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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages


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Moi je voudrais parcourir le monde, moi je voudrais voir le monde danser ♞ Ft. Adèle :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Jeu 21 Mai - 15:26
Moi je voudrais parcourir le monde, moi je voudrais voir le monde danser

Adèle & Tristan Juillet 2019
Les rayons du soleil se reflètent sur ses mèches dorées qui retombent sur son visage, un spectacle que je regarde depuis plusieurs secondes à présent, tout en me disant qu’elle est vraiment très belle. Voilà quelques semaines à présent que nous étions plus ou moins ensemble. Disons que oui nous l’étions, mais nous savions tous les deux que ça ne pourrait jamais allez plus loin alors on ne s’attachait pas, profitant simplement de moment comme celui-ci au fond de mes draps. Bon des fois aussi en dehors, notre relation ne s’arrêtait pas là, sinon elle ne serait ni plus ni moins ce qu’on appelait assez vulgairement d’ailleurs un plan cul. Au fil des semaines elle avait un peu quitté la chambre qu’elle avait pris avec une camarade au chaudron baveur pour s’installer dans la mienne, entre vous c’était simple pas de chichi et quelque part cela avait quelque chose de reposant. Alors certes, il y avait toujours le risque que l’un de nous deux s’attache de trop, mais pour le moment ce n’était pas le cas et c’était très bien comme ça. Quoiqu’il serait drôle de voir la tête de mon père si je lui ramenais une autre fiancée… Du moins… Drôle les deux premières secondes et ensuite j’avais intérêt à courir et très vite. Les années avaient beau passer, il ne passait pas à autre chose, faisant cette fixette sur ces fiançailles avec la fille de son ami qui de toute façon, jurait qu’elle ne voulait pas m’épouser… Je me rappelais encore comme si c’était hier de la honte qu’elle m’avait mise devant tout le monde avant de se barrer avec sa famille, une chose que je n’avais pas envie de lui pardonner… Jamais… Et je savais que si je devais obéir à mon père et rattraper mes erreurs, je le ferais à ma manière. Néanmoins pour le moment je rangeais mes désirs de vengeance dans un coin de mon esprit et me concentrais sur celle qui partageait mon lit en cet instant et non sur une hypothétique fiancée. Je la sentais distraite, comme si elle était dans son monde et que je n’y étais pas invité, je me demandais alors à quoi est-ce qu’elle pouvait bien penser, ce qui pouvait l’accaparer ainsi aussi soudainement… Doucement, mes doigts se posent sur la base de ses reins, là où s’arrête la couverture qui recouvre le reste de son corps, et remonte le long de sa peau nue dans une caresse jusqu’à son épaule, cherchant alors juste à attirer son attention.

« A quoi tu penses ? » Demandais-je alors intriguée, ne pouvant m’empêcher de me demander ce qui pouvait se tramer dans son esprit. Dans le fond, je ne connaissais pas grand-chose d’elle, simplement qu’elle était française, qu’elle avait de la famille en Angleterre, qu’elle suivait des études de médecine et aussi que sa meilleure amie était l’une de nos camarades de maison que je connaissais plutôt bien depuis toute ses années, Hestia Carrow ! Avec qui j’entretenais une rivalité enfantine que nous avions depuis notre toute première année à Poudlard. Dans le fond nous nous comprenions et je la respectais, mais il y avait toujours quelque chose qui faisait qu’on ne pouvait pas être totalement amis. Et puis je devais bien avouer que montrer qui de nous deux était meilleur que l’autre était tout de même assez amusant. Je savais aussi que la de Lestang avait tendances à viser haut, très haut, quelque chose ressortait chez beaucoup de Serpentard d’ailleurs, donc est-ce que c’était vraiment étonnant ? Mais voilà dans le fond, je n’en savais pas beaucoup plus. Je l’appréciais bien entendu sinon nous ne serions certainement pas là. Mais elle ne parlait pas beaucoup d’elle. Ceci dit je n’étais pas du genre à m’étaler non plus, j’avais donc simplement respecté son jardin secret, me disant qu’elle se livrerait seulement si elle en avait envie. Mais cette fois c’était différent, nous étions que tous les deux, cela se voyait qu’elle n’était pas vraiment avec moi, peut-être qu’elle voudrait bien me dire ce qui se tramait dans sa tête ? « Est-ce que tu as faim ? » Demandais-je également. « Je peux faire monter quelque chose à manger si tu veux. » Proposais-je alors avec un léger sourire en coin, sous entendant que peut-être nos efforts lui avaient creusé l’appétit, mais m’abstenait de tout commentaire, car j’étais tout de même sérieux et attendais simplement de savoir si cela lui disait ou non. Cela allait être plutôt calme aujourd’hui, je n’avais rien de prévu, aucune nouvelle de mes sœurs ou de Grigori… S’il y avait bien une chose de positif à tout ce qui arrivait au monde sorcier dernièrement, c’était qu’au moins cela nous permettait de passer un été loin de la demeure familiale et de toutes les obligations qui s’y trouvait… Je n’étais pas idiot cependant, je savais bien que tout cela me rattraperais à un moment ou à un autre…
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Adèle de Lestang
Adèle de Lestang
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Dim 21 Juin - 11:10

 

