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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Tu as tout à apprendre hélas le temps nous est compté [Hestia] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Maëlle Rosier
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Lun 29 Juin - 21:38
Tu as tout à apprendre hélas le temps nous est compté
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Quelle horreur ce devoir. Pourtant lorsque le professeur avait donné l’exercice ça semblait relativement facile. Sans parler du fait de bâcler la chose, Maëlle s’était néanmoins dit qu’elle en avait pour une petite demi-heure et qu’elle pourrait vaquer à ses occupations, raison pour laquelle entre autres choses, elle avait laissé traîner jusqu’au jour précédent le moment où il faudrait le rendre. Ce n’est qu’une fois devant la feuille blanche et en relisant l’intitulé de l’exercice qu’elle se rendit compte qu’elle s’était totalement fourvoyé. Ah pour le coup ce qu’elle avait prévu de faire durant l’après-midi, ça venait de passer à la trappe. A la rigueur s’il y avait eu un entraînement de Quidditch, elle aurait sûrement fait en sorte d’accélérer un peu, voir même de faire moins d’efforts parce que le Quidditch, ça passait avant mais là, elle put prendre son temps bien comme il faut et passer clairement tout l’après-midi dans la bibliothèque, quand bien même ça n’était pas du tout son délire en temps normal. Il faut dire qu’être enfermée dans une pièce qui sentait un peu la poussière - et le renfermé - ça n’avait rien de très excitant pour la demoiselle. Alors il y a bien des gens qui trouveraient le moyen de dire que ça sentait les livres et bien visiblement Maëlle n’aimait pas l’odeur des livres. Mais étant donné qu’il faisait froid en ce moment – merci l’hiver - il paraissait compliqué à la demoiselle d’aller s’installer dans l’herbe, qui ressemblait plus à de la neige qu’autre chose en plein hiver, pour faire ses devoirs.

Lorsqu’elle eut enfin terminé de travailler, que le point final de sa copie fut sur la feuille, il faisait déjà nuit dehors. Néanmoins, elle avait quand même envie d’aller faire un petit tour en balai ne serait-ce que pour se dégourdir les jambes bon et parce qu’elle aimait ça tout simplement. Sauf que sortir du château lorsqu’il fait nuit, en plein hiver quand il fait bien froid, ça ne donne pas du tout envie lorsqu’on est tout seul, il lui fallait donc un partenaire, si son idée première fut d’aller chercher une de ses camarades Poufsouffle, ce ne fut pas son choix définitif, non celui avec qui l’entraînement serait le plus utile, ce serait Tristan, s’il était partant bien sûr. Le léger petit détail à prendre en compte c’est que le château était pour ainsi dire immense et que trouver le Serpentard, c’était un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin, avec en plus le foin qui ne coopère pas et qui fait mumuse à changer de direction entre chaque étage. Ilvemorny et ses escaliers tout ce qu’il y a de plus normaux manquait grandement à la Poufsouffle qui n’appréciait que très moyennement de perdre son temps de la sorte. En plus, elle n’avait toujours pas trouvé son potentiel partenaire de Quidditch du jour qu’une voix l’interpella.

A la mention de son prénom, la demoiselle s’arrêta et se tourna pour constater, un peu dérouté que le garçon en question venait de se coller à elle mais vraiment collé, elle pouvait sentir sa chaleur corporelle, ce qui est tout de même assez surprenant pour avoir une conversation, aussi fit elle un pas en arrière tandis qu’il lui parla du devoir qu’elle venait de passer trois heures à faire et dans lequel, pour rien au monde elle n’aurait voulu de nouveau plonger son nez dedans. Cependant, de bonne composition, elle répondit aux questions qu’il lui posait, oui elle l’avait fait, oui c’était long et pour le coup elle reconnut même qu’elle avait galéré, le sujet était complexe et s’y prendre au dernier moment n’avait pas été la meilleure stratégie du monde – en même temps une Maëlle stratège, ça n’existait pas non plus-. Pas une seule seconde en lui disant tout ça, elle s’était imaginée qu’il lui demanderait de donner sa copie en prétextant que puisqu’elle l’avait déjà fait, elle arriverait très bien à le refaire. La demoiselle Rosier pencha la tête sur le côté, hésitant sincèrement à répondre favorablement à la demande, l’argument était valide, elle aurait certainement accepté si le devoir en question ne faisait pas 8 pages et surtout si ça n’avait pas été la veille pour le lendemain. La seule concession qu’elle était en mesure de faire, pour l’occasion et parce qu’elle partait du principe - complètement foireux en plus – que si elle avait été dans le besoin, il lui aurait prêté sa copie sans sourciller, c’était de lui proposer de prêter sa copie pour qu’il puisse recopier en paix durant la soirée et qu’il ne rende pas copie blanche.

Le visage du jeune homme en question se ferma très nettement en une fraction de seconde comme si elle l’avait vexée. Voilà qui était pour le moins embêtant, ce n’était pas l’intention de Maëlle que de le vexer mais ce n’était peut-être pas non plus à elle de travailler pour que les autres aient tout leur temps libre pour eux. Il fallait donc ne pas céder, se préparer à dire non, ce n’est pas négociable. Au lieu de ça, une action très étrange se déroula, il se rapprocha d’elle, envahissant une fois de plus son espace vital, qu’est-ce qu’ils avaient tous à faire ça en ce moment, entre Tristan qui se collait à elle tandis qu’elle embrassait quelqu’un, puis qui la tenait par la taille à la soirée et maintenant le gars de sa propre classe qui venait l’enlacer, lui taper la bise pour finalement lui dire que c’était très gentil de sa part de proposer sa copie mais qu’il allait se débrouiller tout seul avant de la lâcher comme si de rien était, sous le regard des plus perplexes de Maëlle qui ne comprenait pas grand-chose à ce qui se passait. Elle le suivit du regard tandis qu’il s’éloignait d’elle, se disant que les Anglais étaient décidément bien tactiles à son égard. Puis, lorsqu’il eut disparu après avoir tourné dans un couloir adjacent, Maëlle n’ayant plus rien à fixer, fit volteface après s’être souvenue qu’elle voulait trouver un partenaire de Quidditch pour une séance improvisée. C’est à cet instant qu’elle constata la présence d’Hestia, à qui elle adressa un petit signe de la main pour lui dire bonjour avant de se rapprocher d’elle, peut-être qu’elle savait où était Tristan et qu’elle ferait gagner à Maëlle le temps qu’elle venait de perdre en parlant devoir avec le gars «Bonjour Hestia, Est-ce que je pourrais te faire perdre un peu de ton temps en te demandant un renseignement?»


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Hestia Carrow
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Maëlle ◊ Hestia

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Il semblait à Hestia que cette journée ne toucherait jamais à sa fin. Il fallait dire que cette impression n’était pas vraiment exagérée, pour elle la journée avait commencé particulièrement tôt. Les joies de la grasse matinée le samedi matin ? Ah non, elle ne connaissait pas. Du moins, plus depuis que le capitaine de l’équipe de Quidditch des Serpentards s’était mis en tête qu’ils devaient à tout prix se retrouver sur le terrain tous les samedis matin avant même que le soleil ne soit levé -ce qui n’est pas bien compliqué en hiver mais vous comprenez le principe. Comme si tenter de faire voler sur des balais une équipe encore à moitié endormie allait leur assurer de remporter la coupe cette année. Hestia remettait clairement en question les choix de son capitaine, en fait elle le jugeait même tortionnaire de leur imposer ça. Si ça n’avait tenu qu’à elle, elle serait restée bien au chaud dans son lit au lieu de se retrouver dans les airs, à la merci du vent glacial de l’hiver écossais en compagnie d’un fiancé dont elle ne voulait pas comme binôme, et des ordres beuglé par leur capitaine. Sauf que justement, elle n’avait pas le choix, elle faisait partie d’une équipe, elle avait donc des efforts à faire et oui, elle devait bien l’avouer, elle avait aussi envie de gagner la coupe. Sa seule solution pour échapper à tout ça aurait été de devenir elle-même capitaine de l’équipe des verts, or elle n’en avait aucune envie. Être capitaine ça voulait dire devoir gérer une équipe, et surtout les membres qui la composaient. Autant dire un cauchemar pour Hestia. Puisque toutes ces responsabilités, elle n’en voulait absolument pas, ça ne lui laissait aucun choix : elle devait écouter -un minimum- celui qui avait été nommé à la tête de leur équipe. Même si ces entrainements matinaux qui lui tenaient tant à cœur lui paraissaient plus proches de l’aberration que du coup de génie.

Ainsi, Hestia se trouvait déjà sur le terrain de Quidditch, sa batte à la main et plus d’une heure d’entrainement dans les pattes lorsque le soleil daigna enfin se lever -ce feignant. C’était épuisant, le vent la malmenait et le froid piquait les rares endroits où sa peau était exposée aux intempéries, mais c’était aussi exaltant. Elle occupait le poste de batteuse depuis de nombreuses années maintenant, mais chaque fois qu’elle frappait le sol pour s’élever sur son balai elle ressentait le même mélange d’adrénaline et de liberté. C’était grisant et ça occultait toutes les difficultés de ce sport. Les efforts, les chutes, les coups, plus rien n’avait d’importance. En tant que batteuse, elle faisait ce qu’on attendait d’elle, et elle le faisait bien. Pour une fois, elle se sentait à sa place. Cette place pour laquelle elle avait dû se battre bec et ongle mais qui désormais lui allait comme un gant. Même lorsqu’elle retrouvait la terre ferme, son cœur mettait un petit moment à retrouver un rythme normal. Cependant, ce jour là, elle redescendit un peu plus vite que d’habitude de son nuage. Parce qu’une fois son entrainement terminé, sa journée ne fut absolument pas dédiée au repos. Non, avant ça, il y avait des devoirs à faire, des cours à apprendre et des parchemins à rédiger. Autant dire que le week end reposant, ce ne serait pas pour tout de suite. Hestia avait voulu faire des études universitaires à sa sortie de Poudlard, maintenant elle devait assumer et en écrivant ça je suis tellement heureuse de plus faire d’études. Son devoir de botanique avancée lui prit tout le reste de la matinée. La professeure n’avait pas été tendre avec eux, le sujet était complexe et le nombre de parchemins requis élevé. Même en ayant déjà entamé ce devoir, il fallut encore près de deux heures à Hestia pour en venir à bout. Lorsqu’elle releva enfin le nez de ses grimoires, elle savait que ce qu’elle avait écrit nécessiterait une bonne relecture et sûrement quelques corrections, mais au moins le plus gros était fait. Il lui fallut quelques instants pour s’arracher à sa concentration et réaliser que la salle commune était désormais presque vide. Un coup d’œil à sa montre lui indiqua que l’heure du déjeuner était bien entamée. Consciente que l’après-midi serait sûrement calqué sur le même modèle, la Serpentarde se dépêcha de ranger toutes ses affaires pour aller manger un morceau.

Sans surprise, Hestia avait eu raison. De nouveau, elle se retrouva assise à une table installée dans un coin de la salle commune des Serpentards, un tas d’ouvrages ouverts devant elle et un parchemin vierge à remplir sous les yeux. C’était un devoir de potion cette fois, et s’il s’agissait de sa matière favorite, elle devait reconnaitre qu’elle préférait infiniment plus la pratique à la théorie. Malheureusement, les deux allaient de pair, elle ne pourrait pas y échapper alors elle s’appliqua à remplir de son écriture penchée son parchemin. Comme souvent, elle avait choisi de s’installer là plutôt que dans la bibliothèque. Elle n’aimait pas cet endroit de l’école, l'ambiance qu'il y régnait la mettait bien trop mal à l'aise pour qu'elle songe à y rester quand rien ne l'y obligeait. Le silence y était lourd, tellement que même le grattement des plumes et le bruit infime des pages qui se tournaient ne parvenaient pas à le rendre plus léger, et l'atmosphère studieuse était presque étouffante pour la Serpentarde qui se complaisait davantage dans ces éclats de voix que l'on ne maitrise pas et le naturel lié à l'absence de règlement. La bibliothèque n'avait jamais été son lieu de prédilection, elle s'y sentait enfermée, quasiment oppressée aussi avait-elle pris l’habitude de travailler dans sa salle commune ou son dortoir. Elle ne gratifiait la bibliothèque de sa présence que lorsqu’elle avait besoin de rendre ou de récupérer des livres ou qu’un examen particulièrement important approchait et qu’elle avait besoin de toute sa concentration et d’un silence complet. Malheureusement pour la Serpentarde, aujourd’hui correspondait à une de ces situations. Les livres qu’elle avait en sa possession ne détaillaient pas assez le sujet dont elle avait besoin pour son devoir de potion. Un tour à la bibliothèque était donc nécessaire pour qu’elle puisse trouver de nouveaux ouvrages et enfin finir. Avec un soupir résigné, Hestia rassembla ses affaires et alla les poser dans son dortoir avant de sortir de la salle commune.

Elle avait à peine atteint le deuxième étage que déjà elle s’arrêta. Non, elle n’était pas essoufflée et elle n’avait pas besoin de faire une pause -ça c’est Elise- simplement, son regard était tombé sur une scène assez particulière pour qu’elle s’arrête quelques instant pour voir ce qu’il se passait. Non loin d’elle, Maëlle Rosier, sa cousine fraichement débarquée des Etats-Unis, se retrouvait collée à un sorcier qui n’avait clairement pas l’air d’être son petit ami. Si cette proximité n’avait pas l’air de le gêner lui, il en allait autrement pour la Poufsouffle qui avait l’air plutôt perturbée par cette intrusion dans son espace vital. Sentant que quelque chose se tramait, Hestia s’attarda, d’accord elle n’avait pas exactement accueilli sa cousine à bras ouverts -non mais quelle idée aussi de lui dire ouvertement que le père de la Rosier voulait qu’elles se rapprochent, c’était pile ce qu’il fallait pour que la verte veuille faire tout le contraire- mais ce n’était pas pour autant qu’elle allait laisser quelqu’un s’en prendre ouvertement à elle en plein milieu d’un couloir. Ce qu’elle entendit lui fit hausser un sourcil, clairement ça n’avait rien d’une attaque, le sorcier réclamait purement et simplement le devoir de sa camarade. Ah oui, tranquille le gars, et il avait l’air d’y croire en plus. Non mais quelle idée franchement, après on se demandait pourquoi les Serpentards étaient si mal vu -ouais ça peut qu’être un Serpentard pour avoir ce culot-. Sauf que Maëlle paru peser le pour et le contre de sa demande. C’était une blague, Hestia n’en revenait pas, sa cousine était vraiment en train d’hésiter à filer son devoir à cet imbécile ? Elle n’accepta pas de lui donner mais plutôt de lui prêter sa copie. Non mais au secours, la scène était hallucinante. Elle pensait vraiment qu’elle allait la récupérer un jour ? Hestia n’en revenait pas. Elle savait la sorcière particulièrement douce et gentille mais là ça relevait de la crédulité.

