biais d’avoir encore plus de problème. En revanche je préfère largement une balade à cheval avec toi, qu’être ici et cela n’a rien à voir avec tes techniques de danse, tu es très douée. » Admettais-je alors volontiers pour pas qu’elle se sente vexée. En revanche, quand elle parlait de l’anneau, mon regard s’illumina sous son compliment, car effectivement, je l’avais choisi pour elle, cela me faisais plaisir qu’il lui plaise. Au fur et à mesure qu’elle continuait de parler je secouais doucement la tête à la négative tout en continuant de lui sourire. Sa main gauche dans la mienne je la levais à notre hauteur pour pouvoir regarder l’anneau à son doigt.

« Il te va bien. » Glissais-je avant de doucement lier ses doigts aux miens et de les redescendre. « Maëlle, je sais qu’on n’est vraiment pas partis du bon pied, que j’ai merdé plus d’une fois, mais ma proposition de faire table rase du passé était sérieuse et au-delà de ça je… J’aimerais pouvoir donner une chance à notre mariage de fonctionner. Et ça commençait effectivement par t’offrir une bague digne de toi. Mais j’aimerais vraiment que tu me laisse une chance de te montrer que je peux aussi très bien me comporter et t’offrir un avenir qui ne sera pas aussi noir que tu le penses. » Disais-je mon regard plongé dans le sien parlant avec sincérité, car au-delà de ma vengeance, c’était réellement ce que je souhaitais. « Quant aux elfes de maisons, tu plaisantes ? Tu les rendras heureux si tu leur donne du travail. Tu fais comme tu le sens, mais sache que la proposition tient toujours. » Assurais-je alors avant de l’entrainer vers les tables dressées en U où tout le monde commençait à être tous installés. Mes doigts toujours liés à ceux de Maëlle, je l’entrainais jusqu’à nos places qui étaient juste à côté de mes parents et de mes deux sœurs, je serais à côté de mon père, tandis qu’elle se retrouverait à côté de ma petite sœur, celle avec qui elle avait dansé et qui lui adressait un sourire bienveillant. Alors nous nous asseyons, mon père se levait faisant tinté son verre, signe que discours allait venir. Je reprenais l’une des mains de Maëlle, l’ayant lâchée puisque nous étions assis à table et venait murmurer une nouvelle fois à son oreille.

« C’est qu’un mauvais moment à passer. Dis-toi qu’après nous sommes tranquille.»
Tentais-je alors de la rassurer.

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Maëlle Rosier
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Mar 13 Oct - 22:32
Nous avons un long chemin  à faire
Titi

Au même titre que toi, il n’avait pas vraiment tort. Excepté durant ces quatre dernières années, elle l’avait toujours considéré comme sien. Sans même l’avoir vu une seule fois – au grand malheur de chacun, voir même que ça avait été pire pour Tristan – elle avait toujours eu cette sensation qu’ils étaient ensemble. Alors oui, maintenant elle admettait que c’était complètement crétin mais elle avait été persuadée longtemps et si, même encore maintenant la façon d’apprendre que ce n’était pas le cas lui déplaisait fortement, elle devait reconnaître que le rappel à l’ordre avait été des plus efficaces, douloureux, mais efficace. Elle ne répondit rien néanmoins, lui mieux que quiconque avait toujours su qu’il n’arriverait pas à se débarrasser de ces fiançailles, là où Maëlle avait été persuadé du contraire.
C’était soirée confidence, elle avait donc été observée depuis le début de la rentrée scolaire. Pour le coup ils avaient été totalement différent, Maëlle était bien plus décidée à l’éviter qu’à l’observer. Elle comprenait surtout qu’il n’avait eu guère le choix de s’intéresser à elle puisqu’il avait tout intérêt à se la mettre dans la poche afin de ne pas perdre son héritage. Maëlle n’avait nullement besoin de préciser que de son côté, faire sa connaissance n’avait pas vraiment sa priorité, avant qu’il vienne interrompre ses batifolages, elle ne s’était jamais intéressée à sa personne - excepté sur un terrain de Quidditch mais bon c’est logique -. Ce soulagement qui l’envahit était sans précédent lorsque Tristan admit qu’elle n’était pas une traînée, que le comportement de Maëlle n’était pas si catastrophique à ce sujet, même si elle comprenait carrément que ça ait déplu à Tristan avec le recul.  

