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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Un frère et une sœur, c'est pour la vie [HyaHya] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Nymphéa E. Chang
Nymphéa E. Chang
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Métier : Diplômée de l'université Poudlard et assistante d'un journaliste au journal Le Chicaneur (pas de quoi remplir le porte-monnaie rapidement quoi)
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Date d'inscription : 03/05/2019
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Lumos
Je rp en : goldenrod
Mon allégeance : Ordre du Phénix
Ven 11 Sep - 3:24
Un frère et une sœur, c'est pour la vie
1 mois. 1 mois compliqué qui ne m’amenait pas beaucoup de moments pour me distraire. Heureusement, qu’il me restait le Quidditch. Ce ne serait jamais une corvée que d’être juchée sur mon nouveau Nimbus 2020 et même si les entraînements et les jours de matchs le sembleraient. Je valsais donc entre les devoir, les projets à remettre et le retour de mon frère Hyacinthe.

Oh ! Cela m’avait fait l’effet d’une véritable bombe peu après l’attaque échouée contre le QG du Blood Circle. J’avais eu de la difficulté à me concentrer en proie à ce choc, mais aussi … À une deuxième chance ? J’avais l’impression que la vie voulait me faire pardonner mes mauvaises manières avec lui. Alors, c’était ce que je fis. Je m’excusais auprès de mon frère à devoir le faire bien vite auprès de Raphaël, car j’en oubliais de travailler sur mes articles et même j’avais moins de temps de passer du temps avec lui. Vraiment, je crois que le seul moment ou on avait passé le plus de temps ensemble fut pour la crémaillère de son nouvel appartement. Je me sentais tellement désolée, mais reconnaissante en même temps … Qu’il ne m’avait pas laissé tomber à la Saint-Valentin comme Aidan l’année précédente. Il m’aime encore ! Et malgré tout ! En fait, tout allait bien cette année. Raphaël était super gentil. Hyacinthe était revenu : malgré son amnésie, mais il était là ! Oui, le Blood Circle peut attaque à tout moment, mais … Je ne sais pas, parfois, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire face à ma vie.

Et dans l’un des seuls moments de calme que j’avais aujourd’hui, mes doigts caressaient le dos de livres à la bibliothèque. Rêveuse, je me mettais à penser bêtement. Comme si, je changeais subitement d’ère astrologique passant de 2019 malchanceuse à 2020 parfaite. Souriant un peu, je me surpris aussi à apprécier le silence et le calme du lieu. Bien au contraire, je n’étais pas la personne la plus discrète qui soit. Je rigolais à cette pensée que Hyacinthe me reprochait beaucoup : avant. Avant son retour. Avant son amnésie.

- Forces obscures … C’est lui !

Lâchais-je un peu trop fort sur le coup de la joie et qui m’amena pour quelques secondes le regard sévère de la bibliothécaire sur moi. Penaude, je pris le livre sans regarder quiconque et le posa sur une table au centre de la bibliothèque. Je commençais à le feuilleter ne sachant pas réellement où chercher. Dans sa lettre, William Ombrage n’avait pas spécifié de chapitre en particulier. Puis, je n’avais jamais été bien futée pour les recherches. Encore un fait que me reprochait mon frère : avant. C’étaient par ses pensées virevoltant dans mon esprit que je tombais finalement sur une page traitant des sortilèges les plus noirs possibles. Plus que jamais attentive à ma lecture, je sentais mon cœur battre plus fort. Certes, il n’y avait rien d’amusant dans mon émotion. La peur s’emparait de mon esprit à me refaire vivre les événements de mai dernier. Ce sorcier qui me lança ce sortilège déchirant mon corps de douleur. Fait surprenant et qui me revenait subitement en mémoire, l’homme ne portait pas de masque comme les autres Mangemorts. Toutefois, j’avais été trop effrayée et malmenée pour avoir retenu les traits de son visage. Je me rendais compte avoir, peut-être, rencontré le plus puissant Mangemort excepté l’Augurey elle-même. Qui ne porterait pas de masque sinon une personne certaine de pouvoir tuer ses victimes ? Et cela me faisait peur comme cela faisait monter mon adrénaline, une certaine fierté d'avoir su résister à cet homme.

