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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Don't need your pity • Tristan  :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Sam 15 Aoû - 20:53

WILL & TRISTAN ; 24 FÉVRIER 2020
⤜⤐⤞
(trigger warning : homophobie)

Plus qu’un cours avant la fin de la journée. Elle a semblé bien longue à Will, en l’absence du moindre événement d’intérêt même minime et c’est presque à reculons qu’il quitte la salle de classe à la fin du cours de Défense contre les Forces du Mal pour se rendre jusqu’à son prochain cours : Etude des Runes. Ce n’est pas tant qu’il déteste cette option, mais il est le seul de ses proches amis à la suivre et en dernière heure… ça devient vite un fardeau. Il aurait presque envie d’oublier d’y aller, malheureusement ce n’est pas trop son genre. Alors, à défaut de trouver le courage de sécher, il dévale seul les couloirs et se rend bon gré mal gré jusqu’à l’étage concerné. Il y a d’autres cours dans les salles adjacentes, si l’on en croit le nombre d’élèves qui encombrent le couloir quand Will approche enfin de sa classe. Il repère malgré tout un visage connu assez rapidement, un Serdaigle avec lequel il s’assoit à chaque cours d’étude des Runes, un ami en quelques sortes. Ils discutent rarement d’autre chose que les cours, mais c’est toujours mieux que d’attendre tout seul que le professeur les invite à entrer…

Trois garçons de Serpentard sont appuyés contre le mur à sa gauche. Il n’en pense rien, les remarque seulement parce qu’il fait généralement attention à ce qui se passe autour de lui. Ce ne sont pas ses amis, des élèves de sixième année si ses souvenirs sont corrects. Rien qui ne justifie qu’il s’en inquiète. Alors, tout naturellement, il s’approche du Serdaigle et lui offre un sourire en guise de salut. La conversation qui s'ensuit ne dure que quelques secondes avant que des ricanements n’interfèrent. Ils forcent Will, irrité par le bruit, à se désintéresser de son ami pour lever les yeux vers la source d’une telle agitation. Il est assez surpris de voir qu’ils viennent des trois Serpentards de l’autre côté du couloir et quand il constate qu’ils regardent tous dans sa direction, son premier réflexe est de regarder au-dessus de son épaule comme si quelqu’un était en train de faire un truc stupide sans qu’il n’ait remarqué.

Il remarque assez vite que tout le monde regarde dans sa direction, même les autres élèves de sa classe. À partir de là, il ne faut pas être un génie pour comprendre que son ami et lui sont le sujet de la moquerie en cours. Il n’en comprend pas très bien la raison. Le Serdaigle à ses côtés est un Sang-Pur, un garçon relativement apprécié, tout comme lui… Il n’y a aucune raison évidente pour que ces types rient d’eux et, malheureusement pour lui, quand il ne comprend pas quelque chose, Will s’arrange pour que ça change. C’est plus un réflexe qu’un véritable désir, à force. Alors, sans chercher plus loin, il redresse les épaules et, habillé de son petit air supérieur, marche avec assurance vers les trois garçons plus âgés.

“Vous avez quelque chose à dire ?” demande-t-il, froidement. De nouveaux rires lui répondent, venant ronger un peu plus le peu de patience qui lui reste. “C’est ton nouveau petit copain, Burbank ?” rétorque l’un des trois garçons, en pointant le Serdaigle d’un doigt. Will se tourne rapidement vers son ami, sourcils froncés. À sa plus grande honte, il ne comprend pas tout de suite ce que sous-entend cette question. “Qu’est-ce que tu racontes ?” Les rires à peine retenues des deux autres ne cessent pas et, peu à peu, Will commence à sentir la panique l’envahir, au même rythme qu’il comprend finalement ce qui se passe. “Quoi ? T’es bien une folle, non ? Me dis pas que t’es stupide en plus d’être un sale pervers ?” C’est assez rare que Will se retrouve sans voix, d’autant plus quand on s’en prend à lui. Hélas, à cet instant, il n’arrive pas à dire quoi que ce soit. Comment ce type peut savoir ça ? Ca pourrait être un hasard, une insulte juste comme ça pour l’énerver, mais… Si quelqu’un sait, si quelqu’un ne fait que soupçonner… Non. Il ne peut pas prendre ce risque.

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Lun 17 Aoû - 22:48
Don't need your pity
24 février 2020

☆ Will & Tristan ☆
« Bon travail. » Me dis mon professeur de commerce et communication en me rendant ma copie de mon dernier devoir tandis qu’en haut pas loin de mon nom je peux voir un O, un sourire étire alors mes lippes alors que l’un de mes camarades de classes commence à me charrier. « Encore une bonne note Vandwyck ? Fais-gaffe, monsieur-premier-de-la-classe va être jaloux ! » Disait-il en se moquant d’un de nos camarades Serdaigles assez lourd sur les bords puisqu’il avait toujours réponse à tout… Si je ne réponds rien, en revanche, mon regard est assez communiquant pour faire comprendre que je n’en pensais pas moins. C’est donc d’assez bonne humeur et amusé que je quittais la salle de classe une fois le cours fini pour me diriger vers le prochain qui promettait d’être un peu plus ennuyeux que celui qu’on venait d’avoir. Histoire du monde magique ! Alors qu’on ne se mente pas, c’était passionnant et j’aimais tout aussi bien ce cours même s’il n’était pas mon préféré, mais en dernière heure de la journée ? Ils voulaient nous achever… Rien de tel qu’un bon cours d’histoire pour nous endormir… Le cours ne se trouvant pas au même étage, nous déambulons dans les couloirs avec une certaine aisance, c’était ta seconde année ici, il ne m’avait pas fallu pas beaucoup plus de temps pour m’approprier les lieux, même si je me doutais que j’étais sans doute encore très loin de connaitre tous les secrets de Poudlard, faut dire que partir à l’aventure ne faisait pas partie de mes priorités, je laissais cela aux autres. Descendant les escaliers, mes prunelles croisent un instant celles de Maëlle qui ne tarde pas à détourner le sien. Elle n’était plus aussi fâchée que lors du serment, mais les choses n’étaient toujours pas arrangés entre nous… Et dire que dans quelques semaines allait avoir lieu la soirée pour annoncer nos fiançailles et qu’il faudrait donner le change… Ce n’était pas vraiment gagné et pour le moment je ne gagnais pas assez de point pour revenir dans ses bonnes grâces… Avançant dans un couloir ou un cours avait l’air d’avoir lieu pour les plus jeunes, une conversation attire mon attention.

« Quoi ? T’es bien une folle, non ? Me dis pas que t’es stupide en plus d’être un sale pervers ? » Il était rare que je me mêle de quoique ce soit en générale sauf si cela concernait mes amis ou mes petites sœurs, pourtant à ce moment mon regard se pose sur un autre étudiant de ma maison. Un étudiant que j’avais déjà aperçu à plusieurs reprises que ce soit au sein du château comme dans la grande salle ou encore notre salle commune, mais aussi plusieurs fois à l’extérieur lorsque je sortais sous ma forme d’animagus me défouler un peu, ce qui arrivait assez régulièrement. Et il est vrai que je le voyais souvent avec des garçons, rarement avec des filles, mais était-ce une raison pour penser qu’il n’était pas hétéro ? A vrai dire jusqu’ici je ne m’étais pas réellement posé de question, je ne le connaissais pas plus que ça, je ne portais pas de jugement gratuit sur les personnes que je ne connaissais pas. La seule chose que j’avais pu remarquer au pire c’est la façon dont il se comportait avec un autre élève chez les Poufsouffle, un batteur de leur équipe qui était plutôt bon d’ailleurs, même si moi en générale mon seul combat lors d’un match de quidditch était contre Maëlle, il me suffisait d’être plus rapide qu’elle ce qui n’était pas toujours gagné loin de là. Mon regard était posé sur le garçon sur qui était porté les moqueries, une part de moi était en train de l’encourager. Allez, réponds, te laisse pas marcher sur les pieds mais rien ne venait… « Vandwyck ? » Entendais-je l’un de mes camarades m’appeler tandis que je me rendais compte que je m’étais arrêter, regardant alors la bande de mecs plus loin en train de se moquer du serpentard. « Qu’est-ce que tu fou ? » Me demandait-il alors. « Rien, rien, avancez je vous rejoins. » Disais-je alors à mes amis avant de me tourner vers la petite bande de rigolos qui eux aussi se trouvait être à Serpentard, oui bon on avait pas forcément gagné que de la bonne graine parmi nous, surtout en connaissant tous les sorciers qui avaient mal tournés…

« Et vous ? Vous êtes quoi alors ? Des petits plaisantins qui n’ont rien d’autre à faire que de colporter des rumeurs sur les autres ? Pourquoi ? Pour cacher vous-mêmes vos propres secrets ? » Sortant ma baguette je la pointais vers eux… « Alors voyons voir ce que vous cachez... » Je bluffais littéralement je ne m’y connaissais pas de tout en légilimencie, en revanche, eux n’en savait rien et je les voyais déjà perdre leur couleurs… Je décidais même de jouer le jeu jusqu’à poser ma baguette sur la tempe d’un des trois élèves de cinquième année qui d’un coup n’était pas très loin de se pisser dessus. « D’accord, d’accord. » Criait-il avant d’ajouter sous le coup de la peur… « Il m’arrive de me masturber en pensant à la sœur de Charles. » Et là c’est le grand silence… Le fameux Charles qui se trouve juste à côté l’assassine du regard… Je baisse alors ma baguette avant de murmurer un « Barrez-vous. » Alors que l’autres est prêt à se jeter sur son pote, ils finissent par partir sans demander leur reste. Quelque chose me dit que ceux-là allait éviter leur dernière heure de cours. Quelques rires étouffés se faisait entendre, mais plus personne ne se moquait du serpentard contre qui était dirigé les moqueries au départ. Je rangeais ma baguette avant qu’un professeur ne se pointe et me dirigeais doucement vers lui, puisque les autres étaient trop occupés à rigoler et à réagir sur l’aveux de l’autre merdeux, personne ne faisait plus attention à lui, c’est pour cela que je me permettais de lui demander…

« Est-ce que tout va bien ? » Dans le fond est-ce qu’il avait un penchant pour les garçons ou non, je me doutais que la réponse était oui, mais je m’en fichais totalement, je ne comprenais pas comment est-ce qu’on pouvait être attiré par un homme oui ça je pouvais l’avouer, mais pour le reste ce n’était vraiment pas mon problème…

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Mar 18 Aoû - 22:32

WILL & TRISTAN ; 24 FÉVRIER 2020
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Le crâne de Will est encombré de quelques bons mots, réponses tantôt clairement violentes, tantôt sarcastiques et trop subtiles pour faire vraiment mal. Elles sont toutes là, à portée de main, les réponses qu’il pourrait donner après cette remarque de la part de l’autre garçon. Il n’arrive pas à en saisir une seule. La peur le paralyse, scelle sa mâchoire et tout ce qu’il fait, c’est rester planté là, à regarder l’autre de ses yeux ronds. Dans son dos, murmures et rires se passent la balle et ne font rien pour arranger le cas du Serpentard. Ce n’est probablement pas le cas, mais il a la désagréable impression que toute l’école est en train de le regarder et attend sagement qu’il réagisse. S’il le fait… Ils le prendront tous pour une confirmation. Qui perd son temps à démentir des rumeurs aussi ridicules ? S’il ne dit rien… Il confirme tout autant. Il n’y a pas de bonne solution.