Le visage du Serpentard afficha clairement que cette proposition ne lui plaisait pas. Hestia se redressa légèrement, prête à intervenir si tout dérapait. Mais elle n’en eut pas besoin puisque le sorcier prit simplement la jaune dans ses bras. Complètement hallucinée, elle le regarda faire un câlin et la bise à sa cousine. Les étudiants étaient-ils devenus fous ? Ah, peut-être pas tant que ça, le tout dura quelques secondes à peine, mais Hestia eut le temps de voir son camarade de maison plonger sa main dans le sac ouvert de Maëlle pour en tirer discrètement un rouleau de parchemin assez épais, sûrement le fameux devoir. Bon, la Poufsouffle allait capter la supercherie, non ? Elle allait voir quelque chose et protester ? Ah, non même pas, le vert s’éloigna tranquillement, sourire aux lèvres et butin camouflé dans son propre sac tandis que Maëlle croisa le regard de Hestia et lui adressa un signe de la main. La verte y répondit avec bien plus d’hésitation alors que la jaune se dirigea vers elle. « Bonjour Hestia, Est-ce que je pourrais te faire perdre un peu de ton temps en te demandant un renseignement ? » Pourquoi est-ce qu’elle venait de se faire arnaquer comme une bleue ? Comment éviter que ça se reproduise ? Comment ne pas se laisser marcher dessus par un imbécile qui faisait une tête de plus mais manquait clairement de matière grise ? Ce n’était pas le choix qui manquait mais étrangement Hestia voyait mal sa cousine lui demander quelque chose dans le genre. « Bonjour Maëlle. » Répondit-elle calmement en réfrénant l’envie de secouer la jeune sorcière. Elle n’arrivait pas à croire qu’elle ne s’était rendue compte de rien. Maëlle semblait un peu perturbée par sa rencontre mais surtout complètement inconsciente de ce qu’il venait de se passer. Est-ce que ce couloir était tombé dans un monde parallèle où il était normal de se laisser piquer son devoir ? Hestia ne voyait que ça.

La Serpentarde hocha la tête à la demande de sa cousine. « D’accord, mais seulement quand toi tu m’auras renseigné sur un truc. » Bon, la verte décida de laisser le bénéfice du doute à la Poufsouffle, elle n’avait peut-être simplement rien senti. Après tout, un rouleau de parchemin, ça ne pesait pas bien lourd, elle ne devait pas sentir la différence dans son sac. Mais, tout de même que l’attitude du Serpentard ne lui ait pas paru suspecte c’était incompréhensible. Ça se saurais si les verts et argents distribuaient des câlins gratuitement. Non, vraiment, Hestia ne pouvait pas rester sans rien dire. « Wellington, qui te pique ton devoir pendant que tu regardes ailleurs et qui se barre avec, c’est normal ? » Demanda-t-elle en désignant de la main la direction que le Serpentard avait prise. Bon, d’accord elle aurait pu demander ça un peu plus gentiment, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de se montrer un peu ironique. Tout de même, ce n’était pas tous les jours qu’on assistait à une telle scène. « Si tu te dépêches, tu peux encore le rattraper. » Bon, encore fallait-il que Maëlle tienne vraiment tant que ça à son devoir.

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Maëlle Rosier
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Un renseignement contre un renseignement. Voilà qui n’était pas trop demandé à Maëlle, elle n’avait pas l’intention de refuser quoi que ce soit, en revanche, elle n’était pas certaine de pouvoir renseigner la Serpentarde enfin après tout dépendait de la question bien entendu mais Hestia avait l’air de n’avoir besoin de personne, ce qui était assez admirable pour la Poufsouffle qui était plutôt de l’autre bord, reconnaissant sans mal que pour avancer, elle avait besoin des autres pour l’épauler, sauf pour le Quidditch, là étrangement, elle n’avait plus besoin de personne.

Elle attendit donc patiemment d’avoir la question d’Hestia pour pouvoir lui répondre, espérant qu’elle ne serait pas décevante et qu’elle ne répondrait pas, je ne sais pas. Puis après cela poser la sienne en retour. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle n’allait pas être déçue. Déjà à la mention de Wellington, Maëlle sentit l’inquiétude la gagner, elle avait mal agi c’était ça ? D’accord, elle avait bien conscience que de ne pas donner son devoir à quelqu’un qui le lui demandait gentiment – et qui lui faisait un câlin en prime – ce n’était pas ultra sympathique mais vraiment, elle venait de passer des heures à gratter le papier et n’était pas spécialement partante pour recommencer. En réalité, elle se méprenait sur la raison pour laquelle Hestia avait cité le garçon. Comment ça il lui avait piqué son devoir ? Mais pas du tout, il lui avait demandé et elle avait refusé enfin refusé, ce n’était pas tout à fait la vérité. Ce qu’il s’était passé c’est qu’elle avait proposé de prêter la copie plutôt que de la lui donner mais qu’il n’avait pas accepté, sans que Maëlle comprenne bien pourquoi. C’était plus équitable comme cela selon son point de vue mais le jeune homme avait l’air de penser différemment d’elle. De plus, à aucun moment, Maëlle était le genre de personne qui ne regardait pas la personne à qui elle parlait, oulah, non ça ce n’était pas dans son éducation, à la rigueur, baisser les yeux lorsqu’elle se sentait en position d’infériorité, oui cela elle en était capable mais de manquer de respect à quelqu’un en ne le regardant pas dans les yeux, ça n’était pas son genre loin de là, Hestia se méprenait totalement. Dans le doute, en tout premier lieu, histoire de montrer que le portrait peint par Hestia de la situation était affligeant et qu’elle en avait bien conscience, Maëlle prit la parole pour dire « Non, si c’était ce qu’il s’était passé, en effet, ça ne serait pas normal. »

Comment ça si elle se dépêchait, elle pourrait le rattraper, la Poufsouffle secoua la tête de droite à gauche l’air de dire qu’elle ne courrait pas. Non pas que taper une pointe pour rattraper quelqu’un soit un problème et non ce n’est pas Elise c’est juste qu’elle n’avait aucune raison de faire cela, Hestia se méprenait totalement sur la scène qu’elle venait de voir, personne ne lui avait piqué son devoir. « Il ne m’a pas piqué mon devoir. Il a voulu que je lui donne c’est vrai. » Oui à quoi bon mentir, c’est bien ce qu’il lui avait demandé mais Maëlle avait refusé, acceptant juste de lui prêter, ce qui ne plaisait pas au jeune homme. « Mais j’ai refusé. » Etant donné que de refuser, ça la mettait quand même ultra mal à l’aise, elle décida d’expliquer pourquoi, au cas où sa cousine la jugeait « C’était un devoir particulièrement long à faire, je voudrais jouer un peu au Quidditch et je sais que si je lui donnais pour le refaire, je n’aurais pas eu le temps de m’entraîner. » Hestia aimait le Quidditch, elle pouvait comprendre que la sorcière préfère passer du temps sur son balai plutôt que de refaire un devoir.

Néanmoins, puisque sa cousine avait l’air persuadé que Wellington était un voleur, Maëlle ouvrit son sac pour lui montrer que la copie était… plus là. Ah, voilà qui était fâcheux ça tout de même. Elle était pourtant persuadée qu’elle ne l’avait pas oublié dans la bibliothèque cette fameuse copie. Il faut croire qu’elle était plus tête en l’air qu’elle ne le pensait. C’est embêtée qu’elle regarda Hestia, se retenant de pousser un soupir, n’ayant pas spécialement envie de faire le trajet inverse afin de mettre la main sur sa copie. Il fallait qu’elle se dépêche, sinon il allait être trop tard et Tristan n’allait pas être ravie qu’elle vienne lui demander de l’accompagner à point d’heure tu parles, il s’en tape, il est sûr de l’avoir dans la poche à ce moment là donc il serait ravi plutôt « J’ai dû le laisser dans la bibliothèque, probablement dans un livre que j’ai utilisé pour faire le travail.  Tu veux m’accompagner pour que je puisse te montrer que tu te méprends sur Wellington ? D’accord, ce n’est pas un grand travailleur. » Non ça c’était le cas de le dire, ce n’était pas rare que Maëlle lui file ses exercices ou ses notes, donc elle parlait en connaissance de cause et pas pour cracher sur la personne dans son dos « mais ce n’est pas un voleur. » En revanche, elle ne s’expliquait pas le câlin qu’il lui avait fait. Avant de savoir où était Tristan et de demander le renseignement à sa camarade de maison, Maëlle avait besoin de savoir autre chose « C’est la coutume par ici de faire des câlins à quelqu’un lorsqu’il vous refuse quelqu’un ? C’est pour lui montrer que nous ne lui en voulons pas ? » Cela lui paraissait un peu étrange que ses parents, surtout son père qui avait vécu toute son enfance en Angleterre ne lui ait jamais parlé de ça, mais mieux valait il en parler à Hestia directement comme ça Maëlle serait fixée et ne ferait pas de bourde. La demoiselle fit donc quelques pas en direction de l’escalier, parce qu’après tout lorsque les gens n’ont pas de tête, il faut bien qu’ils aient des jambes, elle fit un sourire à Hestia pour l’inviter à se joindre à elle.


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Hestia Carrow
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Lorsque Hestia avait appris qu’une de ses cousines allait débarquer en Angleterre et faire ses études à Poudlard, elle devait bien avouer qu’elle n’avait pas trop su quoi en penser. Il fallait dire que jusqu’à maintenant son modèle familial était loin de la perfection. La petite famille aimante et soudée ce n’était clairement pas chez les Carrow qu’on la trouvait. Entre les parents qui portaient plus attention à leur image qu’à leurs enfants, la fille aînée qui envoyait tout balader pour fuguer parcourir le monde et la cadette qui ne disait rien mais n’en pensait pas moins, ils étaient vraiment à des années lumières de la jolie famille qu’on enviait. Et puis, la Serpentarde savait bien que ce n’étaient pas juste ses parents qui étaient ainsi, sa tante ne jurait aussi que par l’honneur de leur nom et son cousin, même si elle avait de l’affection pour lui, avait certainement le plus gros égo qu’elle ait jamais vu -et elle en avait côtoyé des sang-pur égocentriques. Alors certes, cette cousine ne venait pas du côté paternel de la famille, elle n’était pas une Carrow, elle était une Rosier. Elles étaient liées du côté maternel de la Serpentarde, quelque part au niveau de leurs grands-parents, honnêtement elle n’avait pas suivi les explications, donc elle n’était peut-être pas concernée par tous les défauts que les Carrow pouvaient réunir. Mais tout de même, ça n’avait pas empêché Hestia de se montrer méfiante, si c’était pour se retrouver avec une nouvelle cousine qui ne vivait que pour faire honneur à son rang et qui ne jurait que par la pureté du sang, alors elle passait son tour. Elle avait déjà assez de toute une famille pour ça, elle n’avait pas besoin d’en avoir une deuxième. Mais le moins que l’on puisse dire, c’était que Maëlle était à des années lumières de ce que représentaient la famille d’Hestia. Voire même encore plus que ça.

Même avec la meilleure imagination, Hestia ne se serait pas attendue à se trouver avec une personne telle que Maëlle pour cousine. Il fallait dire que l’image qu’elle avait de sa famille n’était pas pour l’aider, à part Thalia, ils semblaient tous faits dans le même moule. Il n’y en avait que pour le statut, le sang et l’honneur, c’était toujours le même refrain. Alors quand elle avait vu sa cousine débarquée, modèle de discrétion, de calme et de gentillesse, elle n’en n’était pas revenue. Ah pour sûr, ça n’avait plus rien à voir avec les caractères qui composaient sa branche de la famille. Pour le coup, elle avait même eu du mal à croire qu’elles étaient vraiment liées par le sang, mais chacun avait été formels, Rosier et Carrow étaient bien liés. Hestia se retrouvait donc avec la cousine la plus gentille au monde ce qui, eh bien n’avait pas changé sa vie plus que ça, il fallait bien l’avouer. Ce qu’elle avait encore moins vu venir, c’était à quel point la gentillesse de Maëlle allait loin, et combien elle pouvait se mêler à de la naïveté. Il fallait dire que la Serpentarde venait d’assister à une scène toute droit sortie d’un autre monde. Non seulement Maëlle avait sincèrement hésité à donner un devoir fraichement écrit à un camarade Serpentard -ou prêter mais franchement la différence était minime ce n’était pas comme si elle aurait revu son devoir un jour-, mais en plus elle ne s’était rendue compte de rien lorsque le camarade en question avait manœuvré pour récupérer le parchemin dans son sac. Hestia n’en n’était pas revenue. Et pourtant elle vivait dans une école de magie et côtoyait quotidiennement des évènements plus étranges les uns que les autres.

Mais ce n’était même pas ça le pire. Oh non, loin de là. Le pire ce fut sa réaction lorsque Hestia lui expliqua -avec diplomatie- qu’elle venait de se faire voler son devoir par un gars de Serpentard pas vraiment discret. « Non, si c’était ce qu’il s’était passé, en effet, ça ne serait pas normal. » Sur le coup, la verte ouvrit de grands yeux surpris. Attendez, elle avait bien compris ? Maëlle venait vraiment de lui affirmer qu’elle avait tort alors qu’elle n’avait absolument aucune idée de ce qu’il venait de se passer ? C’était le monde à l’envers, Hestia était passée dans une faille spatio-temporelle, elle ne voyait que ça. Pourtant non, elle n’avait pas rêvé, sans doute aurait-elle préféré parce que la scène lui avait paru irréaliste, mais elle était sûre d’elle. Elle avait vu la main de Wellington plonger dans le sac de la Poufsouffle et en ressortir avec un parchemin épais. « Si ? Non, non, je te confirme que c’est bien ce qu’il s’est passé. » Argua-t-elle tout de même en hochant la tête. Pourquoi est-ce que soudainement Maëlle remettait sa parole en question ? D’accord elles n’étaient pas les meilleures amies du monde, bon pas vraiment amies non plus, mais jusqu’à présent Hestia ne lui avait jamais donné de raison de douter d’elle. Pour une fois qu’elle faisait quelque chose de sincèrement désintéressé, on refusait de l’écouter. Et voilà que maintenant la Poufsouffle secouait la tête pour montrer que, non, elle n’avait aucune intention de courir derrière le vert pour récupérer son devoir. « Il ne m’a pas piqué mon devoir. Il a voulu que je lui donne c’est vrai. » Ce qui était déjà clairement douteux comme comportement. Mais ça apparemment Hestia était la seule à être de cet avis. « Mais j’ai refusé. » Ah mais encore heureux ! Il n’aurait plus manqué que Maëlle se fasse arnaquer volontairement ! Là, Hestia n’aurait plus rien pu faire pour sa cousine, ça aurait été une cause perdue.

