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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Tongue Tied ♦ Arthur :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Ven 24 Juil - 2:39
Tongue Tied
Thalia & Arthur

« I feel my life's been so tongue tied. I'm trapped outside inside my mind. If you feel like that you're tongue tied, then we're tongue tied together »
Septembre 2018
Je marchais dans les couloirs du château depuis quelques jours déjà et je n’arrivais pas à croire que j’étais enfin là, de retour à la maison. Pendant mes deux longues années à trainer un peu partout, à découvrir le monde et à me découvrir moi-même, j’avais fait cette réalisation très simple. Je n’avais plus de maison. Au départ, j’avais trouvé ça difficile, même si c’était ma propre décision. C’est dur de voir qu’on n’a plus aucun endroit où on peut se réfugier, où on se sent en sécurité, peu importe ce qui se passe. Partir de chez mes parents avait été la bonne chose à faire, je le savais très bien. Mentalement, je me portais beaucoup mieux depuis ce jour-là. Cependant, j’avais dû faire quelques deuils, dont cette idée de maison. J’avais trouvé des refuges un peu partout, j’avais rencontré des gens de confiance, moldus et sorciers. Je n’avais jamais eu de gros problèmes, mis à part peut-être cette période en Grèce, mais j’avais reçu de l’aide. On m’avait appris et maintenant je m’étais adaptée. J’avais fait cette erreur une fois, ça m’avait couté, mais je ne referai plus jamais d’erreurs du genre. On m’avait dit d’être prudente, je ne l’avais pas été et maintenant j’allais devoir vivre pour le reste de ma vie avec les conséquences de mes actes.

Ces deux années de vagabondage m’avaient permis, en plus de faire les deuils de ma famille et de ma maison, d’acquérir de la maturité, une sagesse que je n’avais pas avant. Je reste quand même une sorcière de mon âge, mais je réfléchis plus qu’avant, je pense à l’avance, j’anticipe, j’essaie de voir les probabilités, les risques. Certains pourraient dire que c’est maladif, moi je dis que c’est une question de sécurité. J’aurais voulu parler de tout ça avec ma sœur, Hestia, mais elle ne m’avait jamais répondu quand je lui avais écrit des hiboux. Ça m’avait inquiété pendant un temps et ensuite ça m’avait brisé le cœur. En revenant à Poudlard, je me disais que j’allais pouvoir lui en parler, mais à chaque fois que je la croisais, elle me fuyait. Elle m’évitait, je le savais maintenant et je ne savais pas pourquoi. Pour moi, c’était insensé. Je n’avais jamais rien fait qui méritait un tel traitement. J’avais tout fait comme il faut. Oui, j’étais partie rapidement, je ne lui avais pas adressé un mot avant de partir. Autrement, je ne l’aurais pas fait. Mais je devais absolument le faire. C’est pour ça que je ne l’ai pas regardée, mais c’est aussi pourquoi je lui avais autant écrit. C’est son absence de réponse qui m’avait le plus dérangée durant mes deux années au large.

J’avais fini par faire mon deuil d’Hestia et j’avais tout raconté à mon meilleur ami, Arthur. Tout ce que j’avais voulu dire à Hestia je le lui avais dit, à une exception près. Je me rappelle, en Grèce, j’étais assise à la petite table d’un café et je réfléchissais. Devais-je lui dire ce qui s’était passé? Tout ce qui s’était passé? Je ne savais pas. Je ne voulais pas lui annoncer une si grande nouvelle par courrier comme ça. C’était une chose qui se disait de vive voix, pas par lettre. Et puis, je ne savais pas comment il allait réagir. Avec une plume, on peut interpréter ce qu’on veut de la façon dont nous le voulons. Je lui avais tout de même raconté ma mésaventure. Il en savait une partie, assez. Il savait pour ma morsure suspecte, que j’avais été malade et que j’allais mieux. À partir de là, je lui avais tout raconté, à l’exception de mes métamorphoses. Je lui ai raconté mes baignades mensuelles, certes, mais sans plus. Comme ça, il y aurait quelques indices par-ci par-là dans mes lettres, il pourra relier tous les points quand il allait arriver.