Tout ce qui compte, c’est que cette rumeur soit tuée dans l’oeuf. Il doit trouver un moyen… Réfléchir, réfléchir… Avant qu’il ne trouve la solution miracle, un élève plus âgé approche et s’interpose entre Will et les trois garçons. Pris de court, mais de nouveau capable de respirer, le plus jeune recule d’un pas et lève les yeux vers celui qui vient lui sauver la mise. C’est la chose la plus humiliante qui soit jamais arrivée à Will. Non seulement on se moque de lui, mais en plus, il a besoin d’un autre pour venir lui sauver la mise. La démonstration de force de l’aîné est assez impressionnante, à vrai dire, mais elle ne trouve grâce aux yeux de Will, complètement mortifié. Il reste à observer la scène sans parvenir à tirer la moindre satisfaction de la honte de son ennemi. Pourtant Dieu sait qu’il se serait réjoui comme simple spectateur. Hélas, tout du long, il n’a conscience de rien d’autre que les autres élèves autour d’eux, la chaleur qui se répand sur ses joues, et - pire encore - la brûlure dans ses yeux, annonciatrice de larmes qu’il refuse de laisser couler.

Il arrive à se retenir, jusqu’à ce que le plus vieux fasse fuir les trois autres et ne pose enfin son attention sur lui. Malgré les larmes qui débordent déjà, les yeux de Will ne renvoient que de la colère à son sauveur. Il hoche la tête pour dire qu’il va bien. “Je m’en sortais très bien tout seul.” ment-il, froidement ou au moins aussi froidement que possible. C’est une perte de temps puisque l’autre Serpentard a tout vu, mais son orgueil continue de lutter comme un petit animal blessé. “T’aurais dû t’occuper de tes affaires.” S’il n’y avait pas toute sa classe et d’autres élèves comme témoins, peut-être Will aurait-il eu la décence de le remercier. Tout ce à quoi il pense, pour l’instant, c’est de s’en sortir avec le peu de fierté qu’il lui reste. Et disparaître. Vite, avant que quelqu’un ne le voit pleurer. Que ce soit de rage, de honte, personne n’en aura rien à faire. Il tourne les talons à l’instant où la porte de la salle de classe s’ouvre. Quelques enjambées nerveuses suffisent à l’éloigner assez pour rejoindre les toilettes les plus proches. Il ne prend même pas la peine d’aller s’enfermer dans une cabine pour se protéger et fonce seulement vers les lavabos pour passer de l’eau sur son visage. Au moins comme ça, on ne peut pas dire d’où vient l’eau sur ses joues.

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Sam 22 Aoû - 16:29
Don't need your pity
24 février 2020

☆ Will & Tristan ☆
Aux premiers abords je n’étais pas forcément le genre de type qui faisait flipper, d’ailleurs je ne m’amusais pas à apeurer mes camarades de classe dans les couloirs, qu’ils soient de sang pur ou non, c’était vraiment pas le passe-temps dont je raffolais, mais depuis toutes ces années, forcément, j’avais appris deux trois trucs tout de même et puis il ne suffisait même pas d’aller jusqu’au bout, parfois le bluff était tout aussi bien, comme aujourd’hui. Si je n’en imposais pas physiquement, je savais que j’impressionnais au moins un peu, c’était ce qui se dégageais de moi en règle générale. Alors était-ce étonnant au final de voir ces petits merdeux repartir la queue entre les jambes ? Pas vraiment non. C’était même un peu trop facile et je n’en tirais aucune fierté, si ce n’est celle d’avoir aidé un camarade qui semblait en mauvaise posture. Une fois que les trois fauteurs de trouble furent partis, je me retournais vers le serpentard en question afin de m’assurer qu’il allait bien avant de simplement reprendre mon chemin. Ce qui me frappa en plus de sa colère qui n’était pas vraiment une surprise, se fut plutôt ses larmes qui n’étaient pas vraiment loin d’être là. Signe que contrairement à ce qu’il voulait faire croire, ça n’allait pas du tout. Sa réaction en revanche ? Elle est normale. Il dirige sa colère contre moi, parce qu’il ne supporte pas l’idée que quelqu’un lui soit venu en aide, mais si je n’étais pas intervenu il se serait passé quoi ? Il serait devenu la tête de turc de sa classe ? Je lui avais laissé du temps pour réagir et pourtant il semblait tétanisé…

« Oh oui, j’ai constaté. Le mutisme, très bonne tactique, il aurait arrêté ses conneries dans quoi… Deux, trois ans ? » Je finissais de répondre en haussant les épaules, c’était son problème après tout et qu’il ne me remercie pas, j’en avais vraiment rien à faire, je n’étais pas intervenu pour récolter les lauriers. En revanche, s’il voulait ne pas avoir à compter sur les autres, il allait devoir apprendre à mieux se défendre. Est-ce que vraiment j’aurais dû m’occuper de mes affaires ? Oui certainement, après tout l’aider ne m’apportait rien. Mais je n’avais jamais compris l’intérêt de rabaisser les gens sous prétexte qu’il ne rentre pas dans la norme, c’était une chose qui me dépassait complément. Alors que le serpentard quitte finalement les lieux sous les prunelles de ses camarades qui n’en perdaient pas une miette, si certains commençaient à être de nouveau rieur, leurs moqueries cessèrent dès qu’ils reposèrent leur regard sur moi. Non je n’étais pas effrayant, en revanche, je savais très bien communiquer par le regard et je promettais à quiconque osant me défier qu’il allait passer un sale petit quart d’heure. C’est fou, mais personne n’osa venir me chercher des poux, faut dire qu’avoir quatre ans de plus et être étudiant à l’université avait de quoi impressionné également les plus jeunes. Si je partais dans la même direction que l’élève envers qui j’étais venu en aide c’était simplement parce que mon cours était dans la même direction. En revanche, un bruit m’indiquais où lui était parti. Et j’étais tenté d’aller le voir, pas pour enfoncer le clous mon but n’était pas de me moquer à nouveau de lui, mais parce que au-delà de sa fierté mal placée, peut-être avait-il tout de même besoin de quelqu’un pour l’écouter et lui dire que ce n’était pas si grave de ne pas avoir su se défendre. Lorsque je rentre dans la pièce, je n’ai pas besoin de chercher pour savoir où il se trouve et si son visage est recouvert d’eau, je ne suis pas idiot, je sais ce qu’il essai de cacher. Je fais de mon mieux pour paraitre moins grand, parce que je sais que c’est ce qui me donner des airs hautains alors qu’il n’en est rien.

« Tu devrais retourner en cours, le fait que tu sois parti ne va faire qu’encourager tes camarades de classes. » Indiquais-je d’une voix calme et posée parce que je ne voulais pas qu’il me considère comme un ennemi loin de là. « Et je si je suis intervenu ce n’était pas pour t’humilier, mais je connais que trop bien les petits branleurs dans le genre de ces trois-là. Si tu ne les remets pas rapidement à leur place, ils se pensent rapidement les rois de l’école et ils te font très rapidement vivre un enfer. » Si cela ne m’étais jamais arrivé parce que j’avais toujours su bien m’entourer et que je n’avais pas le caractère de quelqu’un qui se laisse faire, j’avais vu bon nombre d’étudiants vivre la même chose et aujourd’hui, c’était ce que j‘avais essayé d’épargner à l’étudiant en face de moi qui n’était pas vraiment ravis que je sois intervenu. « Trop réagir n’est pas bien, mais ne pas réagir du tout… Ce n’est pas beaucoup mieux. » Finissais-je par dire alors afin de lui faire comprendre pourquoi j’avais pris la liberté de lui venir en aide et pointait ce qu’il avait fait de mal pour cela ne puisse plus de nouveau arriver.

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Mar 25 Aoû - 18:44

WILL & TRISTAN ; 24 FÉVRIER 2020
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Panique, colère, humiliation. Impossible de dire quelle émotion prend le dessus alors que Will observe son visage trempé de larmes et d’eau dans le reflet du miroir devant lui. L’étudiant qui est venu l’aider a raison et il le sait : rester paralysé avec les yeux ronds et la bouche ouverte ne l’aurait mené nul part et il s’en veut profondément de cette réaction. Il s’en veut d’être resté comme un crétin, mais ce n’est qu’une entrée parmi tant d’autres sur la longue liste de ses griefs actuels. D’ici à l’heure du dîner, il y a fort à parier que la plupart des cinquièmes et sixièmes années se seront passés le mot, à la fois sur cet incident et sur l’insulte qui l’a causé. Il y a fort à parier aussi que demain à la même heure, l’école toute entière ait au moins entendu parler de cette histoire. Will aimerait croire que ça lui est égal. Il sait que ça lui serait complètement égal s’il n’existait pas un risque que son grand-père l’apprenne lui aussi. Sans cette épée de Damoclès sans arrêt pointé au-dessus de sa tête, il serait le premier à se pavaner dans cette école en affirmant haut et fort ce qu’il est, n’en déplaise à ses camarades les plus bigots. Malheureusement si cette rumeur se répand, il risque plus que la haine de quelques adolescents attardés. Il vient de commettre une erreur monumentale et il doit absolument trouver un moyen de la réparer s’il veut pouvoir un jour sortir de ces toilettes…

Son coeur manque un battement quand la porte des toilettes en question s’ouvre dans son dos. Instinctivement, Will passe une main sur son visage pour en effacer l’eau et les larmes, mais le rouge sous ses yeux ne laisse que très peu de place au doute. Il tourne rapidement le dos au miroir, ses traits durcis jusqu’à ce qu’il croise le regard de l’autre étudiant. Encore lui ? Est-ce qu’il s’est donné comme mission personnelle de détruire la vie de Will ? Enragé, ce dernier ouvre la bouche, prêt à envoyer son “sauveur” sur les roses une fois de plus, mais il n’a pas le temps de dire un mot que l’autre revient à la charge avec ses bons conseils. Et bien sûr, une fois de plus, ce crétin a raison, mais qu’est-ce que ça change ? “Je ne peux pas retourner là-bas.” rétorque Will, sur la défensive. “Tout le monde a vu ce qui vient de se passer, on ne peut pas me voir comme ça !” Entre ses joues d’une pâleur à faire peur et ses yeux rouges, tout le monde saura qu’il a pleuré d’un simple coup d’oeil. Il se traînera cette humiliation jusqu’à la fin de l’année, s’il a de la chance. Non, c’est hors de question. Il doit juste trouver une alternative acceptable… il a environ cinquante minutes devant lui pour ça, c’est jouable.