Sauf que ça ne changeait rien, qu’elle ait refusé ou non de donner son devoir, le Serpentard n’en n’avait pas eu grand-chose à faire. La copie, il l’avait prise et il s’était barré avec, c’était aussi simple que ça. Enfin, sauf pour la Rosier qui visiblement vivait dans le monde des boursoufflets joyeux -oui Hestia connait pas les bisounours. « C’était un devoir particulièrement long à faire, je voudrais jouer un peu au Quidditch et je sais que si je lui donnais pour le refaire, je n’aurais pas eu le temps de m’entraîner. » Ah c’était qu’elle avait même une justification parfaite pour expliquer son refus. Apparemment la gentillesse de Maëlle était telle que garder son devoir tout simplement parce qu’elle l’avait fait pour elle et non pas pour les autres ne suffisait pas. Hestia ne pensait pas tomber sur quelqu’un comme ça un jour, encore moins dans sa propre famille. Bon, au moins la Poufsouffle ouvrait son sac pour vérifier les dires de la Serpentarde. Sans un mot, Hestia la regarda faire et se contenta de hausser un sourcil entendu lorsque sa cousine ne trouva pas son parchemin. « J’ai dû le laisser dans la bibliothèque, probablement dans un livre que j’ai utilisé pour faire le travail.  Tu veux m’accompagner pour que je puisse te montrer que tu te méprends sur Wellington ? D’accord, ce n’est pas un grand travailleur. » Oh ça c’était l’euphémisme du siècle. « Mais ce n’est pas un voleur. » Si Hestia pensait que Maëlle ne pouvait pas plus la surprendre que ça, c’était complètement loupé. Ainsi en plus de ne pas la croire, elle était parvenue à se persuader qu’elle avait tout simplement oublié son devoir à la bibliothèque et elle voulait qu’elles aillent y faire un tour pour vérifier. La verte ne saisissait pas la logique de sa cousine. Elle l’avait dit elle-même, c’était un devoir important qui lui avait demandé du temps et qu’elle ne voulait pas avoir à refaire, connaissant la jaune, elle avait dû y faire attention, elle n’aurait jamais pu l’oublier aussi bêtement dans le château. Et pourtant ce fut l’explication qui lui paraissait la plus plausible. Quant à son avis sur Wellington, elle allait tomber de haut. « J’ignorais que tu connaissais mieux Wellington que moi. Vas y raconte-moi à quel point c’est un garçon merveilleux. » Lança la verte avec un grand sourire ironique peint sur ses lèvres. A force de vouloir voir le bien partout, la Poufsouffle en oubliait qu’elle était là depuis à peine six mois et qu’elle ne connaissait presque rien des étudiants qui l’entouraient. Wellington, Hestia le connaissait depuis plus de sept ans, elle savait exactement comment il était et elle ne se berçait pas d’illusions. Oh, le Serpentard devait jubiler en cet instant. La Carrow ne doutait pas que si Maëlle ne récupérait pas son devoir, le vert et ses potes passeraient leur soirée à rire du sale tour qu’il lui avait fait.

Hestia observa un instant la Poufsouffle avant de prendre sa décision. « Tu sais quoi ? Très bien, imaginons que Wellington soit innocent et allons voir à la bibliothèque. » Déclara-t-elle en montrant d’un geste de la main qu’elle était prête à suivre Maëlle. Puisque celle-ci refusait de la croire sur parole autant ne pas perdre de temps à parlementer. Apparemment Hestia n’aurait jamais raison, alors elle allait montrer à Maëlle qu’elle avait tort. Pendant ce temps Wellington aurait tout le temps de vivre sa vie mais la Serpentarde ne s’inquiétait pas, elle saurait le retrouver une fois la Rosier ramenée à la raison. « C’est la coutume par ici de faire des câlins à quelqu’un lorsqu’il vous refuse quelque chose ? C’est pour lui montrer que nous ne lui en voulons pas ? » Même quand Hestia pensait que Maëlle ne pouvait pas faire pire, elle parvenait à lui prouver le contraire. Franchement, comment est-ce que la sorcière avait pu survivre jusqu’ici en étant aussi naïve ? Alors qu’elles avaient pris la direction de la bibliothèque, la verte porta sur sa cousine un regard abasourdi. Avec quelqu’un d’autre elle se serait demandé si elle avait bien entendu, mais avec Maëlle, elle avait compris que tout était possible. Elle se retint tout de même de se frapper le front avec le plat de sa main tellement sa question était absurde. Dire que la Poufsouffle était parfaitement sérieuse. « Non, c’est plutôt le signe que tu es carrément en train de te faire arnaquer mais que tu n’y vois que du feu. » Expliqua-t-elle calmement en se demandant si cette fois encore la sorcière allait refuser de la croire. C’était que ça allait finir par devenir vexant toute cette histoire. Quelques escaliers plus tard, les deux étudiantes franchirent la porte de la bibliothèque. Hestia espérait que tout ceci n’allait pas servir à rien, elle n’aimait pas la bibliothèque mais elle prenait vraiment sur elle pour sa cousine -et lui montrer qu’elle a tort.

Elle jeta un coup d’œil autour d’elles et repéra le chariot où les étudiants déposaient les livres sortis des rayonnages en attendant que la bibliothécaire les range. Sans attendre, Hestia y entraina sa cousine. Sur le petit chariot roulant, des ouvrages portant piles sur le sujet du devoir de la jaune -oh comme c’est pratique. « Tiens, ça doit être tes livres, vérifies dedans, je vais voir la bibliothécaire. » Sur ce, elle abandonna Maëlle pour partir à la recherche de la maitresse des lieux. Elle la trouva entre deux rayons portant sur les sortilèges informulés et l’interrogea sur les ouvrages utilisé par la Rosier et si d’autres élèves avaient pu s’en saisir. Quelques minutes plus tard, elle était de retour auprès de sa cousine. « La bibliothécaire est formelle, aucun livre n’a été retiré de ce chariot et personne ne s’en est approché depuis ton départ. Et, oh comme c’est étrange, ton devoir n’y est pas. » Déclara-t-elle cette fois sans forcer sur l’ironie. Hestia savait déjà que Maëlle n’allait rien trouver, ce n’était pas la peine de retourner le couteau dans la plaie. Elle-même n’avait pas besoin de vérifier, il lui suffisait de voir l’air perplexe de sa cousine pour comprendre qu’elle n’avait pas trouvé son devoir. Ce qui aurait été complètement impossible puisque Hestia savait qu’il se trouvait entre les mains d’un certain Serpentard. « C’est bon, cette fois tu es prête à me croire ou tu as encore des excuses en stock pour expliquer que ton devoir ait mystérieusement disparu pile au moment où Wellington te faisait un câlin plus que suspect ? » Demanda-t-elle finalement d’une voix un peu plus douce avant de faire un pas en arrière pour encourager la Poufsouffle à la suivre. C’était dommage, Maëlle avait voulu croire en la mauvaise personne, il ne restait plus à Hestia qu’à espérer que son intervention lui apprenne à ne pas faire confiance à n’importe qui aveuglément. Enfin, ça c’était si la Poufsouffle n’avait pas encore des explications tirées par les cheveux à lui opposer. Ça n’aurait pas vraiment étonné Hestia alors elle se contenta d’un dernier avertissement. « Je te préviens il est hors de question que je me traine par terre pour chercher ton devoir. » Elle voulait bien être gentille, mais il ne fallait pas trop lui en demander non plus.

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Maëlle Rosier
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Mar 25 Aoû - 21:04
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Cousine  

Oh  la vision qu’avait Hestia de Wellington était quand même sacrément mauvaise. Après, c’est vrai que ça n’était pas la personne la plus sympathique au monde, loin de là mais de là l’accuser de voler un devoir alors qu’il faisait juste un câlin, Maëlle ne pouvait pas laisser dire ça. Elle ne doutait pas là de ce que lui disait Hestia, c’est juste qu’elle ne voyait même pas comment c’était possible de croire cela. Elle la regarda avec des yeux ronds lorsqu’elle lui confirma que c’était bien ce qu’il s’était passé. Peut être que de loin, ça y ressemblait, elle avait probablement entendu quelques mots de leur échange  et s’était mise en tête que Maëlle venait de se faire voler son devoir. Dans le but de lui démontrer que ce n’était pas le cas, la Poufsouffle revint sur la scène qu’avait cru voir Hestia, lui expliquant qu’effectivement, le Serpentard en question avait voulu son devoir mais qu’elle ne lui avait pas cédé et cela pour deux raisons, la première elle voulait jouer au Quidditch avec Tristan – raison pour laquelle elle venait voir Hestia à la base rappelons le – et la seconde parce que faire son  devoir une seconde fois ne vendait pas du rêve à Maëlle qui n’était pas spécialement motivée à l’idée de passer de nouveau quatre heures devant des livres. Travailler oui, ça ne lui posait pas de soucis mais à ce point, il ne fallait pas exagérer. Dans l’hypothèse où Hestia trouverait sa cousine gonflée de ne pas passer son devoir à un de ses camarades, cette dernière s’expliqua sur son refus, elle n’avait pas fait ça par méchanceté, mesquinerie ou par égoïsme, juste qu’elle avait voulu un peu de temps pour elle. Elle espérait que la justification serait suffisante et qu’Hestia ne la jugerait pas trop durement et décida de lui prouver qu’elle se méprenait sur Wellington, ouvrant son sac pour en sortir du vide. Saperlipopette, où était donc passé ce foutu devoir ? Maëlle resta quelque seconde silencieuse, regardant le vide – ce qui n’est pas ultra passionnant – comment avait-elle put l’oublier à la bibliothèque, ça ne lui ressemblait pas pourtant d’être tête en l’air sur ce genre de détails - tout court même -.

Elle observa Hestia, saisissant parfaitement l’ironie dont cette dernière faisait preuve à son égard et lui adressa un sourire penaud «Je ne suis pas en train de dire que tu le connais moins bien que moi, ce n’est pas le cas et j’en ai conscience.» juste qu’il était tout bonnement hors de question pour elle d’accuser quelqu’un sans preuve, d’imaginer même que des gens puissent lui faire des sales tours, non ce n’était pas sa conception du monde et préférait se dire qu’elle avait oublié son devoir quelque part. En revanche, il y a un point sur lequel elle  était sûre d’elle à cent pour cent «Je ne le trouve pas merveilleux.» Pas question de la laisser croire cela et elle préférait stopper toute ambiguïté à ce sujet, n’ayant pas du tout envie qu’il y ait la moindre rumeur sur elle et lui dans les couloirs. Elle ne se justifia cependant pas à ce propos, se contentant d’énoncer un fait.

C’était tout ce qu’elle demandait, prouver à Hestia que Wellington n’était pas une personne mesquine et qu’il y avait une explication au fait que Maëlle soit dans l’incapacité de lui montrer son devoir à l’instant T. Elle adressa donc un sourire à la Serpentarde comme pour la remercier de la croire et de l’accompagner et ouvrit le chemin, après lui avoir posé la question sur les coutumes, un peu spéciale de Wellington. La réponse n’était pas vraiment celle escomptée, Maëlle plissa les yeux. Ce n’était donc pas la coutume, voilà qui était tout de même très embêtant. Hestia semblait tout de même catégorique sur le fait que son partenaire de maison ait fait une crasse à Maëlle mais cette dernière avait bien du mal à saisir pourquoi. Elle acceptait de lui prêter son devoir, il n’avait donc aucune raison de l’arnaquer en retour. Non vraiment, il y avait un détail qui échappait à Maëlle et elle espérait sincèrement mettre la main sur son devoir à la bibliothèque afin de démontrer à Hestia qu’elle voyait le monde de façon un peu négative tout de même. «Je vois, je vais me méfier de lui alors, je n’ai pas envie qu’il m’arnaque.»

Une fois à la bibliothèque, Maëlle fonça jusqu’au charriot où tous ses livres étaient encore. Quelle chance tout de même tous des feignasses ces élèves faut dire Elle confirma d’un hochement de tête que c’était bien ses livres qui se trouvaient dessus et qu’elle était d’accord pour vérifier que son devoir était bien là dedans, trouvant même Hestia ultra sympathique de lui faire gagner du temps en allant voir la bibliothécaire afin de se renseigner si quelqu’un avait pris un livre ou avait pu passer et chipper la copie fraichement rédigée. Durant le laps de temps où Hestia n’était pas là, Maëlle s’activa, prenant bien soin de ne corner aucune page, de n’abîmer aucun livre, elle fouillait dans chacun, à la recherche de sa rédaction mais au fur et à mesure des ouvrages qu’elle inspectait, elle sentait un vent d’inquiétude la gagner. Nulle trace de sa copie, comment pouvait elle l’avoir perdue? Dans un même temps, rien que d’imaginer devoir passer de nouveau des heures dessus, ça la déprimait totalement. Lorsqu’Hestia revint, Maëlle venait de terminer de regarder dans le dernier ouvrage, raison pour laquelle elle la regardait avec espoir avant de constater que non, elle n’avait pas de copie entre ses doigts. Elle écouta ce qu’elle avait à dire et fit la moue en l’entendant dire que la bibliothécaire était formelle personne n’avait touché à ce charriot mais comment expliquer que sa copie avait disparu. Maëlle était persuadée qu’elle ne l’avait pas perdu dans les couloirs, elle ne marchait pas assez vite pour que sa copie s’envole.

Les propos d’Hestia donnèrent à Maëlle l’impression qu’elle l’avait vexé. Ce n’était pas du tout son intention, c’était malin ça. Elle la laissa terminer, acceptant même sans broncher la petite pique à son égard avant de répondre «Je suis sincèrement désolée, je ne voulais pas te blesser.» Le problème c’est que Maëlle voulait sa copie, si cette dernière n’était pas à la bibliothèque, qu’elle était intimement convaincue qu’elle ne l’avait pas perdu en chemin, ça ne laissait que l’option émise dès le départ par Hestia. Pourtant, elle hésitait, non pas qu’elle pensait Hestia en train de la mener en bateau mais elle avait du mal à admettre que quelqu’un puisse mal agir délibérément, oui elle savait que le monde n’était pas tout blanc mais là, quel intérêt y avait-il à faire cela, elle ne comprenait pas. Ce fut le mouvement en arrière d’Hestia qui la poussa à la suivre, à moins que ça soit la phrase que cette dernière prononça qui tacha de convaincre Maëlle qui hocha la tête, signe qu’elle comprenait bien «Je te suis.» Histoire de montrer qu’elle ne traînait pas les pieds malgré tout et qu’elle lui faisait confiance en même temps, elle fait confiance à tout le monde elle je crois elle vint même à sa hauteur, non sans demander malgré tout «J’ai du mal à comprendre pourquoi il fait ça, c’est tout, c’est pas logique. Je lui ai pas dit que je refusais de prêter ma copie, c’est pas si dure de recopier, quel intérêt de me prendre mon devoir?» Une fois en haut des escaliers, une autre question – et pas des moindres – se posait, comment le retrouver «Tu sais où il allait ?» l’autre question, et Maëlle n’osait pas trop la poser c’est comment récupérer son devoir, d’après le portrait, un peu affligeant que peignait Hestia du Serpentard, Maëlle doutait sincèrement du fait qu’il lui passe son devoir en s’excusant et elle ne se voyait pas non plus, hausser le ton sur quelqu’un, ça ne lui ressemblait pas trop, donc elle allait juste lui dire que c’était pas très gentil comme comportement... et revenir à la bibliothèque pour travailler. Pensive, elle s’arrêta de descendre les escaliers «Je devrais peut être réserver de nouveau les livres, ça me ferait gagner du temps non ?»


