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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Tout ça finira mal ✧ Hestia :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Dim 12 Jan - 12:29

 

Tout ça finira mal

— Hestia & Maggie

Dans les épisodes précédents… musique pleine de suspense Août 2016, au sommet de ma gloire Quoi le melon ? c’est mon résumé, je fais comme je veux, je m’étais retrouvée dans un cambriolage plutôt particulier. En soi, dérober un vieux bouquin ce n’était pas bien compliqué. Chez les Carrow ? Allez tranquille, aucun défi ne me faisait peur. Ils n’étaient pas bien différents des autres sorciers que j’avais cambriolés. Ouais… Sauf qu’ils avaient une mioche, une ado en plus, c’est les plus relous… Mademoiselle avait décidé de snober la soirée de richous sang-pur de ses parents pour me saouler. On avait papoté, on s’était adressé des mots d’amour, on avait visité sa maison, elle m’avait envoyé des petits cadeaux à la tronche, moi pour la remercier je l’avais saucissonnée. Bilan ? Un bouquin, un shoot d’adrénaline et une cheville pétée à cause d’un petit saut forcé par la fenêtre. Les risques du métier quoi…
J’ai une liste de règles, une espèce de code de conduite, de guide de la parfaite cambrioleuse en somme. Et bien, j’y ai récemment ajouté une règle capitale que j’ai soulignée au moins trois fois en rouge. Ne jamais papoter avec une victime lors d’un vol. Jamais au grand jamais. Pourquoi ? Mais parce que lorsque j’ai décidé de me réinstaller au Royaume-Uni pour veiller de loin sur ma fille, Mini Carrow a trouvé le moyen de me reconnaître. Alors je vous passe les détails, mais en gros la conclusion c’était «  Si vous retrouvez pas mon livre, je vais le dire que vous êtes une cromissante cambrioleuse et vous irez en prison, nananère » Ouais faut imaginer la voix d’une gamine de trois ans hyper relou. Oui ça va, j’exagère un chouïa sur le ton enfantin.

Bref j’avais passé un accord : mon secret préservé contre la récupération de son bouquin. Pour vous montrer à quel point cette gosse était une chieuse de première, j’avais eu droit à des conditions. Je devais la tenir au courant de mes avancées pour retrouver le bouquin - Ben oui, moi je l’avais refilé au gars qui m’avait payée à l’époque pour le chourer – et le jour où j’irais le récupérer, elle m’accompagnerait. Trop cool, j’ai toujours rêvé d’avoir un acolyte de cambriolage ! Non...
Et ce jour, c’était aujourd’hui. Nous étions fin septembre, oui ça avait pris un peu de temps. Pourquoi ? Me direz-vous. Parce que les joueuses ont une vie xD Déjà parce qu’il m’avait fallu retrouver mon client de l’époque, qu’ensuite il avait fallu faire les recherches habituelles : plans des lieux, systèmes de sécurité, routines et rendez-vous du client, etc etc et qu’à côté de ça il avait fallu gérer des imprévus genre des crétins de Mangemorts qui jouent aux cadors ou des Moldus complètement siphonnés de la ciboulette Ouais je sais qu’on dit ciboulot, mais ciboulette c’est plus joli je trouve. Donc accessoirement faire tourner un commerce – je vous rappelle que je gère quand même les Trois Balais et que c’est pas non plus de tout repos – répondre présente aux missions que l’Ordre du Phénix pouvait proposer pour gérer la crise, pardon plutôt les crises, aider Eli à retrouver sa protégée en faisant marcher mes relations dans le banditisme, survivre à une attaque au ministère aussi… J’avais finalement réussi à réunir tous les éléments nécessaires à cette mission « récupération grimoire » et avec mini Carrow on avait décidé de mettre à exécution mon plan fin septembre. Bah oui parce que les études c’était important et qu’il ne fallait pas rater sa rentrée… Mais si c’est crédible venant de ma part !

Je lui avais donné rendez-vous en toute fin de journée aux Trois Balais. L’auberge était vide et silencieuse. J’étais assise à une table jetant un dernier coup d’oeil aux plans que j’avais pu récupérer en l’attendant. Je lui avais communiqué peu de choses par courrier, en tout cas rien qui ne laissait supposer de mon identité ou de ce que je prévoyais de faire au cas où notre correspondance serait interceptée. Le gros des infos lui avait été communiqué en face à face de temps à autre. Destination ? Dubaï ! Au moins cette fois je n’allais pas perdre un orteil à cause des températures affreusement négatives du Groenland. J’avais prévenu la relou de ne pas abuser sur les couches de vêtements et d’opter pour du pratique et discret. Oui je sais que même si elle était chiante, elle n’était pas neuneu et qu’elle n’allait pas débarquer en robe fluo à paillettes, mais bon. Le décalage horaire était minime 2 heures si tu veux tout savoir:P et nous arriverions donc pour le début de la nuit. Le sorcier chez qui nous allions était en déplacement et devait le rester pendant un bon moment d’après mes contacts. Cependant vu le bâtiment, il n’était pas certain que nous ne croiserions personne. Le système de sécurité ne me paraissait cependant pas insurmontable d’après les plans que j’avais récupérés. Allez à tout casser, ça nous prendrait une heure et vers trois heures du matin je pourrais me prendre un petit remontant dans ma baignoire en écoutant un vieux titre.

- Hello Mini Carrow ! Dis-je en la voyant passer la porte, t’as pensé à prendre un masque j’espère ?

Oui depuis le temps j’avais appris son prénom, mais rien à faire y’avait des gens comme ça qui avaient l’immense honneur de se taper mes surnoms.

- T’as pas changé d’avis par hasard ? Non parce que sinon tu m’attends sagement ici et d’ici une bonne demi-heure l’affaire est réglée…


Quoi ça valait le coup de tenter non ? Être à plusieurs pour vivre une aventure c’était cool. Pour une aventure criminelle, ça l’était beaucoup moins. Je soupirai, en me préparant mentalement pour un transplanage d’escorte dans un endroit sécurisé de la ville. Déjà pour pas se faire capter des moldus, il y avait déjà assez d’histoires avec eux en ce moment et ensuite pour ne pas attirer l’attention tout court. Personne ne devait se rendre compte de notre présence à l’étranger. D’ailleurs personne ne devait se rendre compte de notre absence ici aussi...

MAY
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Hestia Carrow
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Mer 5 Fév - 23:07
Tout ça finira mal


Maggie ◊ Hestia

What could possibly go wrong ?
 
Au fil des années, Hestia en avait testé des activités proposées par Poudlard. Et Merlin savait qu’elles étaient diverses et variées ces activités. Il fallait dire que quand on était sorcier, ce n’était pas le choix qui manquait, en fait les sorciers ne manquaient pas d’imagination quand il s’agissait d’inventer des manières de se divertir. Il y avait les grands classiques comme le Quidditch, indémodable, que la verte pratiquait assidument depuis des années, ou le club de duel de l’école qui avait toujours autant de succès, et d’où Hestia s’était fait virée après avoir choisi de basculer du côté duel à la moldu et mis son poing dans la figure d’un élève. Bien sûr ce n’était pas tout, Poudlard regorgeait de clubs en tout genre, certains trouvaient grâce aux yeux de la Serpentarde, comme le club de potions, et d’autres ne récoltaient que son mépris comme celui dédié aux bavboules ou la chorale. Non mais franchement, jouer avec des billes qui crachaient sur les joueurs, on n’avait pas idée. Et ce n’était pas tout, la liste continuait aussi loin que l’imagination des sorciers allait, et autant souligner que chez les personnes dotées de magie, elle pouvait aller loin. Comme créer des potions de toute pièce et lutter ensuite pour sa survie quand elles décidaient de tenter de vous tuer, se balader dans la forêt interdite en pleine nuit et se retrouver à jouer à cache-cache avec un loup garou enragé pour sauver sa peau, aller jouer les croques morts au beau milieu de la nuit dans la même forêt toujours aussi terrifiante pour aller enterrer le cadavre d’une élève sous peine d’être accusé de son meurtre -quoi comment ça c’était pas pour de vrai ça ?- même se laisser embarquer dans une excursion à la découverte du monde moldus et de leurs propres manières de passer le temps. Oui, il y avait vraiment de quoi faire. Niveau loisir, le monde magique n’était pas en reste, pour s’ennuyer il fallait vraiment le vouloir. Pourtant apparemment pour Hestia ce n’était pas assez. Ce soir, elle avait décidé d’ajouter une nouvelle corde à son arc : le cambriolage.

Bon alors pour être tout à fait sincère, la Serpentarde n’avait jamais imaginé se retrouver dans ce genre de situation un jour, d’ailleurs l’idée d’entrer chez un sorcier par effraction pour le voler ne la motivait pas des masses, surtout qu’elle savait l’effet que ça faisait de voir son chez soi souillé de la sorte. Pas qu’elle avait peur mais franchement elle avait autre chose à faire de son temps, et non, elle n’avait aucune envie de se retrouver enfermée à Azkaban, elle avait bien d’autres ambitions dans la vie et ça n’incluait pas de passer par la case prison. Sauf que ça c’était sans compter sur la voleuse la plus irritante de tous les temps. Non contente d’avoir volé un grimoire inestimable à la Serpentarde, tout en ayant auparavant pris soin de la menacer de tortures psychologiques, ladite voleuse n’avait pas été fichue de se barrer dans un autre pays pour y vivre sa petite vie tranquille. Non mais, gérante des Trois Balais, sérieusement ? Elle n’avait pas trouvé plus évident encore ? A ce rythme-là, elle aurait tout aussi bien pu faire prof à l’université. C’était à croire qu’elle voulait se faire prendre, s’en était désolant. Bien sûr quand elle s’en était aperçue, Hestia n’avait pas manqué de saisir l’occasion en or qui se présentait à elle. Même des années plus tard, le vol de son ouvrage et la sensation d’impuissance causé par la sorcière lui restaient en travers de la gorge, c’était qu’elle avait la rancune tenace la verte. Elle n’oubliait pas les affronts alors il avait été hors de question de laisser la cambrioleuse en carton s’en sortir aussi facilement. L’accord avait été simple : le silence de la verte contre le retour de son cher grimoire. Evidemment, Miss Piaf n’avait pas manqué de râler « t’es qu’une vilaine gamine capricieuse, bla bla, c’est moi qui commande d’abord bla bla bla, je suis pas baby-sitter », ohlala qu’est-ce qu’elle lui avait cassé les oreilles. Hestia avait été inflexible, ses états d’âmes elle s’en fichait bien, elle avait eu toutes les cartes en main et n’avait pas manqué de les abattre. Ça apprendra à cette voleuse à se foutre d’elle. Elle voulait son livre, l’autre sa liberté, parfait elles échangeraient l’un contre l’autre et repartirait chacune de leur côté sans plus jamais avoir besoin de se supporter.

Mais avant d’en arriver là il s’agissait d’abord de s’organiser pour le réaliser ce fameux cambriolage. Hestia n’était pas pressée, pour y avoir assisté en direct, elle savait que ce genre de projet ça se préparait, elle avait beau être du genre impulsive, elle savait quand même qu’elles ne pouvaient pas simplement débarquer chez le nouveau propriétaire du grimoire pour le lui piquer sous son nez et se barrer l’air de rien. Ah non ça c’était la meilleure manière de finir à Azkaban et ce type de séjour ça ne disait toujours pas à la Carrow. Elle avait donc laissé le temps à Birdy-trucmuche de s’organiser, ou plutôt de s’organiser pour elles deux, parce que Hestia avait exigé d’être de la partie. Clairement la confiance ne régnait pas entre elles, laisser la voleuse s’occuper seule de récupérer son livre était hors de question. Tout comme il était hors de question pour la verte d’être tenue dans l’ombre pendant tout ce temps. Une autre de ces conditions avait été de recevoir des nouvelles régulières de l’avancement de leur petit projet. Oh ça n’avait pas manqué de faire râler la cambrioleuse mais elle avait fini par tenir parole. Ses hiboux étaient concis et dénués de chaleur, ce qui convenait parfaitement à la Serpentarde. Le risque que leurs courriers soient interceptés les avait forcés à ne pas trop en dire par écrit et à se voir pour se communiquer les informations les plus importantes, ce qui avait tout de suite moins convenu à l’une comme à l’autre. Mais elles devaient être prudentes si elles voulaient que cette entreprise réussisse sans qu’elles ne passent par la case course-poursuite-avec-les-aurors alors chacune avait fait des efforts, un peu plus et on aurait pu trouver leurs échanges presque cordiaux.

Ce soir cependant, les choses étaient différentes. Quand Hestia prépara ses affaires pour rejoindre les Trois Balais ce n’était pas juste pour récupérer quelques informations et discuter planification. Ce soir, c’était le grand soir. Enfin elles y étaient, après des mois à tout préparer. Leur objectif était presque à portée de main : plus qu’un petit vol et elles seraient enfin libérées l’une de l’autre -à force de le dire on va fini par y croire. Baguette dans une poche, cape d’invisibilité fraîchement acquise dans l’autre, Hestia poussa la porte des Trois Balais à l’heure prévue. Elle ne fut pas surprise de trouver les lieux vides, préparer un cambriolage loin des oreilles indiscrètes, c’était tout de même la base. Seule la voleuse emplumée était là pour l’accueillir. « Hello Mini Carrow ! » La Serpentarde roula des yeux. Elle l’avait entendu à toutes les sauces ce surnom. Certes c’était mieux que « mon chou », mais ça lui hérissait tout de même le poil, parce que dans la bouche de la sorcière elle savait que ça n’avait pas grand-chose d’affectueux et tout de moqueur. Et elle avait eu beau râler, ça n’avait rien changé, alors puisque son interlocutrice prenait grand plaisir à jouer avec ses nerfs, elle ne lui laissait plus la satisfaction de la faire réagir. « T’as pensé à prendre un masque j’espère ? » La verte s’approcha de la table, laissant la porte se refermer derrière elle. Elle aurait pu lancer une plaisanterie douteuse sur le fait que sa famille s’y connaissait en masques mais en réalité faire une référence aux mangemorts et aux agissements des Carrow n’était pas à son goût. Pas quand un mangemort avait bien failli lui apposer la marque de force quelques mois plus tôt. A la place, elle sortit de sa poche un masque noir qui viendrait lui retomber sur les joues pour ne laisser que sa bouche de libre. « Tu crois quoi, le piaf ? Que c’est mon premier cambriolage ? » Lança-t-elle avec un sourire tout ce qu’il y avait de plus provocateur. Oh, son prénom elle le connaissait, c’était même en parti grâce à ça qu’elle pouvait la faire chanter, mais elle prenait soin à ne pas le laisser s’échapper de ses lèvres. Il était tellement plus drôle de lui inventer toutes sortes de surnoms ou de la voir se hérisser quand elle osait l’appeler « Margaret ». Et puis, Hestia n’avait jamais entendu son prénom sortir de la bouche de la voleuse, c’était donnant-donnant.

D’un geste, la Serpentarde tira une chaise à elle pour s’y asseoir sans attendre une invitation. C’était inutile, elles n’étaient pas là pour prendre le thé, elle ne comptait pas s’installer plus que nécessaire. « T’as pas changé d’avis par hasard ? Non parce que sinon tu m’attends sagement ici et d’ici une bonne demi-heure l’affaire est réglée… » Ah mais là elle prenait ses rêves pour une réalité la petite cambrioleuse. Cela faisait des mois qu’elle tentait de la faire renoncer, Hestia n’en avait jamais démordu : elle serait de ce cambriolage. Ce n’était pas le jour J qu’elle allait faire demi-tour. Elle n’avait peut être pas le courage des rouges, mais elle avait de la ténacité à revendre, Birdy aurait dû le savoir depuis le temps. « Rêves pas. Je viens. » Rétorqua-t-elle sans attendre. Pas la peine de lui laisser le moindre espoir, Hestia n’avait aucune intention de la laisser récupérer son grimoire en solo. Elle lui avait déjà dire : elle ne lui faisait pas assez confiance pour ça. D’un sort la voleuse pourrait modifier n’importe quel ouvrage et le faire passer pour le sien. Le temps que la Serpentarde s’en rende compte, elle pourrait déjà être loin. Elle avait déjà eu la Carrow une fois, elle ne lui laisserait pas l’occasion de recommencer. Même si ça signifiait entamer une carrière dans le crime. « Dubaï, hein ? Pas mal comme destination. » Reprit-elle avec un petit sourire appréciateur. Elle n’avait appris leur destination que quelques semaines auparavant. Elle n’avait pas imaginé que cette aventure les mènerait aussi loin, mais ce n’était pas pour lui déplaire. Une destination exotique et lointaine, exactement ce dont Adèle et elle avaient rêvé pour leurs vacances d’été. Mais bien sûr il avait fallu que les moldus viennent tout gâcher et que le Ministère les cloitre au Royaume-Uni. Ce genre de voyage, Hestia aurait largement préféré le faire en compagnie de sa meilleure amie et non pas avec une sorcière qu’elle faisait chanter. Mais bon, ce voyage-là avait un objectif, on ne pouvait pas tout avoir.

