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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Like a virgin touched for the very first time || ft. Phoebus Malefoy [hot] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Sam 15 Aoû - 0:14
Like a virgin touched for the very first time || ft. Phoebus Malefoy [hot] Image0

Like a virgin touched for the very first time




Comme par hasard, il avait fallu que cela tombe sur moi. C’était tout de même un comble... il y avait plus d’une centaine de personnes qui bossaient au Ministère et c’était sur moi que ça tombait.
En soi, je n’avais jamais été contre le fait de rendre un petit service, c’était même plutôt quelque chose que je pouvais faire volontiers et, parfois même, de gaieté de cœur. Mais cela dépendait fortement du type de service que l’on me demandait.
Et donc, cette fois-ci, je ne pouvais prendre cette demande que comme un ordre. Ce qui, déjà, exposait un peu ladite demande à ma mauvaise humeur... mais ajoutez encore à cela que je devais le rendre auprès de l’une des personnes que je supportais le moins en ce monde... vous aurez compris que je n’étais pas vraiment emballé par l’idée.

Le contexte de tout ceci était fort simple. Les dernières nouvelles concernant le Blood Circle avaient fini de convaincre les responsables de différentes brigades de terrain de l’intérêt d’assurer les arrières des diverses équipes. Et si, en termes de défense la plupart se débrouillaient plutôt bien, ce n’était pas toujours le cas pour ce qui concernait la santé.
J’étais sans doute le seul chef de bureau à consacrer mon temps à de la paperasse aujourd’hui... et ce devait être pour cela que ce fut à moi qu’incomba la tâche d’aller rencontrer le président directeur général d’une célèbre entreprise de production de potions en tous genres…

En réalité, j’aurais fort bien pu faire comme si de rien n’était et prendre contact avec une secrétaire de Phoebus, mais comme il s’agissait de plusieurs contrats sur lesquels sa signature devait être apposée pour pouvoir envisager la collaboration la plus efficace entre le producteur et les consommateurs, il fallait faire au plus vite et, par conséquent, j’allais devoir me coltiner cette andouille le temps qu’il daigne éventuellement bien vouloir signer la paperasse que je lui amenais pour les appels d’offres...
J’avais hésité à changer d’apparence, pour le côté pratique de ne pas avoir à supporter les âneries de cet idiot… mais je m’étais ravisé. Il ne serait tout de même pas assez débile pour ruiner ses chances de décrocher un tel contrat… ou alors il avait un sérieux problème. Ce qui, au fond, ne m’aurait même pas vraiment étonné, après tout, c’était bien de Phoebus Malefoy qu’il s’agissait… et ce type était déjà un problème en soi, ce n’était pas nouveau.

Arrivé aux portes de l’entreprise, je fus accueilli par l’un des nombreux employés de Potion's Brewing Master. Un jeune sorcier d’une vingtaine d’années, qui semblait aussi maladroit que doux… le teint frais, les fesses musclées, la silhouette fine… j’en aurais bien fait mon quatre heures. Je le matais impunément tandis qu’il m’indiquait la voie à suivre. Je devais reconnaître que Phoebus était capable d’engager de très jolis garçons. Ça lui faisait tout de même une qualité, allez, soyons fous…

Et une fois devant la grande porte au bois travaillé et aux charnières dorées - l’idée m’effleura l’esprit que vu la folie des grandeurs du patron des lieux, cela ne m’aurait même pas étonné que ces pièces d'orfèvrerie soient faites en or -, le jeune homme m’annonça à son supérieur après avoir frappé. Il évita de décliner mon identité, préférant parler d’un homme envoyé par le Ministère pour traiter des affaires courantes dont le chiffre pouvait être très intéressant.
Le jeune homme avait joué le jeu comme je l’espérais. Expliquer ma présence en évoquant le chiffre d’affaires, pour une personne aussi vénale que le président directeur général de cette entreprise, c’était me donner une bonne raison d’être là et, avant qu’il ne voie mon visage, Phoebus trouverait peut-être même que la demande émanant du Ministère pouvait être une bonne chose pour ses affaires et pour ses gallions. Et quand il m’enjoignit d’entrer dans son bureau, je le fis, sans faire de vague.


« Phoebus. » Je me doutais bien que me voir ici ne devait pas l’enchanter, aussi me dépêchais-je de déposer la paperasse sur son bureau. « Le Ministère fait un appel d’offres pour des potions de soin. Signe tout ça si tu veux une chance d’obtenir le contrat. »

Je tâchais de garder un ton neutre parce que, évidemment, c’était plus professionnel de faire comme cela. En soi, j’aurais très bien pu ne même pas venir lui présenter l’appel d’offres, j’aurais pu dire que Malefoy n’était pas intéressé et me contenter de démarcher d’autres producteurs. Mais cela n’aurait pas été très correct de ma part et, même si Phoebus Malefoy avait toujours agi avec moi comme un enfant jaloux, je ne voulais pas m’abaisser à son niveau.

Ce type manquait de maturité. A quarante ans, il se comportait encore comme un adolescent attardé. Tant mieux pour lui si sa réussite professionnelle était telle mais un jour, il allait falloir qu’il grandisse un peu. Peut-être était-ce parce que j’avais une douzaine d’années de plus que lui que je ressentais ses frasques comme de vraies gamineries... mais si c’était le cas, que devait dire ma belle Meredith, avec ses dix-sept ans de plus que lui ? Oh bien sûr, Mrs Carrow ne faisait pas son âge, mais elle jouait clairement dans une autre catégorie que Malefoy.

Au fond, c’était dommage que cet homme ait un si mauvais caractère et de si mauvaises habitudes. Il aurait pu y avoir de bonnes choses en lui, d’une certaine façon... enfin, il me semblait qu’il aurait peut-être pu être éventuellement possible de tirer un peu de positif de ce type. Tenez, si je faisais abstraction de tout ce que je n’appréciais pas en lui, je pouvais tout de même reconnaître, sans avoir à forcer quoi que ce soit, qu’il avait un joli cul. Le genre de croupe et de fesses masculines que je devinais musclées et fermes. Mais je ne m’étais jamais permis de pousser plus loin.


« C’est assez urgent. Si tu renvoies tout ça par hibou express aujourd’hui, tu pourrais déjà avoir une réponse dans la soirée. »  Je faisais toujours en sorte que mon travail soit fait et correctement fait. Même quand je devais œuvrer avec des personnes que je n’appréciais pas.
On ne pouvait pas aimer tout le monde, n’est-ce pas ? Mais cela n’empêchait pas de faire en sorte que les choses soient bien faites... c’était une question d’habitude plus que de relations. Même s’il n’était pas toujours facile de travailler avec des gens que l’on n’appréciait pas, c’était toujours mieux que de bosser avec des cons que l’on méprisait...