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Dim 27 Sep - 23:28
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Maëlle ◊ Hestia

Trust is a dangerous game
 
La Serpentarde savait bien que tout le monde ne pouvait partager sa vision des choses. Et c'était tant mieux d'ailleurs, on ne pouvait pas dire que Hestia avait une vision particulièrement optimiste du monde dans lequel elle évoluait. Il fallait dire que ce n'était pas ainsi qu'elle avait été élevée, on lui avait appris à se méfier de tout et de tout le monde, à s'élever au dessus des autres et à manier le mensonge et les faux semblants comme personne. On l'avait encouragé à mentir, à manipuler, à tromper. Automatiquement, elle ne pouvait poser un regard positif sur tout ce qui l'entourait. Personne ne lui avait dit que la vie était douce, ça c’était pour les autres. Pour les gens comme Maëlle, qui voyaient le bien en chacun et qui même confrontés à la perfidie refusaient de la voir. Hestia, ça ne l'amusait pas de prouver à Maëlle que le monde n'était pas aussi beau qu'elle le croyait et qu'elle ne pouvait pas donner sa confiance à n'importe qui. Elle n'en tirait aucune sorte de satisfaction, elle n’aimait pas jouer le rôle de celle qui étouffait l’optimisme des autres. Mais elle le faisait, parce que si ça pouvait éviter à sa cousine de se trouver dans de nouvelles situations fâcheuses, alors c'était la chose à faire. Au fond, pourquoi elle s'en occupait, elle ne le savait pas exactement. A un autre moment, avec quelqu’un d’autre, Hestia aurait certainement continué son chemin sans hésitation, ni se retourner. C’était peut-être parce que Maëlle était de sa famille et que, mine de rien, ça voulait dire quelque chose aux yeux de la Carrow. Ou alors c'était peut-être pour prouver que tous les Serpentards n'étaient pas fondamentalement mauvais. Que si Wellington était détestable, ce n'était pas le cas de tous les sorciers de leur maison. Ou alors c'était peut-être juste parce que Wellington était un con fini et que c'était là l'occasion de lui montrer qu'il n'était pas tout-puissant. En fait, ses raisons importaient peu, elle avait choisi d’agir et, vu comme c’était rare pour la Serpentarde, c’était la seule chose à retenir.

Sauf que cette fois c’était Maëlle qui l’empêchait d’agir correctement. Pour une fois que la verte se décidait à faire une bonne action, une action totalement désintéressée, c’était sa cousine qui se mettait en travers de son chemin. La trop gentille, la trop optimiste, la trop naïve Maëlle. Elle qui semblait avoir du mal à tenir tête aux autres n’en démordait pas, elle refusait de croire Hestia quand celle-ci lui expliquait que Wellington avait profité d’un instant d’inattention de sa part pour lui piquer son devoir directement. C’était terriblement frustrant de voir la Poufsouffle remettre en cause tout ce qu’elle pouvait lui dire. Hestia avait beau être une bonne menteuse, elle n’avait jamais utilisé ce talent à Poudlard, elle s’en servait plutôt pour passer pour la parfaite petite sang-pur lors des soirées ennuyantes de ses parents. Elle n’avait aucun intérêt à mentir à Maëlle, bien au contraire, elle tentait de l’aider mais celle-ci refusait de l’écouter. La jaune avait l’air de placer plus de confiance en un étudiant qu’elle ne connaissait pas qu’en sa propre cousine, d’accord elle ne connaissait également pas plus que ça Hestia, mais tout de même elle aurait pu lui accorder le bénéfice du doute. Mais non, c’était Wellington qui avait le droit à cet honneur, tandis que la Carrow pouvait s’occuper de ses affaires. Maëlle avait donc des œillères ou allait-elle bientôt croire que quelques mois seulement étaient suffisants pour connaitre un élève avec qui elle n’avait pas dû passer plus de dix minutes. « Je ne suis pas en train de dire que tu le connais moins bien que moi, ce n’est pas le cas et j’en ai conscience. » Ah mais encore heureux ! Il n’aurait plus manqué qu’elle affirme le contraire. Si elle avait affirmé être une excellente juge de caractère, Hestia n’aurait certainement pas pu retenir un long rire ironique. Au moins la Poufsouffle se rendait compte que lorsqu’il s’agissait de Wellington, elle avait de sérieuses lacunes, surtout comparé à Hestia qui le connaissait depuis plus de huit ans. « Je ne le trouve pas merveilleux. » Alors ça aussi c’était une bonne nouvelle. Parce qu’à voir comment Maëlle le défendait, Hestia aurait pu croire le contraire et alors elle n’aurait certainement rien pu faire pour sa cousine. « Tu me rassures. » Le sourire de la verte était un peu ironique, mais le fond était là, au moins la Poufsouffle n’était pas un cas perdu.

Enfin, il ne fallait peut-être pas crier victoire trop tôt. Parce que maintenant, si elle ne trouvait effectivement pas son devoir dans son sac, ce n’était pas à cause d’un certain Serpentard comme l’affirmait Hestia, mais plutôt parce qu’elle avait dû l’oublier à la bibliothèque. Tout à fait, un devoir qu’elle affirmait être long et compliqué, qui, selon ses dires, lui avait pris des heures, et elle l’avait certainement juste laissé dans un livre. Comme si Maëlle pouvait se montrer aussi tête en l’air avec un devoir aussi important. Mais bien sûr, elle préférait trouver une explication tirée par les cheveux plutôt que de remettre en cause l’intégrité de Wellington. Hestia ne comprendrait certainement jamais la logique de sa cousine. Clairement, argumenter était inutile, la jaune lui avait déjà fait comprendre qu’elle ne la croyait pas. Alors tout ce qu’il restait à faire c’était la mettre devant le fait accompli. Une fois à la bibliothèque, là où son parchemin ne se trouvait pas, elle serait bien forcée d’admettre que Hestia avait raison. Ce fut dans cette optique que la Serpentarde accepta de l’accompagner jusqu’à la bibliothèque. Si ça pouvait permettre à Maëlle d’ouvrir les yeux alors ce détour ne serait pas complètement inutile. Bon, par contre vu ses questions sur le pseudo câlin de Wellington, ce n’était pas gagné d’avance. « Je vois, je vais me méfier de lui alors, je n’ai pas envie qu’il m’arnaque. » Eh bien voilà ! Maëlle était peut-être trop naïve, mais au moins elle avait l'air d'apprendre vite. Tant mieux, Hestia n'était pas sûre d'avoir encore beaucoup de patience en réserve alors si elle devait encore se battre pour lui faire ouvrir les yeux, elle finirait par abandonner. Déjà qu'elle acceptait de parcourir tout le château jusqu'à la bibliothèque pour lui montrer qu'elle avait tort. « C’est une bonne idée. » Si seulement elle ne venait pas maintenant qu'il était trop tard. La verte estima que ce petit pas en avant était déjà ça de gagné alors elle n'ajouta rien de plus. Elle avait déjà montré sa désapprobation à Maëlle, inutile de l'enfoncer.

Surtout quand tout l'objectif de cette virée express à la bibliothèque était de lui montrer qu'elle était dans le tort. Et ça n'y manqua pas, tous les livres de la Poufsouffle l'attendaient sagement sur leur chariot mais aucun devoir en vue. Comme c'était étonnant. Un peu plus et Hestia aurait pu s'auto-proclamer voyante pour l'avoir vu venir. La verte se retint cependant de faire une remarque déplaisante, sa cousine avait déjà l'air assez embêtée comme ça. « Je suis sincèrement désolée, je ne voulais pas te blesser. » Hestia cligna des yeux, un peu perplexe. La blesser ? Elle exagérait un peu là Maëlle, elle avait irrité Hestia, elle l’avait même un peu vexée, mais ça s’arrêtait là. La Serpentarde n’allait pas faire toute une montagne du refus de sa cousine de la croire, elle avait ses raisons de penser ainsi et même si elle trouvait ça prodigieusement agaçant, Hestia savait qu’elle n’y pouvait rien. D’accord, elle était exaspérée, mais dès le lendemain elle n’y penserait plus. « Pas la peine de t’excuser. » Lança-t-elle en balayant ses paroles d’un geste. C’était inutile d’en faire des tonnes pour une histoire d’égo froissé, si Hestia ne tarderait pas oublier cet affront, elle ne voulait pas que sa cousine se tracasse avec ça. Pour passer à autre chose, et puisqu’elles avaient éliminé la possibilité que le devoir se trouve à la bibliothèque, il ne leur restait plus que l’option Wellington. « Je te suis. » Voilà, Maëlle se montrait enfin raisonnable. Décidée à mettre fin à toute cette histoire, Hestia entraina la Poufsouffle en dehors de la bibliothèque et dans les couloirs de l’école. Elles venaient de tout parcourir dans un sens et maintenant la verte leur faisait tout faire en sens inverse. Ah ce qu’il ne fallait pas faire pour aider sa famille !

« J’ai du mal à comprendre pourquoi il fait ça, c’est tout, c’est pas logique. Je lui ai pas dit que je refusais de prêter ma copie, c’est pas si dure de recopier, quel intérêt de me prendre mon devoir ? » Aux yeux de Maëlle, la question était peut-être légitime, mais Hestia avait du mal à comprendre comment elle pouvait se demander une telle chose. Pour la verte c’était d’une logique limpide. Entre avoir une copie à recopier et un devoir tout prêt, Maëlle se demandait vraiment ce qui était le mieux pour quelqu’un comme Wellington ? Elle n’avait pas tort, ce n’était pas si dur que ça de recopier un devoir, mais encore une fois elle oubliait à qui elle avait eu à faire. « Wellington est un feignant de première. Recopier tout un devoir c’est déjà trop pour lui. Le moins il en fait, le mieux il se porte, alors entre passer du temps à recopier ton devoir et se servir dans ton sac pour avoir un parchemin tout prêt à présenter au professeur, le choix était vite fait. » Expliqua Hestia tout en commençant à descendre les escaliers pour changer d’étage. Son ton montrait clairement qu’elle ne portait pas le Serpentard et ses manières de faire dans son cœur. « Je me demande comment il a fait pour arriver jusque-là sans redoubler. » En fait c’était facile à deviner. En mentant, en trichant et en piégeant, comme il venait de le faire avec la Rosier, tout simplement. Encore un Serpentard qui n’aidait vraiment pas à changer la vision que les autres avaient de leur maison. Hestia n’attendait qu’une chose, c’était qu’il se fasse pincer et remettre à sa place, si possible loin de Poudlard, mais personne n’avait l’air de se soucier de son cas. « Tu sais où il allait ? » Oh à ça aussi, Hestia avait une réponse toute trouvée. Wellington n’était ni un sportif, ni un travailleur, ni un membre d’un quelconque club. Tout ce qui l’intéressait c’était sa petite personne, ce qui rendait son temps libre particulièrement ennuyant. La verte adressa un sourire de connivence à sa cousine. « C’est pas bien difficile à deviner. Suis-moi, tu vas avoir le droit à un petit aperçu de ma salle commune. » Habituellement les élèves ne faisaient pas entrer ceux des autres maisons dans leurs salles communes, mais Maëlle avait un différent à régler avec Wellington alors elle pouvait bien faire une exception.

Ce fut ainsi qu’elles traversèrent la moitié du château pour se retrouver dans le Grand Hall. Sans hésiter, Hestia évita les petits groupes d’élèves qui trainaient là et se dirigea vers les cachots, sa cousine sur les talons. « Je devrais peut être réserver de nouveau les livres, ça me ferait gagner du temps non ? » La verte secoua la tête sans prendre la peine de ralentir. Maelle voulait sûrement assurer ses arrières mais Hestia voyait plutôt cette solution de secours comme une capitulation. Son devoir elle l’avait fait, il était hors de question qu’elle ait à le faire une seconde fois. Tout en se dirigeant dans les sous sols de l’école, Hestia tourna la tête vers la jaune. « Inutile, on va le récupérer ton devoir. » Assura la verte d’un ton qui ne souffrait pas de réplique. Elle n’avait aucun plan en tête et pourtant elle était sûre d’elle, ce parchemin Maëlle repartirait avec et peu importait ce qu’elle devait faire pour en arriver là. La Carrow n’avait jamais eu peur de tenir tête aux autres et ça n’allait pas changer aujourd’hui alors que sa cousine avait besoin d’un coup de main. Enfin elles arrivèrent à destination, Hestia murmura le mot de passe et le mur s’effaça pour les laisser entrer. « Bienvenue chez moi. » Lança-t-elle à Maëlle après l’avoir rejoint dans l’antre des Serpentards. Un léger sourire flotta sur ses lèvres avant que son expression ne redevienne plus sérieuse. Il n’y avait pas encore grand monde dans la salle commune alors il ne fut pas difficile de repérer Wellington qui se prélassait devant la cheminée. « Tiens, on pari combien que c’est ton devoir ? » Souffla-t-elle en désignant du doigt un parchemin que le vert semblait parcourir des yeux. Il fronçait les sourcils, comme s’il avait du mal à déchiffrer l’écriture qui se trouvait dessus, ou qu’il était tout simplement trop stupide pour en saisir le sens à la première lecture. Hestai l’observa encore une poignée de seconde avant de se tourner vers Maëlle. « Je m’en charge ou tu veux gérer par toi-même ? » Hestia avait accompli la mission qu’elle s’était donnée, aider Maëlle a retrouver son devoir. Désormais, elle lui laissait l’honneur d’aller le récupérer par elle-même. Du moins, si elle le voulait, parce qu’en cas contraire, Hestia ne se ferait pas prier pour agir elle-même.