Finalement, la Serpentarde posa ses coudes sur la table et croisa le regard de la cambrioleuse. « Je t’écoute, des conseils de dernière minute ? » Leur plan Hestia le connaissait par cœur, ça faisait des mois qu’elles en parlaient. En revanche, en bonne petite cambrioleuse aguerrie, Birdy-chouette aurait sûrement des conseils pour elle. Pour une fois la Carrow était prête à l’écouter sagement et même à apprendre d’elle. C’était le moment d’en profiter. Autant qu’elle partage ses trucs et astuces maintenant, parce que si Hestia faisait un pas de travers ce n’était pas juste elle qu’elle plongeait dans le pétrin, c’était elles deux. La verte avait toujours été très claire la dessus. Mais ce n’était pas parce qu’elle avait cette assurance qu’elle devait faire n’importe quoi. Cette mission, elle la prenait au sérieux et elle comptait bien récupérer son ouvrage sans se mettre en danger ou tout faire foirer. Une seconde Hestia se demanda si elle devait lui dire qu’elle avait pris ses précautions au cas où elle ne reviendrait pas de leur petite escapade. Hum, pas besoin, autant garder une carte dans sa manche si jamais Miss-Voleuse voulait se la jouer traitresse. Et puis, peut-être en avait-elle fait de même de son côté ? Ca aurait été de bonne guerre.

CODAGE PAR AMATIS


'Cause there were pages turned with the bridges burned
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Anonymous
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Lun 24 Fév - 21:02

 

Tout ça finira mal

— Hestia & Maggie

Franchement, relou de chez relou. Ça devait être de famille, bon à un degré différent de relouterie je pensais avoir inventé un mot et bah non en fait xD, mais bon elle était jeune, ça viendrait… Quoi ça se fait pas de mettre tous les membres d’une même famille dans le même panier ? Pourtant je le savais que tout le monde ne finissait pas aussi con que ses parents ou même les tontons et tantines. J’avais plein d’exemples dans mon entourage, mais que voulez-vous Carrow chez moi, ça laissait des souvenirs trop marquants. Ouais ça rime avec gros bobo. Bref de toute façon, dans peu de temps je n’aurais plus à me la coltiner. J’espérais juste que la parole de cette fille valait quelque chose. Je n’avais pas vraiment eu le choix en faisant ce marché, pourvu qu’il ne me fasse pas seulement gagner du temps. Bah au pire, j’irais squatter chez Papa Ours Eli dans sa sibérie paumée où il s’était barré. Je dirais à Théo, écoute j’ai merdé grave, veille bien sur mon rejeton. Il va kiffé, il a teeeeellement envie d’avoir des enfants façon. Enfin pour occuper mes journées, j’enverrais des hiboux piégés aux Mangemorts, et des colis postaux du même genre aux Blood truc. Ouais parce que mine de rien ils ne sont pas cons, s’ils voient des hiboux débarquer dans leurs locaux, ils vont en faire des hiboux à l’orange. Mais là je m’égare, bref revenons à nos hippogriffes.

Comment ça je croyais quand même pas que c’était son premier cambriolage ? Bah euh si justement. Je la fixai sans comprendre. Qu’est-ce qu’elle me chantait là ? Ou alors elle me parlait de la fois où j’étais venue chez elle, faire ma petite promenade. Bah qu’est-ce que je me torturais l’esprit ? Elle avait l’accessoire qui lui permettrait de ne pas se faire prendre direct, c’était tout ce que je demandais. Et alors le surnom on en parle ? Ha ben évidemment que les miens sont mieux ! Enfin je préfère les surnoms pourris à mon prénom que je déteste. Ensuite, est-ce que j’avais vraiment cru qu’elle pourrait changer d’avis ? Cette possibilité devait avoisiner les cinq pourcent de chance de se réaliser, mais je tentais. Quoi sur un malentendu, ça aurait pu fonctionner ! Bref, elle insiste, moi pas. Elle me saoule, mais on ne va pas encore débattre. J’ai tenté plusieurs fois ces derniers mois en vain.

- Ouais, c’est pas mal… Un peu trop touristique à mon goût, mais c’est pas mal pour le shopping, quoique pas donné… enfin de toute façon on s’en fout, on ne va pas faire les boutiques…

Et pour les plages, je préférais un transat à Bora Bora. Il faudrait que je songe à des vacances après tout ça moi. Je repliai finalement mes documents et reportai mon regard sur la jeune femme. Oui de temps en temps ça m’arrivait de la considérer pour ce qu’elle était vraiment. Une jeune femme soit avec un pot d’enfer, soit avec d’excellentes capacités de survie. Pour survivre aux petites surprises des moldus allumés ? Peut-être un peu des deux. J’avais eu le temps de la jauger, me souvenait de notre entrevue. Elle avait du cran, semblait futée sinon je lui aurais dit très franchement qu’une empotée dans ce genre d’entreprise, ça n’allait pas le faire. Je n’aimais pas trop l’idée de me traîner quelqu’un - A deux tu multipliais les emmerdes d’autant – mais au moins elle n’avait pas l’air d’un boulet. Elle voulait des conseils de dernières minutes, je lui aurais bien dit que ne pas venir était le meilleur conseil que je pouvais lui donner, mais autant faire original. Et puis on ne va pas se mentir, autant lui dire un truc utile qui pourrait nous sauver la mise si ça tournait en cacahuète.

- Le plan parfait n’existe pas. Tout ça, tous les renseignements, les plans, etc c’est la base, mais parfois ce n’est pas suffisant. Parfois il manque une info cruciale, et tout capote. Donc on suit le plan, mais on fait aussi confiance à son intuition. Si tu sens que quelque chose cloche, tu me le dis. Je préfère qu’on s’affole pour rien plutôt que de finir en pâté pour croup.

Parfois le plan suffisait, mais parfois non. J’évitai de lui faire un topo sur la discrétion. Je l’imaginais mal débarquer en mode troll des cavernes en braillant comme un putois « Coucou on est là, venez nous chercher ». Que pouvais-je lui dire ? D’être réactive ? Logique. De ne pas prendre d’initiative sans me consulter ? Je lui avais déjà répété une bonne vingtaine de fois. De ne pas se précipiter ? Il me semble que le petit topo sur les pièges avait été assez clair la dernière fois.

- Si jamais on se fait chopper, pas de panique, tout n’est pas forcément perdu directement. Dans ces cas-là, le truc c’est le bluff. Moyen de distraction ou de gagner du temps pour réfléchir à une solution. Attention je ne t’ai pas dit de faire la maligne !

Ha mais je la connais la Carrow à force. Autant la prévenir tout de suite, tout le monde n’avait pas le même code de conduite que moi. Y’en avait, si tu disais un mot de travers, ça ne les dérangeait pas de te faire passer un très mauvais moment et de te refaire le portrait.

- Le mieux c’est que tu ne dises rien en fait, tu me laisses faire. De toute façon, on ne se sépare pas sauf si je te le demande.


Voilà, c’était le plus simple. Elle me suivait comme mon ombre, restait discrète comme mon ombre et ne pipait pas un mot comme mon ombre.

- Si t’as d’autres questions, tu me demanderas en chemin,
dis-je en me levant et en enfournant mes papiers dans une poche intérieure de ma veste, allez on y va.

Et sans plus de cérémonie je lui attrapai le poignet pour nous transplaner. Nous atterrîmes derrière les conteneurs de poubelles d’une ruelle tranquille. La température avait grimpé d’un coup d’un peu plus de dix degrés. De là, nous allions traverser quelques rues pour nous rendre à l’arrière du bâtiment visé. J’aurais aimé passer par le toit, mais notre collectionneur l’avait protégé et à moins d’emprunter un parachute moldu, ce n’était pas une bonne solution.


MAY
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Mar 17 Mar - 23:23
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Maggie ◊ Hestia

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Aaah Dubaï. Ses grattes ciels vertigineux, ses centres commerciaux imposants, ses déserts étouffants, ses plages de sable blanc. Hestia n’avait jamais voyagé dans un pays aussi exotique par le passé, mais elle s’y imaginait bien, lunettes de soleil sur le nez et mer turquoise qui s’étendait à perte de vue devant elle. Voilà qui était tentant après toutes les galères qui ne cessaient de lui tomber sur le coin du nez depuis plus d’un an. Entre sa relation avec sa sœur qui ne cessait de jouer les montagnes russes et le Blood Circle qui avait décidé de s’incruster avec ses idéaux dignes du moyen âge, elle avait clairement besoin de vacances. Et pas de se retrouver bloquée au Royaume Uni par un gouvernement qui ne savait pas trop comment gérer tout ça : de vraies vacances loin de tout. Sauf que quand elle y songeait à ces vacances, ce n’était pas Miss Je-Suis-Une-Voleuse-Mais-C’est-Pas-Moi-La-Méchante qu’elle imaginait à ses côtés mais plutôt Adèle. Il n’y avait pas photo, la française aurait été de bien meilleure compagnie pour ce type de voyage, Hestia l’aurait d’ailleurs choisi les yeux fermés. Sauf que voilà, ce n’était pas pour passer des vacances tranquilles dans un paysage paradisiaque que la Serpentarde se rendait à Dubaï. Et ce n’était pas pour le plaisir de sa compagnie qu’elle s’y rendait avec la cambrioleuse, ah non là clairement pas il ne fallait pas exagérer. En réalité ce n’était pas pour son aspect touristique que Hestia se rendait dans cette ville, si elle avait dû choisir elle aurait plutôt opté pour un endroit moins touristique et surpeuplé justement, mais surtout parce qu’il y avait un certain sorcier qui possédait un certain objet sur lequel il n’aurait jamais dû mettre la main. Un grimoire précieux qui ne lui appartenait pas et que la verte entendait bien récupérer. Quitte à traverser la moitié du monde avec une sorcière qu’elle n’appréciait pas vraiment, tout en courant le risque de crouler sous les ennuis si elles se faisaient prendre. Ah non les vacances reposantes n’étaient absolument pas au programme. Néanmoins, elle ne manqua pas d’en faire la remarque à la sorcière qui allait partir avec elle. « Ouais, c’est pas mal… Un peu trop touristique à mon goût, mais c’est pas mal pour le shopping, quoique pas donné… enfin de toute façon on s’en fout, on ne va pas faire les boutiques… » Hestia hocha pensivement la tête, elle était plutôt d’accord la destination importait peu au final mais c’était quand même plus sympa de se trouver dans une ville comme Dubaï plutôt qu’au milieu d’une campagne anglaise paumée. Quoi que, ça aurait peut-être été plus simples pour elles.

Enfin, dans tous les cas, la Serpentarde ne s’attendait pas à ce que cette escapade ait quoi que ce soit de simple. Elles s’apprêtaient à cambrioler un sorcier riche de chez ultra-riche qui vivait dans une des villes les plus peuplées au monde. Autant dire que la sécurité allait être au rendez-vous. En plus, selon les recherches qu’elles avaient menées, les sorciers vivants à Dubaï n’hésitaient pas à utiliser la technologie moldue pour se protéger en plus de leur magie. Ah, vivre dans une ville à la pointe de la technologie ça avait l’air d’avoir du bon, sauf quand on était des cambrioleuses. Ça promettait toute cette histoire, surtout que Hestia n’était pas devenue une experte du monde moldu entre temps. Sauf s’il fallait soudainement jouer au bowling, là elle était au taquet, merci Elise. Mais elles étaient prêtes, cela faisait des mois qu’elles bossaient sur ce projet et, si elle restait consciente des risques, la Carrow n’avait aucune intention de faire marche arrière alors qu’elle était si près du but. Cependant, elle n’était pas non plus du genre à foncer dans le tas sans réfléchir -elle laissait ça aux gros bras de chez Gryffondor qui oubliaient que leurs muscles ne pouvaient pas remplacer leur cerveau (et bim)- puisqu’elle n’avait jamais joué les voleuses, elle savait qu’elle devait s’en remettre en l’experte en la matière. Enfin, experte c’était vite dit, elle avait tout de même fini par se faire choper la Birdy, et par une ado en plus, et même pas majeure, c’était vraiment la honte. Néanmoins, elle savait ce qu’elle faisait et ça, Hestia était prête à le reconnaitre. Entre ça et Azkaban, le choix était vite fait. « Le plan parfait n’existe pas. Tout ça, tous les renseignements, les plans, etc c’est la base, mais parfois ce n’est pas suffisant. Parfois il manque une info cruciale, et tout capote. Donc on suit le plan, mais on fait aussi confiance à son intuition. Si tu sens que quelque chose cloche, tu me le dis. Je préfère qu’on s’affole pour rien plutôt que de finir en pâté pour croup. » Hestia hocha la tête, enfin un peu sérieuse face à la sorcière. Elle avait été la seule à reconnaitre la voleuse, par un concours de circonstances qui plus est, alors elle aurait eu tort de ne pas s’en remettre à elle. Faire confiance à son instinct c’était dans ses cordes, la verte savait qu’il était inutile de s’entêter à suivre un plan quand vos tripes vous disaient que quelque chose clochait. Ne pas s’attendre à ce que tout se passe à merveille, ça aussi elle voulait bien le croire. La preuve, lors de sa première rencontre avec le piaf elle avait été l’élément qui avait perturbé tout son cambriolage si soigneusement préparé. Hestia en tirait une petite fierté -avec le recul il était plus facile de jubiler en songeant combien elle avait fait enrager la sorcière ce soir là- mais aussi une leçon. Rien ne se passait jamais comme prévu, elle en était la preuve.

