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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Mais je n'ai pas sommeil [Nymphéa] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Maëlle Rosier
Maëlle Rosier
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Lun 29 Juin - 21:51
Mais je n'ai pas sommeil
Nymphéa
Jusqu’à point d’heures, Maëlle avait traîné dans la salle commune, installée sur un fauteuil qu’elle avait déplacé prêt du feu de la cheminée pour rester au chaud. Si au début, elle était occupée à papoter avec des gens, comme à son habitude. Après quelques temps, ses partenaires de papotage décidèrent de partir en soirée. Et là, il y eut une certaine attirance pour les suivre, elle aussi était une adolescente après tout et s’ils ne se faisaient pas prendre, elle ne risquait rien mais voilà, il y avait le risque qu’elle se fasse prendre et si se faire prendre voulait dire se prendre une réflexion, si ce n’est des mots plus durs, voir même juste voir de la déception dans les yeux de ses parents, Maëlle jugeait que le jeu n’en valait pas la chandelle. Aussi, alors même qu’elle était partante pour les suivre jusqu’au bout de la nuit. Sans parler du fait qu’elle n’avait pas envie d’entendre une nouvelle fois, Tristan insinuer qu’elle était une trainée… parce que ne nous mentons pas non plus, elle savait aussi que lors des soirées, danser ce n’était pas à un mètre les uns des autres et elle n’avait pas la moindre idée de comment elle réagirait avec trop d’alcool dans le sang. Non, prudence est mère de sûreté. N’ayant néanmoins pas envie de monter pour le moment, Maëlle posa sur ses jambes repliés un plaid, posant son menton sur ses genoux et observant le feu, sans un bruit. Elle regarda, sans un mot, sans un geste, Sélénya qui avait pas mal de temps de retard, s’éclipser à son tour pour rejoindre les fêtards certainement. Puis de nouveau, le calme que seuls les crépitements dans la cheminée venait perturber.

C’est en basculant sur le côté, emporté par le sommeil, sûrement et se prenant l’accoudoir dans les côtes, que Maëlle se dit que ça ne servait à rien de rester ici, elle s’endormait. Elle se leva donc retenant un bâillement ou deux. Néanmoins, elle prit le temps de plier la couverture qu’elle avait utilisé pour la ranger et rejoignit son lit. En arrivant dans le dortoir, son pied buta dans un truc étrange et mou qui bondit sur le côté poussant un miaulement de protestation. En même temps, quelle idée de dormir sur le parquet plutôt que sur des lits… en plus il y a moins de risques de se prendre un humain mal réveillé et qui ne voit pas dans la pénombre surtout. Maëlle essaya bien de l’appâter pour le caresser afin de se faire pardonner, n’ayant pas eu l’intention de lui faire le moindre mal mais il faut croire que le chat lui en voulait pour la soirée. En plus, impossible de savoir à qui appartenait cet animal, la nuit tous les chats sont gris. Elle se glissa dans son lit presque automatiquement et là…

Impossible de dormir, c’est bien simple, elle avait froid, le plaisir d’avoir marché pieds nus dans la salle commune sur la pierre fraîche c’est qu’à présent ses pieds étaient eux aussi complètement gelés. C’est malin, maintenant elle n’arrivait plus à dormir, essayant de frictionner ses pieds afin de les réchauffer pour pouvoir se rendormir, tu parles, ça ne fonctionne jamais mais alors se lever de nouveau pour aller chercher des chaussettes, ça n’était pas la peine, elle était trop fatiguée. Néanmoins, ses yeux commencèrent à s’habituer, au fur et à mesure des minutes qui passaient, à la pénombre. Elle pouvait constater qu’effectivement, le dortoir était vide, enfin presque… Non mais ils étaient où tous ? Il n’y avait pas tant de fêtards que ça quand même ? C’était un peu étrange mais du coup, ça permettait aussi de s’endormir plus facilement. En fait non pas du tout, étant donné qu’elles étaient que deux, pour le moment, parce qu’à coup sûr, il y en aurait bien un ou deux qui voudraient rentrer se mettre au lit après avoir trop bu ou parce qu’ils étaient fatigués tout simplement, on ne juge pas les gens après tout.
Maëlle n’aurait sûrement rien dit et tenter de s’endormir – malgré ses pieds gelés ce qui est un handicap énorme pour faire dodo qu’on se le dise -  si elle n’avait pas entendu la personne présente dans la même pièce qu’elle se tourner encore et encore dans son lit. Signe très probable qu’elle non plus ne dormait, si ça se trouve pour le même problème de pieds gelés que Maëlle. Du coup forcément la demoiselle se pencha pour regarder, enfin entrapercevoir plutôt – qui était cette camarade qui allait sauver son ennui. La personne en question n’était autre que Nymphéa, néanmoins, elle attendit encore un petit peu histoire d’être sûr qu’elle ne cauchemardait – ou ne rêvait – pas, puis étant persuadée que c’est bon, elle était réveillée, Maëlle se permit de poser la question la plus débile du monde, à laquelle jamais personne ne répond par la positive « Nymphéa, tu dors ? » En même temps, pour sa défense, c’est difficile qu’on se le dise de démarrer une conversation autrement lorsqu’on est dans un lit, Maëlle faisait de son mieux voilà, personne ne pourrait lui en tenir rigueur.

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Nymphéa E. Chang
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Mar 7 Juil - 3:03
Mais je n'ai pas sommeil
Le soleil avait fait place à la lune depuis de nombreuses heures déjà en ce début janvier au château de Poudlard. Avant de fermer les rideaux d’un jaune canari, je n’avais pas pu m’empêcher d’être émerveillé par le firmament. Certes, avoir été capable de prédire le futur comme Soledad Velasquez, je serais restée à Hong Kong. Le mois de janvier était glacial. Enfin, c’était toujours comme ça …

Bon, ce n’était pas vraiment pour cela que j’aurais préféré rester à Hong Kong avec ma famille. On faisait beaucoup de choses et cela m’avait évité, durant le jour, de penser. Certes, cela revenait le soir lorsque je me demandais ce qu’il faisait, lui, en France avec sa propre famille.

Sûrement naïve ou plutôt réaliste pour la pratique de Quidditch de demain, j’alla me coucher tôt. Aussitôt mes devoirs terminés, je m’étais rué jusqu’à mon lit. Toutefois, ce devait bien faire la cinquième fois que je me retournais dans mon lit. Arghhh !!! pestais-je à part moi. Mais pourquoi mon cerveau ne me laissait pas tranquille ? Pourquoi il s’amusait à me montrer Raphaël ? Je ne sais pas ce qui m’arrivait. Je ne sais pas si c’était la faute de mon père au moment de mon anniversaire ou bien le courriel de mon ami durant les vacances. Je ne sais pas … Je me languissais tant de lui. Ces vacances avaient duré une éternité ! Pourtant, arrivée à Londres, je fus incapable d’aller le voir. Trop … Gênée. Pourquoi je suis gênée avec Raphi marmonnais-je une fois de plus entre mes dents ce soir et biens des nuits auparavant ? C’est absurde. Et mon cœur s’amusait à battre plus fort. Et j’avais chaud. Et … Et je n’arrivais pas à dormir !!! Et je savais, une fois de plus, que cela recommençait. J’étais encore amoureuse. J’étais amoureuse de Raphaël ! Pourtant, il en aimait une autre et … Il ne m’aimait pas. Bon, pas comme ça. Je devais oublier ces stupides sentiments. Je me refusais de tomber amoureuse pour souffrir à nouveau. Comme pour se moquer de moi, mon cerveau me montra le beau visage d’Aidan. La douleur tordait mes entrailles lorsque je songeais au fait qu’on s’était embrassé pour la première fois en fin décembre 2018. Cela faisait un an environ à mon anniversaire … J’avais peur, affreusement peur. Et si Raphaël était comme Aidan ? Et s’il m’abandonnait à la Saint-Valentin comme ce dernier ?

- Non, Raphi est juste gentil … Il ne ferait pas ça murmurais-je dans mes draps plus ou moins certaine de moi.

Subitement, un miaulement strident de Chiba me fit sursauter. Mon cœur dut sauter de trois mètres au-dessus de ma poitrine sinon plus. J’en tremblais encore lorsque j’entendis le froissement des couvertures du lit voisin : Maëlle venait dormir. Trop énervée pour faire de même, j’allais me relever sur les coudes pour lui parler. Certes, je me ravisais serrant la couverture plus fortement près de moi. Je songeais que Maëlle voulait dormir et puis, je ne voulais pas non plus l’empêcher de dormir à cause de la pratique de Quidditch que j’avais planifié en décembre pour demain.

Mais où était Sélénya et les autres ?

Une fois de plus, je me retournais dans mes couvertures de manière rageuse maintenant ayant non seulement Raphaël en tête, mais aussi le fait que les autres avaient décidé de faire la fête ce soir. J’aurais pu repousser l’entraînement et participer à cette fête, mais ce serait pour laisser la place à une autre équipe : il n’en était pas question ! Et surtout pas aux Serpentard ! Puis, je n’en avais pas envie. J’avais peur de perdre mon ami plutôt. Je me languissais de le revoir, mais je ne savais même pas quoi répondre à son courriel. Je me demandais soudainement s’il avait terminé notre deuxième vidéo promouvant la bonne entente entre Sorciers et Moldus ? Cela me rassurait de penser à notre projet. C’était normal au moins.

- Eh … ? Non et toi ?

Marmonnais-je ennuyée envers mon amie tout en me relevant pour de bon sur les coudes. À plat ventre sur mon lit, je cherchais à tâtons l’ouverture des rideaux. Finalement, je m’assis les jambes tanguant contre le lit et complètement réveillée. En fait, j’étais trop stressée pour être un tant soit peu endormie. Je ne pus pas m’empêcher de sourire à Maëlle alors qu’une ombre noire vint sauter sur mes genoux.

- Chiba ! ne pus-je pas m’empêcher de déclarer surprise, mais aussi heureuse de le voir. Le chat commençait à appuyer de ses pattes sur mon ventre alors que je le caressais. Tu n’arrives pas à dormir non plus ? Est-ce qu’une malédiction aurait été lancée sur notre dortoir ?