Ça le serait, du moins, si Monsieur Parfait voulait bien arrêter avec ses conseils et le laisser réfléchir. “Je sais, qu’est-ce que tu crois ? Mais qu’est-ce que tu voulais que je dise, hein ?” Personne ne l’aurait cru s’il avait essayé de démentir. Au fond de lui, Will est persuadé que la meilleure façon de s’en sortir serait de jouer l’indifférence, mais il n’a pas le droit de faire ça. S’il est toujours clairement nerveux, il ne parvient plus à afficher la même colère, beaucoup trop préoccupé par ce qui l’attend dehors. Et quand son regard retrouve celui de l’autre Serpentard, une nouvelle bouffée de panique vient lui couper le souffle. Ce type qu’il ne connaît même pas est incroyablement gentil. Aussi ridicule cela sonne-t-il, Will trouve toujours suspicieux qu’un autre être humain agisse avec sympathie sans la moindre arrière-pensée. Si ce type l’aide… Il ne peut surtout pas lui laisser croire qu’il fait ça pour venir défendre les opprimés. “Ce qu’ils racontent, c’est complètement faux.” déclare-t-il aussi fermement que le lui permet sa voix tremblante de dégoût. Envers lui-même, à la fois honteux et enragé de ressentir la moindre honte au sujet de quelque chose qui ne devrait pas être un problème. “Je ne sais même pas d’où leur vient cette idée stupide… Je n’ai jamais rien fait qui puisse…” N’est-ce pas ? Il ne parle plus tellement à l’autre garçon. Et il se demande, sincèrement, s’il a pu faire quoi que ce soit qui permette le doute. Il y a bien eu cette soirée dans les vestiaires avec Elias, mais… Il n’a vu personne d’autre.

Est-ce que ça se voit sur son visage ? L’idée est franchement terrifiante, au point que Will tourne le dos à l’étudiant pour observer son reflet une seconde fois, avec plus d’attention. Il aurait presque envie de demander à son public si c’est le cas, si on peut lire dans ses yeux ce qu’il est réellement, mais il n’est pas encore assez fou pour passer à l’acte. Lui ne voit rien qui cloche, en tout cas. “Pourquoi est-ce qu’ils font ça ? Je n’ai jamais parlé à ces types avant aujourd’hui !”

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Mar 8 Sep - 15:34
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24 février 2020

☆ Will & Tristan ☆
Bon, suivre les gens dans les toilettes en générale ce n’était pas mon genre. Qu’est-ce qui me pousse à aller lui parler ? Je n’en sais trop rien, l’instinct très certainement. Je faisais en sorte de prendre un ton qui ne donnait pas l’impression que j’avais pitié de lui, ni que je me moquais, ni que je le prenais de haut, parce que je savais que dans tous les cas il serait certainement agressif en retour ce qui serait une réaction tout à fait normale. Lorsque mon interlocuteur se retourne, il a beau avoir camouflé toute trace de larme, je n’ai pas besoin d’un dessin pour savoir qu’il était en train de pleurer. Ce que je considérais comme une faiblesse, mais n’en montrais rien. J’avance doucement dans la pièce. « Si tu n’avais pas fui, personne ne se serait rappeler ce qu’ils ont dit, mais seulement de leur humiliation qui à suivit. A présent oui, il risque d’y avoir quelques regards mais si tu ne les laisse pas t’atteindre, si tu choisis de relever la tête, tout cessera rapidement. Quant à ton état. Reprends-toi, prend les minutes qu’il te faut, repasse de l’eau si besoin. Mais si tu n’y retourne pas… Demain se sera pire. Tous les regards se poseront sur toi et les moqueries vont reprendre… Et si tu penses qu’ils vont oublier… C’est que tu les sous-estime, beaucoup. » Indiquais-je afin qu’il comprenne qu’il n’a pas beaucoup d’option pour le coup. Ses choix l’ont amené ici. Maintenant il allait devoir faire preuve d’un peu de courage s’il ne voulait pas que sa réputation soit foutu. Je lui indiquais alors que je n’avais pas agi pour l’humilier, mais simplement parce que rester sans réagir n’était pas du tout la bonne solution. Il me demande alors ce qu’il aurait dû faire. « En rire ? L’affirmer même si c’est faux ? Retourner cette situation contre lui ? Ou lui faire fermer sa bouche avec une remarque bien sentie ? Quelque chose qui ferait comprendre qu’il n’avait pas le dessus sur toi. » Que ce soit vrai ou non on s’en fichait bien au final, l’important était de ne pas laisser l’autre avoir le dessus et le voir comme une victime à torturer tout au long de l’année. Alors que pendant l’espace de quelques secondes, le silence s’installe, soudainement, le serpentard s’exclame alors que c’est faux, ouais… Un comportement qui me faisais penser tout l’inverse, mais qu’il ne veuille pas l’assumer ce n’était pas vraiment mon souci. Je finissais par hausser les épaules.

« Que ce soit vrai ou non, le problème n’est pas là. Le souci c’est qu’ils ont trouvés un semblant de talon d’Achille chez toi et qu’ils vont l’exploiter parce que ça leur donne du pouvoir sur toi. » Quant au fait qu’il n’avait jamais rien fait… Je me souvenais déjà de l’avoir vue assez proche d’un élève poufsouffle en étant sous ma forme d’animagus, mais je gardais évidemment le silence là-dessus. Je n’étais pas là pour le forcer à dire des choses qu’il n’avait pas envie. Surtout quand on savait comment l’homosexualité était vu dans notre monde… Alors que le garçon se retourne et semble se regarder, il pose une nouvelle question, malheureusement je n’ai pas forcément toutes les réponses… J’avance encore j’arrive près de lui, mais s’il est face au miroir, moi je me retourne dos à ce dernier me trouvant donc presque face à face avec le serpentard de 5ème année.

« La vie de certains est tellement merdique qu’ils ont besoin d’écraser les autres pour se sentir supérieur, d’autres pense que c’est cela avoir du pouvoir en provoquant la peur chez les plus… » Je ne finissais pas ma phrase, je ne voulais pas dire le mot faible, même si je le pensais. « Ne te laisse pas faire si tu ne veux pas passer les pires années de ta vie ici et même si ce n’est pas dans ta nature, donne-toi des airs de gros dur, au moins on ne viendra pas t’emmerder. » Disais-je alors avec bienveillance, je finissais par lui tendre main afin de serrer la sienne. « Je m’appelle Tristan et toi ? » Demandais-je afin de savoir au moins à qui j’avais à faire. Nous étions beaucoup dans la maison de Serpentards et j’étais loin de connaitre tout le monde surtout que je n’étais ici que depuis cette année puisqu’avant l’université était sur Londres et que je venais rarement à Poudlard…

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Jeu 10 Sep - 13:44

WILL & TRISTAN ; 24 FÉVRIER 2020
⤜⤐⤞
Les conseils de l’étudiant sont objectivement très bons, Will doit bien le lui reconnaître. Ça rend d’ailleurs l’ensemble bien plus frustrant, car il n’a pas vraiment besoin qu’on le lui dise pour savoir comment il aurait dû réagir, ni même pour savoir qu’il en est parfaitement capable. La surprise et la panique sont venues se joindre à la fête si vite qu’il n’a pas eu le temps de réfléchir à ce qui serait le mieux pour lui. Et ça l’agace sincèrement que quelqu’un d’autre vienne lui faire remarquer à quel point il s’est montré stupide. Il y a bien assez d’élèves dans cette école qui le considèrent comme un petit garçon qui a besoin d’aide, un de plus n’était pas nécessaire. “Tu peux pas comprendre.” lance-t-il, ses mots tout juste intelligibles à cause de sa mâchoire crispée. Bien sûr que c’est facile pour ce type de réagir avec calme et recul, ce n’est pas lui qui vient de se faire prendre à partie pour un rien. Ce n’est pas sur lui que les rumeurs courent. Ce n’est pas son avenir qui est remis en cause, pas sa famille qui lui reprochera d’avoir commis des erreurs. Quand il se décidera enfin à sortir d’ici, le Serpentard pourra reprendre le cours de sa vie jusqu’à en oublier Will. Ce dernier n’aura malheureusement pas cette chance. Et à moins qu’il ne sorte un retourneur de temps de sa poche, il ne peut plus rien faire pour sauver Will de l’humiliation qui l’attend.

De toute façon, le cadet est beaucoup trop préoccupé par l’idée qu’on puisse le percer à jour d’un seul regard. Il se fiche de vivre l’Enfer pour les trois prochaines années ou plus. Il se fiche qu’on murmure à son sujet, qu’on le juge ou qu’on se moque. Ce qui l’effraie, c’est de ne pas être à la hauteur et de décevoir son grand-père. Ils sont toujours là l’un pour l’autre. Depuis onze ans, c’est eux contre le reste du monde, ou du moins c’est ainsi que Will le voit. William a passé sa vie entière à s’assurer du bonheur de son petit-fils, qu’importe le prix. C’est le seul et unique sacrifice qu’il ait jamais demandé en retour : garder ce morceau de lui secret. Ça n’a rien de si compliqué ! Malheureusement, il ne peut pas expliquer ça à son charmant sauveur, pas vrai ? Il passe un revers de main rageur sur son visage alors que l’aîné cesse enfin les bons conseils pour se présenter. Will se tourne vers lui et serre sa main avant d’y penser. “Will Burbank.” souffle-t-il en retour. Sa main retombe dans le vide la seconde suivante, mais son regard reste fermement accroché à Tristan qu’il ne comprend vraiment pas. Will est un adolescent plutôt équilibré compte tenu des épreuves qu’il a traversé, mais sans aller jusqu’au traumatisme visible, son histoire a forgé une bonne partie de ce qu’il est. Et la confiance… C’est un sujet sensible pour lui. Un précieux cadeau qu’il ne peut se permettre d’offrir négligemment au premier venu.