Hestia savait que le comportement qu’elles devaient adopter ce soir relevait du bon sens. Être discrète, rapide et aller droit au but, ce n’était pas bien difficile à comprendre, mais Margaret avait de l’expérience derrière elle alors elle ne la coupa pas, bien décidée à ne pas être celle qui gâcherait tout. « Si jamais on se fait chopper, pas de panique, tout n’est pas forcément perdu directement. Dans ces cas-là, le truc c’est le bluff. Moyen de distraction ou de gagner du temps pour réfléchir à une solution. Attention je ne t’ai pas dit de faire la maligne ! » La Serpentarde roula des yeux. Ah voilà, tout de suite la voleuse s’imaginait qu’elle risquait de tout gâcher avec son caractère. Non, mais quelle image elle avait d’elle tout de même, c’était dingue ça. Certes, lors de leur première rencontre Hestia n’avait pas manqué de répondant et de provocation mais ça n’avait rien à voir. A ce moment là elle avait été celle en position de faiblesse, et puisque jouer les victimes n'était pas dans son caractère, elle n’avait pas eu d’autre choix que de sortir les crocs, voilà tout. Elle avait cherché à pousser la cambrioleuse dans ses retranchements, à lui faire faire une erreur, si jamais elles se faisaient prendre sur le fait l’objectif serait tout autre. Elle saurait s’adapter à la situation, Hestia, elle l’avait toujours fait. Et puis, elle avait un autre atout dans sa manche. « Le bluff ça me connait, pas besoin de s’inquiéter. » Enfin son talent pour le mensonge pourrait être mis à profit pour autre chose que pour se faire bien voir de ces sorciers de sang-pur qu’elle exécrait. Bien sûr, elle espérait ne pas avoir à y recourir, mais elle savait aussi qu’elle pourrait les sortir d’un mauvais pas grâce à ça. « Le mieux c’est que tu ne dises rien en fait, tu me laisses faire. De toute façon, on ne se sépare pas sauf si je te le demande. » Des ordres, des ordres et encore des ordres. Elle était pire qu’un disque rayé la cambrioleuse. Ça va, Hestia avait compris qu’elle n’était pas hyper ravie de sa présence pour cette expédition, il serait temps qu’elle s’en remette, elle n’avait pas le choix de toute façon. Bien sûr qu’elle la laisserait faire en cas de soucis, mais ce n’était pas comme si la verte allait être un boulet à sa cheville non plus. « Il faut que je me mette au garde à vous aussi ? » Rétorqua-t-elle avec un large sourire innocent plaqué sur les lèvres. Oh apparemment son humour avait un peu de mal à passer, il suffisait de voir le regard de la sorcière pour comprendre que si elle pouvait, elle la fusillerait sur place. Eh bien, grosse ambiance. « Relax. J’ai aucune envie qu’on se fasse chopper, je te laisse les commandes. Et puis, on est une équipe non ? » Reprit-elle plus sérieusement. Elle était sincère, la Serpentarde, elle avait beau avoir pris ses dispositions si jamais Bridymuche se la jouait traitresse ce n’était pas pour autant qu’elle comptait en faire de même de son côté. C’était juste une assurance au cas où. En fait elle savait bien que laisser la sorcière en difficulté ne serait pas un bon plan, si l’une tombait l’autre aussi, alors oui que ça leur plaise ou non, elles formaient une équipe. Au fond, tout ce qu’elle voulait c’était que ce cambriolage se passe au mieux et qu’elles repartent toutes les deux libres. Et elle avec son grimoire bien évidemment. « Et si ça peut aider, je te rappelle que j’ai ceci. » Lança-t-elle en tirant de sa poche sa cape d’invisibilité nouvelle acquise. Ce n’était pas une surprise, puisqu’un tel objet leur serait d’une grande aide, elle avait fini par en parler à sa sorcière. Autant lui rappeler qu’elles avaient ce moyen de se soustraire aux regards. Et lui montrer en même temps qu’elle n’était pas juste une présence indésirée et inutile.

« Si t’as d’autres questions, tu me demanderas en chemin. » Hestia se redressa en voyant la voleuse se lever et ranger ses papiers. Voilà, le grand moment était enfin venu. Il était temps pour MachinBirdy de remplir sa dette et pour la verte de récupérer son bien. Enfin elles allaient pouvoir mettre les compteurs à zéro. La Serpentarde repoussa sa chaise pour se lever à son tour mais déjà la sorcière se saisissait de son poignet. « Allez on y va. » Ah la saleté ! Dans un plop discret les deux sorcières disparurent des Trois Balais pour réapparaitre dans une ruelle perdue dans Dubaï. Sauf que la chaise sur laquelle Hestia se trouvait n’avait pas fait le voyage avec elle aussi la Serpentarde trébucha et manqua de s’affaler de tout son long avant de finalement se rattraper au mur le plus proche. Se redressant elle adressa un regard de reproche à Miss-Pressée. « T’aurais pu attendre que je sois debout. » Siffla-t-elle en secouant la tête. Il n’aurait plus manqué qu’elle se pète un truc en tombant, elles auraient été bien avancées avec une blessée avant même que leur mission ne commence. Puisque Hestia refusait de laisser la voleuse s’en charger seule, leur mission aurait été reportée à plus tard et elles auraient été obligé de se supporter plus longtemps. Tout ça parce que la voleuse était impatiente. L’incident passé, Hestia regarda autour d’elles, suivant leur plan elles devaient se trouver à quelques rues de l’immeuble qu’elles visaient. Bien au moins cette partie n’allait pas être compliquée, elles avaient parfaitement le droit de se promener dans les rues de la ville comme n’importe qui, pas besoin de se cacher. Mais pas besoin d’attirer l’attention non plus, aussi prirent-elles soin de se déplacer à une allure tranquille. Hestia ne pouvait s’empêcher de jeter des coups d’œil aux buildings qui les entouraient, c’était la première fois qu’elle en voyait d’aussi haut, c’était vraiment impressionnant. Dire que l’appartement qu’elles visaient se trouvait dans un de ces immeubles géants et luxueux. Et au seizième étage, rien que ça ! Il ne leur fallu pas très longtemps pour arriver à la ruelle qui les intéressait, mais ça suffit à la Serpentarde pour décréter qu’il faisait vraiment trop chaud dans ce pays. Tout en s’attachant les cheveux elle se demanda comment les gens pouvaient supporter ça. Ils pouvaient dire ce qu’ils voulaient du Royaume-Uni, au moins elle n’avait pas l’impression de cuire sur place dès qu’elle mettait le pied dehors. Bref, pas le temps de s’apitoyer sur la météo des Emirats arabes unis, leur objectif était à portée de main, d’ailleurs Hestia voyait déjà la porte qu’elles cherchaient. Une nouvelle ruelle tranquille, une nouvelle benne à ordure et un nouveau chien qui en sortait, oreilles plaquées en arrière et crocs brillants apparents. Attendez, non c’était nouveau ça ! Et merde un chien pas content du tout de les voir là. Oh et un second qui venait rejoindre le premier, aussi peu avenant que son copain. Booon. « Hum. Alors ça c’était pas dans le plan. » Souffla la Serpentarde en s’arrêtant au milieu de la ruelle. Elle jeta un œil à Maggie, hésitant sur la suite des évènements, elles avaient étudié beaucoup de cas de figure dans leurs plans mais pas l’option chiens-enragés-et-affamés. Était-ce le moment où Hestia devait lui dire qu’elle n’était pas particulièrement fan des animaux et que ceux-ci le lui rendaient plutôt bien ? « Si t’es douée avec les animaux, c’est le moment de le dire. » Et de le prouver aussi parce que finir en casse-croute pour toutou n’était pas vraiment une option satisfaisante.

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Mar 31 Mar - 18:53

 

Tout ça finira mal

— Hestia & Maggie

Oui ben il n’y avait pas de quoi être fière d’être pro du mytho. Si, si c’est moi qui disais ça… Cela dit sur ce coup-là, j’avais déjà eu un aperçu de ses capacités lors de notre première rencontre. Haaaaaa je détestais reconnaître qu’elle avait des atouts pour cette mission cambriolage. Alors elle avait beau trouver ma remarque relou, trop de confiance en soi et c’était fichu. Je le savais, des erreurs j’en avais fait un paquet. Je l’écoutai faire sa remarque, ha vous voyez ! Elle commençait déjà à faire la maligne ! Relax ? Mais j’étais relax ! Méthodique et relax ! Genre moi stressée ? Ha ça c’était la meilleure ! Même dans les situations les plus désespérées, j’avais un sang-froid de dingue ! Une équipe… Une équipe…

- Mouais…

J’aurais plutôt dit que je faisais tout le taff et elle c’était l’inspectrice des travaux finis oui… Bon ok pensons en mode team, je n’avais qu’à imaginer que c’était mon meilleur pote et qu’on partait à l’aventure, pas mon maître-chanteur dans un cambriolage pourri. Voilà. Ha la cape, non mais moi aussi j’avais des gadgets hein ! Franchement est-ce que je pouvais pas faire un effort et accepter qu’elle avait de bonnes idées ? Si, si je pouvais.

- C’est un atout, j’avoue.

Bon ce n’était pas tout ça, mais le temps passait et le grimoire n’allait pas se cambrioler tout seul. Hop on emballait et on y allait. La chaleur de Dubaï m’enveloppa rapidement et me donna envie d’ôter ma veste. Je n’avais cependant pas le choix que de la garder. Elle m’était bien trop utile, ses poches recelant de bien des choses utiles à cette escapade illégale. Mini Carrow râla parce que je n’avais pas attendu. Roh la la, jamais contente. Quoi ? Mais non je ne l’avais pas fait exprès ! Bon… Si un peu.

- Ha si tu veux, on la refait hein ? Proposai-je un tout petit peu, mais vraiment un tout petit peu moqueuse.

Elle était foutue de dire oui, rien que pour me saouler. Un jeu sans fin… Bref il nous fallait gagner notre cible à présent. Le transplanage à distance éviterait de déclencher des détecteurs de proximité chargés de capter ce genre de déplacement magique. Enfin ça évitait de se faire repérer tout court au bord du building par des moldus. On savait le bordel que ça avait créé en Angleterre, pas la peine d’en rajouter une couche ici. Nous nous déplaçâmes tranquillement de rues en rues, nous n’attirions pas l’attention et puisque Dubaï était une ville où l’anglais était beaucoup parlé, aucun risque de nous faire repérer. C’était au moins ça l’avantage, j’avais évité les cours d’Arabe avec Hestia. La première étape était juste devant nous une porte d’apparence banale, mais qui était pourtant une étape cruciale. Ouais enfin sauf qu’on avait des invités… Non effectivement, ce n’était pas prévu dans le plan les clébards, pas la peine de me le rappeler. Si j’étais douée avec les animaux, ha ha ha la bonne blague… On en parlait de la demiguise qui m’avait bouffé la main ? Les machins de jardins qui faisaient des trous pour que je me pète les jambes dedans ? Et alors mon chien, clairement de nous deux on se demandait qui était le maître… Oh mais oui Shadow ! Ouais non je n’allais pas retourner chercher mon chien pour que ces deux molosses aient un copain pour faire mumuse.

-  Alors on reste calme, j’ai un chien, le secret c’est la bouffe… et les chaussettes, mais je n’ai pas envie de sacrifier mes chaussettes… Surtout ! Pas de magie !

Surtout pas, les détecteurs de magie étaient un classique de la sécurité des sorciers. C’était évident qu’il y en avait et je ne connaissais pas leur portée. Il ne fallait absolument pas qu’on se fasse repérer dès le départ. Il fallait faire sauter cette sécurité avant de se débarrasser des trucs baveux.

- Ok, je gère, toi tu t’occupes d’ouvrir la porte et de faire sauter les petites sécurités. C’est exactement comme je t’ai expliqué la dernière fois. Hey pssst les moches !

Alors oui, je lui avais donné quelques tuyaux sur les sécurités basiques, histoire de gagner du temps et de se répartir le travail à l’intérieur. Eh bah heureusement, parce que vu sa tronche, clairement elle ne se dévouait pas pour distraire les toutous enragés. Alors la bouffe on avait dit… Et merde, j’avais laissé les croquettes récompenses dans une autre veste… Oui bon ça va hein ! Qui prévoyait d’emporter des croquettes pour un cambriolage, qui ? Personne voilà ! Bon par contre j’avais toujours mes friandises à moi rien qu’à moi. Oui c’est la honte, j’allais filer mes dragées surprises, mes patacitrouilles etc à des horribles chiens qui ne le méritaient pas du tout Oui je sais, c’est pas bon pour leur santé, on s’en fout, ils veulent nous transformer en rillettes!. Je sortis donc de mes poches les distractions et en lançai vers les bêtes qui… n’en avaient vraiment rien à foutre… Ok d’accord, bon ben du coup pour éviter qu’ils se ruent sur ma comparse de ce soir, je leur jetai mes trucs à la gueule. Ça fonctionna, mais ils n’étaient pas vraiment contents du tout. Du coup je me mis à courir dans cette maudite cour.

- Je ne voudrais pas te stresser surtout, mais grouiiiiiille-toi !

Hop une dragée dans le pif, hop une autre dans l’oeil, je cours, je cours, je cours. Non vraiment je la stressais pas… Tu parles d’un imprévu, ça pouvait pas être des chatons ? Et pourquoi ils acceptaient pas gentiment mes récompenses, y’en avait des goûts poubelle en plus, ça ne devait pas leur changer de d’habitude ! Dans ma tête, je me récitai les procédés pour estimer à quel moment j’allais foncer vers cette entrée. Genre là c’était bon non ?

MAY
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Mar 14 Avr - 16:10
Tout ça finira mal


Maggie ◊ Hestia

What could possibly go wrong ?
 
La refaire ? Ah mais avec plaisir ! Quelle bonne idée ! Ce n’était pas un problème pour Hestia, loin de là. Peut-être que cette fois-ci elles pourraient en profiter pour échanger de places, elle verrait la voleuse de pacotille si c’était sympa de se faire transplaner quand on était encore assis. Là au moins elle arrêterait de faire la maligne. Quoi que, ça avait vraiment l’air inscrit dans l’ADN de la sorcière, elle aurait trouvé le moyen d’en rajouter une couche. Ah, quand on était insupportable c’était vraiment jusqu’au bout. Hestia avait bien envie de répliquer, mais elle savait aussi que Miss Margaret était aussi têtue qu’elle, si elle répondait alors l’autre allait répondre aussi, et encore, et encore. Une vraie boucle sans fin qui allait leur prendre des heures. Sauf qu’elles avaient une mission à accomplir et pas de temps à perdre dans une prise de bec stupide. Surtout qu’il n’y aurait pas mieux pour attirer l’attention des passants d’un pays arabe que de se disputer en anglais au beau milieu d’une ruelle déserte. Pour le coup, la discrétion elles pourraient faire une croix dessus. La Serpentarde se contenta donc de lui adresser un long regard blasé avant de se mettre en route. Heureusement, la première partie de leur périple était la plus simple, un petit transplanage, deux rues à traverser et hop elles y étaient. Elles n’avaient même pas besoin de se faire discrètes, Dubaï comptait tellement de touristes de tous les pays que leur teint d’anglaises n’attirait pas l’attention et la foule était si compacte qu’elles purent s’y glisser sans mal. Personne ne fit attention à elles. Ah c’était parfait, si toute leur expédition pouvait se dérouler ainsi ce serait par-fait ! Bon, Hestia n’y croyait pas un seul instant, il ne fallait pas exagérer non plus elle savait comment les cambriolages de la Pioupiou pouvait partir en cacahuète d’un coup. Elle était même parfaitement bien placée pour le savoir puisqu’elle avait eu l’honneur de gâcher l’un d’entre eux. Mais tout de même, c’était bien de voir que le début de leur plan se passait comme prévu, autant ne pas galérer à peine un pied posé sur le sol de Dubaï.

Pour ça il leur fallut attendre la ruelle où se trouvait la sortie de secours de l’immeuble qu’elles visaient. Voilà, il ne leur fallut donc que deux rues pour se retrouver dans le pétrin. Bon, c’était pas mal pour un début non ? Et puis c’était un peu comme si ces deux chiens enragés formaient leur comité d’accueil voilà tout. Un comité qui les accueillait en essayant de les manger, quoi de plus normal. Hestia n’était pas surprise, il fallait bien que ça leur tombe dessus à un moment ou à un autre. Par contre, elle l’avouait, elle aurait préféré que les ennuis attendent qu’elles soient entrées dans le bâtiment, au moins ça aurait été plus discret qu’une ruelle où n’importe qui pouvait s’engager à tout moment. Et puis les chiens ce n’était pas trop son truc non plus, elle aurait préféré une bande de petits boursoufflets dans un panier. Oui c’était bien ça, c’était tout doux, ça bougeait pas trop et surtout ça menaçait pas de vous croquer un morceau de mollet en passant. Sauf que non, il avait fallu qu’elles tombent sur des gros chiens pas contents. Puisque c’était se faire manger ou mettre son égo de côté, Hestia se résolu à demander un coup de main à Birdybirdy, qui sait, peut-être qu’elle allait pouvoir voleter aux dessus des chiens pour détourner leur attention -j’ai vraiment zéro respect mdr. « Alors on reste calme, j’ai un chien, le secret c’est la bouffe… et les chaussettes, mais je n’ai pas envie de sacrifier mes chaussettes… Surtout ! Pas de magie ! » La Serpentarde hocha la tête. La voleuse avait un chien, d’accord, mais il n’était sûrement pas aussi déterminé à la bouffer que ces deux là. Qui voudraient de ces bestioles aussi ? Il était où celui qui affirmait que le chien était le meilleur ami de l’homme, Hestia avait deux mots à lui dire. Et puis cette impossibilité d’utiliser la magie n’aidait absolument pas. En moins de deux secondes elles auraient pu endormir ces bestioles et être tranquilles, mais bien sûr ça ne pouvait pas être aussi simple. Certes c’était pour éviter qu’elles ne se fassent choper moins de dix minutes après le début de leur mission, mais tout de même, c’était rageant. « Je leur filerai pas mes chaussettes. » Grommela la verte, le regard fixé sur les deux bêtes sauvages au cas où l’une d’entre elles se déciderait à attaquer la première.