Le problème de Malefoy, c’était qu’il était tout à la fois détestable et méprisable. Ce n’était pas le plus con, bien sûr -auquel cas il n’aurait strictement rien eu à foutre dans le triumvirat - mais c’est n’était pas non plus le plus intelligent. Certes, il était rusé et astucieux, mais il n’avait clairement pas inventé le chaudron à touillage automatique. Ce n’était pas pour rien que Meredith avait fait de lui un exécutant : Phoebus Malefoy était un homme de terrain avant tout, il ne fallait pas lui demander d’établir une stratégie mais il pouvait exécuter des ordres à la lettre, ce qui était, somme toute, plutôt intéressant aussi : nous avions besoin de bons bras parmi les mangemorts. C’était indéniable. Et Malefoy avait pour atouts son patronyme, sa fortune et son accès facile à toutes sortes de potions.

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Apollon Lestrange
Apollon Lestrange
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Sam 22 Aoû - 4:36


Like a virgin toughe for the very first time
William Ombrage & Phoebus Malefoy
Je m’ennuyais. Oh que je m’ennuyais. C’était la partie barbante, complètement sans intérêt de l’histoire.
Certes, elle restait quand même importante.

Je savais bien que sans une bonne préparation préalable, je ne gagnerais jamais le marché chinois. La Chine sorcière était une grande, voire une énorme nation qui demandait sans cesse à consommer. Malheureusement, le côté moldu chinois était bien plus grand encore. Pourtant, je penchais sur ce fait pour attirer mes semblables à commercer avec moi. Je savais qu’ils désiraient avoir le dessus sur les Moldus habitant leur territoire. Je savais que mes potions leurs feraient grand plaisir pour les contrôler. Et donc je pourrais les leur vendre cher pour m’enrichir plus encore. Alors, je m’appliquais de ma plus belle plume et de ma plus belle écriture faisant resplendir mes mots qui les toucheront droit au cœur.

Le tic tac de l’horloge me ramenait tranquillement dans la réalité alors que mes yeux se dardèrent vers les aiguilles. 16 h : 00. Posant la plume dans son encrier, je m’étirais longuement dans mon fauteuil en appuyant les mains derrière ma nuque. Je souriais de contentement détendant agréablement mon esprit et mon corps.

- Encore un peu et j’y serai …

M’enhardis-je déterminé. Laissant mollement tomber les jambes contre le plancher d’une blancheur immaculée de mon bureau, je pris mon verre d’hydromel. Je grimaçais, une fois de plus cet après-midi, à l’étrange goût que l’hydromel me renvoyait. Je reniflais intrigué par cette odeur d’épices puis, celle de … Je ne savais pas trop l’expliquer. Je savais juste une chose : j’étais enivré par ce verre d’hydromel à en avoir dorénavant la tête qui tourne.
Je le posais, maintenant vide, sur le bureau réfléchissant à qui me l’apporta précédemment.

Mais oui, c’était ce jeune employé, ce troll maladroit que j’aurais dû renvoyer sur le champ quand j’en avais la chance et … Et … Je passais une main dans ma chevelure la débraillant un peu sans réellement m’en rendre compte.
C’était à ce moment que ledit troll cognait justement à la porte de mon bureau, sa petite voix aigue couinant qu’un homme du Ministère de la Magie voulait me parler pour parler affaires, des affaires pouvant rapporter gros apparemment.

J’ouvrais des yeux ronds agrippant le dessus de mon bureau avec mes ongles pour tâcher, avec la douleur, de reprendre mes esprits. Depuis quand, l’hydromel me faisait perdre la tête à ce point ? Certes, je ne pouvais pas laisser cet homme à la porte ni sa proposition. Je me fis donc violence pour m’asseoir dignement, croisant les jambes et ordonnant à mon maladroit employer de faire entrer aussitôt cet homme.

Ouvrant une bouche d’un air béat, j’étais fort surpris de le voir apparaître. Lui ? Mais que faisait-il ici ? J’aurais dû vouloir rétorquer une provocation digne de moi. J’aurais dû lui offrir mon plus beau sourire sarcastique tellement il me faisait penser à de la bouse de dragon. Certes, je n’y arrivais pas. Mes yeux ne quittaient pas son regard malgré un froncement de mes sourcils qui devait rendre plus complexe l’émotion me traversant au même moment. J’entendais à peine ce qu’il me disait. Il posait alors des dossiers sur mon bureau que j’observais machinalement peu intéressé par ceux-ci préférant son regard. Mais si ces contrats étaient urgents comme il le stipulait, pourquoi son attitude restait des plus calme quelque chose que j’haïssais … Normalement, en tout cas. Mon esprit restait flou, je n’arrivais plus à penser. Je me mis à tourner les pages d’un contrat que William voulait que je signe. Mais était-ce si important ?

- Si c’était urgent à ce point, tu ne serais pas aussi calme. Non ?

Eussé-je un sourire que j’aurais voulu sarcastique, mais tournant plutôt sincère voire même amicale. Je décrochais donc mes yeux du contrat toujours entre mes mains pour fixer William. Ses yeux … Avaient-ils toujours été aussi espiègles et intelligents ? Je ne savais pas, mais j’avais du mal à laisser de côté les émotions traversant mon corps, mon esprit tout entier actuellement. Et je parlais paraissant trop gentil et pire sincère pour que cela soit vrai.

- Sûrement, tu as aussi le temps de passer un peu de temps avec moi.

Je semblais presque trop séduisant pour mon propre bien. Je n’arrivais pas à m'en retenir même si, au fond de moi, je tentais faire de gros efforts.

Codage par Emi Burton



Silence
… À pas feutrés … Je te vois … Je te trouve … Je te détruis … Tu ne peux pas m’échapper toi qui a tes tords. Oh ! Ne fais pas l’innocent, car je le sais. Je le vois … Au fond de toi, tu le sais aussi, non ? Oui. Tu seras ma vengeance.  
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Anonymous
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Sam 22 Aoû - 14:58

Je n’aimais pas que l’on m’oblige à accomplir des tâches de subalterne. Et encore moins lorsqu’il s’agissait de jouer le hibou express pour cet enfoiré de Malefoy. Tout ça pour quoi? Pour qu’il puisse décrocher encore un gros contrat et empocher un paquet de fric qui aurait tellement été mieux dans les mains de petits producteurs de potions... ce côté grosse entreprise qui écrasait les petits artisans, cela m’énervait. En effet, à cause de grosses multinationales dans le genre de Potion’s Brewing Master, nombreux étaient les fabricants de potions indépendants qui avaient dû se résoudre à mettre la clef sous le paillasson parce qu’il leur était tout simplement impossible de survivre face au géant de la potion en tous genres.

Enfin, soit. C’était là un avis personnel que j’avais pour toutes les grosses boites multinationales. La particularité de celle-ci était que le patron de Potion’s Brewing Master était une personne que je n’appréciais pas.
Ce n’était pas faute d’avoir essayé, pourtant, je lui avais cherché des qualités et des compétences, des points positifs... et je reconnaissais assez facilement que Phoebus était un homme d’affaires compétent, qu’il était astucieux et savait retomber sur ses pattes... mais certaines facettes de sa personnalité prenaient tant de place qu’elles finissaient par occulter le positif que j’avais pu lui trouver.
Cet homme prenait un malin plaisir à essayer de m’énerver. Cela durait depuis quelques années déjà... Il ne supportait pas mon sang mêlé. C’était l’une des premières choses qu’il m’avait reprochées. Typiquement le genre de trucs contre lequel je ne pouvais rien faire, même avec toute la bonne volonté du monde...