Moi je voudrais parcourir le monde, moi je voudrais voir le monde danser

— Tristan & Adèle

C’était un été particulier. Particulier, mais loin d’être désagréable. C’était ce qu’elle se disait ce jour-là, tandis qu’elle sentait les rayons du soleil réchauffer sa peau agréablement. Les dernières semaines défilaient dans son esprit comme pour faire le point. Sa liberté récemment acquise était parfois un peu vertigineuse et de temps en temps elle avait besoin de réfléchir à sa situation de peur qu’elle ne lui échappe. Ses envies de lâcher prise et de profiter de l’instant avaient bien sûr pris une tournure plus que nécessaire après les attentats du mois de mai. Elle avait rejeté la cage dorée dans laquelle son beau-père avait essayé de l’obliger à entrer, mais ce n’était pas une décision aussi simple. Pour les conséquences surtout, il s’agissait désormais de s’assumer seule financièrement et elle le savait, elle tâtonnait encore beaucoup à ce sujet. Perdre son statut aussi n’était pas facile à accepter. Adèle n’avait pas envie d’affronter les qu’en dira-t-on. Les enfants reniés ce n’était pas très bien vu, alors si en plus ils étaient fauchés… Enfin, elle avait perdu définitivement contact avec sa famille. Si pour son beau-père et sa demi-sœur, ce n’était pas une si grande perte, elle avait eu un pincement au cœur en réalisant que sa mère n’agirait pas pour elle dans cette histoire. Sa grand-mère lui manquerait aussi. Et si, elle n’avait pas tout envoyé valser ? C’était certain, elle ne serait pas dans cette chambre du Chaudron Baveur à paresser. Vu les relations haut-placées au ministère de la magie français de son grand-père, sans compter celles des Beaulieu, arrêté ministériel ou pas, son rapatriement en France n’aurait été qu’une formalité. Serait-elle cloîtrée dans son ancienne chambre à parapher des faire-parts ? Dans une boutique de la rue commerçante sorcière de Paris à essayer des robes de mariage hors de prix ? Ou dans une autre boutique à établir des listes pour des services en porcelaine et de l’argenterie qu’elle exhiberait à de futures réceptions huppées de sang-purs ? Serait-elle devenue effacée à l’image de sa mère ? Elle ne pouvait s’imaginer heureuse ainsi. Le rôle de l’épouse parfaite n’avait jamais été pour elle. La voix de Tristan la ramena à Londres et elle lui répondit dans un léger sourire :

- J’essaie d’imaginer ce qu’aurait été ma vie si j’avais accepté sans broncher les décisions prises par ma famille…

Entre elle et Tristan, c’était une histoire simple. Il était juste question de profiter de l’instant présent. Pas de projection, ni de plan pour l’avenir. Adèle ne voulait plus mettre les pieds dans une relation compliquée, dans quelque chose qui la ferait souffrir, alors s’il n’y avait rien à attendre de l’autre ça lui simplifiait la vie. Son grand rêve restait sa future carrière, mais elle pouvait bien profiter des plaisirs de la vie aussi. Cette relation même si elle ne durerait pas, lui faisait du bien. Le Néerlandais lui avait aussi permis de s’échapper de sa colocation forcée avec la Stressée. Elle était bien gentille, mais Adèle avait assez à faire avec ses propres inquiétudes pour se farcir celles de quelqu’un d’autre. Elle n’avait donc pas hésité longtemps à changer de chambre.

- Pourquoi pas, le régime d’été ce n’est pas vraiment dans mes objectifs
, plaisanta-t-elle lorsqu'il lui proposa de ramener de quoi manger.

Elle faisait référence à toutes ces sorcières qui une fois l’été venu se jetaient sur les recettes miracles ou n’avalaient plus un gramme pour contrer les excès du reste de l’année. Il était certain qu’au vu de sa silhouette, ce serait bien la dernière chose dont elle devrait s’inquiéter. Elle avait au moins un héritage familial dont elle pouvait encore profiter, celui de la génétique.
Elle soupira, l’observa un instant, hésita avant de finalement reprendre la parole.

- Tu n’as jamais eu cette impression que ta vie ne t’appartenait pas vraiment ? Et que même quand tu tentais d’en prendre le contrôle, ça ne se passait pas vraiment comme tu l’avais imaginé ?


Avant d’imaginer la vie qu’elle aurait dû avoir, Adèle avait souvent imaginé la vie qu’elle désirait. Il était vrai qu’elle avait toujours souhaité prendre un chemin différent de celui que sa famille lui planifiait, mais elle n’avait jamais pensé que cela se ferait de manière aussi précipité. Avant de rejoindre Londres, elle avait imaginé le plan parfait pour échapper à ses obligations. Ainsi sa vie prendrait le chemin qu’elle voulait, mais on lui avait remis celui duquel elle cherchait à se détourner face à elle, comme s’il n’y avait pas d’autres voies disponibles. Il lui arrivait de se demander si quelqu’un tirait les ficelles quelque part. Pour l’instant, elle n’avait pas trop à se plaindre. Malgré les conséquences, il semblait que cette fois on lui facilitait les choses, mais jusqu’à quand ? Adèle craignait le moment où tout s’arrêterait et où elle devrait batailler pour s’en sortir. Ça ne pouvait pas être aussi simple. Avec tout ce qu’elle avait déjà vécu, elle ne pouvait pas naïvement croire que tout se passerait toujours bien.

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Lun 29 Juin - 0:53
Moi je voudrais parcourir le monde, moi je voudrais voir le monde danser

Adèle & Tristan Juillet 2019
Pas très difficile de deviner qu’Adèle était ailleurs, le regard plongé dans le vague, le silence qui s’était installé depuis un moment… Il y avait des signes qui ne mentaient pas. Je n’essayais pas d’imaginer ce qu’elle pouvait avoir en tête, même si nous nous connaissions plutôt bien sur le plan physique et que nous connaissions les grandes lignes de l’un et de l’autre, nous étions loin de tout savoir de l’un ou de l’autre. Si bien qu’essayer de deviner ce qu’elle avait en tête était un exercice plutôt difficile pour le moment. Peut-être qu’avec du temps et quelques confidences, cela deviendrait plus facile ? Pour le moment, je me contentais de poser des questions. Et cela avait l’air de fonctionner plutôt bien puisqu’elle y répondait quasiment aussitôt. Est-ce que je m’attendais à cette réponse en revanche ? Pas vraiment. Mes prunelles ne la quittent pas une seule seconde, tandis que je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec ma propre vie. Les parents qui prennent pour vous les décisions de votre vie, je pouvais parfaitement cocher la case, je comprenais donc ce qu’elle avait pu ressentir. La différence était que contrairement à moi, elle n’avait pas accepté ces décisions… Est-ce que cela voulait dire que quelque part elle était plus forte que moi ? Je cherchais encore la réponse à cette question, mais c’était une autre que je lui posais alors que mes doigts allaient attraper l’une de ses mèches blondes afin de la replacer derrière son oreille avant de caresser tendrement sa joue.