Rigolais-je bêtement à Maëlle ce qui me fit du bien pour oublier ma planification de Quidditch digne d’un troll et la douleur de l’amour.

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Maëlle Rosier
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Mar 14 Juil - 19:53
Mais je n'ai pas sommeil
Nymphéa
Youpi, elle ne dormait pas ! D’accord pardon pas youpi, parce que sûrement que comme Maëlle elle avait envie de dormir mais que le sommeil n’était pas disposé à ce qu’elles dorment. Par contre, si la question de Maëlle était stupide et que seul les andouilles coucou rpgiste Raph répondent oui. La réponse puis la question de Nymphéa n’était pas mieux non parce qu’elle n’avait pas mis trois heures à répondre alors à moins que Maëlle soit le genre de personnes qui s’endormait entre le moment où elle posait la question et celui où on lui fournissait la réponse, elle était parfaitement réveillée. « Non, je ne dors pas. » La phrase exacte aurait plutôt été, j’aimerais bien dormir mais j’ai les pieds froids, sauf que c’est ultra étrange comme phrase.

Visiblement, Nymphéa n’attendait qu’une occasion pour se redresser. Afin que les deux demoiselles ne soient pas plongées dans le noir complet, elle entrouvrit les rideaux ce que Maëlle prit comme une invitation à s’asseoir pour papoter et ne se fit pas prier pour s’installer à son tour, se redressant sur le lit, son regard rivé vers le lit de Nymphéa à présent éclairé par la lumière de la lune et des étoiles – même si les étoiles éclairent pas des masses. Elle vit le chat – sûrement celui de tout à l’heure qui trouvait que le sol c’était vraiment top pour dormir – bondir sur la jeune fille. C’était un méchant chat  ? Ah non pardon, c’était celui de Nymphéa heureusement d’ailleurs, si la soirée avait dû se transformer en une attaque de chat féroce dans les dortoirs de Poufsouffle, tout de suite ça aurait été beaucoup moins sympathique. Après, sûrement que de courir pour échapper à Chiba le méchant, ça aurait réchauffé Maëlle mais ce n’était pas vraiment ça qu’elle voyait quand elle pensait à se réchauffer. Je secouai négativement la tête à sa question « Je n’arrive plus à dormir. Tout à l’heure quand j’étais devant la cheminée, tout se passait très bien, j’ai réussi à m’assoupir mais j’ai été réveillé par l’accoudoir. Comme la position n’était pas ultra confortable, je suis montée, mais depuis IMPOSSIBLE de m’endormir, j’ai froid, j’ai pas envie de dormir. Et toi comment ça se fait que tu ne dormes pas ? Quelque chose te tracasse, si c’est le match prochain, ne t’en fais pas, on fera de notre mieux et on va tout déchirer. » Oui alors, ça venant de la part de Maëlle, ce n’était pas un scoop du tout, pas le fait qu’elle déchire tout, elle était plus modeste que vantarde mais le fait qu’elle fasse de son mieux, c’était dans sa nature pour tout.

Elle réfléchit pas très sérieusement au fait qu’une malédiction puisse avoir été lancé sur leur dortoir Elle plaisanta sur ce fait d’ailleurs « Si ça se trouve c’est ça, Peeves a trouvé de la poudre magique qui empêche les gens de dormir et tout le monde est au courant sauf nous. Ils ont oublié de nous prévenir ! » C’était quand même peu probable, pas que Peeves trouve une nouvelle façon d’enquiquiner tout le monde, c’était sa spécialité. Ce qui intriguait d’ailleurs pas mal Maëlle qui découvrait le personnage, il était insupportable, qu’on se le dise mais il n’avait jamais été… viré ? Licencié ? Mis à la porte par les directeurs de Poudlard, c’était quand même surprenant qu’ils gardent un personnage si embêtant. Ah Maëlle n’avait jamais autant évité un fantôme que celui-là, il était quand même ultra  mal élevé et puis il y a vraiment des gens qui rigolaient à ses blagues ? Non ce qui était étonnant dans l’hypothèse où il y avait eu un truc étrange qui empêchait les gens de dormir – chose qui ne fonctionnait visiblement que dans le dortoir en lui-même et pas dans la salle commune en général -  d’ailleurs Peeves pouvait il rentrer dans les salles communes, il faudrait que Maëlle pense à  demander à quelqu’un un de ces quatre, purée, pendant deux secondes elle s’imagina se réveiller face à lui, c’était flippant, très flippant, trop flippant. Donc nous disions avant toutes ces interruptions, que ce serait étonnant que les personnes ne pensent pas à prévenir Maëlle et Nymphéa, surtout que Maëlle était installée dans un des fauteuils lorsqu’ils étaient partis, ils auraient été gonflés de la zapper.

Non la réalité était vraiment tout autre du côté de Maëlle, c’était juste ses pieds qui l’empêchaient de dormir et certainement que la raison pour Nymphéa était tout aussi logique. Par contre ce serait problématique, si elles s’endormaient tard, que les autre poufsouffles rentraient tard eux aussi et que les Serpentards dormaient déjà, la raclée qu’allait se prendre l’équipe des jaunes et noirs allaient rentrer dans les mémoires mais d’une façon qui déplairait fortement à Maëlle. Non perdre, ce n’était même pas envisageable et si ça arrivait parce qu’elle avait les pieds froids, elle allait s’en vouloir à mort – et potentiellement en vouloir un peu aux autres aussi parce qu’une équipe c’est pas juste un attrapeur et des pots de fleurs, sinon ce serait plus vraiment une équipe.


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Nymphéa E. Chang
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Lumos
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Mer 22 Juil - 3:05
Mais je n'ai pas sommeil
La raison de l’insomnie de mon amie me fit rire légèrement. Gloussant, je me rendis compte aimer cette légèreté oubliant, par le fait même, mon ami. Celui pour qui je n’arrivais plus à ne plus penser. Il en était devenu une pensée obsédante alors que mon cœur cognait, parfois, dur et d’autres fois je m’ennuyais de lui. Je m’ennuyais de nos heures ensemble à peaufiner des vidéos Youtube pour notre projet rassembleur. Je m’ennuyais de son sourire, de sa gentillesse, de son optimisme et de ses phrases réalistes me faisant redescendre sur Terre. Mais en même temps, j’avais peur …
Ainsi, baillant un peu maintenant que je pensais plutôt au froid des pieds de Maëlle, il était finalement possible que je puisse m’endormir cette nuit.

Mais je n’ai pas baillé en plein visage de mon amie ! Mais non ! Je l’ai un peu retenu tout en mettant ma main droite devant la bouche !

Sans crier gare, Maëlle se mit à parler du match de Quidditch qu’on avait le lendemain croyant que c’était sûrement la source de mon insomnie. En fait, c’était vrai, mais en partie tout du moins. À penser dormir absolument, je me suis aussi mise à ressasser le match de Quidditch de demain. Je soupirais, mais je ne pus pas m’empêcher de poindre un sourire non plus. Je sautais promptement en bas de mon lit pour me ruer dans le sien. En fait, je souhaitais tenter le tout pour le tout pour aider mon amie à ne plus avoir froid aux pieds.

Je commençais à peine et spontanément à trouver ses pieds sous les couvertures qu’on se mit à parler malédiction du sommeil puis, la faute à Peeves ! Mais oui ! Elle avait raison. Et pire ! On nous a fait une blague omettant de nous dire ce coup pendable de l’esprit frappeur. Et je me mis à rire de manière complètement détraquée à cette pensée loufoque que je devais avoir l’air complètement idiote. Bon, je m’en fichais. J’aimais l’idée. Ce que je ne me fichais pas, toutefois, c’était d’attraper le hoquet après une minute de rire.

- Hips … ! Ah non ! Pas çaaaaa !

Mettais-je aussitôt ma main droite contre mon sternum. J’avais encore envie de pouffer de rire bien malgré cette mésaventure. J’haussais des yeux au ciel tout en tentant de me concentrer à retenir ma respiration. Je crois que je voulais aussi faire savoir à Maëlle bien aller et donc je me forçais à rire de l’absurdité de mon hoquet.

- … Hips … En tout cas, ce n’est pas comme ça que je vais m’endormir et toi non plus qui doit m’endurer … Hips …

Aussitôt le dernier soubresaut de mes épaules passé, je me décidais à retenir ma respiration le plus longtemps possible. C’était à ce moment que je vis Chiba tourner en rond sur lui-même pour s’installer finalement sur mon lit puis, les lettres de mes amis sur ma table de chevet. Oui, dont celle de Maëlle. C’est là que je lui parlais de ça !

- Hips … Bon, il était évidemment qu’il y aurait quelques hoquets qui s’y glissent. Est-ce que tu te rappelles la lettre que je t’ai envoyé ? Celle dans laquelle je te parle d’un … garçon ?

Et voilà, subitement timide, mon ton de voix diminua aussi vite que mes yeux décidèrent de lorgner la couverture du lit de mon amie. Je me mis à mordre l’intérieur des joues. J’avais peur que Maëlle me prenne pour une fille facile. Encore ! Elle est encore amoureuse ! Mais, mais … Il me fait vivre des émotions jamais vécues avant.

- Et non, tu ne le connais pas. Hips. Enfin, ... si. Tu l’as vu. À mon anniversaire. C’est un Moldu et … Hips. C’est mon ami. On a un projet ensemble et il est venu nous aider alors qu’on était allé sauver Amber et Ielena. Il est tellement généreux et courageux. Mais … Hips Je ne sais pas …

Précipitant mes mots, cette fois, je me mordillais la lèvre pas sûre de la suite des choses. Il ne m’aimait pas comme ça. Il en aimait une autre. Ça fait longtemps que je ne l’ai pas entendu parler d’Artémis, mais je ne veux pas faire du mal ni à elle et surtout par à Raphaël. J’ai peur, affreusement peur … Pourquoi ?

