It's time [Amber & Tobias]

Date d'inscription : 19/07/2020

It's time

Amber Towsen & Tobias Towsen & Phoebus Malefoy

I just died in your arms tonight
Is it something you said

Cette nuit, le cauchemar était différent. Acculé contre le mur de pierre, je frissonnais comme toujours, la silhouette de cet homme ne m’apparaissait plus distinctement depuis longtemps maintenant. Je sentais le sang couler le long de mes joues. Je le léchais, seul mouvement que mon corps semblait pouvoir se permettre. Le goût du sang réussit à adoucir la peur ressentie au sein de mon cœur. Puis, aussi soudainement que possible, la silhouette se transformait en celle de Meredith. Aussitôt, je me calmais, je m’adoucissais tout en me laissant câliner les cheveux par ses doigts délicats, la tête posée contre ses jambes. Je pensais être revenu un petit garçon de 12 ans. Elle faisait même disparaître mes plaies. J’étais bien. Puis, la silhouette noire de l’homme reprit sa forme en elle et … Je me réveillais en sursaut.

- Ou est mon petit-déjeuner ? J’ai faim ! Si ces elfes traînent encore, je …

- Tu n’en feras rien Phoebus. Je n’ai nullement envie de passer ma journée à en chercher d’autres.

J’haussai des yeux au ciel tout en soupirant désespérément face à la contrariété de ma femme ce matin. Dans un regard colérique, je terminais mon verre de whisky pur feu. Évidemment, j’eus aussi droit à son regard agacé de me voir en boire aussi tôt. C’était le troisième depuis mon réveil brutal à l’aube. Il me faisait un grand bien, bon. C’était quoi le problème de boire un whisky pur feu le maint ? C’était ce rêve … Il ne me quittait jamais. Je ressentais la peur, la douleur jusque dans mes veines, mais aussi les douces caresses de Meredith. J’eus un petit sourire en coin qu’Heaven prit sûrement pour une pitrerie à son égard. Parfois, Meredith disparaissait et William Ombrage apparaissait et je me réveillais. D’autres fois, comme ce matin, la silhouette reprenait la forme de cet homme gros, musclé, bravant toute convention pour m’insulter et me faire du mal. Mais cette fois, malgré tout, il y avait aussi Meredith et c’était ce qui m’empêchait sûrement de lancer ces elfes par la grande fenêtre de la salle-à-manger.

- Ma chérie, j’ai eu une nuit difficile. J’ai mal dormi et tu me rabroue. Mais … Qu’ais-je fais ?

Caressais-je son poignet comme s’il s’était agi de celui de Meredith. Ma voix était une minauderie et mon sourire passait du sarcasme à la séduction. Pour toute réponse, elle soupira. Finalement, j’abandonnais et heureusement les elfes finalisèrent leur travail. Je pus manger. J’avais faim, l’alcool ayant laissé un vide en moi.

Mais je ne me précipitais pas tout de suite vers Potion’s Brewing Master. Je n’en avais pas envie et je me sentais mieux. Ainsi, je préférais prendre un long bain chaud, mais plusieurs pensées m’assaillaient telle l’attaque contre le Blood Circle, un mois plus tôt. Si cela n’avait pas été de l’incompétence de ces étudiants, le bâtiment serait à nous songeais-je les yeux fermés. Puis, la douce image de mon neveu apparue dans mon esprit. J’en eu une grimace. S’il avait été entraîné aussi. Mais non, messieurs Lestranges et Ombrage s’amusaient à le protéger ou on ne savait quoi ! Mais l’épine dans le pied se trouvait bien être l’Ordre du Phénix. L’idée de voir mon ami Thorfinn et Tobias par le fait même se fit alors des plus pressantes. Cela faisait un mois. Un mois ! Il était temps de bouger et d’agir.

Je m’habillais d’un complet entièrement noir, je coiffais ma chevelure de jais d’un coup de baguette tout en enfonçant cette dernière dans le fourreau à ma ceinture. Rapidement, sans porter un regard à Heaven, interdite face à ma détermination soudaine, je m’emparais d’un peu de poudre de cheminette que je jetais dans la cheminée. Je criais alors le lieu où je souhaitais me rendre : le manoir des Selwyn alias ceux des Towsen.

Thorfinn m’avait toujours permis d’arriver chez lui sans trop prévenir. Si je voulais lui parler, valait mieux le faire aussitôt non ? En fait, non. Je n’avais aucun droit, apparemment, de venir entre 18 h : 00 et 7 h : 00. Sans grande conviction, je lui avais donc fais promettre. C’était donc sans une once de suie sur mes beaux atours que j’apparue dans le salon du manoir Towsen. Bon, il était 8 h : 00 du matin.

- Thorfinn ! Tobias ! Mais ou …

Je m’arrêtais brusquement, car mes yeux se posaient sur la belle et élégante Amber Towsen. Aussitôt surgit mon sourire et je la saluais de la tête.

- Bonjour mademoiselle Towsen. Je crois que je ne vous ais pas encore félicité comme il se devait pour l’attaque il y a un mois. Vous savez, le travail n’attend jamais avec moi ouvris-je les mains en signe de soumission à ces responsabilités m’incombant. Et donc, vous m’en voyez désolé. Je crois, en effet et si je ne m’abuse, que vous y aviez été très compétente.

Je me vis même pencher un peu le torse axant, ainsi, les gestes aux mots. Parfois, dans mes pensées les plus folles, je m’imaginais que la jeune sœur de Tobias pourrait être une manière pour attirer ce dernier à moi en l’éloignant de William. Si belle, si intelligente et froide : elle était la Mangemort parfaite pour un monde ou régnera le sang-pur. Quelque chose que je souhaitais utiliser pour rendre jaloux son rebelle de frère.

Codage par Emi Burton

Silence

… À pas feutrés … Je te vois … Je te trouve … Je te détruis … Tu ne peux pas m’échapper toi qui a tes tords. Oh ! Ne fais pas l’innocent, car je le sais. Je le vois … Au fond de toi, tu le sais aussi, non ? Oui. Tu seras ma vengeance.

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It's time.

Phoebus, Tobias & Amber

Amber dormait extrêmement mal depuis l’offensive qui avait eu lieu le mois passé. Elle n’arrivait pas à se remettre des événements. Non pas parce qu’elle culpabilisait, mais parce qu’elle avait dû entreprendre une longue introspection sur elle-même et sur le sens de son existence. Elle qui avait toujours dit qu’elle ne deviendrait pas comme son père… La voilà en train de tuer des moldus. Certes, il l’avait cherché, lui et le Blood Circle. Ils s’en étaient pris à leur monde et à la paix qui avait perduré jusqu’alors. Les sorciers avaient été contraints de riposter. Et puis, cet homme aurait pu très bien s’en prendre à un de ses amis dans un avenir proche. Elle ne l’aurait jamais toléré…

Non. Elle ne devait pas penser comme ça. Cet homme restait un être humain. Certes, il avait fait de mauvais choix, mais il avait sûrement une femme et des enfants qui l’aimaient et qui pleuraient sa disparition. Elle avait brisé une famille, qui était sans doute bien plus unie que la sienne. Quelque part, des pulsions grandissaient et lui donnaient envie de se renseigner davantage sur l’homme qu’elle avait tué. Mais une autre partie d’elle restait raisonnable et se disait qu’elle allait le regretter. Qu’il fallait mieux rester sur un mystère, que de se faire un peu plus de mal.

Amber avait tant de choses à penser dernièrement et elle ne pouvait pas se permettre de rester bloquée sur un événement de ce type. Elle devait garder le cap et reprendre ses entraînements avec William. Il lui apprenait à maîtriser les effets de l’Imperium depuis quelques mois maintenant, et elle commençait réellement à progresser. Ce n’était pas exceptionnel, mais c’était déjà un pas de fait pour s’opposer à son père dans un avenir proche.

Les espoirs qu’elle avait plein la tête ne l’aidaient pas pour autant à mieux dormir la nuit. D’ailleurs, en ce début de week-end, elle avait commencé à s’agiter de tous les sens et à avoir des sueurs froides. Ses cauchemars revenaient au galop. Toujours sur la même thématique : son impuissance. Parfois, la personne en face prenait l’apparence de Thorfinn, d’autres fois il s’agissait d’un membre du Blood Circle ou de Serpentards qu’elle détestait plus que tout. Cette nuit-là, elle était à un grand repas de mangemorts qui était destiné à finaliser sa formation pour l’intégration de leur Cause. Un moldu avait été placé au milieu de la pièce, son ami Raphaël. Il était ligoté à une chaise et les mages noirs la pressaient pour qu’elle mette fin à ses jours. Elle mit un long moment à parvenir à s’opposer à eux, jusqu’à ce que son propre père dresse sa baguette et lance un Imperium. Dépourvue de ses faits et gestes, elle fut contrainte à tuer Raphaël avec sa propre baguette magique, un tas de larmes coulant le long de ses joues.

Vers quatre heures du matin, elle se réveilla en sueur et se retrouva obligée de quitter ses draps humides pour aller à la douche. Thorfinn et Margaret s’étaient absentés pour le week-end et elle n’avait même pas pris la peine de leur demander pourquoi. Quant à Tobias… Eh bien, il faisait sa vie de son côté, comme il l’avait toujours fait. À vrai dire, Amber ne s’était même pas intéressée à son emploi du temps.

Assise sur le carrelage frais de la douche, elle laissa de l’eau froide couler le long de son corps, une bonne demi-heure au moins. Elle était recroquevillée sur elle-même et avait fermé les yeux. Cela lui faisait un bien fou et l’aidait à reprendre contact avec la réalité, avec son propre corps. Elle était toujours maître de ses mouvements… Pas de panique à avoir.