« Et alors ? Elle donnerait quoi cette vie ? Raconte-moi ce que tu imagines. »
Demandais-je alors en me replaçant encore plus confortablement sur le lit revenant sur le dos avec un petit sourire en coin qui se voulait rassurant quelque part, je ne voulais pas qu’elle pense que c’était une question piège ou autre. « Est-ce que… Tu regrettes tes choix ? » Demandais-je également en hésitant un peu sur la question, ne sachant pas si je me montrais indiscret ou non, de toute façon si elle n’avait pas envie de répondre, rien ne l’obligeait n’est-ce pas ? D’ailleurs, comme pour lui offrir une porte de sortie si elle le désirait je proposais de faire venir de la nourriture dans la chambre si elle avait faim, ce qu’elle acceptait et sa remarque me fis sourire. Mon regard glissait alors sur sa silhouette en appuyant bien mon regard avant de sourire de plus belle. « Tu m’en vois ravis. Tu n’en as vraiment pas besoin ! » Répondais-je en me redressant alors avant de venir lui voler un baiser avant de sortir du lit. « Je reviens vite. » Annonçais-je alors en prenant les premiers vêtements que je trouvais qui jonchais le sol, un jean et une chemise que je ne fermais pas vraiment, avant de quitter la chambre à la recherche d’un elfe de maison à qui je pourrais faire passer le message avant de revenir comme promis dans la dites chambre. « Cela ne devrait pas tarder. » Indiquais-je alors en revenant sur le lit. Je fus surpris en entendant la jeune femme soupirer me disant que peut-être elle avait encore plus faim que je ne l’aurais cru et l’attente allait être de trop ? Qui savait de quoi était capable une femme qui a faim n’est-ce pas ? Mais elle me prit de court avant même que je ne pose la moindre question. Je réfléchissais à sa question, même si j’en connaissais la réponse bien entendu et cette fois, ce fus à moi de soupirer à mon tour.

« Tout le temps ? » Répondais-je alors avant de reprendre la parole. « Elle ne m’a jamais appartenue, on régente ma vie depuis ma naissance… Mon éducation, mes études, ma promise… J’ai quand même le droit de choisir mes vêtements. » Lâchais-je alors dans une tentative d’humour… « Et la seule fois où j’ai tenté d’en prendre le contrôle ça s’est terminé par une catastrophe… » Ajoutais-je en pensant alors à la seule fois où j’avais rencontré ma fameuse fiancée qui ne voulait même plus entendre parler de moi au jour d‘aujourd’hui… Certes cela avait été tellement satisfaisant sur le moment… Mais j’en payais toujours les pots cassés malheureusement… Alors que j’allais reprendre la parole pour lui demander si elle voulait en parler, cela frappait déjà à la porte, je me levais alors afin d’aller ouvrir et récupérer nos victuailles en remerciant l’elfe de maison qui avait tout apporter et de refermer la porte. J’apportais alors le plateau sur le lit avant de déclarer. « Madame est servie. » Disais-je dans un sourire en la laissant choisir ce qu’elle voulait. Je laissais un moment s’écouler avant de reprendre à l’endroit où nous étions juste avant d’être dérangé par l’elfe.

« Est-ce que tu veux en parler ? » Tentais-je alors, après tout c’était elle qui mettait le sujet sur le tapis n’est-ce pas ? Peut-être avait-elle besoin de se confier ? Et en plus d’être un bon amant, je savais aussi être une oreille à l’écoute parfois…

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Jeu 6 Aoû - 0:31

 

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— Tristan & Adèle

Imaginer la vie qu’elle aurait pu avoir, se perdre dans des scènes qui n’auraient jamais lieu, Adèle faisait ça depuis qu’elle était toute petite. Pourquoi ? Elle ne le savait pas vraiment. Parfois c’était juste pour s’évader, rêver d’une vie meilleure. Parfois peut-être pour se rassurer, se dire aussi qu’elle faisait les bons choix, que les autres n’étaient sans doute pas mieux. Bien sûr que laisser son esprit penser à une autre vie, ce n’était pas non plus ce qui la faisait avancer, mais c’était devenu une habitude. Sa vie parisienne s’effaça lorsque Tristan lui demanda à quoi elle pensait. Elle lui répondit simplement. Son esprit avait sans doute dérivé un peu trop longtemps pour que cela ne passe inaperçu. Et puis étrangement, elle n’avait pas envie de le remettre à sa place. La tendresse dont il faisait preuve à son égard, la mettait en confiance. Elle n’avait pas vraiment l’impression de se faire manipuler et voyait bien qu’à chaque question, il lui laissait encore le choix de se rétracter et de changer de sujet. Elle l’observa quelques secondes avant de lui répondre.

- Hum… il y aurait un grand miroir, je porterais une de ces grandes robes majestueuses et blanches que l’on peut voir dans les éditions spéciales de Sorcière Hebdo, ma mère me demanderait mon avis sur le plan de table et la liste des invités, ma sœur me montrerait sa tenue de demoiselle d’honneur, je devrais faire mon choix parmi un tas de compositions florales…

A l’entendre ainsi, c’était à se demander pourquoi elle avait refusé le tableau parfait concocté par sa famille. Il y avait sans doute des tas de jeunes femmes qui rêvaient de ce moment merveilleux du mariage.

- Mais ça c’est la vie rêvée d’une autre fille… Non je ne regrette pas, le mariage ce n’est pas mon rêve.