Puis vint le merveilleux sujet de leur maison et là, c’était reparti pour un nouveau conflit, c’était décidément les montagnes russes entre eux. Il faut aussi dire qu’ils apprenaient à se connaître et que là où pour un couple amoureux ça aurait été plutôt simple de se mettre d’accord, ils ne l’étaient pas, c’était donc moins simple de trouver un accord. Maëlle essaya bien de rassurer son emmerdeur – si si – de fiancé sur le fait que ça va, il allait l’avoir son mariage et son héritier de pacotille mais il faut croire que ça ne suffisait pas. Il était des plus agaçants dans sa manière de soulever le problème parce qu’il avait parfaitement raison et d’ailleurs, il le savait, au son de sa voix impossible d’en douter. «Non, je ne peux pas te dire cela et tu le sais très bien. J’ai cependant du mal à saisir ce qui ne te plaît pas.»Le problème qu’elle pressentait c’est que si effectivement ça ne passait pas auprès de lui, elle avait parfaitement compris qu’il avait un droit de regard sur tout ce qui la concernait, voir même de décision et donc que s’ils ne se mettaient pas d’accord maintenant, ça allait être problématique pour l’avenir. Donc autant qu’il s’exprime et qu’il dise ce qu’il attendait d’elle pour qu’elle s’adapte à lui du mieux qu’elle pouvait, précisant néanmoins «Je veux vraiment jouer au Quidditch, tu sais ?» qu’il se rende compte que cela comptait réellement pour elle.

Après une demande en mariage des plus étonnantes - mais tellement adorable aux yeux de Maëlle - et d’un retour express chez elle, avec Tristan pour bien lui montrer qu’elle n’avait nullement l’intention de lui faire faux bond.  Les deux jeunes gens furent de retour et se dirigèrent sur la piste de danse. Si danser n’était pas un problème pour Maëlle, c’était la première fois qu’elle se rendait compte qu’elle était utilisée par Tristan, habituellement c’était plus subtil et elle ne se rendait compte de rien mais là si et naturellement, elle s’était crispée parce que ça la ramenait sur terre. Afin d’être totalement fixée, enfin encore fallait qu’il soit franc avec elle, Maëlle lui demanda son avis et il sembla surprit, resta silencieux un moment avant que leurs visages finissent par se toucher et qu’il murmure quelque chose qui fit sourire Maëlle sans qu’elle n’ose rien répondre, attendant la suite qui était d’ailleurs tout aussi plaisante à entendre. C’était comme ça qu’ils auraient dû commencer la soirée, elle pouvait s’estimer heureuse –attention blague du siècle en approche – qu’il ne soit pas rancunier et qu’il accepte de la faire danser et de lui venir en aide. Elle s’en souviendrait mais elle ne pouvait se servir de lui de la sorte, ce n’était pas correct.  

Alors qu’il souriait suite à ses propos, elle fronça les sourcils, il ne la prenait pas au sérieux... ah peut être que si en fait. Son regard s’écarquilla en entendant les dires de Tristan. Elle mit quelques secondes avant de réagir, parce que c’est dingue mais parler de ça ne la mettait pas forcément à l’aise, elle chuchota voulant être bien certaine que personne ne pourrait les écouter «Ce n’est pas parce que je dormirais contre un garçon.» Par garçon, Maëlle parlait surtout de Tristan sans le mentionner directement comme pour garder une distance entre eux «que je coucherais avec.» Elle rajouta indignée «Je ne suis pas certaine d’apprécier qu’ils se mêlent de ce que je fais dans un lit et avec qui.» Bon après, pour le coup c’était le néant mais l’un n'empêchait pas l’autre, c’était son choix à elle de ne rien faire avec personne avant le mariage et ça ne regardait qu’elle bon et ses parents à qui elle devrait rendre des comptes au cas où mais à ce niveau-là, ils devaient bien se douter que Maëlle n’agirait jamais de la sorte. Elle se méprenait visiblement sur l’empressement de Tristan de revenir ici, décidément, ce soir il s’ingéniait à lui sauver les fesses, elle lui en était infiniment reconnaissante et cela la confortait dans l’idée que lorsqu’elle irait demander pardon à son oncle, elle le protégerait à son tour. Alors qu’il parlait de la balade à cheval avant de rajouter qu’elle dansait bien, ce qui fit sourire Maëlle, c’est sur le premier point qu’elle revint «Serait-il possible de réitérer ce moment lorsque l’occasion se présentera de nouveau ?»

