Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Les parapluies avaient fleuri en ce lundi pluvieux et Siobhan ouvrit le sien en descendant du taxi qui l'avait emmenée de Sainte-Mangouste, jusqu'aux abords du ministère de la magie. Elle venait de passer la matinée à faire de nouveaux examens dans le cadre de son suivi pour son étrange maladie. On ne lui avait toujours pas trouvé l'origine du problème, mais elle avait eu le droit à un nouveau protocole de traitement assez strict. On lui avait par exemple interdit l'alcool. Ha ça pas de danger ! Vu ce qui lui arrivait quand elle buvait ne serait-ce qu'un demi-verre, elle allait respecter cette règle sans problème. Ensuite on lui avait demandé d'oublier les fraises. Bon étrange requête, mais vu la saison, ça n'allait pas non plus être un souci. Enfin dernière consigne, elle avait interdiction de transplaner durant toute la durée du traitement. Siobhan n'était pas contre un peu de marche, mais quand même le ministère ce n'était pas à côté de Sainte-Mangouste. C'est pour cette raison qu'elle s'était résolue à emprunter un taxi moldu.
Comme elle avait pris toute sa journée et que ses examens avaient pris moins de temps que prévu, la rouquine avait décidé de rendre visite à quelqu'un d'important pour elle. Direction, le bureau de maman O'Malley. Elle était passée par une boutique et avait acheté une boîte de bonbons à la pomme, évidemment. Quiconque avait côtoyé les O'Malley savait que ceux-ci vouaient un culte aux pommes. Enfin plus particulièrement au jus de pomme, mais bon c'était sûr que Myrna apprécierait les bonbons tout autant. Perchée sur une paire d'escarpins vernis d'une couleur prune tout comme l'était sa robe, l'Irlandaise s'engouffra dans la rue aux allures peu engageantes où se trouvait la cabine téléphonique permettant d'entrer dans le ministère. Elle pressa le pas et entra. Enfin elle tenta d'y entrer parce que comme elle n'avait pas refermé son parapluie, elle fut ramenée en arrière. Elle referma donc son fidèle parapluie fuchsia et entra cette fois dans la cabine. Elle composa le numéro qui lui permettrait d'accéder au ministère et une voix lui demanda la raison de sa visite. Du coup, elle commença à expliquer qu'elle venait rendre visite à Myrna, qui devait se trouver au bureau des Aurors, une grande blonde et que comme elle aimait les pommes tout ça, tout ça, elle lui apportait des bonbons pour lui donner du courage, blablabla... Ha bah en même temps, ça ne devait pas être très passionnant pour la personne qui travaillait là de demander à tout le monde ce qu'il venait faire au ministère, du coup Siobhan s'occupait un peu de la divertir. Bref, on lui fila son badge qu'elle accrocha sur sa veste et elle attendit patiemment que la cabine se mette en mouvement. Oh ce qu'elle détestait les ascenseurs. Siobhan avait toujours eu la trouille que d'un seul coup tout lâche et que la cabine s'écrase trente mètres plus bas et la transforme en compote humaine. Bref, elle avait aussi la trouille que la cabine reste coincée entre deux étages. Comme par exemple, là maintenant. Oui, oui, la cabine venait bien de s'arrêter au milieu de nulle part et clairement là ce n’était pas le hall du ministère devant elle. C'était un mur tout noir. Oh non, pas ça.
- Allez remarche la cabine, on descend !
Ha bah c'est sûr qu'avec un ton pareil, la cabine allait prendre peur et finir sa descente tranquillement bien sûr. Non, la cabine, elle était coincée et Sio paniqua. Elle attrapa le combiné qui n'était pas rattaché au socle et chercha un bouton d'urgence, puis demanda de l'aide avant de tout bonnement hurler son désespoir dedans.
- Alloooooooooo Madaaaaaaaaaaaaaame ? S'il vous plait ! Faites-moi descendre !! Madaaaaaaaaaaaaame ! Pitié ! Sortez-moi de là ! Au secouuuuuuuuuuuuuuuuuuuurs ! Quelqu'un ?! A l'aiiiiiiiide !
Ha non, mais si on ne lui répondait pas bientôt, ça allait être la fin du monde ! Non, mais franchement coincée dans une cabine téléphonique ?
MAY
Invité
INRP
IRL
Dim 20 Jan - 22:37
At the other end of the line
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Un long soupir de bien-être s’échappe de tes lèvres après que tes mains gelées soient entrées en contact avec le mug bouillant contenant un thé à la rose que tu affectionnais tant. C’est un peu le remède à tout pour toi, et ça te met un peu de baume au cœur en ce jour de gris et pluvieux. Fort heureusement que tu devais passer ta journée enfermée dans ton bureau pour remplir de la paperasse et des rapports d’enquêtes. La journée aurait était bien pire si tu avais était sur le terrain, sous cette pluie battante.
Tout en buvant une gorgée de ton breuvage, tu continus de noircir les parchemins de ton écriture fine et délicate. Ton ex-femme comparée souvent ton écriture à celle d’une femme, tant elle n’avait rien de masculine. Mais elle adorait la lire fut un temps, bien avant de la voir en bas d’un foutu ordre de divorce. Ton regard devis alors sur une photo moldu de ton fils et toi-même. Et un doux sourire naît sur tes croissants de chair. Il te manquait, et même si ton week-end de garde était fini, tu voulais le voir un peu aujourd’hui. L’idée envahit peu à peu ton esprit, t’empêchant de travailler comme il faut.