Elle aurait juste eu l’impression d’étouffer dans cette robe. Elle n’en aurait rien eu à faire de ces invités hypocrites. Et sa sœur détestée ? Elle aurait sans doute souhaité qu’elle se prenne les pieds dans sa robe trop longue. Cette pièce, elle n’aurait eu qu’une envie la fuir, envoyer les vases contre les murs… La Française esquissa un sourire et l’observa s’habiller pour aller leur chercher à manger.

- Je ne vois vraiment pas pourquoi je regretterais,
dit-elle amusée, j’ai avec moi un homme super séduisant qui en plus m’apporte le petit-déjeuner au lit !

A choisir, c’est clair que pour Adèle c’était quand même bien mieux qu’un mariage forcé. Le silence retomba dans la pièce lorsque Tristan eut franchi la porte. Un mariage forcé, oui c’était le terme. Les sang-purs préféraient dire « arrangé », mais ça n’arrangeait qu’eux. Elle avait toujours eu une vision de leurs grands principes de manière négative. Elle avait compris depuis longtemps qu’elle ne trouverait jamais le bonheur dans tout ça. Le Néerlandais revint et elle l’interrogea, se demandant parfois si d’autres pouvaient aussi ressentir la même chose qu’elle vis à vis de l’avenir. Ha elle n’allait pas être déçue pour le coup. Lui aussi n’avait pas vraiment eu voix au chapitre de ce qu’il disait, mais pouvait-elle vraiment être surprise ? C’était rare les familles sang-purs ouvertes d’esprit. Elle voyait aisément sa vie dans ce qu’il lui racontait.

On frappa à la porte et elle se redressa dans le lit en voyant arriver le grignotage. Elle regarda le contenu hésitante, avant de piocher un croissant et de se recaler pour reprendre la conversation. Est-ce qu’elle voulait en parler ? Il y avait vraiment peu de monde au courant. Hestia bien entendu avec qui elle avait déjà échangé sur le sujet et même bien avant que le couperet ne tombe. Elise savait aussi, mais elle ne s’était pas étalée là-dessus avec sa cousine. Le drapeau blanc était levé depuis trop peu de temps. Il y avait Anjelica aussi qui lui avait sauvé la mise en lui proposant un petit job. Et c’était tout. Si cela venait encore lui tourmenter l’esprit alors que son émancipation ne se passait pas si mal alors c’est qu’elle avait encore besoin d’en parler. A Tristan ? Elle avait déjà commencé après tout.

- Pourquoi pas,
répondit-elle, et en échange tu me raconteras quelle catastrophe tu as déclenché !

Elle mordit dans son croissant et saisit un verre de jus d’orange, avant de reprendre.

- En fait, petite je me pliais à toutes les exigences, toutes celles que tu connais, la petite fille modèle en résumé. Je voulais absolument être parfaite pour obtenir la reconnaissance de ma famille, mais ça n’arrivait jamais et il y avait toujours un détail qui n’allait pas… Et je n’arrêtais pas de me dire, ce n’est pas possible, ça ne peut pas être que ça ma vie. Du coup, j’ai décidé que non, ma vie ce serait autre chose. Je savais très bien ce qui était prévue pour moi, mais je planifiais tout dans mon coin et tout se déroulait comme prévu. Pour moi, si j’allais à l’université c’était gagné.

Elle fit une pause, s’assurant qu’il la suivait toujours dans son récit. Elle ne voulait pas non plus l’assommer avec ses histoires.

- Mais en fait comme tu t’en doutes, ce n’était pas gagné du tout. Après l’attaque de l’université, j’ai reçu une super lettre m’annonçant que j’avais l’obligation de rentrer en France dès que possible. Avec ça j’apprenais qu’on m’avait fiancée et que je pouvais faire une croix sur mes études. Alors j’ai refusé tout ça. Je ne regrette pas, je sais que je n’aurais pas pu être heureuse avec leur choix, mais maintenant c’est un peu l’inconnu. Parfois je me demande juste comment je vais faire pour continuer.

C’était surtout ça qui l’inquiétait, l’inconnu, les obstacles qu’elle rencontrerait et dont elle ne savait pas si elle pourrait les affronter.
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Jeu 13 Aoû - 22:59
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Adèle & Tristan Juillet 2019
Entre nous c’était plutôt léger, cela ne voulait pas dire que nous ne parlions jamais sérieusement, mais en générale on évitait les sujets qui peuvent fâcher, ou réellement important et pourtant cette fois la discussion se créait plutôt facilement même si j’ose pas trop, ne sachant pas réellement à quel moment je poserais la question de trop ou non. Pour le moment c’était plutôt simple, quelle vie s’imaginait-elle ? Qu’est-ce qu’il y avait dans sa tête ? Ce que j’écoutais attentivement par la suite puisque la jolie petite blonde avec qui je partageais mon lit avait l’air d’humeur plutôt bavarde. En revanche sa réponse te rappelait un peu trop ton propre destin… Certes moi je n’aurais pas le droit à la grand robe majestueuse, non ce sera le cas de ma fiancée, non moi en revanche j’aurais certainement le droit au costume dans lequel on ose pas trop bouger au risque de péter une couture… Le tableau qu’elle dépeignait me faisais grimacer parce que j’avais l’impression que c’était ma future vie dont elle était en train de dresser le portrait. Alors déjà que ça ne me branchait pas vraiment de base, mais là c’était encore pire… Alors qu’elle me répond que non elle ne regrette pas, je n’ai même pas besoin de demander pourquoi. « Tu m’étonnes, je ne sais pas vraiment si cela ferait rêver qui que ce soit… » Bon d’accord certaine personne se mariait parce qu’elles le désiraient. Notre souci à nous c’est que nous y étions forcés et pas forcément avec quelqu’un que l’on souhaite. En revanche, Adèle, elle avait eu le cran d’envoyer balader tout cela, là ou moi je n’avais aucune envie de couper les ponts avec ma famille, le destin qu’ils m’avaient choisi m’allait… Restait juste la fiancée dont je me serais bien passé… Même si l’ombre d’une vengeance plane au-dessus de ma tête et je n’attends qu’une seule chose, pouvoir la mettre à exécution. Lorsqu’elle reprit la parole disant qu’elle ne voyait pas pourquoi elle regrettait, la suite de sa phrase me fit sourire de toutes mes dents blanches alors qu’elle me complimentait.