Ce jour-là, le soleil était bon. Nous étions début septembre et le ciel était dégagé. J’avais donné rendez-vous à Arthur en début d’après-midi, près du lac. J’avais toujours aimé cet endroit, à l’abri des arbres et où nous pouvions entendre le clapotis des vagues contre le rivage. Souvent je venais y étudier, avant que je mette le bordel dans la maison. Arthur le savait, il y venait aussi avec moi quand il en avait envie. C’était le meilleur endroit pour lui parler, pour tout lui dire. Il ne me restait plus qu’à l’attendre. Habillée à la moldu, un jean clair et un t-shirt rouge sur le dos, les cheveux ramassés en un chignon lâche, j’ai posé mon sac au sol et me suis installée sous mon arbre habituel, rassurant. J’ai pris un grimoire et j’ai commencé à le feuilleter. Si je voulais respecter mes volontés, j’allais devoir me concentrer sérieusement sur mes études. J’allais performer, réussir et devenir quelqu’un de bien à l’inverse de mes ainés.

(c) DΛNDELION
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Anonymous
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Dim 16 Aoû - 23:46
Tongue Tied.
Thalia Carrow & Arthur Lestrange
La rentrée, un des moments préférés d’Arthur. Oui, c’est peut-être une des rares personnes à aimer retrouver ce château, les professeurs, les salles de classes, les livres et surtout, les connaissances. Ils ne doivent pas être beaucoup dans ce cas, choque que le Serdaigle a toujours eu du mal à comprendre. D’après lui, cela a l’air compliqué de venir à l’école, faire des études pour finalement ne pas réviser et ne pas se donner à fond. Il estime avoir eu la chance de pouvoir étudier, alors il en profite à fond. Il en profite d’autant plus depuis qu’il a commencé ses études supérieurs parce qu’il est dans le domaine qui lui plaît le plus dans ce monde magique. Au départ, il était évidemment hors du château de Poudlard, il faisait ses études à l’université des sorciers. Cet établissement lui a toujours plu également, c’était un endroit un peu plus moderne, plus clair, plus lumineux que l’école de sorcellerie.

Seulement, le drame qui est survenu l’empêche de retourner en ces lieux qu’il aimait tant. Il sait pertinemment qu’il ne pourra sans doute plus jamais arpenter les longs couloirs de cette université, devenue maintenant une prison pour sorciers. Il l’a encore en travers de la gorge, cette histoire. Pourtant, il a toujours apprécié les moldus, vraiment, il a toujours été fasciné par leur façon d’être, leur façon de vivre. Il se souvient encore très bien de la période de son enfance lorsqu'il a vécu au milieu des moldus, presque comme un moldu lui-même, cela lui avait plu de vivre sans magie, dans l’innocence. Alors il comprend aussi un peu les membres du Cercle: ils ont pris peur. Seulement, Arthur ne tolère absolument pas ce qu’ils font. Ils ne contrôlent pas leur peur, ils sont pourtant des êtres humains comme les sorciers, non ?  C’est pour cela que le futur scientifique est en colère contre les membres du Cercle et qu’il s’est porté volontaire pour faire des missions. Il ne veut pas que les sorciers souffrent, ni les moldus qui se sont ramené à leur cause. Il y a tellement de personnes décédés ou encore sans magie à cause d’une extraction de pouvoirs. Il veut que cela cesse et faire comprendre que les sorciers ne sont pas une menace, pas plus que les moldus avec leur technologie et leurs armes à feu. Les sorciers, eux, n’ont qu’une simple baguette en bois qu’ils peuvent contrôler. Cela ne fait pas si peur que cela, si ?

