Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Lumos Je rp en : Mon allégeance : va à Alison, parce qu'elle est beaucoup trop cool
Lun 13 Juil - 15:40
Une nouvelle vie t'attend Où le danger vient rôder
GrosLoup
Qu’est ce que j’avais dit avant de partir de Poudlard ? Un truc du genre, non mais je rentrerais avant la nuit ? Un regard vers les fenêtres m’apprit que soit je ne savais pas ce que voulait dire le mot nuit, soit, je m’étais un peu menti à moi-même en pensant que je rentrerais tôt. En fait, ce qui m’étonnait de plus en plus, c’est que si au départ, je me forçais à être en ces lieux, que les odeurs, les gens, l’ambiance, tout me déplaisait. Ce n’était plus le cas, je m’en rendais bien compte, je n’avais plus une seule envie quand je passais la porte, repartir, non maintenant je pouvais converser avec certains, pas tous faut pas non plus exagérer, il y en avait, c’était quand même des sacrés cas et je crois que même l’éternité à leur côté ne me ferait pas les apprécier davantage, parfois c’est chimique faut pas chercher, ça devait être leur tête de glands qui me revenait pas. Je n’avais pas vraiment l’impression de faire partie de la meute pour autant, enfin c’était conflictuel dirions nous, je ne voulais pas me sentir à ma place ici et pour toutes les fois où je passais des bons moments en ces lieux, comme ce soir où j’écoutais les histoires des membres toutes plus farfelues les unes que les autres. Entre le premier qui était tombé dans un énorme trou pour sa première transformation en loup, le second qui racontait que son museau avait été coincé dans un trou de mulot. D’ailleurs faudrait qu’il m’explique comment il avait eu l’idée de chasser le mulot, je rigolais bien. Lorsque ce fut mon tour de raconter ma première galère de loup, j’hésitais, mes doigts tapotant doucement le verre, s’ils se plaignaient du suspens que j’imposais, je répliquais « hé c’était il y a longtemps, je cherche. » Finalement je trouvais mon aventure « J’ai essayé de suivre mon chat par la chatière. C’est pas vraiment taille loup garou ces trucs-là. J’ai potentiellement défoncé la porte. » ça y est c’était foutu, ils se foutaient tous de ma tronche en s’imaginant la scène. Je m’indignai néanmoins lorsque l’un me demanda si j’avais au moins réussi à attraper le chat. Si j’étais tentée de lui demander s’il avait déjà essayer de choper un chat, je ne voulais pas lui donner des envies et qu’il tente de chasser le chat pendant les pleines lunes, déjà que ça chassait des gosses, manquerait plus que je leur donne des cibles en plus.
Le temps passait donc drôlement vite puisqu’on allait d’anecdote en anecdotes, entre deux ou trois verres. Les seules anecdotes qui m’embêtaient drôlement c’est quand il fallait parler enfance, ce n’est pas que je refusais mon passé, il était comme il était mais je n’oubliais pas que la personne responsable de ma condition lupine n’était certes pas dans le cercle qu’on avait fait ce soir, occupé à faire je ne sais quoi et à la rigueur, qu’on soit séparé, ça n’était pas plus mal. Il n’empêche qu’il pouvait écouter ce qui se disait, ayant l’oreille assez fine pour et je n’avais pas tellement envie qu’il construise le puzzle de ma vie. Puis au fil des heures, mon groupe finit par partir, ayant envie de dormir certainement mais moi, je n’avais pas envie de rentrer. J’avais un peu trop bu pour pouvoir transplaner, je le sentais bien et du coup je préférais rester ici n’ayant pas non plus envie de marcher. Je cherchais donc un endroit où poser mon derrière le temps que ça cesse de bourdonner dans ma tête.
Je n’avais pas non plus envie d’être toute seule. Pourquoi ? Oh bah c’est tout simple, j’avais ultra peur de m’endormir en ces lieux, sentant que l’odeur de Kesabel qui imprégnait quand même pas mal l’atmosphère, désolée pour lui, plus le fait que c’était un lieu inconnu, sans oublier l’absence de Poil de Châtaigne pour m’apaiser, la nuit serait trop mauvaise. J’allais cauchemarder voir même que je me réveille en sueur et terrifié. Je vins donc me poser prêt des garçons restant, écoutant la conversation sans trop participer cette fois, non pas que je sois intimidée par eux, plutôt que moi je décuvais dans mon coin et que j’écoutais juste la voix de Kesabel avec le constat un peu affolant que je l’aimais bien sa voix. Merde j’aimais bien sa voix, ses baisers et ses mains, c’était juste son esprit tout pourri qui me déplaisait de temps en temps. Je ne saurais pas dire à quel moment je m’étais un peu assoupie et par assoupie… disons les choses réelles, j’avais fini la tête contre l’épaule du loup Alpha, non mais ça devait pas venir de moi. Par contre, je n’avais pas été parano lorsque j’avais parlé de frayeur quand je me réveillerais. La porte claqua une nouvelle fois, le partenaire de discussion de Kesabel qui partait sûrement, ça me réveilla et je fus debout d’un coup et vraiment dans une optique de défendre ma vie, sacré réveil. Je mis quelques secondes avant de réaliser que je n’étais pas en danger avec lui, pour le moment. Je le regardais dans les yeux, toute envie de dormir venant de s’être subitement envolée, remplacée par une envie de l’embêter un petit peu, rien de bien méchant « Qui aurait cru que ton épaule était confortable pour roupiller ? » Je revins m’asseoir sur mon siège, évitant de le toucher cette fois « Tu m’as laissé dormir dessus sans rien dire, ni me pousser ? » Je m’en rendais compte avec le fait que mon oreille droite était toute chaude dû à ce contact « Tu n’as pas peur que le type qui était avec nous s’imagine des choses ? » Est-ce que je ne me mentirais pas un peu à moi-même en disant cela. Forcément que les gens s’imaginaient des choses, pas besoin d’être un grand génie pour savoir qu’on leur donnait exactement ce qui faisait parler les gens, sans parler de cette merveilleuse soirée pour laquelle j’en voulais d’ailleurs toujours à Kesabel de m’avoir laissé comme une vieille chaussette. J’avais d’ailleurs pris une très bonne résolution, ne pas le laisser me toucher, fini les danses ensemble et le fait qu’il me fasse tourner selon son bon plaisir et moi de mon côté je ne devais plus le toucher non plus. Bon d’accord c’était un peu raté puisque je venais de roupiller sur son épaule mais ça ne comptait pas, j’étais endormie. Le reste du temps je faisais attention, pas rester proche de lui, pas regarder ses lèvres, ne pas penser à ses lèvres cette partie étant la plus compliqué et je gérais plutôt pas mal, je trouvais.
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Kesabel Greyback
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Maxime Whitefield
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Dim 2 Aoû - 22:39
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GrosLoup
Comment ça la marque sur ma joue, oh zut j’avais dormi combien de temps au juste ? Je frottai mon visage comme pour effacer toute marque ce qui était totalement débile qu’on se le dise, nous n’étions que lui et moi et si lui n’était pas au courant que j’avais dormi contre lui, c’est qu’il avait un problème tout de même. Je me contentais de hausser les épaules, sortant le plus gros pipeau de ma carrière de pipoteuse « Ah tu sais je m’endors facilement comme fille et contre n’importe qui, n’importe quoi. » Oui non mais niveau crédibilité, quiconque me connaissait serait mort de rire, j’étais une paranoïaque du sommeil, c’était même étonnant que j’arrive à dormir sur lui, étonnant et quand même hallucinant que mon esprit se sente assez en sécurité pour baisser la garde. Surtout que mon réveil un peu trop rapide démontrait bien que je n’étais pas ultra sereine à son contact. Ou alors j’étais vraiment épuisée de fou mais je ne le ressentais pas comme ça et pas assez alcoolisée pour être du genre à m’endormir partout.