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Maëlle Rosier
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Dim 2 Aoû - 22:44
Mais je n'ai pas sommeil
Nymphéa
Oh ? Elle partait ? Maëlle observa un peu embêtée son amie qui prenait la poudre d’escampette. Qu’avait-elle dit au juste pour que tout d’un coup elle souhaite quitter la pièce. Quoi que, pour quelqu’un qui voulait quitter la chambre, elle se rapprochait dangereusement du lit de Maëlle, cette dernière s’apprêtait donc à lui expliquer que si elle continuait à avancer son tibia allait rencontrer la structure en bois et qu’elle n’allait pas forcément apprécier la douleur. Ce n’était pas le plan non plus, non elle ne se vautra pas, à la place elle vint élire domicile dans le lit de Maëlle qui lui fit une petite place, docilement. Si elle ne comprenait pas vraiment ce que Nymphéa venait faire dans son lit, elle n’avait pas de raisons de l’envoyer bouler. En revanche, il y eut quelques secondes où Maëlle eut les yeux grands comme des soucoupes en sentant les pieds de Nymphéa contre les siens, oui, elle ne s’y attendait pas spécialement à celle-là. Ce n’était pas désagréable en soi, juste totalement inattendu mais si c’était pour la réchauffer, Maëlle n’avait pas de raisons de se plaindre.

Par conséquent, elle commença à parler malédiction. Imagination débordante, la petite Poufsouffle, ça devait être comme le Quidditch, dans le sang ? Sauf que là, Maëlle n’avait aucunement l’intention de se lancer dans l’écriture, être sur un balai l’intéressait mille fois plus. Néanmoins, déclencher le rire de quelqu’un ça avait quelque chose de plaisant et un sourire plein de bienveillance ne quittait plus son visage, surtout en constatant que victime de son propre rire, Nymphéa déclencha un hoquet. Maëlle essaya de lui donner la solution de grand-mère par excellence « Essaie de t’empêcher de rire. » Oui non mais ça ne marchait pas, tout le monde le sait déjà, d’ailleurs le hoquet de nymphéa avait pas l’air de vouloir partir, à moins que ce soit le fait qu’elle parle qui empêchait ce dernier de se calmer. Maëlle secoua la tête pour la dédouaner quant au fait qu’elle l’empêchait de dormir « Je ne dormais pas avant qu’il se déclenche tu sais ? Et si je m’endormais alors que tu donnes de ta personne pour me réchauffer, je serais une bien piètre amie tu ne crois pas ? »

Nymphéa voulait parler lettre ? Celle où elle avait parlé d’un balai ? Ah non, pardon, pas la partie balai, la partie sur le garçon. Maëlle hocha la tête, oui, bien sûr qu’elle se souvenait. Et elle comprenait parfaitement le fait que tout d’un coup Nymphéa se sente gênée. Doucement la main de Maëlle vint se poser sur le bras de son amie, un contact visant à montrer qu’elle ne comprenait probablement pas tout sur les sentiments, surtout sur leur réciprocité et la façon dont ils pouvaient changer en un quart de secondes, mais dans tous les cas, elle était là pour aider Nymphéa du mieux qu’elle le pouvait. Ah, elle ne le connaissait pas ? ça n’était donc pas un élève de Poudlard par conséquent. Quelqu’un de plus vieux ou d’un autre pays, rencontré durant des vacances d’été par hasard. C’était beaucoup trop mignon ça, ils s’envoyaient des lettres ? Ah tout compte fait, elle l’avait déjà rencontré, à l’anniversaire de Nymphéa. Maëlle passa une main dans ses cheveux, essayant de se souvenir de tout le monde… un moldu, un moldu. Du point de vue de Maëlle, c’était assez difficile de reconnaître un moldu au premier coup d’œil. Ils n’avaient pas de troisième œil ni rien, c’était même incroyable de dire ça mais Maëlle ne voyait pas ce qu’ils avaient de si négatifs, alors probablement que l’éducation de Maëlle y était pour quelque chose. Ses parents n’en parlaient tout simplement pas. Dans ce cas de figure, difficile d’avoir une opinion. En tout cas, le portrait de lui qu’en faisait Nymphéa était tout simplement dénué de critiques. Depuis que Maëlle était sur l’ancien continent, elle avait plus eu l’impression que les moldus étaient le mal alors qu’un moldu soit courageux, généreux et partant pour sauver des sorciers, Maëlle trouvait ça admirable. Après quelques secondes à réfléchir sur la question « Nymphéa, tu as la chance de pouvoir choisir toi-même la personne avec qui tu veux sortir, celle contre qui tu te réveilleras le matin et celle qui partagera ton existence et avec qui tu voudras fonder une famille. » Elle leva la main « Je ne suis pas en train de te dire de foncer et de brûler les étapes. Non, vraiment pas. Je dis que si tu te trompes, personne ne t’en voudra. » Comment expliquer les choses de manière plus globale «  Quel mal y aurait-il à lui dire que tu as des sentiments pour lui ? Dans le pire des cas, il n’a pas de sentiments amoureux pour toi, cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas être amis. » Elle esquissa un sourire « Je suis la preuve vivante qu’on peut être ami avec son ex fiancé alors que nous ne nous sommes pas vraiment quittés en bon terme. Je comprends que ça puisse te faire peur, ça ne fait jamais plaisir d’être victime de ses propres sentiments mais parfois, il n’est pas impossible d’avoir de bonnes surprises. Tu as peur de quoi ? »



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Nymphéa E. Chang
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Ven 7 Aoû - 3:23
Mais je n'ai pas sommeil
Non effectivement, le hoquet ne partirait pas si je continuais de rire. Certes, je ne savais vraiment pas ou Maëlle eut cette idée saugrenue que cela pouvait fonctionner. Il y avait bien la technique de retenir sa respiration, de boire de l’eau, mais …. D’arrêter de rire ? Quoiqu’en même temps, cela aiderait sûrement si je ne riais pas ce que je n’avais pas manquer de lui faire savoir.

- Mais c’est ta faute si je ris ! Et … Si tu t’endors réchauffée, je crois que je serais fière d’avoir réussi à t’endormir, tu ne crois pas ?

Évidemment, j’eus un petit sourire qui se voulait justement fier. Je continuais quand même à avoir le même sourire, la même joie jouant la carte de l’amie faussement outrée. Couchée près d'elle j'apposais mes pieds près de ceux de mon amie me rappelant qu'elle avait froid précédemment soit la raison pour ses propres insomnies. Bah quoi, je ne voulais pas la laisser geler. J'ai vu, une fois à la télévision, un reportage qui se passait en Arctique. Les gens se collaient pour ne pas avoir froid.

Mais malheureusement pour changer, je continuais quand même à avoir le hoquet. Peut-être devrais-je arrêter de parler, mais encore là, c’était difficile. J’avais commencé à parler de Raphaël, cet amour qui m’attirait vers lui tout comme de la peur, cette peur de mal faire. J’avais peur de tellement lui faire de mal. Puis, la douleur qui s’ensuivrait si c’était vraiment le cas. La proximité de mon amie m'était bénéfique toutefois et je tanguais donc entre les mots étant sortis d’entre mes lèvres et mon intention de bien faire pour mon amie. En même temps, j’avais effectivement arrêté de rire tout comme de parler. Je tentais d’inspirer plus profondément malgré les quelques hoquets qui venaient quand même s’y mêler.

Ainsi, de moins en moins prise de hoquets agaçants, je tournais la tête vers Maëlle et remontait finalement les yeux sur mon amie qui me rassurait. Oui, tout simplement, elle me rassurait. Je souriais heureuse appréciant le toucher de son bras. C’était agréable de parler avec Maëlle, de ne pas se sentir reprocher de faire quelque chose de mal par exemple. Si j’en avais parlé avec Sélénya … Non, c’était hors de question malgré qu’elle l’eût bien pris quand même. C’était plus facile de lui parler de cela par écris. Encore, j’avais peur de faire du mal. Et encore, je ne pus pas m’empêcher de ressentir quelque chose pour Maëlle qui elle n’avait pas pu choisir. J’étais un peu penaude de lui avoir rappelé ceci.

- Je suis désolée que tu n’ais pas pu choisir toi … J’avoue, avoir le choix … C’est … On devrait tous avoir le choix de faire ce qu’on veut.

Je m’emballais un peu, je crois, ayant subitement arrêté les mouvements de mes mains mon esprit était maintenant ailleurs. La bouche à moitié ouverte, mon amie me parlait du réveil auprès d’une personne aimée le matin, de fonder une famille … Huh ? Les yeux grands ouverts, clignant plusieurs fois estomaquée, je tentais d’imaginer Raphaël comme ça. Et … Je pris, une fois de plus un peu peur me mordillant la lèvre inférieure. Et si j’étais une mauvaise mère ? Et si je faisais une mauvaise épouse ? Et si ? Et si ? Une fois de plus, je m’emballais. Pourquoi fallait-il que Maëlle amène ce sujet aussi ? Heureusement, une fois de plus, elle venait à ma rescousse et aussitôt j’eus l’impression que ma respiration se calmait peu à peur. Ouf. Je hochais la tête à ses mots plus que raisonnables sur le fait de parler de mes sentiments à mon ami. Certes, j’haussais quand même les épaules, effrayée malgré tout si c’était l’inverse.

- Mais s’il ne veut plus être mon ami ?

Je me relevais sur les coudes dans le lit, ma nervosité était trop forte il fallait que j’ouvre la bouche. J’avais parlé très rapidement que les mots avaient déboulés sur ma langue. Nervosité que Maëlle trouva, une fois de plus, les mots pour taire en parlant de sa propre expérience. Elle parlait avec tant de facilité de tout cela que je ne pouvais pas m’empêcher de l’admirer. En même temps, c’est vrai : elle était restée amie avec lui malgré tout.

- Tu es vraiment belle… Enfin, tu es belle, mais je parlais aussi de ton toi intérieur. Souvent, les gens ne sont pas capables de rester amis après une rupture. Mais toi, tu l’as fait. Je t’admire, vraiment.

