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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Y a quelque chose dans son regard d'un peu fragile et de léger comme un espoir[Tristan] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Maëlle Rosier
Maëlle Rosier
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Dim 2 Aoû - 23:01
Je veux pas aller dehors
Tristan
Mais franchement être réveillé aux aurores, pire sensation ever… surtout en hiver où il fait nuit, ça ne donne pas mais alors pas du tout envie de se lever. D’ailleurs la demoiselle essaya bien de se rendormir mais alors il lui fut impossible de se concentrer sur autre chose que les respirations de ses camarades de dortoirs et puis il faut dire ce qui est, elle n’avait plus sommeil. C’est donc le plus discrètement possible qu’elle se leva pour attraper ses chaussures faisant le choix de rester en pyjama pour ne pas faire plus de bruits que nécessaire en fouillant dans ses affaires ou en faisant de la magie. Cela durera quelques heures tout au plus et elle pourrait remonter s’habiller quand tout le monde serait réveillé, ou presque.

La grande salle vide se chargea de la détendre, ce n’est pas que son pyjama était osé -on parle de Maëlle après tout – mais si elle pouvait éviter d’avoir des regards posés sur son derrière ça l’arrangeait bien. C’est tranquillement qu’elle prit son petit déjeuner. Si être entourée était un réel plaisir pour la demoiselle, être seule ne lui posait problème que très rarement. Le seul léger souci que représentait le fait d’être seul dans ce cas de figure c’est que manger sans parler aux gens, ça va tout de même ultra vite. Elle eut donc fini rapidement et avait du temps, pas mal de temps, à tuer avant que les gens de sa chambre ne se lèvent.

Si aller à la bibliothèque n’était en temps normal pas vraiment un des passes temps favori de la mistinguette, un regard par la fenêtre lui appris que vu le temps et sûrement la température qui allait avec, sortir faire du quidditch habillée comme elle l’était, ce serait avoir l’immense plaisir de finir à la journée à l’infirmerie parce qu’elle aurait attrapée la crève. Autant ne pas faire perdre du temps inutilement aux personnes travaillant en ces lieux. Alors bien que la tentation de braver le froid pour aller faire quelque chose qui lui tenait à cœur, soit très forte, Maëlle s’abstint.
Direction la bibliothèque donc, pour se mettre au chaud et faire passer le temps avec un livre jusqu’à ce que l’heure soit décente et qu’elle puisse remonter sans craindre de réveiller personne « Rosier ! » Etre tranquille semblait tout d’un coup être compromis avec l’évocation de son nom de famille. Il y a des gens qui ont aussi un peu de mal avec le contexte du matin, crier n’était pas une très bonne idée. Maëlle se tourna néanmoins détestant au passage cette facheuse manie qu’avait les gens d’appeler les autres par leur nom, c’était impersonnel, zut si ses parents l’avaient appelé Maëlle c’était sûrement qu’ils espéraient que les gens l’appellent ainsi et pas Rosier. Elle observa néanmoins la personne qui la rejoignait, un sourire se dessinant sur ses lèvres tandis qu’il courait, pressé de la voir visiblement. Sourire qui se figea bien vite en constatant que le regard de son camarade ne se posait pas exactement dans le sien>. Ce genre de regard en plus de la mettre terriblement mal à l’aise lui donnait envie de se cacher dans un trou de souris. Elle tenta afin de ne pas perdre trop vite la face – et des couleurs – « Tu voulais me voir ? » Sous-entendu évident, tu as besoin de moi pour ? Puisque rarement ce garçon venait la voir pour le plaisir de lui parler. En même temps Maëlle avait l’impression ces derniers temps que ses amis avaient tous un comportement pour le moins étrange, tout semblait aller pour le mieux avec eux et d’un coup, sans signe annonciateur, ils lui tournaient le dos. A commencer par son ami de début d’année avec qui elle passait beaucoup de temps et qui du jour au lendemain avait cessé de venir lui parler, puis par la suite Tristan, ou là c’était elle qui ne voulait plus lui parler mais pour des raisons évidentes, la trahison.  

Le gars à qui elle venait de s’adresser eut un regard à droite, puis à gauche, Maëlle fit donc la même chose sans comprendre à quoi cela rimait. Non parce que même dans le cas où le gars était un timide et qu’il voulait lui parler que lorsqu’elle était seule pour lui proposer de passer du temps ensemble, la chose serait sûrement adorable si elle de son côté ne s’était pas engagée. Bien sûr, vu de l’extérieur, rien avait changé… enfin si quelque chose, elles n’étaient pas rare les fois où les gens avaient pu croiser Maëlle et Tristan ensemble, maintenant, ce n’était plus du tout le cas. Est-ce que vu de l’extérieur ils passaient pour des jeunes s’étant lassés l’un de l’autre ? Si  Maëlle n’avait pas été si franchement dégoutée, elle aurait pu en rire parce que jamais sa vie n’avait réellement été autant mêlé à celle du jeune homme, sans échappatoire cette fois.

Pour celui du jour, son regard sembla refléter une victoire certaine en constatant qu’il n’y avait personne. Avec le désir de ne pas lui faire de faux espoir, Maëlle s’apprêtait à lui dire que le fait qu’ils soient seuls elle et lui ne changeait absolument rien. Il la pris de cours « Suis moi, ça fait des jours j’attends de tomber sur toi pour que tu m’aides sur un truc. » Sa main vint s’emparer du bras de la demoiselle pour l’entraîner de force. Du coup Maëlle n’eut pas vraiment le loisir de refuser quoi que ce soit « Où allons-nous au juste ? » Et puis des jours qu’il voulait la voir donc il la cherchait à 7h un dimanche matin, quelle était donc la logique. Il l’entraîna à sa suite dans les escaliers, un peu rapidement, ce qui n’était pas vraiment du goût de Maëlle qui n’appréciait que très moyennement d’être pressée de la sorte mais qui ne dit rien, son regard reflétant l’incompréhension et lorsqu’ils passèrent par une porte pour aller dehors, là elle protesta un peu « Je suis pas assez habillée pour aller dehors. » C’est pour du Quidditch ça va te plaire qu’il répondit alors, non Maëlle ne plaçait pas le Quidditch au dessus d’une grippe, d’une pneumonie ou autre maladie qui possède le son i mais puisqu’il ne lâchait pas son bras et bien il semblerait qu’elle n’est pas le choix. Ce n’est qu’en voyant qu’ils n’étaient plus seul mais bien qu’il était avec un gars que Maëlle connaissait que trop bien, le type des devoirs, celui qu’elle avait potentiellement énervé en refusant de lui céder son devoir et en allant le récupérer après qu’il lui ait volé, que Maëlle su immédiatement que ça n’allait pas lui plaire tout cela. Elle chercha à se défaire de la poigne du gars « Je ne suis pas très tentée par du Quidditch tout d’un coup. » Rien allait, déjà il ne la lâchait pas, ensuite il était bien trop tôt, pourquoi ils étaient levés aussi tôt ? Et puis elle aussi, pourquoi elle s’était levée aussi tôt. Elle n’avait pas envie d’être avec eux deux.
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Dim 9 Aoû - 13:06
Y a quelque chose dans son regard d'un peu fragile et de léger comme un espoir
Février 2020

☆ Maëltan IV ☆
Mon père était REFAIT ! Ah depuis que je lui avais dit que Maëlle allait m’épouser ce n’était plus le même homme ! Il n’y avait plus ce petit regard de déception auquel j’avais encore le droit depuis toutes ses années. Non j’avais retrouvé le père que j’avais avant. Celui qui était tellement fier de moi, celui où je n’aurais jamais cru qu’il puisse me menacer d’être renié de la famille avant cette fameuse soirée. C’était comme si cette période n’avait pas existé et à présent ? Il n’avait plus que ce mariage sur le bout des lèvres. Mais tout cela avait eu un prix, le peu de confiance que Maëlle avait placé en moi avait été réduit à néant. Si mes problèmes étaient pour le moins résolu, que j’avais retrouvé ma légitimité auprès de mon paternel, il restait une chose tout de même que j’avais mis en suspend ces dernières semaines… Depuis le serment, je n’avais plus approché Maëlle, je lui avais laissé l’air dont elle avait besoin, parce que je n’étais pas idiot et qu’aller la voir tout de suite après aurait été du suicide, quand bien même elle avait le caractère le plus doux qui soit. Je m’étais donc contenté ce que j’avais déjà fait depuis le début d’année, la regarder de loin… Me servant également de ma forme d’animagus pour m’approcher d’elle quelques fois lorsqu’elle se rendait à Pré-au-Lard. C’est d’ailleurs ainsi que je savais très bien ce qu’elle pensait de moi et à quel point elle me détestait… Et pourtant ? Je n’avais toujours pas tourné le dos à ma vengeance. Je voulais que Maëlle Rosier qui avait jurer que jamais elle ne m’épouserait quelques années auparavant me désire, me veuille au moins autant qu’elle me haït en cet instant même.

J’étais justement en train de réfléchir à comment m’y prendre alors que je me trouvais encore dans les draps de mon lit dans mon dortoir. Je m’étais réveiller avant les autres et j’avais encore du temps devant moi, je réfléchissais donc au meilleur moyen de récupérer le coup. Surtout qu’au-delà de ma vengeance, j’allais tout de même devoir me marier avec elle, alors autant que le choses se passent bien entre nous non ? C’est con, mais j’avais quand même l’espoir, pas que notre mariage soit heureux, mais au moins cordial, qu’on puisse bien s’entendre à défaut de s’aimer… Je décidais de sortir du lit lorsque je me commençais à un peu trop tourner en rond, tant pis, je serais prêt en avance, mais j’avais bien trop la bougeotte pour rester dans mon lit. Je filais alors sous la douche, afin de me réveiller un peu plus, l’idéal à prendre ma douche pendant qu’il n’y avait personne c’était que je pouvais prendre mon temps sous cette dernière. Puis une fois propre, je me rinçais et sortais de la douche, cintrant ma serviette à ma taille. Je me séchais et enfilais mes sous-vêtements ainsi que mon uniforme de Serpentard. Je passais de nouveau au dortoir pour déposer mes affaires avant de me décider à rejoindre la grande salle pour aller prendre mon petit déjeuné. Du moins c’était ce qui était prévu, mais le fait de voir une tête féminine que je connaissais bien vêtue d’un simple pyjama et escortée par un mec qu’elle n’avait pourtant par l’air de vouloir suivre. Pourquoi est-ce que je les suivais ? Après tout Maëlle était une grande fille n’est-ce pas ? Mais un mauvais pressentiment s’emparait de moi et après tout elle était ma fiancée à présent, avais-je réellement besoin d’une excuse pour être certain que tout allait bien ?

En les suivant j’entendais le mot quidditch sans comprendre, Maëlle n’allait quand même pas faire du quidditch à cette heure-là en pyjama alors que dehors tout était blanc quand même ? Tous les suivant à l’extérieur, ils ne mirent pas très longtemps à arriver auprès d’un autre camarade, un gars que tu connaissais assez bien puisqu’il faisait partie de ta maison. Que voulait-ils à Maëlle au juste ? Le regard qu’il lui lançait n’avait pas l’air très amical et l’autre qui la tenait n’avait pas l’air de vouloir la lâcher et en cet instant même j’en voulais presque à Maëlle de ne pas être assez forte, ou de ne pas le vouloir assez pour se défaire de la poigne de l’autre type. J’avançais alors me dévoilant aux yeux du mec qu’ils avaient rejoint, me tenant dans le dos de Maëlle et de celui qui la tenait. « Tout va bien par ici ? » Demandais-je alors dans un premier temps sans vraiment préciser à qui je parlais, je m’avançais alors vers eux. C’était celui qui se tenait face à nous qui me répondis. « Oui Vandwyck, t’en fais pas, je règle juste une affaire, tu peux vaquer à tes occupations. » Juste une affaire hein. J’arrivais à la hauteur de Maëlle, mon regard se pose sur elle l’espace d’un instant, puis sur l’autre, avant de revenir dans celui du serpentard, je n’avais aucune idée de ce qui se passait ici et à vrai dire je m’en fichais.