“Pourquoi est-ce que tu m’as aidé ?” demande-t-il, inquiet bien malgré lui. “Tu aurais pu passer ton chemin et laisser ces crétins s’en prendre à moi, ça n’aurait rien changé à ta vie.” C’est peut-être une vision bien triste de l’humanité, mais elle n’en reste pas moins vraie. Ils n’étaient pas que tous les cinq dans ce couloir, loin de là. Personne d’autre que Tristan n’est intervenu, pourtant. C’est bien une preuve que rien ne l’y obligeait. “Alors, pourquoi ? Qu’est-ce que tu veux, exactement ?” C’est la seule explication qui lui semble cohérente : que Tristan attende quelque chose en retour. Une forme de rétribution quelconque, qu’elle vienne ou non de Will d’ailleurs. Peut-être qu’il veut tout simplement se donner l’impression d’être un type bien. “Je n’ai rien à t’offrir.” précise-t-il, même s’il doute de plus en plus que ce soit l’intention du jeune homme. En fait, il y a bien une autre explication à cette gentillesse désintéressée, mais elle semble bien trop folle à Will…

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Jeu 17 Sep - 12:28
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24 février 2020

☆ Will & Tristan ☆
Ah ça c’était tellement la réponse facile « tu ne peux pas comprendre » bien sûr que non, j’étais tellement bête que je ne pouvais pas du tout imaginer ce qu’il avait ressentis et pourquoi il était à présent ici les larmes aux yeux. C’était tellement plus simple de se braquer et de se cacher derrière cette phrase plutôt que de prendre justement le temps d’expliquer. « Ah ? » Je relève avant d’ajouter. « Alors je t’en prie, explique-moi. » bien décider à ne pas le laisser s’en tirer avec cette pirouette, si finalement j’avais tort, qu’il le dise, qu’il m’explique ce qu’il aurait dû faire finalement. « Après tout ça ne fait que… Neuf ans que j’étudie ici, que je connais la manière dont tout le monde fonctionne ici, que je vois des camarades être pris en grippe que ce soit pour leur sang, leur orientation sexuelle, leur famille, leurs résultats scolaires ou encore simplement parce que leur tête ne leur revienne pas. Je me demande vraiment ce que j’ai pu loupé. » Déclarais-je alors avec ironie avant que finalement le serpentard en moi se mette à démentir les accusations dont il avait été victime alors que je n’avais rien dis, je n’avais absolument pas prétendu que ces histoires étaient vrai et je lui expliquais alors que cela n’avait aucune importance, le problème n’était pas là bien au contraire et répondais également à sa question. Je pouvais passer pour un donneur de leçon j’en avais bien conscience, mais cela partait réellement d’une bonne intention, celle de vouloir aider. Si mes conseils pouvaient lui filer un coup de main et faire en sorte qu’il ne se retrouve pas un jour en mauvaise posture dans un recoin sombre du château entouré de camarade avec de mauvaise intention, je m’en fichais bien de passer pour le lourdingue de service. Je finissais alors par me présenter, tendant ma main vers lui, main qu’il serrait se présentant à son tour. Will, je notais son prénom dans un coin de mon esprit. Sa question n’était pas une surprise, sans doute qu’à sa place, moi aussi je préfèrerais savoir pourquoi est-ce que quelqu’un m’était venu en aide. Surtout quand on connaissait les serpentard et leur manie de vouloir obtenir des choses des autres… J’allais lui répondre, mais Will n’avait apparemment pas fini, j’écoutais alors chacune de ses paroles jusqu’à ce qu’il finisse par dire qu’il avait rien à offrir.

« Ça je suis certains que c’est faux. Tout le monde peut avoir quelque chose à offrir. Tout dépend de ce que l’autre recherche. » Faisais-je alors remarquer. « Mais détends-toi, je ne veux absolument rien en échange. » Et parce que je savais qu’il aurait probablement du mal à me croire vue comment il paraissait entêté ce fut à mon tour de parler sans lui laisser le temps de répondre. « Oui, tu as raison, j’aurais pu passer dans ce couloir s’en me préoccupé de quoique ce soit cela n’aurait rien changé à ma vie et je ne serais qu’un mouton de plus ne pensant qu’à mon petit bien être. » Disais-je avant de marquer une pause. « Je n’ai pas le syndrome du héros, mais faut croire que je suis las de voir toujours la même chose, les mêmes scènes se répéter comme si personne n’apprenait de quoique ce soit. Cela apporte quoi d’écraser quelqu’un de plus petit que soi ? D’acculer quelqu’un contre un mur sous prétexte que son sang est moins pur que le tiens ? Cela ne te rend pas plus fort pour autant. En tout cas de mon point de vue. » Peut-être ne partageait pas le même que moi, j’étais habitué, c’était le cas de beaucoup de sorciers. Parfois même je n’étais pas toujours d’accord avec Grigori, cela ne m’empêchais pas de le considérer comme mon meilleur ami et je savais que je pourrais lui remettre ma vie entre les mains les yeux fermés. « Tu ne connais peut-être pas ma famille, elle est discrète, mais riche, très riche et influente. Beaucoup réfléchisse à deux fois avant de venir me chercher des ennuis, alors si je peux filer un coup de main de temps en temps... » Disais en haussant les épaules. « Pourquoi pas ? » Demandais-je tandis que mes prunelles venaient fixer celle de mon camarade. « Et si jamais tu veux vraiment me devoir quelque chose et bien si un jour j’ai besoin d’un service je saurais qui aller voir. » Disais-je dans un sourire avant d’ajouter, « Mais tu auras le droit de refuser. » Précisais-je parce que je n’avais vraiment pas agi pour obtenir quoique ce soit de lui, en revanche s’il se sentait redevable, ce n’était pas tellement mon problème…

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Jeu 24 Sep - 10:47

WILL & TRISTAN ; 24 FÉVRIER 2020
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Lui expliquer ? Non, hors de question ! Pourtant, Merlin sait que Will rêve de pouvoir parler de ça avec quelqu’un, partager ce fardeau et peut-être même trouver un peu plus que du soutien : des conseils sur la meilleure façon de supporter cette pression. Sauf qu’il ne peut pas faire confiance à ce type, et surtout pas comme ça, sans savoir précisément pourquoi il se montre aussi gentil alors que rien ne le justifie vraiment. Il ne va pas donner à cet inconnu quelque raison que ce soit d’ajouter à sa peine. Aussi, il ne répond par rien d’autre qu’un regard noir, à peine effrayant compte tenu de ses yeux rouges, mais qui laisse bien deviner qu’il ne dira rien. Il a juste un peu de mal à ne pas être tenté. L’idée même de pouvoir dire à quelqu’un ce qu’il traverse… Ce serait un tel soulagement, de quoi enlever un poids insoutenable de ses épaules. Et puis, ce mec a l’air d’avoir un tas de choses à dire.

Cette idée dans un coin de la tête, Will se met à l’observer avec beaucoup plus d’attention, à la recherche d’une réponse qui n’est définitivement pas écrite sur le front de son aîné. La seule manière d’obtenir les réponses qu’il cherche, c’est tout simplement de demander et c’est ce qu’il fait. Quoique honnêtement, il n’est pas sûr de savoir quoi faire de la réponse de Tristan, qui prétend ne rien vouloir en échange. Il fait seulement ce qu’il faut parce que c’est ce qui lui semble le mieux. Ce concept dépasse complètement Will, on ne va pas se mentir. Il est parfaitement d’accord sur le fait que le sang ou - dans le cas présent - l’orientation sexuelle de quelqu’un n’est pas une bonne excuse pour lui faire vivre la misère, mais de là à jouer au sauveur altruiste ? Il aimerait presque mieux que Tristan lui demande quelque chose en retour, ce serait beaucoup moins bizarre… Bizarre, c’est bien le seul mot que trouve l’adolescent alors qu’il écoute le petit laïus du jeune homme et qu’il sent dans sa poitrine quelque chose qu’il ne sait pas expliquer. Ça le met trop mal à l’aise. “Je vois.” souffle-t-il, durement. “Eh bien, je préfère considérer que j’ai une dette envers toi et j’espère que tu viendras me demander de la payer un jour ou l’autre. Je le ferai.” Il parvient même à fournir une imitation presque convaincante de son air hautain habituel pour sceller cette promesse. “Maintenant, si tu permets, j’ai un cours qui m’attend.” Il faut qu’il parte d’ici au plus vite, qu’il s’éloigne de ce garçon qui le perturbe tellement. Qu’il parte avant de se mettre à croire que lui faire confiance peut être possible… Il n’attend même pas de savoir si l’étudiant veut encore rétorquer quelque chose et sort des toilettes en s’efforçant de relever les épaules.

Il reste malgré tout préoccupé par cette conversation bien longtemps après avoir quitté la pièce. Les choses ne s’arrangent pas vraiment avec les trois garçons qui l’ont pris à parti au début, au contraire l’intervention de Tristan leur donne l’impression que Will n’est qu’une petite chose fragile incapable de se défendre seul et ils en profitent chaque fois qu’ils sont sûrs qu’aucun élève plus âgé n’est dans le coin. Will s’arrange pour ne pas être trop souvent dans leur ligne de mire et pour répondre quand ça arrive quand même, mais… La situation est en train de lui échapper complètement et ça le rend dingue. Et puisque personne d’autre que Tristan ne lui vient en aide après le premier incident, ses pensées se tournent souvent vers le jeune homme, avec l’envie de plus en plus difficile à réprimer de lui parler.

Il décide de le faire vraiment quelque chose comme une semaine après l’incident. C’est sûrement une mauvaise idée, il continue d’avoir peur que le jeune homme utilise cette information contre lui, mais il a besoin de dire quelque chose et il ne voit personne d’autre. Elias le soutiendrait sûrement, mais il n’a pas envie de donner une raison de plus au Poufsouffle de le fuir. Helios entre vaguement en compte, mais Will tient beaucoup trop à son attention pour prendre le risque de passer pour un faible aux yeux de son modèle. Alors, à la fin de la journée, Will garde un oeil scrutateur sur Tristan et attend sagement que l’étudiant soit seul pour l’approcher. Il arrive à le coincer dans les sous-sols, probablement alors que le jeune homme cherche à rejoindre la salle commune. En courant presque, l’adolescent le rattrape et attrape la manche de sa robe. “Tristan ?” l’interpelle-t-il. “Est-ce qu’on peut parler ?” Il n’est pas encore tout à fait sûr de ce qu’il va dire ensuite, mais s’efforce de ne pas y réfléchir alors qu’il invite le jeune homme à le suivre dans la salle de potions, vide à cette heure-là. Il referme soigneusement la porte dans leur dos et s'assoit sur la première chaise qu’il trouve tandis qu’il évite nerveusement le regard du plus vieux. “Ok, écoute… C’est au sujet de l’autre fois.” commence-t-il après quelques secondes gênantes de panique à peine contenue. “Je comprends si tu me dis que tu veux pas t’en mêler, c’est juste… Ce que ces types ont dit l’autre fois… C’est vrai. J’ai besoin d’aide.” Voilà. C’est dit. En dehors d’Elias, quelqu’un d’autre sait et les chances que ça se retournent contre lui ne sont pas si minimes que Will le voudrait. Alors, retenant son souffle, il attend seulement de voir comment le jeune homme va réagir.