« Ravie de savoir que je te fais plus envie qu’une grande robe majestueuse et des compositions florales. » Lâchais-je alors tout sourire fier sur le visage tandis qu’elle venait de faire gonfler mon égo. Je filais ensuite rapidement en quête de nourriture, enfin surtout d’un elfe de maison, ce serait lui ensuite qui ramènerait le petit déjeuné et je revenais rapidement dans la chambre et nous reprenions simplement là nous en étions, répondant aux questions qu’elle me posait avant que l’elfe ne soit déjà de retour avec un plateau empli de nourriture pour nous deux. Je remerciais l’elfe et quand il fut ressorti je me réinstallais confortablement dans le lit, piochant également un croissant avant de lui proposer de parler de ce qui la travaillait, encore une fois sans rien lui imposer. Ce n’était pas qu’elle m’intimidait loin de là, c’était juste qu’Adèle donnait cette impression d’avoir son jardin secret dont très peu de personne ne devait être au courant et j’ignorais si elle voulait s’ouvrir à moi. A sa réponse, je souris de nouveau avant de hocher la tête. « D’accord, pas de problème, comme ça tu verras que ta vie n’est pas si mal au final. » Répondais-je alors avec humour avant de prendre un nouveau morceau de mon croissant et de l’écouter avec attention. Je n’avais pas de mal à suivre puisque j’avais l’impression que jusqu’ici, c’était ma vie qu’elle me racontait, à quelques différences prêtes. Comme le fait que moi leur reconnaissance je l’avais toujours eu… Du moins jusqu’à ce que je fasse capoter mes fiançailles, là ouais, mon père m’en voulait à mort… Alors qu’elle parlait d’avoir tout planifier, je n’en perdais pas une miette pour savoir ce qui n’allait pas finalement… Comme quoi… Les parents avaient toujours une longueur d’avance sur nous… Je comprenais bien ce qu’elle avait dû ressentir, même si moi c’était différent, j’étais fiancé depuis ma naissance. En revanche je tiquais sur le fait qu’elle devait faire une croix sur ses études, c’était une chose que je ne comprenais pas… D’accord elle devait se marier, mais pourquoi est-ce qu’elle n’avait pas le droit de finir ses études d’abord ? Je savais d’ores et déjà qu’importe la fille que j’épouserais, je savais que je lui laisserais toujours le choix, peu importe ce que mes parents en penseraient. En revanche, elle m’impressionnait, elle avait réussi à faire ce que moi je ne me verrais pas faire du tout, tout envoyer balader je savais déjà que ce se serait une chose que je ne pourrais pas faire. Alors qu’elle a fini de parler, je ne dis rien pendant un instant réfléchissant à ce qu’elle venait de dire. Et puis finalement, je prenais enfin la parole.

« Et tu… Ta famille, elle ne va pas te manquer ? » Demandais-je alors puisque personnellement ce serait ça qui serait un gros frein pour moi, bien trop proche de mes sœurs et même de mes parents. « Je comprends pourquoi tu as choisis cette voie-là, mais je… Je ne sais pas si je serais capable d’envoyer tout balader… » Confiais-je alors pour qu’elle comprenne que je n’étais pas en train de la juger loin de là, juste je me demandais comment elle faisait. En revanche, étrangement, je ne me faisais pas trop de soucis pour son avenir. « Tu vas finir tes études, tu seras un brillante médicomage… Peut-être qu’on jouera au docteur toi et moi. » Glissais-je avec humour, même si d’ici là, nous étions pas du tout certains que nous nous fréquentions encore de cette manière, mais j’avais surtout dis cela pour plaisanter et détendre un peu l’atmosphère. Et puis comme je n’en oubliais pas notre deal, j’en venais à parler de la fameuse catastrophe que j’avais déclenchée… « Ma vie n’est pas très différente de la tienne, je suis fiancé dès ma naissance. Dès le départ je savais que mon avenir ne m’appartenait pas et si… Quand j’étais petit je le vivais plutôt bien, en grandissant et bien… J’ai commencé à vouloir faire mes propres choix surtout que ma fiancée je ne l’avais jamais vue… Je l’avais réclamée beaucoup de fois, mais au bout d’un moment je me demandais même si elle était réelle et un jour j’ai décidé que j’en avais marre de ces conneries… Sauf que… Il à quoi… Quatre ans, la grande rencontre a eu lieu. » Expliquais-je alors en marquant une pause. « Elle était belle, bien élevée et sans doute qu’elle aurait été la femme parfaite. Mais je ne voulais pas qu’on me prive de ma liberté tu vois ? » Demandais-je en plongeant mon regard dans le sien. « Alors j’ai pris l’une des premières qui passait par là, je l’ai emmené dans un couloir et j’ai fait en sorte que la dite fiancée nous tombe dessus… » Oui bon là je ne souriais plus, j’avais été un peu con sur les bords je pouvais bien l’admettre. « Sauf que si je voulais seulement faire comprendre que personne ne pourrait me mettre une laisse, cela s’est retourné contre moi et elle a clamé haut et fort devant tous ceux qui était présent qu’elle ne m’épouserait pas… Mon père était fou de rage et il m’en veut toujours. » Finissais-je par expliquer dans un sourire qui n’en était pas vraiment un parce que dans le fond sa menace planait au-dessus de ma tête et je savais que si vraiment je n’arrangeais pas les choses il la passerait à exécution…