Durant quelques secondes, on retombait dans nos travers, nous regardant, avec pour ma part cette envie un peu étrange et de plus en plus chiante à contrôler de venir m’emparer de cette bouche. Je me contentais d’un sourire énigmatique au début, tandis qu’il faisait remarquer que comme ça la meute pensait qu’il m’avait dans la poche, le temps que ses paroles montent à mon cerveau et je rétorquai, amusée « C’est ce dont tu essaies de te convaincre ça Kesabel. » Et pourtant, quelque part, oui il m’avait dans la poche, parce qu’il avait été on ne peut plus clair avec la meute et que, quand bien même mon monde ne s’arrêtait pas à cette meute et aux ordres qu’il leurs donnaient, depuis cette soirée de mariage, je n’avais pas cherché à aller voir ailleurs, n’ayant pas envie de perdre mon temps avec un autre alors que Greyback m’obnubilait un chouya. Mes épaules s’affaissèrent en l’entendant énoncer une vérité que je n’avais pas spécialement envie ni besoin d’entendre « J’adore les gens qui s’occupent de mon cul. » Merde ce n’est pas exactement ce que j’aurais dû dire, je levais un doigt pour lui intimer de ne surtout pas relever « Ne dis rien, ça vaut mieux. » Première pause « Ne souris pas non plus. » Deuxième pause « Arrête de penser à mon cul. »
Je grognais de mécontentement en l’entendant parler de retourner à l’école et on ne parlera pas de l’utilisation de mon surnom, ah mais je crois qu’il ne m’appellerait plus Maxime, c’était foutu, dans sa tête j’étais Princesse un point c’est tout. Néanmoins un brin têtue aussi, je décidais de lui rafraichir la mémoire « Tu sais que sur mes papiers d’identités, c’est noté Maxime, pas Princesse ? » Bon après, comment pourrait-il le savoir vu que je ne me baladais pas avec ma carte d’identité sur le front, bonne question. Il avait raison, j’étais sensée retourner à l’école « J’étais trop alcoolisée pour transplaner et j’avais pas la motivation pour marcher jusqu’à l’école, c’est loin. Pourquoi ça t’embête que je sois là, tu peux pas allumer d’autres filles quand je suis dans les parages ? » C’était pure provocation, je m’en rendais bien compte mais ma frustration de la dernière fois ne s’était pas vraiment calmée. Est-ce que ne se calmerait pas seulement au moment où nous aurions de nouveau nos bouches en contact, certainement que si.
Il faut croire que ce ne serait pas pour ce soir puisque Kesabel se la jouait film d’horreur et me demandait si je n’avais pas entendu quelque chose. Je regardais autour de nous avant de ronchonner « Tu peux aussi le dire clairement si t’es pas intéressé, pas besoin de chercher à me faire flipper. » Surtout que ça ne prenait pas vraiment. Je devais rappeler à Kesabel qu’on était sur son territoire, qu’il foutait une trouille monstre à tout le monde, personne ne serait assez con pour s’aventurer ici. Je levais les yeux au ciel avant de me lever pour aller faire comme avec les enfants, ouvrir la porte du placard et montrer qu’il n’avait aucune raison d’avoir peur. Alors c’était très ironique que ce soit moi qui fasse ce genre de choses parce que je savais que trop bien que le danger il venait bien souvent de là où on ne l’attendait pas et il y avait sûrement que moi pour passer une soirée avec le danger en question et me foutre de sa tronche ouvertement « T’inquiètes pas Grand méchant loup, je vais te protéger ». Au moment où j’appuyais ma main sur la porte d’entrée j’étais grave confiante, qu’elle me résiste, ça me plaisait moins, beaucoup moins. J’appuyais donc un peu plus fort en pensant qu’elle était rouillée. Là encore, elle me résistait. Je m’immobilisais d’un coup avant de jeter un coup d’œil agacé à Kesabel « Dis moi que ce n’est pas le seul moyen que tu as trouvé pour qu’on s’envoie en l’air. » Mon regard s’assombrissait de seconde en seconde, alors je n’irais pas jusqu’à dire que je n’étais pas intéressé par le concept de coucher ensemble. Il n’était pas débile, il savait très bien que j’étais autant intéressée que lui par la question. Bon d’après moi on avait pas besoin d’être enfermé, je dirais même qu’être enfermé, je le vivais rarement bien, ça me rapprochait un peu trop de mes premières pleines lunes et je n’aimais pas. Mais en vrai ça ne m’étonnerait même pas qu’ils soient tous assez bêtes pour faire ce genre de choses.
Quelque chose néanmoins m’interpella, une odeur étrange, ténue au début mais qui s’amplifiait de seconde en seconde. Un peu de la même façon que lui, je demandais tout en m’écartant de la porte comme si cette dernière allait m’agresser « Tu ne sens pas quelque chose ? » Je relevais la tête pour sentir un peu mieux l’air ambiant puis revenais vers Kesabel, c’était idiot qu’on soit à quinze mètres l’un de l’autre. Je n’étais pas tellement inquiète, rien ne me laissait présager que ce soit autre chose qu’une blague débile, je me concentrais donc sur les réactions de mon partenaire. Tout dépendait de ses réactions à lui, en réalité. Il n’avait pas l’air ultra serein, pas inquiet non plus, enfin je n’arrivais pas lire cela sur son visage mais il avait perdu son sourire moqueur et j’étais pratiquement sûre que là si j’étais venue l’embrasser, il n’aurait pas été réceptif, alors j’attendais de voir.
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Kesabel Greyback
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Dim 9 Aoû - 17:10
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Ven 21 Aoû - 23:41
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GrosLoup
Il ne me croyait pas, je pouvais le lire dans son regard et le percevoir dans ce silence qui accompagnait ma phrase. Néanmoins, je ne rajoutais rien, ça ne le concernait en rien mes cycles de sommeil perturbés, je ne voulais pas partager cela avec lui. En gros, je voulais qu’il me foute la paix à ce sujet, est ce qu’il le comprenait, je n’en étais pas persuadée, il ne relevait pas mais me faisait comprendre qu’il avait parfaitement conscience qu’il n’était pas dupe. Un peu de la même façon, il avait parfaitement conscience qu’il m’avait dans la poche et cette fois-ci, préféra ouvrir sa bouche pour le rappeler, je ronchonnais « Oh ça va n’en rajoute pas. » ça me paraissait assez compliqué comme ça d’être attiré par lui sans qu’il vienne me rappeler à quel point c’était visible.
