Décrivez ici le caractère de votre personnage sous la forme de votre choix ~ (250 mots minimum)

Au premier abord, on peut dire d'Archibald, que c'est quelqu'un de paumé. Oui, il semble perdu dans un monde qui n'est pas le sien, à faire des choses qu'il a l'impression qu'il ne devrait pas faire. L'école, ça pas été trop son truc, la famille non plus. Il sait qu'il a été adopté, qu'il a perdu sa famille enfant et qu'il ne sera jamais aimé comme un enfant biologique. Il a grandi trop vite, Archibald, puis il est parti en grand n'importe quoi. Les soirées, les sorties, l'alcool, la cigarette, il a été incontrolable dès son adolescence. Enfant aimé en apparence, mais méprisé à l'intérieur, Archibald a fini par lacher prise. Puis il a ce vide à l'intérieur. Ce vide qui l'envahit.  Quelqu'un lui manque mais il ne sait pas qui. On le prend pour un fou, il en a vu des psy depuis son enfance, pleurant quand il croyait s'être brulé ou comme s'il avait pris une grande douleur en lui, mystérieuse. Archibald, il est toujours naïf, parfois doux, parfois violent. Comportement d'enfant avec des mots d'adulte. Archibald, on l'aime, on le déteste, on se sert de lui, on le jette. Et doucement, la flamme de la vengeance s'installe en lui. Air angélique mais démon au corps. C'est Archibald. Il déteste qu'on lui mente mais il n'hésite pas à mentir. Il est souvent jaloux des autres et de leur bonheur. Il se bagarre pour un oui ou pour un non, tel un ado attardé.

Sous la forme d'un rp, veuillez nous raconter un souvenir marquant de votre personnage, quelque chose qui a changé/marqué sa vie à jamais. (350 mots miniumum)

15 ans. Il fêtait ses 15 ans et comme d'habitude, Archibald a fait le mur pour retrouver ses copains. Une grosse soirée avait lieu chez l'un d'entre eux. En apparence, Archibald se fichait des conséquences, il s'en moquait. Il trouvait toujours le mot pour faire rire ses copains de collège mais à l'intérieur, il savait ce qu'il attendait. De toute façon, il aurait demandé, ça aurait été refusé. Il le savait. Chaque jour, il se prenait à la figure qu'il n'était qu'un adopté et que s'il le voulait, son père le mettait à la porte. Mais non, il ne le ferait jamais. Archibald avait trop un visage d'ange, et des yeux bleus que les amis de ses parents admiraient. Le fils parfait, disaient-ils.  Et ça, ça faisait l'admiration de papa et maman. Grâce à Archibald, papa avait pu monter en échelon parce que le gamin avait comme enchanté le patron venu à la maison. Archibald savait tout ça.  Alors que la soirée battait son plein, Archibald ressentit encore ce manque et il se mit à boire. Encore une crise qui le prenait et il allait encore devenir fou. Hurler. Et cette douleur qui venait parfois et qui était si intense et si soudaine.

L'alcool lui fit tout oublier, lui enleva même la peur. Il avait 15 ans et il s'amusait. Archie finit par rentrer à la maison vers 2h du matin. Son père l'attendait, sentant l'alcool.

" Je n'ai même pas besoin de demander où tu étais passé, tu empestes l'alcool..."

L'adolescent défia son père du regard, l'alcool l'aidant à etre courageux. A l'étage, sa mère soupira, réveillée par les cris de son mari. Son père finit par l'emmener dans son bureau et Archie commença à ressentir la douleur au fond de lui. Seules les larmes sortirent de ses yeux et coulèrent le long de ses joues alors que chaque coup donné semblait être de plus en plus fort. Son père le conduisit dans sa chambre et il l'enferma à clé. Archibald était prisonnier de sa propre chambre. Les larmes redoublèrent et au plus profond de lui, il suppliait de partir d'ici. Après une nuit assez agitée, Archie vit son père revenir et d'un ton plus doux ,il reprit:

" Tu sais pourquoi je t'ai punis? Parce qu'on aurait pu te perdre hier soir... Et heureusement que tu ne m'as pas répondu sinon j'aurais été obligé d'abimer ce joli visage si utile..."

Archibald fixa son père avec un regard noir, il le détestait au plus haut point. Ce jour là, Archie finit par comprendre qu'il était juste utile à son père et rien de plus. Il n'était pas un fils.