« Alors ? » Demandais-je à la jolie blonde à mes côtés. « Laquelle de nos vies est la plus dramatique tu crois ? » Demandais-je avec humour, ce n’était pas un concours loin de là, mais c’était ma façon à moi de parler de choses qui me touchaient tout en dédramatisant parce que je ne voulais pas montrer à quel point cela pouvait me toucher intérieurement…

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— Tristan & Adèle

Si le mariage ne la faisait pas rêver, elle savait en tout cas que d’autres attendaient ce moment avec impatience. Oh non pas seulement celles qui avaient trouvé seule et sans arrangement l’homme de leur vie. Certaines filles de bonnes familles sang-pur qui elles aussi avaient leur vie tracée depuis la naissance. Elles étaient conditionnées ? Oui, non pas seulement. Adèle aussi avait été conditionnée à cette vie d’épouse modèle, et pourtant elle n’en avait jamais voulu. Il faut dire que son histoire familiale à elle ne donnait déjà pas envie. Elle se disait toujours que c’était sa vie, sa liberté et qu’on ne la lui prendrait pas, mais en réalité si elle avait grandi dans une autre famille, peut-être que cela aurait été différent ? Si elle avait reçu la reconnaissance, l’amour des siens, alors peut-être n’aurait-elle pas eu envie de les fuir ? Ou d’envoyer bouler leurs projets pour elle ? Si sa mère ne lui avait pas sans cesse renvoyé l’impression que son mariage la rendait malheureuse, peut-être aurait-elle plié ? Où était-ce une question de caractère ? Elle ne saurait jamais, et même si elle n’était pas d’accord avec celles qui aspiraient à ce qu’elles appelaient le plus beau jour de leur vie, parfois Adèle les comprenait. Elle avait souvent envié leurs familles parfaites, mais surtout aimantes, alors elle pouvait comprendre que ces dernières n’aient pas vraiment envie de tout plaquer.

- Oh tu n’as pas idée de ce qui peut se dire à ce sujet dans les dortoirs, dit-elle amusée, si certaines n’en rêvaient pas un peu, les sangs-purs auraient disparus depuis longtemps !

C’était un fait et Adèle avait quand même pas mal d’amis sang-purs. Elle, elle n’avait même pas à se reprocher de ne pas perpétuer le sang pur, puisque sa mère avait déjà brisé la tradition avant elle, et ça elle s’était bien gardée de le dire au reste de la famille. Elle eut un sourire amusé lorsqu’après l’avoir complimenté il lui répondit. La conversation reprit naturellement à son retour et lorsqu’il lui proposa d’en parler, elle y consentit. En échange de quoi, il pourrait lui raconter un bout de sa propre vie. Elle commença son récit, allant à l’essentiel et évitant de s’éparpiller en détails, expliquant ainsi comment depuis toute petite elle avait décidé de choisir son destin. Elle raconta comment sa vie avait basculé en juin et ce qui l’avait amenée à prendre une décision et à tout plaquer. Elle expliqua encore ce qui la faisait douter, ce qui l’inquiétait. Le silence retomba et elle tourna son regard vers Tristan qui semblait réfléchir à ce qu’elle venait de lui dire. Lorsqu’il reprit la parole ce fut pour lui parler de sa famille et ce qu’elle allait ressentir vis à vis de ça. Il ne se voyait pas capable d’en faire autant. Il avait raison, on ne quittait pas sa famille comme ça sur un coup de tête. Elle se mordit la lèvre, hésita avant de finalement lui expliquer. Même si elle évitait que cela se sache, ce n’était pas un secret.

- Alors déjà il faut bien comprendre quelque chose, je suis une fille illégitime, et mon beau-père m’a toujours traitée comme telle, comme la pièce indésirable dans sa vie. Ma mère, ce n’est pas la mère aimante qui te prend dans ses bras, te console après un cauchemar ou te demande simplement de lui raconter ta journée.


Oh non sa mère lui avait toujours donné l’impression d’être une âme perdue, un fantôme attendant que la vie passe. Si elle n’avait pas été insomniaque à la pleine lune, elle aurait cru avoir rêvé cette fois où sa mère lui avait manifesté de l’affection la croyant endormie.

- Ma demi-sœur a manqué de me tuer pour une crise de jalousie lorsque j’avais 11 ans, ça te donne une idée de notre relation. Mon grand-père quant à lui est absolument effrayant. Si... il y a ma grand-mère qui va me manquer. C’était la seule dont j’étais vraiment proche.

Mais ce n’était pas assez pour la retenir. Son oncle le peu de fois où elle l’avait vu lui avait bientôt manifesté plus d’attention que sa mère en vingt ans. Ha ce que ça avait été dur et ce qu’elle avait pu détester Elise encore après, à cause de ça. Elle fronça les sourcils, mi amusée mi suspicieuse quand il lui parla de son avenir.

- Ben tiens ! Je ne savais pas que la blouse te filait des idées !


Néanmoins, elle se sentie flattée qu’il l’imagine déjà comme une brillante médicomage. Tout le monde ne croyait pas forcément en ses rêves. Elle était brillante oui, mais certains la jugeaient encore beaucoup pour son clair manque d’empathie. Elle apprenait de ce côté-là, mais avait toujours pensé que ce n’était pas la qualité la première pour être une bonne médicomage. Adèle mordit à nouveau dans son croissant avant de l’écouter lui raconter ce qui lui était arrivé quelques années plus tôt. Elle retint une grimace lorsqu’il lui expliqua être fiancé depuis sa naissance. Finalement, il y avait des avantages à être une enfant illégitime. Les prétendants ne se bousculaient pas pour elle, et il avait fallu attendre qu’elle ait passé dix-neuf ans pour que quelqu’un soit trouvé, probablement avec la promesse d’une belle compensation financière. Elle s’étonna cependant. Tout était programmé depuis si longtemps et il n’avait rencontré sa promise qu’il y a quatre ans ? Elle trouvait cela étrange, ils auraient pu apprendre à se connaître bien avant. Elle ne dit rien, écoutant la suite sans l’interrompre puisque lui même n’était pas intervenu pendant son récit. Elle acquiesça juste lorsqu’il lui demanda si elle voyait de quoi il parlait. Elle, elle songeait surtout que leurs familles s’y étaient prises comme des pieds pour leur rencontre. Anna pour qui le choix n’était même pas encore arrêté, avait déjà eu l’occasion de rencontrer plusieurs de ses prétendants. Puis elle l’écouta raconter l’énorme catastrophe qu’il avait provoquée. Adèle se retint avant de finalement lâcher un petit rire en imaginant la situation. Il avait fait face au bel adage « tel est pris qui croyait prendre ».