« Fou lui la paix. » Dis-je en reprenant la parole, le regard rivé au sien. « Te mêle pas de ça Tristan, cette Poufsouffle va avoir ce qu’elle mérite ! Cela ne te concerne pas. » Au contraire, cela me concernait bien plus qu’il semblait le croire et au vu de ma posture et de mon regard, il devait bien comprendre que je n’allais pas bouger d’un pouce. « Putain mec, tu fais chier, qu’est-ce que tu veux ? » Demandait-il alors dans l’espoir qu’une fois que j’aurais obtenu ce que je voulais, je lui ficherais la paix. Je faisais alors un signe de tête vers Maëlle. « Elle. Elle est à moi. » Pas dans le style à moi comme fiancée, mais plutôt dans le style moi aussi j’ai une histoire à régler avec elle et ça passe avant tes propres histoires à la con et surtout ne t’avise pas de l’emmerder. « Allez, tu dois bien avoir d’autres personnes à emmerder non ? Cassez-vous… » Faut croire que soudainement sa vengeance n’avait plus tellement d’importance, puisqu’il finissait par se renfrogner et faire signe à son camarade de le suivre. « Fais gaffe Rosier, on t’a à l’œil. » Rajoutait l’autre plus pour la forme que pour autre chose… Sachant très bien qu’on savait tous les deux pourquoi ils capitulaient, j’avais les connaissances nécessaires pour lui pourrir la vie à Poudlard si je le voulais. Je me tournais alors enfin vers Maëlle.

« Est-ce que ça va ? » Finissais-je par demander sans m’approcher d’elle d’avantage. « Tu devrais rentrer, tu vas attraper froid. » Je lui filerais bien ma cape de sorcier, mais je n’étais pas certains qu’elle ne m’envoie pas boulet… Je lui laissais donc le choix de rentrer, car contrairement à ce que j’avais laissé entendre non pour le moment je n’avais rien à régler avec elle, j’avais juste agis ainsi pour qu’ils lui foutent simplement la paix.
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Maëlle Rosier
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Mar 18 Aoû - 22:13
Je veux pas aller dehors
Tristan
Une voix qu’elle n’aurait jamais cru entendre dans ce cas de figure stoppa Maëlle sur le champ. Cette voix, elle la connaissait que trop bien pour n’avoir de cesse de faire des cauchemars ou sans arrêt, elle revivait cette demande de mariage catastrophique, elle cessa de résister. Trois contre une, il y a un moment donné où lutter, c’était juste repousser l’inévitable. La question qui venait à se poser c’est est ce qu’un jour, il cesserait de baisser dans son estime ? Enfin, il avait déjà gagné, tout gagné sans exception, est ce que c’était vraiment cela qu’il voulait, faire de sa vie un enfer ? Qu’est ce qu’il avait à gagner à cet instant, qu’est ce qui le poussait à agir de la sorte, Maëlle regardait ses pieds dépitée, déçue aussi, certainement. Sauf que le Serpentard face à elle répondit à Tristan et c’est fou mais ce n’est pas vraiment la façon dont on parlait à un allié, ou alors vraiment les Anglais avaient de drôle de façon de parler à leurs camarades.  La silhouette de Tristan entra dans le champ de vision de Maëlle qui leva les yeux vers lui, incapable de dire dans quel camp il était au juste. Quoi qu’il en soit, il n’avait pas l’air de vouloir vaquer à ses occupations, Maëlle aurait presque était tentée de dire au Serpentard dont j’ai encore oublié le nom qu’en fait faire chier Maëlle, non pardon faire de la vie de Maëlle un enfer, c’était précisément les occupations de Tristan et limite, là il y avait concurrence, d’ailleurs ce ne serait même pas surprenant qu’il intervienne précisément pour cette raison.

Dans tout les cas, Maëlle était bien contente que Tristan dise aux deux types de lui foutre la paix, voilà, un seul être abject dans la vie de la jeune Rosier, c’était amplement suffisant. Elle releva le nez pour planter un regard surprit dans celui de son camarade de classe, comment ça ce qu’elle méritait ? Elle méritait quoi au juste ? Elle n’était pas responsable du fait que c’était un voleur en plus d’être un très mauvais travailleur. Une chose était sûre, cela ne sentait pas très bon et Maëlle jeta un regard un peu perdu à Tristan, ayant besoin qu’il reste là, maintenant tout de suite, qu’il ne se laisse pas intimider, juste qu’il reste et cela malgré l’agressivité évidente dont monsieur voleur faisait preuve. Pourtant les mots de Tristan loin d’être rassurants plongèrent Maëlle dans une inquiétude encore plus grande. Elle était à lui et ça sonnait vraiment pas comme c’est ma copine, n’y touchez pas, bon en même temps, elle avait dépassé le stade de copine non, pour son plus grand bonheur bien entendu. Ça voulait dire quoi elle est à moi ? Qu’est ce qu’il lui voulait ? Il n’avait pas dit qu’il la laisserait tranquille, qu’elle devait venir d’elle-même, bla bla bla, il y avait encore une entourloupe qu’elle n’avait pas vue ? Quoi qu’il en soit, il semblerait que même aux yeux des deux personnes, ça semblait important puisque la main qui empêchait Maëlle d’avancer libéra enfin le poignet de la demoiselle qui avait une envie folle de se saisir de l’opportunité qui lui était donné et de rentrer à l’intérieur à toute vitesse pour se mettre à la recherche d’un professeur, d’un fantôme, qu’importe, de quelqu’un qui l’aiderait. Elle n’en fit rien, écoutant la menace du type qui s’éloignait, elle le suivit du regard, s’attendant à chaque seconde à ce qu’il fasse demi-tour, décidant de braver l’autorité de Tristan mais il n’en fit rien.

Elle s’apprêtait à demander à Tristan ce qu’elle avait fait ? Quelle histoire devaient-ils réglés ensemble mais il prit la parole avant elle et elle le regarda surprise, réellement surprise. Dans son regard il y eut l’espoir ténu d’avoir retrouvé son ami, celui qui semblait s’inquiéter réellement pour elle, avant qu’il ne lui donne un ordre dans la seconde suivante. Ouai, en gros il ne s’inquiétait pas du tout, ça semblait même l’enquiquiner d’être intervenu. Elle avança vers l’intérieur du château, comme il semblait loin le temps où il lui prêtait sa veste, où dans sa voix il y avait de la chaleur ou elle n'avait pas l’impression qu’il la haïssait pour tout un tas de raison que lui seul savait. « Non ça ne va pas. » Une fois à l’intérieur où elle n’avait plus si froid elle le regarda. « Tu sais, si toi, tu as gagné une fiancée ce jour là Tristan, moi j’ai perdu un ami. Comment tu veux que ça aille ? » Elle ferma les yeux l’espace d’une profonde inspiration avant de les rouvrir sur lui, il y a néanmoins quelque chose qu’elle lui devait, peu importe la raison pour laquelle il avait fait ça, elle était certainement moins en danger avec lui qu’avec les deux autres « Merci de les avoir fait partir. » Elle laissa passer quelques secondes avant de lui demander « Est-ce que je peux me permettre de te poser une question ? » Etant donné qu’il ne se précipita pas pour lui dire non, ni pour lui dire de se taire, ce qu’il savait tout de même très bien faire, elle le questionna « Pourquoi es-tu intervenu ? » Cela pouvait être mal interprété, étant donné leurs rapports pour le moins tendus, voir même leur absence de rapports ces derniers temps, il valait mieux qu’elle ne se contente pas d’une simple question « Je t’en suis reconnaissante, tu m’as épargné des ennuis mais qu’est ce qui t’a décidé à nous suivre ? » Elle avait un peu de mal avec lui, cela lui paraissait étrange qu’il fasse cela par bonté d’âme, de ce qu’elle avait compris, Tristan n’agissait jamais s’il n’y avait pas de gain à la clé. La suivre alors qu’elle était un garçon aurait été probable mais il s’était assuré qu’il y aurait lui et uniquement lui qui, pour dire les choses crument, passerait sur Maëlle donc de la jalousie mal placée serait étrange. Non vraiment, elle avait besoin d’éclaircissement sur l’attitude de Tristan, en fait il faudrait qu’elle apprenne à lire dans les pensées pour le comprendre parce qu’elle était complètement paumée.

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Mer 19 Aoû - 17:00
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Février 2020

☆ Maëltan IV ☆

L’autre Serpentard prenait la meilleure solution qui soit en acceptant de partir, à contre cœur, très certainement, mais j’avais l’avantage en tant que sang pur et famille assez puissante ainsi que de bon alliés pour pouvoir lui pourrir la vie lui et à son pote s’il lui prenait l’envie de me tenir tête et il le savait très bien, voilà pourquoi le faire fuir n’avait pas demandé beaucoup de persuasion au final. Quant à Maëlle, elle ne prenait pas la peine de me répondre et prenait la direction du château sans un mot pour moi, malgré la surprise qu’il m’avait semblé voir dans son regard… Pourtant le silence restait maitre laissant entendre simplement nos pas dans la neige tandis que je la suivais à l’intérieur. Son silence me donnait une idée assez claire du fait qu’elle me haïssait toujours n’est-ce pas ? Au moins à présent elle était au chaud et plus personne ne viendrait l’emmerder, en dehors de moi bien entendu. Je m’attendais à ce qu’elle me fuit et retourne à ses occupations, mais finalement ce fut ce moment-là qu’elle choisit pour m’adresser la parole, me répondant alors que ça n’allait pas. Mes prunelles se posent alors sur elle, cherche une blessure, quelque chose que les deux abrutis avaient pu lui faire, mais en vint et je ne tardais pas à comprendre pourquoi, ce n’était pas ce qu’elle voulait dire par là. Alors qu’elle me disait qu’elle avait perdu un ami j’ouvrais la bouche pour lui répondre que c’était faux, mais je m’abstiens en voyant qu’elle fermait les yeux, prenant une inspiration comme si elle n’avait pas fini finalement et elle me remerciait. Humm peut-être que finalement la situation n’était pas aussi critique que je ne le pensais ? Encore une fois j’allais répondre, mais elle reprenait la parole, me demandant si elle pouvait poser une question, j’hochais alors la tête par l’affirmative, me demandant ce qu’elle allait me demander. Si elle voulait que je revienne sur ma parole en revanche, je savais déjà que j’allais la décevoir… Sa question me surpris, je ne m’y attendais pas vraiment… Mon regard s’accrochait au sien tandis que je cherchais mes mots, mais encore une fois elle fut plus rapide que moi et reprenais la parole. Pour quelqu’un qui me détestais, elle n’avait tout de même pas la langue dans sa poche, réfléchissant un instant, je lui indiquais par la suite un chemin afin que nous avancions pendant que je lui réponde, je me disais que si je pouvais rester un peu avec elle, cela pourrait me permettre de m’assurer que les deux abrutis de tout à l’heure ne lui retombe pas dessus tout de suite.