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Dim 11 Oct - 20:32
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Cousine  

Depuis quand le simple fait de prendre la défense de quelqu’un qu’elle pensait être accusé à tort était synonyme que la personne était merveilleuse. Non, il ne l’était pas, ce n’était pas contre lui, bien sûr que non, il avait tout un tas de qualité mais elle ne le trouvait pas merveilleux et préférait le dire, quand bien même ce n’était pas des plus sympathique. Elle perçu très bien l’ironie de sa cousine et par ce sourire Maëlle supposait que la cousine en question ne portait pas vraiment Wellington dans son cœur. Probablement qu’il avait fait quelque chose ayant déplu à sa camarade de maison sans que Maëlle ne sache quoi au juste et elle ne comptait pas poser la question. Cela ne la concernait en rien et Maëlle subissait assez la curiosité des autres pour être curieuse à son tour.  

L’objectif n’était pas tant de savoir pourquoi les deux personnes ne s’entendaient pas mais bien de montrer à miss Carrow que Wellington n’était pas un voleur. La fautive c’était Maëlle à n’en pas douter, elle avait dû oublier son devoir à la bibliothèque même si ça pouvait sembler étrange, l’erreur était humaine et elle devait être tellement pressé de passer un peu de temps avec Tristan – oui alors je pense plutôt que c’est le fait d’être sur un balai qui la motive mais c’est un détail - qu’elle n’avait pas fait attention et le devoir avait glissé dans un livre plutôt que dans son sac et dans celui de son camarade de classe, d’après les dires de sa cousine. Etant donné que les deux jeunes filles allaient rester ensemble un petit temps, Hestia voulant bien rester avec elle, voire même l’aider à chercher ce qui était ultra gentil, Maëlle en profita pour lui poser la question sur les contacts physiques. Ce geste familier était une sorte de coutume par ici. Elle fut vite détrompée par la Serpentarde, ce n’était pas le cas, cette action de la part de son camarade de maison avait été réalisé dans le seul but de l’arnaquer. Elle prit note de ceci, elle se méfierait de lui à l’avenir. Il avait dû être sacrément déçu de ne rien obtenir en échange de ce câlin. Hestia avait l’air satisfaite du fait que Maëlle se montre plus méfiante, pourtant, ça n’était vraiment pas un trait de caractère prédominant chez la jeune Poufsouffle qui était plus du genre à faire confiance à n’importe qui. Mais bon, être le dindon de la farce ne l’amusait pas non plus donc à faire un choix, elle faisait celui d’être un peu plus méfiante.

Ce constat, elle aurait dû le faire avant, c’était une certitude parce qu’après avoir fouiné un peu de partout dans la bibliothèque il fut évident que Maëlle n’avait pas perdu son devoir mais bien que quelqu’un aux intentions tout sauf louable lui avait pris. Si déjà ce constat n’était pas des plus agréables, il y avait en prime le fait d’avoir blessé cette pauvre Hestia qui essayait dès le départ de lui venir en aide. Mieux valait il alors se repentir afin de ne pas passer pour l’ingrate de service. Excuses qui furent balayer d’un geste de la main par une Carrow qui n’avait pas l’air de lui en vouloir. Voilà qui était pour le moins rassurant. Les deux demoiselles s’élancèrent de nouveau dans les couloirs pour le plus grand bonheur de chacune à n’en pas douter, il est vrai que perdre son temps de la sorte c’était d’un agréable. Sans oublier que Maëlle se posait des questions, elle de son côté avait été élevé dans le respect du travail d’autrui et il fallait admettre que ce genre de pratique non seulement ne lui venait pas à l’esprit mais qu’en plus, tromper quelqu’un de la sorte, elle avait du mal à accepter que quelqu’un de sensé puisse faire ça. Hestia qui avait l’air de bien connaître le personnage semblait être en mesure de pouvoir expliquer à la cousine un peu aux antipodes de tout ceci quel était le cheminement de pensée de ce Wellington et le moins que l’on puisse dire c’est que Maëlle n’allait pas être déçu. C’était donc une question de fainéantise. Plutôt que de garder leur relation intacte et de pouvoir profiter à nouveau des devoirs de Maëlle qui était carrément le genre à passer ses devoirs régulièrement si ça pouvait aider les autres, il préférait s’emparer de force du devoir de la demoiselle pour ne pass avoir à se fatiguer. Oui alors la logique de ce raisonnement échappait carrément à Maëlle mais bon, il fallait croire que ça l’était pour le Serpentard. A la réflexion d’Hestia sur le fait que monsieur n’ait jamais redoublé, Maëlle haussa les épaules «Il a peut être de la chance »  ou alors il cherchait des personnes comme Maëlle capable de l’aider et qui même en se faisant piéger n’était pas en mesure par la suite de le dire aux professeurs de peur que ça ne dégénère.»[/color]

Même actuellement son idée première n’était absolument pas d’aller confronter le Serpentard pour qu’il rende sa copie à sa camarade de classe mais bien de lui dire que ce qu’il faisait c’était mal, qu’elle allait se méfier et elle de son côté passerait la soirée à refaire son travail. Raison pour laquelle, elle ne posait pas plus de questions que ça, se contentant de suivre sa cousine, voyant même comme un immense honneur le fait de visiter la salle commune des Serpentards. Néanmoins, au court du trajet, elle finit par se poser la question de la réservation de livres, déjà que refaire un devoir ça n’était pas vraiment quelque chose qui lui faisait plaisir, si en plus il manquait des livres pour le refaire, voilà qui serait carrément déplaisant pour elle – sans parler de l’injustice totale qu’elle subissait de base -. Hestia fut totalement hermétique à la proposition de Maëlle - en même temps peut être que se taper quatre fois les escaliers dans le même rp, au bout d’un moment même pour une sportive, ça commence à faire beaucoup – elles allaient récupérer le devoir de Maëlle. La Poufsouffle déglutit longuement sentant que cette partie du plan n’allait pas du tout lui plaire. «Tu sais je peux le refaire, ça nous éviterait des ennuis.»

Oui alors autant parler à un mur, ça aurait exactement le même effet et puis dire ça à Poudlard c’était complètement crétin puisqu’effectivement Hestia parlait à un mur et même que le mur s’ouvrit pour la laisser entrer, Maëlle sur les talons. Son regard se posa sur les différentes tapisseries qui ornaient la salle du vert, de l’argent, impossible de se tromper ils étaient bien chez elle. «Merci de m’accueillir» répondit elle dans un sourire à la phrase de bienvenue de sa cousine. Si quelques têtes se tournèrent vers elles, l’espace d’une seconde, personne ne sembla être spécialement scandalisé par l’écusson de blaireau et non pas de serpent, qui décorait la cape de sorcière de Maëlle... l’effet Hestia à n’en pas douter, c’était naturelle chez elle mais elle imposait le respect et ne devait pas être enquiquiné souvent. Maëlle avait d’ailleurs complètement oublié ce qu’elle faisait là, alors non bien sûr, elle n’était pas à côté de la plaque, elle savait qu’il était question d’un devoir mais c’était la première fois qu’elle mettait les pieds ici, forcément qu’elle était plus intéressée par la décoration que par un simple devoir et le voleur qui le possédait. En revanche, Hestia était focalisée là-dessus et à la mention de son devoir, l’esprit de Maëlle se reconnecta sur ce dernier et elle le chercha du regard avant de constater que Wellington avait bien un parchemin entre les doigts... et qu’il avait dû mal à lire... alors là il faudra qu’on explique à Maëlle depuis quand elle était difficile à relire, c’était bien la première fois que quelqu’un fronçait les sourcils en la relisant et s’il y avait bien une personne dans cette école qui s’appliquait en écrivant, c’était Maëlle ayant subi durant tout son apprentissage de l’écriture les remarques de sa mère, il aurait été inconcevable pour Maëlle d’écrire mal. Laisser Hestia se charger de dire que ce que faisait ce garnement était mal, c’était la solution de facilité mais se cacher derrière elle ce n’était pas correct. Maëlle prit donc une profonde inspiration «Je m’en charge.» Elle avança lentement jusqu’au Serpentard, hésitant dans la formulation et une fois devant le fauteuil où était installé Wellington, elle s’exprima d’une voix assez claire  - bien qu’un chouya tremblante - «Ce que tu fais, ce n’est pas gentil. Il ne faut pas prendre les copies des autres élèves, c’est du vol. » Voilà, ça c’était bien comme phrase, elle avait dit ce qu’elle avait à dire mais maintenant, elle pouvait aussi essayer de le récupérer, Hestia avait eu l’air de dire qu’elles allaient récupérer son devoir, il fallait donc demander «Tu voudrais bien me le rendre s’il te plait? Il n’est pas à toi.» Bien évidemment, la réponse fut non, les épaules de Maëlle s’affaissèrent en constatant qu’il rigolait même.  Elle préféra s’éloigner pour rejoindre Hestia, lui adressant un timide sourire «Je crois que je vais devoir te laisser plus tôt je commencerais à refaire ce devoir et mieux ce sera, merci de m’avoir dit la vérité.»



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Ven 6 Nov - 15:21
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Trust is a dangerous game
 

Elles étaient enfin sur la bonne voie. Convaincre Maëlle de sa bonne foi n’avait pas été une mince affaire mais Hestia avait fini par y parvenir. Bon, pour ça il avait fallu qu’elles fassent tout un détour par la bibliothèque pour lui prouver par A plus B qu’elle n’était pas en train de l’embobiner, mais le résultat était là : elles se dirigeaient enfin vers le voleur de devoir. Hestia ne s’était pas attendue à ce que son intervention lui prenne autant de temps, elle avait simplement pensé prévenir Maëlle avant de poursuivre son chemin en la laissant gérer, mais apparemment la Poufsouffle ne voyait pas les choses de la même manière. Que sa cousine veuille voir le bien partout et en chacun était louable, enfin la Serpentarde trouvait ça aussi terriblement naïf vu le monde dans lequel elles vivaient, mais pour le coup elle aurait préféré qu’elle ait un peu plus de confiance en elle et moins en Wellington qu’elle ne connaissait même pas. Mais soit, Maëlle ne pouvait pas croire sur une simple parole que le Serpentard était un sale fourbe manipulateur, c’était son droit après tout. Hestia s’était donc chargé de le lui prouver de manière bien plus concrète. Au fond cette histoire ne la regardait pas, mais voir Wellington arnaquer sa cousine et s’en tirer sans problème alors que celle-ci se blâmait de la perte de son devoir ne lui plaisait pas du tout. Habituellement, la verte faisait tout son possible pour rester en dehors des histoires des autres mais cette fois-ci elle était prête à faire une exception. Parce que Maëlle était sa cousine, et que même si elle ne lui avait pas réservé l’accueil le plus chaleureux au monde ça voulait quand même dire quelque chose pour elle. Mais aussi parce que Wellington était vraiment une plaie pour la maison Serpentard et qu’il était grand temps que ça cesse. Bon, Hestia n’avait pas imaginé que cette histoire lui prendrait autant de temps, ni autant d’argumentation et de patience, mais maintenant qu’elles étaient sur la bonne voie elle n’allait pas se plaindre.

Enfin Maëlle avait compris qu’elle n’exagérait pas lorsqu’elle la mettait en garde contre Wellington. Hestia n’était pas du genre à critiquer gratuitement ses camarades quand ils avaient le dos tourné, les autres elle ne leur portait que peu d’intérêt alors colporter rumeurs et ragot ce n’était pas son style. Si elle avait quelque chose de négatif à dire sur quelqu’un c’était qu’elle en avait la preuve, mais ça la Poufsouffle n’avait pas l’air au courant. Bon, c’était peut-être un peu de la faute de la Carrow, il fallait l’admettre. Si celle-ci avait accepté de faire plus ample connaissance avec sa cousine dès son arrivée, elle aurait peut-être eu un peu plus de confiance en elle et elles auraient peut-être pu éviter le détour par la bibliothèque pour filer directement confronter le Serpentard. Mais Hestia n’allait pas se morfondre sur le passé, il était trop tard désormais et si Maëlle avait eu un peu de mal à la croire sur parole, désormais elle semblait plus disposée à l’écouter. Aussi la Serpentarde ne se fit pas prier quand sa cousine lui demanda des explications quant au comportement du vert. Elle lui fit part de ce qu’elle avait pu constater pendant toutes les années où elle l’avait côtoyé : Wellington était un feignant doublé d’un sale manipulateur. Elle conclut en disant qu’elle ne savait pas par quel miracle il n’avait pas encore redoublé. « Il a peut être de la chance. » Il y avait sûrement un peu de ça, une chance insolente qui en ferait criser plus d’un. Depuis le temps que Hestia connaissait Wellington, elle l’avait toujours vu agir ainsi, à faire son maximum pour ne pas avoir à lever le petit doigt. Il y avait certainement une part de chance là dedans, mais pas que. « C’est surtout un sale fourbe. » Marmonna la Serpentarde. Ah pour écrire ses devoirs il n’y avait personne mais pour manipuler, tromper et arnaquer son monde là le vert n’avait pas de problème. Ca avait marché avec Maëlle, et le pire c’était que ça continuait même maintenant. « Tu sais je peux le refaire, ça nous éviterait des ennuis. » Hestia retint un soupir excédé. Ah non ça suffisait maintenant, elle s’était déjà démenée pour lui prouver que c’était Wellington qui avait sa copie, ce n’était pas pour abandonner maintenant. La Serpentarde refusait tout net cette éventualité, surtout que sa cousine n’avait pas non plus l’air ravie de cette idée. « Tu m’as dit toi-même que ce devoir avait été long et chiant à faire. Et ce n’est pas nous qui allons avoir des ennuis, c’est Wellington. » Affirma Hestia sans ralentir une seule seconde. Maëlle avait peut-être des doutes, mais la Carrow aurait de la volonté pour deux.

Quelques minutes plus tard, elles entraient dans la salle commune des Serpentards. Quelques têtes se tournèrent en la voyant accompagnée de Maëlle mais personne ne trouva à y redire. Les autres étudiants retournèrent vite à leurs occupations, ils avaient mieux à faire que de se demander ce qu’une Poufsouffle venait faire dans leur repaire, surtout que celle-ci était accompagnée. Si la Rosier avait fait mine de s’installer et de prendre ses aises cela aurait peut-être posé un problème, mais puisque ce n’était pas le cas l’attention se détourna rapidement d’elles. « Merci de m’accueillir. » Hestia hocha la tête avec lenteur. Dans un autre contexte elle aurait peut-être pu en profiter pour lui faire faire un tour des lieux, mais elles avaient une mission à remplir et elle ne la perdait pas de vue. Celle-ci se prélassait d’ailleurs tranquillement dans un fauteuil, un parchemin à la main. Bien, au moins Hestia n’aurait pas besoin d’aller chercher Wellington jusque dans son dortoir pour le trainer aux pieds de Maëlle. Puisque c’était à celle-ci qu’il avait fait du tort, la verte lui proposa tout naturellement d’aller récupérer son devoir. « Je m’en charge. » Bon, la profonde inspiration qu’elle dû prendre avant d’affirmer ses quelques mots et la lenteur avec laquelle elle s’avança vers l’étudiant n’étaient pas pour rassurer Hestia, mais celle-ci choisi de ne pas intervenir. Elle se contenta d’avancer de quelques pas pour se placer à quelques mètres de la scène, juste au cas où. Ce devoir était important pour Maëlle, elle avait mis du temps à l’écrire et elle n’avait aucune envie de le refaire, le laisser entre les mains de Wellington n’était pas une option acceptable, d’autant plus qu’il l’avait trompé pour l’avoir. Hestia savait que sa cousine voulait récupérer son bien alors elle lui faisait confiance.