Je pense que j’allais vraiment me mettre à pleurer. Je déglutis et pris une longue inspiration. Celle-ci ne fut, grâce au ciel, pas ponctuée de hoquets. Je me sentais mieux et maintenant Maëlle parlait de la peur … Cette peur qui m’empêchait de le revoir … Cette peur qui me rendait compte du possible rejet à vivre. Je hochais rapidement la tête et j’eus un petit rire forcé.

- J’ai peur de lui faire du mal. En fait, j’ai peur d’avoir mal, c’est sûr. Après tout, il n’y a personne qui a voulu de mois plus de trois mois. Je sais que je suis un peu trop énergique, mais … Au moins, j’aime rire. Je ne sais pas … Mais j’ai peur de lui faire du mal en révélant ce que je ressens pour lui.

Je souriais timidement n'ayant pas encore bouger de ma position. On devait avoir l’air de véritables adolescentes à parler de garçons, là, toutes les deux. Après tout, on n’était qu’à peine plus âgées. Je ne voulais pas parler d’Artémis à Maëlle toutefois. Je ne voulais pas qu’on puisse tomber dans la possibilité de parler Blood Circle. Et puis, ce ne serait pas gentil pour lui, pour eux … ? Si j’avais été égoïste, je n’aurais eu aucun scrupule. Certes, je suis fais sensible et même je ne voulais pas de mal à mes ennemis. Mais était-ce vraiment mon ennemie ?

- C’est son anniversaire bientôt. Je crois que je sais quoi lui offrir comme cadeau.

Je souriais toujours aussi timidement ma voix n’étant guère forte.

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Mais je n'ai pas sommeil
Nymphéa

Comment ça c’était la faute de Maëlle si elle rigolait. Elle s’essaya au sourire angélique pour faire semblant de n’avoir rien avoir avec ces accusations. Néanmoins, elle hocha la tête, oui elle pouvait être fière si elle réussissait cet exploit mais bon Maëlle n’y croyait pas trop, oh pas au talent de Nymphéa, elle était douée, à n’en pas douter mais plutôt que si elles parlaient, il allait être compliqué pour Maëlle de s’endormir, ou alors ce serait un manque de respect.

Alors que la demoiselle essayait de lui montrer qu’elle pouvait y aller, qu’elle n’avait qu’à saisir l’opportunité qui se présentait à elle. Ce n’est pas exactement de cela dont voulait parler Nymphéa, Maëlle tourna la tête vers elle, réfléchissant à ses mots avec soin « Tu n’as pas à l’être, je ne le vois pas comme une fatalité, je n’ai pas été prise par surprise, personne n’est venu me voir un beau matin pour me dire ce sera lui un point c’est tout. J’ai toujours su à qui j’étais fiancé, un peu comme toi tu as toujours su que tu avais un frère, c’est comme ça et pas autrement, il y a des jours où tu dois te dire qu’avoir un frère c’est agaçant, et bien je me disais un peu la même chose mais, j’avais surtout envie de le rencontrer. J’ai eu le choix de dire non. » ce qu’elle avait d’ailleurs fait sans état d’âme « Si ma seule contrainte est finalement de choisir un sang pur, je ne trouve pas que c’est si cher payé mais si toi tu peux aller avec n’importe qui, peu importe son sang et son rang dans la société, n’hésite pas, fonce avant qu’il soit trop tard, montres lui que tu existes et qu’il te plait. » Ouai, c’est ce qu’elle n’avait pas réussi à faire de son côté, réussir à vaincre cette angoisse qui lui étreignait le cœur à l’idée de ne pas plaire à Tristan. Peut être que si ce jour-là, elle avait été capable de lui montrer qu’elle en valait la peine, tout aurait été différent et qu’ils ne seraient pas juste être amis.

Bon, peut être que parler mariage, enfant et vie commune, ça n’était pas la chose la plus intelligente que Maëlle puisse faire. Elle avait bien conscience que son amie était complètement dépassée, son regard semblait effrayé à l’idée de se projeter aussi loin. D’accord, d’accord, il fallait commencer par regarder moins loin, ne pas parler mariage et enfant, ça faisait peur – et il est vrai que rien interdisait à Nymphéa de voir aussi loin. A la question de Nymphéa, Maëlle lui adressa un sourire, il ne servait à rien de lui dire que s’il ne voulait pas être son ami, alors il n’en valait pas la peine, de toute évidence, Nymphéa s’en ficherait complètement d’apprendre que le gars pour qui elle avait des sentiments n’en valait pas la peine. « D’après le portrait que tu me peins de lui, il n’y a aucun risque que ça arrive Nymphéa, si la nature de ses sentiments venait à différer des tiens, ça m’a plus l’air d’être le genre de personne à te consoler et essayer de rendre ta vie plus heureuse, qu’une personne capable de te tourner le dos. » Et en disant cela, Maëlle espérait ne pas avoir mal cerné le personnage, que cette faculté à toujours voir le verre à moitié rempli plutôt qu’à moitié vide n’allait pas desservir Nymphéa.

Sous le compliment que lui fit son amie, Maëlle se sentit tout d’un coup gênée, ne sachant pas tellement comment réagir. Ce n’est pas qu’elle n’aimait pas les compliments mais ça n’était pas évident de les recevoir sans paraître prétentieuse ou à l’inverse chiante car bien trop modeste. Est-ce que dans ces moments-là, il ne valait mieux pas tout simplement attendre la suite. Effectivement, peu de gens auraient réussi à rester ami et il est vrai qu’elle s’était beaucoup poser la question à savoir qu’est ce qu’elle avait de moins qu’une autre et pourquoi lui avait-il fait comprendre aussi brutalement, que ce n’était pas elle qu’il voulait mener à l’autel. « Tu n’as pas à m’admirer, ce n’était pas si difficile, je l’avais vu une fois à une soirée où ça s’est ultra mal passé et c’était il y a 4 ans. Nous avons sûrement grandi tout les deux et j’ai compris en le côtoyant que je n’étais pas assez bien pour lui, il n’a très certainement pas su comment me le dire à l’époque. »

Elle avait peur de lui faire du mal, voilà qui était un peu surprenant. Comment pouvait-elle le faire souffrir alors qu’elle lui offrait son cœur. Même dans l’hypothèse où il ne ressentait pas la même chose, n’était ce pas plutôt flatteur que quelqu’un vienne lui dire qu’il était aimé. « Tu ne lui feras pas de mal en lui disant ce que tu ressens, je ne dis pas qu’il saura forcément comment réagir, je ne le connais pas assez pour cela, mais aucun risque que ça lui fasse du mal. Dans le pire des cas, il te trouvera mignonne tout au plus. » Par contre, oui le risque c’était qu’elle ait mal et sans avoir expérimenté ce que c’était que quelqu’un qui refusait ses avances, Maëlle avait déjà eu mal en étant trompé alors qu’elle n’avait pas le moindre sentiment, alors elle n’imaginait que trop bien la douleur que ça devait être que quelqu’un repousse. « Tu n’es pas tombé sur les bonnes personnes voilà tout. Ce n’est pas à toi de changer pour les gens, tu es comme tu es et s’ils ne restent pas parce que tu es trop énergique, ce sont eux qui ont des problèmes pour ne pas avoir creusé au préalable pour savoir la personne que tu étais. Une relation, il faut être deux pour la faire vivre et deux pour la faire couler, si ça durait 3 mois, ce n’est pas la façon dont tu vis ta vie le problème, ce sont eux qui ont voulu faire de toi une personne que tu n’es pas. Tu ne lui feras aucun mal, j’en suis persuadée bon sauf dans l’éventualité où il est en couple et que tu brises son couple, là par contre oui, mais il est pas en couple ? »

Oh c’était son anniversaire bientôt. Maëlle se tourna les yeux brillants d’intérêt, de curiosité « Est-ce que je peux savoir ce que tu vas lui acheter ou c’est personnel ? » Est-ce que c’était vivre sa vie par procuration que d’espérer que tout se passerait bien pour Nymphéa que son couple avec le garçon qu’elle aimait se fasse et qu’elle vive la plus belle des histoires d’amour, ne serait ce que pour qu’elle se voit telle qu’elle était vraiment, une fille qui méritait d’être aimé, qui n’avait juste pas eu de chance lors de ses précédentes aventures. Ce moldu avait intérêt à faire de Nymphéa une véritable princesse.



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Mar 25 Aoû - 3:54
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Maëlle devrait être psychomage. Je savais qu’une discussion avec elle me changerait les idées du tout au tout. Après, on disait que la maison des sages était Serdaigle. Tss, mais qu’est-ce qu’ils en savaient ? Je n’avais pas pu m’empêcher d’émettre un petit rire au moment où Maëlle comparait son fiancé qu’elle avait toujours connu à certains jours ou j’avais, moi, voulu voir disparaître Hyacinthe. Mais il n’est pas n’importe qui marmonnais-je alors le nez sous les couvertures, mon amie démolissant avec compassion mon argument de la liberté de choix. J’avais fait une légère moue refusant plutôt le fait que Raphaël serait n’importe qui. En plus, cet idiot se disait parfois « n’être personne. » Non mais ! C’était une fausse bouderie, car je me sentais sereine actuellement. Je me sentais bien parce que Maëlle reprenait les belles qualités de Raphaël en lesquelles j’avais insisté préalablement. Il ne pouvait, en effet, être quelqu’un de mauvais. Il serait toujours là pour moi, restant mon ami. J’avais hoché la tête gloussant à la pensée de notre projet rassembleur pour promouvoir la paix et la tolérance. C’était vrai.

Mais je crois, comme mon amie apparemment, que je n’aimais pas avoir la lumière braquée obstinément sur moi tel un spot lumineux de télé aveuglant. Alors qu’elle parlait de Tristan, je ne pus pas m’empêcher de prendre doucement sa main sous les couvertures, souriant toujours aussi admirative.

- Tu as grandi en sagesse. Mais comment je ne peux pas t’admirer quand tu me dis avoir changé parce que grandie ? Et là, je vais te dire que tu es sage.