Elle laissa le jeune homme prendre sa main pour regarder la bague, le regard de Maëlle passant sans arrêt de son regard à lui à la bague qu’elle portait, c’est naturellement qu’il lia ses doigts aux siens. Pour le coup, elle le laissa faire, reconnaissant en lui un allié ce soir. Lorsqu’il reprit la parole, elle ne s’attendait pas vraiment à cette discussion. Elle écouta ce qu’elle avait à lui dire, s’étonnant de la tournure de la phrase, une bague digne de toi. Que voulait-il dire au juste ?  Elle était digne d’une bague canon mais pas d’être demandé convenablement en mariage dès le début. Il y avait quand même un détail qu’elle avait loupé. Il avait changé d’avis sur quelque chose entre le moment où il lui avait imposé ce mariage, celui où ils avaient fait le serment inviolable et ce soir. Elle ne parvenait pas à comprendre quoi et il faut admettre qu’elle était tellement contente de le retrouver qu’elle lâchait totalement prise, se satisfaisant du moment présent et de la promesse de cet avenir qui serait positif, elle espérait qu’il ne changerait pas d’avis entre temps. C’est donc une réponse positive qu’elle allait lui donner. Elle n’eut néanmoins pas le temps de le lui dire qu’il l’entraînait vers les tables et elle ne pu que lui emboîter docilement le pas. Si d’instinct, Maëlle se serait rendue vers ses parents, elle cligna des yeux complètement déstabilisés en constatant qu’elle n’était pas à côté d’eux. Wouah la claque qu’elle se prenait dans la tête comme si tout d’un coup, elle venait d’être éjecté de sa propre famille. Ce n’était pas le bon soir du tout pour cela. Elle s’installa entre Tristan et sa sœur, abasourdi et la gorge serrée. Elle entendit à peine le verre teinter, ne fixant de son côté que ses propres parents. Elle sentit la main de Tristan, ça ne pouvait être que Tristan, venir s’emparer de la sienne et cette fois-ci, ce fut elle qui lia ses doigts aux siens, s’apprêtant à lui dire qu’il fallait qu’elle rentre avec eux, qu’ils s’expliquent mais elle n’eut pas le temps de parler, son trouble semblait être visible puisqu’il lui adressa des paroles de réconforts. Ce n’était qu’un moment à passer, peut-être mais elle n’avait pas l’habitude que ses parents lui en veuillent à ce point. Etre tranquille ? Maëlle tourna la tête pour le regarder, mais elle ne voulait pas être tranquille, elle voulait ses parents auprès d’elle, c’était chez eux qu’elle vivait, avec eux, alors non, s’ils lui faisaient la tête, elle n’allait pas vraiment être tranquille, ne serait-ce que niveau culpabilité.

Comme bien souvent avec Tristan, ils n’étaient pas exactement sur la même longueur d’ondes et elle le comprit entendant la voix de Vandwyck père couvrir le silence qui s’était fait – et qu’elle n’avait pas tilté avant, focalisé sur ses problèmes … en bonne grosse égoïste qu’elle était – « Quatre années se sont écoulées. » Etrange façon de commencer son discours. Après, ça avait le mérite d’être clair sur le sujet « C’est fou ce que les filles peuvent mettre comme temps à se décider. » Maëlle s’efforça de sourire en sentant les regards se tourner vers Tristan et elle, surtout elle en réalité. A quoi il jouait au juste, bonne question mais pour le coup, Maëlle était prête à prendre sur elle et à la rigueur, si ça pouvait rassurer tout le monde de savoir qu’elle avait hésité, grand bien leur fasse. Même si du point de vue de Maëlle, elle était plus convaincue de ne pas vouloir épouser Tristan après ce jour. « Nous pouvons nous féliciter que Tristan soit déterminé. » Clairement, il se foutait de sa tronche ouvertement, tout en regardant son meilleur ami, elle passait réellement pour la gamine qu’il fallait supplier ? Et pourtant, elle ne disait rien, ne faisait rien, gardant la main de Tristan dans la sienne, un visage souriant alors qu’elle avait envie d’être partout sauf ici et son regard ne quittait plus le visage de son père. Voilà pourquoi, ils étaient bien loin d’elle, pas parce qu’ils faisaient la tête, ce qui était assez logique maintenant qu’elle y réfléchissait, peu de chance qu’il change d’avis en plein milieu de la soirée, ça ferait un peu tâche. En revanche, il ne s’était pas vraiment donné la peine de la prévenir. Il ne lui faisait donc pas le moins du monde confiance, ce qui semblait à Maëlle bien ironique étant donné qu’elle de son côté était là uniquement à cause de ses actions.