L’étudiant soupire. Il a tant de questions sans réponses et tant d’inquiétudes. Heureusement pour lui, il n’a pas gardé tout cela au fond de son coeur. Il a partagé ses inquiétudes avec sa meilleure amie, Thalia. Même si elle est partie un long moment, Arthur a continué de communiquer avec elle par lettre. Ils se racontaient tout dans les détails, leurs journées, leurs escapades, leur quotidien, leurs impressions, inquiétudes, tout. Cela a toujours été comme ça entre eux. D’ailleurs, depuis quelques temps, le bleu et bronze a des doutes quant à certain détails des lettres de sa meilleure amie. Il est persuadé que quelque chose est arrivé, mais Thalia n’a pas l’air de vouloir lui en parler directement dans ses lettres. Peut-être est-ce un sujet sensible ? Les doutes, il les a depuis qu’elle lui a raconté pour sa morsure suspecte, pour sa maladie qui a suivi. Depuis ce jour-là, il sait que quelque chose a changé sa meilleure amie, mais il ne sait pas quoi. Tout ce qu’il espère, c’est qu’elle aille bien. Si seulement il avait été avec elle, il aurait pu regarder sa morsure suspecte et trouver une solution avec des plantes médicinales pour éviter qu’elle tombe malade ? Quelque soit la chose qui l’a mordu ce jour-là, il aurait aimé être présent à ses côtés pour la soigner comme il le peut. Ses connaissances scientifiques auraient peut-être pu l’aider. En attendant son retour, puisqu’il est ignorant des détails, ils ont continué à échanger normalement, Arthur s’extasiant de parler en long et en large de l’université, des études supérieurs, de sa filière. Il espère en réalité pouvoir convaincre un peu sa meilleure amie a revenir au pays et faire des études supérieurs.

Le Serdaigle pense d’ailleurs que cela a un peu marché, puisque Thalia est revenue en Angleterre. Il ne l’a pas encore vu depuis son arrivée, mais il sait qu’elle est dans le château de Poudlard, en Ecosse, exactement comme lui. C’est le moment de l’année où l’été touche à sa fin. La rentrée est passée et il a eu des nouvelles de Thalia. Elle veut le voir près du lac, leur endroit à tous les deux, l’endroit où il allait souvent pendant son absence. C’est alors habillé d’une chemise blanche, d’un jean noir et de son large sourire qu’il rejoint leur point de rendez-vous. Il s’approche doucement. Il l’aperçoit de loin et son sourire s’agrandit. Elle a l’air d’étudier, alors Arthur arrive à pas de loup derrière elle. Il s’accroupit et cache ses yeux de ses deux mains, bloquant la vue de la jeune fille.

« Devines qui c’est ! », lâche t-il d’une voix plus grave que d’habitude, histoire de modifier sa voix.


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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Sam 5 Sep - 20:03
Tongue Tied
Thalia & Arthur

« I feel my life's been so tongue tied. I'm trapped outside inside my mind. If you feel like that you're tongue tied, then we're tongue tied together »
Cette année, la rentrée était vraiment particulière. En effet, je faisais mon retour à l’école après deux longues années à ne pas ouvrir un grimoire de théorie magique. J’avais enfin trouvé un objectif pour mon futur. Avant de partir, si on me demandait ce que je voulais faire dans la vie, je répondais que je n’en avais aucune idée. Je ne comprenais pas comment un sorcier de 17 ans pouvait décider de son avenir comme ça, sur un simple bout de papier. C’était si jeune, c’était si complexe. Les goûts changeaient avec le temps, nous murissions au plus grand bonheur de tous et nous apprenions à nous connaître. Tu as beau penser à 17 ans que travailler au ministère comme secrétaire ou bien au bureau des permis de baguette, il se peut qu’à 24 ans tu te dises qu’il te manque un truc dans la vie. Ça se peut que tu sois heureux de ton choix, mais ça se peut que tu sois déçue. Bref, mes deux années de divagation m’avaient permis de savoir ce que je voulais. Ce que je voulais, c’était aider les gens et montrer que mon nom de famille n’était pas qu’un tas de merde bien fumant. Comment pouvais-je le faire? En devenant juriste. Mon retour à l’université se faisait sans clairon ni trompette, mais j’étais fière d’être là et ceux qui étaient proches de moi étaient au courant. Les autres pourraient bien faire et penser ce qu’ils veulent.