J’en soupirais faiblement, heureuse de pouvoir éliminer de l’air, mais obnubilée par les mots et mes pensées, glissant un index sur les pages anciennes du grimoire. Je me rendais alors compte de l’heure tournant : 17 h : 45. Déjà. Décidant de laisser le livre sur la table pour revenir le feuilleter après le repas du soir, je laissais un mot griffonné à la plume dessus : ne pas toucher s’il vous plaît, j’aimerais continuer de lire, Nymphéa E. Chang.

Je rangeais donc mon matériel les fourguant dans mon sac à dos et me précipitais dans le couloir. Néanmoins, au moment ou un préfet passait, je ralentie le pas hochant la tête et souriant. Je priais Merlin qu’il ne m’enlève pas des points. Ouf ! Je continuais, ainsi, dans le couloir marchant d’un bon pas jusqu’à …

- Hyacinthe. Mais que fais-tu là ?

Je m’arrêtais net apercevant mon frère aîné dans le couloir et ne semblant vraiment pas bien aller. J’étais choquée et mal à l’aise même de le voir dans une situation comme ça. Je m’approchais de lui décidant d’agir normalement, car peut-être que je me faisais aussi des idées.

- Viens-tu manger ? Si tu veux, on peut manger ensemble. Je suis aussi certaine que Kun voudra même nous rejoindre.

Hochais-je la tête osant un sourire tentant de chasser la peur m’étreignant les entrailles. Hyacinthe n’avait pas du tout parlé de sa fuite et ce qui se fut passé. Bon, il était amnésique aussi. Mais que c’était-il passé ? Que lui était-il arrivé ?

(c) AMIANTE


Never Surrender
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Sam 12 Sep - 15:08

Un frère et une sœur, c'est pour la vie
« Nymphéa & Hyacinthe »
Le château est bien plus vaste que dans mes souvenirs. Soudainement, je me sens idiot d'avoir pensé que je pourrais y arriver. Que je pourrais me souvenir de tous les couloirs comme autrefois, de chaque détour sinueux que je connaissais visiblement par coeur. Dans la panique, j'ai entrepris de commencer un plan sur l'un de mes carnets, afin de pouvoir me retrouver. Les notes sont brouillonnes, les traits sont erratiques. Je croyais bêtement pouvoir me rassurer ainsi, avec une démarche logique et simple. Mais me voilà totalement perdu à tourner en rond depuis ce qui semble être des heures. Je tourne et erre dans les couloirs de l'école, sans savoir exactement où me situer. L'un des tableaux m'a demandé concerné : « Est-ce que vous vous êtes perdu jeune homme ? » Un tableau qui parle, ça m'a fait sursauter et partir rapidement. Quel idiot. Je sais pourtant bien que les peintures du monde magique sont animées, de même que les photographies. J'ai déjà vu ça chez mes parents à mon retour, dans les albums photos. C'est comparable à des gif animés sur internet, sans le son. Mais si les images bougent, pourquoi ne parleraient-elles pas ?... C'est idiot, vraiment. Et dire que je suis censé être intelligent.

Je baisse les yeux sur mon plan et décide donc de partir à gauche pour tenter de retrouver mon chemin, étant donné que la droite n'a menée à rien. Tout en notant dans mon carnet qu'il faudrait faire des calculs de statistiques et de probabilités sur le déplacement des escaliers de l'école. Le hasard n'existe pas, c'est juste ce que l'on essaye de vous faire croire. Ce bâtiment est une merveille d’architecture magique, si bien que les mathématiques y sont probablement glissées dans tous les coins. Faire tenir la charpente, c'est de la physique. Faire bouger des escaliers, c'est de la magie certes mais aussi des calculs. Et c'est à cause de ces foutus escaliers que je me suis retrouvé à cet étage totalement perdu. A l'origine, je voulais simplement aller à la bibliothèque, mais je n'ai pas réussi à la retrouver. Je me suis bêtement perdu. De nouveau, je note dans mon carnet de manière énervée : Pourquoi il n'y a pas de panneaux directionnels au sein de cet établissement scolaire ? A vrai dire, j'aurais pu simplement demander mon chemin à un autre élève, ou bien aux portraits. S'ils parlent c'est qu'ils sont doués de conscience non ? Savent-ils se situer dans l'espace temps ? Nouvelle question griffonnée sur un coin de page.