Têtue, j’avais élevé la voix. Je voulais, ainsi, continuer sur mon admiration de mon amie et éviter qu’elle ne le voie pas. Oui, comme Raphaël ! Il ne voyait pas être gentil, courageux, généreux et … Altruiste même. Sans compter qu’il était très intelligent, mais ça je ne lui dirais jamais ! Et donc, j’avais peur. C’était idiot. J’avais peur de perdre un ami si cher, si unique et … Et je gloussais une fois de plus lorsque Maëlle proposa qu’il me trouve tout simplemenet mignonne.

- Possible …

Souriais-je rêvant cette fois de cet homme qui faisait, plus notre conversation avançait, battre doucement mon cœur. Maëlle a aussi toujours été avec moi lors de mes ruptures des garçons avec lesquels j’étais sortis. Actuellement, ne faisait pas exception à la règle, car elle acclamait le fait que j’étais unique. Puis, cette manière qu’elle disait qu’une relation devait fonctionner à deux. Subitement, je savais que le pire fut bien le Serpentard, de deux ans de plus je crois, qui avait voulu brusquement me faire l’amour et  … J’ai eu peur. Si peur. Nous étions tard le soir dans le parc du château. Il me déshabillait sauvagement. Subitement, je le repoussai criant de toutes mes forces. J’avais fui.

Subitement, je hochais négativement de la tête me relevant légèrement sur les coudes. Non ! Raphaël n’était pas en couple. Enfin, je crois.

- Enfin, il ne parle pas d’une autre fille …

Avais-je marmonné jouant maladroitement avec mes lèvres et peu sûre de mes mots par rapport à … Artémis. En plus, je savais que je ne voulais pas parler d’elle. D’autant elle pourrait me tuer, autant elle me rendait … jalouse de sa proximité, par le plus grand nombre d’années qu’elle avait avec lui ? Ce n’était même pas le Blood Circle en fait. Je me fichais du Blood Circle. Mais il ne parlait pas d’elle donc … ? Alors, je changeais de sujet parlant plutôt de son anniversaire. Cela semblait suffire à Maëlle qui se releva promptement sur un coude, hâtive d’en connaître plus sur le cadeau. Je sursautais, mais rapidement mon rire survient de manière spontanée.

- Et t’inquiètes, j’ai tenté de faire un cadeau moins niais que d’habitude.

Je me relevais aussi sur un coude, un sourire fendu jusqu’aux oreilles, faisant face à mon amie dans le lit. Oui, j’étais la reine des cadeaux niais aux garçons : une peluche, un haut de type kangourou, une glace au chocolat, de la musique. Un peu plus et je donnais une cravate. Non, j’avais eu envie de faire plus original. Pensive, je réfléchis à ma décision d’aller faire un karaoké cherchant longuement le lieu où il en avait à Londres.

- Les hommes préfèrent quand ça bouge et … Enfin, je lui ais acheté des billets de spectacle pour aller voir un groupe moldu l’été prochain et … Je penchais la tête vers l’arrière guillerette. Je vais l’invité en karaoké ! Enfin, on va manger aussi. Enfin, on va surtout s’amuser parce que les karaokés ce n’est pas seulement de chanter, mais de s’amuser entre amis et de rire quand on se ridiculise.

Je rigolais subitement. Vrai, je me sentais stressée parce que je ne savais pas si Raphaël allait apprécier le karaoké. Mais vrai en même temps, je voulais qu’il passe un bon moment pour son anniversaire et je ne voyais pas un meilleur moyen de le faire que par le karaoké.

- Est-ce que je t’ais déjà invité à un karaoké au fait ? Parce que sinon, il faudrait qu’on le fasse un de ces jours toutes les deux.

Affirmais-je continuant sur ma lancée pour argumenter en la faveur de cette activité. Honnêtement, je ne m’en rappelais plus. Il y avait beaucoup trop d’activités amusantes avec mes amis dans ma vie.

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Mais je n'ai pas sommeil
Nymphéa
Jusqu’à point d’heures, Etait ce de la sagesse ou Maëlle avait-elle conscience qu’une décision vieille d’il y a quatre ans ne devait pas l’empêcher d’apprendre à le connaître. Comprenant bien que Nymoohéa ne voulait aucune résistance de la part de son amie, Maëlle, après un sourire céda « D’accord, je suis pleine de sagesse. » Enfin la sagesse ce serait de se trouver rapidement un mari et il faut reconnaître que Maëlle n’était pas des plus pressées, comme si le fiasco de ses fiançailles avait changé toute sa conception du mariage, craignant que ça se passe mal et qu’au final la vision qu’elle avait du mariage arrangé en regardant ses parents ce soit finalement l’exception qui confirme la règle et qu’elle avait beau y croire de toutes ses forces et de toute sa volonté, ça ne changerait rien. Alors elle laissait traîner, il y aurait bien un jour où le soleil arriverait à pousser deux ou trois nuages pour permettre à la demoiselle Rosier d’y voir plus  clair sur son avenir.

« Il n’y a pas trente six moyens de le savoir, il faut en parler avec lui. »  

Déjà, elle fut rassurée de savoir qu’il n’y avait pas d’autre fille au tableau ou espérons qu’il serait plus humain que Tristan et ne s’amuserait pas à embrasser une autre lady juste devant Nymphéa. Quoi que si, en premier lieu, elle avait eu l’impression que Nymphéa n’avait pas le moindre problème avec une fille, sa façon d’avoir le regard fuyant, de mordiller ses lèvres, il y avait un souci. Elle demanda « Jamais, il n’y a pas un prénom qui revient souvent ? » N’avait elle pas confiance en Maëlle ou était ce trop difficile d’admettre que concurrence il y avait « Si tu n’as pas envie de m’en parler, je comprendrais. »

Un cadeau moins niais que d’habitude, ça voulait dire quoi ça ? Est-ce qu’un jour quelqu’un lui avait dit que le cadeau qu’elle faisait était niais ? Si c’était le cas, les personnes à qui Nymphéa offrait des cadeaux étaient des personnes fortement détestables Enfin la personne y mettait du sien pour trouver quelque chose de bien, ce n’était jamais niais si ça venait du cœur. Maëlle pencha la tête indécise, les hommes préféraient quand ça bougeait, elle ne comprenait pas très bien pourquoi. Voir un groupe moldu ? C’est quoi un spectacle de groupe moldu « Tu n’as pas peur qu’avec le Blood Circle ça dégénère ? » Elle n’osait pas spécialement dire qu’elle ne savait pas ce qu’était un groupe moldu et en quoi ça bougeait mais ça avait l’air d’être un truc génial. Et pour ne rien arranger, elle parlait de karaoké, oh bon sang encore un truc inconnu, donc par conséquent, un truc moldu. Au moins, elle comprenait très bien ce que mangeait voulait dire. Nymphéa finit par lui donner l’explication pour le karaoké, c’était un endroit pour chanter, ah oui ça devait être sympathique et puis oui le principal c’était de s’amuser et Nymphéa avait l’air d’être convaincu qu’ils allaient bien rigoler donc Maëlle était contente qu’elle ait trouvé les cadeaux parfaits et elle espérait qu’à la fin de la soirée, elle ait réussi et que la personne lui déclare sa flamme. « ça m’a tout l’air d’être un programme parfait, s’il ne te tombe pas dans les bras, c’est qu’il n’a rien compris du tout. »

Puis il y eut la question du karaoké, Maëlle déglutit longuement, un peu stressée à cette idée « Non, je n’y suis jamais allée. En fait je sais pas trop en quoi ça consiste, chanter oui et s’amuser je comprends aussi mais ça se passe comment ? Ce n’est pas une activité sorcière ? » Si c’était le cas, ça n’existait pas aux Etats Unis en tout cas. Elle ne voulait pas passer pour la sang pur hyper coincée ne voulant pas faire d’activités moldus, non pour le coup elle était assez ouverte d’esprit. « Tu n’as pas peur que je me fasse remarquer ? » Néanmoins, la tentation était trop grande pour qu’elle refuse, une amie lui proposait une activité, Maëlle n’était pas du genre à louper cette occasion « Je serais ravie d’y aller si tu n’as pas peur que je t’attire des ennuis » et qu’elle s’en attire elle-même parce que Maëlle était loin d’être une experte en transplanage et elle était persuadée qu’en cas de stress, et des moldus qui l’attaqueraient, ce serait clairement stressant, elle ne parviendrait pas à transplaner. Alors bien sûr, ce n’était pas quelque chose qu’elle cachait aux gens que elle, s’il fallait se déplacer, elle préférait son balai – ou alors si les gens ont pas compris que Maëlle kiff son balai, c’est qu’ils sont pas attentifs – mais dans un moment de stress, par sûr que Nymphéa aime beaucoup l’idée de faire transplaner Maëlle en plus d’elle-même. Mais bon, vu la façon dont Nymphéa parlait de cette activité, qu’elle avait prévu de faire ça pour une soirée romantique, Maëlle voulait forcément essayer !

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Mar 22 Sep - 3:02
Mais je n'ai pas sommeil
- Non, je n’ai pas envie de parler d’elle. Et il n’en parle plus maintenant de toute manière.

Oui, j’avais alors levé des yeux au ciel pour me recroqueviller sous la couverture boudant et pestant de manière presque inaudible à cette la détermination de mon amie d’apprendre le nom de cette possible prétendante. Puis, je n’avais pas envie d’en parler parce que Artémis semblait être mêlée au Blood Circle. Alors, Maëlle aurait peur pour moi croyant que Raphaël était aussi de même avec cette organisation espionnant l’Ordre du Phénix grâce à ma naïveté. Je ne voulais pas lui faire peur. Puis, ce serait si difficile à expliquer. Cette amitié m’était réellement véritable. Quelque chose que je n’avais jamais ressentie avec un garçon auparavant. Peut-être était-ce parce qu’il était plus vieux. Peut-être même parce qu’il était un Moldu ? Ouvrant de grands yeux, je me rendais compte que ma mère avait justement épousé un Moldu : mon père.

Oh ! Fichue Maëlle qui m’avait mis préalablement en tête le mariage et les enfants. Alors, moi je me fichais la couverture par-dessus la tête avec la possibilité que cela me fasse oublier.