Pas de chaussettes pour les méchants chiens donc. Ce qui ne laissait plus que l’option de la bouffe, très bien mais où la trouver ? Hestia se voyait mal ordonner aux bestioles de rester sagement à leur place pendant qu’elles trouvaient un magasin où acheter de la nourriture. C’était pas vraiment le moment idéal pour faire un peu de shopping, surtout dans une ville inconnue. Elles avaient étudié le plan de l’immeuble, pas du quartier. « Ok, je gère, toi tu t’occupes d’ouvrir la porte et de faire sauter les petites sécurités. C’est exactement comme je t’ai expliqué la dernière fois. Hey pssst les moches ! » Ah, bon, apparemment Maggie avait un plan. Et de la nourriture plein les poches. C’était pour ça qu’elle s’accrochait autant à sa veste alors qu’il faisait près de 50 degrés ? Hestia la regarda, effarée, sortir des sucreries de sa poche, elle ravala cependant sa remarque en comprenant que c’était peut-être ça qui allait les sauver des chiens. Hochant la tête d’un air résolu, la Serpentarde se dirigea prudemment vers la porte. Elle veilla à ne pas faire de mouvement brusque pour ne pas énerver encore plus les deux enragés. La pression qui reposait sur ses épaules s’alourdit d’un coup quand elle vit les deux grosses serrures qui l’attendait. Est-ce qu’elle avait le rôle le plus simple ? Pas sûr, surtout que ce n’était pas elle l’experte en effraction de maison mais c’était elle qui avait balancé à Birdybird qu’elles étaient une équipe. Et puis à côté de ça, la sorcière s’était portée volontaire pour jouer à « elle est où la friandise ? » avec des clébards pas contents, pour le coup Hestia n’avait rien à dire, la voleuse y mettait vraiment du sien pour elles deux. Quand elle vit les chiens ignorer superbement la première friandise lancée par la cambrioleuse elle se dit qu’elle n’avait vraiment pas le droit de se plaindre. Sans attendre, elle sorti de ses poches le nécessaire que Maggie lui avait fourni avant de partir, plusieurs petits outils fins en métal avec lesquels elle avait appris à crocheter une serrure pour se mettre au travail.

C’était étrange comme crocheter une serrure était infiniment plus facile lors de ses entrainements bien tranquilles à l’arrière des Trois Balais. La Serpentarde n’était pas devenue une experte en un rien de temps, mais elle avait fini par prendre le coup de main et elle s’en sortait plutôt bien. Sauf que là ça n’avait plus rien à voir, concentrée à son maximum, Hestia trifouillait dans la serrure mais aucun déclic ne voulait bien se faire entendre. Est-ce que c’était parce que dans son dos une sorcière balançait des bonbons à la gueule de deux chiens affamés ? Peut-être bien. Il fallait dire que ce n’était pas une opération silencieuse, les bestioles jappaient et grognaient et Maggie leur balançait des remarques de son cru pour capter leur attention. Et pour couronner les tout, ça courrait dans tous les sens comme des dératés. La scène aurait pu être deux drôle, deux chiens tentant d’attraper un piaf, mais l’idée que les bestioles puissent se retourner contre elle fit passer toute envie de se moquer à Hestia. « Je ne voudrais pas te stresser surtout, mais grouiiiiiille-toi ! » Comment ça elle ne voulait pas la stresser ? Ah non mais ça ne marchait pas du tout ça ! Bien au contraire, Hestia sentit les battements de son cœur s’accélérer un peu plus. La voleuse était peut-être en train de courir partout, mais la verte ne se tournait pas les pouces non plus. Elle faisait de son mieux mais étrangement c’était toujours plus simple de forcer une serrure quand rien ni personne n’essayait de vous croquer un morceau. « Comme si c’était aussi facile, je te rappelle que je fais pas ça tous les jours, moi. » Râla-t-elle en tentant tout de même d’accélérer la cadence. Elle ignorait combien de temps la sorcière allait pouvoir tenir à ce rythme, et surtout combien de temps encore avant qu’un des deux chiens ne se décide à attaquer la silhouette immobile collée à la porte. Hestia approcha un peu plus son oreille de la serrure, forçant sur ses outils. Ah ! Le déclic qu’elle attendait, elle avait failli le louper avec tout ce bordel. « Si tu pouvais faire moins de bruit aussi, j’entends rien. » Grommela-t-elle en s’attaquant immédiatement à la seconde serrure. Elle se mit au travail avec plus de vigueur encore après avoir sentit la fourrure d’une des deux bêtes frôler sa jambe bien trop près à son goût.

Après ce qui lui paru une éternité, mais qui ne dura en fait même pas une minute, un nouveau déclic se fit entendre. Miracle ! « C’est bon ! » Lança-t-elle à la Piaf, sans attendre, elle se jeta sur la poignée pour ouvrir la porte. A son grand soulagement celle-ci s’ouvrit sans opposer la moindre résistance. Aussitôt, les deux sorcières filèrent à l’intérieur et refermèrent la lourde porte pile devant le museau des bestioles. Hestia s’y adossa, le souffle court et le cœur battant à tout rompre. Un choc sourd se fit sentir contre la paroi en métal, la faisant sursauter. « Et après on me demande pourquoi j’aime pas les animaux. » Marmonna-t-elle en résistant à l’envie de donner un coup de pied vengeur dans la porte. A la place elle adressa un signe de tête reconnaissant à la cambrioleuse. Tout en reprenant sa respiration, Hestia observa les lieux. Comme elles l’avaient prévu, elles venaient d’entrer dans la cage d’escaliers de secours de l’immeuble. Les lieux étaient déserts et parfaitement silencieux, du moins pour le moment, ce n’était pas pour autant qu’elles devaient s’y attarder. Elles avaient seize étages à monter et prendre l’ascenseur sans se faire prendre était impossible. Mais d’abord elles avaient une autre question à régler. « T’as une autre astuce dans tes poches pour qu’on puisse bouger et utiliser la magie sans déclencher toutes les alarmes ? » Demanda la verte sans oser bouger de sa place de peur de déclencher un sortilège détecteur de présence. Elle espérait que l’issue de secours qu’elles venaient d’ouvrir n’avait pas été reliée à un sort dont elles ignoraient l’existence. Bon, avec un peu de chance la sécurité du bâtiment pourrait conclure que c’était les chiens qui, dans leur frénésie, s’étaient jetés contre la porte et avaient fini par activer les sorts. Que ces deux sales bêtes leur servent au moins à quelque chose.

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Mer 29 Avr - 1:20

 

Tout ça finira mal

— Hestia & Maggie

Si mon chien était un fana de chaussettes, ceux-là ils avaient l’air d’être fan de tout. Les chaussettes, les vestes, les pieds, les doigts, les mollets… Alors non pas de tout, visiblement mes petites dragées, aucun succès. Ça les rendait juste un peu plus furax qu’ils ne l’étaient déjà. J’avais dit que je gérais c’est ça ? Ha ha… D’un seul coup j’avais l’impression de ressembler un rôti sur deux jambes et ça me plaisait moyen. Non mais j’étais sportive et endurante, mais il n’allait pas falloir que ça dure éternellement de tourner en rond dans une rue avec deux molosses aux trousses. Alors oui du coup je la pressai un peu. Oui je sais que crocheter des serrures ce n’était pas super simple, ben oui sinon tout le monde pourrait s’introduire chez tout le monde sans pression. Donc non ce n’était pas simple, oui, elle se débrouillait plutôt pas mal quand je lui avais expliqué, mais oui là c’était pas trop le top pour mettre en pratique niveau conditions. Quoi comment ça elle ne faisait pas ça tous les jours ? Mais moi non plus ! Dis donc j’étais pas barmaid le jour et cambrioleuse la nuit ! Ça va et oh faut dormir de temps en temps aussi ! Et puis alors je n’avais pas cambriolé depuis oh la, pffiou un bon moment ! La dernière fois que j’avais forcé des serrures et des sécurités c’était pour aider Eliael ou pour filer un coup de main à l’Ordre. Heureusement que je pouvais encore faire mumuse avec des objets magiques en aidant Soledad à sa boutique, je ferais une dépression sinon. Bref ne pas répliquer, parce que ce n’était vraiment pas le moment de se chamailler. Wowowow, elle disait quoi là ? De faire moins de bruit ? Je lui envoyai une dragée en signe de protestation, mais avec deux clébards aux trousses je loupai mon coup. Ha oups, c’était la dernière… Je courus et lorsque j’entendis le signal qui allait enfin me sortir de cette situation grotesque, je déboulai direction la porte.

La porte reclaqua et je m’appuyai quelques instants contre le mur pour reprendre mon souffle. Les molosses tentèrent visiblement d’enfoncer la porte, en vain. Ha non, mais là j’étais dégoûtée. J’allais devoir me passer de sucreries tout le long de ce casse. Ha mais chacun sa drogue, ce n’était pas ma faute si moi les friandises de chez Honeydukes c’était ce qui me détendait. et en plus comment tu m’imposes de monter tous les étages à pieds, haaaaaaaan. Mini Carrow m’interrogeait pour la suite.

- Ouais, on va désactiver les détecteurs de magie déjà. Je t’explique, chaque sécurité à un petit laps de temps avant de se déclencher. C’est le principe d’une alarme, en fait sinon, même celui qui l’installe ne peut pas la désactiver sans la déclencher.


Voilà. Faut pas croire que je me passais de magie pour cambrioler les demeures des gens. Ha bah sinon bim un petit lumos et finito. Fallait juste pas se planter pour la désactiver.

- Donc une fois que ça c’est fait, on fait comme on a dit avec les pièges indiqués sur le plan que je t’ai montré. Y’a trois bricoles jusqu’à l’étage qui nous intéresse, le plus dur ce sera l’étage où ton bouquin se trouve, forcément. Bref, voyons voir…

Pas besoin de lui dire de ne pas bouger, de ne rien faire. Elle savait. De toute façon avec ce qu’elle venait de faire, si je ne lui faisais pas confiance maintenant, j’étais con. Je m’approchai alors du mur, sortant ma baguette. Je remontai ma manche pour avoir accès à ma montre et chronométrer ainsi mon temps de désactivation. C’était à la seconde près, c’était minutieux et complexe. Et top ! A coup de sortilèges, je trouvais les failles pour faire sauter cette sécurité. La trotteuse n’avait pas fini son tour lorsque j’en eus terminé.

- Et voilà ! J’aurais pu faire une excellente briseuse de sortilèges, si je n’avais pas été cambrioleuse !

Ha si, j’étais la plus calée dans mon domaine. Si ma vie n’avait pas été ce qu’elle était, j’aurais fait une grande carrière là-dedans. Ça ou Auror aussi, ça m’attirait ado. Pour maintenant, ça ne valait plus vraiment le coup et une voleuse au ministère, ça ne passait pas trop. Allez maintenant, il fallait monter. Cinq étages plus loin, nous nous arrêtâmes, non pas pour faire une pause, quoiqu’en fait si un peu. Enfin il fallait surtout désactiver un détecteur qui s’activait sur chacune des marches du prochain escalier. J’analysai le système, perplexe.

- Attends, c’est pas le même modèle que sur les plans ça va pas ça…

Clac. Ha merde, non pas attends, une porte avait claqué deux étages plus bas et ça montait vers nous. On ne pouvait pas grimper au risque de se faire repérer et on ne pouvait pas non plus rester plantées là. Bon va pour passer la porte de cet étage et vite. Je poussai le battant en bois, jetai un œil derrière la porte pour m’assurer qu’il n’y avait rien et j’attirai Hestia avec moi dans ce qui semblait être des cuisines. Nous nous éloignâmes de la porte au cas où la personne viendrait par ici, mais nous n’étions heureusement pas si malchanceuse.

- Booooon, patientons quelques minutes avant d’y retourner… En attendant…
fis-je en ouvrant les placards.

Oui en attendant je regardais si il n’y avait pas un truc sympa à grignoter. Des épices ? Non, les casseroles, non plus… Oh tiens, bizarre ce placard… Il y avait un trou dans le mur quand on ouvrait la porte de ce truc. Quand on regardait en contrebas on voyait le vide, c’était un conduit. J’appuyai au hasard sur le bouton du truc, parce que j’aimais bien toucher à tout, c’est comme ça, et une espèce de boîte avec des plateaux remplis de vaisselles sales arriva devant moi. Haaaaaan intéressant ça ! Au cas où ma description est pourrie, c’est un monte-plats xD

- Hey Mini Carrow, t’es souple non ? Je crois que j’ai trouvé un super moyen de nous éviter les pièges et en plus de ne pas nous fatiguer à monter encore onze étages !
Dis-je en lui présentant mon nouveau moyen de transport.

Oui la joueuse est une feignasse qui n’avait pas envie de faire monter les 16 étages à son perso à pied :D Quoi mais bien sûr, qu’on allait se contorsionner un peu pour grimper dans ce truc et arriver comme ça à notre étage. Franchement j’avais déjà fait pire ! Et en plus personne ne mettrait des pièges dans un ascenseur pour repas. Quelle ingéniosité ce truc franchement !

MAY
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Ven 8 Mai - 23:49
Tout ça finira mal


Maggie ◊ Hestia

What could possibly go wrong ?
 
C’était fou comme le temps pouvait donner l’impression de passer différemment suivant l’activité à laquelle on était en train de s’adonnait. Par exemple, pendant tout le temps que Hestia passa à ouvrir les serrures, elle eut l’impression que les secondes filaient à une vitesse folle. Elle avait beau faire de son mieux, c’était comme si les minutes défilaient devant ses yeux dans un rouge bien criard tout en clignotant. Un peu comme un décompte hyper déprimant du temps qu’il lui restait avant de se faire croquer par un chien dubaïote -mot compte triple. Et en plus on apprend des choses dans ce rp, si c’est pas merveilleux- enragé. Insupportable. Mais il fallait voir les choses en face, quand on se retrouvait face à deux chiens affamés et deux serrures récalcitrantes, tout de suite, chaque seconde comptait et pouf évidement, elles filaient à toute allure. En fait, la verte eut même parfois l’impression de sauter plusieurs minutes d’un coup, sûrement l’effet combiné du stress et la sensation de la fourrure chaude d’un des chiens sur son mollet. La Serpentarde avait eu beau faire au plus vite, elle eut tout de même l’impression d’avoir passé une éternité sur cette satanée porte. Alors tout de suite, quand elle parvint enfin à l’ouvrir et à la refermer sans pitié sur la truffe des bestioles ultra agaçantes, elle eut soudainement l’impression que le temps stoppait son cours. Ah bah oui, tout de suite quand on se sentait en sécurité on avait l’impression d’avoir tout le temps du monde à sa disposition. C’était quelques minutes plus tôt qu’elle aurait eu besoin de cette sensation mais visiblement c’était trop demandé. Enfin, l’essentiel était quand même là. Elles avaient passé cette fichue porte et aucun des deux chiens n’avait réussi à croquer dans leurs mollets. Franchement, sur le coup, Hestia n’en demandait pas plus. Elle prit même quelques secondes pour reprendre son souffle et calmer les battements de son cœur avant que celui-ci ne s’échappe de sa poitrine, jusqu’à ce que la réalité la rattrape. En fait, du temps, elles n’en avaient pas tant que ça, et si ça se trouvait le bâtiment était pourvu d’un système de sécurité à retardement qui pouvait se déclencher d’un instant à l’autre. Et là, échapper à deux monstres poilus se révélerait être l’épreuve la plus facile de toute leur aventure.