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Jeu 1 Oct - 18:05
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24 février 2020

☆ Will & Tristan ☆
La réaction du vert et argent à mes côtés ne m’étonnes pas vraiment. Il était normal qu’il pense que je l’avais défendu que par intérêt. C’était souvent le cas. Mais pour le coup, non je n’attendais rien de lui. Mais comme je savais que certains préférais avoir une dette afin de se sentir plus à l’aise, je lui expliquais, après avoir expliqué pourquoi j’avais agis ainsi, que s’il voulait vraiment m’être redevable il pouvait et que si un jour j’avais besoin d’un service je me tournerais vers lui. Une chose était certains, Will n’était pas le garçon le plus éloquent du monde. Si moi je n’avais pas de problème pour parler, lui devait avoir un compteur de mot dans sa bouche et devait pas en lâcher plus d’un certain nombre. Comme je m’y attendais, il préférait prendre la décision d’avoir une dette auprès de moi. Je hochais alors simplement la tête me demandant s’il tiendrait parole. C’était facile de dire je le ferai sauf qu’il ne savait même pas ce que je lui demanderais comme service, ne se défilerait-il pas le jour J ? Seul le temps nous le dirais n’est-ce pas ? Je me retrouvais rapidement seul dans les toilettes tandis que finalement Will décidait apparemment de rejoindre son cours. Comment est-ce que cela allait se passer ? Je n’en savais rien… Mais intérieurement je lui souhaitais bonne chance. Cela n’allait pas être facile, mais s’il ne perdait pas la face, les choses se tasseraient avec du temps et c’était tout ce que je lui souhaitais. Je rejoignais moi aussi mon cours, m’excusant pour mon retard ayant déjà une excuse toute prête dans la tête. Faut dire que ce n’était pas tellement mon genre donc avec un peu de chance ça allait passer.

Les jours passèrent et je n’intervenais plus dans la vie de Will, ou plutôt je n’avais pas eu à le faire, je ne l’avais pas forcément croisé, ou alors il n’avait pas eu besoin d’aide lorsque j’étais dans les parages et je n’étais pas non plus du genre à épier les moindre faits et gestes des gens, du moins en dehors de Maëlle bien entendu. C’était d’ailleurs vers cette dernière que mon attention était tournée en générale, toujours en train de chercher un moyen de me rapprocher d’elle et d’effacer mes erreurs passées dans son cœur pour obtenir ma vengeance. Je ne m’attendais pas à revoir Will aussi tôt finalement. Alors que ma journée de cours était finie depuis quelques heures et que mes devoirs étaient bouclés, je me dirigeais vers ma salle commune afin de rejoindre mes amis lorsque ce dernier m’interpella en tirant sur ma robe de sorcier. Avait-il peur que je ne m’arrête pas à la mention de mon nom ? J’allais répondre, mais il ne m’en laissait pas le temps, me demandant alors si nous pouvions parler. J’hochais alors simplement la tête avant de le suivre dans la salle de potion. Je ne m’inquiète pas vraiment, ne m’attendant pas à une entourloupe, avec ce que je savais à présent sur Will, il devait bien savoir que ce serait une mauvaise idée de s’en prendre à moi et surtout je supposais qu’il n’avait aucune raison de le faire. Alors qu’il referme la porte derrière nous et file s’asseoir, je ne peux m’empêcher de demander…

« Est-ce que tout va bien ? » Parce que franchement ça n’avait pas l’air et que je me demandais  vraiment pourquoi est-ce qu’il était venu me chercher, moi. Il n’avait pas eu l’air d’apprécier ma compagnie la dernière fois. Ah en parlant de l’autre fois, apparemment c’était la raison pour laquelle nous nous trouvions donc dans cette pièce. Et je me retrouvais vite assez con lorsque de but en blanc il me lâchait que ce qui avait été dit par la bande de couillon la dernière fois était vrai et qu’il avait besoin d’aide. Ça… Si je m’y étais attendu en me levant ce matin ? Pas le moins du monde… « D’accord. » Répondais-je dans un premier temps pour lui faire comprendre que j’avais écouté et compris ce qu’il venait de me dire en revanche je n’étais pas certains de comprendre ce qu’il attendait de moi. « Qu’est-ce que tu entends par besoin d’aide ? » Demandais-je alors en fronçant les sourcils. « Est-ce qu’ils te font chanter ? » Est-ce que c’était autre chose ? Il allait falloir qu’il m’en dise un peu plus s’il voulait effectivement mon aide, parce que je voulais bien la lui donner, mais je voulais savoir d’abord dans quoi est-ce que je m’embarquais et avoir une idée de ce que je pourrais vraiment faire pour lui.

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Sam 3 Oct - 16:01

WILL & TRISTAN ; 24 FÉVRIER 2020
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C’est sûrement idiot, mais Will s’attend vraiment à ce que sa petite révélation cause quelque chose… d’énorme ? Il se prépare pour le choc, pour les rires, le dégoût… Bref, pour une réaction viscérale qui lui prouvera finalement qu’il a eu tort de croire que Tristan pourrait l’aider. Alors quand l’aîné se contente d’un petit “d’accord” calme et mesuré, l’adolescent ne sait pas comment le prendre. Il recommence à respirer, d’abord et lève son regard surpris sur le jeune homme qui continue en lui demandant des explications. Ce type est officiellement trop gentil et c’est exactement ce que voulait Will, mais il a encore du mal à s’y faire. D’ailleurs, il n’arrive pas à soutenir son regard plus de trente secondes sans se sentir mal à l’aise. Alors il baisse de nouveau les yeux et se met à jouer nerveusement avec l’ourlet de sa robe tandis qu’il cherche les mots pour s’exprimer au mieux. “Ils continuent de me prendre la tête, mais ce n’est pas le problème.” souffle-t-il pour commencer, que ce soit bien clair : il n’est pas là pour venir quémander la protection du plus grand. Il sait se défendre. Ou du moins, c’est ce qu’il se dit depuis des jours. “J’ai fait ce que tu as dit, je ne me laisse pas faire. Ça ne les arrête pas, mais…” D’un haussement d’épaules, il rejette pour de bon cette petite explication. Ces trois garçons ne sont pas le problème, ou du moins ils ne sont que la partie visible d’un problème bien plus profond que ça.

Ce que Will veut vraiment… C’est un ami ? Oui, c’est une façon de l’expliquer en effet, bien qu’elle lui semble assez pathétique maintenant qu’il y pense. On ne peut pas venir demander à un inconnu de devenir son ami, pas vrai ? C’est censé se produire, point final. Et de toute façon, ça n’explique rien. Agacé de sa propre stupidité, Will prend une profonde inspiration. “Je n’ai pas honte de ce que je suis.” dit-il fermement, même si son comportement laisse croire le contraire, il tient à ce que ce soit un fait établi. “Et ça m’est égal que ces abrutis me harcèlent avec ça, c’est juste… Mon grand-père, il est… Tu sais, de la vieille école. Et je suis son seul héritier. Il se fiche de savoir avec qui je couche, du moment que je me trouve une femme et que je lui donne quelques arrières petits-enfants. On a un accord, lui et moi. Je ne dis rien sur ce que je suis vraiment, j’épouse la fille qu’il voudra et ensuite, j’aurais le droit de faire ce que je veux de ma vie privée. Sa seule exigence, c’est que personne ne sache pour moi avant qu’il ait réussi à sceller l’alliance, parce qu’il craint qu’aucune famille n’accepte de me donner leur fille s’ils savent que j’aime les hommes.”

C’est la première fois que Will raconte toute l’histoire à quelqu’un et c’est déjà un grand soulagement. Malheureusement, ça ne règle pas son problème, pas vraiment et c’est peut-être là que Tristan peut entrer en compte. Après tout, il a bien dit qu’il venait d’une famille très influente, pas vrai ? “Je dois faire taire ces rumeurs et je dois… Trouver quelqu’un. Une fille, n’importe laquelle. Je ne sais pas comment faire.” De nouveau, il se force à lever les yeux vers Tristan, plein d’espoir cette fois. “T’as l’air… Enfin, t’avais tous ces bons conseils à me donner la dernière fois, alors je me disais que peut-être, tu saurais comment m’aider.” Ce qui, malheureusement, implique que sa dette envers le Serpentard est en train de s’alourdir, mais au point où il en est… Il préfère presque devoir quelque chose à Tristan que de réduire à néant toutes les chances qu’il aura un jour de vivre sa vie en paix.

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Dim 4 Oct - 22:51
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24 février 2020

☆ Will & Tristan ☆
De tout ce que à quoi j’avais pu m’attendre aujourd’hui, sans doute que ce qui était en train de se dérouler à cet instant était l’une des choses que je n’aurais pas imaginés. Voilà que Will Burbank était en train d’admettre une vérité qui devait être difficile à gérer pour lui et en plus de me demander de l’aide. Ce même Will Burbank qui avait rejeté celle que j’avais voulu lui offrir la dernière fois. Eh bien… Comme quoi… Tout n’était pas sculpté dans le marbre. Est-ce que son aveu me surprenait ? Pas vraiment à vrai dire puisque j’avais déjà des soupçons depuis que je l’avais vu proche de l’autre élève chez Poufsouffle. Est-ce que je comprenais ? Pas vraiment… J’avais du mal à comprendre qu’on puisse éprouver des sentiments pour une personne du même sexe que soit, c’était contraire à la nature, à mes principes, à tout ce que je connaissais… Alors comment est-ce que je pouvais l’aider ? C’était la question que je me posais et que je lui posais… Lorsqu’il commence à m’expliquer que les autres continuaient de l’emmerder je me demandais s’il venait chercher ma protection et même sans qu’il n’ajoute que ce n’était pas cela le problème, je ne lui aurais pas donné. Pas parce que je ne voulais pas l’aider, mais parce qu’il était vraiment sous la coupe d’un plus grand, certes, il serait tranquille la plupart du temps, mais dès qu’il se retrouverait seul ce serait encore pire. Il m’expliquait alors qu’il avait ce que je lui avais dit et je hochais la tête attendant la suite. « Mais au moins ils sont seuls. » Disais-je en finissant sa phrase.  « Si tu n’avais pas fait ce que j’avais dit ce serait peut-être toute ta classe que tu aurais à dos. Là ils ne sont que trois, alors oui je reconnais c’est pas facile à vivre, mais ce n’est qu’une goutte d’eau comparé au ras de marrée que ça aurait pu faire. » Expliquais-je alors reconnaissant du point de vue de mon camarade que cela pouvait être une maigre consolation. En revanche, s’il ne voulait pas d’aider pour maitriser ces trois-là, que voulait-il ? Je n’allais apparemment pas le savoir puisqu’il commençait par me dire qu’il n’avait pas honte de ce qu’il était.