D'un pas pressé, je regarde autour de moi tout en continuant de tracer mon itinéraire au fur et à mesure. Je devrais arriver à une intersection dans quelques mètres, et au lieu de continuer tout droit, il faudra que je tourne à droite. Si je continue tout droit, ça me ramènera à mon point de départ. Tournant donc finalement, je soupire en levant les yeux au ciel. C'est un cul de sac. Mauvais itinéraire. Revenant sur mes pas, je m'arrête pour regarder mon croquis et essayer de comprendre où est l'erreur. Je me suis souvenu de cette méthode en me rappelant d'un livre d'aventure que j'avais lu en étant enfant. Quelque chose avec des pirates, qui dessinaient leur carte en longeant les côtes d'une île au trésor. Le trésor que je cherche moi, n'est pas fait de pièces d'or et d'émeraudes, mais de savoir. C'est la bibliothèque de Poudlard que j'aimerai retrouver. Surtout que j'ai beaucoup de retard à rattraper.  

Perdu dans mes pensées, je sursaute en entendant une petite voix familière. Il me suffit de baisser la tête pour associer cette voix à un visage connu, celui de ma petite sœur. Je me sens soudainement soulagé de retrouver quelqu'un qui connaît cet endroit maudit, et que je connais déjà également. Je ferme les yeux en soupirant, passant mes doigts sur mes temps. Manger ? Est-ce que c'est déjà l'heure de dîner ? « Aller manger ? Il est déjà si tard que ça ? » Nouvelle note dans le carnet : demander à maman de m'envoyer une montre. J'aurais probablement dû y penser bien avant cependant. Quand je me suis demandé si les portraits avaient la notion d'espace temps et donc d'exister dans le monde physique.  « J'ai commencé à chercher la bibliothèque après mon dernier cours, qui s'est terminé à quinze heures trente précisément. Je ne l'aie pas trouvée, je commence même à me demander si elle existe vraiment. Tu sais si on peut trouver un plan de l'école quelque part ?... Le mien n'est pas très bien fait, j'ai essayé de faire comme les pirates dans un livre que j'ai lu quand j'étais petit. » Montrant mon calepin et mes croquis à ma sœur, je serre les dents gêné d'être aussi incapable. « J'étais perdu, alors j'ai commencé un plan de cet étage. Mais c'est plutôt mal fait. »

Raisonnement logique, froid et exact. C'est comme ça que ma cervelle semble fonctionner, de ce que j'ai pu en apprendre avec William qui est visiblement pareil que moi. Adulte à haut potentiel intellectuel. Un handicapé des sentiments, qui va toujours essayer de préférer les faits concrets, car les émotions l'effrayent par leur irrationalité. Je ne sais pas si quelqu'un de normal aurait fait un plan comme ça, à bien y réfléchir... Demander son chemin aurait été plus simples. Mais c'est ça, d'être comme moi. On part d'une idée, puis on en a une autre, qui en conduit à une nouvelle. Un raisonnement constant et permanent, qui n'a aucun sens pour les autres. « Dis, elle doit être vraiment bien cachée cette bibliothèque pour que je n'arrive pas à la trouver non ? » Ou alors, vraiment petite. C'est une possibilité aussi. Mais vu la taille des autres pièces de ce château, j'en doute fortement. Et me voilà de nouveau à me souvenir de quelque chose de totalement inutile dans cette situation : la bibliothèque perdue d'Alexandrie. Je me remémore cette histoire racontée par mon père, d'une grand bibliothèque antique regroupant tout le savoir du monde, qui bêtement a pris feu un jour emportant avec elle toute son savoir érudit.
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Lumos
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Mon allégeance : Ordre du Phénix
Jeu 1 Oct - 2:32
Un frère et une sœur, c'est pour la vie
En fait, Hyacinthe n’allait pas si mal que cela si on le comparait à un étudiant normal à Poudlard. Toutefois, mon frère n’était pas un étudiant normal à Poudlard. Avant, je l’aurais considéré comme surdoué, mais ni de géni ni d’extraordinaire. Notre relation n’avait jamais été au beau fixe et il me rendait tellement irritable, mais en même temps penaude et peu sûre de moi. Quand est-ce que ma perception changea en fait ? Monsieur Ombrage devait y être pour quelque chose. Peut-être que grâce d’avoir appris à mieux comprendre mon frère, je l’avais mentalement aidé à revenir … C’était un peu ésotérique de penser ainsi et cela même dans un monde magique comme le nôtre.
Parfois, j’aime à penser que nous serions liés : ma famille, mes amis … Que nous sommes tous liés par des fils invisibles. Par exemple, si quelque chose arriverait à Raphaël là, tout de suite – ce que je ne voulais pour rien au monde – je le saurais.