Mais elle ne tarda pas à déchanter en entendant Maëlle avancer que les agissements de Wellington n’étaient pas gentils. Oh par Merlin. Hestia savait que sa cousine était particulièrement gentille et un brin naïve mais elle ne s’était pas douté que c’était à ce point. La Poufsouffle donnait l’impression de parler à un gamin de six ans qui avait piqué une patacitrouille dans un magasin. C’était terrible à entendre, la verte pouvait sentir son atterrement grandir au fur et à mesure que le sourire goguenard de Wellington s’élargissait. Ah et maintenant Maëlle lui demandait gentiment de lui rendre son devoir. Elle ajoutait même un s’il te plait. C’était encore pire que prévu. Hestia ne savait plus où se mettre, elle hésitait entre intervenir franchement et aller se taper la tête contre un mur. Voir Maëlle se planter de la sorte était presque douloureux. En voyant revenir sa cousine avec les mains vides et un minuscule sourire sur les lèvres elle envisagea sérieusement de recourir à la seconde option. Et pendant ce temps Wellington se marrait comme une baleine en les fixant. « Je crois que je vais devoir te laisser, plus tôt je commencerais à refaire ce devoir et mieux ce sera, merci de m’avoir dit la vérité. » Hestia détacha ses prunelles du Serpentard pour les poser sur Maëlle. Elle prit une profonde inspiration et s’efforça de faire refluer l’irritation qui s’emparait d’elle. La Poufsouffle ne voyait pas le monde telle qu’elle le voyait, elle ne devait pas l’oublier. Elle était bien plus gentille, beaucoup trop gentille, et certains en profitaient. Le pire dans tout ça c’était qu’elle trouvait le moyen de la remercier, comme si tout ça allait changer quelque chose. Oh non, hors de question qu’elles quittent la salle commune sans que Maëlle ait une vraie raison de lui être reconnaissante. « Bouge pas. » Lança-t-elle d’une voix qui ne souffrait pas de réplique. Sa décision était prise, puisque la jaune était bien trop gentillette pour récupérer son devoir alors elle allait s’y coller. Elles n’avaient pas fait tout ça pour rien, Hestia le refusait. Et puis elle en avait marre que Wellington donne une si mauvaise image des Serpentards. Certes, ce n’étaient pas des enfants de chœur, mais tous n’étaient pas aussi mauvais que lui.

Avant que Maëlle n’ait pu protester, Hestia l’avait planté là pour se diriger droit vers le Serpentard. D’un geste, elle sorti sa baguette et aussitôt le parchemin de la Poufsouffle s’échappa des mains du vert. Il protesta mais il était déjà trop tard, le papier s’était replié en un rouleau bien serré et s’était mis à le frapper au visage. Bras croisée, Hestia le toisa avec satisfaction. « Tu vois, Wellington, il y a un truc que ton cerveau de troll n’a pas bien compris. Ce n’était pas une demande. » Un nouveau geste et le parchemin vint atterrir dans la main tendue de la Serpentarde. Bien que Wellington se leva, Hestia ne bougea pas. Il hésitait, elle pouvait le voir sur les regards qu’il lançait autour de lui, cette fois Maëlle était parfaitement au courant du genre de type qu’il était et s’il s’en prenait à Hestia il y avait des témoins. Est-ce que le jeu en valait la chandelle ? L’étudiant avait toujours été plus provocateur que réellement bagarreur, la Carrow comptait la dessus pour éviter que cette histoire aille trop loin. S’il levait la main sur elle, elle n’hésiterait pas à répliquer et elle se retrouverait aussi en retenue. Elle voulait bien aider Maëlle, mais les retenues n’étaient pas à son goût. Le vert ouvrit la bouche et… « Je suis un sale voleur. » Un sourire suffisant étira lentement les lèvres de la verte. Ah oui, dans sa colère Wellington ne s’était pas aperçu que la baguette de Hestia avait de nouveau bougé. Un petit informulé et il se retrouvait obligé de prononcer uniquement des phrases qui lui causeraient des ennuis. Ou juste une bonne dose de honte. « Oui, je pense que ça résume bien la situation. » Acquiesça-t-elle sans le lâcher des yeux. Wellington avait presque l’air comique avec son expression offusquée. Avec quelqu’un d’autre Hestia se serait peut-être inquiétée des répercussions, mais pas avec lui, il n’était vraiment pas assez malin pour penser à lancer un contresort informulé. Enfin, déjà il aurait fallu qu’il maitrise les informulés. « Je suis plus idiot qu’un Scroutt à pétard. » Hestia étouffa un ricanement. Wellington avait l’air plus perturbé par son incapacité à parler normalement que par la perte du devoir si chèrement acquis. Autour d’eux, quelques élèves observaient la scène avec curiosité mais aucune ne faisait mine d’intervenir. Parfait. La verte fit un pas en arrière et secoua le parchemin pour attirer l’attention de son camarade. « Oh, et ne t’avise pas d’essayer de t’en prendre encore à ma cousine. » Prévint-elle en insistant sur le dernier mot. Autant que Wellington sache quel lien l’unissait à Maëlle. Chacun savait qu’on ne touchait pas à la famille de la Carrow sans que ça n’ait des conséquences.

Sur ce, Hestia tourna le dos à Wellington pour aller rejoindre Maëlle. Elle doutait fortement que le Serpentard tente quoi que ce soit, mais par mesure de prudence, elle restait sur ses gardes et garda sa baguette en main. « Tiens, je te dirai bien de vérifier qu’il n’a pas modifié quoi que ce soit dans ton devoir mais franchement il n’est pas assez intelligent pour faire ça. » Elle lui adressa un sourire satisfait avant de lui tendre son parchemin. Cette fois-ci elle l’observa bien mettre le devoir dans son sac et le refermer soigneusement. Au moins avec toute cette histoire la jaune allait faire plus attention à l’avenir. Du côté des canapés, Wellington tentait toujours de prononcer d’autres phrases que celles, honteuses, créées par le sortilège. Sans succès. « Ne t’en fais pas, il ne va pas rester comme ça, ça s’estompera tout seul d’ici une heure ou deux. » Expliqua-t-elle en voyant Maëlle jeter un coup d’œil circonspect au Serpentard. Allait-elle trouver que la punition était trop méchante pour son crime ? Hestia estimait qu’elle avait été plutôt sympa, Wellington n’était pas à l’infirmerie après tout, mais avec sa cousine, elle s’attendait à tout désormais. « Enfin, c’est dommage il est beaucoup plus intéressant comme ça tu ne trouves pas ? » Puis elle entraina sa cousine en dehors de la salle commune. Pour le moment Wellington ne songeait pas à la vengeance, Hestia doutait que ça arrive un jour, mais ce n’était pas pour autant qu’elle devait jouer avec le feu. Elles avaient ce qu’elles étaient venues chercher, inutile de se faire plus remarquer.

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Critiquer les gens, ça n’était pas chose aisée pour Maëlle. Elle n’avait pas été habitué à cela. Alors bien sûr, elle ne vivait pas dans un donjon gardé par un dragon, elle avait bien conscience que le monde n’était pas tout blanc, qu’il y avait des personnes dont les desseins étaient sombres, tout comme le chemin qu’ils empruntaient. Plus d’une fois, il était même arrivé à la demoiselle d’être le dindon de la farce. Pour autant, il était très rare qu’elle s’adonne au passetemps critiquer les autres. Oh, elle était loin d’être toute blanche, critiquer ça lui arrivait, ne serait ce que son ex fiancé qu’elle avait critiqué auprès d’Amos, un trop plein de déception qui lui avait délié la langue. Mais là maintenant, même après cette quasi-certitude que Wellington lui ait pris son devoir, elle ne le critiquer. Elle était déçue, ça oui, plus envers elle qu’envers le jeune homme d’ailleurs. C’était elle qui n'avait pas mis les points sur les i pour expliquer aux gens que non, voler ses devoirs ça n’était pas correct. Mais si elle ne l’avait pas fait, c’était aussi parce qu’elle n’avait pas l’habitude de devoir dire aux gens comment ils devaient se comporter. Mince à la fin ne pas voler c’était une valeur inculquée par les parents normalement, c’était agaçant tout de même. Il n’empêche qu’elle n’acquiesça quand Hestia balança de but en blanc que son camarade de couleur était un sale fourbe. La seule chose qu’elle pouvait dire c’est qu’à cause de lui, elle était bonne pour se coucher tard puisqu’elle proposait à Hestia la solution de la paix, ne pas chercher les ennuis, refaire son devoir, quand bien même l’idée n’était pas parfaite. Si Maëlle songeait que c’était la meilleure chose à faire, Hestia n’était clairement pas de cet avis, enfonçant la baguette dans la plaie en rappelant que le devoir avait été long et compliqué à faire. Maëlle grimaça, elle savait tout cela, elle ne voulait pas d’ennuis, elle plissa les yeux en entendant sa cousine dire que ce serait le jeune homme qui aurait des ennuis. Comment ça, zut, elle n’eut pas le temps de poser la question qu’Hestia avançait toujours, obligeant Maëlle à faire de même pour ne pas se laisser distancer.

Une fois dans la salle commune des Serpentards, une bien jolie salle par ailleurs, Maëlle aimait bien ce mélange de vert et d’argent, ça faisait très chic. Cependant, si en temps normal, elle se serait attardée sur la décoration, là ce n’était pas le cas, il fallait récupérer son devoir. Tout naturellement, Maëlle décréta que c’était à elle de le faire. Dans sa tête, le plan était très simple, aller voir Wellington et lui demander de rendre son devoir, il allait accepter, elle allait proposer s’il voulait son aide pour faire le sien et tout se finirait bien. Comment expliquer que ça se passe aussi mal quand le plan était aussi bien ? Wellington ne fut pas coopératif du tout. Se battre pour un devoir, ce n’était pas dans les habitudes de Maëlle, en réalité le seul moment où elle se battait réellement, c’était sur un terrain de Quidditch, le reste du temps, elle ne voyait pas l’intérêt de se battre. Ce n’était que du papier, elle n’allait pas en mourir, certes ça ne faisait pas plaisir mais à part ça, rien de trop grave. Elle revint donc vers Hestia parce que c’était plus correct d’agir ainsi. Elle lui fit part de ses plans, puis la remercia. L’instant d’après, le regard de sa cousine vint se poser dans le sien, oulah, ça ne sentait pas bon. Maëlle lui adressa donc un sourire penaud en l’entendant inspirer profondément. Elle avait dit quelque chose de mal, mais quoi ? La seconde d’après Hestia lui demanda de ne pas bouger, entendons-nous, Hestia imposa à Maëlle de ne pas bouger et cette dernière répondit, ne cherchant pas la bagarre « D’accord. » Si elle voulait qu’elle reste, Maëlle voulait bien rester avec elle. Peut être qu’elles pourraient faire leur devoir ensemble ou pas.

Mince mais pourquoi elle partait ?! Elle allait où au juste ? Voir Wellington, crotte ! Maëlle s’apprêta à lui emboiter le pas, pour la retenir, avant de se souvenir qu’elle avait dit qu’elle ne bougerait pas. Elle fut donc spectatrice d’une scène des plus étonnantes. Hestia avait bien plus de culot que sa cousine, ça c’était indéniable, dès le départ elle s’était emparée du devoir qui n’appartenait pas au Serpentard sans lui demander son avis et elle se servait de ce dernier et de la magie pour taper sur le crâne de Wellington. Elle était impressionnée par l’audace qu’Hestia dégageait, elle avait récupéré le parchemin et même lorsqu’il se leva, elle ne s’écarta pas d’une semelle. Maëlle hésitait, on lui avait rabaché des centaines de fois de ne pas se mêler des affaires des autres, de ne surtout pas se faire remarquer. Mais là, dans ce cas de figure, c’était Hestia qui se mêlait de ses affaires à elle, qui lui venait en aide. Ce n’était pas juste qu’elle affronte ce gars seul. Maëlle s’apprêta donc à rejoindre sa cousine pour l’épauler mais Wellington prit la parole à ce moment là et… s’insulta. Elle avait loupé un truc à n’en pas douter, venait de basculer dans un monde parallèle parce que ce type trop sûr de lui, trop fier pour faire ses devoirs lui-même, annonçait lui-même qu’il était un voleur, incompréhensible.

Là où Maëlle se serait contentée de cette vérité reconnue pour se carapater, Hestia se faisait plus insolente ou tout du moins plus provocatrice. Si Maëlle était tendue à l’idée que l’autre s’énerve sur sa cousine, ça ne se passa pas vraiment comme ça. Ce qui était d’autant plus étrange. Maëlle mit quelques précieuses secondes à comprendre ce qui se passait, puis elle comprit, il y avait de la magie dans l’air, Hestia se débrouillait drôlement bien, mieux que Maëlle en tout cas. En fait Wellington était devenu l’attraction du moment, tout le monde le fixait. Hestia se détourna finalement de sa victime, qui d’après Maëlle n’était pas tant une victime que cela, pour revenir au côté de la demoiselle. Elle fit une pause néanmoins pour secouer le parchemin, ce qui ne rassura pas tellement Maëlle, craignant que l’autre s’énerve et vienne à embêter Hestia. Même si, pour le coup, la baguette de Maëlle était à présent sortie, signe que si elle n’était pas foutue de récupérer son devoir elle-même, elle ne laisserait certainement pas quelqu’un ramasser à cause d’elle. Hestia, de son côté, restait dans son rôle de protectrice, mettant en garde le Serpentard et elle avait l’air tout à faire sérieuse. Maëlle sentit une bouffée de reconnaissance mêlée à une vrai fierté, celle de faire partie de la famille d’Hestia Carrow.