Avais-je fait en sorte d’attiser le ressentiment de cet homme envers ma personne ? Je n’en avais pas l’impression, mais il arrivait parfois sur les autres soient exaspérés sans qu’on ne puisse vraiment le savoir...
Il n’aimait pas ma proximité et ma complicité avec Meredith. Cela se voyait aussi. Mais je ne pouvais pas y faire grand-chose : je n’allais pas délaisser l’une de mes meilleures amies pour le bon plaisir de Malefoy.
Peut-être que c’était le fait qu’il ait eu affaire à ma détestable petite cousine qui avait mis le feu aux poudres... je ne savais pas exactement.

Il ne m’aimait pas... mais je ne l’aimais pas non plus. Sans doute d’abord parce qu’il m’avait bien fait comprendre qu’il me détestait. Je n’étais pas masochiste - ou en tout cas pas à ce point - et je n’avais pas pour habitude de courir après des gens qui me détestaient ouvertement. Ensuite... nos incompatibilités d’idées faisaient que chaque échange sur le sujet se terminait toujours de la mer façon. Une sorte d’égalité où Mrs Carrow devait finir par trancher pour sortir du dilemme. Enfin, je n’aimais pas du tout les initiatives qu’il prenait, que ce soit des attaques qu’il dirigeait sans nous concerter ou des décisions qu’il prenait vis-à-vis de mon filleul.

Seulement voilà : nous étions amenés à travailler ensemble, et c’était là le cœur du problème. S’il s’était agi de quelqu’un que je ne voyais qu’une fois par semaine, il n’y aurait eu aucun souci, mais Phoebus était un triumvir, au même titre que moi... et nous nous voyions donc à peu près tous les jours.

Venir ici, sur son territoire, même en étant mandaté par le Ministère, c’était aussi dangereux pour moi que de lâcher un élève de première année de Poudlard dans une mission suicide auprès du Blood Circle. Je devais me méfier de tout et être en permanence sur mes gardes. Malefoy ne manquait jamais une occasion d’essayer de me plomber, d’une façon ou d’une autre... alors, il me fallait garder cela à l’esprit.
Même si je venais ici avec une mission précise, il était tout à fait capable de chercher à me causer du tort, d’une façon ou d’une autre.

Quand le jeune employé m’avait introduit dans le bureau du big boss, je n’avais pas cherché à esquiver ou à m’éclipser. Je voulais régler cette affaire rapidement pour pouvoir être libéré bien vite de cette obligation. Mais je ne m’attendais pas à ce que Malefoy m’accueille comme cela.
Son attitude ne me disait rien qui vaille. Il commença par me parler de mon calme... comme s’il avait eu souvent l’occasion de me voir péter les plombs... Oh, cela pouvait arriver, évidemment, mais je faisais toujours tout mon possible pour que cela n’arrive jamais devant lui. Cela lui aurait fait bien trop plaisir...


« Ce contrat ne concerne pas directement mon bureau, Phoebus. Je ne suis que le messager... alors, non, il n’y a pas de raison que je perde mon calme. »

Du côté des Oubliators, en effet, il était assez rare que nous ayons besoin de potions de ce genre. C’était plutôt important pour les aurors et les tireurs d’élite, ceux qui avaient parfois besoin de soins urgents, sur le terrain.
Phoebus feuilletait l’un des contrats, d’un air nonchalant, comme s’il se foutait pas mal du contenu de ces parchemins. C’était d’ailleurs peut-être bien le cas, en fait... il était à la tête de la plus grande fortune du pays, à l’heure actuelle, et faisait régulièrement la une de « Sorcière Hebdo ». C’était peut-être là ce que l’on pouvait appeler une belle réussite professionnelle.
Avait-il besoin de s’enrichir plus encore ? Les rumeurs disaient qu’il avait déjà chez Gringott’s deux coffres pleins à craquer de gallions et de richesses en tous genres. Allait-il chercher à en ouvrir un troisième ?

En vérité, ce n’était pas là le sujet actuel de mes préoccupations. Je remarquai, en effet, que mon sempiternel ennemi - si je puis l’appeler de cette manière malgré le fait que nous soyons dans le même camp - ne me regardait pas comme d’habitude. Et son sourire n’était pas le même non plus. Ce devait être un piège, une façon d’essayer de m’amadouer, car il savait qu’il était plutôt bel homme.
Je comptais bien ne pas le laisser m’avoir à son petit jeu.
« Tu es désespéré, Phoebus ? Ou complètement bourré ? »

Il usait et abusait un peu trop de la bouteille. Aussi, cela ne m’aurait pas vraiment étonné d’apprendre qu’il avait trop bu. Une fois de plus. Pourtant, il n’avait pas l’air aussi débraillé que lors de ses grosses cuites... peut-être avait-il besoin de ne pas être seul, mais je ne pensais pas être l’homme de la situation... je pouvais le faire pour bien d’autres personnes, mais Malefoy était un cas entièrement à part... et un cas à part entière.
Je glissais les mains dans mes poches, comme pour lui indiquer que je ne lui fermais pas la porte pour autant.


« Tu as besoin de quelque chose de plus ? » S’il était surmené ou fatigué, peut-être qu’il devrait engager une secrétaire particulière pour gérer à sa place ce qui lui demandait trop d’énergie et de temps. Tous les supérieurs travaillaient avec des secrétaires efficaces, après tout. La mienne, Ariane, s’avérait d’une grande aide lorsqu’il s’agissait de m’épargner des rendez-vous désagréables. Et pour ne rien gâcher, elle était aussi plutôt bonnasse dans son genre. Je l’avais déjà fait plusieurs fois passer sous mon bureau et c’était juste divin. Peut-être que Malefoy devrait penser à instaurer ce genre de choses, lui aussi, pour l’aider à se détendre.

« Allons, signe ces contrats et le Ministère sera content. Tu empocheras encore quelques milliers de gallions et eux, ils auront de quoi soigner en urgence les hommes de terrain. » Je lui rappelais presque gentiment pourquoi j’étais là... car, non, je n’étais pas ici juste pour passer du temps en sa compagnie.

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Apollon Lestrange
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Lumos
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Sam 29 Aoû - 3:45


Like a virgin toughe for the very first time
William Ombrage & Phoebus Malefoy
Son calme m’énervait toujours et cela devenait pire lorsqu’il me rétorquait du tact au tact en le faisant sûrement par exprès. Ombrage savait que cela m’horripilait donc il ne s’en gênait pas. Il rappelait, ainsi, le but de sa visite soit le Ministère de la Magie. Lui, il s’en fichait et je le savais. Et je voulais jouer avec cela. Mais ici et maintenant, c’était étrange. Je voulais ouvrir la bouche, rigoler et me moquer de lui si coincé avec son balai dans les fesses pour être aussi sérieux. Parfois, j’avais l’impression que William Ombrage était frappé par une malédiction et donc incapable d’avoir du plaisir. Certes, là, je préférais sourire alors que je semblais danser dans un flou pâteux, cotonneux et trop doux pour mon propre bien.