« Tu te poses réellement la question ? » Demandais-je alors quasiment sur le ton de l’ironie, me retenant de peu. « Maëlle tu crois vraiment que je n’ai aucun intérêt pour toi ? » Demandais-je de nouveau sans réellement attendre de réponse, j’imaginais que c’était oui sinon elle ne poserait pas ce genre de question n’est-ce pas ? « J’ai vu ce type te tirer par le bras dehors, tu n’avais pas l’air de vouloir les suivre. » Expliquais-je alors en faisant un signe de tête pour désigner l’endroit d’où ils venaient, l’extérieur. « Si tu penses que j’en ai rien à faire de ce qui peut t’arriver, tu te trompes. » Ajoutais-je également. Certes, je tenais à ma vengeance, certes, je voulais lui faire payer son affront, cela ne voulait pas dire que je voulais qu’elle soit maltraitée par n’importe qui, je ne lui souhaitais pas tout le mal du monde pour autant, surtout qu’elle allait devenir ma femme, dans le fond, je ne souhaitais pas qu’elle soit malheureuse et quelque part, je voulais qu’elle comprenne que je n’étais pas devenu son ennemi, mais qu’au contraire, m’avoir comme fiancé faisait de moi son allié. Finalement je m’arrêtais de marcher et je venais doucement poser ma main sur son bras afin de créer un contact mais aussi afin de lui intimer de s’arrêter puis je l’enlevais une fois fais, l’important était de l’envahir sans que ce soit pour autant étouffant. « Maëlle, je sais que tu es en colère, mais tu n’as pas perdu un ami, je suis toujours là et si tu as des ennuis j’interviendrais et pas seulement parce que tu t’es promise à moi. » Assurais-je alors. Est-ce que je marquais un point ? Est-ce que j’allais en perdre ? Je ne savais pas trop à vrai dire… Mais le fait est, qu’elle était là en face de moi, qu’elle me parlait et n’avait pas l’air totalement fermée à la discussion. Lui avais-je laissé d’espace ? Est-ce que mon camarade de maison m’avait sans le vouloir donner une occasion de pouvoir rattraper les choses entre nous ? J’avais cette impression de tenir le bout du fil et je n’étais certainement pas décidé à le lâcher tout de suite.
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Maëlle Rosier
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Ven 21 Aoû - 23:52
Je veux pas aller dehors
Tristan
Bien sûr qu’elle se posait réellement la question, elle avait l’impression de ne pas connaître le garçon qu’elle avait en face d’elle, incapable de comprendre son fonctionnement ni ses motivations en fin de compte. Elle le laissa continuer à s’exprimer, laissant un sourire sans joie apparaître sur son visage. Ce n’est pas ce qu’elle avait dit «Si, ne t’en fais pas, j’ai bien conscience que je t’intéresse»  cela n’avait rien de positif d’ailleurs, elle ne l’intéressait absolument pas pour les bonnes raisons. D’ailleurs, ses raisons elle ne les comprenaient pas le moins du monde, vraiment. «Et à dire vrai, j’aurais préféré ne pas t’intéresser du tout.» Pas pour aujourd’hui, oh ça non, aujourd’hui qu’il soit intervenu, elle reconnaissait sans hésitation que c’était une très bonne chose mais en règle générale, ça aurait été sûrement beaucoup moins compliqué au niveau de ses émotions à elle s’il ne s’était jamais mis en tête de venir lui parler. «Mais, tu as eu ce que tu voulais, quel intérêt à présent pour toi de faire semblant ?» Faire semblant, que ça faisait mal, de faire semblant que tout allait bien de son côté, qu’elle prenait tout cela avec détachement alors que la peine à l’intérieur était immense.

Il n’avait pas tort sur le fait qu’elle n’avait pas spécialement envie d’aller dehors sous la neige en pyjama lorsqu’il faisait à peine jour, enfin plutôt que le soleil peinait à se lever. «Je ne pensais pas que quelqu’un m’en voulait à ce point.» D’ailleurs, si cette personne lui en voulait, Maëlle se sentait un peu coupable du coup, elle n’avait jamais voulu cela et si c’était à refaire, pour éviter tout cela, elle lui donnerait son devoir sans l’ombre d’une hésitation. «Ce jour-là, j’avais passé l’après midi sur un devoir et je voulais juste» Elle s’arrêta de parler, le regarda puis fronça les sourcils, cela lui semblait tellement lointain «faire du Quidditch avec toi. J’ai refusé de lui donner mon devoir, j’aurais pu mais je voulais passer du temps avec toi, c’était stupide, je l’ai visiblement blessé.» Il faudrait qu’elle aille s’excuser, déjà d’avoir été égoïste mais aussi pour aujourd’hui, qu’il soit en froid avec Tristan à cause d’elle et bien ça ne plaisait pas spécialement à Maëlle.

«Oui Tristan, c’est ce que je pense, que tu en as strictement rien à faire de moi, que la seule chose que tu vois lorsque tu me regardes, c’est la promesse d’un mariage moisi, que tous ces moments que nous avons passé ensemble, n’ont finalement servi qu’à une chose pour toi, en apprendre un maximum sur ma famille et sur moi pour me manipuler. Je crois aussi que tu n’as pas agi pour moi ce matin, mais pour toi, parce que ça ferait sûrement tâche si j’étais abimée, n’est ce pas ?» et si à ses propos, ça aurait pu paraître agressif ou désagréable, l’émotion contenue dans sa voix démontrait surtout qu’elle était affectée par tout cela, réellement pas juste parce qu’elle était le dindon de la farce, ce qui n’était déjà pas agréable du tout, mais bien parce qu’elle avait aimé apprendre à le connaître et qu’elle avait toujours eu l’impression d’avoir un allié qui partageait sa vision des choses.  

Alors qu’elle avançait à ses côtés, se torturant certainement bien plus que de raisons en faisant cela, elle sentit la main de Tristan se poser sur elle, pas comme le garçon tout à l’heure, c’était moins brutal. Pourquoi l’être de toute façon, elle ne pouvait le fuir et ils le savaient l’un comme l’autre, elle s’immobilisa obéissant à la demande silencieuse avant de le regarder de nouveau et l’écoutant parler. Si dès la première seconde, elle voulut rétablir la vérité, elle le connaissait ou plutôt pensait le connaître, parce qu’au final elle ne savait rien de lui, assez pour savoir qu’il n’aimerait pas qu’elle le coupe. Elle attendit donc qu’il ait terminé de s’adresser à elle pour prendre la parole «Je ne suis pas en colère.» Peut-être sur le moment l’avait-elle été, elle ne saurait pas le dire avec précision mais dans tous les cas, à l’heure actuelle ce n’était pas de la colère qui l’envahissait, plutôt une sensation amère de trahison. «Et je ne me suis pas promise à toi Tristan, je me suis vendue à toi comme une prostituée.» Elle fit une pause, réfléchissant à ses propres mots «C’est même pire que ça, ce n’est pas seulement sur mon corps que tu as pris grand soin d’avoir l’exclusivité, c’est mon avenir tout entier que tu possèdes.» et même si elle tentait de se convaincre qu’il y avait toujours pire, le fait d’avoir dû ne serait ce que dire à ses parents qu’elle acceptait les fiançailles avec Tristan, voir la satisfaction dans le regard de son père ça avait eu pour effet d’achever Maëlle. Elle avait beau adorer son père et ne pas regretter d’avoir agi, parce que de toute façon, vu le vicieux qu’était Tristan, elle n’avait guère le choix mais alors que ce même père voit Tristan comme le messie, ah non c’était un truc que Maëlle n’appréciait pas du tout et il fallait un immense self contrôle de la part de la Poufsouffle pour ne pas avoir dit en parlant de son merveilleux fiancé que c’était un con –pire insulte du monde pour Maëlle je crois -. Il y avait un dernier détail sur lequel elle voulait revenir, ça allait l’agacer à coup sûr mais elle s’en moquait – presque - «Nous sommes amis ? Tu plaisantes j’espère ? A la seconde où tu as obtenu ce que tu voulais, de force et en faisant abstraction de ce que moi je voulais, je t’ai perdu Tristan. Tu n’as même pas daigné ne serait-ce que m’expliquer pourquoi tu voulais m’épouser, tu t’es contenté de me contraindre suite à une seule question-réponse qui en plus sortait de nulle part. Je ne pense pas que nous soyons amis, je pense que tu nous as condamné tous les deux alors que tu avais la possibilité d’avoir une fille qui t’aimait et tu le méritais vraiment Tristan, tu méritais d’être heureux dans ton mariage.» Et maintenant, tout était compromis, pour elle comme pour lui. Ils étaient obligés de vivre avec le choix qu’il semblait avoir fait sur un coup de tête au premier abord mais que Maëlle avec le temps avait bien compris qu’il était réfléchi, la raison, elle l’ignorait mais bon sang qu’il la faisait suer. « Je ne suis pas ton amie, je suis ta chose.» Mais comme elle venait de lui dire, il les condamnait tous les deux parce qu’elle ne ferait aucun effort pour lui.

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☆ Maëltan IV ☆
«Et à dire vrai, j’aurais préféré ne pas t’intéresser du tout.» Ça elle aurait dû y penser le jour où elle avait décidé de m’humilier devant tout le monde. Tout aurait été différent si elle n’avait pas fait ça, nous n’en serions certainement pas là où nous en étions aujourd’hui. Mais je ne réponds pas, je garde le silence, parce qu’en dehors de faire comprendre que j’avais toujours une dent contre elle, cela n’apporterait rien d’autre. Je ne laisse rien apparaitre sur mon visage, moi aussi dans le fond j’aurais préféré ne pas devoir m’intéresser à elle, mais je n’avais pas le choix. Chacun son fardeau, j’avais le mien et à présent… J’étais devenue le sien. A sa question en revanche j’hausse un sourcil, laissant l’incompréhension se lire sur mon visage. « Et alors quoi ? Parce que j’ai eu ce que je voulais je dois te laisser te débrouiller toute seule lorsque tu as des ennuis ? Je ne fais pas semblant Maëlle, ce qui t’arrive m’importe vraiment. » Surtout si elle devenait ta femme, ça commençait bien si elle se faisait tabasser et que je n’étais même pas là pour lui venir en aide et ce n’était pas parce que moi je tenais à ma vengeance que cela voulait dire que n’importe qui pourrait lui faire du mal. Je lui expliquais alors que je l’avais vue avec ce type et qu’elle n’avait pas l’air de vouloir le suivre, voilà pourquoi j’étais intervenu. A sa réponse, j’avais envie de lui demander ce qu’elle avait bien pu faire à mon camarade pour le mettre en colère, même si en vérité la liste pouvait être longue, il ne brillait pas tellement par son intelligence et la moindre contrariété pourrait expliquer sa réaction. Je n’avais pas besoin de demander quoique ce soit, elle m’apporta la réponse sur un plateau d’argent. En revanche, je ne m’attendais pas à son aveu ? Elle avait voulu me voir à ce point-là ? Passer du temps avec moi au moins d’envoyer boulet l’un de ces camarades ? Je maudissais mon père de m’avoir forcé la main tandis que je me rendais compte combien j’avais touché au but et à présent il fallait tout recommencé… Alors qu’elle ajoute que c’était stupide, je fronce les sourcils ne trouvant pas cela du tout stupide de vouloir passer du temps avec toi bien au contraire. Mais évidemment je n’allais pas lui dire cela…

« Maëlle, peu importe tes raisons, si tu n’avais pas envie de lui donner ton devoir, tu en avais parfaitement le droit et lui il n’a pas à venir te chercher des poux pour ça, il qu’à faire comme les autre et mettre son putain de nez dans un bouquin. » C’est vrai quoi à la fin. J’étais un serpentard, est-ce que c’était pour cela que j’allais mendier les devoirs des autres pour avoir de bonne notes ? Non je ne comptais que sur moi-même. Alors que je tentais de lui faire comprendre que je n’en avais pas rien à faire de ce qui pouvait lui arriver contrairement à ce qu’elle pouvait penser, elle ne l’entendait pas de cette oreille. Et pour le coup elle avait raison sur pas mal de chose, même si lorsque je la regarde je ne vois pas que cette promesse de mariage moisi comme elle le disait, mais ce n’était qu’un détail n’est-ce pas ? Je n’allais pas lui dire que je la voyais aussi comme une source de conflit entre mon père et moi depuis des années, que je la voyais comme des chaines en train de m’entraver… Je n’allais pas lui dire que je le voyais aussi telle qu’elle était, gentille, douce, douée pour le quidditch, ou même encore comme la future mère de mes enfants. En revanche elle avait raison j’en avais appris un maximum sur elle et sa famille pour mieux resserrer mon piège autour d’elle, mais j’étais certains qu’elle ignorait même à quel point. Quant au fait qu’avoir une fiancée abimée ferait tâche et bien je décidais de me montrer honnête puisqu’elle avait décidé de ne voir que les mauvais côté de ma personne.