- Pardon, se reprit-elle, mais effectivement tu as fait fort !

Oh elle ne le jugeait pas. Elle en avait fait elle aussi des erreurs, se venger à tour de bras des gens qui la cherchaient, se mettre à dos ses cousins dès son arrivée en Angleterre, tomber amoureuse d’un sale con, s’aventurer en pleine forêt interdite la nuit de la pleine lune avec sa meilleure amie…  Et puis elle le comprenait au fond. La pression familiale faisait parfois faire bien des erreurs. Elle le regarda pensive à sa question :

- Huuuum laisse-moi réfléchir… Tu es destiné à un mariage avec une fille apparemment parfaite qui t’a éconduit en public et qui ne veut plus de toi. De mon côté, je n’ai plus aucune obligation, mais j’ai l’insécurité financière… Ha question difficile!


Elle lui adressa un sourire complice avant de l’interroger à nouveau :

- Tu comptes faire quoi pour ta fiancée ?

En quatre ans, il avait eu le temps d’y réfléchir non ? Ne pouvait-il pas en prendre simplement une autre ? A moins que cette alliance dépassait les attentes d’un simple mariage ?
MAY



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Adèle & Tristan Juillet 2019
Ah ça, il y avait plein de choses que j’ignorais qui se disait dans les dortoirs des filles, mais si Adèle voulait m’en délivrer tous les secrets je voulais bien l’écouter sans problème. Qui ne rêverait pas de connaitre tous les petits secrets de la gente féminine ? Mais j’avais quand même du mal à comprendre comment est-ce qu’on pouvait rêver d’une telle chose, surtout dans la manière dont elle avait décrit les choses, cela me dépassait totalement. « Si tu savais le genre de rumeurs qui courent sur les dortoirs des filles, crois-moi, j’aimerais être une petite souris rien que pour vérifier si la plupart d’entre elles sont vrai. » Disais-je en prenant un air innocent qui ne devait tromper personne. Et pas que pour vérifier d’ailleurs, mais pour se rincer l’œil aussi évidemment, je restais un homme après tout ! Le sourire amusé, j’écoutais attentivement la vie qu’on lui avait toute tracée jusqu’à ce qu’elle m’explique qu’elle avait décidé de tout envoyer balader et de voler de ses propres ailes et même si je n’omettais aucun jugement, je ne pouvais pas m’empêcher de poser des questions. J’avais du mal à comprendre comment elle pouvait tirer un trait sur sa famille par exemple, ne plus jamais les voir, ne plus jamais pouvoir compter sur eux… Elle me dévoilait alors qu’elle était une enfant illégitime ce qui déjà pouvait m’aider à comprendre que ça posait problème, oui ce n’était pas tellement bien vue chez les sangs purs, voilà pourquoi le comportement du grand père ne m’étonnais pas le moins du monde, j’avais grandis dans ce milieu, sans doute que mes parents n’auraient pas été moins différents que lui. En revanche, le manque d’amour venant directement de ses parents… C’était une chose que je ne connaissais pas et je devais bien admettre que cela devait être difficile à vivre… Voilà pourquoi donc couper les ponts avec eux n’était pas si difficile ? Aucune attache émotionnelle… J’écarquillais un peu plus les yeux quant à la révélation sur sa sœur, j’avais que des bonnes relations avec les miennes, nous formions un trio d’enfer j’avais du mal à croire que sa propre sœur avait pu agir ainsi. Et puis finalement il y avait tout de même une bonne note au tableau, sa grand-mère, mais apparemment elle ne pesait pas bien lourd dans la balance par rapport au reste.

« Je comprends. » Finissais-je alors par répondre simplement. Quoi dire de plus ? Elle semblait avoir pris effectivement le meilleur choix qui s’offrait à elle. Aurais-je envie de suivre tous les ordres de mes parents si nous n’avions pas la relation que nous partagions ? N’aurais-je pas envie de tout quitter ? Si sans doute… Quant à ses craintes quant à son avenir, je tentais de la rassurer rapidement ne pouvant pas m’empêcher de faire de l’humour par la suite. « Oh tu n’as pas idée ! » Répondais-je alors le regard empli de sous-entendu de ce que la blouse pourrait me donner comme idée, laissant mon regard errer sur son corps dont j’avais déjà passer des heures à en découvrir chaque recoins… Et puis que c’était le deal, une fois qu’elle avait fini de raconter son histoire, je parlais de la mienne. De la façon dont j’avais foutu le bordel royalement ! La dernière des réactions à laquelle je m’attendais fut la sienne, alors qu’elle se mettait à rire, je plissais un instant les yeux avant de lui dire « Hé, ce n’est pas très gentil de te moquer ! » Avant qu’elle ne s’excuse, reconnaissant que je n’avais pas fait semblant pour le coup ! Je finissais par lui demander selon elle qui avait la vie la plus dramatique, elle fit alors mine de réfléchir, m’arrachant un sourire amusé. « Oui c’est vrai le choix est compliqué je te l’accorde ! » Répondais-je alors simplement avant qu’elle ne me pose une autre question. Question qui me fit soupirer tandis que je finissais mon croissant, avant de prendre une gorgée de café. Je finissais par simplement hausser les épaules…