Je devais être perturbée par le fait qu’il soit si sûr de lui lorsqu’il parlait de m’avoir dans la poche parce que la suite était carrément en ma défaveur. Je le fixais tandis qu’il me fit remarquer que c’était trop tard, ça je m’en étais rendue compte toute seule à son regard qu’il y pensait déjà. Je me retins de soupirer, après tout, c’était ma faute et le regardait rapprocher sa tête de la mienne, chaque mot qu’il prononçait me rappelant inexorablement ce qu’il attendait de moi. Pour la première fois, je ne fis pas la moindre remarque, comprenant bien que si c’était pas évident pour moi, ça ne l’était pas non plus pour lui, démontrant cela, le fait que son regard se pose sur mes lèvres, traduisant très bien ce que lui voulait. A sa question suivante, j’aurais pu répondre de mille et une façon, le prendre pour un idiot, faire comme si je ne comprenais pas de quoi il parlait et pourtant, je le regardais dans les yeux, murmurant « Oui. » la différence, je la sentais depuis le mariage mais ne savait pas vraiment quoi en penser, qu’il voulait coucher, ça oui c’était une évidence et il avait très bien compris que j’étais réceptive à sa personne mais ce qui m’étonnait c’est qu’il soit capable de m’attendre, sans rien faire. « Tu remarqueras que tu n’es pas le seul. » ce qui était tout aussi étonnant.
Comprenant bien qu’il se moquait de moi et qu’il était loin d’être sérieux, je ne me vexais pas vraiment, lui offrant plutôt un sourire et une réflexion tout aussi taquine « Je vais mettre un petit badge avec mon prénom quand je viendrais ici alors, tu n’oublieras plus comme ça.» Alors qu’il m’embêtait avec le fait que je sois là plutôt que dans mon lit à Poudlard, je m’offusquai presque qu’il me pose la question, cherchant à comprendre en quoi ma présence le dérangeait. Sa réponse était on ne peut plus clair et nos lèvres s’effleurèrent avant qu’il ne s’écarte, me faisant lever les yeux au ciel et soupirer. Et voilà, c’était reparti pour le moment frustration. Qu’est ce qu’on s’en moquait du bruit purée, il ne pouvait pas se contenter d’effleurer mes lèvres, c’était carrément frustrant, il était énervant voilà !
Alors que j’étais occupée avec la poignée, qui elle aussi avait décidé de m’énerver, voilà que monsieur dans mon dos faisait des allusions, ah ça y est je venais de passer de Princesse à ma petite Princesse, oulah c’était encore pire pour mon ego ça non? «Surtout que la première fois que je suis venue ici, tu étais grognon parce que je m’étais aventurée sur ton territoire et qu’il y avait plein de monde, tu parles que j’avais tout sauf envie d’assouvir tes envies de mâle primaire. Cependant, je suis curieuse, tu as fini par choisir quelle position ?» Mon plus beau sourire moqueur lui fut adressé.
L’instant d’après il me faisait comprendre que je devais rester à ma place, je le regardais sans trop comprendre mais arrêtai d’avancer, sortant ma baguette lorsqu’il l’exigea, comprenant bien à la mention de mon nom de famille que le temps des plaisanteries avait cessé, il était tout à fait sérieux. Je le suivais du regard lorsqu’il longeait le bar commençant à me dire que quelque chose clochait, voir une fenêtre résister à Greyback ce n’était pas ordinaire. Ce n’est que lorsqu’il cria un nom que je compris qu’il s’était encore fait un ami. Et puis parlons de cet ami deux secondes, qu’il veuille tuer Greyback, je comprenais plus que de raison mais alors bonjour la victime collatérale que j’étais, enfin moi je me cassais les pieds à faire en sorte qu’il n’y ait aucune victime et l’autre là il me sacrifiait... Et comme si ça ne suffisait pas, je me faisais insulter. Je lui avais fait quoi au juste? Je ne lui avais jamais parlé. Sarcastique, je m’adressai à Greyback «Je retire ce que j’ai dit à propos du surnom Princesse, en fait il me plait beaucoup.» Je reculais d’un pas en voyant une fumée envahir l’habitacle et fus secouée d’un frisson en entendant mon partenaire de galère menacer de mort l’autre malade qui attentait à nos vies. Alors moi aussi en réalité j’avais envie de le buter pour ce qu’il faisait, la réaction de Kesabel était tout à fait logique à mes yeux mais par ses mots, à la façon dont il le disait et parce qu’il était convaincu, je me rendais compte que ce que j’avais dit à Toni il y a des mois était encore vrai, si je me loupais, j’étais morte. S’il était capable de tuer un gars qu’il connaissait très bien, je ne me faisais guère d’illusion sur mon sort, ayant bien conscience que je n’étais rien pour lui. Je restais donc silencieuse observant la chaise heurter la vitre avant de retomber sur le sol.
Mon regard fut de nouveau attiré par cette fumée qui commençait à être légèrement menaçante tout de même. Je la trouvais ultra sombre et ça ne me disait rien qui vaille. J’écoutais à peine Kesabel, cherchant une solution et probablement que s’il ne m’avait pas attrapé pour que je vienne, on aurait été séparé, là étant donné qu’il m’entraînait, je le suivais vers le fond du bar. J’eus un rire sans joie lorsqu’il me dit bienvenue «Ce rituel, je m’en serais bien passé. Qu’est ce que tu lui as fait pour qu’il veuille te tuer ?» Lui aussi, il avait assisté impuissant au massacre de son monde ? Et malgré tout, je trouvais la façon de faire ignoble, pas parce que j’étais au milieu de tout ça, mais laisser quelqu’un brûler vif, c’était cruel.
Une fois à l’étage, je déglutissais en regardant par la fenêtre les flammes qui montaient. Qu’est ce qu’il avait utilisé comme magie pour que ça monte si haut ? Je me dégageai, doucement de la poigne de Kesabel pour aller voir malgré tout si nous avions une chance. La réponse me fut rapidement donnée. Nous étions encerclés par les flammes «Soit nous trouvons la trappe qui nous mène aux combles et j’essaie de te faire la courte échelle pour que tu grimpes.» Quand bien même mon instinct me soufflait que si je faisais ça et qu’il me laissait, j’étais condamnée, je savais que je n’arriverais pas à le soulever si on faisait l’inverse et nous serions tous les deux condamnés puisque je ne pouvais pas laisser tomber quelqu’un qui m’aidait à m’en sortir. Je décidais donc de juste partir du principe qu’on faisait équipe et qu’il pensait pareil de son côté. «et on essaie d’atteindre le toit pour sauter le plus loin possible? Quitte à se casser une jambe, c’est toujours moins pire que de mourir brûler vif. Ou alors deuxième solution, on essaie d’atteindre la cave? Il y a peut être une sortie en bas? Ça te dit quelque chose?» Je le regardais, attendant sa décision, sa connaissance des lieux, ses idées si les miennes étaient mauvaises, ayant malgré tout une furieuse envie de rire, le destin se payerait quand même sacrément ma tête si au final nous mourrions ensemble comme si le fait que j’ai survécu était une erreur et que finalement il serait responsable de ma mort.
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Kesabel Greyback
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Ven 4 Sep - 14:30
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Les petits dés chéris:
Oui - Oui : Vous sortez par une brèche entre les tuiles et Forthson qui vous a visé d'un sortilège vous rate. Oui - Non : Vous arrivez à sortir mais le sortilège vous déstabilise vous faisant tomber et glisser mais pas trop de casse. Non - Oui : Vous arrivez à sortir mais le sortilège vous fait tomber et glisser. Vous êtes éraflés en vous entrainant l'un l'autre plus bas sur les toits. Non - Non : Kesabel se prends un sortilège qui le brule et dans sa perte d'équilibre, vous fait tomber et glisser. Vous êtes éraflés en vous entrainant l'un l'autre plus bas sur les toits.