Quand elle parvint finalement à se calmer, elle reprit la direction de son lit et essaya de récupérer les quelques heures de sommeil qu’elle avait déjà perdues en cogitant trop. Elle réussit à le faire, jusqu’à ce que son réveil ne sonne. Par Merlin, elle avait oublié de le couper. Son entraînement avec William n’était pas d’actualité ce week-end. Elle avait trop de choses à entreprendre et avait demandé à le repousser. En revanche, son réveil n’avait pas été tenu au courant de ce changement de situation.

Dans un grognement, elle éteignit le bruit strident et aigu qui résonnait dans sa chambre et se leva avec assez peu d’énergie. Elle avait besoin d’un bon café. Se grattant l’arrière de son crâne, elle descendit dans la cuisine d’un air nonchalant et à moitié endormie. Encore en pyjama, elle n’avait pas pris la peine de troquer son short kaki et son tee-shirt blanc contre une tenue un peu plus descente. Il fallait dire qu’elle n’aurait jamais pensé que Phoebus Malefoy allait débarqué dans son salon à une heure pareille, alors que ses parents n’étaient pas là du week-end. Encore une fois, Thorfinn ne savait pas mettre des limites…

Alors, quand Amber entendit une voix derrière elle, alors qu’elle venait de s’emparer d’une tasse, sa réaction fut d’une évidence… Elle sursauta et lâcha un juron (même si celui-ci restait assez soft comparé à ce qui pouvait être dit dans cette maison). Elle porta une main à son cœur qui venait d’être assez brusqué et mit quelques secondes à calmer son pouls qui s’était accéléré.

— Nom d’une chouette, Monsieur Malefoy… Je ne m’attendais pas à voir quelqu’un ici.

Devait-elle s’inquiéter ? Elle n’était même pas sûre que Tobias soit à la maison et elle ne connaissait pas très bien Phoebus. Elle en avait vu de toutes les couleurs, si bien que des abus par un mangemort suivi d’un oubliette ne la surprendrait même pas… M’enfin, inutile d’imaginer le pire.

Leur invité commença à faire mention de l’offensive du mois passé et Amber sentit un frisson parcourir son échine. Ils s’étaient parfaitement compris tous les deux. Monsieur Malefoy avait assisté à son petit meurtre contre le membre du Blood Circle et cela n’arrangeait pas tellement sa situation. Il s’entendait très bien avec le reste de sa famille et elle n’était pas sûre de vouloir que cela se sache.

— Je… Hum, merci.

Je suppose ? Amber bafouilla, encore un peu abasourdie par ce qu’elle venait d’apprendre, mais également gênée, parce qu’elle était en pyjama devant un homme qu’elle ne connaissait pas très bien.

— Laissez-moi juste une minute.

La Serdaigle quitta la pièce et s’engouffra dans la salle de bain où elle attrapa son kimono en soie, couleur azur. Assez pour ne pas que sa tenue paraisse indécente ou provocatrice. D’un autre côté, elle ne voulait pas prendre le temps de se préparer et de laisser un semi-inconnu vagabonder dans sa maison. Thorfinn lui ferait très certainement une crise.

Elle revint alors dans la cuisine et se tourna de nouveau vers son invité… Enfin, qui s’était surtout invité tout seul. Il fallait en plus que ce soit Monsieur Malefoy… Elle ne savait pas tellement comment réagir suite à la conversation qu’elle avait eue avec Raphaël et les complots secrets des mangemorts.

— Puis-je vous servir quelque chose à boire ? À manger ?

Amber appuya peu de temps après sa réponse sur le bouton qui enclenchait la machine à café. Elle devait être un peu plus réveillée pour occuper Phoebus, le temps qu’un des membres de sa famille soit là.

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It's time

Amber Towsen & Tobias Towsen & Phoebus Malefoy

Bon, avec un short et un débardeur ne seinant vraiment pas sa jolie taille, je ne pouvais pas approuver son élégance actuelle. En réalité, je pensais plutôt à celle que Amber Towsen démontrait en général. C’était une jeune femme posée, calme et polie voire respectueuse. C’était une personne intelligente qui titillait mes intentions à l’utiliser pour mes propres fins. Sa surprise m’amusa fortement que j’en eus un petit rire nullement outré ni par son accoutrement ni par ses mots. Je me laissais lassement asseoir sur un accoudoir d’uns des canapés du salon alors que je perdais mon sourire. Je plissais des yeux observant un certain effroi dans le regard de la jeune femme à la suite de mon compliment. Évidemment, je connaissais parfaitement ce qui se tramait dans son esprit. Je n’avais, moi-même, pas toujours été aussi parfait. Ça vous étonne non ? Oui, j’avais momentanément aussi été ce petit garçon qui fut effrayé par la mort. Mais rien ne dura longtemps, car à 10 ans, je compris aussi bien vite que les Moldus n’étaient que veracrasses sans cervelle.

- La première fois est toujours la plus difficile mademoiselle Towsen. Après, cela devient plus facile.

Les paumes contre mes cuisses, j’enchaînais fier de pouvoir conseiller cette jeune femme qui me servirait bien un jour. Je savais qu’elle ferait l’un de ces Mangemorts des plus impressionnants. Elle arrivait presque à me faire songer à Meredith et ça, c’était un merveilleux exploit : leur tenue et leur attitude se ressemblaient à mon opinion. Je soupirais dans un sourire à son départ subit de la pièce. M’ennuyant un peu, je me levais et fis le tour du salon portant des regards intéressés aux photographies dans les cadres. Étrangement, celles d’un Tobias me souriant de manière un peu trop arrogante étaient plus nombreuses par rapport à celles de son père. Étrange murmurais-je sachant que Thorfinn ne se laissait jamais damner le pion.

Enfin, Amber revenait dans la pièce que j’occupais et, les mains dans les poches, je la suivais docilement reluquant les mouvements de son kimono fait de soie sûrement de la meilleure qualité dans ceux de ses pas. Cela n’était nullement sexuel voyons. J’appréciais, tout simplement, l’élégance de sa démarche tout comme le délicat tissu de ses habits. Alors qu’elle m’invitait à la cuisine – dont, évidemment, je connaissais la direction – je ne pus pas m’empêcher de lui en faire part.

- Je dois avouer que votre kimono est effectivement très agréable à la vue. La soie a-t-elle été importée de Chine ? En tout cas, je n’en serais pas étonné connaissant le goût de votre famille.

Souriais-je pour le perdre à nouveau. Vraiment, je traversais la matinée allant de surprise en surprise. Mon visage se contrit et je fronçais les sourcils apercevant cette … étrange machine de métal. Je contournais le comptoir y passant doucement ma main droite mue entre la curiosité et la surprise de remarquer la facilité avec laquelle Amber Towsen travaillait avec la machine.

- … J’ai mangé, je vous remercie. Mais … pointais-je vers la machine à café. Depuis quand avez-vous une machine moldue au manoir ? Je ne croyais pas mon cher ami Thorfinn amoureux des Moldus au point d’utiliser leur technologie.

J’eus un léger sursaut au « bip » spécifiant que le café était prêt. Un sursaut qui me fit rougir de honte, mais cette émotion fit aussi monter mon agacement en moi. Je soupirais, un peu frustré, n’arrivant point à croire que ce troll ne m’avoua rien pour cette nouveauté : depuis combien de temps était-ce là ? Est-ce que cela avait un lien avec ses rares photos dans le salon ? Je tournais la tête vers Amber Towsen lui souriant pour faire bonne figure.

- En fin de compte, je prendrais bien un café aussi. Moi, je le préfère avec un peu de whisky pur-feu. En avez-vous ?

Honnêtement, je sens que j’avais besoin de me détendre d’où ma demande franche, mais me forçant à garder une attitude avenante. Mais ou allait-t-on ici ? J’en avais, alors, momentanément oublié de parler de mon but véritable de ma venue ici jusqu’à omettre de demander si celui que je croyais être encore le maître de maison y était présent.

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… À pas feutrés … Je te vois … Je te trouve … Je te détruis … Tu ne peux pas m’échapper toi qui a tes tords. Oh ! Ne fais pas l’innocent, car je le sais. Je le vois … Au fond de toi, tu le sais aussi, non ? Oui. Tu seras ma vengeance.

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Phoebus, Tobias & Amber

Amber ne cherchait pas à être particulièrement élégante dans son pyjama. Depuis l’offensive, elle enchaînait cauchemar sur cauchemar et elle se réveillait toujours en ayant extrêmement chaud. Alors, si elle pouvait laisser ses jambes et ses bras dénudés, elle n’allait certainement pas s’en priver. Quoi qu’il en soit, là n’était pas la question. Elle se demandait surtout ce que faisait Phoebus, à une heure aussi matinale, dans leur manoir. Qui avait bien pu lui ouvrir ? Absolument personne. Elle venait de se réveiller. Ses parents n’étaient pas là et Tobias n’était pas du genre à traîner au lit. Ils étaient donc seuls, ce qui rendait la situation plus étrange qu’elle ne l’était déjà.

Sans oublier que Monsieur Malefoy jugea bon de lui parler de son petit exploit à l’offensive. Une très bonne remarque pour l’embarrasser directement. « Après, cela devient plus facile » ? Il se moquait d’elle ? Ce n’était pas possible autrement. Jamais plus elle ne lèverai la main sur quelqu’un. Elle pensait être capable de blesser quelqu’un grièvement, mais pas au point de le tuer. Cette habitude, elle n’en voulait pas. Peu importe ce qu’en pensait son interlocuteur. Elle ne prit d’ailleurs pas la peine de lui répondre et se racla la gorge avant de reprendre.