La récompense la plus belle fut tout de même de récupérer son devoir. Même s’il avait modifié quoi que ce soit, ça n’avait pas d’importance, ce serait toujours mieux de corriger trois quatre phrases que de devoir tout écrire de nouveau. « Merci beaucoup. » Maëlle s’empressa d’ouvrir son sac afin de glisser son exercice soigneusement pour qu’il ne soit pas plié ou froissé par d’autres manuels. Une fois cette fastidieuse tâche effectuée, elle redressa la tête pour observer Hestia, toute souriante avant que son attention soit captivée par Wellington qui n’arrivait pas à se débarrasser de son sort. Il fallait lui venir en aide, une heure ou deux c’était tout de même très long. Et non, bien sûr que non, il n’était pas plus intéressant lorsqu’il s’insultait, enfin de toute façon il n’était pas intéressant dans tout les cas mais ça ne se faisait pas voilà tout. Il semblerait qu’Hestia ne soit pas d’avis de revenir sur sa décision puisqu’elle entraîna Maëlle en dehors de la salle commune. Une fois dans le couloir, Maëlle demanda « Tu es sûre qu’il n’aurait pas mieux valu faire sauter sa punition ? » Elle n’avait pas spécialement peur qu’il soit rancunier, ce concept n’existant pas spécialement dans l’esprit de la Poufsouffle, juste elle préférait que tout aille bien dans le meilleur des mondes. Elle réfléchit, pensive « Oh ! Je sais pour ne pas qu’il nous en veule à toi et moi, je vais lui proposer mon aide pour le devoir. Tu veux bien me laisser rentrer de nouveau dans notre salle commune, je lui propose juste mon aide, s’il accepte je pars avec lui et elle se fait pigeonner s’il refuse et bien je te laisse tranquille. Enfin il faudra quand même que je te paye un coup à boire pour te remercier d’être intervenue. Tu serais libre samedi en début d’après midi ? »



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Si Hestia avait cru que toute cette histoire de devoir volé prendrait fin rapidement, elle avait fini par comprendre qu’elle s’était fait des idées. Ah, elle s’était trompée de A à Z, sur absolument toute la ligne. Au fond, elle aurait dû s’en douter. Envoyer Maëlle, la si gentille, si naïve Maëlle, récupérer son devoir auprès d’un Serpentard particulièrement fourbe était sûrement un plan voué à l’échec depuis le début. Mais la Carrow ne s’était pas sentie le droit de priver la Poufsouffle de ce moment, après tout, c’était son parchemin, elle avait le droit de le récupérer par elle-même, de la manière qui lui convenait. Ce n’était pas à Hestia de décider pour elle, déjà qu’elle lui avait un peu forcé la main en la menant jusqu’à la salle commune des Serpentards pour qu’elle récupère son dû, elle ne pouvait pas non plus tout décider pour la Poufsouffle, même si sa foi irréductible envers les autres la poussait à ne pas agir. Il fallait au moins lui laisser sa chance, elle lui devait bien ça, ce devoir ce n’était pas le sien après tout, ce n’était pas à elle d’imposer comment gérer la situation. Mais voilà, Maëlle était revenue avec un piètre sourire d’excuse et les mains vides pendant que Wellington fanfaronnait dans son canapé, le fameux devoir toujours entre ses sales pattes. Tant pis pour l’idée de laisser la Rosier agir par elle-même, Hestia ne pouvait pas non plus laisser un imbécile comme lui se moquer impunément de sa cousine. Elle avait donc demandé à la jaune de ne pas bouger pendant qu’elle se dirigeait vers l’idiot de sa maison, s’il y avait au moins une chose qui l’arrangeait avec Maëlle c’était qu’elle respectait toujours ce qu’on lui demandait, alors au moins elle savait qu’elle n’allait pas l’interrompre. Sans la moindre hésitation, et avec beaucoup moins de gentillesse de sa cousine, Hestia se chargea donc de récupérer le devoir volé et en profita pour laisser un petit cadeau à Wellington histoire qu’il n’oublie pas qu’à jouer au con, il y avait des répercussions.

Une fois de retour auprès de Maëlle, elle lui tendit son parchemin et ne pu s’empêcher de noter que celle-ci avait désormais sa baguette en main. Cette vision lui arracha un sourire en coin, sa cousine était peut-être trop gentillette pour s’imposer face à Wellington, mais elle était prête à lui prêter main forte en cas de besoin. C’était assez plaisant à apprendre, surtout que la Serpentarde était consciente qu’elle n’avait pas exactement accueilli sa cousine à bras ouverts. Enfin ça semblait être du passé ça, surtout que la verte doutait un peu que Maëlle ait une once de rancune en elle. Et même si elle en avait eu, le sauvetage du devoir aurait sûrement aidé à effacer tout ça. « Merci beaucoup. » Hestia rendit son sourire à la jaune et l’observa -non sans satisfaction- ranger soigneusement son devoir dans son sac. Maëlle y mit tellement d’application que la Carrow doutait qu’elle se fasse avoir de nouveau un jour. Ou du moins elle l’espérait vraiment tout en se doutant que la propension de l’américaine à la gentillesse ne manquerait pas d’attirer de nouveaux profiteurs. Dans leurs dos, Wellington continuait de proférer des phrases qui le mettaient à chaque fois un peu plus dans l’embarras. Si ça amusait grandement la Serpentarde, elle voyait bien que sa cousine ne partageait pas son sentiment. Ah, ça c’était à prévoir avec Maëlle. Apparemment elle ne se rendait pas compte que la Carrow avait été particulièrement gentille, Wellington aurait mérité de finir dans le lac noir à lutter contre le poulpe géant, mais non il se retrouvait simplement avec un sortilège honteux sur le dos. Franchement, la verte trouvait qu’elle avait été hyper sympa. Peut-être parce qu’elle avait sentit que sa cousine n’aurait pas accepté qu’elle fasse preuve de violence pour elle. Hestia avait fait un effort, dommage elle ne semblait pas s’en rendre compte.

Dans tous les cas, la verte ne regrettait pas le moins du monde la punition qu’elle avait infligée à Wellington, il la méritait voilà tout. Mais elle voyait bien que Maëlle n’approuvait pas forcément, alors tout en l’entrainant en dehors de la salle commune dans l’espoir qu’elle cesse d’y penser, elle lui expliqua que le sortilège était éphémère et que, franchement, le vert était bien plus drôle comme ça. « Tu es sûre qu’il n’aurait pas mieux valu faire sauter sa punition ? » Loupé. C’était qu’elle pouvait se montrer têtue Maëlle quand elle le voulait. Dommage pour elle, Hestia l’était aussi. C’était peut-être de famille d’ailleurs. La Serpentarde secoua la tête, absolument pas décidée à revenir sur sa décision. Elle aurait l’air de quoi si elle revenait sur ses pas pour libérer Wellington du sort alors qu’elle venait de le menacer ? Complètement stupide, voilà la réponse et Hestia n’était vraiment pas d’accord avec ça. Non, pas possible, elle s’y refusait. « Oh non, ça lui apprendra. Si ça peut t’aider ne voit pas ça comme une punition, mais une leçon. » Argua-t-elle en haussant les épaules, pas vraiment perturbée à l’idée que Wellington puisse souffrir de tout ça. Il l’avait cherché voilà tout. Et puis franchement, ce n’était pas la mer à boire, s’il gardait la bouche fermée personne ne se rendrait compte de rien. Enfin, pour ça encore aurait-il fallu qu’il soit assez intelligent pour comprendre que fermer la bouche était la chose la plus sage à faire. Ah, comme c’était dommage (non), ça n’arriverait jamais (oui).

Maëlle allait s’en remettre, Wellington aussi et tout le monde allait pouvoir reprendre tranquillement sa vie. Du moins si la Poufsouffle voulait bien tourner la page, ce qu’elle ne semblait pas décidée à faire. « Oh ! Je sais pour ne pas qu’il nous en veuille à toi et moi, je vais lui proposer mon aide pour le devoir. Tu veux bien me laisser rentrer de nouveau dans notre salle commune, je lui propose juste mon aide, s’il accepte je pars avec lui s’il refuse et bien je te laisse tranquille. Enfin il faudra quand même que je te paye un coup à boire pour te remercier d’être intervenue. Tu serais libre samedi en début d’après midi ? » Hestia se stoppa et fixa la jeune sorcière, atterrée qu’elle puisse proposer une telle chose après ce qu’il venait de se passer. Et non, elle ne parlait pas de la proposition d’aller boire un verre, ça elle n’y prêta pas vraiment attention, trop choquée par les paroles précédentes de la jaune. Ah non ce n’était pas possible, elle avait du mal entendre, mal comprendre. Elle voulait bien croire que c’était elle qui avait un problème plutôt que d’admettre que Maëlle soit réellement en train de proposer d’aller aider le Serpentard à faire son devoir. Mais non, la Poufsouffle était parfaitement sérieuse. « T’es pas sérieuse. » Souffla-t-elle, figée. Ce n’était pas possible. A ce stade ce n’était plus de la gentillesse, ce n’était plus de la naïveté, c’était… C’était… Non, en fait Hestia se refusait d’aller au bout de cette pensée, parce que ça reviendrait à insulter sa cousine et elle n’en avait pas envie. Maëlle avait simplement le cœur sur la main. Un cœur beaucoup, beaucoup trop gros. Qui finirait par lui attirer des ennuis. Et pour le moment, la Serpentarde était présente pour essayer de l’éviter. « Tu te rends compte que Wellington as essayé de t’arnaquer et que toi tu es prête à lui proposer ton aide ? » Demanda-t-elle en plongeant ses prunelles dans celles de la jaune. D’ailleurs il n’avait pas juste essayé, il avait réussi, et si Hestia n’était pas intervenue il aurait gardé le devoir.

« Tu crois que lui il se sentait coupable de t’avoir volé ton devoir ? Tu penses qu’il serait venu te proposer son aide comme tu veux le faire maintenant ? Je ne pense pas, alors je suis désolée Maëlle, mais je ne t’ouvrirai pas la porte de notre salle commune. » Hestia savait bien que ce n’était pas très sympa de sa part de refuser d’accéder à la requête de sa cousine mais tant pis. Maëlle était déjà gentille pour deux, Hestia n’avait donc pas besoin de l’être. D’ailleurs il fallait bien que l’une d’entre elle se dévoue pour être la méchante de cette conversation sinon la Poufsouffle allait encore se faire voir et elles n’allaient jamais en finir. Parce que la Carrow voyait à des kilomètres comment ça se passerait si Maëlle allait proposer son aide à Wellington. Il était déjà furax d’avoir été pris la main dans le sac, puis humilié devant ses camarades de maison, se faire prendre en pitié par une jeune Poufsouffle serait sans doute la goutte de trop. A tous les coups, Wellington enverrait bouler Maëlle sans la moindre gentillesse. Enfin, s’il ne s’en prenait pas à elle. Hestia préférait éviter ça à sa cousine. Surtout qu’après cela voudrait dire qu’elle devrait à nouveau la venger et elles partiraient dans un cercle vicieux. Non, franchement Wellington ne valait pas tant d’efforts. « Il ne mérite ni ton aide, ni ta gentillesse, en fait il devrait être reconnaissant que tu ne le dénonces pas à un professeur. » Reprit-elle d’un air déterminé en espérant pouvoir faire oublier cette épouvantable idée à Maëlle. D’ailleurs ça lui donna une idée. « Je parie que tu n’avais pas pensé un seul instant à aller te plaindre à un professeur n’est-ce pas ? » Non, bien sûr que non. « Considère que c’est ça la faveur que tu lui fais pour qu’il ne t’en veuille pas. » Conclut-elle avec un hochement de tête. Au fond, Hestia savait qu’elle-même en serait jamais allée se plaindre à qui que ce soit, ce n’était pas son genre, elle préférait se faire justice toute seule. Alors quelque part elle pouvait comprendre que Maëlle n’ait pas trouvé cette option acceptable, mais aller proposer son aide à celui qui lui avait fait du tort, ça elle ne le comprenait pas.

Bien décidée à ce que Maëlle ne gâche pas tous les efforts qu’elle venait de faire pour elle en allant s’écraser devant un individu qui ne méritait pas une once de sa gentillesse, Hestia continua d’entrainer sa cousine dans les couloirs des cachots. Elle s’arrêta finalement une fois dans le hall de l’école. Au fond, si Maëlle décidait de ne pas l’écouter, elle ne pourrait rien faire, elle le savait. Elle n’avait rien à imposer à sa cousine, elle pouvait simplement lui expliquer son point de vue en espérant que ça suffise. Aller voir Wellington serait courir à la catastrophe, tendre le balai pour se faire battre mais en plus humiliant encore. Sauf que Hestia n’était personne pour ordonner quoi que ce soit à la Rosier. Son avis, elle lui avait déjà donné, elle n’avait plus qu’à espérer qu’il suffise. Mais elle devait bien l’avouer, si la Poufsouffle choisissait de ne pas l’écouter, elle serait quand même déçue. Cela serait quand même la deuxième fois qu’elle remettrait son avis en cause en moins d’une heure, ça avait de quoi frustrer. La verte arracha son regard du ballet que les élèves formaient autour d’elle pour se tourner vers Maëlle. « Change toi plutôt les idées, tu voulais me demander quelque chose tout à l’heure non ? » Se rappela-t-elle. Avec un peu de chance, ça lui ôterait Wellington de l’esprit et éviter qu’on profite d’elle, encore une fois.

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Maëlle Rosier
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Méritait-il une punition de la sorte ? Maëlle n’était pas convaincue. Alors oui, le vol c’était très mal – comme tricher au Quidditch, n’est-ce pas Papa de Maëlle – mais est ce que se venger ou plutôt, pire encore venger sa cousine que l’on ne porte pas spécialement dans son cœur, était une solution ? Hestia semblait le croire en tout cas et Maëlle n’osa pas vraiment insister auprès d’Hestia et ça pour plusieurs raisons. La première raison c’est qu’elle avait saisi que c’était un terrain glissant, qu’elle ne gagnerait probablement pas le rapport de force avec sa cousine qui semblait bien tenace. La seconde raison qui fit qu’elle n’insista pas fut la suivante, Hestia l’avait aidé, sans véritable raison, juste parce qu’elle partageait un peu de sang, ce qui n’était pas grand-chose d’après Maëlle, enfin c’était important bien sûr, mais c’était dérisoire comme raison pour aider et pourtant, elle l’avait fait alors Maëlle ne voulait pas l’embêter en insistant, si Hestia disait que ça lui apprendrait. Argument recevable. Que Maëlle pouvait voir ça non pas comme une punition mais comme une leçon. Argument franchement discutable mais qu’elle ne discuta pas pour ne pas passer pour une fille reloue qui discutait tout tout le temps, incapable de la boucler et de prendre en compte l’avis des autres.