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Ven 4 Sep - 14:30
Le membre 'Kesabel Greyback' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Oui/Non' :
Résultat :
Maxime Whitefield
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Dim 13 Sep - 13:14
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GrosLoup
«Comme tu as pu le constater, pour ma part, j’arrive très bien à m’endormir lorsque tu te trouves à mes côtés.» Je lui adressai un sourire malicieux «Te ferais je plus d’effet que l’inverse Greyback?» Est-ce qu’il était bon de le chercher? Cela ne risquait pas de m’emmener à rencontrer de nouveau du bois et très rapidement? Il faut croire que pas ce soir. Kesabel était donc capable de se tenir à carreau lorsqu’il n’était pas entouré d’arbre, bon à savoir. A moins que ce soit plus compliqué que cela, que chacun de nous essaie tant bien que mal de garder le contrôle de la situation, de ne pas se laisser submerger par l’attirance que nous éprouvions pour l’autre? Dans tous les cas, il semblait décidé à me rappeler qu’il ne faisait rien, avec personne, m’attendant comme un brave toutou attendrait son maître. Ce qui aurait pu être extrêmement flatteur pour moi si de mon côté je ne faisais pas exactement la même chose. Il allait rapidement falloir que je passe à autre chose parce que j’allais réellement devenir dingue. Et pourtant, le vestige de ses lèvres s’imposa à mon esprit, je n’en voulais pas d’autres, c’était ses lèvres que je voulais, c’était sa chaleur que mon corps souhaitait.
Il ne m’aidait en rien à me concentrer le lourdaud. Je poussais un soupir en l’entendant parler de reluquer ma poitrine. Il me fallait trouver la phrase pour pouvoir l’embêter à mon tour «Exactement ce que je me disais, que tous les mecs allaient poser le regard sur ma poitrine tout en prétextant qu’ils ont oublié mon prénom.» Tien du con, ça t’apprendra à parler de mes seins. En fait ce que j’aurais dû faire, c’est faire le premier pas, qu’il se concentre sur mes lèvres plutôt que de s’inquiéter pour tout et n’importe quoi et ne pas m’embrasser ! Mais merde, c’était quoi son problème tout d’un coup? Bon c’était devenu le mien très vite parce qu’être enfermée, même seule avec lui, avec une envie de me le faire qui ne cessait de s’accroître, ça ne me plaisait guère. Néanmoins, j’admets que c’était toujours le moment de faire de l’humour - oui alors ça j’en doute fort – et de se montrer curieuse, quoi c’était mon corps qui allait se retrouver plaqué contre je ne sais trop quoi dans la pièce, il fallait bien que je me renseigne pour savoir quel endroit aurait l’immense privilège de subir nos ébats, non parce que ne nous mentons pas, oui j’avais envie de lui et non l’idée de le faire ici ne me déplaisait pas. M’attendais je en revanche à sa réponse? Pas spécialement, mon regard le scruta, comprenant que trop bien la promesse qu’il me faisait à demi-mot. Et sûrement que j’aurais trouvé un truc génial à lui dire si quelqu’un n’avait pas décidé de tout gâcher. Enfin lui ou un autre qui jouait les troubles fêtes.
Si je me souvenais du mariage ? Pleine de franchise, peut être trop, je répondis « Je crois que même si je le voulais, je ne pourrais oublier tes baisers Kesabel. » Pour le reste, je me souvenais surtout de cette frustration et de ce désir qui me bouffait de l’intérieur. Ce mec allait quoi ? Ce n’était pas sa première tentative ? Un frisson me parcourut, quand je disais que c’était une meute de taré, d’abord les gens qui pourchassent des gosses, dont je faisais partie à présent, puis ceux qui massacrent des enfants qui n’ont rien à faire dans ce processus mais qui en prime les abandonne comme de la merde pour essayer de les sauter 10 ans plus tard, et maintenant les violeurs… Super, j’étais tombée bien bas. Tandis que je montais les escaliers, je marmonnais, amère « La mort comme cadeau d’adieu ça me semblait être une meilleure solution. » Est-ce que c’était le spectre de ma mort imminente qui me faisait dire ça, l’idée qu’on puisse attenter à ma vie sans autre raison que le fait que je fréquente Kesabel ? Que si c’était moi ou un autre, je préférais un autre. Ou bien étais je bien plus sombre que je ne le croyais et la mort, à force de la voir, ne me paraissais plus si sombre et malsaine.
Cave déjà prise par les flammes, je regardais l’escalier que nous venions de prendre quelques instants auparavant, les couleurs chaudes du feu m’apprirent qu’effectivement, revenir en arrière c’était finir brûlés, voir même carbonisé. Trouver la trappe, je suivais Kesabel, silencieuse comme jamais, restant dans le sillage de l’alpha, essayant de respirer le moins possible mais comment faire quand l’inquiétude me gagnait, l’idée que dans quelques minutes l’air irrespirable. Alors je prenais des inspirations qui irritaient ma gorge forcément. Alors qu’il lançait un sort, je marmonnais « Te fatigues pas, ça ne marche pas. »
Je l’observais tandis qu’il sautait pour ouvrir la trappe, du premier coup. Il faut admettre qu’il était impressionnant, je me rapprochais de lui dans le but de l’aider. Ça ne se passa pas exactement comme je l’avais prévu, j’hésitais avant de donner mon accord mais étant donné que nous n’avions pas vraiment le temps de nous prendre la tête l’un, l’autre, qu’avoir le dernier mot me semblait moins important que nos vies, j’acquiesçais, me préparant. Franchement plus concentrée que moi à cet instant, impossible. J’étais donc occupée à me hisser sous les combles jusqu’à ses deux mots. Un petit rire lui répondit, ma concentration s’envolant immédiatement tandis que je le regardais une fois en haut, un sourire aux lèvres « Est-ce que le moment est bien choisi pour me mater les fesses ? » Je me couchais afin d’avoir le plus de prise possible et à la seconde où il agrippa le rebord, je l’attrapais pour ne pas qu’il reparte en arrière, l’aidant tant bien que mal à se hisser, ne soufflant que lorsqu’il fût à mes côtés. Alors certes, nous n’étions pas tirés d’affaires mais nous étions toujours deux et ça me semblait important.