Je ne disais rien, restant de marbre, ne montrant aucune émotion sur mon visage. A sa place ? Moi j’aurais eu honte et je le sais. Jamais cela ne serait passé devant mon père. Si j’avais été à deux doigts d’être renié pour avoir foutu en l’air mes fiançailles avec Maëlle, facile d’imaginer ce à quoi j’aurais eu le droit si j’avais annoncé que j’aimais les hommes… Je ne voulais même pas y penser. C’était donc assez courageux au final pour un serpentard de ne ressentir aucune honte pour cela. Alors qu’il continuait de parler, je l’écoutais attentivement, surpris que son grand père le prenne aussi bien. Il y avait donc de l’ouverture d’esprit chez les anciens ? En revanche leur accord me semblait honnête. Etre marié avoir un héritier, remplir son devoir et pouvoir faire ce que bon lui semblait à ses côtés… Je connaissais ça, j’étais en plein dedans… En revanche je comprenais les craintes de son grand père il était certains que si cela s’ébruitaient Will allait avoir du mal à se trouver une fiancée. Cependant cela ne m’explique toujours pas mon rôle dans tout cela, je ne dis toujours rien, attendant de voir où il voulait en venir, sentant également que quelque part cela lui faisait du bien de se confier. Lorsque finalement après une pause, il reprend la parole, il parle de faire taire les rumeurs, de trouver une fille et peu à peu alors qu’il parle je commence à voir ce qu’il va me demander, plissant alors les yeux jusqu’à ce que les mots traversent les lippes de mon camarade. Une fille, rien que ça ? Je soupire un instant, pas parce que son dialogue est ennuyeux, mais parce que je comprends bien l’impasse dans laquelle il se trouve. Je viens alors m’asseoir pas loin de lui.

« Aider quelqu’un contre le harcèlement et lui trouver une fille pour un mariage c’est pas tellement la même chose tu sais. » Commençais-je alors sur le ton de plaisanterie pour commencer à détendre un peu l’atmosphère et le mettre en confiance. « Tu sais je viens de frôler la catastrophe avec ma propre fiancée alors pour le coup je ne sais pas si tu fais bien de me demander mon aide. » Lâchais-je en riant légèrement. « Cela me parait être un bon compromis en tout cas. » Admettais-je en y réfléchissant. Du moins pour lui, mais pour la fille qu’il épouserait ? Je pouvais comprendre les craintes de son grand père… Moi-même je ne lui proposerais pas mes sœurs… Pas parce que cela m’écœure qu’il aime les hommes, mais tout simplement parce que je savais qu’elle n’aurait pas le droit au bonheur dans un mariage comme celui-là et que je ne voulais que le meilleur pour elles… « Mais tu… Tu serais prêt à tenir tes engagements envers une femme si tu te mariais ? » Demandais-je alors parce que je savais que ce n’était pas si simple, je me trouvais dans le cas d’un mariage non désiré, je savais ce que cela faisais de se retrouver pieds et poings liés et de ne pas avoir le choix… « Je peux garder une oreille ouverte pour toi, au cas où j’entendrais parler d’une famille qui chercherait un fiancé. » Proposais-je alors simplement, me disant que le mieux serait une fille qui aurait également quelque chose à gagner dans ce genre de mariage… Car c’était tout de même assez délicat de mettre l’avenir d’une fille dans un mariage ou il n’y aurait aucun amour pour elle…

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Sam 10 Oct - 17:41

WILL & TRISTAN ; 24 FÉVRIER 2020
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Will sait qu’à cet instant, il devrait se sentir plus nerveux que jamais. Jusqu’à maintenant, les bruits qui courraient sur lui n’étaient rien de plus que des rumeurs idiotes et méchantes, qu’il pouvait nier avec plus ou moins de véhémence sans que ça n’aille beaucoup plus loin. Désormais… Quelqu’un sait. Quelqu’un qu’il ne connaît pas tellement, malgré la gentillesse dont Tristan fait preuve depuis le début. Entre cet aveu et un désastre total, il n’y a plus qu’un petit pas que l’étudiant pourrait franchir à tout moment. Rien ne l’oblige à garder ce secret, rien ne l’oblige non plus à ne pas s’en servir contre Will. Pourtant, l’adolescent se sent soudainement beaucoup mieux. Plus léger. Il l’a dit et… Tristan n’a pas l’air de le voir autrement. Il ne lui saute pas dans les bras ou Merlin sait quoi, mais d’une façon parfaitement polie et mesurée, il l’accepte. C’est un tel soulagement, Will ne saurait même pas comment l’exprimer. Une troisième personne vient d’entrer dans le secret, une troisième personne vient de l’accepter exactement comme il est.

Alors, peut-être qu’il pousse un peu sa chance, peut-être qu’il prend un risque inutile, mais ça devient d’autant plus simple d’expliquer à Tristan ce dont il a besoin. Il ne s’attend pas à ce que son aîné lui offre une fiancée sur un plateau, bien sûr. Seulement… Qu’il lui offre des pistes ? Ou au moins quelques idées sur la meilleure façon de sceller ce genre d’alliance efficacement. Toutes les grandes familles de Sang-Pur passent par là. Si celle de Tristan est aussi influente qu’il le dit, il doit savoir comment s’y prendre, au moins dans la théorie. Will laisse même échapper un petit sourire quand le plus vieux lui fait remarquer qu’il y a une différence entre l’aide qu’il lui a apporté jusqu’à maintenant et ce qu’il demande maintenant. “J’ai quinze ans et je suis gay, alors… M’approcher d’une fille, pour moi, c’est… Pratiquement impossible.” lâche-t-il, moqueur. “Je veux bien croire que tu n’es pas le fiancé parfait, mais tu dois au moins savoir comment parler aux filles, non ? Sans avoir l’air… Gay.” Cette fois, il lâche un vrai rire, sans aucune amertume. C’est tellement ridicule. Toute cette situation est stupide.

Son sourire s’efface pourtant rapidement, aussitôt que Tristan se lance dans des considérations plus sérieuses. Est-ce vraiment un bon arrangement que Will a passé avec son grand-père ? L’idée lui semblait bonne, sur le moment, quand il était désespéré à l’idée que la personne qu’il aime le plus au monde le rejette. Il aurait accepté n’importe quoi pour que son grand-père continue de l’aimer. C’est exactement ce qu’il a fait, au fond. Près de six mois plus tard… Il y a Elias. Will est amoureux, pour la première fois de sa vie. C’est un gamin qui découvre l’amour. Les choses sont bien différentes et l’accord lui semble beaucoup moins équitable. Il voit autour de lui, ses amis, ses camarades de classe, qui découvrent eux aussi ces premiers émois et comme ils semblent heureux, insouciants et il réalise qu’il n’aura jamais droit à rien de tout ça. Au bonheur. “Bien sûr que je ferai tout ce qu’il faut pour que ce mariage fonctionne.” souffle-t-il pourtant à la question du jeune homme, et malgré son ton beaucoup plus dépité, il n’hésite pas. “Je ne veux pas faire souffrir une pauvre fille qui n’a rien demandé. Je ne serai jamais le mari de ses rêves, mais je ferai tout mon possible pour qu’elle soit heureuse quand même.” En tout cas, c’est ce qu’il croit maintenant et s’il n’a pas le choix, il compte bien se tenir à cette promesse. Il doit faire ce qu’on attend de lui, mais ça ne veut pas dire que ce doit être horrible, pas vrai ?

“Ta fiancée…” souffle-t-il, son esprit de nouveau encombré de nuages noirs. “Comment elle est ?” Étonnamment, ça le rassure un peu de savoir que Tristan est dans la même situation que lui. Ou du moins, en ce qui concerne le mariage forcé, car il n’essaye même pas d’imaginer que les points communs puissent aller au-delà. “Comment ça c’est passé, quand vous avez su que vous finirez mariés, que vous le vouliez ou non ? Vous vous entendez bien ?” Il y a vraiment une chance que tout se termine bien, pas vrai ? Des gens se marient pour les mauvaises raisons depuis la nuit des temps. Si Will a de bonnes intentions, pourquoi faudrait-il que ce soit un drame ? Il a envie d’y croire, en tout cas. De se rassurer, peut-être, en se disant que même s’il ne pourra jamais partager sa vie avec le grand amour, il pourra au moins la passer avec quelqu’un qu’il aimera d’une façon ou d’une autre
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Lun 12 Oct - 13:22
Don't need your pity
24 février 2020

☆ Will & Tristan ☆
Comment aider une personne alors qu’on ne partageait pas du tout son problème ? Pire qu’on ne comprenait même pas comment c’était possible ? J’avais beau avoir regardé mon meilleur ami un nombre incalculable de fois, jamais je n’avais éprouvé la moindre attirance physique pour lui et pour n’importe quel autre garçon. Ça ne fonctionnait pas. Mais pour moi ce n’était pas une raison de lui jeter la pierre, il n’était pas comme la plupart des gens, il était différent ? Oui et alors ? Il n’en restait pas moins sorcier pour autant, cela ne l’empêchait pas d’être à Poudlard et de faire de la magie n’est-ce pas ? L’important était là. Pour moi en tout cas. Je pouvais aisément comprendre que le grand père du jeune homme ait d’autres préoccupation comme son héritage, sa lignée etc… Bref les mêmes préoccupations que mes parents avaient eues et que c’était pour cela que je me retrouvais fiancé dès ma naissance… Je faisais donc remarqué au jeune serpentard qu’il y avait quand même une différence entre tourner au ridicule une petite bande d’étudiant et lui trouver une fiancée pour régler son problème, ce qu’il n’avait pas l’air de prendre mal et il me répondait même par la plaisanterie, à croire que la glace était finalement brisée entre vous deux, comme si… Son secret révélé, il t’accordait sa pleine confiance désormais. Je souriais un instant avec compassion tout de même, ce n’était déjà pas forcément facile d’aborder une fille en règle générale, alors en étant gay ? Je ne pouvais pas comprendre effectivement, mais je pouvais imaginer que la tâche était on ne peut plus ardu effectivement. Est-ce que je savais parler aux filles ? Oui, non, un peu ? Cela dépendait de la fille… Les filles en générale oui, ma fiancée ? Définitivement non… Ceci dit Will t’arrachait un rire franc.