Heureusement pour elle – oui, car elle en aurait entendu parler à nouveau eh – comme pour moi, on passait au sujet du cadeau puis, je décidais de décrire la journée parfaite imaginée par mes soins pour Raphaël. Évidemment, Maëlle ne put pas s’empêcher d’amener le Blood Circle sur la table. En me redressant vivement, je me fis justement violence pour ne pas parler d’Artémis.

- Non mais ! Si nous vivons dans l’attente de voir surgir un membre du Blood Circle, on ne ferait plus rien. Puis, qui va m’attaquer moi. Et je ne compte vraiment pas utiliser de magie ce soir-là de toute manière.

Grognant un peu mon mécontentement, je fus quand même heureuse d’entendre le compliment de mon amie quant à l’organisation de la soirée. Puis, j’étais incapable de ne pas lui sourire ni de rester fâché avec elle. Et je n’étais pas fâché ! Juste … Juste que j’étais frustré d’entendre toujours parler du Blood Circle comme si c’étaient ces gens qui géraient nos agendas à tous.

- Mais merci. Et tu me prenais pour qui ? J’en ai organisé bien d’autres des fêtes. Comme celle de mon anniversaire il y a deux semaines.

Maintenant assise dans le lit de mon amie, je prenais un petit air faussement arrogant, mais montrant une certaine fierté quand même. Oui, j’étais fière de mes talents : peu nombreux apparemment, mais bien présents. Nah ! Plus ou moins rapidement, je laissais aller mon sourire jusqu’à je vis Maëlle semblant un peu stressée quant au … Karaoké. Je fronçais les sourcils, de prime abord puis, je lui souris gentiment tout en caressant son bras tel si je la réchauffais. En fait, c’était un peu ça : je voulais lui réchauffer le cœur pour éviter qu’elle ait encore peur.

- Ça ne m’attirera pas d’ennuis voyons. Puis, le 15 ça ne m’attirera pas non plus d’ennuis. Déjà, Raphaël est un Moldu. Je ne me voyais donc pas organiser une fête dans le monde sorcier ou avec des trucs sorciers. Cela n’aurait pas été correct.

J’eus un léger sourire avant de le perdre à nouveau dans une nouvelle pensée. Il faudrait tellement que j’invite Raphaël sur le Chemin de Traverse un jour. On ira manger une glace à Florian Fortarôme puis, on admirera les animaux de la ménagerie. On irai même chercher des babioles à farces et attrapes et je lui montrerais le Quidditch. Je suis certaine qu’il aimera. En plus, les geeks ont tendance à aimer tout ce qui est fantastique. Puis, je sais déjà qu’il aimait la magie quand on se rencontra grâce à son court-métrage. Ce sera génial ! Mais … Mais … J’en étais ou encore ? Je revenais donc vers Maëlle en la regardant, heureuse.

- J’ai pleins d’idées ! En fait, j’ai pleins d’idées sur ce qu’on pourrait faire comme karaoké toutes les deux. Comme tu as déjà dit, on chante à un karaoké. Il faut chanter les paroles au rythme de la musique de la chanson qui joue. Parfois, ça peut être très drôle parce qu’on n’a vraiment pas le rythme justement et c’est nul ! Mais j’adore ça et c’est en mieux avec des amis parce qu’on peut rire ensemble ! Enfant, j’aimais en faire quand j’allais à Hong Kong.

Coupant court à mes explications, Chiba bondit agilement sur le lit de mon amie venant nous y rejoindre. Aussitôt, et comme à son habitude, il venait se frotter contre moi alors que sa queue me passa sur le visage sans scrupules. Évidemment, il continuait son chemin vers Maëlle optant pour la même manière d’attirer notre attention. Bien oui, pourquoi pensez-vous qu’il était monté sur le lit pour commencer ?

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Mer 23 Sep - 21:46
Mais je n'ai pas sommeil
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Il y avait donc bien une fille. N’était ce pas ultra dangereux pour Nymphéa dans ce cas de figure, son moldu pouvait-il en aimer une autre? Néanmoins puisque son amie ne voulait pas en parler, ce qui se comprenait aisément, Maëlle ne voulait pas non plus parler de la personne que Tristan avait embrassé le jour de leurs fiançailles. Des fois, il valait mieux se voiler la face, Maëlle en était intimement convaincue. Elle observait donc son amie bougonner dans son coin sans faire le moindre commentaire de son côté, culpabilisant de l’avoir mis dans cet état. Ce n’était pas du tout ce qu’elle avait souhaité.

Et ça ne faisait que commencer. Alors qu’elle s’inquiétait pour son amie, essayant de savoir si partir chez les moldus ça n’était pas dangereux, cette dernière se redressa pour s’insurger, Maëlle se fit tout petite dans le lit «Je te demande pardon, je ne voulais pas te blesser.» Ne pas parler du fait de sortir chez les moldus, ne surtout pas chercher à justifier pourquoi elle s’inquiétait d’imaginer Nymphéa chez les moldus, elle comprenait bien qu’à l’instar de parler de potentiels filles liées au moldu qu’elle semblait apprécier grandement, il valait mieux éviter le sujet Blood Circle. Même si jamais au grand jamais Maëlle n’avait pris Nymphéa pour une inconsciente capable de faire de la magie dans un lieu bondé de moldus.

Oh cette impression d’être sur une pente glissante ne quittait plus Maëlle, même les compliments qu’elle faisait, reconnaissant que Nymphéa était douée - excellente même - pour organiser des fêtes, elle se prenait une question déstabilisante. Elle la regarda en proie au doute «Je n’avais aucun à priori sur ta façon d’organiser les fêtes Nymphéa. Comment le pourrais-je quand j’étais là pour ton anniversaire justement.» Elle lui fit un léger sourire, essayant clairement de l’amadouer pour qu’elle cesse de lui en vouloir.

Si les sujets précédents, Maëlle les notait tous dans un coin de sa tête afin de ne jamais y revenir pour ne pas enquiquiner cette pauvre Nymphéa, le sujet karaoké semblait plus plaire à sa camarade Poufsouffle, alors Maëlle essayait d’en savoir plus, de comprendre et de rappeler au passage que pour le coup, elle était totalement novice dans ce domaine, que les choses qu’elle savait sur les moldus se comptaient sur les doigts d’une seule main, que la seule fois où elle avait été dans un endroit moldu c’était il y a quelques mois, avec sa cousine. Donc si, Maëlle avait peur de tout faire capoter et vu les réactions de son amie ce soir, pour des questions posées sans la moindre méchanceté, elle craignait sincèrement de faire une bêtise et que Nymphéa ne lui pardonne pas, elle ne craignait pas pour autant que cette dernière ne la laisse tomber, non vraiment pas, aucun risque que Nymphéa la laisse se débrouiller toute seule dans un endroit inconnu mais perdre son amitié. Nymphéa revint sur sa soirée avec Raphaël, oui ça Maëlle avait bien compris que c’était un moldu. En revanche, elle devait être un peu naïve ou rien comprendre mais elle ne voyait pas le mal à ce qu’elle l’emmène chez les sorciers, que ce soit elle qui aille chez les moldus ou lui chez les sorciers, ça revenait  au même, s’ils finissaient ensemble et c’est tout le mal que la demoiselle Rosier leur souhaitait, c’est que chacun acceptait le monde de l’autre. Si elle avait envie de savoir comment Nymphéa voyait la chose et pourquoi elle disait que ça n’aurait pas été correct, sa peur de la froisser était bien trop grande et elle préféra dire dans un sourire «Je comprends ta vision des choses et si tu me dis que tout se passera bien, je te crois.»

Elle observait Nymphéa qui semblait être sur son petit nuage, s’imaginant sans doute tout un tas d’aventure avec Raphaël. Sincèrement ça donnait envie, elle aussi voulait être amoureuse comme ça, se plier en quatre pour faire plaisir à quelqu’un mais il faut croire que ce qui c’était le plus rapproché d’un petit ami pour Maëlle avait pris la poudre d’escampette du jour au lendemain, suite à une intervention de Tristan... pour le plus grand déplaisir de Maëlle. C’est pas grave, elle vivrait l’amour par procuration à travers les yeux de ses amies, c’était très bien comme cela. Lorsque Nymphéa ouvrit de nouveau la bouche, Maëlle était pendue à ses lèvres écoutant la description du karaoké «Donc ce ne sera pas un problème si je ne connais pas les chansons et par conséquent pas du tout le rythme, personne ne trouvera ça bizarre ?»  Si Nymphéa lui assurait que non, alors Maëlle était partante pour la suivre, elle précisa malgré tout «Il faudra vraiment qu’il n’y ait aucun problème parce que si mes parents apprennent où je vais, c’est bien simple, je risque d’avoir de très gros ennuis par la suite, je ne suis pas certaine qu’ils tolèrent que déjà je vais dans le monde moldu mais qu’en plus je me mette en danger. Ils sont un chouya protecteur.» C’est le moins que l’on puisse dire mais au moins, elle se savait aimé. Elle sursauta lorsque le chat de son amie vint sur le lit qu’elle partageant, décrétant que c’était le moment idéal pour des câlins. D’ailleurs, il était bien tombé puisque Maëlle accepta sans le moindre problème de lui faire des papouilles et cela même si la queue de l’animal la chatouillait sans arrêt.
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Nymphéa E. Chang
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Jeu 8 Oct - 3:38
Mais je n'ai pas sommeil
Je sentais bien que mon amie était un peu intimidée par mes propos. Pourtant, elle devait me connaître maintenant. Jamais je ne dirais quelque chose de désobligeant à mes amis. Quand même ! Ok, il était vrai que je pouvais parfois être plus directe au Quidditch surtout lors d’une partie importante. Mais jamais je ne voulais blesser mes amis et même quiconque. Peut-être étais-je plus stressée que je le pensais et donc mes paroles plus tranchantes … Alors, j’avais hoché négativement de la tête stipulant que ce n’était rien et toute souriante à la suite de ses excuses par rapport aux activités dans le monde moldu. Puis, il y eut mon coup de coude et mon sourire taquins rappelant effectivement ma fête géniale d’anniversaire à mon amie. Je voulais faire passer ce malaise que je voyais dans la gestuelle et le ton de voix de Maëlle et donc je m’étais approché d’elle pour faire tomber ma tête contre son épaule. Je devais commencer à fatiguer. En fait, peut-être dormirais-je vraiment cette nuit ?