Toujours dans ce même sourire, je me levais appuyant fermement les paumes de mes mains contre le dessus de mon bureau fait de merisier. Je voulais m’approcher de lui et ça me dégoûtais. Enfin non, cela ne me dégoûtait pas. Bien au contraire, je savais être plus près de lui. Je pouvais fixer plus aisément son regard. Je ne le quittai donc pas pour … Les prochaines secondes. 10 … 15 … ? Je n’en avais pas la moindre idée. Et je souriais encore de manière si niaise. Je fronçais les sourcils lorsqu’il me pensait complètement bourré.

- Mais comment pourrais-je être complètement ivre après seulement un verre d’hydromel dis-moi ?  … Et qui, par le fait même, n’a même pas été à la hauteur.

Pestais-je dans une grimace de dégoût, les poings toujours contre le bureau. Je me sentais plus solide dans cette position. J’avais l’impression que je pouvais maladroitement me péter la gueule dans les 10 prochaines secondes et … Je ne voulais pas. Surtout pas devant lui, mais pas pour la raison que j’aurais pensé de prime abord. La tête penchée vers la gauche, je lui souris de manière un peu trop ostentatoire. Je perdais, de plus en plus, pied avec la réalité. Je ne savais pas pourquoi. Si j’avais besoin de quelque chose de plus ? Sûrement oui. Je soupirais me mordant la lèvre inférieure de manière séduisante.

- Oui. J’aimerais surtout que tu sois un peu plus entreprenant. Que tu te fiches, parfois, des convenances. Que tu saches rire. Que tu saches t’amuser.

Je lui souriais, la commissure de mes lèvres se retroussant légèrement. Je me sentais telle une âme malicieuse, espiègle. J’avais l’impression d’être libéré de toute barrière physique ou mentale que je pouvais me mettre normalement. Pourquoi voyais-je William Ombrage comme un être qui pouvait, subitement, être si jouissif ? Avais-je envie d’un défi ? Avec mon pire ennemi ? Avec cet impur que je déteste et qui s’amusait en plus à manipuler sans cesse tout le monde ? Tss … Pourquoi ? Mon corps se mit, néanmoins, à contourner le bureau alors que cet homme caquetait encore, les mains dans ses poches, égal à lui-même. Il parlait des contrats, de galions. Je jetais à peine un regard sur ceux-ci sur mon bureau.

- Des galions, j’en ai déjà plein William. Ce n’est pas ce qu’il me manque …

Lâchais-je subitement si las de ces galions, ennuyé par les contrats et surtout le Ministère de la Magie qui ne nous lâchait jamais. J’eux un sourire en coin, baissant la tête puis, observant cet homme de manière si envieuse. De plus en plus, j’oubliais qui il était réellement. J’en oubliais complètement tout pour avoir envie … Envie … Je n’arrivais pas à le croire moi-même, tari à quelque part au fond de mon esprit, de penser à ce mot.

- … Le Ministère de la Magie … Ces contrats. Ils peuvent attendre. Vas-tu toujours être le chien du Ministère ? Voyons. Tu sais, comme moi, que le Ministère est là pour nous freiner tous et chacun que nous sommes. Et si … montais-je le menton vers le haut, une idée géniale en tête. Et si aujourd’hui, serait-il simplement le jour où on oubliait ces gens qui vivent pour te tirer avec des ficelles ? Libérons-nous !

Je fis un geste brusque, un pas en avant vers lui, allant jusqu’à sentir son parfum entrant par mes narines et se convulsant diaboliquement dans toutes les fibres de mon corps pour m’en faire frissonner. Et ma main avança doucement vers son visage, vers sa joue, en extase de pouvoir lui toucher. Je voulais sentir la douceur de sa peau, la rugosité de son rasage de près.

Codage par Emi Burton



Silence
… À pas feutrés … Je te vois … Je te trouve … Je te détruis … Tu ne peux pas m’échapper toi qui a tes tords. Oh ! Ne fais pas l’innocent, car je le sais. Je le vois … Au fond de toi, tu le sais aussi, non ? Oui. Tu seras ma vengeance.  
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Anonymous
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Dim 30 Aoû - 10:42

J’avais un peu de mal à comprendre ce qui était en train de se passer, pourtant, en règle générale, mon sens de l’observation me permettait de recueillir bon nombre d’informations que je pouvais ensuite analyser et interpréter... mais là, c’était assez étrange. Phoebus était étrange. Lui, d’ordinaire si détestable et si lourd avec moi... il se montrait différent. C’était pour le moins inhabituel et vraiment inattendu.
Ce sourire, par exemple... d’où venait- il ? Et pourquoi était-il là ? Ce n’était pas le sourire moqueur auquel j’étais habitué...
Garder mon calme était essentiel, le contraire aurait fait bien trop plaisir à Malefoy... et ça je me refusais à le lui octroyer. Ce type cherchait à me pourrir la vie depuis qu’il me connaissait, et il faisait tout  pour me décrédibiliser. Mais il n’était pas là d’y arriver, c’était une certitude.

Quand Malefoy se leva, je le suivis du regard. Avec lui, il valait mieux que je reste sur mes gardes... si je ne me méfiais pas, je pouvais m’attendre au pire, il m’en avait déjà donné la preuve par le passé. A plusieurs reprises, d’ailleurs. Je ne pouvais que lui en vouloir pour cela et, même si je n’avais pas réellement l’envie de me venger, j’espérais toujours pouvoir le voir un jour perdre de sa superbe en public, ce qui serait un très beau retour de manivelle... le genre retour en pleine gueule... ce serait tellement bandant, et carrément jouissif !

Il se leva, donc, en prenant fermement appui sur le meuble en bois massif et, sans me quitter des yeux, Malefoy m’expliqua qu’il n’était pas ivre et que l’hydromel qu’il avait bu n’était pas vraiment à son goût. J’eus un soupir. Ce besoin de se dédouaner quand on évoquait une possible ivresse, c’était un peu lourd. Je me demandais, parfois, si le quadragénaire se rendait compte des moments où il valait mieux qu’il la ferme ou s’il faisait l’imbecile expressément pour essayer de se faire passer pour ce qu’il n’était pas ?
Oui, parce que, mine de rien, Meredith l’avait choisi... et elle était une femme intelligente, qui plaçait ses pions en ayant tout bien calculé avant de jouer... j’avais une totale confiance en ses compétences et en elle, de façon plus générale. Alors, je me disais que si Mrs Carrow avait opté pour Malefoy, ce devait être pour une bonne raison. Raison qui m’échappait, pour le moment, mais qui allait sans nul doute devenir bien plus limpide par après. Je ne pouvais juger qu’en fonction de ce que je voyais et Malefoy ne me montrait jamais autre chose que ses défauts... alors, oui, forcément, je ne pouvais qu’être sérieux en sa présence, et sérieusement méfiant.