— Je ne sais pas si vous venez voir mes parents ou mon frère, mais je crois bien qu’aucun d’entre eux n’est au manoir.

Quelle meilleure technique que de changer de sujet ? Elle n’avait pas envie de répondre à plus de questions sur l’offensive. Elle n’avait pas envie de partager son point de vue et son ressenti. Surtout à Phoebus. Elle n’allait tout de même pas lui avouer qu’elle ne ressentait strictement rien envers le moldu qu’elle avait tué. Pire encore, qu’elle en avait tiré une certaine satisfaction. Ses tourments n’avaient rien à voir avec son acte en tant que tel, mais plutôt sur sa façon de se comporter depuis. Elle avait toujours imaginé qu’elle ressentirait une intense culpabilité lorsqu’elle tuerait quelqu’un, qu’elle ne s’en remettrait certainement pas. Au contraire, depuis, elle se portait bien, peut-être même un peu trop. Comme si elle ne se considérait pas comme une poltron après ça. Les seuls doutes qu’elle avait concernaient son avenir. Comment pouvait-elle espérer avoir une vie normale si elle prenait aussi rapidement la voie des mangemorts ? Elle l’ignorait. Mais elle ne voulait certainement pas devenir comme Thorfinn, un parent sans valeurs et sans amour pour ses propres enfants et sa femme.

Finalement, Amber s’éclipsa dans la salle de bain pour enfiler quelque chose de plus convenable et qui cachait un peu plus sa peau nue. Pour ses formes, elle s’en moquait éperdument. La jeune femme était particulièrement à l’aise avec son corps, même si elle avait certains complexes, comme la plupart des gens. Regagnant ainsi la cuisine, elle réceptionna le compliment de Phoebus avec un léger sourire, plus de politesse qu’autre chose.

— En effet. Mon père a été dans une petite boutique de prêt à porter là-bas. Ils font un travail exceptionnel et l’attente n’est pas excessivement longue. L’avantage de pouvoir transplaner au lieu de l’importer en Angleterre, me diriez-vous.

Elle se contenta de hausser lentement les épaules et s’avança en direction de la machine à café, qui sembla susciter la curiosité de Phoebus. Évidemment que ce n’était pas commun chez les sorciers d’avoir une telle machine. Ils optaient surtout pour les elfes de maison. Pour certains, elle se demandait même s’ils étaient en capacité de s’en préparer un eux-mêmes. La demoiselle avait toujours apprécié le savoir-faire et elle était plutôt contente de ne pas toujours faire appel à des elfes de maison pour l’assister. À Poudlard, elle faisait toujours son lit le matin, quand bien même elle savait qu’ils repasseraient derrière elle pour le tirer à quatre épingles.

— Ce n’était pas la décision de Thorfinn, mais la mienne. L’été dernier, j’ai été dans l’obligation de me rendre dans un café moldu et je dois avouer que même s’ils ne sont pas comme nous, ils ont certainement plus de talents pour préparer cette boisson. Du moins, on ne sent pas autant l’eau qu’à Poudlard.

Amber avait conscience que certains sorciers n’aimaient pas la simple mention de moldus, mais elle pouvait être honnête sur le fait que le café était plutôt bien préparé sans risquer de voir tomber un mangemort en pâmoison. D’ailleurs, Phoebus sursauta à l’entente du BIP de la machine à café, ce qui fit instantanément sourire la jeune femme. Elle ne se moquait pas de lui, et elle ne se le serait sans doute jamais permis. Sa réaction était juste amusante, parce qu’elle avait été dans le même cas que lui la première fois.

— J’ai demandé au barista comment il le préparait et il m’a montré une machine similaire à celle-ci. Honnêtement, c’est une révolution quand le temps nous est compté le matin, mais que l’on a tout de même besoin d’un bon café pour se réveiller.

Phoebus se dévoua alors pour en goûter un. Elle lui tendit donc la tasse qu’elle venait de se préparer et remit une deuxième tournée en route. La demande de son interlocuteur la fit doucement rire, parce qu’il connaissait déjà la réponse à sa question.

— Je pense que vous êtes bien placés pour savoir que nos bars ne sont jamais vides, ici.

Son père, Thorfinn, prenait toujours un verre de whisky pur feu lorsqu’il rentrait du travail. Ce n’était donc pas ce qu’il manquait dans leur manoir. Ainsi, elle quitta la pièce un moment pour se rendre dans le salon et attraper la bouteille qui trônait toujours dans un coin.

— Je vous laisse m’arrêter lorsque j’atteindrais la quantité que vous souhaitez.

Lentement, elle versa le contenu de la bouteille dans sa tasse de café et elle attendit son ordre pour s’arrêter et la déposer délicatement sur l’îlot de leur cuisine. Amber n’avait jamais bu son café avec du whisky pur feu, mais elle se disait qu’il y avait une première fois à tout. Peut-être que ce matin-là, il s’agissait de sa meilleure occasion ?

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INRP IRL

Amber Towsen & Phoebus Malfoy & Tobias Tosen

It's time

Tobias passait de moins en moins de temps au manoir. Il voulait se trouver sa propre vie, loin de cette emprise familiale. Ce qu’il avait appris ses derniers étaient la preuve que les ses parents étaient un poison pour lui. Mais il était hors de question qu’il parte sans jamais revenir. D’une première part parce que serait une défaite, il se devait de prendre le contrôle sur sa famille pour se venger de Thorfinn, faire de lui un moins que rien. Mais Amber, était aussi une grande partie de sa motivation, il ne pouvait se résoudre à l’abandonner. Et puis il devait se l’avouer qu’il prenait un certain plaisir à prendre la place du chef de famille. Se faire respecter par son père, voir cette peur de ses yeux, cette frustration quand Tobias prenait une décision qu’il lui déplaisait c’était tout simplement jouissif. Père et fils n’avaient pas eu de réelle discussion depuis leur combat, mais les choses étaient claires, à présent si quelque chose déplaisait à Tobias, Thorfinn allait devoir le payer très chère. Le jeune homme devait avouer que cette nouvelle position au sein de la famille était particulièrement jouissive. Il aimait le sentiment de puissant que cela lui procurer.
C’est donc pour s’assurer que tout aller pour le mieux au manoir, mais aussi pour rappeler à son père sa présence et profiter de son nouveau pouvoir que Tobias se rendit au manoir. Il espérait également y trouver sa sœur. Le mangemort devait mettre les choses aux claires avec elle, la dernière fois qu’il c’était rencontré tout ne ce n’était pas passé comme prévu. Amber avait eu à faire à sa nouvelle lubie de prise de risque suicidaire. Depuis son entrevue avec William les choses allaient mieux, mais ce n’était pas toujours parfait, c’est pour cela qu’il était là, voir sa petite sœur ne pouvait que lui remettre la tête sur les épaules. Le jeune homme était donc arrivé la bouche en cœur au manoir, s’attendant à tomber sur sa petite famille au complet, mais la scène qu’il vit lui parut beaucoup plus étrange : Amber en pyjama entrain de boire son café matinal avec … Phoebus Malfoy. Mais que faisait-il si tôt au manoir et surtout pourquoi était-il avec sa sœur en pyjama. Avait-il dormi ici ? Avec sa sœur ? Non Tobias délirait, mais bordel que faisait-elle en pyjama !? Si Phoebus avait osé toucher à sa sœur il le tuer, ou plutôt il tuerait Amber ou bien les deux ! Tobias se calma un peu se disant qu’il était surment un peu paranoïaque et que sa sœur avait simplement de l’être aussi mal élevé que d’habitude.
« Phoebus, mon cher ami ! Que faite vous là à une heure aussi matinale, rien de grave j’espère ? » Le jeune homme s’approcha à grand pas de son supérieur ayant surtout pour espoir de s’interposer entre lui et sa sœur., avant de glisser discrètement à l’oreille de Amber. « Tu aurais put l’accueillir en petit culotte, ça n’en aurait pas été moins déplacé. » Puis il leva le ton pour ne pas paraitre impolie face à son invité. « Mais je suis tout de même bien heureux de te revoir sœurette. » C’était parfaitement sincère, s’il était contrarié pas la situation, c’est pour sa propre sécurité rien d’autre. Phoebus était un homme extrême et dangereux, pas le genre de personne que devait fréquenter sa sœur, déjà qu’elle s’entraîner avec William. Sans attendre son attention se reporta sur son supérieur. « Je vois que ma sœur vous a déjà servit le café, vous avez besoin d’autre chose ? Les elfes de maison seront ravies de vous servir. » La phrase remplie de sous-entendu signifiait clairement à Amber que celle-ci aurait dû faire de même. Lui servir du café avec cette machine, ils allaient être la honte de toute la communauté magique. Tout de même Tobias était bien curieux de savoir ce que lui voulait Malfoy. Contrairement à son mentor, le jeune Towsen était loin de lui vouer une haine sans borne, ils avaient certes de divergence sur certain sujet, mais Phoebus restait à ses yeux un homme remplis de charisme et de talent et qui plus est qui pouvait être amusant. Tout de même, il se méfiait de ces divergences entre eux qui pourrait amener à des discussions quelque peu tendues que Tobias aimerait éviter d’avoir avec un de ses supérieurs hiérarchique directe.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...