Mais bon, si elle continuait à s’excuser je n’y tiendrais plus. Je devrais lui demander si je ne l’avais pas blessé. Elle approuvait alors mes idées pour l’anniversaire de Raphaël stipulant que tout se passerait bien si je le pensais. Alors, j’avais soudainement des doutes et les pires d’entre tous équivalaient en le refus du principal concerné. J’avais peur qu’il aille jusqu’à ne pas venir. Après tout, il avait bien d’autres amis avec qui il voudrait passer son anniversaire. Non ?

- Hmm … J’espère bien. Je n’ai pas réfléchi longtemps. J’ai pensé à ce qui pourrait être le plus amusant.

Déblatérais-je tout en montant mes yeux vers les siens toujours collée contre elle. Ok, Maëlle allait sûrement devenir un oreiller si elle n’y prenait pas garde. Mais bon, on venait à parler de karaoké et même si je ne changeais pas de position je devenais tout ouïe face à ses craintes. Je fus incapable de ne pas laisser percer un petit rire à l’entendre résumer ce que je lui avais dit sur le karaoké. Elle énumérait absolument tout avec une mémoire presque magique et surtout un stress qui s’en ressentait.

- En fait, c’est sûr que des gens vont rire et se moquer. Mais bon, entre amis, c’est super amusant. On se fiche alors des autres pensant à rire entre nous. Puis, on se moque de ceux qui rirent de nous et n’osent pas aller chanter.

Élevant plus la voix tâchant de la rassurer - pour probablement la première fois de la soirée - je me sentais follement entraînée dans mon élan pour continuer encore. Mais Maëlle amenait l’interdiction de ses parents pour que leur fille fasse ce genre d’activité. Je me redressais aussitôt observant son visage, le mien consterné et peiné. Évidemment, c’était ce dur moment que trouva mon Chiba préféré pour monter sur le lit. J’éclatais de rire après avoir poussé un petit cri au sursaut de Maëlle. Je le caressais un peu avant qu’il aille se vautrer près de mon amie pour demander des câlins. Je savais ce qu’il faisait et cela me rendait tellement heureuse que je ne pus pas m’empêcher d’en parler.

- Chiba n’aime pas quand on est triste. Tu vois, il veut que tu sois heureuse !

Bien vite, pourtant, je me laissais retomber dans les couvertures du lit. Pendant un moment, je m’amusais à fixer Chiba dans les yeux tout en lui faisant des grimaces. Monsieur daigna finalement lever son gros popotin pour se diriger vers moi et fourrer sa tête contre mon nez. Pff … Pff … J’ai tes oreilles dans la bouche marmonnais-je tout en le caressant malgré moi. Et il se laissa subitement tomber entre Maëlle et moi. Continuant à le caresser, j’inspirais profondément repensant à la surprotection des parents de Maëlle.

- Je ne veux pas te cause du tort, tu sais. Si tes parents ne veulent pas, je ne veux pas m’immiscer. En fait, ce serait cool s’il y avait un karaoké sorcier sur le Chemin de Traverse … Je sais que c’est bizarre, mais parfois j’ai envie qu’on emprunte plus de choses aux Moldus. Quel serait le problème ? Ça réglerait ton problème même. Tu pourrais faire du karaoké et tes parents ne vont pas stresser.

Je souriais et probablement naïvement. Oui, parfois on avait l’impression que je pouvais régler les problèmes d’un coup de baguette magique. En fait, si cela pouvait être fait, je le ferais c’est sûr. On me disait toujours trop optimiste, une personne qui imaginait la vie avec des lunettes roses. Certes, il fallait bien que quelqu’un le fasse : tout semblait si noir en ce moment. Moi, je voulais que les gens soient heureux. Alors, je me mettais à parler révélant à mon amie une idée m’étant venue lors d’une simple conversation avec mon cousin. Je le faisais sérieusement, mais aussi avec chaleur sans trop élever ni le timbre ni la vitesse de ma voix.

- Tu sais, j’ai envie de créer un journal et je voudrais que ce journal soit mixte. Je veux dire moldu et sorcier.

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Maëlle Rosier
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Sam 17 Oct - 15:22
Mais je n'ai pas sommeil
Nymphéa

La tête de Nymphéa vint se poser délicatement contre l’épaule de Maëlle qui cessa tout mouvement. Non pas que ça la stressait ou qu’elle était mal à l’aise face à cette proximité, plutôt que ça, c’était la position dodo et par conséquent, il aurait été un peu cruel de la part de la Poufsouffle de gigoter et d’empêcher son amie de dormir. De toute façon, qu’on ne se mente pas, dans cette position la tête de Maëlle allait finir par se poser contre celle de sa camarade et elle dormirait blottit contre elle sans problème. Mais pour le moment le sommeil n’était venu les chercher ni l’une, ni l’autre. Elles papotaient de l’anniversaire du coup de cœur de Nymphéa. Pour quelqu’un qui n’avait pas réfléchi longtemps, Maëlle trouvait qu’elle s’en sortait extrêmement bien. A sa place, ça aurait été totalement catastrophique. Du coup, elle notait dans un coin de sa tête que si un jour, elle avait besoin d’aide pour organiser une fête, c’est Nymphéa qu’elle irait voir. Elle posa son regard sur son amie « Tu me feras un retour sur comment ça s’est passé ? Si ça lui a plu, s’il te trouve génial  et qu’il a conscience qu’il a de la chance de t’avoir ? »

Parler du karaoké, c’était apprendre de nouvelles choses sur un monde qu’elle connaissait si mal. Combien de sorties faudrait-il faire avec Thalia pour pouvoir dire en toute franchise que le monde moldu n’avait plus de secrets pour elle ?  Donc il ne fallait pas trop s’en faire que les gens rient d’elles ou se moquent. Voilà quelques propos qui allaient à l’encontre de l’éducation qu’avait reçu Maëlle toute sa vie. Elle  qui avait toujours dû faire attention à ses mots, sa stature, son comportement, voilà qu’à présent on lui apprenait que dans ce genre d’endroit, ça n’avait pas la moindre importance, que c’était bon enfant, tout le monde rigolait et ça ne voulait pas dire grand-chose. Si elle évita les hochements de tête pour montrer qu’elle avait compris afin de ne pas blesser inutilement Nymphéa « ça pourrait être intéressant. » Bon elle allait détonner dans ce genre d’endroits, à n’en pas douter parce qu’elle serait, il est vrai un peu guindé mais ça lui plaisait bien de connaître un peu mieux le monde moldu. Bon le problème demeurant était tout de même ses parents, Maëlle ne faisait que très peu de choses sans leur consentement.

L’instant d’après elle se faisait envahir par un chat, qu’elle caressa bien volontiers pour l’amadouer et esquissa un sourire en entendant les paroles de Nymphéa, ainsi l’animal agissait pour rendre heureuse Maëlle et elle trouvait ça plutôt sympathique qu’un chat ait ce comportement « Je ne suis pas malheureuse Monsieur Chiba. » Il semblerait qu’il soit plutôt d’accord avec  l’analyse de la demoiselle puisqu’il changea d’endroit pour venir enquiquiner Nymphéa qui se prenait son chat dans le nez, ce qui fit rire Maëlle, fallait les voir tous les deux, entre le chat qui manquait de respect et l’humaine qui ne le poussait pas vraiment car trop attaché à son animal. Maëlle écouta les dires de son amie qui pensait que Maëlle risquait d’avoir des problèmes avec ses parents. Il est vrai néanmoins que ça aurait été plus simple s’il y avait un karaoké côté sorcier mais bon ce n’était peut être pas la période la plus propice pour emprunter des choses aux moldus, tout ce qu’ils faisaient était vu négativement par les sorciers, ce qui était un peu crétin. « Oh mes parents risquent de ronchonner un peu, plus parce que c’est dangereux, nous n’avions pas vraiment pas ce problème moldu aux états unis. C’est donc un peu compliqué pour eux de voir que le monde part en sucette par ici. Je suis même étonnée en réalité qu’ils m’aient autorisé à poursuivre mes études mais je ne vais pas m’en plaindre. Il faudra juste que nous soyons prudentes et que nous ne nous mettions pas en danger, nous devrions y arriver tu ne crois pas ? Même si j’admets qu’un karaoké chez les sorciers est une idée qui me séduit. »

L’idée était de Nymphéa était soufflante. Pas le genre d’idée mauvaise, qu’il faudrait bannir parce que contrairement ahurissante et dangereuse mais dans un contexte comme celui-ci, ça paraissait à Maëlle un brin compliqué, pas mauvais, compliqué. Elle ne pouvait parler que pour elle, tout en sachant qu’elle ne faisait pas partie de cette société de sang pur prônant leur sang. Ça n’avait pas la moindre importance pour elle directement, ce qui ne l’empêchait néanmoins pas de se trouver un sorcier sang pur et de faire perdurer cette pureté de sang. Néanmoins elle pouvait parler de sa vision des choses, en tant qu’éloignée de tout cela. « Le problème c’est que certains sorciers, dont je fais partie, je ne le nie absolument pas, sont élevés sans lien direct avec les moldus. Je n’ai été dans le monde moldu qu’une poignée de fois et ce n’est pas forcément parce que je ne les trouve pas intéressant ou moins cultivé ou que sais je. C’est juste que je n’ai pas été élevé comme ça et si à moi l’idée d’un journal me paraît très bonne et que je serais ravie d’avoir une vision des choses moldue et sorcière. Je crains que certaines familles de sang pur voient ça d’un très mauvais œil. Fais attention à toi, qu’ils ne crient pas à la trahison. Certains sangs purs peuvent être ultra crétins et bornés. » A commencer par le propre oncle de la demoiselle et ce fut la raison pour laquelle elle n’osa se proposer pour aider, parce qu’elle craignait – à juste titre – que ça lui retombe sur le coin du museau et probablement que Maëlle avait tout intérêt de faire profil bas avant de se trouver un fiancé, sinon ils allaient être des plus pressants, craignant qu’elle en oublie son sang et qu’elle s’amourache du premier sang mêlé, voir moldu – ce qui serait encore pire – venu. Ce qui serait un véritable scandale pour sa famille. Dommage, elle aurait adoré aider Nymphéa.