Après cet étrange sourire, j’eus droit à des regards tout aussi inhabituels. Des yeux qui m’observaient avec une drôle d’intensité et qui étaient accompagnés d’une gestuelle plutôt... comment dire ? ... sensuelle ?


« Oh... au temps pour moi, Phoebus, je pensais que tu commençais à boire bien plus tôt dans la journée ! » Mais, après tout, il n’avait aucune obligation de me dire la vérité. « Tu me vois navré d’apprendre que cet hydromel ne t’a pas satisfait... peut-être qu’il vaudra mieux que tu changes de fournisseur...»

Visiblement, cet hydromel frelaté attirait même un profond dégoût de la part du triumvir. À nouveau, son visage, plutôt expressif, indiquait clairement qu’il n’avait pas du tout apprécié cette boisson. Qu’aurais-je pu répondre d’autre face à ces propos ? Je ne buvais que lorsqu’une occasion se présentait, et jamais seul. Ce n’était pas un comportement que je pouvais comprendre, à vrai dire... rechercher l’ivresse en compagnie d’une bonne bande de copains, oui, pourquoi pas ? Mais seul... c’était le meilleur moyen de perdre le contrôle. Et cela pouvait parfois se révéler assez grave, selon les circonstances.

Et, encore une fois, les propos de Malefoy s’avérèrent surprenants. Bon... je lui avais demandé ce qu’il voulait, mais... je pensais qu’il allait me sortir quelque chose comme "Je veux que tu dégages d’ici", et certainement pas les mots que j’entendis. Je n’étais pas assez entreprenant à ses yeux... d’accord, mais où voulait-il en venir ? Je n’essayais pas de créer des situations pour le piéger, contrairement à ce qu’il faisait avec moi, mais je ne pensais pas qu’il parlait de cela.
J’accordais trop d’importance aux convenances... peut-être, mais j’avais été élevé comme cela. Les convenances, la politesse, le savoir vivre... je n’avais jamais eu besoin de suivre des leçons de maintien et de bonnes manières puisque mes parents et mes grands-parents m’avaient inculqué tout cela très tôt dans ma vie... mais Malefoy ne connaissait rien de ma vie, à part ce que je voulais bien qu’il sache.
Il m’avait toujours reproché de ne pas savoir rire et m’amuser, et cela revenait sur le tapis. Pourtant... je pouvais fort bien m’amuser et rigoler, mais cela n’arrivait juste pas avec lui. Il ne faisait tout simplement pas partie de mon cercle de relations amicales. Voilà la vérité.

J’hésitais à répliquer. Je n’avais aucune raison de me justifier auprès de cet homme et, en outre, je savais que tous ces reproches ne se basaient que sur son point de vue à lui, Phoebus Malefoy, un sorcier que je ne portais pas vraiment dans mon coeur. Et puis, la question revint, entêtante et inévitable : que cherchait-il exactement ?


« Ce n’est pas parce que tu n’as jamais vu quelque chose que cela n’existe pas, Phoebus. Tu pourrais être étonné... »  Je ne savais pas m’amuser... bon sang, s’il savait à quel point il se trompait !
En réalité, il me semble que Malefoy me reprochait surtout de ne pas m’éclater sur les mêmes choses que lui. Je n’aimais pas le poker et les jeux d’argent, en effet, et l’état d’ébriété ne m’apportait rien.

Moi, ce qui m’amusait le plus, c’était le sexe. J’adorais cela. C’était une addiction sans doute aussi forte, si pas plus forte encore, que celle de Phoebus pour l’alcool. Hommes ou femmes, jeunes ou moins jeunes, de couleurs et de corpulences diverses et variées... des personnes célibataires ou mariées, sorcières, cracmoles et même moldues... en somme tout être humain majeur où je pouvais m’introduire...
Je prenais. Et je tâchais de maintenir une certaine discrétion dans ces relations. Pour ne pas tout gâcher mais aussi parce que je n’avais jamais été du genre à me vanter de quoi que ce soit. Je collectionnais les partenaires mais je n’ébruitais jamais les choses. Je voyais cela comme une marque de respect envers les personnes avec qui je baisais.
J’avais, bien sûr, des partenaires réguliers, comme Meredith ou Alexander, pour ne citer qu’eux, mais je n’étais jamais contre l’idée de coucher avec quelqu’un d’autre encore.

Alors... l’entendre dire que je ne savais pas m’amuser, cela me faisait toujours rire un peu. Je m’étais tapé sa sœur. Je m’étais tapé des amis à lui, des employés de sa boîte, des membres de sa famille... Je n’avais encore jamais tenté d’approcher sa femme, mais peut-être que si je le faisais, Malefoy serait obligé de changer de refrain...

Et voilà qu’il laissait entendre que l’argent ne l’intéressait pas. Pourtant, il était vénal, je le savais fort bien. Ça lui plaisait d’amasser du fric et d’exhiber ensuite ses chiffres d’affaires.


« Si tu le dis... »  Au fond, je m’en foutais pas mal. S’il ne décrochait pas ce contrat, cela pourrait laisser une meilleure chance à des producteurs locaux de potions. Et je me ferais un plaisir de pousser le Ministère dans cette idée de soutenir les petits indépendants plutôt que les grosses boites multinationales comme Potion’s Brewing Master.
Si Malefoy n’était pas à quelques milliers de gallions près, ce n’était pas le cas de tout le monde et il n’y avait, à mes yeux, aucune raison d’enrichir plus encore ceux qui étaient déjà les plus nantis.

A part ça... il était clair que Phoebus jouait à un drôle de jeu. Je trouvais son attitude un peu trop avenante par rapport à d’habitude. Il était presque... séducteur ? Tous ces sourires qu’il me servait, ces œillades particulières et ces airs presque félins... je m’attendais presque à l’entendre ronronner lorsqu’il s’approcha de moi.
Ses propos envers le Ministère ne m’atteignirent pas. Je ne me sentais pas comme un « chien du ministère », pour reprendre ses mots. Surtout depuis que j’étais au Conseil. Faire partie des décideurs, c’était tout à fait autre chose que de bêtement obéir.

Mais les paroles qui suivirent me firent arquer un sourcil tandis que Malefoy faisait un nouveau pas vers moi. Il jouait la provocation, alors je ne bougeais pas. Dans ce genre de situation, il allait chercher à me faire reculer, c’était assez clair. Une démarche très animale que l’on pouvait comparer à un combat entre deux mâles pour l’obtention d’un territoire...
Je n’avais pas besoin ni envie de son territoire, mais je ne voulais pas céder, alors je demeurais là, les pieds bien ancrés dans le sol, stoïque, tandis qu’il me sortait son histoire de libération.


« Nous allons nous servir du Ministère, ce n’est plus lui qui tire les ficelles. Je pensais que tu avais compris la stratégie... »  Je ne cherchais pas à lui lancer une pique, mais ça me paraissait tout de même évident qu’avec l’Augurey, Meredith et moi au Conseil, le Ministère de la Magie allait devoir s’adapter quelque peu...