Parmi les proches que j’avais avertis, il y avait Arthur. Il comprenait ce que ça voulait dire pour moi de revenir entre ces murs. Certes, ce n’était pas Poudlard à proprement parler, c’était à l’université, à Londres, mais le concept restait le même. Je revenais à mes racines, aux grimoires et à la poussière. Certes, le bâtiment de Londres était plus accueillant, dans une certaine mesure, puisqu’il y avait beaucoup de fenêtres et la lumière naturelle faisait son travail. D’un autre côté, la pierre du château avait un petit quelque chose de confortable qui donnait des allures rustiques aux pièces. Avec les feux de cheminée et l’ameublement confortable des salles communes, nous y étions tout de même très bien. J’aurais aimé retrouver ce confort, comme si je retrouvais de vieilles pantoufles confortables. Ce serait autre chose que j’allais avoir, plein de nouveautés encerclées de routine. Cette routine serait les cours, les devoirs, l’étude et les quelques visages connus qui allaient m’entourer. La seule ombre au tableau serait ma sœur qui semblait vouloir refuser tout contact avec moi sans que je sache pourquoi. Mon imagination fonctionnait à plein régime, me suggérant plusieurs options pour expliquer cette distance qu’elle avait prise avec moi, mais rien ne me confirmait tout ça. Peut-être qu’elle m’en voulait d’être partie et me punissait de l’avoir laissé derrière moi. Elle aurait tout de même pu me le dire par hibou. Je lui avais envoyé plusieurs hiboux auxquels elle n’avait jamais répondu. Ça m’avait fait de la peine, mais je ne voulais pas que ça gâche mon périple. Maintenant que j’étais de retour, je voulais régler le problème. Vu la fuite constante de la Serpentard, ça serait pour plus tard.

Là, j’avais un autre dossier très important à régler. J’avais donné rendez-vous à Arthur à Poudlard, près du lac, là où il savait me retrouver à l’époque où nous étions encore au collège. Nous avions communiqué par hibou durant nos deux années de séparations, nous tenant au courant de ce qui se passait dans nos vies. Je lui avais parlé de presque tout, même de ma morsure. Par contre, je ne lui avais pas dit ce qui en avait découlé, je n’avais pas été capable de coucher cette idée sur le papier, je la trouvais trop ridicule. J’allais lui en parler, là, à ce moment-là. S’il venait. Il allait venir, il venait toujours. Comme moi j’allais toujours à sa rencontre quand il me le demandait. C’était comme ça que ça se passait. Durant nos deux années de séparation, il m’avait parlé de ses études, de sa filière qui le comblait de choix et qui lui donnait un but dans la vie. Comme moi, il vivait très mal avec sa famille et il avait besoin d’autre chose auquel se raccrocher. Dans son cas, ça avait été les études. Ce n’était pas pour rien qu’il avait été classé chez les érudits Serdaigles après tout. C’était comme ça qu’il avait réussi à me convaincre de revenir au pays pour me poser et faire quelque chose de ma vie. C’était grâce à Arthur que j’étais là. L’idée m’avait trotté dans la tête, mais c’était lui qui avait terminé le travail.

J’étais arrivée près du lac et installée contre un arbre, je lisais un grimoire pour un cours en attendant patiemment mon meilleur ami. Je sentais la brise de fin d’été passer dans mes cheveux et déplacer quelques mèches qui s’étaient décrochées de mon chignon venaient me chatouiller les joues. Les minutes ont passé sans que je m’en rende compte, en étant trop concentrée sur ma lecture qui me parlait de ce qu’était une jurisprudence. Soudainement, ma vue s’est bloquée et j’ai sursauté. J’aurais pu paniquer, mais une voix vint me rassurer. « Devines qui c’est ! » Il avait beau camoufler sa voix du mieux qu’il le pouvait, j’aurais été capable de le reconnaître parmi des milliers de personnes. Et puis, personne ne faisait ça quand la rencontre n’était pas prévue. Autrement, c’était le meilleur moyen de se prendre un poing sur le nez. Amusée, j’ai répondu à l’interrogation de l’homme mystère.

« Hmmm, qui ça pourrait bien être. Je connais pas vraiment bariton… Arthur ? Est-ce que t’as mué ? »

J’ai ris d’une voix claire en plaçant mes mains sur celles de mon meilleur ami pour les enlever de ma vue. C’est là que j’ai vu Arthur, accroupi, toujours aussi souriant et beau qu’à l’habitude. Chemise blanche, jean noir, le classique Arthur Lestrange enfin devant moi. Je ne pu retenir un grand sourire moi aussi en me jetant à son cou, le serrant très fort contre moi, plus que contente de le voir. Il m’avait manqué.

« Je suis tellement contente de te voir, tu sais pas à quel point. Tu m’as manqué. »

(c) DΛNDELION
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Tongue Tied ♦ Arthur
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