« Effectivement puisque je ne le suis pas. »
Assurais-je alors amusé. « Tu voudrais que je t’aide à savoir comment parler aux filles ? » Demandais-je afin de comprendre réellement sa demande. Je n’étais pas un expert de la drague, en générale ça venait assez naturellement sans que j’ai forcément à tester, faut dire que sans forcément me vanter, le charisme aidait plutôt pas mal et qu’ensuite je n’étais pas le genre à finir avec une fille différente tous les soirs, en générale je n’avais finis dans le lit que de certaines qui avaient plus ou moins comptés, pour qui j’avais eu un réel attachement même s’il ne s’agissait que de tendresse, parce que tomber amoureux, je n’en avais pas le droit. La dernière en date n’était autre qu’Adèle de Lestang, mais depuis que Maëlle était arrivée à Poudlard j’avais tout arrêté afin qu’elle ne puisse rien me reprocher et à présent j’étais lié à elle par un serment inviolable, je lui devais la fidélité et vice versa car si je n’éprouvais rien pour elle et que j’étais bien décidé à me venger de l’affront qu’elle m’avait fait il y a quatre ans en clamant haut et fort qu’elle ne voulait pas de moi, cela ne voulait pas dire que je ne voulais pas que tout se passe pour le mieux par la suite. Je ne voulais pas d’un mariage ou nous nous faisions la guerre, je n’avais pas envie de vivre un enfer. Voilà pourquoi j’en arrivais à la question suivante. A savoir si Will était prêt à assumer ce mariage, car si déjà ce n’était pas un exercice facile pour moi qui était hétéro… Je ne pouvais qu’imaginer le dilemme dans lequel Will se trouvait. Lorsque ce dernier répondait, je remarquais que je me retrouvais beaucoup dans ces dires, même si nous ne vivions pas la même histoire, nous avions tous les deux le désir d’offrir un bon mariage à la personne qu’on épouserait. Le truc qu’il fallait quand même reconnaitre c’est qu’avoir du désir pour Maëlle, serait quand même plus facile pour moi que pour Will avec n’importe quelle fille pour le coup… Je souris alors simplement à sa réponse.

« Je te souhaite d’y parvenir. » Répondais-je avec sincérité, parce que moi pour le moment ce n’était pas gagné du tout, on était pas loin de la haine qu’elle éprouvait pour moi… Lorsque Will reprit la parole en disant ta fiancée je me tendais, me demandant ce qu’il voudrait savoir et à sa question, je soupirais un instant… Comment répondre à cette question ? « Complexe ? Jolie ? Beaucoup trop gentille, certainement naïve, mais tout de même assez tétue pour me tenir tête. Un peu chiante par moment, mais adorable le reste du temps. » Finissais-je alors en décrivant Maëlle, même si au final je n’avais qu’à insister un peu et j’obtenais le dernier mot, il n’y avait que pour cette histoire de fiançailles ou j’avais dû finir par faire du chantage sinon elle n’aurait probablement jamais accepté et j’aurais fini renié de ma famille. Je ne m’attendais pas trop à la dernière question de mon camarade. Je haussais alors les épaules. « Alors faut savoir que nos pères sont meilleurs amis depuis des années et que donc nos fiançailles étaient décidées avant même notre naissance, chose qu’on a toujours su depuis tout petit. Donc on a eu le temps de grandir avec cette idée, le souci c’est qu’ils ont mis des années à nous présenter l’un à l’autre et que en grandissant, je n’en voulais plus de cette fiancée dont on me rabâchait sans cesse l’existence mais que je n’avais jamais vu… Si bien que quand on s’est enfin rencontré j’ai joué au con, j’ai voulu lui faire comprendre que jamais elle ne me tiendrait en laisse et je me suis mal comporté. Elle de son côté je crois qu’elle a toujours bien vécu le fait de ne pas avoir le choix, du moins jusqu’à ce jour, depuis elle a toujours clamé haut et fort qu’elle ne m’épouserait pas, le souci c’est que nos parents n’ont jamais lâché l’affaire. Désormais on est fiancés officiellement… Et j’essaie quand même d’arrondir les angles, comme j’ai dit elle est gentille, sans doute un peu trop, j’espère donc que ce ne soit qu’une question de temps, parce que pareil, je n’ai pas envie qu’on passe notre temps à souffrir dans ce mariage. » Non clairement ce n’était pas simple cette histoire… « Alors ce que je peux te conseiller déjà si tu finis par obtenir une fiancée, évite d’en embrasser une autre, ou plutôt un autre le soir de votre rencontre c’est très mal vue. » Ajoutais-je avec un peu d’ironie en parlant de ma propre expérience, ah ça oui je n’avais pas été des plus intelligent ce soir-là et je payais encore aujourd’hui, le prix de ma connerie…

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Sam 17 Oct - 16:01

WILL & TRISTAN ; 24 FÉVRIER 2020
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Ca fait tellement de bien de pouvoir parler avec quelqu’un qui sait ce que Will traverse, qui le sait peut-être même mieux que l’adolescent lui-même. La seule autre personne avec qui Will se sent assez en confiance pour aborder ce sujet, c’est Elias et… On ne peut pas parler de son futur mariage avec une inconnue à son petit-ami, pas vrai ? Au moins, Tristan n’en a rien à faire de ces considérations là, tout ce qui semble lui importer, c’est que Will sache bien dans quoi il s’engage. Et pour l’instant, il croit bien que c’est le cas et qu’il est prêt à assumer tout ce qu’implique cette histoire. Du moins, jusqu’à ce qu’il ose poser un peu plus de questions au Serpentard et surtout qu’il entende les réponses… Tristan est… Une seconde, Will hausse un sourcil et le regarde fixement, un peu perplexe. Mariage arrangé ou pas, il a l’air de vraiment bien aimer cette fille. En tout cas, à la façon dont il parle d’elle, c’est difficile de ne pas avoir envie de sourire et c’est finalement ce que fait Will, en baissant juste un peu le visage pour que Tristan ne remarque rien. “Elle a l’air intéressante.” remarque-t-il, son ton légèrement taquin. “Au moins, tu sais que tu ne vas pas t’ennuyer avec elle. Sans vouloir te décourager, j’ai même l’impression que tu pourrais finir par l’aimer réellement.”

Et aussi soulagé soit-il de pouvoir partager cette expérience avec quelqu’un, Will ne peut s’empêcher d’être un peu jaloux, aussi. Même si ça ne se transforme jamais en grand amour entre Tristan et sa charmante fiancée, au moins ils pourront l’espérer. Quant à lui… tout ce qu’il peut espérer c’est qu’Elias, ou n’importe quel homme avec qui il voudra passer sa vie, accepte de rester dans l’ombre. Son sale petit secret. Il n’est même pas sûr de comment il compte s’y prendre pour faire un enfant à une femme, peu importe de qui il s’agit. “Tu peux faire ça ?” demande-t-il, revenant un peu brusquement à la question précédente qu’il a jusque là laissée sans réponse, à savoir est-ce qu’il veut que Tristan lui apprenne à parler aux filles. Ça semble assez ridicule, dit comme ça, mais ce serait un bon début. “M’aider à ne pas avoir l’air complètement ridicule devant une fille ? J’ai pas… Enfin, je veux pas qu’elle tombe amoureuse, juste… Que ça marche sans que j’ai besoin de mentir ni qu’elle découvre la vérité.” Ce serait tellement plus simple de faire semblant, pourtant. De dire à la malheureuse qui voudra bien de lui ce qu’elle veut entendre. “Je saurais même pas dire si une fille est intéressée par moi ou non…” Cela dit, il lui a fallu des siècles pour réaliser qu’Elias voulait sortir avec lui, alors… Peut-être bien que le problème ne vient pas du genre de la personne et seulement de lui.

“Je sors avec quelqu’un.” souffle-t-il, même si ça n’a pas vraiment de rapport avec la conversation. Il a juste envie d’en parler, peut-être. “Enfin je crois. Un garçon de ma classe. Il ne veut pas qu’on sache qu’il est gay, alors… ça marche pour l’instant. Et je sais qu’on est encore jeunes, que c’est même pas sûr qu’on reste ensemble, mais je commence à réaliser que quoiqu’il arrive, ce sera toujours comme ça pour moi. Faudra toujours que je cache la personne que j’aime vraiment… Ou alors, je dis à mon grand-père d’aller se faire voir et je fais ce que je veux.” Il ne fera jamais une chose pareille, il le sait au fond, mais ça fait du bien d’imaginer juste une seconde qu’il pourrait en avoir le cran. Il n’est pas le seul Sang-Pur à aimer les hommes, ça il le sait sans l’ombre d’un doute. Certains se fichent totalement de l’affirmer haut et fort. Il sait aussi que si son grand-père est aussi frileux sur cette question, ce n’est qu’à cause de vieilles habitudes ancrées en lui depuis trop longtemps pour qu’il arrive à voir le monde autrement. Et c’est plutôt injuste, quand il y pense. Raison pour laquelle il essaye de ne jamais y penser d’habitude.
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Ven 23 Oct - 23:25
Don't need your pity
24 février 2020

☆ Will & Tristan ☆
Intéressante ? Ouais bon peut-être ce n’est pas vraiment le genre de question que je me pose quand je regarde Maëlle pour le coup. Quant à ne pas s’ennuyer, oui c’est vrai que l’avenir ne semblait pas monotone vue comme ça, même je n’étais pas certains que ce soit génial pour autant. D’ailleurs je me crispe un instant lorsqu’il dit que je pourrais l’aimer réellement. Ouais alors ça pour le moment je n’en étais pas autant persuadé que lui. « Ouais ce n’est pas encore gagné ça. Mais sans doute que j’aurais pu tomber sur pire dans le fond. Maëlle est très bien éduquer, je sais qu’elle ne me causera pas d’autre ennuis. » Et puis surtout je m’en étais assuré avec le serment inviolable, mais cela je le gardais pour moi bien entendu. Lorsque Will revient sur mes propos précédents, je mets un petit moment à remettre les choses dans le bon ordre pour comprendre de quoi il parlait soudainement. J’avais un peu de mal à comprendre ce qu’il voulait dire par ne pas mentir, mais ne pas qu’elle découvre la vérité, cela avait l’air tout de même assez complexe d’obtenir les deux. « Alors je ne promets pas d’être un pro dans la matière, mais je peux essayer, on peut voir déjà comment tu t’y prends et on verra s’il y a des choses à améliorer et comment ? » Proposais-je alors. Oui parce qu’effectivement je n’étais pas un pro de la drague, je savais parler, ça me venait naturellement, mais ça n’allait pas plus loin, d’autres élèves que je connaissais auraient peut-être été plus qualifié, mais bon déjà on pouvait jeter un œil, voir ce que cela donne et voir si vraiment il avait besoin d’aide avec les filles !  « Oh je suis sûr qu’il doit bien y avoir quelques filles qui en pince pour toi ! » Assurais-je alors avec le sourire, le contraire serait tout de même assez étonnant.