Pando

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Amber Towsen & Tobias Towsen & Phoebus Malefoy

Elle avait de la répartie en plus. J’avais bien aimé la manière dont mademoiselle Towsen se fut alors retourné changeant de sujet de but en blanc. Sans aucun doute, je l’avais froissée ne serait-ce que légèrement. Je cachais, ainsi, un petit sourire moqueur en baissant un peu la tête. En place et lieu, j’hochais poliment du chef à l’information qu’elle m’apportait. Un rictus ne put, malheureusement, pas s’effacer à la commissure de mes lèvres quant à la nouvelle. C’était contrariant, mais bon, je ne pouvais pas faire autrement. Puis, cela me permettait de passer plus de temps avec la fille Towsen.
Je l’avais donc suivi jusqu’à la cuisine tout en optant pour un compliment. Son sourire avait été gagnant pour moi. Je lui avais sûrement fait oublier ses ressentis précédents. Elle parlait, ainsi, d’un commerce en Chine.

- Il faudrait que j’en parle à Heaven donc. Elle sera magnifique dans ces kimonos.

Je continuais à relâcher la tension entre nous gardant une voix et un sourire avenants. Pourtant, j’allais avoir un peu de difficulté avec la machine métallique posée sur le comptoir et servant à faire du café selon les dires d’Amber Towsen. Je ne pus pas m’empêcher de m’en effrayer connaissant son origine avant même qu’elle me le confirma : les Moldus. Je ne pus pas m’empêcher de froncer les sourcils, la main droite posée contre le comptoir, ouvrant et refermant la bouche à l’incongruité de la situation.

- Mais vous ne pouviez pas retournez vers …

J’avais voulu dire vers le « Chemin de Traverse », mais la stupeur et une certaine peur m’en avait empêché. Je ne pouvais pas m’en empêcher. À chaque fois que je pensais à un veracrasse de Moldu, le danger revenait sans cesse en mon esprit. Je me crispais, mais grâce au ciel, Amber s’en était sortie vivante avec de nouvelles informations sur la fabrication de café en bonus.
J’haussais donc les épaules encore plus ou moins convaincu, mais comme je ne voulais pas passer pour un poltron devant la jeune femme, j’avais évidemment voulu essayer. Si elle pouvait le faire, je le pouvais aussi. Quand même. Certes, je refusais de prendre une boisson de type moldue sans y ajouter un trait sorcier d’où le whisky pur feu.

Les paumes contre le comptoir, je regardais Amber Towsen quitter la pièce puis, disparaître pendant un instant. Prenant une grande inspiration, je me rendais compte que cette jeune femme était vraiment pleine de ressources. Certainement, elle était à surveiller. Bah, une surveillance positive évidemment. Revenant dans la cuisine, elle me servit et donc je mis ma main pour arrêter le flot de Whisky pur feu de glisser dans la tasse après 15 ml environ. Et oh ! Miracle. Visiblement étonné, je vis la jeune femme s’en servir aussi dans le café.

- Je ne savais pas que vous aimiez le Whisky pur feu dans votre café mademoiselle Towsen. Vous m’en voyez charmé.

À peine avais-je souri avec politesse que j’entendis des pas, du bruit. Tiens, je me demande qui de Thorfinn ou de Tobias vient d’arriver songeais-je avec amusement. Tous deux faisaient souvent exemple d’un dragon dans un commerce de potions. Alors que je devenais hâtif de le découvrir, ce fut Tobias Towsen qui débarqua dans la cuisine avec presqu’autant de fougue qu’un étalon en rut. Je rétorquais, sur le même ton, à son arrivée. Le godelureau me donnait cette envie de lui montrer qui était réellement le chef ici.

- Tobias Towsen ! Bien heureux de vous voir aussi. Content de voir que vous vous occupez de ma santé. Je vais bien merci.

Sans plus m’occuper des cachoteries et l’amour entre un frère et une sœur, je reniflais le café laissant mes narines absorber l’odeur de ce dernier. Il était encore fumant, mais j’étais tellement impatient que j’en sortis ma baguette magique le rendant aussitôt buvable. Mmh murmurais-je aussitôt impressionné. Je relevais la tête voulant montrer une certaine innocence.

- Tout est parfait Tobias, mais …

Oui, il y avait toujours un mais. C’était toujours comme cela. Pour moi, c’était ma spécialité. J’adorais laisser planer le doute en usant de ce mot. J’aimais voir les autres devenir nerveux attendant la suite des choses. Mais … J’arrêtais même de sourire pour redevenir sérieux et j’allais à poser les bras sur la table, sans pour autant, arrêter de regarder Tobias Towsen dans les yeux.

- Mais … Je me demandais ou était Torfinn ? Je pensais vous parler à tous les deux, mais apparemment je ne le ferais qu’avec vous, Tobias. J’espère, au moins, qu’il n’est pas souffrant …

J’avais mes propres doutes connaissant la violence de ce vieil ami malheureusement aussi doué qu’un troll avec les émotions humaines. J’essayais donc de savoir observant Tobias puis, Amber.

- … Je connais bien les photographies sur le manteau de votre cheminée et certaines de Torfinn semblent, ainsi, manquantes.

Un sourire sardonique appuya finalement le coin de mes lèvres. Non, on n’allait certainement pas me cacher quelque chose aussi évident.

Codage par Emi Burton

Silence

… À pas feutrés … Je te vois … Je te trouve … Je te détruis … Tu ne peux pas m’échapper toi qui a tes tords. Oh ! Ne fais pas l’innocent, car je le sais. Je le vois … Au fond de toi, tu le sais aussi, non ? Oui. Tu seras ma vengeance.

Date d'inscription : 07/10/2019

It's time.

Phoebus, Tobias & Amber

Amber n’était pas très à l’aise en compagnie de Phoebus, mais elle avait appris à jouer la comédie au fil des années. Les personnes qui échangeaient avec elle percevaient une remarquable confiance en elle, bien que ce n’était pas toujours le cas. Elle avait ses faiblesses, comme tout être humain. Elle était loin d’être parfaite et elle avait des points sensibles qu’elle détestait que l’on aborde. Malgré tout, elle gardait la tête haute et elle faisait de son mieux pour entretenir cette image.

Preuve en était : elle échangeait banalement avec Phoebus, alors qu’elle ne se sentait pas très bien, en pyjama et à moitié réveillée devant lui. Il fallait dire qu’elle l’avait toujours rencontré, vêtue de ses plus beaux habits. Thorfinn n’aurait pas supporté qu’elle dîne avec ses compères en jeans et en tee-shirt. Elle ne l’avait jamais compris d’ailleurs. Les tenues de soirée étaient surfaites. Elle préférait mille fois le confort d’une paire de basket que l’élégance d’escarpins. Malgré tout, ces tenues donnaient de l’assurance et l’impression de dominer le monde. Elle n’avait jamais compris pourquoi, mais son point de vue n’avait jamais changé à ce sujet : rien ne valait une tenue confortable et décontractée. Mais soit !

Amber parla à Phoebus de la machine à café. Elle savait que c’était risqué, mais avoir un objet moldu ne faisait pas d’elle une Pro-Ordre du Phénix. Et cela ne signifiait pas non plus qu’elle en côtoyait dans son quotidien… Bon en vérité, c’était un peu le cas, mais Phoebus n’avait pas besoin de le savoir. Elle n’était pas suicidaire à ce point. Dire à un mangemort qu’elle appréciait certains moldus tels que Raphaël lui aurait valu un châtiment qu’elle n’était pas prête de vouloir subir.

À la place, elle orienta la conversation vers le whisky pur feu et s’éclipsa un instant. Elle n’avait pas pour habitude de rajouter cette boisson dans son café, mais il y avait un début à tout. Elle devait bien pouvoir supporter la suite de la conversation et oublier l’humiliation qu’elle avait subie en pyjama. Bon, en vérité, elle s’en moquait… Il n’y avait simplement aucune heure pour boire. Et puis, elle n’était pas contre un double coup de boost pour sa journée : entre café et alcool, elle serait servie.

— Je n’ai jamais essayé, mais il y a un début à tout. Ce serait dommage de passer à côté de quelque chose d’intéressant à cause d’une simple routine.

Elle sourit doucement à son interlocuteur et leva sa tasse dans sa direction, avant de la portée à ses lèvres. Elle fut rapidement et agréablement surprise par le mélange. Si bien qu’elle ne parvint pas à contenir un « hum ». Elle ne prendrait pas l’alcool comme habitude au petit déjeuner, mais elle était charmée par cette découverte.

À cet instant, Tobias se décida de revenir au manoir. Il était sans arrêt en train de courir partout et Amber n’avait que rarement la chance de le voir. Il s’embarqua sans arrêt dans des missions, ou des problèmes selon le point de vue. Sur quoi travaillait-il en ce moment ? Elle l’ignorait, mais il sembla bien plus occupé à lui lancer des remarques désagréables. Amber avait l’impression de revenir des années en arrière, à l’époque où elle ne pouvait plus voir sa tête sans vouloir l’emplafonner dans le mur. C’était très clairement son genre d’accueillir les invités en petite culotte, voyons… Amber se contenta de lui faire comprendre, en lui chuchotant quelques mots, après l’avoir embrassé pour le saluer.

— Ce n’est pas de ma faute si notre père ne sait pas dire à ses invités de frapper. Estime-toi heureux que nous ayons un invité, sinon tu aurais pu observer un beau majeur dans ta direction.

En vérité, il l’avait bien irrité. Il la faisait passer pour une personne qu’elle n’était pas et comme pour lui faire comprendre qu’il était inutile qu’il joue à ça avec elle, elle fit quelques maladresses à son tour. Elle fit semblant de laisser échapper sa tasse de ses mains et en renversa une partie de son contenu sur la chemise de Tobias. Il finirait bien par la pardonner.