Mais le sujet fut bien vite clos, par un geste très inattendu de mon sempiternel ennemi. Sa main s’était levée et s’approchait de mon visage. Je m’attendais à me prendre une claque. Sincèrement. Mais le geste était trop lent et trop doux pour cela...


« Phoebus... qu’est-ce que... ? »  Je sortis les mains de mes poches. Je n’étais pas très doué en combat à mains nues, mais je me défendrais. C’était sûr et certain. La proximité entre Malefoy et moi commençait légèrement à me déranger. Il n’y avait que quelques dizaines de centimètres entre lui et moi... et je ne savais pas comment réagir. « Qu’est-ce que tu fous ? » Je passais rapidement en revue les possibilités que j’avais pour agir et il n’y en eut que quelques-unes qui retinrent mon attention... je pouvais lui mettre un coup de boule qui aurait eu le mérite de peut-être le sonner un moment, ou un coup de genou bien placé qui aurait pu le mettre hors d’état de me nuire pour quelque temps... ou bien, je pouvais essayer de le mettre mal à l’aise à mon tour, il suffirait d’un geste ambigu pour cela... mais en attendant, je demeurais figé sur place, réfléchissant à toute vitesse à ce que je devais et pouvais faire, sans avoir vraiment d’idée concernant les intentions de mon collègue triumvir...

La situation était pour le moins bizarre... je ne me rendais pas bien compte de ce qui était en train de se passer. Il m’était impossible d’avoir le recul nécessaire pour analyser tout cela correctement et avec justesse. Mais nous n’étions que tous les deux, sans le moindre regard extérieur, alors l’impossibilité de trouver comment interpréter la scène était bel et bien tangible et concrète.
A cette distance - ou à cette proximité, plutôt -, je pouvais presque sentir le souffle du sang pur sur moi. C’en était presque gênant, à vrai dire.


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Apollon Lestrange
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Like a virgin toughe for the very first time
William Ombrage & Phoebus Malefoy


Codage par Emi Burton



Silence
… À pas feutrés … Je te vois … Je te trouve … Je te détruis … Tu ne peux pas m’échapper toi qui a tes tords. Oh ! Ne fais pas l’innocent, car je le sais. Je le vois … Au fond de toi, tu le sais aussi, non ? Oui. Tu seras ma vengeance.  
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Si la situation était déjà un peu bizarre depuis que j’étais entré dans le bureau de Malefoy, je devais avouer que les choses prenaient une tournure pour le moins inattendue. Je ne venais pas ici en tant qu’ennemi puisque la raison qui m’amenait impliquait une augmentation des richesses du président directeur général de Potion’s Brewing Master. Autant dire que j’étais même là plutôt pour son bien que l’inverse... enfin, quand je songeais "pour son bien", ce n’était pas nécessairement dans le sens de "lui faire du bien"... je me comprenais, surtout au regard de ce qui s’ensuivit.
Je pouvais tout à fait concevoir qu’il n’y avait qu’un pas entre le désir et le dégoût ou entre l’amour et la haine, mais je ne m’attendais pas du tout à cela de la part de Phoebus. Entendons-nous bien, l’homme n’était pas désagréable à regarder et il le savait très certainement, mais je n’avais pour autant jamais pensé à mon collègue mangemort en ces termes. Peut-être parce que je partais du principe que je ne couchais pas avec l’ennemi... enfin, ennemi était sans doute un bien grand mot, dans ce genre de principe... parce qu’à la réflexion, les divergences d’opinion ne m’avaient jamais empêché de tirer mon coup... il aurait été dommage de me priver d’une quantité non négligeable de partenaires potentiels juste pour une question d’idéologie, après tout...

J’avais du mal à comprendre, en vérité. Malefoy ne m’avait jamais manifesté ce genre d’intérêt. Ou alors il envoyait des signaux si peu clairs que je n’avais jamais pu avoir la moindre petite idée de ce qu’il désirait vraiment… Ce devait être un canular. Quelqu’un était planqué quelque part et allait bientôt sortir pour annoncer que c’était une blague, que j’aurais dû voir ma tête, et tout ce genre de choses.
Et là, il était si proche de moi, avec cette attitude si inhabituelle… C’était plus qu’inattendu, au fond. Je ne pouvais pas nier que j’avais l’impression que Phoebus déraillait un peu sur les bords et beaucoup au milieu, mais, d’un autre côté… si ce n’était pas le cas ? Et si Phoebus n’était pas un dérailleur ? Son approche était peut-être étrange, mais je ne pouvais pas ignorer cela éternellement… Il se dégageait une sorte de sensualité de son attitude, depuis tout à l’heure et quand il m’enjoignit de lui montrer que je savais m’amuser, puis qu’il m’encouragea à me laisser aller, je devais avouer que je ne savais plus trop quoi faire.

J’avais toujours été assez curieux de voir jusqu’où l’esprit humain pouvait aller, mais là, je ne savais vraiment pas quoi penser. Une partie de moi était en train de tirer la sonnette d’alarme, tandis qu’une autre part de moi-même était plus que curieuse de voir ce que Malefoy voulait, avec précision.
Ce ne fut que lorsque je sentis sa main sur ma joue, comme une caresse et non comme une gifle que je fermais les yeux un instant. Dans ce genre de situation, il pouvait être très délicat de mal interpréter les choses, aussi finis-je par me décider à bouger, mais le triumvir fut plus rapide. Son murmure, au creux de mon oreille, fut bientôt suivi par… un baiser.

Le comble de l’inattendu. Bordel.
Et personne ne sortait pour annoncer que c’était une blague.
Merlin. Salazar. Herpo. Je ne savais plus vers quel sorcier célèbre me tourner…

Alors, comme une ultime façon de chercher à pousser Malefoy dans ses derniers retranchements, je répondis à son baiser. Plus brutalement, parce que je ne comptais pas me laisser faire, bien sûr. Puis je le regardais durant un instant. « Si c’est vraiment ce que tu veux, il va falloir me le dire clairement, mon vieux. »

Je n’avais pas envie qu’il me supplie, mais je voulais surtout vérifier que tout cela n’allait pas à un moment ou à un autre me retomber dessus quand je ne m’y attendrais pas. « Tu essaies toujours de me mettre sur les nerfs, mais tu pourrais être surpris de ce que je sais faire. »

Mais son baiser, étrangement, ne m’avait pas paru faux ou hypocrite. Comme s’il cherchait à me signifier qu’il avait vraiment envie de quelque chose de cet ordre d’idée. Et puis, il ne m’avait pas encore provoqué comme il le faisait habituellement… cette fois, notre entrevue était un peu particulière.
J’agrippai le col de sa veste, comme pour le rapprocher de moi et puis je glissai une main sur ses fesses. S’il voulait réagir et m’en coller une, c’était le meilleur moment, le plus adapté et le plus opportun. L’idéal par excellence…
Mais, contre toute attente, rien ne vint. Je sentais son souffle chaud sur moi, j’entendais sa respiration si proche, je percevais son parfum… En vérité, dans la manière dont nous nous tenions actuellement, il était tout simplement impossible de faire marche arrière. S’il fallait tout arrêter maintenant, il y aurait définitivement quelque chose de bizarre entre nous. Et si nous allions plus loin… eh bien… ce n’était pas facile à imaginer, à vrai dire, je n’avais jamais été doué pour la divination, n’ayant pas le fameux "troisième oeil" nécessaire pour cela, alors il ne fallait pas me demander de prédire ce qui pourrait advenir. J’étais plutôt pragmatique, par rapport à cela. Pour savoir quelles pourraient être les conséquences d’un acte, il fallait poser cet acte. C’était la manière la plus simple de parvenir à quelque chose pouvant être ensuite analysé avec le recul nécessaire.