Elle attendit, patiemment, n’écoutant plus le discours, se rendant bien compte que ça continuait de parler, que les regards continuaient de fixer le couple. Puis, quand il n’y eut plus de propos qui bourdonnait à ses oreilles, des petits rires par contre, certainement dû à une blague de l’hôte des lieux, Maëlle défit sa main de celle de Tristan, recula sa chaise en se levant, ce qui fit un peu de bruit il est vrai. Après il fallait voir le côté positif, les regards étaient déjà tous tournés vers elle, elle n’avait pas besoin de demander l’attention de tout le monde grâce à ce bruit. « Si vous me permettez, moi aussi, j’ai quelque chose à dire. » Alors est ce qu’ils lui permettaient vraiment ou est ce qu’il aurait été bien mal avisé de l’empêcher de parler, difficile à dire. Aux vues des regards des deux pères de familles, clairement, c’était plus la deuxième option mais qu’importe, elle avait quelque chose à dire et cela malgré le signe de tête discret mais très clair de son père qui voulait dire en langage Rosier boucle-là, mais qu’elle prit soin d’ignorer, de la même façon qu’il s’était bien gardé de lui dire que le discours n’allait pas vraiment lui plaire et pour le coup, elle savait pertinemment que Tristan de son côté l’aurait mis en garde pour éviter qu’elle soit prise au dépourvu et qu’il faille composer avec. « Je voudrais tous vous remercier d’être venu ce soir et d’avoir pris votre mal en patience parce que j’ai été un petit peu longue à venir. » Elle baissa le regard pour regarder Tristan « Je te promets que ça n’arrivera plus. » Son regard vint ensuite se poser dans le regard de son futur beau-père, stressé à n’en pas douter « Et je vous remercie d’avoir laissé à mon fiancé le temps de choisir la personne qui partagerait sa vie et de rester sur son idée première malgré le fait que j’ai été, je l’admets, difficile à convaincre. Vous ne le regretterez pas, je vous l’assure. » Elle se rassied rapidement, les jambes légèrement tremblantes, détestant être le centre d’attention, elle s’empara de nouveau de la main de Tristan qu’elle avait lâché précédemment, tremblant entre ses doigts, la pression redescendant petit à petit. Elle attendit que toutes les personnes soient plus intéressés parce qu’il y avait dans leur assiette que le couple, pour murmurer à Tristan « J’étais tout aussi sérieuse quand je t’ai dit que j’acceptais de faire table rase du passé. »Même si son esprit lui soufflait de se méfier, elle choisissait d’écouter son cœur qui faisait confiance naturellement à Tristan « Moi aussi je peux bien me comporter et t’offrir un avenir. » Elle lui offrit un timide sourire.




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Moi aussi je t'aime ma chérie d'amour ♥️
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Anonymous
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Sam 17 Oct - 16:40
Même si ton coeur a l'âme en peine Il faut y croire quand même
Février 2020