— Oh non, je peux être terriblement maladroite.

Elle aurait pu faire semblant d’être surprise ou de culpabiliser, mais elle n’en avait aucune envie. Elle se contenta de regarder son frère, un sourcil arqué et un léger air de provocation. Elle s’en moquait si Phoebus comprenait qu’il lui avait dit quelque chose qui ne lui avait pas plu. Ses paroles étaient beaucoup plus déplacés que le fait qu’elle soit en kimono devant leur invité. Ainsi, Amber déposa sa tasse sur la table de la cuisine et orienta son corps en direction de leur invité.

— Si vous voulez bien m’excuser, je vais profiter de l’arrivée de mon frère pour monter me changer. Ça vous laissera le temps de discuter de vos affaires.

Amber s’en doutait : à chaque fois qu’un mangemort venait ici, elle devait s’éclipser pour les laisser parler affaire. Elle se doutait qu’elle n’était pas concernée et qu’aucun des deux n’avait envie de l’avoir dans les pattes. À moins qu’ils acceptent qu’elle les rejoigne ensuite. Ce n’était encore jamais arrivé. Thorfinn ne lui en laissait jamais la possibilité.

(c) ROGERS.

smoke as black as charcoal fills into our fragile lungs 'cause when our demons come dancing in the shadows to a game that can't be won. everyone gather around for a show

(c) anaphore

INRP IRL

Amber Towsen & Phoebus Malfoy & Tobias Tosen

It's time

Ces derniers temps les choses changeaient au manoir Towsen. Et même si Tobias faisait tout pour être discret, mais le fait que le jeune homme prenait de plus en plus les décisions importante pour la famille, était disons, remarquable pour tous. D’autant plus que Thorfinn n’avait pas non plus envie de laisser la main à son fils et si Tobias arriva à prendre le contrôle, c’est parce que lors de leur combat il avait réussi à prouver à son père, qu’il était plus puissant et dangereux que lui. Qui plus est le jeune homme avait de plus en plus d’influence dans le monde des sorciers et plus d’une personne aurait volonté donné son soutien à Tobias à tant soit peu qu’il soit plus vieux. Petit à petit, le jeune réussissait à prendre de l’importance, créant des alliances et renouant même avec son grand père Torin, qui était le seul et véritable grand patriarche des Towsen.
Tout cela expliqua la présence de plus en plus rare des parents Towsen au manoir. Les enfants arrivaient petit à petit à marquer leur territoire. Et ce jour-là, étant donné que Tobias avait annoncé sa venue au manoir, Thorfinn avait jugé que c’était le moment idéal pour aller rendre visite à ses ami Lestrange. Bien sûr il ne savait pas que quelqu’un de bien plus proche de lui que les frères Lestrange allaient venir lui rendre visite. Temps mieux, cela permettait à Tobias de remplacer son père sans même avoir besoin de jouer des bras. Même si tout de même il n’aimait pas voir Phoebus seule avec sa petite sœur en pyjama. Dans un premier temps, parce qu’il arriverait facilement à se rendre compte qu’elle n’était pas accro aux idéaux mangemorts et dans un deuxième temps, parce que bon, la voir ainsi en pyjama avec un homme le matin ça pouvait poser question. Bien sûr Tobias était raisonnable et se doutait bien qu’il ne se passait rien entre Phoebus et sa sœur (ou en tout cas il l’espérait fortement). Il arriva tout de même jusqu’à eux au plus vite. Tobias voulait à tout pris stopper leur échange qui lui paraissait en plus d’être déplacé outrément étrange. Il n’hésita pas au passage à envoyer une pique à sa sœur. Tout de même, elle n’imaginait pas ce qui pouvait se passer dans la tête des gens parfois, tu n’accueillais pas Phoebus Malfoy en kimono, c’est tout. Et pourtant Tobias aurait tout de même dû s’attendre à sa réaction, immature et surtout brulante. Les dents serrées et sourire jaune au lèvres Tobias se retenait de ne pas enguirlander sa sœur, comme l’aurait fait un enfant de trois ans. D’un coup de baguette il essuya le café sur ses vêtements avant de répondre sur le même temps que sa sœur.
« Ne t’en fais pas tu la toujours été, ce n’est pas pour rien, que ne te confis jamais de tache trop compliqué, question de bon sens. » C’était bas, il se disputait comme deux gosses. Mais Tobias n’en avait que faire, après tout c’était elle qui réagissait avec si peu de maturité à chaque fois, il était juste obligé de se rabaisser à son niveau.
Quand Amber partie (enfin) se changer, que Phoebus annonça enfin la réelle raison de sa venue : Thorfinn. Bien entendu Tobias n’allait pas lâcher l’affaire pour entend. S’il avait bien quelque chose qui arrêtait le jeune homme chez Phoebus, c’était sa relation aussi fusionnelle avec son père. Thorfinn était d’un banal déconcertant et toute personne saine d’esprit se rendait compte qu’il était ennuyeux à mourir. Pourtant Phoebus n’avait pas l’air d’être aussi simplet que son père, le jeune Towsen ne comprenait vraiment pas sur quoi ce basait leur amitié, autre que le Whisky pur feu et les jeux d’argent.
« Non il n’est pas souffrant, pas plus que d’habitude en tout cas » Oui Thorfinn souffrait toujours d’une stupidité sans nom, mais malheureusement il n’y avait rien à faire pour lui. « Mais il s’est absenté pour la journée, mais vous pouvez tout de même vous adresser à moi, tout ce qui peut être fait avec Thorfinn peut être fait avec moi. »
Même si Tobias ne laissa rien paraitre sur le moment, il se demandait bien ce que Phoebus pouvait bien vouloir dire à Tobias et Thorfinn en même temps. C’était rare que l’on fasse cette demande, souvent on voulait ou l’un ou l’autre. Et connaissant Phoebus, Tobias pouvait être sûr que rien n’était laissé au hasard. La remarque qui suit, ne fit que l’affirmer. C’était donc ça … Malfoy voulait sûrement parler de la passation de pouvoir qui avait lieu, chez les Towsen ou plus particulièrement des tensions qui y régner. Tobias ne put s’empêchait de se demander quelles était ses intentions. Voulait-il prendre la défense de Thorfinn ? Ou bien celui de Tobias ? Le jeune homme verrait bien, pour l’instant Tobias ne laisserait pas l’occasion de se faire déstabiliser, malgré les tentatives de son interlocuteur.
« En effet. Il est de tradition chez les Towsen de rendre honneur à la grandeur comme vous le savez, chez nous nos capacités prime sur notre âge et Thorfinn ne fait clairement pas partie des personnes exceptionnel de la famille. » S’approchant des tableaux Tobias montra un autre portrait du doigts. « Voyez-vous, lui c’est Torin Towsen, il est à la tête d’une organisation proche de celle des mangemorts en Australie. » Tobias pointa un autre portrait beaucoup plus vieux. « Et lui c’est Tobias Towsen, mon homonyme et ancêtre, il faisait partie des premiers colons sorcier en Australie. Il fut à la tête d’un des premiers gouvernements de la communauté sorcière en Australie. » Le jeune homme arrêta sa démonstration pour revenir vers Phoebus. « Vous voyez bien que Thorfinn fait pale figure à côté de ces grands hommes, lui qui n’a jamais réussi à ne diriger que sa femme. » Le jeune homme rendit un sourire à l’identique que celui que venait de lui présenter Phoebus. Son petit discours avait autant pour objectif de prouver à son interlocuteur qu’il n’avait aucunement honte de ce qu’il faisait au manoir, que de lui montrer que Thorfinn était réellement un déchet de sa famille.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...

Pando

Date d'inscription : 19/07/2020

It's time

Amber Towsen & Tobias Towsen & Phoebus Malefoy

Parfois, il fallait faire preuve d’un peu plus de ruse et non de force brute. Parfois, il fallait jouer la comédie pour gagner son dû. Malgré ma hantise de voir un objet moldu entrer dans le noble manoir Selwyn, une famille sorcière qui n’a plus à prouver sa valeur, je me tais. En tout cas, je me tu et ne fis pas un geste pour le moment. Je paressais serviable et amical avec mademoiselle Towsen. Les adolescents sont si naïfs et influençables et il fallait savoir comment si prendre pour les mater. Non que mon fils m’eût déjà posé un problème, mais j’avais aussi un cousin de cet âge plus rébarbatif. J’en savais donc quelque chose. J’allais donc même jusqu’à goûter …
Comme si j’avais goûté une boisson fabriquée par une machine de ses ignobles moldus. Vous me prenez pour qui par Merlin !

Ainsi, las de voir les enfants Towsen se chamailler, je pus au moins prendre ce moment pour faire disparaître d’un coup de baguette magique, la boisson présente dans ma tasse. J’avais alors même eu le loisir d’observer mademoiselle Towsen laisser volontairement tomber du café chaud sur son frère. Des enfants ! Ce n’étaient que des enfants et immatures en plus maugréais-je intérieurement. Quoique, je n’étais pas surpris compte tenu que Tobias Towsen passait trop de temps avec ce sang impur de William Ombrage.

À la suite des réponses de Tobias à mes questions quant à son père, nous nous levâmes finalement. J’hochais lentement la tête à ses dires peu convaincu et pas du tout d’accord concernant les derniers mots. À voir ton attitude puérile avec ta sœur, je crois que ton père aurait dû être présent aujourd’hui ne pouvais-je pas m’empêcher penser tout en levant des yeux au ciel. Juste avant de suivre Tobias Towsen au salon, je sortais prestement ma baguette magique pour faire disparaître la machine à café, cet horrible monolithe moldu. Pouf ! Solution rapide et limpide.