« Oui effectivement ça ferait tâche. »
Dis-je la tête haute et arrogance comme je savais si bien le faire parfois. « Oui ça entacherait mon image et la tienne. Tu veux que je te dise quoi ? On vit tous les deux dans un monde ou les apparences sont importantes alors bien sûr que ça compte ! » Inutile de nier c’était quelque chose que vous saviez bien tous les deux. « Maintenant penses ce que tu veux Maëlle, mais non je n’ai pas agi que pour moi, sinon je n’en aurais rien eu à faire ensuite que tu es froid ou non et je ne chercherais certainement pas à me justifier en cet instant même. » Finissais-je alors par expliquer, décident de finalement m’arrêter, lui touchant le bras pour qu’elle fasse la même chose, je voulais revenir sur ses paroles, lui faire comprendre que non elle n’avait pas tout perdu même si en cet instant elle était certainement aveuglée par sa colère… Si elle m’écoutait entièrement avant de parler, elle m’annonçait ensuite qu’elle n’était pas en colère, d’accord. En revanche la phrase d’après faisait mal. J’encaissais ses paroles, telle une baffe dans la figure sans rien montrer et peut-être que je m’étais mal comporté, qu’elle avait raison de m’en vouloir et je la considérais de nombreuse façon, mais jamais comme une prostituée. Et sur le coup j’en perdais même mes mots tant j’étais choqué de ses propres propos. Je gardais le silence et ça valait mieux pour elle car assurément si à ce moment précis j’avais pris la parole, j’aurais déversé un venin dans le seul but de l’atteindre, de lui faire mal, sans une once de sincérité. Sauf qu’elle n’en avait pas fini. Elle reprenait la parole, déversant certainement ce qu’elle devait penser depuis un moment. Pourquoi lui aurais-je dis pourquoi je voulais l’épouser ? Cela aurait changé quoi ? Si ce n’est m’attiré sa pitié ? Je préférais la forcer plutôt qu’elle accepte car elle aurait pitié de moi. Une colère se réveillait, animait mon regard, j’avais envie de lui hurler la vérité, que je n’avais pas eu plus de choix qu’elle en vérité, que nous avions les pieds et poings liés depuis notre naissance qu’on le veuille ou non.

« Tu ne connais rien de mes possibilités Maëlle, tu ne sais pas quel choix j’avais. » Grondais-je alors d’une voix qui menaçait d’exploser que je contenais de peu en réalité. Et alors qu’elle en rajoutait une couche, je perdais le nord l’espace d’un instant, fulminant de colère. « Bordel. » Lâchais-je en la poussant du plat de la main vers le mur du couloir derrière elle, la plaquant contre ce dernier, mon corps pesant légèrement contre le sien. Je prenais un moment pour me reprendre, le but n’étais pas de l’intimidé, seulement de lui montrer que malgré ce qu’elle pensait elle avait encore beaucoup de liberté. « Si tu étais ma chose Maëlle, je ne te laisserais pas l’espace que tu souhaites depuis toutes ces semaines, si j’en avais vraiment rien à faire de toi, j’exigerais que ce mariage ait lieu demain. Si tu étais réellement ma prostituée, je t’écarterais les cuisses là maintenant et je prendrais mon dû. » Lâchais-je alors hors d’haleine à quelques centimètres à peine de ses lèvres, la regardant un instant dans les yeux sans bouger d’un seul pouce comme pour lui laisser le temps d’imprimer tout ce que je venais de dire et à moi de me reprendre. Une fois plus calme, je m’écartais, lui laissant un espace vital beaucoup plus serein pour elle. « Sauf que je ne le ferais pas. » Annonçais-je alors, aucune de ces choses-là. « Tu as raison sur une chose, tu n’es pas mon amie, mais tu n’es pas non plus ma chose, tu es ma future femme. Et contrairement à ce que tu penses tu as encore beaucoup de libre arbitre, je ne t’enlèverais aucun autre droit et si tu en as besoin comme aujourd’hui, j’interviendrais, toujours. » C’était peut-être dérisoire, peut-être n’en avait-elle rien à faire, mais en devenant ma fiancée officiellement, elle avait gagné ma protection et mon soutient qu’elle en veuille ou non. Je restais à une distance respectable d’elle, afin qu’elle comprenne qu’elle pouvait bouger que je n’allais pas l’en empêcher, si elle le désirait elle pouvait même partir, je savais que de toute façon je n’arrangerais pas les choses en une seule fois…
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Maëlle Rosier
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Mer 26 Aoû - 22:23
Je veux pas aller dehors
Tristan
Comment le croire ? Maëlle avait du mal à savoir quand il lui disait la vérité de quand il lui mentait. Et c’était certainement ça le plus compliqué, par moment elle avait l’impression de le retrouver et effectivement, avoir la certitude qu’il tenait à elle et tout aussi rapidement que cette émotion positive naissait en elle, elle s’écroulait en se souvenant de cette colère dont elle avait été la cible, du détachement et de la froideur avec laquelle il l’avait mise au pied du mur, l’écrasant comme un vulgaire insecte mais à la manière d’un chat avec une souris, il ne l’achevait pas, jouant avec ses nerfs, ses émotions, elle tout simplement. Il était fort possible qu’il y ait entourloupe mais dans le doute, elle voulait croire qu’il tenait un peu à elle, juste assez pour intervenir comme aujourd’hui. Elle ne dit pas le moindre mot, acceptant cela et ayant tellement de trucs à dire par la suite.

Tout d’abord, il fallait expliquer pourquoi elle avait atterrit là-bas. Si elle voulait taire un maximum de choses à Tristan dorénavant, craignant que chaque détail qu’il saurait ne serait qu’une façon de la faire plier. Il était intervenu, rien ne l’y obligeait, alors elle acceptait de lui raconter le pourquoi du comment. Détaillant le visage de Tristan, elle le vit froncer les sourcils comme si c’était surprenant qu’elle veuille passer du temps avec lui avant cette journée autour d’un verre. Elle esquissa un faible sourire en l’entendant défendre la position qu’elle avait prise de refuser de lui donner son devoir «En réalité, je voulais lui prêter pour qu’il puisse recopier, c’est ça qui lui a déplu» mais Est-ce que ça n’en valait pas la peine ? Certes à présent, elle voyait Tristan tel qu’il était réellement et elle ne l’appréciait pas vraiment mais elle avait aimé passer du temps avec lui et c’était des souvenirs précieux, ceux d’une parenthèse agréable où elle avait eu cette sensation de compter, pas uniquement parce qu’elle était une Rosier et qu’il la voulait pour épouse.

Est-ce qu’elle allait trop loin ? Probablement, s’en rendait elle compte, un peu oui mais elle voulait des explications, elle avait besoin de comprendre ce qu’elle avait fait qui l’avait fait changer brutalement sur elle. Ça ne fonctionna pas exactement comme elle l’aurait voulu et elle se retint de soupirer en l’entendant dire qu’effectivement ça ferait tâche. Merci du soutien, elle était gâtée, il n’y a pas à dire. Qu’est ce qu’il pouvait être agaçant lorsqu’il agissait ainsi, mais il était fort probable qu’il dise la vérité à propos du froid. Elle le regarda dans les yeux, longuement avant de lui murmurer comme pour essayer de lui rappeler qu’elle était la même fille qu’avant, qu’il voyait probablement quelqu’un de différent mais qu’elle était la même «La veste n’aurait probablement pas suffit.»  Elle aurait voulu lui adresser un sourire complice mais elle en était bien incapable.

De toute façon ça empirait avec la suite. Ami mon œil, il avait de drôle de façon de traiter ses amis. Alors, même si c’était peine perdue, même si elle s’engageait dans un combat perdu d’avance où il faudrait reculer en catastrophe, Maëlle tentait de comprendre, de le faire parler, qu’il dise ce qui l’avait poussé à agir comme un goujat de la pire espèce! Ça ne fonctionna pas et elle s’en rendit compte immédiatement qu’elle l’énervait et pourtant, elle continua, espérant bêtement qu’une fois en colère il lui dirait pourquoi il lui en voulait au point de s’être joué d’elle de la sorte. A sa première phrase, elle rétorqua avec incompréhension «Il suffirait que tu me l’expliques !» Il la rendait dingue, elle allait devoir se coltiner ce gars toute sa vie, monsieur secret en personne.

Elle prononça la phrase de trop à n’en pas douter, son regard dans le sien, lorsqu’il approcha la main d’elle, pendant une demi-seconde, elle fit le dos rond s’apprêtant clairement à s’en prendre une. Ce ne fut pas le cas, il la poussa, pour quelle raison, elle l’ignorait mais elle recula sous la pression qu’il exerçait sur elle, jusqu’à ce que son dos rencontre le mur et qu’il rentre dans son espace vital. Elle sentait la chaleur de son corps contre le sien. Oui, réellement, elle était sa chose. Ils restèrent silencieux quelques instants, elle entendait son propre cœur battre la chamade, puis Tristan prit la parole, elle l’écouta, très attentivement, sentant son souffle sur sa peau et ayant conscience qu’à tout instant il pouvait lui imposer sa volonté. En revanche, il ne la rendait pas plus libre pour autant. Presque instinctivement, elle resserra les cuisses en proie à une véritable panique, ses yeux s’embuèrent de larmes sans qu’elle n’ait le moindre contrôle sur ces dernières. Il avait promis de ne pas la forcer et elle avait eu confiance, bêtement, naïvement, elle s’était dit qu’il n’était pas ce genre de garçon et maintenant, elle était coincée contre un mur, gardait le silence parce qu’il y a des fois ou aucune parole ne valait la peine d’être prononcée.