« Je n’ai pas envie de lui pardonner… Mais mon père refuse de lâcher le morceau… Et elle refuse toujours de m’épouser, je ne sais pas comment je pourrais de toute façon arranger les choses elle n’est même pas sur le même continent… J’espère qu’ils lâcheront avant elle et quelque part je t’avoue que j’espère un jour pouvoir me venger de cet affront, d’accord mon comportement n’était pas… Irréprochable, mais de là à clamer qu’elle ne m’épouserait jamais… » Comme si je n’étais pas assez bien pour mademoiselle… Non une chose était certaine… Je n’étais vraiment pas près de l’oublier…


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Adèle de Lestang
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— Tristan & Adèle

Comment pouvait-on avoir autant d’imagination quand il s’agissait des dortoirs des filles ? C’est vrai que c’était bien là souvent que se dévoilaient ses camarades sur les garçons, leurs relations, leurs rêves d’avenir, de mariage et de bague au doigt. Pourtant ce devait bien être la même chose du côté des garçons, à parler filles etc. Ces messieurs étaient juste bien curieux de savoir ce qu’on pensait d’eux ou alors ils n’étaient vraiment pas net à s’imaginer des choses qui sortaient de l’ordinaire.

- Tsss, c’est un dortoir,
répondit-elle avec un sourire malicieux, qu’est-ce que tu crois, on y dort voyons ! Et en plus je te déconseille de venir un jour en petite souris dans le nôtre… Tu n’aurais pas le temps de vérifier grand-chose parce que je déteste les bestioles !

Araignées, rats, souris, bestioles magiques en tout genre et en liberté, rien ne restait longtemps dans le dortoir si elle s’en mêlait. Elle tolérait les chats, mais alors ils n’avaient pas intérêt à l’approcher, elle ou son lit. Ha ses camarades étaient prévenues, un chat sur son lit et elle apprenait à la bête à voler Oui elle est horrible xD. Quant aux rumeurs énoncées par Tristan, la jeune femme laissa planer le mystère. A son sens, il n’y avait rien de bien transcendant, mais c’était assez drôle d’imaginer les garçons se faire des romans avec ça.

Elle avait repris plus sérieusement dévoilant un bout de sa vie, répondant aux interrogations du jeune homme. C’était assez facile à expliquer en vérité. Sa famille n’était pas la grande famille aimante, celle qui se retrouve le dimanche à partager de bons moments conviviaux autour d’un bon repas, celle qui attend noël avec impatience, ou encore celle qui est soudée dans les pires moments. Pour Adèle, la famille ce n’était que les liens du sang. Les attaches, l’amour, toutes ces choses-là elle ne les connaissait pas. Tristan la comprenait, même s’il n’avait sans doute pas le même genre de famille. Elle rit lorsqu’il plaisanta sur sa future profession, le laissant la détailler du regard. Quelque chose lui disait qu’une blouse n’était pas forcément nécessaire pour lui donner des idées…

Elle écouta ensuite l’histoire du Néerlandais attentivement. Fiancé depuis sa naissance, voilà qui était chose courante chez les sangs-purs, encore que certains préféraient attendre de voir qui serait le meilleur parti pour son enfant aux soirées mondaines. Son histoire à lui ne manquait pas d’intérêt non plus, mais en entendant ce qui lui était arrivé, elle ne put retenir un petit rire. D’accord, ce n’était pas sympa de se foutre de lui, mais la situation avait quelque chose de drôle. Enfin ça, c’était en retirant toutes les conséquences derrière qui en découlaient et pour ça elle se calma rapidement en s’excusant. Les projets de ses parents gâchés en une seule action, quand bien même sa famille l’aimait, ça ne devait pas avoir été rose les jours qui avaient suivi. Elle lui demanda alors ses plans pour la suite. Pour elle, à la rigueur c’était plus facile de répondre, elle n’avait plus rien à réparer avec sa famille. Elle n’avait plus besoin de les prendre en considération pour la suite de ses plans. Il avait sa fierté et sa fiancée avait l’air de bien l’avoir meurtrie. Ne pas savoir pardonner, voilà bien quelque chose qu’Adèle connaissait bien. Elle était rancunière au possible et même si ces derniers temps elle apprenait à modérer cette partie d’elle-même, elle pouvait le comprendre.

- D’accord, donc tu en es au même stade, mais en pire. Tu dois toujours l’épouser, mais maintenant elle ne veut pas de toi… Tu as envie de te venger aussi. Je t’aurais bien fait quelques suggestions, j’ai un palmarès de vengeances plutôt pas mal, mais comment dire… Je ne suis pas certaine que ça t’aide à contenter ta famille.


Parce que s’il se vengeait, la fiancée en question n’allait sûrement pas avoir plus envie de l’épouser qu’avant. Dans le genre relation saine et mariage parfait, on était loin du compte quand même. Réfléchissant, elle se dit que la solution la plus censée, serait sans doute qu’ils aient une bonne conversation, mais elle ne dit rien. D’abord parce qu’il ne lui avait rien demandé, ensuite parce que niveau relations, elle ne se trouvait pas la meilleure conseillère qui soit et enfin parce que ça allait finir par être bizarre. Conseiller un type sur ce qu’il faudrait faire avec sa future fiancée, quand elle était elle-même dans le lit de ce type et pas seulement pour dormir, on était d’accord, ça finirait pas être étrange comme conversation. Elle était parfaitement consciente de la situation de Tristan, ne jalousait en rien la fiancée qui l’avait éconduit et saurait reprendre sa place le moment venu, mais quand même. Elle le regarda alors avec un sourire, avant de venir se caler contre lui. Ses doigts remontèrent sur son torse pour venir en caresser la peau lentement. C’était vrai, l’avenir était incertain. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce que serait fait le lendemain, si Adèle pourrait réaliser ses rêves et Tristan réparer son erreur, mais en attendant ils profitaient l’un et l’autre. Cette histoire était juste une parenthèse agréable dans leur vie, une parenthèse loin de leurs problèmes personnels.
MAY



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