Un grognement échappa à Hestia quand elle réalisa que le repos bien mérité ne serait pas pour tout de suite. Maintenant qu’elles étaient entrées dans l’immeuble, chaque minute comptait, le moins elles y passait de temps, le moins de chances elles avaient de se faire choper. Et puisque la Serpentarde n’avait aucune intention de se faire prendre, ce qui était certainement aussi le cas de Miss Birdy, ça voulait dire qu’elles ne pouvaient pas prendre tout leur temps. Hestia se résigna donc à enchainer et à demander à la cambrioleuse si elle avait prévu de quoi désactiver les systèmes de surveillance qu’elles n’allaient pas manquer de déclencher rien qu’en ayant ouvert cette porte. « Ouais, on va désactiver les détecteurs de magie déjà. Je t’explique, chaque sécurité à un petit laps de temps avant de se déclencher. C’est le principe d’une alarme, en fait sinon, même celui qui l’installe ne peut pas la désactiver sans la déclencher. » La Serpentarde hocha sagement la tête. Une alarme risquait de se déclencher à tout instant, ce n’était pas le moment de jouer les rebelles ou même de faire un trait d’humour. Même Hestia qui avait un fort esprit de contradiction voulait bien le reconnaitre. Si elle voulait récupérer son grimoire sans passer par la case Azkaban, elle savait qu’elle allait devoir faire quelques efforts. « Donc une fois que ça c’est fait, on fait comme on a dit avec les pièges indiqués sur le plan que je t’ai montré. Y’a trois bricoles jusqu’à l’étage qui nous intéresse, le plus dur ce sera l’étage où ton bouquin se trouve, forcément. Bref, voyons voir… » Nouvel hochement de tête concentré de la part de Hestia. Ces pièges, elles les avaient étudiés, elles étaient prêtes même si les neutraliser ne serait pas une mince affaire. Il fallait dire que les systèmes dont était truffé le bâtiment étaient aussi bien magiques que moldus. Sans parler de tous ceux installés par le sorcier détenteur du fameux grimoire. Ah oui, ils n’étaient pas chiants ces Dubaïotes -cherche pas je vais le placer partout celui là :D- non contents de maitriser la magie, ils utilisaient aussi les technologies moldues, non vraiment ils ne leur facilitaient pas la tâche.

Sage comme une image, Hestia laissa les rennes à Margaret-la-Reine-des-voleuses. Qu’elle en profite, ce n’était pas souvent que la Serpentarde voulait bien rester tranquillement dans son coin pendant que les autres géraient la situation. Mais pour le coup l’experte des alarmes en tout genre c’était BirdyMuche alors ce n’était pas le moment de la ramener. Certes, elle avait appris pas mal de ficelles à Hestia qui aurait certainement pu arriver à un bon résultat, mais ce n’était pas dans le feu de l’action qu’il fallait tenter des expériences. D’ailleurs, la cambrioleuse s’en sortit en quelques secondes à peine, ce dont la verte aurait sûrement été incapable, il fallait bien le reconnaitre. « Et voilà ! J’aurais pu faire une excellente briseuse de sortilèges, si je n’avais pas été cambrioleuse ! » Une fois l’alarme désactivée, Hestia soupira, elles n’allaient toujours pas pouvoir se balader tranquillement dans le bâtiment mais au moins elles avaient un peu plus de liberté de mouvement, et surtout elles avaient récupéré la possibilité d’utiliser la magie. La Serpentarde avait peut-être accepté de tester quelques activités moldues avec Elise, mais pas tout un cambriolage, il ne fallait pas exagérer. Quant à la carrière ratée de Margaret, elle n’avait pas tort avec cette maitrise elle aurait faire une très bonne briseuse de sortilèges. Sauf qu’elle avait choisi le crime, beaucoup moins prestigieux comme carrière. « Mais tu n’aurais pas eu la chance de me rencontrer. Avoue que ça aurait été bien moins drôle. » Lâcha la verte d’un ton ironique. Oui bon d’accord, être sage comme une image n’allait certainement pas empêcher Hestia de l’ouvrir quand la voleuse lui tendait une telle perche. Après tout, ce n’était pas comme si la jeune sorcière faisait du chantage à la voleuse et qu’elles se tapaient mutuellement sur le système. Sans la Serpentarde, sa vie aurait été bien plus morne voilà tout. Bon, ce n’était pas le tout mais elles avaient seize étages à monter et le temps n’avait toujours pas stopper sa course pour leur laisser l’opportunité d’échanger quelques petites blagues. Comme l’avait indiqué le petit oiseau, elles ne tardèrent pas à arriver au premier piège qui jalonnait la cage d’escalier. Sauf qu’au lieu que la cambrioleuse ne s’en débarrasse d’un tour de baguette comme elle savait si bien le faire, elle sembla perplexe. « Attends, c’est pas le même modèle que sur les plans ça va pas ça… » Hestia s’approcha à son tour pour jeter un coup d’œil au système activé par magie. Elles avaient tout étudié avec soin alors la verte savait ce qui les attendait. Sauf que ce système ne ressemblait en rien à ceux des plans qu’elles s’étaient procuré. Voilà qui était bien embêtant. « Oh c’est pas vrai, me dis pas qu’on a bossé sur ces plans pour rien. » Grommela-t-elle, maussade. Non mais déjà qu’un cambriolage ce n’était pas facile, si même la sécurité se mettait en travers de leur route elles n’allaient pas s’en sortir. Ce système là, Hestia ne le connaissait pas et vu la tronche qu’elle tirait, Birdy non plus. Ah voilà, pour le trophée de la meilleure cambrioleuse, elle allait pouvoir repasser. Le souci c’était que ce système, elles ne savaient pas comment il se déclenchait, ni ce qu’il faisait quand c’était le cas. Elles n’avaient pas vraiment le temps de l’étudier correctement, surtout que le moindre faux mouvement pouvait le mettre en route.

Ah et bien sûr il fallait que quelqu’un entre dans l’escalier à ce moment là. Timing parfait, vraiment. Sans attendre, Hestia suivit Margaret dans ce qui ressemblait à des cuisines. « Booooon, patientons quelques minutes avant d’y retourner… En attendant… » La verte hocha la tête, les yeux fixés sur la porte qu’elles venaient de refermer, elle sorti sa baguette au cas où l’intru aurait la merveilleuse idée de venir faire un tour dans la pièce où elles se planquait. Un bruit derrière elle attira son attention, elle se retourna pour découvrir la voleuse qui ouvrait tous les placards. « Mais qu’est-ce que tu fous ? » Siffla-t-elle à mi-voix. Ah non mais c’était une pie jusqu’au bout celle là ! Non contente de venir piquer un livre, elle voulait aussi se servir en bouffe. Clairement ça n’étonnerait pas Hestia si elles repartaient de cet immeuble avec plus que le grimoire qu’elles étaient venues chercher. Bon pour le coup, que Birdy joue les vautours et se serve dans l’appartement du sorcier qu’elles venaient cambrioler, ça ne lui posait pas de problème de conscience. Par contre ouvrir les placards d’une cuisine c’était pas hyper malin, il suffisait qu’un instrument en métal tombe pour rameuter tout l’immeuble et alors là bon courage pour s’en sortir. « Hey Mini Carrow, t’es souple non ? Je crois que j’ai trouvé un super moyen de nous éviter les pièges et en plus de ne pas nous fatiguer à monter encore onze étages ! » La Serpentarde fronça les sourcils. L’air ravi de MachinBirdy était loin de la rassurer, elle avait l’air trop fière d’elle tout d’un coup, ça n’allait pas ça. Ah oui, clairement Hestia avait eu raison de se méfier. En s’approchant elle découvrit un trou dans le mur où une sorte de boîte en métal semblait se déplacer de haut en bas, grâce à des boutons fléchés. Le tout était bien sûr rempli de vaisselle sale. « T’es pas sérieuse. » Marmonna la verte en jetant un regard blasé à sa comparse de larcin. Mais bien sûr, Margaret était parfaitement sérieuse et clairement elle n’allait pas en démordre. Puisque ce n’était pas le moment de se lancer dans un débat et qu’elle n’avait pas non plus envie de se farcir les onze étages restants à pied, Hestia capitula. « Je te préviens, si je meurs étouffée la dedans, je reviens en fantôme pour te hanter jusqu’à la fin de tes jours. » La menaça-t-elle tout de même pour faire bonne figure. D’un coup de baguette, elle dégagea les plateaux de vaisselles sales pour mieux voir l’intérieur. Bon c’était quand même pas bien grand cette boîte, il ne fallait pas être claustro aussi, elles allaient devoir se serrer un peu mais ça allait le faire.

Après un nouveau soupir qui montrait bien son manque de motivation à l’idée de se retrouver enfermée dans une boite en métal mouvante avec une sorcière qu’elle faisait chanter, Hestia se décida tout de même à y entrer. Elle se contorsionna un peu, se cogna plusieurs fois la tête contre la paroi et étouffa quelques jurons lorsque BirdyBirdy lui mit son coude dans les cotes en s’installant, mais elles parvinrent à rentrer dans la boite sans trop de mal. Puisque c’était un objet moldu en lequel elle n’avait qu’une confiance limitée, Hestia laissa la cambrioleuse prendre les choses en main grâce aux boutons qui se trouvaient le long de la paroi -oui alors je sais que c’est sûrement pas comme ça dans les monte-charges mais je savais pas comment elles allaient faire sinon XD. Dans un grincement désagréable, la machine se mit en route, les emportant lentement plus haut dans les étages. Tout en s’efforçant de ne pas songer au fait qu’elles risquaient de s’écraser au sol si cette machine affreuse cessait de fonctionner, la Serpentarde s’appliqua à compter les rais de lumière qu’elles passaient, devinant qu’il s’agissait surement des étages. Elle n’en était qu’à six lorsque la boîte grinça et secoua un peu, l’envoyant contre Margaret, avant de ralentir sa course. « Merde, pourquoi on s’arrête ? On n’est pas au seizième. » Siffla-t-elle avec empressement. Elle n’avait pas perdu le compte, elles arrivaient au onzième étage. Puisque Maggie continuait d’appuyer sur son bouton, c’était que quelqu’un d’autre avait demandé l’arrêt de la machine. En tendant l’oreille, Hestia pu distinguer un sifflement joyeux qui ne fit que renforcer ses craintes. Si elles ne se bougeaient pas, elles allaient se retrouver face à un dubaïote inconnu. Aussitôt, la verte se pressa le plus possible contre le fond de la boite. Merde, elles étaient piégées, elles ne pouvaient ni bouger, ni transplaner. Quant à l’option d’assommer l’inconnu une fois devant lui, ce serait le meilleur moyen de dévoiler leur présence. Sans attendre, ni se préoccuper des coups qu’elle fichait à la voleuse dans l’opération, Hestia se tortilla pour sortir sa cape d’invisibilité de sa poche. « Vite, aide moi à nous recouvrir avec la cape. » La pressa-t-elle alors que le tissus soyeux de la cape se déployait devant elles. Si elles se faisaient toutes petites et silencieuses, l’inconnu aurait pile assez de place pour poser ce qu’il voulait juste devant elles. Maintenant elles n’avaient plus qu’à croiser les doigts pour que ce plan complètement dément fonctionne, parce qu’elles n’avaient pas d’autre alternative.

CODAGE PAR AMATIS


'Cause there were pages turned with the bridges burned
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Dim 31 Mai - 14:49

 

Tout ça finira mal

— Hestia & Maggie

Tout se passait très bien faut pas se fier au titre du sujet xD. Si on résumait, nous étions entrées et en entier. Petite montée d’adrénaline, mais moi l’adrénaline c’était mon moteur. J’aimais cette sensation sur mon corps et mon esprit, sentir chaque parcelle se mettre en ébullition pour affronter les dangers. Tout s’accélérait et c’était intense à vivre. Il fallait s’attendre à peut-être en vivre d’autres. Je jetai un œil à Hestia pour voir comment elle le vivait. Si pour moi c’était source de plaisir, je savais que pour d’autres c’était une sensation particulièrement désagréable. Les maniaques du contrôle par exemple, ça ne le vivait pas bien du tout. Bon après c’était elle qui avait insisté pour venir, alors si elle n’aimait pas trop cette partie du job, tant pis pour elle. Un cambriolage tranquille, c’était rare et très chiant aussi. Une fois les systèmes de base désactivés, notamment les anti-magie, nous pouvions commencer notre ascension.

- Ha vraiment ç’aurait été tellement dommage, j’aurais loupé un truc dans ma vie, et alors oh la la c’est sûr je me serais emmerdée comme un niffleur mort sur le bord du trottoir cette nuit…


Y’avait du level en sarcasme et en ironie, non ? Surtout que je ne m’ennuyais jamais, parce que je trouvais toujours quoi faire. Même un truc calme, genre la maquette du Poudlard express dernièrement acquise oui j’ai décidé qu’elle avait fini de faire celle du château que je n’ai pas mdr. Bon en attendant de coller des portes de wagon, j’allais devoir grimper des escaliers et faire ce que je savais faire le mieux, désactiver des pièges. Oui, mais un imprévu n’arrivant jamais seul, je me retrouvai devant un système que je n’avais encore jamais étudié. De quoi me frustrer puisque je connaissais presque tout ce qui se faisait chez les sorciers. Oui, chez les sorciers… Exactement mon problème. Ce truc là, je voyais bien que ce n’était pas uniquement magique et que ça faisait appel à des compétences d’ingénieurs moldus. J’avais un poil étudié le truc quand même, mais celui-là me laissait perplexe. Et mini Carrow qui râlait… Ben elle ne s’attendait quand même pas à ce que je lui dise que je déconnais et qu’on fasse notre popote comme prévu ? Non parce qu’elle était vraiment nulle cette blague. Et évidemment pas le temps de me poser pour réfléchir à ce machin puisque quelqu’un avait décidé de se radiner. Voilà comment en échappant à ce bazar, nous en étions venues à nous retrouver dans des cuisines. Quoi, comment ça qu’est-ce que je fous ?

- Dis donc, j’ai sacrifié mes dragées, je peux bien chercher après un peu de chocolat.

Non, mais ça va, elle n’allait pas se prendre pour ma mère non plus. Pas de danger à ouvrir quelques placards d’une cuisine, à part si un sorcier de cet immeuble était un poil psycho à piéger son garde-manger… Tiens d’ailleurs est-ce que si j’étais restée sage, j’aurais découvert cette super invention dans le mur ? Eh bah non ! C’était par-fait ! On évitait les pièges et les je ne sais plus combien d’étages à grimper ! Bonus, on arrivait carrément plus vite !

- Oui je suis sérieuse, et t’inquiète, ya un paquet de gens qui m’ont promis de revenir me hanter, comme tu peux le constater, aucun fantôme !

Oui bon ça pouvait aussi être des gens qui ne tenaient pas leurs promesses, mais non je n’avais jamais provoqué la mort de quelqu’un même accidentellement. Je lui fis mon plus beau sourire lui désignant la boîte en mode « après toi, je t’en prie ». Alors après s’être installées dans la joie et la bonne humeur  Alerte sarcasme, j’actionnai le mécanisme pour nous élever vers les étages.

- Ha c’est dommage,
plaisantai-je, j’aurais dû prendre un petit jeu de cartes pour passer le temps, on est tellement cosy ici.

Ha bah niveau souplesse, on bossait dur là. Fallait juste penser aux avantages de ce moyen de transport, c’est tout. En un rien de temps on allait se retrouver à destination. Ou pas. Quoi pourquoi on s’arrêtait ? Qu’est-ce que j’en savais moi ? Ce n’était pas de mon fait en tout cas. Ha parce qu’il y avait encore des gens debout à cette heure, à grailler en plus… Outch, elle me faisait quoi Mini Carrow, là, à part m’empêcher de réfléchir à une solution ? Ha, elle avait la solution au temps pour moi… La cape d’invisibilité ? Allez pourquoi pas, on n’avait plus vraiment rien à perdre. Sans discuter, je saisis un pan pour nous couvrir de mon côté. Juste à temps pour voir la porte de l’étage s’ouvrir sur un homme prêt à déposer son plateau. Là ce n’était vraiment pas le moment de se faire remarquer. Le monsieur posa son plateau et plutôt que de se contenter de le laisser là, il força pour le pousser au fond. Je fis la moue en sentant le coin du plateau buter contre ma cuisse. Le gars plutôt que de se dire tant pis ça passe pas, insistait. Il fronça les sourcils et avança sa main vers le fond du monte-plats. Ha ça puait pour nous ça. Beaucoup, beaucoup, beaucoup.

- Mon canard ?


Le type leva les yeux au ciel, stoppa son geste et lâcha un soupir avant de répondre à sa femme qu’il arrivait. Il referma la porte et nous entendîmes le couple se disputer à propos d’une crème de nuit disparue.

- Pffiou, bon allez direction le seizième… Oh regarde il a laissé les chocolats de son café. Tu en veux un ?
Dis-je naturellement, comme si nous n’avions jamais risqué de nous faire repérer quelques instants plus tôt.