- Je vous suis Tobias, je vous suis.

Déclarais-je parfaitement en confiance dans cette situation. Alors que mademoiselle Towsen montait à l’étage, Tobias et moi continuâmes vers le salon. Les mains dans le dos, je gardais un sourire poli écoutant le jeune homme jouer à l’hippogriffe. Je gardais mes questions pour moi telles les capacités dont il parlait de lui par rapport à Torfinn. Ok, ce dernier n’était pas une lumière ce qui m’en faisait un allié et un ami pratique. Pourtant, il a toujours été fidèle à ses valeurs et loyal et à Lord Voldemort et à l’Augurey. On ne pouvait, évidemment, pas lui enlever cela. Je levais la tête vers les tableaux montrant les aïeuls de Tobias et plus précisément son grand-père et son ancêtre.

J’eus un petit soupir sarcastique puis, je fis claquer ma langue avant de me laisser choir dans le canapé. À mon aise, je croisais les jambes. Je me mis à observer le jeune homme pendant un moment. Puis, je ne pus pas m’empêcher de ricaner.

- Tobias, Tobias, Tobias soupirais-je en m’étirant les bras vers l’arrière. Tu sais ? Tu devrais avoir plus de respect envers ta famille. Ton grand-père, tes ancêtres et même ton père se sont toujours investit pour faire de la famille Towsen une famille respectée et riche. Et toi. Toi ? Comment les remercie-tu ? Avec une machine Moldue dans la cuisine, celle du noble manoir Selwynpointais-je un index las dans cette direction. Il est vrai que Torfinn est un troll. Soit. Ce que j’apprécie de lui, toutefois, c’est sa loyauté. Est-ce que je peux en dire autant de la tienne ?

Je ne souriais plus allant plutôt à vriller mon regard dans celui de Tobias le mettant en garde contre une dérive maladroite vers les Moldus. Je savais que c’était mademoiselle Towsen, influençable adolescente, qui était la cause de cette maladresse. Certes, s’il n’était pas capable de redresser la situation, j’allais devoir m’en mêler. Jamais, je ne laisserais le noble manoir Selwyn devenir un bric à brac moldu.

- Ta sœur m’a dit avoir été à Londres et ce fut par cette visite qu’elle eut cette idée d’acheter une machine moldue. Je soupirais et tout en me redressant je me penchais vers le jeune homme baissant d’un ton. Serait-il possible que mademoiselle Towsen aillent jusqu’à voir des Moldus ? Comment penses-tu que ton grand-père Torin ou même ton ancêtre Tobias verraient ces allées et venues de ta sœur ? En seraient-ils fiers ? Hmm ?

Tendues, mes lèvres ne formaient qu’une fine ligne. J’étais venu ici pour parler des Moldus de l’Ordre du Phénix et non de ceux que Amber Towsen avait pu rencontrer. Le seul hic : je ne savais pas que c’était du pareil au même.

Codage par Emi Burton

Silence

… À pas feutrés … Je te vois … Je te trouve … Je te détruis … Tu ne peux pas m’échapper toi qui a tes tords. Oh ! Ne fais pas l’innocent, car je le sais. Je le vois … Au fond de toi, tu le sais aussi, non ? Oui. Tu seras ma vengeance.

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Amber Towsen & Phoebus Malfoy & Tobias Tosen

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Il ne faut pas oublier que Tobias au début n’avait pour seul attention que de défendre sa place. Ce n’était pas parce que Phoebus était son mentor qu’il allait le laisser lui faire la morale dans sa propre maison. Et puis le jeune homme pensait vraiment que Malfoy était assez intelligent pour se rendre compte, que Tobias serait un bien meilleur allié que Thorfinn. Apparemment il c’était trompé. Phoebus qui avait l’air de suivre attentivement était en réalité dans l’attente d’attaquer. Malfoy avait donc cru en Thorfinn et penser qu’il avait pour mission suprême de sauver la famille Towsen. Phoebus sortie sa tirade et Tobias ne l’interrompit pas. La colère montait en lui. Comment osait-il venir jusque chez lui pour venir critiquer leur manoir. Il n’aurait jamais osé dire ça devant Thorfinn. Dans le regard du jeune homme passa une lueur meurtrière. Il pourrait le tuer avant même qu’il s’en rende compte, après tout il venait jusqu’ici insulter sa famille. Mais Tobias se raisonna, après tout Amber n’apprécierait sûrement pas le geste. Peut-être que Phoebus le testait, essayant de voir s’il avait la carrure pour être chef de famille ou alors qu’il était aussi stupide que Thorfinn. Ce ne serait pas tout à fait étonnant, il ne faut en effet pas être très malin pour apprécier un type tel que son père. Mais quoiqu’il en soit Tobias n’avait pas l’intention de se laisser faire. « J’avoue être étonner d’une remarque comme cela venant de vous. » Sa voie était venimeuse. « Vous qui ne viviez que grâce à un système tout ce qu’il y a de plus moldu. Cette idée d’entreprise multinational, de startup, ce qu’ils appellent le capitalisme, c’est leur système à eux leur invention. » Tobias marqua une pause, avant de continuer. « J’aurais pensé qu’un homme étant capable de vivre comme un moldu pourrait accepter une simple machine moldu. » Phoebus était très mal placé pour venir lui faire la morale, lui qui utilisait le reflet même de la stupidité des moldus. En vérité Tobias n’était pas contre ce que faisait Phoebus, mais qu’il ne vienne pas lui faire la morale. Le jeune homme n’avait en plus aucune emprise sur les agissements de sa sœur, il n’habitait même plus là. Peut-être que le jeune homme avait répliqué avec un peu trop de véhémence, mais tempi, Phoebus méritait d’être remis à sa place, il était peut-être son chef chez les mangemorts, mais ici, il n’était qu’un ami de son idiot de père. « Pour ce qui est de mes ancêtres et surtout de mon grand-père, je vous déconseillerai d’essayer de parler à son nom, vous n’êtes pas en capacité de le comprendre ça j’en suis certain. Mais pour vous faire cours, je pense que les personnes qui arrivent à diriger nos groupes comme l’Augurey ou son homologue Australien, mon grand-père Torin ont d’autre intérêt que la décoration intérieure. » Tobias avait fait exprès d’évoquer l’Augurey, il voulait rappeler à Phoebus qu’il n’avait pas la l’influence nécessaire pour venir mettre son nez dans ses affaires. Tobias défit son regard de celui de Pheobus pour venir s’avachir dans le canapé en face de lui prenait son air arrogant qu’il savait si agaçant. « Votre intérêt pour notre famille me touche Phoebus, mais j’attendais tout de même une discussion un plus disons… profonde avec vous. Vous parlez de la loyauté de Thorfinn mais il me semble tout de même que ce n’est pas vous qui a été choisi pour notre initiation, c’est étrange vous ne trouvez pas ? » Tobias n’aurait jamais été aussi hautain si Phoebus n’était pas chez lui. Mais il parlait son langage et le magemort savait pertinemment que s’il s’écrasait maintenant il finirait sous la coupe de Phoebus comme il l’avait été avec Thorfinn.
Tobias en voulait tout de même à sa sœur de l’avoir mis dans une situation pareille, Phoebus pouvait être un homme dangereux et elle prenait des risques inutiles en s’exposant ainsi face à lui. C’est pour cela qu’il évita au mieux le sujet, provoquant Malfoy. Le jeune homme n’arrivait pas à revenir qu’il est osé remettre sa loyauté en cause. Lui qui était si investit chez les mangemorts. « Pour ce qui est de ma loyauté, je trouve que ses très peu professionnel d’utiliser la cause à des fins personnelles. Vous êtes mon supérieur et je vous respecte, mais je trouve votre comportement particulièrement insultant pour les mangemorts. » Tobias avait pris un air plus sérieux, il avait fini son petit numéro et jouait maintenant la carte de n’honnêteté. « Je pense que vus votre statut vous connaissez mon implication et les résultats que j’obtiens que ce soit en matière de recrutement où je vous rappelle j’ai réussi à implanter la cause jusqu’au Etas-unis ou en mission où j’ai déjà excétuer plus d’un ennemi dont des commandants au placé. Pensez à comparer mes actions avec Thorfinn ou même les vôtres, vous verrez que vos accusations sont puériles. Vous essayez de m’attaquer sur un domaine où je suis plus que présent. Alors je suis désolée s’il y a une machine à café dans une maison où je vous rappelle, je ne vis plus, si ma sœur vous a vexé, mais votre comportement me déçoit. Moi qui m’entendais à défendre votre nom face à William nous ne venez que de lui donner raison. » Tobias se sentait idiot d’avoir cru en un homme qui venait de lui prouve qu’il ne méritait nullement les qualités qu’ils lui avaient attribué, qu’il avait put penser lors dans sa dispute avec William qu’il aurait put être un meilleur mentor que lui, Phoebus n’était qu’un idiot arrogant. Il avait du potentiel mais son narcissisme l’avait rendu totalement abrutie. « Je comprend que vous soyez mécontent de la place que prend votre ami chez les Towsen mais j’attendais de vous un discours cohérent plutôt que des attaques infondées, je pensais pouvoir discuter avec vous comme un ami, mais apparemment je me trompais. Alors je vais être bref, vous n’avez pas votre mot à dire sur ce qui se passe ici et si vous continuez à insulter notre famille, sous entendant que les Towsen sont des traîtres à leur sang, je suis désolée de devoir dire ça, mais ce n’est pas avec moi que vous devriez régler le problème mais avec le chef des familles c’est-à-dire Torin. Chez les Towsen nous n’apprécions pas que l’on nous manque de respect mais encore moins que l’ont nous insulte de la sorte. » Les accusations de Phoebus étaient plus que grave cela revenait à les accusation d’acoquinassions avec les moldus que ce si cela remontait aux oreilles de Torin cela pourrait enclencher une guerre. Bien sûr Tobias n’irait jamais jusque-là, il tenait trop à la cause mangemort. Mais il venait de se rendre compte de quelque chose, Phoebus était un danger pour les mangemort, il était près à détruire des alliances pour le simple plaisir de sortir de bonne réplique. Tobias ne pouvait pas laisser cela se faire, Phoebus n’avait pas sa place au triumvirat et il était de son devoir de lui reprendre. Malfoy mettait des entraves à la réussite de la cause et il devait être mit hors d’état de nuire quoiqu’il en coute.