Tu regardes alors ta montre, il est encore tôt pour quitter ton poste, mais bon, tu rattraperais ce retard le lendemain. D’une main, tu ranges soigneusement tes parchemins tout en buvant le reste de ton thé d’une traite, te brûlant un peu la langue au passage. « Putain » juras-tu en claquant le récipient sur ton bureau. Une fois tout en ordre, tu te lèves pour attraper ta veste en cuir que tu enfiles d’un mouvement gracieux puis tu récupères ton parapluie dans le petit support prévu à cet effet à l’entrée de ton bureau.
Une fois dans le couloir, tu prends la direction de la sortie par les cabines, car cette dernière débouché non loin de ta destination. Mais, tu as beau appeler cette fichue machine, rien ne vient. Soupirant, tu décides d’attendre quand la sonnerie d’urgence retentis. Manqué plus que ça. Encore une personne coincée. La 20ème en un mois. Tu décroches alors le combiné et des cris te poussent à éloigner le combiné de ton oreille, non sans grimacer.
« Alloooooooooo Madaaaaaaaaaaaaaame ? S'il vous plait ! Faites-moi descendre !! Madaaaaaaaaaaaaame ! Pitié ! Sortez-moi de là ! Au secouuuuuuuuuuuuuuuuuuuurs ! Quelqu'un ?! A l'aiiiiiiiide ! »
Un soupire las t’échappe alors que tu recolles le combiné à ton oreille.
« Calmez-vous par Merlin ! » Dis-tu d’un ton calme et tranchant. « Vous êtes la 20ème personne coincé ce mois-ci. Il faut juste vous calmer et attendre un peu que cette vielle machine décide de se remettre en route. »
Bon… Tu ne peux pas laisser une femme en détresse, et donc, tant que cette vieillerie ne se remet pas en marche, tu es coincer avec elle au téléphone. Ce qui veut dire que ta journée n’est finalement pas terminée.
« Mais si vous n’aviez pas la patience, je vous conseillerais de transplaner, s’est plus rapide… »
CODAGE PAR AMATIS
Invité
INRP
IRL
Jeu 24 Jan - 19:48
At the other end of the line
— Matthew & Siobhan
C'était un cauchemar ! Qu'avait-elle fait pour mériter ça ? Rien ! Ha si, elle avait juste frappé un médicomage par erreur lorsque celui-ci avait voulu tester ses réflexes. Aucun problème, ils fonctionnaient très bien ses réflexes. Mais ce n'était pas de sa faute aussi ! Il n'avait qu'à prévenir qu'il allait faire ça, elle n'aurait pas surréagi. Du coup, non, ce n'était pas juste de se retrouver coincée dans la cabine du ministère, parce qu'elle faisait tellement de choses biens à côté pour rattraper ses bourdes, qu'elle ne méritait pas un tel malheur. Et Siobhan détestait les ascenseurs, justement pour ce qui était en train de lui arriver. Pourquoi, ils n'avaient pas été fichus de mettre des escaliers pour descendre au ministère ? C'était bien les escaliers, elle l'avait affirmé à une Serdaigle quelques mois plus tôt. Le cardio, les muscles, c'était beaucoup mieux les escaliers. Bon évidemment comme Siobhan était une personne tout ce qu'il y a de raisonnable, elle avait appelé à l'aide de manière tout à fait calme. Si c'était calme ! Elle aurait pu tambouriner sur la porte de la cabine, se mettre à pleurer, ou perdre connaissance... Et voilà qu'on lui répondait. Ha c'était pas une madame au bout du fil... Pas grave, tant qu'il y avait quelqu'un pour la sortir de là, elle s'en fichait. Quoi ?! Qu'est-ce qu'il lui déblatérait le monsieur là ? Se calmer ? Vingt personnes ?! Attendre ?!!
- Quoi ?! Couina-t-elle, vingt personnes coincées ce mois-ci ? Mais vous vous rendez compte ! Ça fait une personne par jour ! Mais vous attendez quoi pour réparer ?! Imaginez que là, tout lâche ? Je vous préviens, si je meurs je reviens hanter tout le ministère ! Et puis comment vous voulez que je me calme, je suis coincée dans même pas un mètre carré ! En plus, c'est tout dégoûtant ici ! Ya jamais personne qui nettoie ? Et ça va prendre combien de temps avant que ça remarche ?
Ha bah oui de temps en temps, elle s'arrêtait quand même de parler pour reprendre sa respiration, et accessoirement laisser le temps aux autres de répondre à son flot de questions. Et là, la solution du type à l'autre bout du fil c'était qu'elle transplane. Ha ben oui, mais il réfléchissait que si elle avait pu transplaner, elle l'aurait fait directement, au lieu de se casser la tête à prendre une cabine téléphonique toute moche et toute crade. Il la prenait pour une neuneu ou quoi ?
- J'ai pas le droit de transplaner, expliqua-t-elle, parce que les médicomages me l'ont interdit pour un nouveau traitement qu'ils veulent tester.
Elle réalisait quand même maintenant à quel point ça allait être très embêtant pour elle. Elle aurait préféré qu'ils lui demandent de chanter Hakuna Matata en sautillant autour du lac de Poudlard les soirs de pleine lune plutôt. Sauf que les pauvres, ils ne devaient même pas connaître le Roi Lion.
- S'il vous plaît, me laissez pas toute seule dans cette cabine, je ne tiendrais pas, je vais devenir folle, c'est trop moche à mon âge... Comment vous vous appelez au fait ? Allo ? Vous ne partez pas hein ?
Ha non, mais s'il partait, elle allait hurler pendant des heures, se rouler par t... Ha non, ça elle ne pouvait pas, il n'y avait pas la place.
MAY
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At the other end of the line ღ Matthew
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