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Nymphéa E. Chang
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Mer 21 Oct - 3:44
Mais je n'ai pas sommeil
Je pensais que le fait de la surprotection de ses parents la rendait triste, maussade. Pourtant, elle montrait totalement l’inverse lorsque Chiba sautait sur le lit désireux d’avoir un peu d’attention : comme tous les chats de ce monde en fait. Son rire fut donc tellement communicatif que je ne pus pas m’empêcher d’en faire autant, les poils de chat me chatouillant le nez. Reniflant à plusieurs reprises, je croyais éternuer. Au moins, le chatouillis finalement tari, mais pas mes caresses sur le matou qui tournait, tournait, tournait en rond pour enfin se coucher. Dites, pourquoi les chats avaient tous le même comportement ?

Me sentant donc d’humeur taquine, après avoir fait des grimaces à mon chat, je m’étais amusé à toucher ses pattes pouffant légèrement de rire à chaque fois de le voir réagir. Ok, j’écoutais mon amie aussi. Je tanguais mes yeux entre Maëlle et Chiba. Ne vous inquiétez pas voyons ! Puis, de toute manière, Chiba commençait à devenir énervé et à vouloir tenter de me morde : donc j’arrêtais mes taquineries pour le laisser dormir. Et ce que me disait Maëlle était très intéressant, car les États-Unis semblaient totalement épargnés des problèmes du Royaume-Uni.

- J’avoue que ça du leur faire un choc. Je peux les comprendre. Hong Kong est aussi beaucoup plus calme par rapport à ici. Tes parents t’aiment beaucoup n’est-ce pas ?

Je souriais remplie de compassion soudaine envers les parents de Maëlle. Après tout, ma mère me surprotégeait de plus en plus. Elle avait tellement peur que je disparaisse comme mon frère. Encore, monsieur Ombrage m’avait bien aidé me faisant prendre compte de l’amour de ma mère malgré tout. En fait, je voulais juste redonner ce qu’on m’avait dite. Je voulais être gentille comme William Ombrage le fut avec moi.

Mais je lui promettais aussi de faire attention par un hochement de tête. Je l’avais souvent fait même ces dernières secondes. J’avais voulu acquiescer à ses dires stipulant faire attention. Je voulais lui promettre que je ne mourrais pas assassinée par un Sang-pur … Comme celui qui me tortura en main dernier. Puis, je ne sais pas si Raphaël voudrait en faire partie. Lui en qui j’avais bien trop d’émotions et de respect pour le mettre en danger. Je ne voulais pas lui faire du mal. Jamais. Là, on écrivait juste des articles sur un blogue internet. C’était anonyme. Les Sorciers Sang-pur de ce genre ne connaissaient pas Internet et les Moldus du Blood Circle ne semblaient pas l’avoir remarqué, trop petit, trop insignifiant. Des jeunes gens qui souhaitaient changer le monde, mais qui déchanteraient bien assez rapidement en vieillissant.
Mais j’avais envie de faire plus.
Je voulais que cela marque les gens. J’en avais assez de vivre dans ce monde rongé par la peur d’être attaquée de tous côtés. Après tout, n’étais-je pas une Sang-Mêlée dont sa mère est une traître à son sang définit par les mêmes Sang-pur dont parlait Maëlle.

Je laissais retomber mollement mes épaules, subitement las de ce monde remplis de fous. Je penchais la tête pour regarder Chiba s’étant finalement endormi en une boule de poil toute noire. Moi, je me mis à inspirer puis, je baillais à m’en décrocher la mâchoire.

- Tu as raison, c’est dangereux. Mais j’aurais aimé. Je pourrais peut-être payer un Sorcier garde du corps rigolais-je sans arrière-pensée aucune pour faire rire Maëlle. Mais bon je ne voulais pas te faire peur.

Je m’étirais des doigts aux orteils dans le lit commençant à trouver le sommeil. Enfin ! Je me sentais plus calme maintenant. Ça faisait toujours un grand bien quand je parlais de mes tracas. Bon, je devais avouer que mes vrais tracas ne soupesaient absolument pas ceux des Sorciers en entier. C’était pour cela que Raphaël me revenait à l’esprit. J’aimais bien mieux penser à lui qu’à ces problèmes justement surtout depuis que Maëlle m’a empêché de stresser. D’où aussi je me rappelais la demande de cette dernière pour avoir un résumer de ma soirée.

- Et promis, je te dirais comment se sera passé la fête et s’il a aimé mon cadeau. Je te dirais s’il chante bien et si un jour on se fait un karaoké toutes les deux, je jugerais même si tu chantes mieux que lui.

Je terminais par le gloussement d’une jeune femme amourachée et probablement très exténuée.

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Sam 21 Nov - 10:51
Mais je n'ai pas sommeil
Nymphéa

La demoiselle observait son amie poser ses mains sur les pattes du matou et si ce dernier joua un certain moment, il finit par faire comprendre qu’il était tard et qu’il n’était pas là pour jouer, mais bien pour dormir. Le lit de Maëlle était donc devenu en l’espace d’une soirée, un lit à trois. Est-ce que c’était un problème pour autant, non, pas du tout. Elle était au chaud contre Nymphéa et si elle n’avait jamais eu un chat aussi proche d’elle, le bruit qui s’échappait de sa gorge avait quelque chose de terriblement apaisant et qui rendait les paupières de Maëlle de plus en plus lourde. Pourtant, elle voulait continuer à parler avec Nymphéa, de cette vie qu’elle avait eu en dehors de Londres où elle ne risquait pas à chaque instant d’avoir des ennuis avec les non mages. A la question que lui posa Nymphéa, Maëlle hésita quant à la réponse à donner. Pourtant, ce n’était pas parce qu’elle était indécise, bien entendu qu’elle savait que ses parents l’aimaient. Elle ne voulait cependant pas passer pour quelqu’un de prétentieux ou qui profitait de cet amour pour obtenir monts et merveilles de ses géniteurs, ça n’avait pas été le cas et ça ne le serait jamais. « Je suis fille unique, mon père a quitté l’Angleterre pour épouser ma mère. Je pense qu’en faisant cela, il s’est un peu coupé de sa famille, il n'avait plus que deux personnes à qui donner toute son affection. Quant à ma mère, je suis son seul enfant, je crois qu’elle est heureuse de m’avoir, pas moi en tant que personne hein, en tant qu’enfant, elle voulait un enfant. Je crois que j’étais un très beau cadeau pour elle. » Enfin, un cadeau pas toujours puisque Maëlle était comme tous les enfants, le genre à poser des questions, à faire des bêtises et que parfois, on lui avait dit qu’elle n’était vraiment pas un cadeau mais bon, ça devait être la norme chez les parents de se plaindre et ça n’enlevait rien au fait qu’elle avait des parents qui l’aimaient et qu’elle aimait tout autant.

Le sujet devint nettement plus sérieux, ce qui était un peu embêtant parce que le cerveau de Maëlle fonctionnait un peu au ralenti, comme s’il se préparait à dormir. Pourtant, elle essayait vraiment d’être concentré sur la conversation, de mettre en garde Nymphéa. Le chemin sur lequel elle s’engageait avec son potentiel futur petit ami, ce que Maëlle espérait, n’était pas un chemin des plus sûr. Il était louable, ça c’était une certitude, vouloir pousser les gens à faire la paix dans un monde où l’envie première était de faire la guerre, cela reflétait d’une grande bonté d’âme. Mais il fallait se monter prudent. Et tout son sérieux s’échappa en entendant Nymphéa parler d’avoir une garde du corps, Maëlle pouffa imaginant la scène d’une Nymphéa ne pouvant plus aller nulle part sans avoir quelqu’un sur ses talons « Pour dormir ce ne serait pas pratique, à quatre dans mon lit, je ne suis pas certaine que nous tiendrons tous dedans. » ou alors il faudrait se tasser mais ça serait compliqué et puis bonjour le scandale si ça se savait et Maëlle savait pertinemment que les gens ont toujours à cœur de colporter des rumeurs, ce serait une très mauvaise pub pour les Rosier. Pour ce qui était de la peur, Maëlle esquissa un sourire « Je serais quand même une mauvaise amie si je ne m’inquiétais pas pour toi alors que tu prends des risques. Tant que tu es prudente, je ne m’inquiéterais pas trop. » Elle lui aurait bien dit qu’elle serait là pour la protéger mais ce serait mentir, elle n’avait pas la carrure, ni la volonté nécessaire, pour pouvoir protéger les gens.

Alors qu’elle fermait les yeux après que Nymphéa se soit étirée, signe qu’elle aussi était très bien contre Maëlle, comme quoi des fois pour trouver le sommeil, il n’y avait effectivement rien de mieux que d’être contre une amie. Chose qui serait d’autant plus vrai dans les mois à venir lorsque le lit de Maëlle deviendrait un lieu où Sélénya trouverait relativement bien le sommeil. Pour le moment la seule chose qu’elle constatait c’est qu’elle était en train de sombrer dans le sommeil de la même façon que Nymphéa et son chat. Pourtant, elle ne bascula pas totalement, écoutant la promesse de Nymphéa quant au fait qu’elle raconterait comment se passerait la fête et s’il aimait le cadeau – il avait intérêt à l’aimer d’ailleurs-. Pour ce qui est de chanter bien, ah là sûrement que Nymphéa ne serait pas très objective et si elle comparait les talents de chanteur du type qu’elle aimait à celui un peu inexistant de Maëlle, ça n’allait pas du tout être en faveur de la Rosier « Oh, je suis certaine qu’il chantera mieux que moi. » Elle nicha sa tête contre celle de sa camarade évitant soigneusement d’écraser le  chat entre elles deux et, maintenant qu’elle n’avait plus froid aux pieds, le sommeil emporta Maëlle.


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Mais je n'ai pas sommeil [Nymphéa]
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