Alors que je réfléchissais à tout ça, à la meilleure façon de mettre cette idée en place, Will me prenait de cours en m’annonçant qu’il sortait avec quelqu’un, comme ça de but en blanc ! Heureusement que je n’avais rien dans la bouche, j’aurais été capable de m’étouffer parce que je n’étais pas prêt à une telle annonce après tout on ne se connaissait pas vraiment, on ne pouvait pas déjà dire que nous étions amis n’est-ce pas ? Et pourtant il était assez en confiance pour me faire une telle confidence. Qu’est-ce que j’avais dit ? Je savais bien parler, le charisme tout ça, c’était naturel depuis ma naissance, voilà pourquoi apprendre à quelqu’un à parler aux filles allait être assez compliqué. Une fois la vague de surprise passée, je me demandais de qui il s’agissait et surtout s’il s’agissait du garçon avec qui je l’avais déjà surpris sous ma forme d’animagus, chose que je gardais bien évidemment pour moi. Au moment où il ajoutait Enfin je crois cette phrase me fit sourire, il n’était pas sûr de ce qui se passait avec l’autre personne ? Un garçon, cela ne m’étonnait pas du tout, j’étais évidemment préparé à cette réponse, même si je n’arrivais pas à comprendre qu’on puisse désirer le même sexe et pourtant, je ne posais pas la question, ne voulant pas qu’il prenne cela pour du jugement, je voulais seulement comprendre… Et l’autre garçon ne voulait pas non plus que cela se sache qu’il soit gay ? En même temps s’il était dans la même situation que Will cela pouvait aisément se comprendre… Mais quel avenir auraient-ils ? Quel histoire d’amour pourraient-ils vivrent en réalité ? Ce n’était pas du dégoût ou du jugement que je ressentais pour Will au final, mais de la compassion… Il ne pourrait jamais être heureux et il en prenait conscience, à seulement quinze ans… A la fin de sa phrase un nouveau sourire étire mes lippes, mais cette fois c’est un sourire sans joie.

« Tu y arriverais tu crois ? » Demandais-je alors à mon camarade. « Je sais que certains s’émancipe en ce moment… Mais je sais que moi je ne pourrais pas, j’aime beaucoup trop ma famille, je tiens énormément à eux et faire ce qu’on attend de moi me tiens vraiment à cœur. » Expliquais-je alors, sans dire que c’était la façon dont il devait agir également, c’était à lui de savoir ce qu’il voulait faire, en revanche, j’osais une question sans trop savoir où je m’aventurais. « Et tu ne pourrais pas… Changer ? » Demandais-je en ayant cette impression de marcher sur des œufs. « Te mettre à aimer les filles ? » Précisais-je afin d’être certains qu’il comprenne ou je voulais en venir. Je n’y connaissais rien après tout, mais comme cela me semblait étrange d’aimer les garçons, je me disais que c’était peut-être quelque chose dont on pouvait guérir ? « Je ne dis pas que c’est pas bien hein, chacun fait ce qu’il veut mais… Si ça doit te rendre malheureux toute ta vie… Est-ce le bon choix ? » Demandais-je alors avec sincérité, espérant qu’à son tour, Will ne me juge pas sur mon ignorance à ce sujet…

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Jeu 5 Nov - 12:49

WILL & TRISTAN ; 24 FÉVRIER 2020
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La conversation ne prend pas vraiment la tournure que Will attendait, pourtant c’est bien lui qui la dirige en ce moment, qui décide d’avouer certaines choses à Tristan que rien ne l’oblige à partager. Il a un peu le sentiment de réfléchir à voix haute et, au passage, de réaliser vraiment ce qui se passe, de quoi sa vie sera faite et comment elle pourrait être s’il avait été comme son camarade. Il commence à se sentir assez dépité, honnêtement. Même si le Serpentard parvenait à lui inculquer quelques notions sur comment paraître hétéro pour les nuls, ça ne change rien au fond. À la fin de la journée, il sera toujours le même garçon, face au même dilemme, forcé au même sacrifice. Et à peine a-t-il effleuré la possibilité de mettre tout simplement fin à son arrangement avec son grand-père, il sait que c’est hors de question. Une fois n’est pas coutume, Tristan met les mots parfaits sur ce sentiment. Bien sûr qu’il n’en serait pas capable. Sa famille est peut-être particulière, elle reste la chose la plus importante dans sa vie. Il voudrait que ce soit facile, mais il ne peut pas s’imaginer tourner le dos à son grand-père pour une petite amourette. “Non, je n’en serais pas capable.” admet-il à la question de Tristan, son regard dépité se posant sur le sol. “C’est la seule famille qu’il me reste, je ne ferai jamais rien qui puisse le blesser.”

Au fond, toute cette conversation ne sert à rien. La conclusion est simple, évidente. Et Tristan ne comprend pas vraiment comment ça marche, mais il résume bien ce qui attend Will, d’une certaine façon : il doit faire un choix. Il a déjà fait son choix, à vrai dire. Il se débat tant bien que mal pour trouver une solution qui lui permette de ne pas choisir, mais il n’y en a aucune. “Est-ce que c’est ce que tu as fait ?” demande-t-il, amère, à la proposition de son camarade. “Tu as choisi d’aimer les femmes après y avoir longuement réfléchi, pris en compte toutes tes options et envisagé toutes les conséquences ?” C’est un joli rêve, mais Will n’a pas besoin d’entendre la réponse pour savoir que non, Tristan n’a jamais choisi d’être hétéro. S’il avait eu son mot à dire, Will aurait décidé de tomber amoureux d’une jolie petite héritière de bonne famille et de s’éviter au passage bien des difficultés. Ce qu’il ressent pour Elias n’a absolument rien à voir avec la logique, ce n’est ni réfléchi, ni volontaire et il a lutté, vraiment. Tout comme il imagine que ce serait plus simple pour Tristan s’il pouvait décider consciemment de tomber amoureux de sa fiancée. Il ne présente pas cet argument, cela dit. À quoi bon ? Il n’en veut même pas à Tristan de poser cette question, il se l’est posée aussi plusieurs fois. C’est une route qu’il a déjà traversé, qu’il traversa sûrement encore quelque part au cours des prochaines années.

“J’ai déjà pris ma décision, de toute façon.” lance-t-il, l’air faussement déterminé. Il se relève, essaye de se tenir droit, comme s’il partait au combat. C’est un peu le sentiment qu’il a, au fond. De devoir se battre contre lui-même. La seule chose qui le réconforte un peu, c’est de se dire qu’il a encore quelques années devant lui pour profiter d’un semblant de bonheur et il vient à peine de commencer. Alors, tant bien que mal, il se force à affronter une dernière fois le regard de Tristan. “Merci pour ton aide.” souffle-t-il d’un ton neutre. Il se sent un peu coupable d’avoir attiré le jeune homme dans ses histoires. “Je crois que j’ai besoin d’encore un peu de temps pour réfléchir de mon côté, mais… Je te suis toujours redevable, alors… J’imagine qu’on se reverra bientôt.” Ils ne vont pas tomber dans les bras l’un de l’autre malgré ces petites confidences, mais gêné de simplement tourner les talons alors que le jeune homme vient de lui rendre un fier service juste en l’écoutant déblatérer sur sa petite vie malheureuse, Will ne trouve rien de plus malin que de tendre une main à l’étudiant pour une sorte d’adieu très… solennel.

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Sam 7 Nov - 16:11
Don't need your pity
24 février 2020

☆ Will & Tristan ☆
S’émanciper c’était quelque chose, beaucoup le faisait ces derniers temps, beaucoup d’enfant de famille pro mangemort d’ailleurs… Mais ce n’était pas le sujet. Ce que je voulais dire c’était que ce n’était pas un acte anodin et ce n’était pas forcément facile à faire. Moi je savais que j’aurais pu m’émancipé pour un mariage qu’on m’imposait et pourtant je n’ai pas pu m’y résoudre… J’aime beaucoup trop ma famille, je tiens beaucoup trop à eux pour faire un trait sur eux. Alors est-ce que c’était le cas pour Will ? En serait-il capable ? Etait-il prêt à un tel sacrifice pour être libre et vivre la vie qu’il avait choisi ? La réponse était non et je ne pouvais que compatir davantage à sa situation. Encore plus lorsqu’il m’explique que c’est la seule famille qu’il lui reste. Je comprenais encore mieux. Comment tourner le dos à cette seule personne qui représentait votre famille ?

« Peut-être qu’il s’adoucira avec le temps. » Disais-je sans savoir s’il y avait la moindre chance.Peut-être y avait-il une chance qu’il change d’avis avec le temps ? Il était déjà prêt à accepter que son petit-fils mène une double vie, ce que beaucoup n’aurait même pas tolérer, alors peut-être qu’il y aurait de l’espoir ? Je finis par poser une question qui me taraude depuis un moment, à savoir s’il ne pourrait pas changer et se mettre à aimer les filles. Pas parce que je trouvais cela forcément mal, mais parce que la norme était comme ça et que je trouvais que c’était beaucoup de complication et qu’il risquait de gâcher sa vie. Je n’avais pas pensé à la stupidité de ma question parce que j’avais été élevé comme ça. Pour moi un homme était avec une femme, devait en prendre soin avoir des héritiers pour assurer une lignée. Mais il avait le doigt sur quelque chose, je n’avais pas choisi d’aimer les femmes, ça avait été instinctif et je ne voyais pas vraiment comment je pourrais choisir d’aimer un homme. Est-ce qu’il était possible que le fait d’aimer les hommes soit instinctif chez lui aussi ? C’était possible une chose pareille ? Il était vraiment dans la merde…

« Je vois… Non effectivement je n’ai rien choisi et je suppose que c’est pareil pour toi… » Reconnaissais-je alors simplement. J’étais reconnaissant envers lui qu’il ne se braque pas devant mon ignorance, mais je n’avais jamais réellement fréquenté quelqu’un comme… Lui, même s’il n’avait pas grand-chose de différent avec moi. Il aimait les hommes, point. Je haussais un sourcil lorsque Will annonçait avoir pris sa décision, se donnant alors un air déterminé même si tu n’étais pas certains qu’il sache réellement ce qu’il fait au fond de lui, mais il n’a pas plusieurs options possibles de toute façon. Il me remercie, je n’ai pas fait grand-chose dans le fond. Je n’ai pas le temps de répondre que Will reprend la parole. Je souris un instant, qu’il me soit redevable en réalité j’avais déjà oublié, je n’attendais rien de lui. « De rien. Mais Will ? » Appelais-je avant qu’il s’en aille réellement. « Si tu as besoin n’hésites pas d’accord ? Que ce soit de l’aide ou simplement de parler. » Proposais-je alors à mon jeune camarade. Et j’étais prêts à faire ce que j’avais dit à l’aider avec les filles s’il avait besoin. C’était à lui de voir. Alors qu’il me tend la main, je tends la mienne et lui offre un sourire amicale en sentant sa gène. « A une prochaine fois, prend soin de toi Will. » Ajoutais-je alors en prenant la direction de la sortie de la salle de potion. J’espérais sincèrement qu’il le fasse, venir me voir s’il avait besoin, mais je n’étais sûr de rien. Quoiqu’il en soit je reprenais mon chemin vers mon dortoir, ma destination avant que Will Burbank ne vienne demander mon aide.

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Don't need your pity • Tristan
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