Et je devenais plus calme perdant le sourire et ma satisfaction d’avoir enfin trouvé le livre sur les sortilèges des forces obscures. J’étais aussi effrayée de voir mon frère tel un étudiant lambda semblant complètement perdu. À la manière d’un métronome, je hochais la tête à sa question sur l’heure. Je ne le reconnaissais plus et ça me faisait peur. Surtout, cela me rendait muette en sa présence. Bon, je n’avais jamais été moi-même en la présence de mon frère : j’étais toujours moins bavarde, car de toute manière, je savais qu’il me rabattrait le caquet bien assez vite. Il me trouvait stupide et, parfois, je m’étais demandé si je n’aurais pas été mieux morte pour lui.

Aussi, je me sentais triste pour lui soit une émotion totalement nouvelle pour moi avec mon frère. J’avais vraiment envie de l’aider tentant, parfois, de le faire bien maladroitement au début de février. Finalement, j’avais préféré laisser cela à mes parents.
Sauf qu’ils n’étaient pas présents à Poudlard.

- Hum … Je ne sais pas trop pour un plan …

Je fronçais les sourcils puis, je me mâchouillais la lèvre inférieure en proie à un stress. Je ne savais pas quoi faire parce que jamais personne n’avait eu besoin d’un plan de Poudlard auparavant : il n’en n’existait sûrement pas. Il y avait plein d’aide à Poudlard, suffisait juste à la quérir. Puis, Hyacinthe me montrait son dessin ou plutôt son … plan ? En tout cas, si on pouvait appeler ce gribouillis un plan. J’ouvrais puis, je fermais bêtement la bouche complètement sous le choc de voir mon frère s’en remettre à ce genre d’idées peu … Il n’aurait jamais fait cela avant. Il n’était plus un enfant pardi ! Pourquoi ramenait-il un souvenir d’enfance dont je ne me rappelais plus moi-même ? De toute manière, il connaissait Poudlard par cœur comme les lieux où les élèves aimaient vaquer longtemps et donc où leur enlever des points : en tout cas, c’était avant.

- En effet, mais avant tu n’avais pas besoin d’un plan. Tu connaissais Poudlard de fond en comble et même mieux que moi. Tu me le disais tout le temps que j’étais bête pour cela laissais-je aller l’émotion sûrement due à la nervosité et parlant plus fort … Oh, désolée.

Mue par une toute petite voix, je baissais aussitôt la tête penaude de remuer le couteau de l’amnésie dans la plaie. En fait, je ne savais pas si je le faisais, car il ne se rappelait plus rien. Je me demandais de quoi Hyacinthe se rappelait vraiment : de nous, sa famille c’était sûr. Il se rappelait son passé aussi apparemment. Il semblait juste si différent.

- Je viens de sortir de la bibliothèque. J’y étais aller pour faire un peu de recherche. Ce n’est pas bien loin. Veux-tu que je te montre ?

Amenant le geste à la parole pour parler de sa demande, je pointais aussitôt derrière moi. En même temps, je ramenais un peu de dynamisme et un doux sourire sur mon visage. J’étais même prête de retourner vers la bibliothèque pour, momentanément, oublier la faim qui commençait à me tenailler le ventre. Bon, le repas du soir attendrait un peu là. Quand même, je devais aider mon frère ! Réajustant mon sac à dos coloré sur mon épaule gauche, je me dirigeais déjà vers la bibliothèque. Finalement, je me retournais vers Hyacinthe.

- Alors, tu viens ! Ensuite, on ira manger. Tu ne vas quand même pas étudier le ventre vide.

J’haussais des yeux au ciel à ce non-sens selon moi. Après tout, quand j’avais faim je n’arrivais tellement plus à penser et encore moins à réfléchir.

(c) AMIANTE


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