J’attrapais sa main pour me relever, le souffle commençant à sérieusement me manquer, la fumée me donnant la nausée et des quintes de toux dont je me serais bien passée. Si j’avais les yeux qui piquait, mon instinct était bien décidé à me sauver et ne perdait pas une seconde, suivre Kesabel semblait être mon mantra. Une fois à l’air libre j’eus à peine de prendre une grande bouffée d’air frais, de respirer tout simplement qu’on me plaqua brutalement contre les tuiles. Alors non ! Déjà l’arbre ça ne m’emballait pas mais m’envoyer en l’air sur un toit en flamme, très peu pour moi « Lâche moi ! » Plutôt que de m’écouter, il bascula en arrière et m’entraîna avec lui dans sa chute. Et quelle chute, je me pris un truc dur dans le ventre, n’arrivant à aucun moment à refermer ma main sur quelque chose pour m’empêcher de glisser, me contentant de m’abimer lamentablement les mains. Je crus même que j’allais m’écraser au sol et y passer mais une espèce de plateforme en avait décidé autrement. Allongé à plat ventre dessus, les mains, le ventre peut être un peu la tête, mais je n’étais pas sûre la douleur pouvait être dû au manque d’air, je souffrais, tentais de reprendre mes esprits et il y eut cette question « Si je m’en sors ?! » J’allais le buter ce con « Depuis que je te connais il m’arrive que des merdes ! Je me fais mordre, je me fais poignarder, je me prends des fléchettes tranquillisantes pour faire des combats clandestins à la pleine lune ! Une espèce d’andouille m’entraîne dans ses aventures de merde où on manque d’être buté par une meute de loup. Et maintenant il y a une espèce de crétin qui ne trouve rien de mieux à faire que de nous immoler ! » Peut être que me lever en disant cela n’était pas l’idée la plus géniale de ma vie puisqu’un sort siffla à quelques cm de mon oreille, m’explosant au passage les tympans, non parce que sinon c’était pas drôle, je me laissais retomber sur le sol immédiatement. Le souffle court, je regardais Kesabel, énervée et probablement un peu effrayée aussi, ce n’était pas comme ça que j’avais prévu de passer ma soirée « Je m’en sors parfaitement comme tu peux le constater, la routine. Tout ça pour s’envoyer en l’air, tu as intérêt à en valoir le coup parce que je te jure je t’étrangle sinon. » Je m’aventurais tant bien que mal au bord de notre petite plateforme, marchant à quatre patte pour ne pas être à portée de sort, l’école demain ça me semblait un chouya compromis. J’inspirais profondément « Il faut qu’on sache où il se trouve pour pouvoir le vaincre. » De toute façon, au vue des flammes qui ne faisaient que grandir, c’était maintenant, où jamais « Regardes d’où ça vient. » Pourquoi me lever moi et ne pas le laisser lui se mettre en danger ? une seule raison à cela, le seul des deux qui pourrait porter l’autre en cas de pépins et pépin il y allait y avoir, ce serait lui donc sans le laisser réfléchir à ma phrase, je me levais me préparant mentalement à me prendre un sortilège.
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Jeu 17 Sep - 20:43
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Très intelligent comme remarque, merci beaucoup Greyback pour votre impertinence. Je le fusillais du regard, il avait raison, c’était un fait, l’admettre en revanche, jamais de la vie «Tu as la mémoire courte, l’âge certainement. Je ne baise avec personne parce que figure toi qu’à un mariage auquel j’ai assisté par obligation et non par choix, un crétin s’est mis en tête que je lui appartenais. Ça te rappelle un petit truc ou il faut que je sois plus précise?» Oui oui, parfaitement, c’était uniquement sa faute à lui, je n’étais pas du tout captivée par lui, je ne vois pas ce qui pourrait faire penser ça. Quant au surnom Princesse et bien, je n’avais d’autre choix que de l’adopter de toute façon, néanmoins, à sa réaction, je le provoquais, moqueuse «Seriez vous jaloux monsieur Greyback?» Avais je vraiment besoin d’une réponse, je savais que oui.
Tandis que nous évoquions ce mariage auquel nous avions assisté, je le regardais mitigée, une part de moi étant du même avis que lui tandis que l’autre me soufflait qu’il était responsable, d’accord indirectement mais les comportements violents dans la meute, ça n’était pas une nouveauté, n’était ce pas ce qu’il attendait de chacun, une part de violence non négligeable. Pourtant, c’est soucieuse pour lui que je lui adressai ces quelques mots «Sois prudent.» J’aurais pu rajouter plein de chose pour ne pas montrer que l’idée de le perdre ne me plaisait pas des masses mais je n’en fis rien. Bien m’en pris puisqu’il prononça une phrase qui me fit sourire «Je ne t’oublierai jamais.» Cette phrase qui aurait pu être à la limite d’une déclaration de mes sentiments pour lui, remontait en réalité à bien plus loin. J’aurais aimé être capable de l’oublier, que mon esprit réussisse à l’effacer de mes souvenirs mais non, Kesabel faisait partie intégrante de ma vie depuis plus d’une dizaine d’année, c’était juste encore plus marqué maintenant.
Si le moment était très mal choisi pour faire des réflexions sur mon physique, il faut admettre malgré tout que ça avait au moins le mérite de m’amuser et de me faire penser à autre chose que notre mort imminente. A ses propos, je roulais des yeux sans pour autant dire quoi que ce soit, plus amusée qu’autre chose en réalité, très étrange d’être amusée alors que les portes de la mort se rapprochaient dangereusement de nous, il avait un don pour me faire penser à autre chose, même quand ma gorge était irritée, que les larmes menaçaient d’envahir mes yeux non pas par tristesse mais bien parce que la fumée rendait ces derniers douloureux.
Tout dégénéra pourtant, ma parole il ne prenait pas la situation au sérieux. Je n’allais pas baiser avec lui sur un toit en flamme, il avait complètement craqué. Pour je ne sais trop quelle raison, il perdit son équilibre et m’entraîna dans sa chute avant de me demander si tout allait bien. Mais bien sûr que ça allait, pourquoi s’embêter à faire des soirées jeux de sociétés ou picole quand on peut risquer sa vie à deux. Allez savoir pourquoi, alors que je passais gentiment mes nerfs sur Kesabel, ce dernier prononça mon prénom. Je le regardais étonnée, ne m’y attendant pas spécialement à entendre Maxime dans sa bouche. Mais alors le mieux c’est que moi j’avais prévu de me lever et qu’il gère l’autre zinzin mais avant même d’avoir réussi, la main de Greyback me retenait au sol. Je grondais sourdement tandis qu’il me donnait ce qui s’apparentait à des ordres «Me calmer ?! T’as conscience qu’un type à qui je n’ai jamais parlé de ma vie vient de me jeter un sort ? On essaie de me tuer parce que TU as décidé que je t’appartenais.» Bon d’accord, mauvaise foi imminente, si je n’avais pas été intéressée, je n’en serais sûrement pas là mais c’était plus facile de se dire qu’il était le seul responsable. Pour la première fois, alors qu’il me retenait par la nuque, j’étais beaucoup moins disposée à obtempérer et je le menaçais réellement «Je te jure que si tu m’embrasses maintenant, je te mords.» ça n’était pas son intention, comment ça lui laisser reprendre son souffle ? Depuis quand il avait une endurance aussi ridicule? Je tournais la tête pour observer ce qu’il me montrait avant de l’observer dans les yeux bien plus inquiète quant à nos chances de survie, il me paraissait bien toucher tout de même. Son état ne me remplissait pas le moins du monde de joie mais au moins ça avait le mérite d’être clair, il n’avait pas eu l’intention de s’envoyer en l’air ici, cool il était moins fou que ce que je pensais.