Qu’est ce qui le décida à s’écarter, elle n’en savait rien mais eut clairement l’impression que son cœur battait tout timidement, comme si un mouvement trop brusque précipiterait une descendre aux enfers. Elle ne bougeait plus du mur, pas certaine que sans lui elle tiendrait debout. Elle ferma les yeux en l’entendant dire qu’il ne le ferait pas, soulagée quelque part. Alors ce n’était pas le grand soulagement, preuve en est, elle était hésitante, ne bougeait plus, ne parlait plus comme si à tout instant il pouvait changer d’avis et se retourner d’elle. Elle attendit qu’elle termine de parler, puisant le courage tout au fond d’elle pour le regarder de nouveau, sans faire le moindre pas, comme si le fait bouger allait l’énerver « Je crois que tu ne comprends pas. Ce n’est pas d’un protecteur dont j’ai besoin Tristan, j’ai vécu toute ma vie sans que tu sois là pour veiller sur moi. » Alors elle ne disait pas que ce n’était pas agréable, ou qu’elle n’avait pas été soulagé qu’il intervienne mais ce n’est clairement pas ce qu’elle voulait, ce qu’elle attendait de lui « Je voudrais que mon ami existe toujours. » Elle lui offrit un sourire sans la moindre joie « Tu veux savoir, à la seconde où tu auras fini tes études, mon libre arbitre comme tu l’appelles, explosera parce qu’il faudra sauver les apparences et ne surtout pas te faire honte. Ce n’est qu’une illusion pour que je me tienne sage, me faire croire que. Je pense avoir passé l’âge qu’on me mente en toute impunité. Un jour viendra où si tu prendras ton dû parce que toute la haute société te poussera à le faire. » C’était un fait, elle le savait, l’avait toujours su que de toute façon son corps appartiendrait à Tristan et non plus à elle à la seconde où il avait évoqué la fidélité « Pourquoi avoir exigé ma fidélité avant le mariage, ça t’apportait quoi ? » De toute façon, il fallait bien qu’ils se parlent, ils allaient devoir se côtoyer un bon paquet de temps et elle allait soit devoir ruser et lui trouver un gosse, soit se soumettre donc autant savoir les choses directement sur pourquoi il faisait ça


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☆ Maëltan IV ☆
« C’était recopier un devoir qui lui posais problème ? » Demandais-je alors sans comprendre, me disant que l’autre était réellement un crétin. Il tombait sur un pigeon qui était prêt à lui filer son devoir et ça ne lui suffisait pas ? Je regrettais encore moins d’être intervenu, s’il n’était même pas capable de sortir sa plume de son arrière train pour recopier un devoir, il ne méritait même pas qu’elle veuille le lui prêter. Lui dire que si elle était abîmée cela ferait tâche n’était sans doute pas la meilleure idée qui soit, mais tout d’abord c’était elle qui le disait, je ne faisais que reprendre ses propres mots. Je ne pouvais pas le nier, elle non plus… Alors à quoi bon ? Elle était butée, restant sur ce qu’elle pensait savoir alors que dans le fond elle ne savait rien. Elle ne connaissait pas mes motivations et je ne pouvais la laisser croire que j’avais agis seulement pour les apparences. Je pensais à la suite, lorsque nous serions mariés et quelque part je n’avais pas envie que nous passions notre vie à être malheureux, je voulais nous laisser une chance, du moins après ma vengeance que je ne perdais pas de vue bien entendu. Mais pour le reste, il n’était pas prévu de lui faire vivre un enfer jusqu’à la fin de ses jours et peut-être que nous pourrions au moins avoir une entente cordiale ? Et le bienêtre de ma future femme devait être l’une de mes préoccupations. Si elle ne fit aucune remarque sur le reste, elle fit néanmoins mention de ma veste. Je souriais sans trop y croire, finissant par simplement hausser les épaules.

« Je voulais te passer ma cape, mais je n’étais pas certains que tu l’aurais accepté. » Expliquais-je alors afin de lui faire comprendre que je restais le même que rien n’avait changé, si ce n’est que j’avais voulu évité de me prendre une veste on applaudit le jeu de mot pour le coup… J’essayais par la suite de lui faire comprendre que je suis toujours là, que rien a changé, mais elle ne l’entend pas de cette oreille et ses mots me frappe de plein fouet, m’agace, remue une colère au fond de moi… Si je tente de me contrôler, je sais que pourtant l’impulsion n’est pas loin, qu’il suffirait de pas grand-chose pour que je laisse ma colère s’exprimer qu’il suffirait de quelques mots, d’une simple phrase comme celle qui suit et me fais complètement vriller, repoussant alors Maëlle jusqu’au mur afin de lui faire comprendre que si vraiment les choses étaient comme elle les décrivait, alors je serais bien pire que cela avec elle. Je ne resterais pas en retrait, j’exigerais ce qu’elle m’a promis dans la seconde, je n’attendrais même pas son accord et lui arracherait ce qu’elle a tend peur de me donner, sa vertu ! A quel moment je sais que je suis allé trop loin ? Lorsque je vois briller au fond de ses yeux les larmes qui menacent de couler à tout instant. Et quelque part, cela me fait mal qu’elle puisse avoir peur de moi, qu’elle puisse penser que j’en serais capable… Je finis par me reculer, parce qu’il n’avait jamais été question de lier les actes à mes paroles et ça je voulais qu’elle le comprenne. Je lui laisse alors de l’espace et finis par reprendre la parole afin de lui assurer que je ne le ferais pas et que je ne lui enlèverais aucun autre droit, je ne voulais pas qu’elle soit ma prisonnière, le deal était qu’elle devait être ma femme, rien de plus, rien de moins… Elle finissait par se décoller du mur, je voyais bien qu’elle était encore un peu sous le choc, je la laissais s’exprimer en retour sans l’interrompre. Effectivement, elle avait vécu sa vie sans mois jusqu’ici, cela ne voulait pas dire que je ne pouvais pas l’aider si j’en avais l’occasion… Voilà qu’elle remettait l’histoire de l’ami sur le tapis et je ne pus retenir mon soupir… Pourtant je ne la coupe toujours pas la laissant finir. Je comprenais ses craintes, je comprenais qu’elle pense ainsi, mais j’étais déterminé à lui faire comprendre que non, elle aurait le choix. Elle ajouta une question et dans les secondes qui suivait dans un premier temps je ne répondais rien. Je venais finalement me mettre à côté d’elle et m’appuyais le dos contre ce même mur ou je l’avais poussé quelques instants auparavant.

« Écoutes, je sais que ce n’est pas l’idéal que ce n’était pas du tout ce que tu voulais. Mais je veux t’assurer une chose, c’est que non, le jour où je finirais mes études cela ne changera rien. Si tu as envie de finir tes propres études tu en auras le droit, si tu n’es pas prête, t’en aurais le droit peu importe ce qu’ils veulent… Maëlle à partir du moment où on sera mariés ce ne sera clairement plus leur problème. Je suis le seul à qui tu devras des comptes et je ne compte pas te mettre la pression je te le promets. » Ce n’était pas pour rien que dans le serment j’avais demandé à ce qu’elle se donne à moi parce qu’elle le voudrait, je n’étais pas le genre d’homme à forcer une femme et de toute façon ma vengeance ne serait pas complète sans ça. Il fallait que ça vienne d’elle. Quant à mes parents j’avais déjà fait bien assez de choses pour leur faire plaisir, je leur avais apporter le mariage qu’ils voulaient, pour le reste, ils avaient plutôt intérêt à me foutre la paix. « Quant à la fidélité et bien… » Je pouvais au moins répondre à cette question-là pas vrai ? « Je ne me vois pas me marier avec quelqu’un qui me sera infidèle. » Elle pouvait bien le comprendre après tout, n’était-ce pas pour les mêmes raisons qu’elle avait voulu mettre fin à nos fiançailles pendant toutes ces années ? J’étais étonné qu’elle pose la question.

« Maëlle je… » Je me tournais vers elle, regardant ses yeux brun instant. « Je suis désolé si je t’ai fait peur tout à l’heure. J’étais à bout, mais jamais je ne te ferais du mal et tu peux me détester autant que tu veux, je le supporterais, mais n’ai pas peur de moi s’il te plait. » Demandais-je alors le regard toujours rivé au sien. « Je ne te forcerais jamais à quoique ce soit. » Bon en dehors de ce mariage évidemment, mais le reste, je pouvais lui assurer que non, cela viendrait d’elle, mais ça, elle n’en savait encore rien…
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Maëlle Rosier
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Dim 13 Sep - 14:30
Je veux pas aller dehors
Tristan

La jeune fille hocha la tête par deux fois, oui, parfaitement, c’est ce qui posait problème à son camarade de classe. Chose qu’elle avait un peu de mal à comprendre par ailleurs, c’était tout de même pas la mer à boire que de recopier les devoirs de Maëlle, étant donné comme on l’avait fait suer lorsqu’elle était petite pour qu’elle écrive bien à la plume, elle était catégorique, il était extrêmement facile de la relire, l’inverse ne serait pas passé auprès de ses précepteurs de toute façon - et on ne parle pas de sa mère qui était hyper pointilleuse à ce sujet -. De toute façon, Maëlle ne pouvait pas revenir en arrière et était bien obligé de vivre avec le fait qu’elle avait frustré ce garçon, en plus de Tristan, bien entendu.

Le fameux Tristan qui était clairement détestable, les apparences, toujours les apparences. Au moins, elle pouvait s’estimer heureuse – si tenté que ça puisse l’être - elle ne risquait pas de finir tabassé par lui, puisque ça ferait clairement tâche et qu’il semblait tenir à cette image un peu lisse de leurs personnes. D’ailleurs, Est-ce qu’ils étaient officiellement un couple, c’était un peu étrange dit comme ça, elle avait beau chercher, aucune émotion positive ne l’envahissait lorsqu’elle associait le mot copain à Tristan, copain, fiancé, compagnon d’une vie, rien allait. Et pourtant, elle était déterminée à faire des efforts aussi, essayer de lui rappeler des moments qu’ils avaient passé ensemble et où le regard qu’il posait sur elle n’était pas celui d’un propriétaire désireux que personne ne touche à son jouet et encore moins le casse. Un faible sourire se dessina sur le visage de Tristan tandis qu’elle lui rappelait l’épisode de la veste avant qu’il ne hausse les épaules comme si c’était un temps révolu, se justifiant comme si le problème serait venu d’elle. C’est vrai qu’elle était tout à fait le genre de personne qui envoyait bouler les gens lorsqu’ils étaient sympathique avec elle. C’est certainement ce dont il s’était aperçu au fil des semaines où il l’avait côtoyé, qu’elle était exécrable comme personne, une vraie garce qui prenait un malin plaisir à se jouer des autres. Elle baissa le regard, il n’y avait malheureusement plus rien à faire pour eux s’il la percevait ainsi, elle ne répondit rien, n’osant même pas lui dire que ce n’était pas son genre. A quoi bon, il ne la croirait pas.

Et puis tout dégénéra, la dernière parcelle d’espoir de Maëlle fut balayée sous la colère de Tristan, remplacée par cette sensation de peur. Une peur de lui, d’un avenir sombre à ses côtés où finalement, elle se rendait compte qu’il ne la respecterait jamais et si elle n’avait jamais songé qu’elle serait son égale, à aucun moment, il ne lui avait jamais semblé percevoir en Tristan, un mépris de la gente féminine, une envie de l’écraser. Et pourtant, c’est bien ce qu’il voulait démontrer en la collant contre un mur, qu’elle n’était rien, juste une poussière, une poussière qui avait plutôt intérêt de se tenir à carreau.  La leçon fut enregistrée que trop bien par la demoiselle qui allait dorénavant faire attention, se tenir à carreau, ne pas chercher à comprendre le pourquoi du comment, juste accepter son sort et cesser de vivre dans le passé, il ne serait plus jamais le Tristan qu’elle avait côtoyé, pas avec elle en tout cas, donc il fallait prendre en compte cela, ne pas s’attendre à de la sympathie et cesser une bonne fois pour toute de croire au père noël surtout lorsqu’à la mention des amis qu’ils avaient été, il soupira. Bon par contre histoire de montrer qu’elle saisissait bien comment le monde fonctionnait, elle décida de rappeler que niveau choix, pour elle, ça ne serait jamais l’éclate.