Est-ce nous fûmes encore interrompues dans notre ascension ? La réponse est non. A destination, nous descendîmes dans une espèce de bureau sombre, mais surtout désert.

- Ok, c’est ici qu’on fait attention à tout ce qu’on touche, à chaque pas qu’on fait, voire même à chaque respiration. La salle des collections n’est pas très loin de mémoire…

Nous aurions dû arriver par l’escalier de service, là encore nous y gagnons en temps. Nous n’avions pas eu à désactiver le piège de la porte d’entrée de l’étage qui aurait dû normalement nous prendre un bon quart d’heure vu la sophistication du truc. Je me faufilai jusqu’à la porte du bureau et j’analysai la poignée pour en détecter un quelconque système de sécurité et le désactiver au besoin. La porte franchie, nous nous retrouvâmes dans un couloir étrangement vide, du moins en apparence.  Je jetai un œil au sol de dalles blanches et noires. Cela donnait l’impression de se retrouver sur un plateau d’échecs grandeur nature. Amusant, vu que je considérais chacun de mes cambriolages comme des parties de jeux à jouer et à remporter.

- Notre destination, dis-je en désignant une porte du couloir.

Pourtant j’hésitai à m’avancer. Mon instinct me disait que ce couloir trop calme et désert, ce n’était pas normal. Pas de peinture au mur, pas de miroirs, pas de statues décoratives alors que nous étions chez un collectionneur ? Quelque chose clochait.

MAY
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Mer 24 Juin - 21:53
Tout ça finira mal


Maggie ◊ Hestia

What could possibly go wrong ?
 
Résumons la situation. Maggie et Hestia étaient en plein cambriolage -ou plutôt en mission pour récupérer le précieux grimoire injustement dérobé par la première- après avoir fait mumuse avec deux chiens enragés, ouvert une porte blindée récalcitrante et désactivé une alarme ultra-sophistiquée -oui, enfin magique quoi- on aurait pu croire qu’elles savaient ce qu’elles faisaient. Après tout, elles avaient passé des mois à se préparer pour ce jour. Elles avaient étudié des plans et mis au point toutes sortes de stratégies pour pouvoir palier à toutes les situations possibles et imaginables. Hestia avait même appris à crocheter des serrures, à la fois à la manière des sorciers et des moldus, et à neutraliser des sortilèges d’alarmes. Et puis Birdybird était une voleuse plutôt douée, pendant des années elle avait cambriolé des maisons sans se faire choper, ce n’était pas rien -enfin, jusqu’à ce qu’elle se fasse pincer par une gamine de 16 ans au sale caractère. Bref, elles n’avaient rien laissé au hasard, elles étaient prêtes. Alors ce que Hestia ne comprenait pas, c’était comment la piaf pouvait s’imaginer que s’enfermer dans une boite en métal mouvante était une bonne idée. Comme ça les forces de l’ordre n’auraient qu’à attendre sagement qu’elles arrivent à leur étage pour les choper sans avoir à faire le moindre effort. A ce stade autant qu’elles s’attachent et aillent s’assoir devant le bureau des aurors le plus proche pour leur annoncer qu’elles étaient des cambrioleuses, au moins elles auraient moins de chance de mourir étouffées. C’était vraiment une idée suicidaire mais la voleuse semblait la trouver géniale. « Oui je suis sérieuse, et t’inquiète, ya un paquet de gens qui m’ont promis de revenir me hanter, comme tu peux le constater, aucun fantôme ! » Hestia roula des yeux. Ça c’était juste parce qu’elle était tombée sur des sorciers pas assez déterminés. La Serpentarde était têtue, si elle décidait de hanter Maggie, alors elle reviendrait dans ce monde juste pour l’enquiquiner, elle en ferait la mission de sa vie mort.

Mais d’abord, elles avaient pour mission de rentrer dans cette boite. Hestia n’en mourait pas d’envie, mais c’était ça où la cambrioleuse l’y fourrait de force. Elle finit donc par obtempérer, tout en continuant de râler. Après quelques minutes de galères, et plusieurs coudes reçus dans les côtes, les deux sorcières parvinrent à s’installer. La montée commença alors, avec une lenteur qui aurait fait grincer Hestia des dents si elle n’avait pas été aussi déterminée à ne pas louper leur étage. Ah, hors de question de passer une minute de trop dans cette machine infernale. A côté, la sorcière avait l’air de s’amuser comme une petite folle. « Ha c’est dommage, j’aurais dû prendre un petit jeu de cartes pour passer le temps, on est tellement cosy ici. » Oui, bien sûr, et pourquoi pas s’installer pour prendre le thé aussi ? Voilà qui aurait été bien plus agréable que de craindre que la boite s’arrête brusquement pour dévoiler leur présence à un sorcier qui passait par là. Hestia se tordit le cou pour adresser un sourire ironique à la voleuse. « Envoies un hibou au service d’étage, je suis sûre qu’ils doivent avoir ça. » Lança-t-elle sur le même ton. Vu l’immeuble dans lequel elles se trouvaient, il ne pouvait être qu’habité par des riches. Il y avait sûrement un service d’étage, ou un stock d’elfes de maison qui attendaient patiemment dans un coin qu’on les appelle pour pouvoir répondre aux demandes les plus extravagantes des habitants des lieux. D’ailleurs, elles n’allaient pas tarder à en rencontrer un vu que leur moyen de transport s’arrêta à un étage. Serrant les dents, Hestia se dépêcha de sortir sa cape d’invisibilité pour qu’elles puissent s’en couvrir. Une demi-seconde plus tard, la porte s’ouvrait sur un sorcier. La verte retint son souffle, ce n’était pas vraiment le moment de laisser échapper le moindre son ou de faire un faux mouvement. Tout aurait pu être réglé en quelques secondes à peine, mais le sorcier était du genre boulet. Plutôt que de poser sagement son plateau, il chercha à le pousser tout au fond du casson, c’est-à-dire pile là où Hestia et Birdy se terraient. Bien sûr, il fallait qu’elles tombent sur le relou de l’immeuble.

Hestia pinça les lèvres, gardant pour elle son envie d’insulter le sorcier de tous les noms alors qu’il s’acharnait vainement à pousser son plateau qui butait contre leurs jambes. L’idiot allait lui faire des bleus. Elle ouvrit de grands yeux en le voyant avancer la main vers elle, alors là ça craignait vraiment. La verte jeta un coup d’œil paniqué vers la voleuse. Devaient-elles sortir leurs baguettes et le stupéfixier ? Croiser les doigts ? Prier Merlin ? « Mon canard ? » Ouuf sauvé ! Le sorcier eut l’air exaspéré mais au moins il arrêta son geste et fit demi-tour. Lorsque la porte se referma enfin sur elle, Hestia lâcha un long soupir, si tout le cambriolage était comme ça son cœur n’allait pas tenir. Sans attendre, elle fit signe à Margaret de relancer la machine, elle serait bien plus tranquille une fois sortie de là. « Pffiou, bon allez direction le seizième… Oh regarde il a laissé les chocolats de son café. Tu en veux un ? » Hestia baissa les yeux sur le plateau laissé par le sorcier, une moue de dégout s’imprima sur ses lèvres. Elles avaient manqué de se faire pincer et la voleuse pensait à manger ? C’était la pie qu’elle aurait dû se surnommer, voleuse jusqu’au bout des ongles. « Je te les laisse c’est cadeau. » Rétorqua la verte sans chercher à camoufler son écœurement. Une fois qu’elles approchèrent du seizième étage, elle s’appliqua à replier avec soin sa cape d’invisibilité avant de la ranger dans sa poche, ça l’aida à se concentrer. Elles arrivaient enfin à leur objectif principal : l’appartement du collectionneur qui avait commandité le vol de son grimoire, les choses sérieuses allaient commencer. Si tout se jouait comme prévu, dans moins d’une heure elles pourraient repartir avec leur butin, ni vues ni connues, et reprendre le cours de leurs vies. Ah c’est beau de rêver.

Une fois extraite de la boite en métal, Hestia lâcha un nouveau soupir, elles avaient failli se faire choper par un sorcier trop zélé mais au moins elles ne s’étaient pas écrasées au sol. « Ok, c’est ici qu’on fait attention à tout ce qu’on touche, à chaque pas qu’on fait, voire même à chaque respiration. La salle des collections n’est pas très loin de mémoire… » La Serpentarde hocha sagement la tête, elle aurait bien rétorqué que tout ça elle le savait parfaitement et que ce n’était pas la peine de le répéter mais ce n’était pas le moment de se bouffer le nez. A la place, elle observa la pièce dans laquelle elles avaient atterries, un bureau sombre mais meublé avec goût. Pas de doute, vu les objets d’art qui décoraient la pièce, elles étaient bien dans l’appartement du collectionneur. Hestia laissa la cambrioleuse en chef se charger de la porte, quelques instants plus tard elles se trouvaient devant un long couloir où plusieurs portes étaient découpées de chaque côté, toutes fermées. « Notre destination. » Hestia fixa la porte désignée par la sorcière. Vu comme ça il leur aurait suffi de s’avancer pour l’ouvrir mais la verte se doutait que ce ne serait pas aussi simple. Les lieux lui donnaient une impression étrange. Le carrelage noir et blanc était clairement de mauvais goût et les murs nus semblaient déplacés. Elles étaient chez un collectionneur d’art, il aurait dû y avoir des toiles de maitres partout. « Je veux bien être une novice en cambriolage, mais même moi je vois que ça pue le piège à plein nez. C’est trop facile. » Souffla-t-elle. Que les lieux soient déserts n’était pas une surprise, elles avaient bien planifié leur petite excursion pour qu’il n’y ait personne. Mais ce couloir vide et froid était vraiment trop suspect. Hestia sorti sa baguette et jeta un coup d’œil à la collègue de cambriolage pour avoir son accord. Elles étaient dans la demeure d’un sorcier, il n’y avait pas de raison qu’une alarme anti-magie ait été installée. Après un hochement de tête, elle murmura un revelio et ouvrit de grands yeux devant le résultat.

Sous l’effet du sortilège, toutes les dalles noires du sol s’étaient mises à luire d’une faible lumière qui n’augurait rien de bon. Marcher dessus reviendrait sûrement à déclencher des sorts, des alarmes ou des pièges. Hestia n’avait aucune envie de tester pour déterminer laquelle de ces options était la bonne. Mais ce n’était pas le pire. « Hum… Alors ça, ça craint. » Souffla-t-elle en balayant de couloir du regard. En plus du sol, de fins faisceaux lumineux allaient maintenant d’un mur à l’autre. Ils étaient partout, en bas, en hauteur, droit, en diagonale et clairement ils n’auguraient rien de bon. Le propriétaire des lieux était un vrai paranoïaque, à croire qu’il craignait pour ses précieuses collections La verte se pencha légèrement pour mieux examiner les lieux, le seul bon point était que les faisceaux étaient assez éloignés pour leur permettre de se déplacer entre eux en se contorsionnant. Mais entre ça et le sol, ça n’allait pas être une partie de plaisir. Mission impossible, tu connais ? :D « Bon, si on voulait mettre à l’épreuve notre équilibre et notre souplesse, je crois qu’on est servies. » Lança-t-elle avec ironie. Au moins après leur séance de contorsion pour entrer dans le monte-charge, elles étaient échauffées. Hestia prit quelques instants pour tenter de déterminer un chemin à suivre sans déclencher le moindre sort. Autant dire que ça allait être sportif. « Je te laisse gérer l’ouverture de la porte, vu les sortilèges utilisés pour un simple couloir ça vaut mieux. » Reprit-elle avec plus de sérieux. Au milieu de tout ça, les portes paraissaient bien inoffensives, mais la Serpentarde savait qu’il ne fallait pas se fier aux apparences. Il valait mieux mettre l’experte sur le coup. Elle croisa le regard de Birdy. « C’est parti ? » Une profonde inspiration plus tard et elle s’élançait, commençant par se baisser pour contourner un premier faisceau avant de se tordre en deux pour en éviter un second. Si elles réussissaient, elles allaient pouvoir se reconvertir et rejoindre le cirque de Neverland, c’était certain.

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Mer 5 Aoû - 23:33

 

Tout ça finira mal

— Hestia & Maggie

Ha c’était clair que ce n’était pas le cambriolage du siècle, mais je m’amusais bien quand même. Bon mini rabat-joie ne semblait pas forcément du même avis. Le petit tour de manège en monte-plat en était la preuve. Elle ne respirait pas l’enthousiasme, roh la la qu’elle était stressante, déprimante, etc. Franchement on pouvait faire du travail sérieux et pro sans tirer une tronche consternée tous les trois mètres ou râler. Fallait croire que non. Nous étions maintenant arrivées à l’étage de notre collectionneur. Collectionneur que j’avais clairement sous-estimé lorsque j’avais accepté le petit marché de la Carrow. Je m’étais dit « oui tranquille, ce sera vite plié » et en fait je m’étais vite rendu compte que c’était pas n’importe quel collectionneur. Que pour faire appel à des services comme les miens, il avait sûrement mis en place des sécurités capables de bien me ralentir ou d’empêcher des gens comme moi de venir mettre la main sur ses trésors. Voilà encore une des raisons qui avait fait que la date du cambriolage n’avait fait que reculer. Et en voyant le couloir menant à la pièce que nous visions, je me rendais compte du nombre d’informations cruciales qui me manquaient.

J’avais désigné la destination, mais mon instinct de cambrioleuse m’avait soufflé qu’il y avait strangulot sous roche. Je restai donc sur place observant ce couloir anormalement vide et me hurlant presque que c’était foireux. Heureusement je n’avais pas emmené avec moi la dernière des crétines et elle se chargea d’analyser les lieux.

- Non, effectivement, ce n’est pas normal. Un grand classique même…


Les dalles piégées se retrouvaient dans bon nombre de systèmes de sécurité. Elles ralentissaient considérablement la progression du voleur et c’était une purge à désactiver par une personne n’ayant pas elle-même activé le machin, tellement qu’il était préférable de résoudre le parcours à effectuer. Les dalles noires à éviter ? Ça c’était carrément facile à faire, bizarre pour ce collectionneur à la pointe de la technologie moldue pour compléter sa sécurité. Ha bah oui tiens, des rais de lumière parcouraient tout le couloir. Je me disais aussi que s’il suffisait de jouer à la marelle, c’était vraiment trop facile. Donc non, c’était la marelle 2.0 ! Allez, c’est bon je n’étais pas mémère au bout de sa vie avec ses rhumatismes, ça allait être… Hein? Ça craignait qu’elle disait mini Carrow…

- Meuh non, dis-je avec un grand sourire et en me frottant les mains, ça va être trop cool !

Clairement ça allait être une vraie partie de plaisir. oh que oui je connais, et Haute Voltige tu connais ?:P Comment ça mettre à l’épreuve l’équilibre machin ? J’avais prévenu qu’il ne fallait pas être une chouette asthmatique pour ce job. Elle me laissait gérer la porte ? Ha bon ? Sans blague !

- Madame me fait trop d’honneur, répondis-je moqueuse.

Mon regard passa d’un rayon à l’autre, planifiant le début de mon trajet pour gagner du temps. J’intégrais le parcours des dalles et bientôt se dessina mon trajet.

- Oh oui !

Je me retins de lui proposer de faire la course. D’abord parce qu’elle venait de commencer son trajet et que j’avais beau aimer plaisanter, ce n’était plus le moment de la déconcentrer. Et ensuite parce que cette idée était stupide et qu’on risquait de faire des boulettes. J’entrai à mon tour dans la toile et glissai avec minutie entre chaque rayon. Mes yeux calculaient mon trajet au fur et à mesure et je gardai un œil sur la miss. Petit saut, contorsion, même ramper à un endroit, se faufiler jusqu’à la porte prit un certain temps, mais à priori aucune d’entre nous ne déclencha quoi que ce soit et si c’était le cas, aucune fléchette empoisonnée, aucun couteau ou lame horrible ne sortit du mur pour nous transformer en passoire. Encore heureux que les faisceaux n’étaient pas mobiles, ha ha… Bon la porte, je l’observais un moment avant de me décider sur quelle sécurité commencer. C’était un de ces systèmes où il fallait respecter une certaine chronologie sous peine de voir les trucs se déclencher les uns après les autres. Oui j’avais bien vu le petit boîtier sur la porte également, ça c’était pour la fin. Je filai un petit tournevis de précision à ma comparse pendant que je virai les sécurités magiques une par une. Ha vraiment, il avait fichu ce truc tordu ? Mais il y avait quoi dans cette salle pour que ce soit aussi bien protégé ? Je soufflai d’exaspération puis regardai ma montre, ha bah ce n’était pas pour cette nuit, le bain détente. Je finis par me pencher sur le boîtier dont les fils étaient maintenant visibles.