Moins haut pour sauter? Alors oui, véridique mais je me voyais mal faire ce genre de choses, non pas que je sois une fille précieuse ayant peur de me faire mal mais si on tombait, à mon avis on allait pas s’en tirer indemne et il m’avait déjà l’air diminué, nul besoin d’en rajouter. Surtout s’il fallait derrière se battre face à violeur en puissance. Je réfléchissais à comment faire pour neutraliser l’autre niais de service. Je fus interrompu dans mes réflexions par sa proposition. Je dardais sur lui un regard mauvais «J’ai pas pour habitude d’abandonner les gens à leur sort.» Contrairement à toi avais-je envie de lui dire mais me retenais in extremis «Je ne transplanerais pas, la discussion est close.» Je ne lui laissais pas le loisir de parlementer, j’imposais mon opinion.
J’observai mon partenaire d’infortune attraper une tuile pour la lancer non loin de nous, m’attendant à un éclair de couleur, signe d’un sortilège mais rien ne vint. Kesabel recommença l’expérience plus violemment et cette fois, sortilège il y eut. Tien tien tien, il fallait donc ne pas être trop bruyant, l’autre utilisait son ouie de clébard pour nous débusquer. Kesabel en arriva visiblement à la même conclusion que moi, j’écoutais ce qu’il me disait avec attention avant de le regarder dans les yeux «Très bien. Je vais l’occuper pour qu’il soit focalisé sur moi. Pendant ce temps, tu te charges de ramener la benne à ordure, tu descends. Je te couvrirais, c’est promis aucun sort ne t’atteindra, j’y veillerais. Il faut que tu trouves un moyen de le neutraliser.» Oui soyons franc, je disais neutraliser mais j’avais bien conscience que les pensées de Kesabel seraient différente, lui il entendait certainement tuer. Le problème et j’en avais bien conscience, c’est qu’une fois en bas, rien obligeait Kesabel à agir pour m’aider et c’était ma plus grande crainte, qu’il juge qu’une fois sortie d’affaire, il n’avait pas le moindre intérêt à risquer d’être plus blessé qu’actuellement et qu’il préfère me laisser me débrouiller. Oh je ne doutais par contre qu’il tomberait tôt ou tard sur la personne qui nous attaquait mais il aurait le temps d’aller se faire soigner avant. Ne voulant pas lui demander de ne pas me laisser tomber, en étant tout bonnement incapable. Je m’écartais de lui, me mettant hors de portée pour ne surtout pas qu’il vienne remettre en question mon plan, j’étais bien plus rapide que lui vu son état et il aurait bien du mal à me stopper. Je lui soufflais donc, un peu moqueuse, il est vrai, me doutant que lui imposer mes volontés, ça ne l’emballerait pas des masses «Bonne chance Grand méchant loup» et filai à l’autre bout du toit, craignant qu’un sortilège me stoppe dans ma progression.
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Ferme ta gueule ? Non, j’avais dû mal entendre. Je le fixais, une envie de lui sauter à la gorge m’envahissant sans que je ne cède. Non pas que je doute de mes capacités physiques, là très franchement si je n’avais pas le dessus, honte sur moi. Mais disons que nous étions sur un toit en flamme, que mes états d’âme et mon orgueil n’allait pas vraiment m’aider à survivre. Voilà, c’est ça, je devais prendre sur moi, ne pas oublier que si je me jetais sur lui et que nous nous battions, le risque de prendre un sort était considérable.
Etonnamment, à lui tout seul, il avait réussi à me refroidir à une vitesse, considérable. Non, il n’y a pas à dire, un grand champion dans son domaine. Si, habituellement, je réagissais relativement bien que ce soit physiquement ou verbalement à ses remarques. Là, la seule raison pour laquelle, je n’écartais pas mon visage du sien était parce que sa main me maintenait relativement proche de lui, mais j’avais été tout à fait sérieuse, s’il me touchait, je le mordais. Pas pour autant que je m’étais raidis ni rien, il jouait avec le feu -il choisit bien son moment au moins – mais je ne me dérobais pas, ne répondais rien, le fixant jusqu’à ce qu’il écarte son visage du mien, non sans avoir frôlé mes lèvres auparavant.
Néanmoins, si c’était un sacré connard, ce dont je n’avais jamais vraiment douté d’ailleurs. Pas pour autant que ma nature à moi changeait. Je ne partirais pas sans lui, c’était plus fort que moi, incompréhensible et crétin mais je ne pouvais combattre ce que j’étais. Etape un lui rappeler que je ne partirais pas. Deuxième étape, rappeler que je n’avais aucun complexe d’infériorité par rapport à lui et que mes décisions j’étais capable de les prendre seule et de la même façon qu’à chaque pleine lune je me soumettais au bon vouloir de monsieur, sur un toit en flamme ce serait lui qui se soumettrait à ma volonté. Troisième étape m’éloigner.
Lorsque je fus à une distance considérable de Greyback, qu’il serait impossible pour notre assaillant de nous avoir chacun dans son champ de vision, je me redressais. Il y eut un léger moment où rien ne se passa, le temps certainement que son regard arrive à me distinguer à travers les volutes de fumée. Temps que je mis à profit pour donner l’impression que j’essayais de descendre du toit en flamme, puis l’éclair de couleur jaillit dans mon champ de vision, je me jetais au sol directement pour ne pas être touché. A partir de là, ce ne fut qu’un vaste jeu d’anticipation, trouver le moment opportun pour se lever faire mine de chercher un autre accès et se planquer de nouveau avant qu’un sortilège ne m’atteigne. Tout ça pour laisser le temps à Greyback de descendre. Si les premières fois où je me levais, je m’en sortais admirablement, très vite, ça devint plus critique pour moi. Il y eut la fois où le sort frappa une seconde trop tôt l’endroit où j’allais atterir, celui où il arriva à anticiper à quelques secondes près le moment où j’allais me relever. Et forcément à force de me mettre à découvert, face à quelqu’un n’ayant aucun scrupule à lancer des sorts, je finis par m’en prendre un. Le sort en lui-même n’était pas violent, pas le même que celui lancé à Kesabel, raison inconnue, en attendant je fus projeté quelques mètres plus loin, me râpant bien comme il faut le flanc gauche, inhalant un bon paquet de fumée, j’eus bien du mal à me dire qu’il fallait me relever parce qu’être une cible et bien je ne trouvais ça pas drôle du tout. Ce fut l’odeur de Kesabel qui me convainquit de me relever, il était en bas, si je ne l’aidais pas, on revenait au point de départ. Alors je me redressais une nouvelle fois pour jouer mon rôle d’appat, quelques sorts fusèrent mais la douleur me rendait bien plus réactive et bientôt, il n’y eut plus de sorts lancés, plus de bruit excepté le crépitement des flammes. Impossible de définir parfaitement ce que je ressentais, Est-ce que la peur qui me tordait les entrailles étaient seulement dû au fait que si Kesabel avait été repéré, j’étais foutue ou Est-ce que j’avais peur pour lui ?