Il vint s’appuyer contre le mur à son tour pour lui répondre. Non, en effet, ce n’était pas ce qu’elle voulait mais il n’était pas sans savoir que la volonté de Maëlle dans l’histoire, tout le monde n’en avait que faire. Ses paroles, il pouvait y croire mais dans les faits ça ne changeait pas grand-chose. Oh que si, les parents seraient toujours un problème et si lui se persuadait qu’il serait le seul à qui elle devrait des comptes, Maëlle avait la certitude qu’ils devraient tous deux des comptes à bien des gens et qu’il devait bien se douter qu’il n’aurait même pas besoin de lui mettre la pression, les autres s’en chargeraient très bien. Ne cherchant pas le conflit, Maëlle lui glissa « Merci, c’est gentil.» sans y croire pourtant, ce n’était pas gentil, c’était cruel parce que c’était lui donner de l’espoir pour mieux la briser au final. Oui, ses études elle aurait pu les finir s’ils étaient alliés, qu’elle aurait pu compter sur lui, qu’ils pouvaient essayer d’avancer ensemble, s’il avait eu confiance en elle, elle aurait pu lui promettre qu’elle avait juste besoin de temps mais qu’il n’avait à s’inquiéter, elle serait là qu’elle n’abuserait pas de sa confiance. Le problème c’est qu’il n’avait pas confiance en elle, craignant qu’elle lui fasse à l’envers et elle n’avait pas plus confiance en lui d’ailleurs. Elle le regarda tandis qu’il parlait de fidélité, dans les yeux, blessée « Je ne suis pas infidèle.» Alors bien sûr, il s’était assuré qu’elle ne le serait pas et d’une manière pour le moins brutale puisque c’était sa vie qu’elle perdait si elle le trompait mais même sans ça, d’accord il la prenait pour une traînée depuis le premier jour, mais ce n’était pas le cas ! Elle n’avait jamais été ce genre de personne à batifoler à gauche à droite et il ne lui laissait même pas le bénéfice du doute, elle était cataloguée comme une fille facile qui passerait sa vie à le rendre cocu. «  J’aurais juste voulu la même chose que toi pour ma première fois.» Elle murmura « juste compter, ne pas être un objet, ne pas coucher par devoir.» ça n’arriverait pas, ce n’était pas juste mais c’était ainsi « Tu me prêtes un comportement qui n’est pas le mien, je ne peux pas te le prouver mais je t’assure que tu te trompes sur mon compte.» Si elle avait eu l’intention d’être infidèle, jamais elle n’aurait refusé ce mariage de base, c’est bien que ça comptait dès le départ pour elle une entente mutuelle. Elle le trouvait injuste avec elle, c’est lui qui la jugeait alors que c’est lui qui avait fauté.

Elle le regarda à la mention de son prénom, cessant d’observer ses pieds comme si elle était la fautive dans l’histoire et dans ces moments-là, elle avait l’impression de le reconnaître. Ce regard elle le connaissait, il lui était familier et pour ce regard là, elle était prête à bien des efforts « C’est ma faute je suppose, je l’ai cherché. Mon père dit souvent on récolte ce que l’on sème.» Elle haussa les épaules comme si cela justifiait tout, de toute façon qu’elle ait peur ou non, cela ne changeait pas grand-chose à son destin. Elle se retint d’avoir un petit rire jaune lorsqu’il osa lui mentir ouvertement sur le fait qu’il ne la forcerait jamais mais craignant de l’énerver, elle prit le parti de faire semblant de le croire « et je t’en remercie.» c’est ça, comme si avec son caractère de chien, il allait accepter le jugement des autres, les pressions extérieures, elle. Ce serait une bien belle bêtise de la part de Maëlle que de le croire, encore. « Je ne te déteste pas. C’est moi qui suis naïve, ce n’est pourtant pas la première fois que quelqu’un se rapproche de moi par intérêt. C’était idiot de croire que nous pouvions être ami. Je t’ai donné les clés pour m’atteindre, je crois que c’est moi que je déteste en réalité. Au moins ma famille est en sécurité, c’est tout ce qui compte.» C’est de cette manière qu’elle pouvait avancer, peu importe la peur qui lui tordait le ventre, eux ils ne risquaient rien.



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☆ Maëltan IV ☆
« Merci, c’est gentil.» Le pensait-elle réellement ? J’avais du mal à croire que c’était tout ce qu’elle avait à répondre, que c’était tout ce à quoi elle pensait en cet instant. Mais si je savais bien une chose de Maëlle c’est qu’en générale elle préférait éviter le conflit, alors est-ce que ça devait me surprendre ? Avait-elle peur de moi ? Est-ce pour cela qu’elle n’osait pas dire quoique ce soit d’autre ? Quant à la question, pourquoi avais-je voulu sa fidélité ? Pourquoi cela me paraissait pourtant logique, qui voudrait une femme infidèle ? Néanmoins je répondais à sa question, je voulais lui montrer que nous pouvions discuter, qu’elle n’était pas qu’une chose comme elle semblait le penser. Sa réponse, elle m’arrache un sourire faux. « Ce n’est pas ce que notre conversation au bar laissait penser. » Expliquais-je alors qu’elle avait dit qu’elle accepterait bien tous les bâtards que je pourrais avoir, mais que je ne pouvais pas exiger ça d’elle. Pourquoi ? Pourquoi une telle réponse si de toute façon elle me serait fidèle ? Lorsqu’elle reprit la parole, je haussais les sourcils, oui bon je m’en doutais beaucoup qu’elle était encore vierge, mais entre s’en douter et le savoir parfois il y avait un monde. Si je comprenais bien ce qu’elle me disait ce n’était pas pour autant que cela aurait été quelque chose que j’aurais pu lui offrir… Je finis alors par hausser les épaules. « Je ne peux rien te promettre de ce côté-là Maëlle, en dehors du fait que tant que tu ne le voudras pas, je te ne toucherais pas et je ne te considère pas comme un objet. » Assurais-je alors. Pour le reste, pour le fait de ne pas compter, ne pas coucher par devoir et bien… Malheureusement cela effectivement le cas. Mais une autre question me brulait alors les lèvres. « Pourquoi… » Commençais-je en cherchant mes mots un instant. « Pourquoi est-ce que tu ne t’es jamais donnée à personne ? » Demandais-je curieux de savoir pourquoi personne ne lui avait encore prit sa vertu, pourtant j’étais certains que personne n’aurait dit non à un tel cadeau. « Les occasions n’ont pas dû manquer si ? » Elle était jolie, il fallait avouer ce qui était, je ne serais pas en colère contre elle, je n’aurais pas soif de vengeance, bien sûr que je reconnaitrais sans mal qu’elle me plaisait.

« Quand à ton comportement Maëlle… » Commençais-je par dire dans un soupire. « Je sais que tu es quelqu’un de bien. Je n’ai pas demandé ta fidélité parce que j’étais certains que tu me serais infidèle, je l’ai demandé pour pas que tu sois tenté de le faire. » Je ne savais pas tellement ce qu’elle pensait de l’image que j’avais d’elle, mais elle aussi se trompait sur beaucoup de choses. Je finissais par m’excuser pour mon comportement à l’instant présent, parce que lui faire peur avait été la dernière chose que j’avais voulu faire, je sais que ce n’était sans doute pas l’image que j’avais renvoyé mais physiquement je ne lui voulais aucun mal. Sa réponse je ne m’y attend pas vraiment. Oui elle m’a poussé à bout, ses mots m’ont énervé mais j’aurais dû un peu mieux me contrôler. Ne sachant pas réellement quoi dire, je préférais lui assurer que je ne la forcerais jamais à faire quoique ce soit, encore une fois, son remerciement je n’étais pas sûr qu’il soit très sincère, mais je ne la forcerais pas à parler, on avait vu ce que cela donnait lorsqu’elle cherchait à savoir pourquoi tu avais agi ainsi avec elle. Elle me surprend par la suite m’annonçant qu’elle ne me déteste pas. Ah oui ? Vraiment ? Pourtant je n’en aurais pas mis ma main au feu… Cela voulait-il dire que j’avais encore une chance de la faire tomber dans mes bras ? La suite en revanche me faisais vite revoir le fil de mes pensées, bon peut-être pas tout de suite finalement… Que pouvais-je réellement répondre à ça ? Oui je m’étais servie d’elle par intérêt, complètement et je n’avais pas envie de lui mentir. « Ne soit pas si dure avec toi-même. » Répondais-je alors tout en me disant que c’était bien l’hôpital qui se foutait de la charité, parce que niveau pression, j’étais pas mal non plus et à sa place, bien sûr que je ne me serais détester, je ne pouvais que comprendre son ressentis.

« J’espère que la colère que tu as envers toi-même s’apaisera avec le temps alors et que… Qui sait… Un jour tu me laisseras peut-être une vraie chance ? » Disais-je alors afin de jauger sa réaction, prendre la température pour calculer les chances que j’avais que cela arrive et surtout le travail que ça allait me demander pour la faire changer d’avis. J’étais un peu perdu, j’avais parfois l’impression qu’une brèche était encore ouverte et l’instant d’après qu’elle était totalement refermée, ne sachant pas réellement sur quel pied danser finalement… Peu à peu, on commençait à entendre du bruit dans le château, signe que les élèves commençaient à se réveiller, signe qu’elle n’allait probablement pas tarder à aller se préparer…

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Maëlle Rosier
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Jeu 17 Sep - 20:51
Je veux pas aller dehors
Tristan

« La conversation au bar ? En quoi c’est être infidèle, je te proposais un marché, le fait que oui pour les apparences, on reste ensemble, je te laissais aller où tu voulais avec qui tu voulais, faire des enfants si le cœur t’en disait avec une personne qui comptait pour toi. En échange de cela oui, je voulais pouvoir vivre ma vie. Tu étais au courant dès le départ comme je l’étais, il n’y avait donc ni trahison, ni infidélité. » Sauf que voilà, monsieur voulait l’exclusivité, elle ne pouvait pas deviner non plus qu’il s’accrocherait à elle comme un boa et qu’il n’avait aucunement l’intention de la laisser en paix. En même temps, ce jour-là, elle avait été totalement prise au dépourvu, ne sachant pas comment gérer ce qui lui tombait dessus. Il la jugeait infidèle sur des mots qu’elle avait pu prononcer une fois et pas par gaieté de cœur, uniquement parce qu’elle essayait désespérément de s’en tirer de ne pas se laisser entraîner dans un avenir sombre sans rien dire. A ce moment là et même encore maintenant, elle pensait que c’était la meilleure solution, que chacun puisse vivre sa vie tout en partageant un nom de famille et des responsabilités.