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Il m’embrassait alors plus témérairement que je ne l’avais pensé en premier. Loin, très loin au plus profond de moi j’avais voulu me dérober. Je fronçais sûrement, mais légèrement des sourcils me demandant ce qui se passait ici et maintenant. Je n’aurais jamais osé poser ne serait-ce qu’un millimètre de mes lèvres des siennes ! Alors, pourquoi son baiser m’était-il si jouissif ? En fait, il serait jouissif à toutes les manières. Pourtant, j’avais la nette impression que l’opinion de mon cerveau ne comptait pas. Je n’avais aucune voix au chapitre. Le pire, c’était de me demander si j’aimais cela.



- Pour … quoi … tu parles … en rimes … ?

Lâchais-je entre deux baisers qu’il n’arrêtait pas de me donner. Je crois que j’allais manquer d’air bientôt, mais si possible, je crois que je m’en fichais en même temps. J’entendais à peine le contenu de ses propos. Je n’entendais que ces rimes trouvées étranges. Me manipulait-il dans une spirale qui allait me tirer vers le bas, vers l’extase totale ? Faisait-il exprès ? Pendant une seconde, la pensée que William Ombrage était ici pour me manipuler traversa mon esprit. Cela ne dura, cependant, qu’une seconde. Pourquoi était-il ici au fait ? Je ne savais plus.

Et je souris violemment alors que sa main attrapait la mienne, la posant contre son torse me forçant à le caresser. S’il osait … Aller ose, songeais-je dans un sourire en coin ma tête vide de toute pensée et c’était sûrement mieux ainsi. J’avais l’impression que mon corps était un pantin dont on supprima les ficelles. Je continuais donc son mouvement de ma main droite qui alla jusqu’à déboutonner sa chemise un peu plus et à lui enlever doucement sa veste. Sa veste allait alors valser pour atterrir dans une étagère remplies de livres.

- Ose … Je te suivrais …

Malheureusement, nous étions debout et je ne pouvais pas le suivre plus loin.

Je parlais lentement optant pour un ton se voulant plus amoureux encore. Je voulais être meilleur que lui. Meilleure que ses rimes avec mes intonations douces et presque chevrotantes. Je mis alors un genou au sol repoussant, ainsi, William presque dans le cadre de la porte sertie d’or : cette pensée me donnait des étoiles dans les yeux. Je pris sa main droite dans la mienne et l’observait avec tant d’envie. Je m’entendis élever la voix jusqu’à en chanter le faisant si peu souvent que je ne me rappelais plus ce talent unique.

- They, Say, Don’t, Trust,
You, Me, We, Us
So we’ll Fall If we,
Must
‘Cause it’s you,
Me,
And it’s all about


Loin de moi, je me surprenais d’être capable de penser à une chanson pareille alors que mon cerveau semblait nager dans du coton. Je ne connaissais même pas l’origine de la chanson ... Possiblement les Bizar’ Sisters. Je ne sais plus … Je l’entendais, une fois. Peut-être plus, mais avec ma voix grave et profonde je réussis à l’embellir plus encore.

Toujours sur un genou, je lâchais ensuite quelques mots dans un chuchotement.

- Aller. Ose. Arrache-moi de mes vêtements.

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EDIT : Ton personnage pousse la chansonnette dans un rp : avant-dernière narration.



Silence
… À pas feutrés … Je te vois … Je te trouve … Je te détruis … Tu ne peux pas m’échapper toi qui a tes tords. Oh ! Ne fais pas l’innocent, car je le sais. Je le vois … Au fond de toi, tu le sais aussi, non ? Oui. Tu seras ma vengeance.  
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Ah bien, au moins, la plume à papote ferait une analyse positive.

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Silence
… À pas feutrés … Je te vois … Je te trouve … Je te détruis … Tu ne peux pas m’échapper toi qui a tes tords. Oh ! Ne fais pas l’innocent, car je le sais. Je le vois … Au fond de toi, tu le sais aussi, non ? Oui. Tu seras ma vengeance.  
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Mar 17 Nov - 3:21


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J’aurais dû. J’aurais dû voir où cette folie me mènerait, mais je n’étais pas maître de mon esprit ni de mon cœur actuellement et encore moins de ma vie. Un court instant, ce fut comme si je revenais, pourtant, une ou deux secondes à moi ressentant cette vie me quitter lentement et de manière si subite. C’était ça la mort ? Alors, j’en voulais plus songeais-je dans un sourire absolument détendu. Je ne me rendais pas compte de ce qu’il était en train de me faire subir. J’aimais ces effets qui me donnaient des sensations exquises partout dans le corps. Cet homme à qui je donnerais tout. Quel était son nom encore ? Je ne m’en rappelais plus.

- Buvez patron ! lâchais l’employé paniqué s’éloignant aussi vite que William Ombrage s’emparait de la potion calmante. Mais … Comment … Comment se faisait-il que vous, vous soyez immunisé à ses effets néfastes ? Est-ce que …


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Jeu 19 Nov - 0:32
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Cependant, on me le cacha. C’était bien fourbe de la part de cette personne. Cet homme arrivait justement à ma hauteur. Cet homme qui était encore accompagné de la plume qui ne cesserait sûrement jamais de prendre des notes. Mes yeux commençaient à s’hypnotiser à regarder son va-et-vient ininterrompu.

- Patron … Monsieur Malefoy ? m’interpellait l’homme d’une toute petite voix pleutre.

- Hmm ?

Intrigué, mon regard tanguait entre mon bel homme derrière et ce pauvre ère tout flasque devant. Je me levais et malgré ma maladresse, j’avais réussi à me mettre debout. Souriant, je voulais aller le rejoindre lui qui remettait son sous-vêtement et dont la forme devant me rappelait les plaisirs tout juste échangés. Mais je n’eus pas eu le temps d’aller vers lui. Le deuxième homme, sortie précédemment, revenait sur ces entrefaites. Il alla jusqu’à me faire sursauter ouvrant la porte avec autant de force que de stupidité. Je fis une grimace d’incrédulité.

- On l’a ! s’écriait-il semblant soulagé à mes yeux. Monsieur Malefoy, buvez cette potion je vous prie.

Je n’avais pu rien faire qu’on amena brusquement mon visage à pencher vers la droite. Je n’aimais vraiment pas être brusqué à ce point. On me poussait violemment ce supposé antidote dans le gosier que je fus, évidemment, dans l’obligation d’aussitôt avaler. Je hochais frénétiquement de la tête faisant une grimace de dégoût. Cela avait un goût horrible.