☆ Maëltan V ☆
Oserait-elle me prendre pour une bonne boire jusqu’au bout ? Si elle pensait que je ne comprenais pas qu’elle ne voulait pas vivre avec moi tout simplement parce qu’elle n’avait jamais voulu se marier avec moi, elle se mettait le doigt dans l’œil. Et alors que je lui demandais donc si elle pourrait me dire que cela n’avait rien à voir avec moi que peu importe la personne qu’elle aurait épousé elle n’aurait jamais été à la maison, voilà que finalement elle revenait sur ses propos. Tiens donc… Comme c’était amusant… Des efforts… Des efforts rien du tout oui, elle avait bien l’intention de me la faire à l’envers en réalité. Est-ce que vraiment ce n’était pas que justice ? Si probablement… Mais plutôt mourir que d’admettre quoique ce soit. Elle avait du mal à saisir ce qui ne me plaisait pas ? Oh bah rien, ne pas vivre avec sa femme tout était parfaitement normal… « Tu crois que personne ne va se rendre compte que ma femme n’est jamais à la maison ? » Soulignais-je alors. « T’es la première à dire qu’on aura aucun droit sur la décoration et t’imagine que tu vas pouvoir vivre ailleurs et ne venir que les moments ou… Il faudra c’est ça ? » Relevais-je alors en essayant de contrôler ma voix. Pour le coup elle était totalement contradictoire et si je promettais de la défendre et de ne pas les laisser régenter notre vie, je ne promettais plus rien si finalement elle décidait de m’évincer de la sienne de cette façon. A sa nouvelle phrase, je la regardais un instant, je n’avais pas du tout parler de l’empêcher faire du quidditch, ça n’avait pas été le cas, à aucun moment. « Bien sûr Maëlle, je ne t’en empêcherais pas si c’est ce que tu veux faire, mais ne te cache pas derrière ça pour me fuir. » C’était tout ce que je demandais, j’étais prêt à beaucoup d’effort de mon côté si elle en était capable également.

Après la fin de la balade, une demande en mariage réussie et un aller-retour chez la jeune femme m’ayant offert une vue de rêve sur son corps, nous étions donc de retour chez moi. Elle m’offrait alors la danse promis et encore qu’elle désirait être à l’abris de ses parents pour encore un moment je lui proposais de dormir tout simplement ici. Si elle restait à mes côtés toute la soirée et qu’elle dormait dans une des chambres de la demeure, ses parents n’auraient tout simplement pas l’occasion de lui tomber dessus. Sa réponse me fit sourire, car si pour elle, ils seraient étonnés de ne pas nous voir ensemble, je pense qu’au contraire, elle perdrait en estime si elle venait dans ma chambre, tout simplement parce que personne ne saurait si sa vertu aurait été prise ou non. Apparemment ce que je disais ne semblait pas lui convenir vue qu’elle écarquillait les yeux et je ne comprenais pas. Qu’ils ne veuillent pas que le mariage soit consumé avant l’heure devrait plutôt la rassurer non ? Alors qu’elle reprend la parole je comprends où elle veut en venir. « Bien sûr Maëlle… Et si tu devais dormir avec moi, soit tranquille que je ne te toucherais pas sans ton autorisation, jamais. » Assurais-je posant mon regard dans le sien. « Mais dans cette chambre il n’y aurait que toi et moi, dans un lit. Ils n’auraient aucune preuve qu’il ne se soit rien passé en dehors de notre parole et crois-moi, notre parole dans un moment pareil, elle ne vaut pas grand-chose. » Quant au fait qu’elle apprécie qu’ils se mêlent de ce qu’elle fait dans un lit et avec qui… Je ne répondais rien, cela ne me plaisait pas plus que cela non plus, la seule personne à qui nous devions des comptes était l’un et l’autre non ? Mais s’il y avait des choses ou j’étais certains d’obtenir gain de cause, cette guerre-là en revanche, je n’étais sûr de rien. Puis alors qu’elle laissait entendre que j’avais été pressé de revenir ici, je me dépêchais de rétablir les fais et lui assurer que j’avais apprécier la balade avec elle. Sa demande m’arrachait un sourire.