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Pando

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Amber Towsen & Tobias Towsen & Phoebus Malefoy

J’aimais l’effet que je provoquais chez Tobias. Son regard sombre continuellement braqué sur moi depuis mes premiers mots dans cette pièce. Sa colère envers moi démontrait que j’avais touché droit au but et je m’en félicitais. Aussitôt révélais-je l’opprobre à tout Sorcier se respectant, aussitôt le jeune homme mordait à l’hameçon m’insultant à son tour. Non que j’eusse été foncièrement touché par sa comparaison entre les entreprises impures moldues et Potion’s Bewing Master. Simplement, je ne pouvais pas retenir un petit rire, plus un ricanement. Non, étrangement, je n’avais pas vraiment envie de rire. Toutefois, dans son impulsivité puérile, Tobias restait quand même drôle. Un petit sourire trônait donc à la commissure de mes lèvres. Mon orgueil m’intimait tout de même à me défendre avant de continuer bien que je ne m’abaisserais pas à sa colère.

- Au moins, je ne vends point de machines moldues inutiles déclarais-je sans faire montre d’émotion excessive. À ce que j’en comprends, tu traites aussi l’entreprise Nimbus et Ollivander de « startup » moldues si je reprends ton terme.

Je le savais intelligent et évidemment bien plus par rapport à Thorfinn. Ça, ce n’était pas difficile à voir. Je savais donc qu’il comprenait tout le déshonneur d’avoir un objet moldu dans un manoir noble et faisant la fierté de l’entièreté des Sorciers. Tobias était simplement impulsif, encore jeune aussi, et donc ayant cette difficulté à rester derrière la ligne. Sa colère l’amenait à en faire trop, à en dire trop. On devait attendre patiemment son heure en observant, en analysant puis, en un coup de poker, prendre tout le monde par surprise pour ramasser la mise. Alors, je m’aventurais sur un terrain cahoteux soit celui de ses ancêtres puis, pire encore, de sa petite sœur qu’il adorait plus que quiconque en ce monde : c’était d’une limpidité depuis longtemps. J’étais véritablement en train risquer ma tête. Je n’allais pas vous mentir, un court instant, j’avais eu peur pour mon intégrité assit sur ce fauteuil et à la merci du dragon bouillonnant de rage me surmontant. Ce n’était pas la remarque sur ses ancêtres ni le choix de Thorfinn pour William Ombrage qui m’avait donc fait peur, car je savais déjà ce premier idiot. Enfin, je savais aussi qu’Ombrage avait mis du sien dans toute cette affaire. Donc, j’avais gardé mon sourire ayant un court soupir sarcastique à ces dires.

Mais Tobias parlait de ma propre loyauté à la cause de l’Augurey. Le bras droit embrassant maintenant le dossier du canapé dans lequel j’étais assis, j’haussais un sourcil amusé envers le jeune homme me faisant maintenant face. Certes, c’était une frustration d’entendre qu’on ne fit rien ni pour la cause de l’Augurey ni pour la cause du Seigneur des Ténèbres avant elle. Mon sourire avait donc disparue, mon regard se faisait plus sombre et menaçant. Je n’avais aucun mal à croire en la loyauté et surtout en les aptitudes de Tobias Towsen comme Mangemort. Certes, qu’il ne vienne pas m’insulter me reléguant à un piètre gobelin. J’étais Mangemort alors qu’il faisait encore dans ses couches ! J’avais moi-même parcouru le monde alors qu’il jouait encore avec des blocs ! Alors, qu’il ne vienne pas me parler de puérile à mon encontre ! C’était un comble ! C’était sa propre dispute contre son père qui était puérile.

J’arrivais donc peu à peu à contenir ma colère malgré ma mâchoire s’étant tendue et mon poing droit, celui caché derrière le dossier du canapé, qui ne formait plus qu’une boule compacte. Je n’étais pas en froid avec mon père pour ma part. Mieux, je lui devais tout ce que je fus devenus et encore, je discutais avec lui. Ses séances de tortures à mon encontre me revenaient alors en tête. Enfant, lorsque je commettais une erreur, il me faisait passer très lentement, profondément, sa baguette magique sur tout le corps serti du sortilège doloris. C’était extrêmement douloureux, mais je n’en fus que plus renforcé. Non, je ne pensais pas donner le même traitement à Tobias. Enfin, l’idée me traversa suintement l’esprit alors qu’il continuait sur sa lancée parlant comme si j’avais traité sa famille de « traître à son sang » et m’envoyant discuter avec son grand-père Torin comme si je n’avais été encore qu’un vulgaire enfant en proie à se rebeller.

- Je ne faisais qu’exposer un fait Tobias, rien de plus lâchais-je finalement, mais mon regard sévère le vrillant entièrement. Ceci seul devrait le mettre en garde contre une deuxième effluve de colère et d’insultes à mon encontre. Comme tu l’as si bien exprimé, je suis venu ici pour discuter.

Je parlais lentement, tout en ne le lâchant pas des yeux, tâchant de bien lui faire comprendre que je n’amenais plus à rire s’il recommençait. Puis, j’étais curieux d’apprendre les fins détails de sa dispute avec William Ombrage. J’en avais, évidement, entendu parlé. Puisque le jeune homme larguait lui-même la bombe, je ne pouvais pas m’empêcher de la dévier dans la direction souhaitée. Le grand manipulateur stoïque s’était-il pris dans les filets de colère de Tobias Towsen ? Avais-je, ce matin, été plus brillant qu’Ombrage ? Cette seule pensée m’était jouissive.

- Laissons Thorfinn pour le moment, car de toute manière, il n’est pas ici ce matin dans sa « propre » maison appuyais-je sur ledit mot faisant comprendre avec subtilité, comme le jeune homme l’annonçait précédemment, que ce n’était plus la sienne. Mais que s’était-il donc passé entre William Ombrage et toi ?

J’arqua un sourcil faisant montre d’une surprise intéressée, mais me forçant de continuer à regarder Tobias d’un œil sévère. Je devais faire taire cette joie m’excitant en pensant à une erreur de ce sang impur. Je le devais, car même si c’était jouissif, il n’en restait pas que Tobias s’était disputé en date d’aujourd’hui avec deux membres du Triumvirat. S’il ne contrôle pas mieux sa colère, elle le perdra. Oui, ce serait une grande perte, car j’avais besoin des Towsen.

Codage par Emi Burton

Silence

… À pas feutrés … Je te vois … Je te trouve … Je te détruis … Tu ne peux pas m’échapper toi qui a tes tords. Oh ! Ne fais pas l’innocent, car je le sais. Je le vois … Au fond de toi, tu le sais aussi, non ? Oui. Tu seras ma vengeance.