- Alors « couper le fil rouge », le fil rouge, le fil...Ha… merde… Pourquoi il y a deux fils rouges ? Ha bordel, on coupe lequel ?

C’était pas prévu les deux fils là. C’était pas dans le plan. Une chance sur deux… Je lui tendis la pince avec un grand sourire :

- Tiens choisis, comme ça si on se plante, c’est pas ma faute…


Ha bah là c’était qu’une question de chance hein. Elle avait quoi en potentiel chance Carrow ? Ha bah déjà, elle avait eu un pot d’enfer de me retrouver… Elle avait survécu à deux ou trois attentats cette année ? et encore Maggie est pas au courant pour le louloup, oui on était bien, je pariais sur elle tout de suite rien qu’avec tout ça. Quoi elle était pas d’accord ? Ha non mais c’était pas parce que j’étais toujours en vie et pas Azkaban après tout ce temps qu’il fallait miser sur ma chance. Rah on perdait du temps… Clac. Oui oui j’avais coupé. Non il ne se passait rien… Ha… Si… ça clignotait « Error » sur l’écran du boîtier. Et là, la pièce se mit à trembler et le plafond ? Ha tranquillement en train de descendre vers nous. Magnifique, on allait finir en purée ! Je brandis ma baguette la pointant vers le plafond pour ralentir la descente du truc.

- Je te préviens, je t’interdis de me mettre ça sur le dos, c’est toi qui as pas voulu couper !

Il fallait trouver une solution, maintenant. Tout de suite en fait.

MAY
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Jeu 3 Sep - 22:22
Tout ça finira mal


Maggie ◊ Hestia

What could possibly go wrong ?
 
Bien sûr que non, ce grand couloir vide ne pouvait pas être normal. Pas besoin d'être un génie pour le comprendre. Il suffisait de voir la décoration choisie par le maître des lieux pour capter que quelque chose clochait grave. Non mais franchement, un sol en damier noir et blanc, quelle idée. Il se croyait dans une autre décennie le propriétaire ou quoi ? Il ne savait plus que c'était passé de mode depuis une éternité ce genre de déco ? Pour un grand collectionneur, manquer autant de goût était une faute grave, d'accord, l'art était subjectif, chaque œuvre ne pouvait plaire à tout le monde, blablabla, mais à ce point c'était vraiment abusé. Ou alors c'était tout simplement qu'il y avait quelque chose de louche. Après tout, il pouvait avoir mauvais goût, le sorcier, mais posséder un énorme couloir vide en plein milieu de son appartement alors qu'il possédait des dizaines et des dizaines de tableaux de maîtres, c'était plus que suspect. Même pour une novice comme Hestia, ça puait le piège à plein nez. Ce qui expliquait pourquoi le sorcier n'était pas celui qui cambriolait les autres pour récupérer leurs œuvres d'art : il n'avait pas l'air de capter qu'un piège devait être plus discret que ça s'il voulait qu'il serve à quelque chose. Un vrai cambrioleur du dimanche. Mais en attendant ça arrangeait les deux sorcières, au moins elles ne se faisaient pas avoir. Un sortilège plus tard et le piège apparaissait dans toute sa splendeur. Une chose était sûre, le collectionneur ne ferait pas un bon cambrioleur mais il avait quand même une sacrée imagination quand il s’agissait de mettre des bâtons dans les roues des autres. Non seulement, les dalles noires luisaient d’une faible lueur qui n’avait absolument rien de rassurante mais en plus des faisceaux lumineux barraient toute la pièce. Super, vraiment super.

Hestia prit quelques secondes pour embrasser la pièce du regard. Ce n’était pas le moment de se précipiter et encore moins celui de faire un faux pas. Elle ignorait quel serait le résultat si elles déclenchaient un de ces rayons lumineux et elle n’avait aucune envie de le savoir. A aucun moment la Serpentarde n’avait imaginé que ce cambriolage serait un long fleuve tranquille mais quand même, à ce point, il exagérait le sorcier. « Meuh non. » Ah oui, bien sûr la voleuse de service avait l’air prête à ouvrir un énorme cadeau de Noël. Avait-elle le moindre instinct de survie ? « Ca va être trop cool ! » Non, aucun, décréta intérieurement Hestia, elle n’en n’avait aucun. Pour le coup elle ignorait si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Que la sorcière n’ait pas froid aux yeux était très utile dans leur situation, au moins elle n’allait pas faire demi-tour au moindre caillou dans sa chaussure. Mais du coup, la verte s’interrogeait aussi sur sa santé mentale. Elle trouvait toutes ces lumières inquiétantes trop cool ? Elle avait vraiment un problème. Son jugement était vraiment tout pété. « On a pas la même définition de cool… » Marmonna Hestia, les prunelles toujours fixées sur l’épreuve qui les attendait. La porte était là, si proche et si loin à la fin, elle semblait les narguer mais la verte savait qu’elle devait conserver son calme et surtout éviter de se mettre sur les nerfs. Elles n’avaient pas fait tout ça pour se foirer. D’ailleurs, elle n’hésita pas à prévenir la cambrioleuse-en-carton qu’elle lui laissait la porte, autant mettre toutes les chances de leur côté. « Madame me fait trop d’honneur. » La Serpentarde leva les yeux au plafond pour retenir une pique bien sentie. Encore une fois, ce n’était pas le moment de se bouffer le nez. Elles devaient être zen pour espérer atteindre l’autre côté sans déclencher une catastrophe. Ce qui était loin d’être simple avec BirdyTrucMuche à ses côtés.

Allez, maintenant il était grand temps de se lancer. « Oh oui ! » Bon, au moins il y en avait une d’enthousiaste. Sans plus attendre, Hestia se lança. Tous les sens en alerte, elle se baissa, enjamba, se contorsionna et sautilla même un peu pour se faufiler entre les rayons sans marcher sur les dalles noires. Par un petit miracle -nommé le talent- les deux sorcières arrivèrent devant la porte sans déclencher la moins alarme. Hestia jeta un coup d’œil à la toile qu’elles venaient de traverser et cette vision lui donna le tournis. Ce n’était peut-être pas un si petit miracle que ça en fin de compte. Reportant ses prunelles sur la porte, la verte garda le silence pour laisser la pro du cambriolage se concentrer sur sa nouvelle tâche. Elle récupéra le petit tournevis que Birdy lui tendait et entreprit de démonter le boitier qui se trouvait sur le côté de la porte pendant que la sorcière s’occupait de la partie magique. Finalement il ne restait plus que le boitier qui, une fois ouvert, révélait des fils. Bon, vu le soupir de la voleuse ça avait l’air plutôt mal parti tout ça. « Alors « couper le fil rouge », le fil rouge, le fil...Ha… merde… Pourquoi il y a deux fils rouges ? Ha bordel, on coupe lequel ? » Ah oui, carrément mal parti en fait. Si ça continuait comme ça elles allaient être complètement foutues. Hestia jeta un coup d’œil à ces fameux fils qui énervaient sa camarade voleuse. Ah voilà, rouge et… Eh bien rouge. Impossible de les distinguer, impossible de savoir à quoi ils étaient reliés ou à quoi ils servaient. Le fil rouge, sur le bouton rouge, le fil vert sur le bouton vert. Oh non, ce grand sourire ne disait rien qui vaille. « Tiens choisis, comme ça si on se plante, c’est pas ma faute… » Quoi ?! Ah mais non ! Pas possible, c’était mort ça. Tout ça pour pouvoir lui mettre la faute dessus si ça se passait mal, mais elle croyait au Papa Noël. Hestia l’avait prévenue en plus, c’était elle qui se chargeait de la porte, la verte ne voulait rien à voir avec ça. « Ah non y’a pas moyen que je coupe ! Débrouille-toi. » Protesta-t-elle en lui jetant un regard noir. Elle ne pourrait pas la forcer. C’était la sorcière, avec ses conneries de cambriolage qui avaient tout commencé, à elle d’assumer maintenant.

Enfin, la cambrioleuse se décida à couper un fil. Et bien évidemment elle coupa le mauvais ! Et voilà, un joli error clignotait joyeusement sur le boitier. Hestia serra les dents et se prépara au pire. Une alarme qui allait leur percer les tympans ? Un escadron d’aurors qui débarquerait dans la seconde ? Une meute de chiens enragés ? Un gaz quelconque mais certainement douloureux ? Il y avait tant de possibilités qu’elle ne songea pas un instant que le plafond pouvait se décider à leur tomber dessus. Ah bah voilà, génial elles allaient être changées en crêpes ! De mieux en mieux ce cambriolage. « Je te préviens, je t’interdis de me mettre ça sur le dos, c’est toi qui as pas voulu couper ! » Hestia roula des yeux, comme si c’était le moment de se lancer dans une petite joute verbale. Elle choisissait vraiment bien ses combats la Bridy, pas étonnant qu’elle ait travaillé seule jusque là. « Dire que je croyais que tu étais une experte dans ton domaine. » Râla la Serpentarde en sortant à son tour sa baguette pour aider la sorcière à ralentir la descente du plafond le temps de trouver une solution. Sauf que c’était ça le problème, du temps elles n’en n’avaient pas tant que ça. Hestia regarda autour d’elles, le couloir vide n’offrait rien pour les aider et revenir dans la pièce précédente pour trouver quelque chose était impossible. Le temps de traverser tous les faisceaux sans en déclencher un seul, elles se seraient déjà fait écraser trois fois. Il ne leur restait que la magie, et cette fichue porte. « On est d’accord c’est trop tard pour couvrir nos traces et faire genre on n’était pas là ? L’entrée et sortie en toute discrétion on laisse tomber ? » Demanda-t-elle rapidement en songeant que pour la discrétion, elles pouvaient repasser. Jusque là, ça avait été, mais maintenant que cette alarme avait été déclenchée, il était impossible d’effacer leur intrusion. Désormais le plus important c’était qu’elles ne se fassent pas choper, le reste c’était tant pis.

La Serpentarde adressa un signe décidé du menton à la voleuse. Foutu pour foutu, autant y aller à fond et s’assurer une sortie rapide des lieux. La discrétion, les sortilèges pour désactiver les alarmes et compagnie, c’était trop tard pour ça maintenant. Elles n’avaient plus le temps de faire dans la dentelle. Hestia pointa sa baguette sur la porte d’un geste déterminé et en fit exploser la poignée. Hop, ça c’était fait. Il était bien mignon le sorcier avec ses alarmes relou mais installer une porte blindée aurait été plus efficace. Tant pis pour lui et tant mieux pour elles. La verte adressa un sourire en coin à Margaret, une petite explosion ça ouvrait tous les chemins. Sans attendre, elles se faufilèrent dans la pièce avant que le plafond ne s’enflamme et décide de descendre d’un coup. Ouf, au moins dans cette pièce là les murs ne faisaient pas n’importe quoi. Et pour cause, ils étaient couverts d’œuvre d’art plus impressionnantes les unes que les autres. En fait, la pièce en était remplie, un vrai musée ! Hestia lâcha un sifflement impressionné. Il devait vraiment rouler sur les Gallions ce sorcier. Les prunelles de la Serpentarde glissèrent sur les statues et tableaux pour s’arrêter sur une vitrine qui trônait contre le mur opposé. Là, sur des petits présentoirs, des bijoux précieux côtoyaient des ouvrages rares. Et en plein milieu, son grimoire. Enfin, le voilà ! Son précieux et inestimable grimoire ! Avec précaution, sans lâcher sa baguette au cas où quelque chose leur tomberait dessus, Hestia s’approcha de la vitrine. Elle s’en arrêta à un pas. L’envie de tendre la main pour se saisir de son bien était forte mais elle résista, elles n’étaient pas arrivées jusqu’ici pour tout gâcher parce qu’elle était impatiente. A la place, elle observa les autres objets exposés là quelques secondes avant de se tourner vers Maggie. Elle s’attendait presque à la trouver les poches déjà pleines à craquer d’objet qu’elle aurait chipé en passant. Compagne de cambriolage ou pas, la verte conservait son image idéalisée de la voleuse. Ça ne l’empêcha pas de lui adresser un sourire en coin. Mi-moqueur, mi-victorieux. « T’as un dernier tour de passe-passe à proposer ou on passe directement à la méthode forte ? » Demanda-t-elle en haussant un sourcil. Dans sa main, sa baguette lui donnait l’impression de lui brûler les doigts. Jusqu’ici, la méthode forte avait fait ses preuves. Alors pourquoi ne pas continuer sur ce si bon chemin ?

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Sam 19 Sep - 22:01

 

Tout ça finira mal

— Hestia & Maggie

Pas la même définition de cool ? Alors là franchement, je me demandais ce qui l’éclatait dans la vie celle-là ! Relou comme elle était, impossible, elle ne pouvait pas kiffer faire les potiches aux soirées Prout Prout ! Elle ne savait pas s’amuser cette petite voilà tout ! Parcours lumineux, c’était sympa ! Quoi dixit celle qui trouvait que cambriolait les gens c’était fun ? Oui tout à fait ! Désolée mais les trucs les plus cools n’étaient pas forcément les trucs les plus légaux et les plus safe. Nous franchîmes donc ce dédale sportif avec brio oui on l’a dit elles sont trop douées, même si cela nous avait considérablement ralenties. Nous nous retrouvâmes donc face à LA porte, la dernière à désactiver avant de retrouver son fichu bouquin. Oui mais voilà, comme ce cambriolage devait être pourri de A à Z, tout ne se passa encore pas comme prévu. Non la magie j’avais géré comme d’habitude, la routine blablabla. Ce n’était pas ça le problème… Non le problème c’était que notre collectionneur était un taré qui avait un pote moldu, qui s’était éclaté à nous mettre des petites sécurités comme ça, qui en plus ne correspondaient pas aux schémas classiques que j’avais récupérés… Fallait couper le fil rouge, sauf que celui qui avait monté ce boîtier devait avoir eu une promo sur les fils rouges ou être en rupture de stock sur les autres couleurs parce que du coup il y avait deux fils rouges. Et devinez quoi ? Oui c’était un gros problème, parce que soit on coupait au hasard soit on faisait demi-tour… Autant dire que oui ça m’amusait de jouer les acrobates du dimanche dans un couloir, non ça me faisait beaucoup moins marrer de le faire pour rien. Et alors Mini Carrow elle allait me faire une scène après pour son grimoire, me menacer de me dénoncer bablabli donc bah non on ne faisait pas demi-tour et elle se débrouillait, elle coupait le machin.

Au final, c’était Bibi qui coupa le fil, le mauvais bien sûr sinon ce n’était pas drôle. Et qu’est-ce qui se passa ? Le ciel nous tomba sur la tête ! Oui oui le plafond voulait nous faire un câlin Je trouve que j’ai été gentille j’aurais pu mettre les pique piques comme dans Indiana Jones:D Alors déjà rappeler à Mini Relou que ce n’était pas de ma faute ce qui arrivait. Moi je n’étais pas non plus la fille la plus chanceuse de la planète. Quewaaa ? Pan mon ego, direct sans prévenir, comme ça. Je pouvais l’étrangler ? Personne ne le saurait, on mettrait ça sur le compte d’un cambriolage qui a mal tourné et voilà. Quoi ? Moi j’avais une règle dans mon code de conduite qui disait que je ne tuais pas, jamais ? Règle pourrie, pffff.

- Ha ha, je ne te permets pas ! Je suis tout à fait une experte dans MON domaine et ça c’est pas mon domaine ! Les bidules avec des fils, c’est pas mon truc !


Non, mais c’est vrai aussi, un peu de respect pour mes œuvres passées ! Mes victoires, mes exploits ! En plus c’était moche de m’insulter dans une situation aussi pourrie. Je l’écoutai nous faire un résumé de la situation. Couvrir nos traces ? La discrétion tout ça tout ça ? Ha oui non mais là c’était mort !