« Bien sûr, si tu veux. » Répondais-je alors simplement tandis que la conversation continuait jusqu’à ce que Maëlle complimente la bague que j’avais choisi pour elle. Et doucement je prends mon courage pour lui dire que je désir mieux pour nous qu’un mariage ou aucun de nous ne serait heureux et où nous nous tirions dans les pattes sans arrêt. Elle semblait apte à l’entendre et je voulais lui montrer que je ne faisais pas forcément tout mal, oui nous étions mal partis, mais on pouvait faire en sorte que la suite soit mieux n’est-ce pas ? Puis je finissais par lui faire remarquer qu’elle ferait plaisir plus qu’autre chose aux elfes si elle acceptait de dormir ici. Pour la première fois depuis longtemps, elle restait silencieuse tout ce temps jusqu’à ce que je l’emmène vers nos places qui étaient aux côtés de ma famille. En avais-je trop dis ? Trop fais ? Je commençais à douter. Surtout en arrivant à nos places, un coup d’œil vers elle m’indiquait que quelque chose n’allait pas sans que je comprenne réellement pourquoi… Jusqu’à ce que mon père se lève et se fasse entendre pour son discours et je me disais que peut-être elle était tendue à cause de cela ? C’était donc naturellement que j’allais chercher sa main et lui promettais que ce serait qu’un mauvais moment et qu’ensuite en dehors du repas, ils n’auraient plus aucune responsabilité vis-à-vis d’eux. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le discours de mon père n’avait rien d’élégant, en entendant sa seconde phrase, je jetais un regard à ma mère, écarquillant les yeux, la suppliant presque d’intervenir, sauf qu’elle était comme toi, pieds et poings liés et qu’elle te lança un regard qui voulait tout dire t’avais qu’à mieux réfléchir le jour où tu as merdé Décidemment est-ce que cette connerie allait encore me suivre jusqu’à la fin de mes jours ? Je serrais un peu plus les doigts de ma fiancée afin de lui donner un peu de réconfort tandis que mon regard fixait le vide devant moi, attendant comme un condamné que la sentence soit fini. Il n’aurait pas pu se contenter d’un petit félicitation ? Dans la phrase d’après, je pouvais soudainement ressentir toute la fierté de mon père, à ça pour être déterminé, je l’avais été, faut dire qu’il m’avait donné une bonne motivation…

Ce n’est pas comme si j’avais eu le choix n’est-ce pas ? Je ne le regardais pas, parce que je savais que je ne pourrais pas lui rendre son affection dans un moment comme celui-là. Je savais également que dire quelque chose en la faveur de Maëlle ne ferait que m’enfoncer d’avantage, donc je serrais les dents et attendait. Ce que j’ignorais en revanche c’est que je n’avais pas fini de serrer les dents. Alors que tout le monde applaudissait à la fin de son discours et que j’accrochais tout de même un sourire sur mon visage pour les apparences, je me raidissais au moment où Maëlle se levait à son tour. Et cette fois mon regard se posait sur elle, fronçant des sourcils. Et alors qu’elle annonçait qu’elle avait quelque chose à dire, ce fut ma mère qui me regardait l’air de dire fait quelque chose et je me contentais uniquement de hausser les épaules, lui retournant la même balle qu’elle m’avait lancé quelques instants plus tôt. En revanche, cela ne voulait pas dire que je n’étais pas inquiet sur les propos de la jolie Rosier et vue comment ils étaient tous tendus, je n’étais pas le seul. Elle commençait alors par remercier tout le monde et ajoutait même une petite touche d’humour qui pourtant ne m’apaisais pas du tout. Lorsqu’elle se tournait vers moi pour me promettre que ça n’arriverait plus, je lui offrais alors un sourire, attendant la suite qui ne tardait pas à venir… Et le moins qu’on puisse dire c’est que je ne m’y attendais pas. Je restais un moment sans réaction à regarder celle qui allait devenir ma femme, se rasseoir à mes côtés. Je ne réagissais toujours pas alors qu’elle s’emparait de ma main, comprenant à peine de ce qu’elle venait de faire… Ce n’est que lorsqu’elle reprend la parole alors que les autres se concentraient sur leur repas, que je reprenais une contenance et alors qu’elle me parlait, je la regardais, le regard brillant. Elle venait clairement de remettre mon père à sa place avec beaucoup plus d’élégance que lui n’en avait eu et même pas pour se défendre elle-même non, pour me défendre moi. C’est à cet instant-là que je me rends compte de la chance que j’ai de l’avoir et surtout que je me mets à la voir réellement différemment. Et à ses mots, je n’avais qu’une chose à répondre… Cèdes-moi, désirs-moi et je mettrais le monde à tes pieds…

« Merci. » Répondais-je alors dans un premier temps, mes prunelles plongées dans les siennes qui étaient beaucoup plus bavardes que mes mots, mais je n’en avais pas assez pour exprimer ma reconnaissance en cet instant. Et ce n’était pas un merci uniquement pour ce qu’elle venait de dire, mais bien aussi pour ce qu’elle avait dit à voix haute devant tout le monde. Il nous restait juste à faire bonne figure pendant tout le repas et ensuite, notre présence ne serait plus une obligation.

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