INRP IRL

Amber Towsen & Phoebus Malfoy & Tobias Tosen

It's time

La situation était plutôt délicate pour Tobias. Phoebus n’avait aucunement suivi les conventions ce matin-là et le jeune mangemort avait été obligé de faire de même. Tobias était coincé, s’il y ne disait rien le jeune homme passerait pour un imbécile et il était hors de question qu’il prenne la place de Thorfinn dans sa relation avec Phoebus. Tobias n’était pas un abruti qui hocherait gentiment la tête à n’importe quelles insultes un temps soit peu qu’elle vienne d’un type comme Malfoy. Tobias était même très surpris par le comportement de son supérieur. Jamais Phoebus n’avait ouvertement agressé ainsi Tobias. Remettre en doute son allégeance et sa loyauté envers la cause, parce qu’il y avait une machine à café, c’était presque de la folie. Phoebus avait simplement l’air de vouloir que les choses dégénèrent, pourtant Tobias ne doutait pas de sa capacité à prendre le dessus sur le triumvir dont son pouvoir ressortait plus dans son art de moduler les mots plutôt que la baguette. Nan Tobias ne voyait pas ce qu’essayait de faire Phoebus, mais ce dont il était sûr, c’est que c’était un raté. Tobias n’allait pas se laisser marcher dessus et hésita pas à remettre à sa place son soi-disant supérieur, qui aujourd’hui ne semblait pas à Tobias à la hauteur de son post. Croyait-il qu’ils étaient assez proche, pour pouvoir venir critiquer ouvertement leur façon de vivre. Le jeune homme savait qu’il n’avait rien à se reprocher par rapport à ses missions pour l’Augurey bien au contraire, son entrevue avec William n’avait pas laisser de doute sur ses qualités. Et Tobias doutait que Phoebus était d’une quelconque manière déçue de son travail au sein de la Cause. Non celui-ci avait simplement décider d’attaquer comme un roquet essayant de s’imposer dans un lieu où il n’était apparemment pas à son milieu. Tout de même c’était une réaction inquiétante pour quelqu’un de haut placé comme lui. C’était les mangemorts qu’il représentait, heureusement d’ailleurs que cette histoire se passait en interne sinon il aurait ridiculisé la cause tout entière. Insulter ses alliées parce qu’ils avaient une machine à café était d’un manque de diplomatie déconcertante.
Tobias n’hésita pas remettre son supérieur à sa place, même si son arrogance l’empêchait de voir à quel point il se ridiculiser. « Je vois que votre répartie est à la hauteur de vos attaques… » Tobias était profondément déçu, il ne fallait pas se le cacher. « Ollivander et vous n’avait pas grand-chose à voir. Et oui, Nimbus s’inspire du système moldu tout comme vous. Mais il est clair que notre monde s’inspire pour pas mal de chose du système capitaliste moldu. Ce qui fait notre supériorité c’est que on n’en abuse pas. Et que l’utilisation d’une machine à café ce n’est vraiment rien face à l’utilisation de leur système. Mais voyez vous je ne vous critique pas chacun ses choix, chacun ses délires Phoebus, mais venez pas venir me faire votre moral à deux balles, alors que vous-même vous ne connaissez même pas l’origine de ce que vous créez. »
L’air insuffisant de Phoebus commença sérieusement à énerver Tobias. Tout dans son comportement était un manque profond de diplomatie et de tac. Phoebus s’entêtait dans cette idée stupide que la seule présence d’une machine moldu dans une maison pouvait remettre toute l’allégeance et les idéologies d’une famille. Alors que Phoebus continuait à afficher son air arrogant, Tobias eu le plaisir de lui faire perdre son sourire. Il pensait pouvoir insulter les Towsen son que l’on remettre en cause son intégrité. Phoebus avait sûrement encore trop bu pour avoir les idées claires. Mais ce qui était sûr c’est que ce matin là Malfoy c’était fait un nouvel ennemi. Tobias avait peut-être le sang chaud, mais aujourd’hui il avait bien conscience d’être dans son droit quant à sa réaction. Sa place au triumvirat ne donnait nullement le pouvoir à Phoebus d’aller insulter ses confrères mangemort. Pheobus avait maintenant un regard très noir, qui reflétait qu’il commençait à perdre son calme, temps mieux, il se rendait peut-être compte de la situation dans laquelle il c’était mise. Tobias attendait presque qu’il ose lever la main sur lui. Ainsi Tobias pourrait le provoquer en duel et remettre cette imbécile à sa place, avec apparemment le seul moyen qu’il connaissait vraiment : la violence.
« Eh bien dire tout ce qui vous passe par la tête n’est pas une bonne chose pour vous Phoebus. » Tobias était ébahi. Il avait juste remarqué un petit truc qui lui déplaisait et c’était défoulé sur Tobias. A ce demandé s’il n’avait pas pris peur d’Amber et choisi de s’en prendre à Tobias plutôt que d’oser lui faire ses reproches en face. Cette idée, fut rire intérieurement Tobias, choisir de sans prendre à Tobias pour les actes de Amber, ce n’était pas de la stupidité à ce niveau-là mais un manque cruel d’instinct de survie. Une remarque un peu froide à Amber aurait permis de remettre les choses au clair facilement plutôt que de rien faire et d’agresser Tobias par la suite. Nan son comportement était incompréhensible mais ça ne le rendait pas moins énervant pour le jeune homme qui venait de se faire agresser et critiquer sans réel fondement par un homme qu’il respectait jusqu’alors.
Tout de même Phoebus eu la présence d’esprit de ne pas renchérir et disons de ne pas oser répondre au jeune homme sur le même ton. William ? Croyait-il vraiment que Tobias allait se confier à lui après ce que Malfoy venait de lui sortir. Tobias fit donc l’effort de reprendre son calme. Il ne servait à rien de faire des éclats, mais le jeune homme n’oubliait nullement les insultes que venaient de lui lancer Phoebus et n’incompétence dont il avait fait preuve aujourd’hui. Phoebus avait fait une grosse erreur ce matin là et il avait perdu toute chance de voir un jour Tobias rejoindre ses rangs. Au contraire, maintenant Tobias voyait son supérieur comme un problème. Un homme créant la discorde dans les mangemorts et créant problème sur problème. Après tout c’était lui et son immaturité qui avait causé l’histoire de Toni et donc sa dispute avec William. Les mangemorts avaient besoin d’être soudé pour réussir à étendre leur influence, un clown qui faisait passer ses propres intérêts avant ceux de la Cause ne devait pas être au pouvoir.
« William ? Tout va bien entre nous, il reste mon mentor et un homme de confiance à mes yeux. » Contrairement à d’autre, sous entendait sa phrase. Mais Tobias espérait que Phoebus était assez subtil pour comprendre qu’un simple changement de sujet ne suffirait pas à se faire pardonner et que Tobias avait perdu toute confiance en son jugement.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...

Pando

Date d'inscription : 19/07/2020

It's time

Amber Towsen & Tobias Towsen & Phoebus Malefoy

Je m’amusais à imaginer 1001 façons de torturer Tobias depuis qu’il semblait décidé à me faire ravaler mes paroles et bien plus si je n’y prenais pas garde. J’avoue que son opinion sur l’économie moldue valait toute une conversation, mais … Nah. Je n’avais pas envie à réfléchir sur de grands enjeux. Enfin, hormis peut-être cette idée qu’un Sorcier puisse arriver à concevoir une meilleure entreprise que ces affreux verracrasses. Ne serait-il pas vu comme impressionnant voir un véritable héros ? Tobias pensait que seule l’origine primait puis, alors on stagnait incapable d’évoluer. Il n’y aurait que l’histoire puis, plus rien. Faux. Je l’avais fait moi-même. Néanmoins, peu importe ce qui me passait par la tête ce matin, Tobias Towsen refusait d’agir avec calme, avec respect envers moi l’un des trois Triumvir me mettant même en garde à parler trop souvent ouvertement. Je ne le comprenais pas. Je n’avais émis qu’un fait, rien de plus : un objet bâti par ces sales moldus dans un manoir noble de Sorciers n’y avait pas sa place. Sa réaction dépassait l’entendement que toute personne aurait eu en temps normal. Toute personne ne se serait pas rebellée contre moi ! Je commençais à en avoir véritablement assez de son manque de compréhension dans une affaire n’ayant, normalement, durée que deux minutes tout au plus. N’aurait-il pas été un peu plus normal de le voir acquiescer, effectivement puis, de discipliner mademoiselle Towsen ? Ce n’était pas à moi de le faire. C’était à lui ! Après tout, n’était-il pas le nouveau chef de famille dans la maison ? Ne l’avait-il pas dit lui-même ?

Je soupirais laissant passer avec bonheur une frustration tout en me redressant dans le canapé. J’étais à deux doigts de faire le geste de chercher ma baguette magique, mais je ne le fis pas. De toute manière, je ne saurais ni ne gagnerais rien ce matin à rester assit les fesses dans ce canapé. Je haïssais déjà cette journée ! Mon regard toisant celui de Tobias, je sous-entendais aisément toute la subtilité dans ses mots alors que je lui demandais des nouvelles de ce cher William Ombrage. Hochant la tête lui offrant un sourire entendu, je me fis violence pour ne pas lui envoyer un coup de poing en plein visage. Ainsi, je me faisais la promesse de ne pas réagir comme lui, d’être au-dessus de lui.

- Si tu le dis. Je pensais, pourtant, vraiment avoir entendu des rumeurs qui disaient le contraire.

J’haussais faussement les épaules tout en pointant une fausse moue. Je me levais, ensuite, toisant Tobias de toute ma hauteur. J’étais un peu déçu tout de même que ma visite finissait comme cela. Je pensais qu’on aurait pu discuter de grands plans pour un avenir meilleur pour les Sorciers, mais Tobias en avait voulu autrement. Il se bornait à chigner sur un simple fait que j’avais constaté. Je me dirigeais lentement vers le manteau de la cheminée par où je fus arrivé. Puis, je me tournais vers le Towsen.

- Je dois avouer que je suis déçu de ton attitude Tobias. J’étais venu ici pour discuter de choses bien plus intéressantes que de jouer au coq avec toi …

Lâchais-je les derniers mots sur un ton plus brusque tout en appuyant bien sur toutes les syllabes. En même temps, je m’emparais machinalement de poudre de cheminette sur le bord de la cheminée me retournant une dernière fois vers lui.

- … Fais-moi signe quand tu seras plus calme et je viendrais à nouveau discuter lâchais-je platement. Puis, je rajoutais une mise en garde : tu devrais tout de même faire attention à ta colère.

Sur un léger et rapide hochement de tête sans sourire, je lâchais la poudre de cheminette et quelques secondes plus tard, je me retrouvais dans le grand salon de mon manoir. Heaven était là, roulant des yeux au ciel au fait que je n’étais pas à Potion’s Brewing Master.

- Moi aussi, je t’aime chérie.

Lui souriais-je franchement tout en cachant aisément ma colère découlant de ma visite chez les Towsen.

Codage par Emi Burton

FIN du rp

Silence

… À pas feutrés … Je te vois … Je te trouve … Je te détruis … Tu ne peux pas m’échapper toi qui a tes tords. Oh ! Ne fais pas l’innocent, car je le sais. Je le vois … Au fond de toi, tu le sais aussi, non ? Oui. Tu seras ma vengeance.

INRP IRL

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