Jamais, je n’avais été si heureuse d’entendre ce surnom merveilleux. Bon en revanche, descendre fut plus compliqué que je ne l’avais imaginé. J’abandonnai même l’idée de sauter directement, préférant revenir jusqu’à l’endroit où Greyback avait dû descendre pour m’esquinter le moins possible. La mauvaise décision, je ne la prenais qu’une fois en bas. J’aurais dû partir mais au lieu de ça, je rejoignais mes deux bourreaux, lentement, essayant de retrouver une respiration convenable et de me débarrasser de ce goût de fumée en bouche. Une fois à leur hauteur, je regardais chacun d’eux, silencieuse. Le regard sombre du loup alpha se posa dans le mien, cette colère qu’il ressentait faisait écho à la mienne, j’en avais parfaitement conscience et il m’aurait été si simple de basculer de son côté et de laisser s’échapper cette rage qui m’envahissait. Néanmoins, je ne voulais pas être cette personne, je ne voulais pas faire souffrir quelqu’un pour le plaisir, je n’étais pas ainsi ou tout du moins, je ne voulais pas céder à la tentation de le devenir. En revanche, il y a quelque chose que je voulais faire depuis de nombreuses minutes, je me pointais juste devant Kesabel, dix centimètres à peine devaient nous séparer et je lui en collais une, sans explication. Probablement que j’en aurais fourni une, encore que, rien est moins sûr, sauf que là dans tous les cas un éclat de rire provenant du type m’ayant bien fait chier ce soir, décupla toute ma colère et lui ce n’est pas une mandale qu’il se prit mais bien mon poing. Tout ça avait duré moins de trente secondes et c’est fou mais ça me fit le plus grand bien moralement, parce ma main me picotait légèrement signe que je n’y étais pas allé de main morte.
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Kesabel Greyback
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Tout était parfaitement sous contrôle, ce soir. Aucun imprévu, non vraiment c’était parfait. Comme si ça ne suffisait pas d’avoir les poumons en feu, la gorge qui gratte et le flanc tout râpé à cause de monsieur la situation me fait rire… alors que moi personnellement, il ne m’amusait pas du tout ce type. Maintenant j’avais mal à la main et il y eut la voix de Kesabel dans mon dos qui retentit non pas une fois mais deux… comme le nombre de personnes face à lui. Mon sang se glaça dans mes veines, tout se déroula en une fraction de seconde dans ma tête, je lui avais tourné le dos, quelle imbécile. Je sentis les deux sorts me frôler sans jamais ne ressentir aucune douleur. Et là, je manquais le coche et l’excuse du il était tard, je n’avais pas les réflexes nécessaires était complètement vaseuse. J’aurais dû sortir ma baguette, plutôt que de me retourner pour regarder l’espèce de malade… J’étais scotché, comment ne pourrais je pas l’être, il me fonçait dessus baguette en avant et il n’avait pas l’air content. Alors, je n’avais pas bougé, s’il ne savait pas lancer les sorts ça n’était quand même pas ma faute !
Bon pour l’humour, ça s’arrêta très vite et pour cause il posa sa main contre ma gorge et c’est fou mais alors autant cette main pouvait me faire partir au quart de tour et me donnait envie d’aller plus loin avec lui. Autant à cet instant, sa main je la maudissais, il serrait fort comprimant ma gorge tandis que j’essayais de me défaire de mon emprise, essayant de le repousser tandis qu’il me donnait un ordre, encore ! J’aurais vraiment aimé répliquer mais ce n’était pas tellement possible, il m’empêchait de respirer ! Je ne perdais pourtant pas espoir mais je crains que ça soit un combat que je ne gagnerais pas. Peu importait, je n’abandonnerais pas la lutte, si je devais y passer, je n’abdiquerais pas. Un truc me tomba dessus, me faisant cesser tout coup. Qu’est ce que ? Je n’eus même pas le temps de réellement comprendre, prise entre ce souffle que je n’arrivais pas à prendre, cette envie de me battre pour ma vie. Le truc chaud qui me tombait dessus, je comprenais ce que c’était que lorsque que Kesabel m’envoya valdinguer plus loin. Pour le coup, ce fut uniquement mes réflexes qui m’empêchèrent de tomber au sol sous la force de l’impulsion qu’il avait donné à mon corps parce que je n’en menais pas large. Je prenais rapidement deux goulées d’air frais tandis que la voix de Greyback me ramène à lui, mon regard revint sur lui, s’arrêtant néanmoins sur le corps sans vie de l’homme qui avait attenté à sa vie. J’étais prise entre deux pensées, le soulagement qu’il soit mort et qu’il ne puisse plus nous nuire, et la compassion, ses traits démontraient que sa mort n’avait pas été rapide et indolore. Tout ça me rappelait que oui, je savais qui était Greyback et je devais me méfier de lui, toujours… Prendre en compte que ce n’était pas juste un chef de meute, quelqu’un avec qui, je l’admettais volontiers, j’aimais parler, quelqu’un que j’adorais embêter et qui me le rendait plutôt bien. Il restait ce loup-garou qui détruisait tout sur son passage, ne s’embarassant de rien, on lui déplaisait, on se faisait corriger par ses hommes de mains et si ça ne suffisait pas, on était torturé, puis achevé.
Tandis qu’il s’avançait de nouveau vers moi, je le fixais, m’attardant sur chacun de ces mouvements, je le savais blessé et s’il essayait de nouveau de m’étrangler je me jetterais sur lui et chercherais à atteindre sa brûlure. Il était humain, je l’avais constaté qu’il souffrait, c’était à moi de me saisir des cartes qui m’étaient offertes, il ne reculait devant rien, se servait de ses avantages pour me nuire, je pouvais faire la même chose. Ses mots étaient emplis de vérité, oui j’avais voulu rejoindre sa meute, je ne le niais pas. C’était ma seule façon de l’atteindre et c’est ce que j’avais fait. Ses ordres, même lorsqu’ils allaient à l’encontre de ma façon de penser, je prenais sur moi et les acceptait, quand bien même j’avais l’impression de ne plus me reconnaitre quand je me regardais dans un miroir. Ses décisions, je ne les discutais que rarement. En revanche, son respect il pouvait se le foutre au cul mais bien profond. Je ne sais pas la personne qu’il croyait avoir en face de lui mais lorsque je lui avais dit dans la forêt que je n’étais pas sa chienne, je ne plaisantais pas, le respect allait dans les deux sens et ce n’est pas en disant ferme ta gueule qu’il me respectait. Il s’arrêta à distance de moi, prouvant une chose par cette distance qu’il mettait, qu’il n’avait pas l’intention de me tuer… parce que c’est fou mais connaissant l’orgueil du pépère, il était certain de gagner. Je haussai un sourcil tandis qu’il me parlait de mon cul… au bout d’un moment, je trouvais que mon fessier revenait bien trop souvent sur le devant de la scène. Qu’il ne se méprenne pas, j’avais bien l’intention de les obtenir ces putains de faveurs, je n’étais pas pressée, ça faisait plus de dix ans que j’attendais de me retrouver face à lui et le briser mentalement avant de l’achever, je pouvais encore attendre.
Je serrais les poings tandis qu’il commençait à parler de le contrôler, oh bordel qu’il était con ce garçon. Comme si vraiment, j’avais l’impression de le mener par le bout du nez. Et quel hypocrisie, comment ça mon petit jeu. Hé ho, il n’était pas en reste, pour jouer il fallait être deux et je n’avais pas eu l’impression qu’il était lésé dans l’histoire. Mieux valait il qu’on se sépare pour le reste de la nuit. Il avait raison de s’éloigner, chacun chez soi et demain serait un autre jour. Je restais immobile, voulant qu’il s’éloigne pour permettre à mon corps de se détendre et de relâcher toute cette pression.