- Oh bah là mon chou, si on a de la chance, il nous reste environ cinq minutes pour ne pas se faire chopper, dix si on est ultra en veine, mais vu le déroulé de ce cambriolage, faut pas trop espérer…

Je lui confirmai que franchement là question de passer inaperçues, ce n’était même plus la peine. Seuls nos masques et notre efficacité pour fuir nous sauveraient les fesses. Je regardai Hestia exploser la poignée de la porte et nous fonçâmes dans la salle des trésors afin d’éviter que le plafond mobile nous ratatine. Ha c’était très bien joué de la part de l’étudiante. Je jetai un œil, ha non pardon les deux, han la la… C’était la caverne d’Ali Baba ! Oh la vache le diadème là, superbe ! Oh et ce miroir et… Oui oui cinq minutes on avait dit, on n’avait pas le temps de faire du tourisme. Je rejoignis rapidement Hestia, une moue déçue sur le visage. Y’avait des tas de trésors ici et elle, elle voulait son bouquin moisi.

- Attends, y’a juste un truc qu’on ne veut absolument pas voir se déclencher !
Dis-je ne levant ma baguette.

On pouvait déclencher toutes les alarmes de cette pièce, ce qu’on ne voulait surtout pas voir, c’était le grimoire prendre feu. Et certains collectionneurs préféraient sacrifier leurs trésors plutôt que de les savoir entre les mains d’un pilleur. Je m’assurai donc que le livre n’allait pas nous péter entre les doigts avant de briser la vitrine et de le tendre à ma comparse.

- Cadeau ! Allez maintenant on se tire ! Hop là, non pas par là
, dis-je en voyant un homme franchir la porte, baisse-toi et suis-moi !

Là on n’allait quand même pas sortir par la fenêtre, c’était un poil haut tout de même. Je l’entraînai vers la pièce d’à côté armée de ma baguette, répliquant contre l’assaillant qui ne tarderait pas à être vite rejoint. Nous filâmes vers un nouveau couloir en explosant les poignées des portes sans plus nous soucier des alarmes. Celui-ci était vide pour le moment, ha non plus maintenant, nous bifurquâmes dans un autre couloir et j’aperçus l’ascenseur au bout. Ok, sans doute le moyen le plus rapide de descendre. Et puis on avait dit foutu pour foutu, niveau discrétion, autant se faciliter la tâche. Je la tirai vers la machine à toute allure et nous précipitai dedans. J’écrasai le bouton pour démarrer et les portes se refermèrent juste à temps.

- Ok, dis-je en reprenant mon souffle, tout va bien ? Tu as toujours ton bouquin ? Je te propose un truc, on ne descend pas jusqu’en bas, sinon ils vont nous cueillir direct… Et on utilise ta cape pour sortir de ce bâtiment discrétos.

Voilà le plan à l’arrache quoi, sauf si elle avait mieux. Y’avait sûrement pas besoin de lui rappeler que transplaner dans ce bâtiment était impossible, je pense.

- Je te préviens, dès qu’on sort d’ici ma part du marché est remplie. Chacune reprend sa vie et on ne parle plus jamais de ce cambriolage moisi.

Ou de tous mes autres cambriolages d’ailleurs. En vrai, faudrait que je songe à me ranger. L’Ordre allait avoir de plus en plus besoin de moi en tant qu’alliée plutôt qu’en tant que cambrioleuse recherchée. J’étais revenue pour ça, pour veiller sur ma fille, pour veiller sur les miens. Il était peut-être temps de raccrocher le masque et de me battre pour ce qui était juste.

MAY
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Ven 2 Oct - 0:13
Tout ça finira mal


Maggie ◊ Hestia

What could possibly go wrong ?
 
« Ha ha, je ne te permets pas ! Je suis tout à fait une experte dans MON domaine et ça c’est pas mon domaine ! Les bidules avec des fils, c’est pas mon truc ! » Dis donc, c’était qu’elle prenait vite la mouche la Birdy, Hestia n’aurait pas imaginé que c’était si simple de la faire réagir. Une petite critique sur ses talents -mouais- de cambrioleuse et elle s’enflammait. Dommage qu’elle n’ait pas su ça plus tôt, cette aventure aurait été plus drôle encore. Et puis, elle s’entendait la cambrioleuse en carton ? Une experte dans son domaine ? Et puis quoi encore ? Ça c’était l’excuse du siècle. Apparemment elle maitrisait des sortilèges et enchantements complexes mais dès qu’il y avait un fil à couper il n’y avait plus personne. Et puis bon, était-ce vraiment nécessaire de lui rappeler que quelques années plus tôt, elle avait été mise en difficulté par une gamine de seize ans ? Avant de finalement devoir fuir devant un elfe de maison ? Ah parce que Hestia elle ne l’oubliait pas ça, pour un bon cambriolage il n’y avait pas que la magie qu’il fallait maitriser, mais aussi tout ce qu’il pouvait se passer à côté. Pour s’amuser avec des chiens enragés, la sorcière n’avait pas de problème mais pour discerner un fil rouge d’un fil, eh bien rouge aussi, là il n’y avait plus personne. Et d’ailleurs si ça continuait comme ça ce ne serait bientôt plus juste une manière de parler. A l’instant où la voleuse s’était gourrée de fil à couper -bravo- le piège avait commencé à se refermer sur elles. Et ce, dans tous les sens du terme puisque le plafond avait entamé une descente dont l’objectif était clairement de les transformer en crêpe. Non mais le propriétaire des lieux avait clairement un problème avec ses pièges, il les trouvait où ses idées exactement ? Dans des films moldus ? -y’a un film où le plafond descend ? 8D- Hestia préférait quand elle avait de lui l’image d’un simple sorcier aux goûts douteux en décoration, c’était bien plus sympa que le sorcier aux idées complètement folles pour torturer les gens. Et puis surtout, ça ne promettait rien de bon pour la suite. La Serpentarde n’avait aucune envie d’imaginer ce qu’il pourrait y avoir de pire que de se faire écraser par un plafond. Oui oui, même finir à Azkaban avec les détraqueurs comme voisins de pallier lui semblait tout de suite plus enviable, c’était pour dire.

Enfin, la suite elles ne la sauraient jamais si elles restaient là à attendre tranquillement que le plafond leur tombe dessus. Puisque BirdyMuche avait l’air à court d’idées, Hestia songea qu’il était grand temps d’utiliser la manière forte. De base l’idée d’entrer dans le batiment, de piquer le grimoire et de ressortir sans que personne ne s’aperçoive de leur présence était vraiment séduisante. Ca promettait moins de problèmes ainsi et ça aurait été excellent pour leurs égos. Sauf que clairement c’était mort, il allait leur falloir une autre idée, et vite. Avec le plafond qui bougeait tout seul, leur présence était grillée, d’autant plus que le système avait sûrement déclenché des alarmes quelques part. Malgré tout, la verte choisie de s’en assurer auprès de la brune. La grosse boulette avait déjà été faite mais ce n’était pas la peine d’en ajouter d’autres. « Oh bah là mon chou, si on a de la chance, il nous reste environ cinq minutes pour ne pas se faire chopper, dix si on est ultra en veine, mais vu le déroulé de ce cambriolage, faut pas trop espérer… » Parfait, Hestia n’en n’attendait pas moins. La cambrioleuse avait à peine refermé la bouche que déjà la Serpentarde agissait. Un coup de baguette, une jolie petite explosion et pouf ! La porte s’ouvrait toute seule. Bon, la poignée gisait maintenant au sol, carbonisée, mais puisqu’elles n’avaient plus besoin de couvrir leurs traces, c’était un détail. Sans attendre, les deux sorcières entrèrent dans la pièce. Hestia ne pu retenir un sourire railleur en voyant ce nouveau lieu. C’était qu’il ne se refusait rien le sorcier ! Tableaux de maîtres, sculptures délicates et objets précieux. Cette pièce était un coffre au trésor à elle toute seule. Mais ce qui intéressait le plus la sorcière se trouvait dans une vitrine contre le mur opposé. Son grimoire ! Enfin, si proche et si lointain à la fois, Hestia eut au moins la satisfaction de se dire qu’elles n’avaient pas fait tout ça pour rien.

Malgré son envie d’ouvrir simplement la vitrine pour se saisir de son bien, Hestia se montra raisonnable. Le collectionneur n’était sûrement pas à un piège près et il serait dommage qu’elles en déclenchent un maintenant. A la place, elle se tourna vers la Piaf. « Attends, y’a juste un truc qu’on ne veut absolument pas voir se déclencher ! » Hestia recula d’un pas pour laisser sa comparse faire. « A toi l’honneur. » Quelques mouvements complexes de baguette plus tard, la voleuse brisait la vitrine. Apparemment se contenter de l’ouvrir était trop lui demander mais Hestia se fichait bien de sa manière de faire, tant que le résultat était là. Et c’était le cas puisque la brune lui remis son précieux grimoire. La Serpentarde s’en saisit aussitôt, elle n'avait pas le temps de tomber en pâmoison devant son précieux livre mais elle le serra machinalement contre elle, comme si ça pouvait empêcher un nouveau cambrioleur de s’y intéresser d’un peu trop près. « Cadeau ! Allez maintenant on se tire ! Hop là, non pas par là. » Alors qu’elles avaient commencé à se diriger vers la porte, elles s’arrêtèrent brusquement en voyant un homme en franchir l’encadrement. « Baisse-toi et suis-moi ! » Hestia obéit sans protester. Elle avait beau ne pas vraiment porter la sorcière dans son cœur, elles avaient le même objectif : sortir de là sans se faire choper ou tuer, alors c’était le moment parfait pour l’écouter. Quelques explosions plus tard, elles débouchèrent dans un nouveau couloir. Les lieux étaient vides, ce qui était à la fois étrange et rassurant. Oups, maintenant ils ne l’étaient plus, quatre autres sorciers venaient de débarquer. « C’est pas vrai… Il a embauché toute une armée ou quoi ce mec ? » Râla la Serpentarde tout en suivant la voleuse à travers la première porte qu’elles trouvèrent. Un nouveau couloir les accueilli -sérieusement, il avait combien de couloirs cet appartement ?- avec, au bout, l’ascenseur. L’échappatoire presque parfait. Enfin une bonne nouvelle.

Tout en balançant dans son dos divers sortilèges pour couvrir leur avancée, les deux sorcières s’y précipitèrent à toute vitesse. Hestia pouvait entendre quelques grognements de douleurs et chocs sourds, signe que leurs sortilèges faisaient parfois mouche. Elle ne s’en formalisa pas, c’était les sorciers ou elles et la verte n’avait pas la moindre intention de visiter Azkaban un jour. Tant pis pour les sorciers, ils n’avaient qu’à choisir un autre métier. Enfin, elles entrèrent dans l’ascenseur. La Serpentarde se plaqua contre le côté pour éviter un jet de lumière rouge qui brisa le miroir du fond. Une fois les portes refermées, Hestia s’adossa contre l’une des parois pour reprendre son souffle. « Ok, tout va bien ? Tu as toujours ton bouquin ? Je te propose un truc, on ne descend pas jusqu’en bas, sinon ils vont nous cueillir direct… Et on utilise ta cape pour sortir de ce bâtiment discrétos. » Encore trop essoufflée pour parler, la jeune sorcière se contenta de hocher la tête pour répondre aux questions. Un rapide coup d’œil lui permis de constater qu’elle n’avait pas été blessée dans la course poursuite. En fait, à part son cœur qui tambourinait à toute allure dans sa poitrine, elle allait bien. Son grimoire, elle le tenait toujours fermement entre ses bras. Sortilèges qui fusaient dans tous les sens ou pas, elle ne l’aurait lâché pour rien au monde. Avec prudence, elle le glissa dans la poche intérieure de sa veste qu’elle avait agrandit grâce à la magie. Quant à la suite de leur fuite, la proposition de la cambrioleuse faisait sens. Ce n’était pas comme si elles avaient le choix de toute façon, l’ascenseur était leur échappatoire mais aussi un piège en lui-même. La cape d’invisibilité de la Serpentarde, était un avantage que les sorciers ne savaient pas qu’elles avaient, autant qu’elles en profitent. « Bien vu. T’es pas si mal comme cambrioleuse finalement. » Acquiesça-t-elle avec un sourire en coin. Elle devait au moins reconnaitre qu’embêter la voleuse était une activité plutôt plaisante.

Comme prévu, au lieu d’appuyer sur le bouton du rez-de-chaussée, qui reviendrait à se jeter directement dans les bras des sorciers, elles choisirent le quatrième étage. Assez haut pour que personne ne les y attende, et assez bas pour qu’elles puissent finir de descendre rapidement. « Je te préviens, dès qu’on sort d’ici ma part du marché est remplie. Chacune reprend sa vie et on ne parle plus jamais de ce cambriolage moisi. » Tout en extrayant de sa poche sa cape d’invisibilité, Hestia roula ironiquement des yeux. Hum, c’était que la voleuse n’avait pas oublié leur petite conversation dans son bar apparemment. Tant mieux, il fallait dire que Hestia avait fait balancer au dessus de sa tête une bien jolie épée de Damoclès, elle aurait été vexée si ses menaces n’avaient pas été prises au sérieux. « Cambriolage moisi ? Je croyais que c’était cool et hyper cool ? » Rétorqua-t-elle en faisant clairement référence au moment où BirdyBirdy lui avait annoncé que traverser un couloir rempli de lasers était l’activité du siècle à ses yeux. Et maintenant elle osait dire que ce cambriolage était moisi ? Elle avait eu le droit à un remake d’un film moldu à succès, Hestia ne voyait vraiment pas de quoi elle se plaignait. Si tout d’un coup, la voleuse affirmait qu’elle aurait préféré réaliser le cambriolage parfait, sans la moindre surprise ni secousse, Hestia ne l’aurait pas cru, elle commençait à connaitre le caractère de la sorcière et clairement le calme ne devait pas être à son goût. « T’en fais pas, je compte aussi remplir ma part du marché. Ce fut un plaisir de faire affaire avec toi, essayons de ne jamais recommencer. » Lâcha-t-elle finalement avec un grand sourire un brin provocateur. Malgré tous ses défauts, Hestia était une personne de confiance. Birdy n’avait pas de souci à se faire, elle ne la dénoncerait pas. De toute façon, maintenant qu’elles avaient réalisé un cambriolage ensemble, Hestia n’avait plus aucune raison de la trahir. Chacune avait rempli sa part du marché et s’était parfait comme ça.

Alors que l’ascenseur approchait enfin du quatrième étage, La Serpentarde les recouvrit de sa cape d’invisibilité. Elles devaient se plier en deux pour que leurs chevilles ne dépassent pas mais ça ferait l’affaire. Sans perdre une minute, elles se faufilèrent lorsque les portes s’ouvrir. Pour le moment les couloirs de l’immeuble étaient vides mais elles pouvaient entendre des éclats de voix plus bas. Apparemment, un comité d’accueil se préparait pour elle. Comme ils étaient mignon. Sans un bruit, les deux sorcières franchirent les étages qui les séparaient du hall d’entrée. Ah oui, sacré comité d’accueil, tout ça pour elles, Hestia en était presque touchée. Avec milles précautions, elles se faufilèrent entre la dizaine de sorciers qui attendaient devant l’ascenseur, baguettes sorties. Passer ainsi, juste sous leur nez était vraiment satisfaisant. Elles mirent plus de temps à traverser la pièce qu’à descendre quatre étages mais elles y parvinrent sans encombre. Une fois dans la rue, elles attendirent de trouver une ruelle déserte pour ôter la cape. Un grand sourire triomphant fendait le visage de la Serpentard. Elle tapota sa veste, comme pour s’assurer une dernière fois qu’elle ne rêvait pas, qu’elle venait bien de cambrioler l’appartement d’un collectionneur pour récupérer son grimoire. Le tout avec succès. Elle échangea un regard avec la voleuse. « Rentrons, il fait vraiment trop chaud dans ce pays. » Déclara-t-elle comme si c’était là la seule difficulté qu’elles avaient rencontré pendant tout leur périple. Et sans prévenir, elle se saisi de la main de Maggie pour les faire transplaner.

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