Elle l’observa, longuement tandis qu’il lui disait ne rien pouvoir lui promettre, c’était un mensonge, ce n’était pas pouvoir, c’était vouloir, personne ne le forçait à se comporter ainsi. C’était lui et lui seul qui régissait les règles. « C’est ce que tu te dis pour pouvoir te regarder dans un miroir, que tant que je ne veux pas, il ne se passera rien ? Tristan, tu as conscience que je n’aurais jamais envie de toi ? » Elle le regarda dans les yeux « Je n’aurais pas le choix parce que nous savons très bien comment ça va se passer par la suite une fois marier et si tu penses l’inverse, tu te trompes. Si tu voulais une personne consentante, il ne fallait pas m’imposer ton mariage. » Elle se retint d’ajouter le mot bidon derrière mariage, se contentant de dire amer « Alors si tu pouvais arrêter de me mentir comme si j’avais quatre ans et que j’avais pour fiancer un prince charmant, j’y ai cru, longtemps mais tu t’es chargé de m’enlever cette illusion. » et pas seulement d’ailleurs, si elle avait su qu’il n’était pas un prince charmant, ce n’est pas pour autant qu’elle s’était méfiée, n’ayant aucun mal à reconnaître qu’elle s’entendait très bien avec lui et en payait le prix fort de cette capacité à vouloir voir le bien chez les gens plutôt que de se pencher sur les défauts qu’ils pouvaient avoir.

Est-ce que ça le regardait vraiment de savoir cela, non, définitivement pas. Et pourtant, c’est certainement dans le but qu’il cesse de la voir comme une traînée qu’elle répondit à la question « Je n’étais pas prête. Il ne s’agissait pas pour moi de le faire avec n’importe qui, je voulais être amoureuse de la personne. Être capable de regarder mes parents dans les yeux et de leur dire, c’est avec ce garçon que j’ai décidé de vivre ma vie. » Elle regarda Tristan, les yeux brillants de tristesse « Et même là, j’avais deux jours pour trouver quelqu’un qui accepterait de coucher avec moi. Une occasion à ne pas manquer, ce que tout le monde aurait fait, je n’ai pas pu. » Elle n’était pas prête, elle n’avait pas envie de coucher avec n’importe qui, ne voulait pas d’histoire d’un soir, ça ne lui ressemblait pas. Dans ce cas de figure, ayant conscience que c’était l’option la moins catastrophique, elle demanda « Le jour où je viendrais, est ce que tu pourras faire semblant, s’il te plait ? » Cela ne devrait pas lui demander trop d’efforts de faire comme si elle avait de l’importance à ses yeux, juste une nuit, il avait bien réussi à lui faire croire qu’il tenait à elle autant qu’elle tenait à lui.

Aux mots qu’il choisit, Maëlle se tendit, instinctivement, s’apprêtant à ne pas aimer les mots qu’il allait prononcer mais à devoir garder le silence. Ce n’est pas ce qui arriva, est ce que ce n’était pas là le premier véritable compliment qu’il lui faisait. Durant quelques secondes, elle resta silencieuse, réfléchissant à ce qu’il venait de dire, d’une certaine manière, elle comprenait très bien la façon de voir les choses « Etre tenté et mettre en pratique sont deux choses différentes. J’ai été tenté de m’enfuir, je ne l’ai pas fait. Néanmoins, je comprends que tu veuilles éliminer les menaces et que tu ne me fasses pas confiance. » Après tout, elle non plus n’avait pas confiance en lui, elle ne pouvait donc pas s’attendre à des miracles de l’autre côté.

Qu’elle ne soit pas si dure envers elle-même. Elle avait l’impression d’avoir gâché son avenir et pas parce qu’elle avait mal agi mais justement parce qu’elle s’était montrée ouverte d’esprit, qu’elle avait voulu apprendre à le connaître, oubliant volontairement leur passé un peu chaotique. Si elle s’était montrée plus prudente, si elle n’avait pas tenté de vouloir voir le bien en lui, rien de tout cela ne serait arrivé, il ne la connaitrait pas assez et n’aurait jamais pu deviner comment son père jouait. Elle ne répondit rien à ce sujet, s’en voulant vraiment pour ce qui venait d’arriver.

Qu’elle lui laisse une vraie chance ? Une chance de quoi ? Elle le regarda « Parce que je ne t’en ai pas laissé ? C’est toi qui n’a jamais eu l’intention de me laisser la moindre chance, c’est toi qui sans arrêt me trahit, pas l’inverse Tristan. Il serait peut-être avisé que tu comprennes que ce sont mes sentiments que tu malmènes. Si toi à chaque fois, ça ne te fait rien, grand bien te fasse, je ne suis pas pareille mais ne me demande pas de chance quand ton seul but c’est de me faire mal. » que ce soit moralement ou physiquement. Est-ce qu’il comprenait au moins qu’elle était sensible à tout ça qu’elle n’avait pas bien réagi la première fois parce qu’elle s’était sentie livrée à elle-même dans un endroit qu’elle découvrait et qu’il avait décidé dès le départ de la faire souffrir. Quant à la seconde fois, il devait bien se douter qu’elle l’appréciait, que ce n’était pas feint et que ça faisait mal d’être trahie de la sorte par un ami. Elle tourna la tête en entendant le monde s’éveiller, hum rester en pyjama devant tout le monde, ça n’était pas la meilleure idée du siècle « Je vais devoir te laisser, je n’ai pas très envie que tout le monde me voit en pyjama. » Elle fit trois pas pour s’éloigner de Tristan, presque tentée de lui demander de l’accompagner mais se fit violence pour s’endurcir elle-même se contentant d’être cordiale « Encore merci d’être intervenu. »



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Ven 18 Sep - 23:46
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☆ Maëltan IV ☆
« Et c’est la définition d’un mariage d’après toi ? J’ai été élevé dans les traditions Maëlle, ce que tu me proposais je ne pouvais pas l’accepter. Et s’il y a quatre ans, j’étais assez idiot pour penser que je pouvais vivre ma vie sans aucune conséquence, ne t’en fais pas que depuis j’ai bien compris que ce n’était pas le cas. » Grâce à elle en partie d’ailleurs. Car la suite des évènements avait découlé à la suite de son refus de m’épouser. Au final n’était-ce pas sa faute toute cette situation ? Certes j’avais été un abruti qui en avait embrassé une autre, mais est-ce que cela valait toutes les pertes par la suite ? N’avait-elle pas été la plus égoïste de nous deux ? Quant au fait de ne pas avoir à coucher par devoir, là-dessus je voulais être honnête, je ne pouvais rien lui promettre, autant je pouvais lui assurer que je ne prendrais pas mon dû en la forçant, autant je ne pouvais pas promettre qu’il y est autre chose que du respect et des responsabilités entre nous. A ses paroles, ma mâchoire se crispait. « Je suis si repoussant ? » Demandais-je alors tout en sachant que si la réponse était positive, elle serait fausse. Je pouvais avoir des défauts oui certes, mais physiquement, il n’y avait qu’à voir le regard des autres se poser sur moi pour se rendre compte que je ne les laissais pas indifférent et je pouvais me montrer très, très charmant et persuasif quand je voulais sans avoir à forcer qui que ce soit. A sa seconde phrase j’ouvrais la bouche pour la contredire mais elle ne m’en laissa pas le temps en rajoutant encore une couche. « Bien. » répondais-je alors simplement à la fin de sa tirade. « Et bien que tu le crois ou non, nous sommes deux à prêter à l’autre un comportement qui ne lui ressemble pas. D’accord, je ne t’ai pas donné beaucoup d’occasion de me faire confiance, mais une promesse est une promesse. Si tu n’auras jamais envie de moi et bien je ne toucherais jamais ! » Déclarais-je avec hargne, mon regard fixé au sien. « Mes parents m’ont imposé ce mariage depuis que je suis gosse, mais tu te trompes si tu penses qu’ils vont pouvoir m’imposer quoi que ce soit d’autre ! » A croire qu’elle pensait que je manquais totalement de caractère. Certes je n’avais pas pu me rebeller contre ce mariage, trop d’enjeu, mais mon père ne pourra pas me menacer de me renier de la famille à chaque fois que cela lui chante. Quitte à inventer un mensonge du style qu’elle ne pouvait pas enfanter par exemple. Je finissais par lui demander pourquoi est-ce qu’elle n’avait jamais sauté le pas avec qui que ce soit, pas certains qu’elle me réponde, pourtant je lui posais la question très sérieusement sans omettre aucun jugement. Parce qu’elle était très certainement trop gentille pour me dire d’aller me faire voir, elle répondait à ma question et quelque part, oui je ressentais une pointe de culpabilité et lui volant cette première fois avec quelqu’un qu’elle aurait aimé et je supportais difficilement le regard qu’elle posait sur moi, mais je ne pouvais pas revenir en arrière. En revanche, elle se trompait, tout le monde ne se serait pas forcément jeter sur quelqu’un juste pour coucher, même moi je ne l’avais pas fait. Ce que j’allais lui dire lorsqu’elle exprima une demande qui me perturbait quelques secondes…

« Tu sais… Même si c’est mon idée de base, j’ai lié mon destin au tiens avec le risque que jamais tu ne veuilles de moi et je ne me suis précipité dans les bras de personne. » Me confiais-je alors. « Et de toute façon je n’aurais pas couché avec la première venue. » J’avais besoin d’un affect, d’une attache pour partager quelque chose d’aussi fort avec quelqu’un, pas forcément de l’amour, mais juste pas une inconnue pour qui je n’éprouve rien. Donc je comprenais un peu ce qu’elle voulait dire. « Le jour où tu viendras Maëlle, j’espère ne pas avoir à faire semblant. » Disais-je sur un ton qui faisait comprendre que j’espérais qu’on s’apprécierait un minimum, pas que j’espérais n’être qu’un salopard qui voulait juste la sauter. « Mais s’il le faut, oui je le ferais et je te promets de ne pas être une brute. » Dis-je également. Ce n’était pas une promesse qui me coûtais, je n’étais pas quelqu’un de violent et je désirais pas l’être, certainement pas dans un moment pareil. Alors qu’elle m’expliquait ne pas me détester, mais plutôt se détester elle de s’être fait bernée, je lui disais alors qu’elle était trop sévère envers elle-même et qu’avec le temps, peut-être qu’elle me laisserait une chance. Une chance de la séduire, une chance de lui montrer que contrairement à ce qu’elle pensait, si elle pourrait me désirer…

« Maëlle depuis quatre ans tu n’as jamais eu l’intention de m’épouser, même maintenant qu’on se connaissait mieux, ta réponse a été catégorique alors ne dit pas que tu m’en as laissé une, tu ne m’en a laissé aucune. » J’étais à deux doigts de lui dire que cette fois elle ne m’avait pas laissé le choix de la trahir et je me retenais de peu, ne voulant pas dévoiler les raisons qui m’avait poussé à cette décision. Comme je m’y attendais le moment pour elle de devoir aller s’habiller arrivait et à sa phrase, je ne pus empêcher mon regard de couler vers elle, ouais… Moi non plus je n’avais pas envie que tout le monde la voit ainsi… Alors qu’elle commençait à s’éloigner et à me remercier, je l’arrêtais défaisant ma cape de sorcier. Ouais bon ici il ne faisait pas froid, mais ce n’était pas pour le froid que je voulais la luit prêter cette fois et elle m’avait fait comprendre qu’elle ne l’aurait pas refusée tout à l’heure, donc pas de raison qu’elle la refuse cette fois n’est-ce pas ? « Tiens. » Dis-je en tendant ma cape. « Afin que tu sois tranquille pour rejoindre ton dortoir si tu croises du monde. » Et puis parce que j’avais l’impression que cette discussion avait un goût d’inachevé et qu’il fallait que je gagne des points je me lançais, revenant à ses côtes. « Est-ce que je peux je raccompagner ? » Demandais-je tout en lui laissant tout de même le choix et puis comme ça elle pourrait me rendre ma cape une fois arrivée devant sa salle commune, ce qui n’était pas plus mal ?