- Mais que … Que m’as-tu fait avalé par Merlin ?

Lâchais-je dans un agacement sans faille. Certes, ni mon désarroi ni ma colère n’avait pas lieu d’être ici. Aussitôt, je sentais ma colère s’apaiser, mon esprit se déconnecter du monde ambiant et mon corps s’affaisser jusqu’au sol. Assis au sol, c’était là que je me rendais compte être complètement nu et que William Ombrage se trouvait devant moi, presqu’aussi nu.

- Mais que ce passe-i … ? …

J’avais voulu ces mots lâchés avec plus de vergue, mais ce fut tout autre. Je ne finis même pas ma phrase sentant mes forces m’abandonner complètement. Je m’effondrais au sol, des sons et des mots me parvenant part à coup, mais j’étais déjà loin.

- Monsieur Malefoy avait ingéré, par erreur, une nouvelle potion d’amorthentia à être tester. Voici l’antidote à votre dose monsieur Ombrage. Nous sommes confus, mais Merlin soit loué, il ne se rappellera plus rien à son réveil. Et vous ? Comment vous sentez-vous ?
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Et ce fut un moment grandiose qu’il n’arrivera plus à rappeler le souvenir hormis en rêve



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Ven 27 Nov - 8:56

Sois proche de tes amis, mais sois plus proche encore de tes ennemis.
Ce conseil avisé, je l’avais appliqué à la lettre, aujourd’hui, en m’envoyant Malefoy comme cela. J’avais eu du mal à me faire à l’idée, au début, quand il me chauffait, mais une fois que j’avais fini par céder aux pulsions que tout cela faisait naître, il avait été trop tard pour reculer. Mais Phoebus avait continué à me chauffer, comme une chienne en chaleur.


Mais tout cela était assez étrange. Entre les deux employés qui venaient régulièrement dans le bureau de leur patron pendant que nous étions occupés, cette attitude tellement inhabituelle de Malefoy - peut-être qu’il attendait ça depuis tellement longtemps qu’il n’avait tout simplement plus pu retenir son désir profond -, le contexte tout particulier... bref, il y avait eu là un concours de circonstances qui aurait tout aussi bien pu ne jamais se produire.

Sur la surface de son bureau, quelques griffures marquaient désormais la surface. Les siennes. Ses ongles avaient entamé quelque peu le vernis et cela se voyait. Il allait devoir faire arranger cela ou bien garder toujours sous les yeux les marques de ce jour mémorable où il s’était fait prendre comme ça, par mes soins.

Les employés avaient fini par lui faire avaler une potion calmante puis une autre potion, qu’ils présentèrent comme un antidote. Antidote à quoi ? C’était là une très bonne question...
Toujours est-il que Phoebus s’effondra sur le sol, nu et dénué de toute son imbécillité habituelle. Avec tous ses petits jeux, toutes ses tentatives pour me faire perdre patience, il avait fini par me pousser à lui donner ce que, peut-être, il avait toujours voulu sans jamais avoir osé se l’avouer.
Oui, voilà, c’était l’explication la plus plausible et cela justifiait tant de choses... Phoebus Malefoy, au fond de lui, était comme ces petites midinettes qui n’attendaient que ça, s’offrir à un homme qui leur ferait atteindre des sommets.

Mais cette histoire de potion me posait question tout de même. Je n’avais pas remarqué grande différence entre le Malefoy ivre mort que je voyais parfois et le Malefoy ivre de désir d’aujourd’hui. Le truc, c’était que je préférais, et de loin, la version de ce jour qui, somme toute, me permettait, au moins, de m’amuser un peu en lui rendant justice.
Je me retrouvais là, vêtu pour l’heure uniquement de mon boxer, mais il était évident que je n’allais pas attendre une éternité pour me rhabiller entièrement. Et puisque l’employé me tendait une fiole en me disant que c’était là un antidote dosé spécialement pour moi, après m’avoir expliqué que Phoebus avait avalé une version expérimentale de l’amortentia.
Je fronçais les sourcils. Il m’avait pris pour un cobaye, alors ? Mais quel enfoiré ! Ce type était vraiment une ordure jusqu’au bout ! Je me saisis de la fiole avec un visage aussi dur que possible. Il allait me le payer, c’était une certitude.

« Vous lui direz quand il se réveillera qu’il aura de mes nouvelles ! » Je rapprochais mes fringues d’un coup de baguette pour ensuite les revêtir rapidement. Je n’avais plus rien à faire ici.« Comment je me sens ? Vous êtes sérieux ? »
Je venais tour à tour de prendre mon pied puis de découvrir que cette enflure de Phoebus Malefoy avait fait de moi un cobaye pour essayer sa dernière potion. J’aurais pu l’attaquer en justice pour cela, et j’étais d’ailleurs persuadé que l’avocate qui siégeait avec moi au Conseil d’Administration, Elyssa Rosier, se ferait certainement un plaisir de monter un dossier contre lui. Il suffirait que je lui expose la situation clairement… Il y avait de l’abus de confiance, dans cette situation, et peut-être aussi de l’abus tout court.
« J’ai l’impression d’avoir été dupé et violé. Ça vous suffit comme ressenti ou bien vous voulez que je développe ? »  

La colère montait en moi. Une colère sourde, puissante. Et face aux employés de l’entreprise, dont celui qui m’avait paru si mignon à mon arrivée dans les bureaux de Potion’s Brewing Master, je refermais les boutons de ma chemise.

Et comme j’avais ma baguette à la main et que les deux employés ne me semblaient pas suffisamment abrutis pour éviter de comprendre, je me chargeai rapidement de les oublietter sur le passage où ils s’interrogeaient sur le fait que j’aie ou non reçu la potion, moi aussi. Peut-être valait-il mieux éviter qu’ils se rendent compte que je n’étais pas concerné par le produit.
Oubliettes, donc, sur un petit espace temporel que je comblais par le faux souvenir de moi buvant leur antidote. Hors de question de les laisser comprendre que je n’avais rien pris, mon pied mis à part. Et j’avais là une corde en plus à mon arc. Deux témoins de choix si je souhaitais intenter quelque chose contre Phoebus. Quant au parchemin de la plume à papote, il n’y avait pas mon nom dessus, ce qui m’arrangeait fort bien.

Je finis de faire mes lacets quand je vis Malefoy bouger un peu et gémir sur le sol. « Vous lui direz de se débrouiller avec le Ministère pour le contrat. »

Je faisais comme si je ne voulais plus avoir affaire à lui, mais j’avais bien conscience que toute cette histoire, même si Malefoy ne s’en souvenait pas, ne devait pas tomber entièrement aux oubliettes. Laisser deux témoins derrière moi, qui pouvaient appuyer la théorie selon laquelle Malefoy m’avait utilisé comme cobaye contre mon gré, c’était à la fois une idée de génie et un coup risqué, car si Phoebus ne se rappelait de rien, son corps, lui, ne pourrait pas ne pas se souvenir de ce que je lui avais fait subir comme assauts.

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