Quoi ?! Qu’est ce qu’il venait de dire ? Mon regard se chargea d’une colère sourde et probablement d’une jalousie qui dévasta tout bon sens dans mon esprit. Ce mec, j’allais me le faire. Sa phrase de merde venait de réveiller tout mon organisme, toute fatigue envolée, je lui fonçais dessus et percutai son dos avec violence. Alors est ce que je m’attendais à ce qu’il tombe au sol avec moi dessus clairement pas mais bon c’était un détail. J’essayais de le maintenir au sol, ce qui n’allait pas durer mais au moins garder l’illusion quelques secondes que j’étais capable de triompher de lui. « Et c’est toi qui ose me parler de respect ?! La gamine vient de mettre sa vie en danger pour ta pomme. La gamine, il y a de cela deux heures tu la trouvais bien assez vieille pour laisser tes lèvres se poser sur les siennes et pour lui faire part de tous les endroits sur lesquels tu avais prévu de la sauter. » Est-ce que c’était vraiment l’insulte gamine qui me déplaisait ou le fait qu’il me dise très clairement qu’il m’éjectait de l’équation. Au fond de moi, j’avais conscience que j’aurais dû le laisser partir, après tout qu’il aille en voir une autre, je m’en fichais non ? Et pourtant, même maintenant, je ne m’écartais pas de son dos, il faudrait qu’il use de la force pour me déloger parce que je n’arrivais pas à me convaincre de le laisser s’en aller, il était mien. « Et je vais te dire autre chose pendant que j’y suis, je te collerais des baffes à chaque fois que tu te permettras de m’insulter. »
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Je gérais là non ? J’arrivais à le maintenir au sol, ce qui ne faisait que réveiller en moi une profonde fierté. Bon d’accord, je n’avais pas joué selon les règles de bonnes conduites qui disaient qu’on n’attaquait jamais quelqu’un dans le dos mais ça ne m’empêchait pas d’être fière de moi et de me cramponner pour ne pas qu’il arrive à me déloger de son dos. Mon triomphe fut de courte durée et merde, c’est dingue, même dans une situation désespérée, il arrivait à se retourner ? J’essayais vainement de ne pas montrer que tout cela m’agaçait. De toute façon, tout ce soir m’agaçait donc qu’il arrive à se retrouver face à moi ce n’était qu’une goutte de plus dans un verre qui de toute façon débordait déjà depuis de longues minutes. C’était par contre la première fois depuis que je le connaissais que je pouvais me rendre compte qu’il manquait de souffle. Signe évident que la soirée avait été rude pour lui, comme pour moi.
Sa main qu’il avait libéré par je ne sais trop quel miracle et que je n’avais même pas eu l’intelligence d’essayer de bloquer, vint s’emparer de ma nuque… Après la gorge, la nuque, c’était moins douloureux on ne va pas se mentir, ce n’était pas agréable parce que vu la puissance de sa main, j’étais sous son emprise mais au moins je pouvais respirer. Enfin c’est ce que je croyais puisque la seconde d’après, ma bouche n’était plus en mesure d’aspirer le moindre air frais, se retrouvant plaqué contre les siennes. Sa langue passa le barrage de mes lèvres avec une facilité déconcertante, est ce que c’était juste sa puissance qui le permettait de venir s’imposer dans ma bouche où est ce que ce baiser, je le souhaitais. Je ne saurais trop dire, tout ce que je constatais c’est que la gamine l’intéressait tout de même un minimum et il est vrai que je grognais lorsqu’il me força à m’écarter de ses lèvres, non non j’en voulais plus ! Je le fixais froidement tandis qu’il m’insultait, encore. Comment je pouvais à la fois m’enflammer pour ce type et le vouloir en moi, et la seconde d’après vouloir l’égorger.
Je n’eus même pas le temps de rétorquer quoi que ce soit – ni de lui en retourner une - que mon moment de gloire, bon d’accord qui avait été mise à mal par le fait qu’il arrive à se retourner, mourut. Et merde, voilà que je me retrouvais sous lui et pour le coup, malgré mon arrogance, je savais d’ores et déjà que je n’arriverais pas à me défaire de son emprise, j’étais prisonnière de son bon vouloir. Je l’observais tandis qu’il me posait la question à laquelle mon esprit ne parvenait pas à répondre, satisfait néanmoins d’avoir retrouvé mon surnom habituel dans sa bouche. Comme quoi, un surnom visant à me déplaire et qui me déplaisait habituellement, ce soir je voulais l’entendre. Qu’est ce qui m’embêtait le plus au fond ? Plutôt que de chercher à lui fournir une réponse qu’il ne méritait pas le moins du monde, je posais à mon tour une question « Et toi, qu’est ce qui t’emmerde le plus ? Le fait que tu sois attirée par une gamine au point que tu sois obligé de la laisser en vie quand bien même, elle te manque de respect alors que c’est vrai tu es irréprochable comme personne ou bien que tu sois dépendant de la volonté de cette même gamine pour t’envoyer en l’air ? » Pour le coup, j’étais pleine de sarcasme et j’aurais pu aller bien plus loin si je ne sentais pas le corps de Kesabel réagir au mien. Si moi j’avais dit ma dernière phrase dans le sens que clairement, je le traquerais pour l’empêcher de sauter n’importe quelle fille et je comptais faire cela d’une façon tout sauf discrète pour leur faire comprendre, de la même façon qu’il l’avait fait avec les hommes de sa meute que l’intérêt qu’il leur portait, les mettait elles en danger. Ma phrase prenait un tout autre sens maintenant que sa queue le trahissait. Je lui adressais un sourire plein de moquerie. « Mon petit jeu je peux me le foutre là où je pense disais tu ? Je crois que ton corps n’est pas du tout en phase avec ton esprit. » Ma main vint se poser sur son entrejambe devenu bien imposante tout d’un coup, lui offrant une tortueuse caresse avant d’arrêter tout mouvement, mon regard provocateur dans le sien. « Je vais te rendre fou Kesabel. » Mais ça il devait s’en douter, je continuais, arrogante et moqueuse. « Je ne suis pas prête à accueillir ta queue en moi mais ça ne doit pas te surprendre, après tout, tu l’as dit toi-même, je ne suis qu’une gamine, je n’y connais rien dans ce domaine, j’ai peur que tu me fasses mal » Je me redressais légèrement, bien assez pour que mon corps vienne frôler son sexe, bien décidée à le torturer pour le coup. Tout ça pour que mes lèvres viennent s’emparer des siennes, ma langue partant à son tour à l’assaut de sa bouche venant se coller à sa rivale. Je ne le lui dirais probablement pas, mais effectivement, cette manière de me faire fermer ma bouche me plaisait bien davantage. Mais il allait apprendre à ses dépens que si j’étais dans sa meute, que je devais obéir à ses ordres – de merde – et me soumettre à ses décisions. Lorsqu’il s’agissait de m’envoyer en l’air, c’était à mes désirs que son corps devait obéir et que c’était à lui de se soumettre à mes décisions. Alors oui, ça me faisait chier, qu’on ne se mente pas, moi aussi j’avais envie de lui, attendre était une torture autant pour moi que pour lui mais j’étais bien assez têtue pour résister et lui montrer que plus il allait contre ma volonté et plus il devrait attendre. Peut-être qu’il comprendrait vite que c’était tout à son avantage de fermer sa grande bouche sur la mienne et de cesser de me provoquer sans cesse.
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Kesabel Greyback
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