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Sam 19 Sep - 20:21
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Si elle n’avait aucune définition à apporter au mot mariage, elle pouvait sans problème donner une définition pour le prénom Tristan. Qu’est-ce qu’il lui prenait le chou des fois, elle était vraiment tombée sur le gros lot. «Je me fiche éperdument de comment les autres vivent leur mariage.» Elle se moquait d’ailleurs aussi des traditions puisqu’il en parlait «Je suis ravie d’apprendre que c’est la tradition par chez toi d’embrasser une autre fille le jour des fiançailles, j’ai intérêt à pas refuser souvent sinon tu risques d’embrasser toute la noblesse des Pays Bas, à force.» Ses yeux lançaient des éclairs pour le coup, oui, elle était furieuse qu’il lui reproche d’avoir tenté de faire de leur mariage autre chose qu’un mariage débile où ils allaient se maudire toute leur vie. Oui, elle aurait préféré qu’ils trouvent un terrain d’entente qui ne consistait pas à se soumettre à lui et lui faire des enfants.

Il comprenait tout de travers, ce n’était pas une question de physique « Je n’ai pas dit ça.» Elle le regarda dans les yeux, sentant sa gorge se serrer tandis qu’elle faisait preuve d’honnêteté avec lui «Tu n’es pas repoussant du tout, je n’ai pas voulu te blesser.» Jamais au grand jamais elle se serait permise de critiquer quelqu’un sur son physique de toute façon. «Que tu sois beau ou non ne change absolument rien.» S’il y avait que le physique, sûrement qu’elle n’aurait plus sa virginité depuis très longtemps. Et puis la question ne se posait pas en fait, elle ne trouvait pas Tristan moche enfin !

Leurs regards à chacun étaient dépourvus de toute sympathie à l’égard de l’autre. Ah pas de doute, un vrai mariage d’amour. Il était convaincu par ses dires, lui ne voudrait pas la toucher et elle pensait pouvoir le croire sur ce point, une promesse étant effectivement une promesse. Elle prit une profonde inspiration avant d’admettre, même si c’était un chouya compliqué «Toi peut être pas, moi en revanche, je risque d’avoir des sérieux problèmes. Donc non, je ne voudrais jamais de toi mais» elle poussa un soupir «j’ai le devoir de te donner un enfant.» Autant montrer dès le début qu’elle ne se berçait pas d’illusions et autant l’arrêter tout de suite de rêver, même s’il résistait à la pression de ses parents, Maëlle n’avait pas envie d’être le mouton noir de la famille Vandwyck, un seul qui ne l’aimait pas, c’était bien assez à ses yeux. Juste un enfant et après elle aurait rempli sa part du contrat, plus personne ne pourrait dire quoi que ce soit à son sujet.

Elle esquissa un mini sourire en l’entendant dire qu’il ne s’était précipité dans les bras de personnes. Oui, elle avait la certitude que ce n’était pas ce genre de personnes, raison pour laquelle elle était toujours convaincue qu’il avait des sentiments pour la fille qu’il avait embrassé il y a quatre ans. Elle le regarda dans les yeux «Et c’est tout à ton honneur. Je ne disais pas ça dans le sens je voulais profiter d’une pseudo liberté et me donner au premier garçon que je croisais. C’était dans le sens, j’aurais apprécié de savoir ce que ça faisait de le faire parce que j’en avais envie pas parce que je porterais le nom d’un autre, que sans arrêt les gens nous demanderont et alors cet enfant c’est pour quand.» Serait-elle seulement capable de l’apprécier de nouveau un jour au point de vouloir coucher avec lui, Maëlle n’y croyait pas réellement. Pire que cela, elle voulait ériger des murs autour de son cœur afin que jamais il ne se laisse attendrir par Tristan. Les murs n’étaient visiblement pas encore monté puisqu’elle le trouvait ultra sympathique lorsqu’il lui fit la promesse qu’il ferait semblant pour elle, n’oubliant pas au passage qu’elle serait débutante, rajoutant qu’il ne serait pas brute. C’était au moins cela de prit, le fait de savoir que ça ne devrait pas trop mal se passer et que ça pouvait prendre le temps que ça prendrait tant qu’elle ne venait pas, il ne se passerait rien.

Bon par contre, niveau toupet, Tristan était incroyable. Clairement ça puait le reproche à plein nez cette histoire de chance qu’elle n’avait pas voulue lui donner «C’est quoi que tu n'avais pas compris quand j’ai dit à ton père que je ne t’épouserais pas ? Effectivement, je ne veux pas être ton épouse, ça je te le confirme et je suis catégorique à ce sujet. En revanche, je t’ai donné ta chance d’être mon ami Tristan, je t’ai laissé rentrer dans ma vie, je t’ai fait confiance. Tu as tout gâché et tu voudrais que je te donne une chance mais une chance de quoi au juste d’être une fois de plus déçue par toi ? Je passe mon tour.»  Elle était totalement dépassée par lui, réellement « Qu’est ce que tu espérais au juste ? » Elle inspira une première fois avant de reprendre « Estime toi heureux en fait, vu à quel point tu étais déterminé à m’épouser que je ne sois pas le genre de personne qui dit oui dès qu’on la demande en mariage. » Avant de partir en direction de son dortoir elle lui glissa malgré tout « M’en as-tu laissé toi de ton côté, une chance ? »

Et n’était elle pas en train de retomber dans ses travers, de naturellement, lorsqu’il le lui demanda, s’arrêter alors qu’elle venait de dire qu’elle partait. Elle le regarda enlever sa veste sans comprendre, fronçant les sourcils, alors comment lui expliquer que pour aller au dortoir, elle n’en avait pas spécialement besoin, jusqu’à ses mots. Elle lui adressa un sourire rayonnant, touchée par l’intention, attrapant la cape « Merci Tristan. » Peut être n’était ce pas si innocent mais elle ne voyait que le fait qu’il lui prêtait une de ses affaires sans rien attendre en retour. Elle refermait consciencieusement la cape fit trois pas avant de constater qu’il venait de la rejoindre. Son regard pétilla à sa demande « Bien sûr que tu peux me raccompagner. » Avancer en sa compagnie avait quelque chose de familier, rassurant même. Durant quelques secondes, elle eut même l’illusion que rien avait changé entre eux avant que son esprit lui rappelle que si tout avait changé, lui avait changé. Elle marchait donc à ses côtés sans savoir quoi lui dire au juste.

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Moi aussi je t'aime ma chérie d'amour ♥️
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Sam 19 Sep - 23:06
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Février 2020

☆ Maëltan IV ☆
Mais c’est que Maëlle Rosier avait des griffes finalement ? Mais il était sans doute un peu trop tard pour les sortir à présent non ? Alors que je ne pensais pas relever sa phrase, voilà qu’elle reprenait la parole avec des propos qui forcément venait m’agacer un peu plus puisqu’elle était en train de me prendre ouvertement pour un abruti. Si ses yeux envoyaient des éclairs les miens n’étaient pas en reste. « Tu sais très bien que c’est faux. Je n’ai jamais dit que c’était la chose la plus intelligente que j’ai pu faire, en revanche tu connais mes raisons, même si tu ne les comprends pas, tu sais très bien qu’il n’est pas question de tradition… Et je te signal aussi que je t’ai également promis fidélité. » Relevais-je puisque qu’apparemment c’était tombé dans l’oreille d’une sourde. Alors qu’elle m’assurait que jamais elle n’aurait envie de moi, je ne peux m’empêcher demander si c’était parce que j’étais si repoussant sans y croire un seul instant. Mais oserait-elle se mentir à elle-même ? Et à moi par la même occasion ? Apparemment non et alors qu’elle disait que ce n’était pas ça, j’étais même à son goût, une information que je gardais dans un coin de ma tête bien évidemment et qui allait être à mon avantage. Je lui expliquais encore une fois que je comptais bien tenir parole et n’allais pas la forcer à quoique ce soit une fois que nous serions mariés, elle avait l’air si sûre d’elle… Comme si je n’étais qu’un monstre dans le fond, alors certes, il y avait de meilleures méthodes pour obtenir la main d’une fille, oui j’avais des envies de vengeance en revanche, le viol, non ça ce n’était pas un truc qui me faisait envie.

« Maëlle, tu seras ma femme, oui ton devoir sera de me donner un enfant, mais quand tu seras prête pas avant et… On les emmerdes. » Finissais-je alors par lâcher. « Qu’est-ce qui nous empêchera de dire qu’on essai mais que pour le moment et bien il n’y a rien ? Personne n’ira vérifier ce que nous faisons au lit tu sais. » Par conséquent oui j’étais prêts à la couvrir si en retour elle était aussi prête à faire un minimum d’effort pour que ça se passe bien. Et alors qu’elle m’expliquait pourquoi elle était toujours vierge et qu’elle ne s’était pas précipité sur qui que ce soit lorsqu’il ne lui restait que deux jours de libertés, je lui avouais que moi non plus, je n’avais pas été fêter ma dernière nuit de tranquillité dans les bras d’une autre, chose qui semblait la faire sourire. Sa réponse en revanche, me faisait perdre le mien. J’espérais bien lui donner cette envie, c’était le but de la manœuvre lui prouver qu’elle se trompait et que si elle me désirait. Mais pour le moment nous n’en étions pas là. « Je comprends. » Finissais-je simplement par répondre. Et lorsqu’elle me demanda de lui promettre que le jour où elle se donnerait à moi, que je fasse semblant… Je lui répondais alors que j’espérais vraiment ne pas avoir à le faire et que je ferais les choses avec douceur. Et alors que je lui demandais une chance, elle disait qu’elle m’en avait donné une, ce qui n’avait jamais été le cas, puisqu’elle savait très bien qu’elle n’avait aucune intention de m’épouser depuis quatre ans, à aucun moment. Chose qui ne semblait pas lui plaire puisque le chaton sorti de nouveau ses griffes soudainement ne me laissant pas réellement le temps d’en placer une.

« T’en fais pas j’avais très bien compris. »
Lâchais-je d’un ton ferme, ce n’était d’ailleurs pas moi le problème, mais mon père, son père qui ne lâchaient pas l’affaire. « Tu sais quoi ? Laisse tomber. » C’était plus simple ainsi que de lui expliquer que je voulais simplement une chance de lui montrer que ça pourrait aussi bien se passer tout simplement. Que ce n’était pas le mariage de rêve peut-être, mais qu’on était pas obligé de se pourrir l’un et l’autre. Mais elle était bien trop butée pour voir plus loin que le bout de son nez. La preuve, elle ne se doutait pas un seul instant de ce qui m’avait décidé à exiger ce mariage. « Au moins tu ne risques pas d’être plus déçue que tu ne l’es déjà. » Ajoutais-je. Et si ça tombait plutôt bien qu’elle doive retourner à son dortoir comme ça, cela mettrait fin à votre discussion, je n’arrivais pas à me résoudre à la laisser repartir habillée de cette façon avec autant de gens dans les couloirs, alors même si j’étais agacé, j’enlevais ma cape pour la lui prêter puisqu’elle avait laissé entendre que si je le lui avais proposé dehors elle l’aurait accepté malgré sa colère et sa tristesse. Et si elle semblait en colère juste avant elle l’acceptait le sourire aux lèvres… Comment elle faisait pour être aussi foncièrement gentille ? Ce fut le fait qu’elle ne refuse pas qui me poussait à lui proposer de la raccompagner. Proposition qu’elle acceptait et qui me confirmait alors que tout n’était pas perdu… Nous marchions alors l’un à côté de l’autre et pendant quelques instants, j’avais cette impression que rien n’avait changé…

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