Pourtant, plus ses pas la menaient loin de la salle commune des Serpentards et plus elle ressassait, se disant non pas qu’elle avait mal agi, pas plus qu’Hestia d’ailleurs mais que si c’était une leçon qu’elles offraient au Serpentard, elle pouvait faire en sorte de lui montrer que le monde ne tournait pas forcément lorsque les gens étaient désagréables entre eux et qu’en faisant des efforts, chacun pouvait obtenir ce qu’il voulait, il suffisait de ne pas écraser l’autre. Aussi, Maëlle proposa à sa cousine de la faire revenir en arrière pour lui permettre de faire un pas – encore – vers Wellington et au passage, qu’il n’en veuille pas aux deux sorcières qui avaient contrecarré ses plans. Quelque chose dans ce qu’elle venait de dire sembla déplaire à Hestia, elle s’arrêta, Maëlle faisant de même, l’observant sans dire un mot, cherchant dans ses mots quelque chose qui aurait pu déplaire, ce n’était quand même pas le fait de sortir un samedi qui poussait la sorcière à vouloir s’arrêter. La phrase qu’elle prononça ne ressemblait pas vraiment à une question, aussi Maëlle n’eut pas besoin d’y répondre, se contentant d’attendre la suite parce qu’il était évident qu’il y aurait une suite. Cette dernière vint assez rapidement par ailleurs et les propos d’Hestia étaient empli de vérité, oui, Maëlle n’était pas stupide, elle savait bien que Wellington l’avait arnaqué, prenant son devoir alors qu’il n’en avait pas le droit mais ne fallait-il pas faire contre mauvaise fortune bon cœur. Que perdait-elle sinon quelques heures dans une journée ? Surtout si en retour, Wellington comprenait qu’il n’avait nullement besoin d’agir de la sorte qu’il aurait de l’aide de la part de Maëlle. Sa façon de penser le monde n’était visiblement pas partagé par tous, à commencer par Hestia qui semblait décider à lui rappeler que son camarade de maison ne s’était pas senti une seule seconde coupable, elle avait raison c’était une certitude. Au refus de sa cousine, Maëlle ne chercha pas à discuter, elle était tout à fait dans son droit de refuser de faire une telle chose et elle en avait assez fait pour la Poufsouffle qui ne chercha pas à négocier. Ce fut Hestia par contre qui tenta de convaincre sa cousine et ses mots étaient sans nulle doute empli de sagesse, oui, il ne méritait pas son aide et sa gentillesse, encore que d’après Maëlle, tout le monde méritait que les gens soient sympas avec eux, le monde se porterait pas plus mal si c’était le cas. Maëlle fronça les sourcils en entendant l’idée de sa cousine, dénoncer le jeune homme, ça ne lui avait même pas effleuré l’esprit cela. Tiens, Hestia avait l’air de le savoir, probablement à la tête que faisait la demoiselle. « Et bien, en effet, ça ne m’avait pas effleuré l’esprit. Me plaindre pour un devoir me semble un peu dérisoire, ce ne sont que des mots sur un parchemin. » L’argument était cependant recevable et elle offrit un sourire à Hestia avant de dire, un brin amusé par la situation « Très bien, c’est la faveur que je lui fais alors. » Une faveur qui ne demandait pas beaucoup d’efforts, ce qui était pas plus mal pour le coup. Elle n’était cependant pas certaine que ça fonctionne, elle-même aurait plus apprécié que l’on vienne l’aider que de savoir que l’autre n’avait pas balancé. Mais en même temps, elle n’aurait jamais osé voler le devoir de quelqu’un d’autres, ce n’était pas une chose qui se faisait et Maëlle respectait le travail de tout en chacun.

Une fois bien éloignée des cachots, ah oui, une manœuvre de diversion d’Hestia à n’en pas douter, inutile soit dit en passant puisque Maëlle n’était pas non plus le genre à insister pendant vingt ans, on lui disait non, bien souvent étant donné qu’elle comprenait le mot et bien c’était non, elle ne s’amusait pas à tenir tête surtout quand les bénéfices étaient mélangés à de la déception d’avoir déçu des gens. En réalité, elle avait agi une seule fois comme ça et n’avait pas spécialement apprécié cette sensation, ayant eu l’impression que les gens ne lui pardonneraient jamais. Elle ne voulait pas le revivre et encore moins avec Hestia qui avait fait de son mieux pour l’aider. Lorsque cette fameuse Hestia lui posa une question, Maëlle eut un moment d’absence tandis qu’elle faisait marcher sa mémoire, il est vrai qu’elle était venue voir Hestia pour quelque chose et ça lui était complètement sortie de l’esprit. Elle finit par s’exclamer « Tristan ! » Oui dis comme ça, elle pouvait passer pour quelqu’un de bizarre qui ne se souvenait plus du prénom de sa cousine et lui donnait un autre prénom mais Maëlle savait parfaitement où elle voulait en venir « J’avais fini mon devoir, il me restait un peu de temps avant qu’il fasse nuit et je m’étais dit que peut être que Tristan voudrait bien venir s’entraîner avec moi. » Craignant que sa cousine voit cette tentative de rapprochement comme un moyen d’apprendre les techniques de jeu du Serpentard, elle précisa « Je sais, ce n’est pas un Poufsouffle mais ce n’est pas pour tout savoir sur un adversaire. » Oh pour le coup qu’on ne se mente pas, Maëlle n’avait absolument pas besoin de jouer avec lui pour savoir comment il jouait les matchs qu’il disputait que ce soit contre les Poufsouffles ou contre les autres équipes en disait long sur sa façon de jouer « Il en apprendrait tout autant sur moi. » même si d’après Maëlle, c’était la même chose il devait la scruter de la même façon, ce qui était tout à fait logique s’il voulait gagner. Elle ponctua ses propos par « C’est juste pour s’amuser. » s’entraîner en s’amusant. « Je me suis dit que peut être tu saurais où il était. » et consciente qu’Hestia n’était pas du genre à dire oui pour faire plaisir aux gens, Maëlle rajouta un peu intimidée « et que peut être tu accepterais de me le dire ? »



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Jeu 21 Jan - 22:38
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Maëlle ◊ Hestia

Trust is a dangerous game
 

Cette histoire de punition semblait vraiment travailler Maëlle. Pourtant, quand Hestia avait décidé de laisser Wellington se débrouiller avec le sortilège qui le forçait à s’insulter lui-même, elle avait trouvé qu’elle avait été plutôt sympa. Franchement, il valait mieux ça que finir à l’infirmerie non ? Parce que ce n’était pas l’envie qui avait manqué à la Serpentarde d’y envoyé son camarade. Et elle n’aurait eu absolument aucun remords. Alors en comparaison, ce petit sort de rien du tout, c’était limite un cadeau qu’elle lui faisait. Il aurait pu lui dire merci ce sale ingrat. Le résultat de tout ça aurait pu être tellement pire, est-ce que au moins Wellington s’en rendait compte ? Non parce que clairement, Maëlle elle ne s’en rendait pas compte du tout. Le Serpentard aurait pu finir à l’infirmerie, ou oublier jusqu’à son nom, ou se retrouver complètement désorienté au beau milieu de la forêt interdite ou encore attaché en haut de la tour d’astronomie pendant une nuit bien fraîche. Ce n’était pas les idées de vengeance qui manquaient à Hestia, à ce niveau là son imagination pouvait être sans limites. Pourtant, elle en avait choisi une, somme toute, assez sobre et, bien qu’un peu handicapante, pas dangereuse pour le sorcier. Surtout que d’ici quelques heures les effets du sort se disperseraient d’eux même, il n’y avait vraiment pas de quoi se plaindre. Sauf que tout ça, Maëlle ne semblait pas décidée à le voir, pire encore, elle voulait retourner voir cet imbécile de Wellington pour lui proposer son aide. Comme s’il la méritait, et comme s’il allait la recevoir les bras ouverts avec un grand sourire. Le mec l’arnaquait sans la moindre trace de culpabilité, il se foutait ouvertement d’elle, mais elle parvenait quand même à se sentir mal pour lui. Hestia ne comprenait vraiment pas la logique de sa cousine, et cette fois-ci ce n’était pas juste parce qu’elle manquait d’empathie, mais bien parce que Maëlle était désespérante. C’était bien beau de vouloir voir le bien en tout le monde, mais malheureusement ça ne marchait pas à tous les coups. Et clairement ce n’était pas le cas avec Wellington.

Mais si Maëlle était décidée à filer un coup de main au gars qui le méritait le moins au monde, Hestia était décidée à faire oublier cette idée à sa cousine. Wellington ne méritait pas la compassion de la Poufsouffle et la Poufsouffle ne méritait pas le sort que lui réservait Wellington si elle l’approchait avec ses grandes idées d’entraide et de bonté. Alors non, elle ne la laisserait pas retourner dans la salle commune des Serpentards et tant pis si désormais c’était elle qui passait pour une ingrate. Puisque l’idée de voir cette punition comme une leçon ne semblait pas convaincre Maëlle, Hestia s’efforça de dérouler tous ses arguments pour prouver à la sorcière que c’était la pire idée qu’elle pouvait avoir. La bonté de la jaune était louable, même Hestia voulait bien le reconnaitre, mais dans ce cas de figure elle ne réussirait qu’à se casser les dents. Et la Serpentarde n’avait pas envie d’assister à ça. Elle n’avait peut-être pas très bien accueilli Maëlle lors de leur première rencontre mais ce n’était pas pour autant qu’elle allait la regarder plonger dans la gueule du loup sans rien faire. Finalement ce fut un autre argument qui parut faire mouche : l’idée que Maëlle aurait pu dénoncer l’étudiant auprès d’un membre du corps professoral, et qu’en y renonçant, elle lui faisait une faveur. « Et bien, en effet, ça ne m’avait pas effleuré l’esprit. Me plaindre pour un devoir me semble un peu dérisoire, ce ne sont que des mots sur un parchemin. » Certes. Hestia devait bien reconnaitre qu’elle non plus n’aurait pas été se plaindre pour un devoir -oh non elle aurait été directement taper sur le coupable- mais puisque l’argument paru faire résooner quelque chose en la Poufsouffle elle n’allait pas s’en priver. Enfin Maëlle semblait commencer à entendre raison. « Et des heures de travail, tu l’as dis toi même. » Souligna-t-elle en faisant référence aux paroles précédentes de sa cousine, continuant sur cette piste qui lui semblait prometteuse. Son devoir elle y avait passé des heures entières, ce n’était pas juste un vulgaire bout de parchemin qu’elle pouvait refaire les yeux fermés en quelques minutes. Enfin, un sourire vint s’aventurer sur les traits de la Poufsouffle. Bingo. « Très bien, c’est la faveur que je lui fais alors. » Hestia hocha la tête, satisfaite que la sorcière en soit arrivée à cette conclusion. Elle était soulagée de ne pas avoir besoin de trouver plus d’arguments, et encore plus de voir Maëlle renoncer. « Parfait. » Acquiesça-t-elle en rendant son sourire à sa cousine.

Néanmoins, histoire de s’assurer que l’esprit de Maëlle ne recommence pas à être pris de pitié pour Wellington, Hestia tenta de changer de sujet. C’était plus prudent ainsi. Merlin seul savait si la Poufsouffle était capable de changer d’avis au beau milieu de la soirée et ce malgré les avertissements de la verte. Une fois dans le hall, elle lui rappela donc que la base de leur rencontre du jour reposait sur le fait que Maëlle avait une question à lui poser. Maintenant que toute cette mésaventure était terminée, il était grand temps qu’elles se concentrent là-dessus. « Tristan ! » Hestia haussa un sourcil, surprise et un peu décontenancée devant la réaction de la Poufsouffle. Tristan. D’accord. Et donc ? Elle laissa l’opportunité à Maëlle de continuer. « J’avais fini mon devoir, il me restait un peu de temps avant qu’il fasse nuit et je m’étais dit que peut être que Tristan voudrait bien venir s’entraîner avec moi. » Nouveau hochement de tête de la part de la Serpentarde. D’accord, ça faisait sens, Tristan et elle étaient dans la même maison et la même équipe de Quidditch, ils se côtoyaient régulièrement, ce n’était pas étonnant que Maëlle se tourne vers elle pour lui poser une question à son propos. « Je vois. Tu as encore un peu de temps alors. » Glissa-t-elle pour encourager sa cousine à continuer. Traquer Wellington ne leur avait pas pris tant de temps que ça, il restait encore au moins deux bonnes heures avant que le soleil ne se couche. « Je sais, ce n’est pas un Poufsouffle mais ce n’est pas pour tout savoir sur un adversaire. » Hestia haussa les épaules. L’idée que Maëlle puisse chercher à s’entrainer avec le Serpentard pour en apprendre plus sur la concurrence ne lui avait pas effleuré l’esprit. En ce qui concernait la Carrow, sa cousine faisait bien ce qu’elle voulait. « Il en apprendrait tout autant sur moi. » Elle n’avait pas tort. Et puis, les élèves de toutes les maisons assistaient aux matchs des autres alors tenter d’espionner les autres n’avait pas beaucoup de sens. Il suffisait d’assister à un match pour analyser la manière dont ses adversaires jouaient. « C’est juste pour s’amuser. » La verte adressa un sourire rassurant à sa cousine. Inutile qu’elle se torture à tenter de se justifier auprès d’elle Hestia ne trouvait pas qu’elle avait son mot à dire la dessus. « Tu sais tu n’as pas à te justifier auprès de moi, tu joues au Quidditch avec qui tu veux. » Lui assura-t-elle. Surtout que jouer avec des personnes différentes de celles de son équipe ne pourrait qu’être bénéfique. Tristan avait autant à y gagner que Maëlle. Elle réfléchit un instant. « Et si un jour Tristan n’est pas dispo, je pourrai aussi te servir de partenaire d’entrainement. » Proposa-t-elle finalement. Alors non, elles ne s’entendaient certainement pas aussi bien que Maëlle et Tristan pouvaient le faire, mais c’était une main tendue en toute sincérité. Et c’était déjà ça.

« Je me suis dit que peut être tu saurais où il était et que peut être tu accepterais de me le dire ? » Hestia acquiesça. Maëlle paraissait presque intimidée de lui poser cette question et ça la fit sourire. D’accord, elle n’avait pas été hyper ouverte avec sa cousine jusqu’à maintenant, cette réaction elle la méritait peut-être, mais tout de même, elle n’était pas un monstre. Au fond elle espérait que le coup de main qu’elle venait de lui donner avec son devoir lui montrait qu’elle n’était pas fermée à sa présence, et, oui, à l’idée qu’elles puissent se fréquenter. Finalement, la jaune n’avait aucune raison d’être intimidée face à elle. La Serpentarde prit quelques seconde pour réfléchir. La dernière fois qu’elle avait croisé Tristan c’était au déjeuner. Là les conversations allaient bon train, sûrement avait-elle entendu quelque chose d’intéressant. « Je l’ai entendu dire qu’après les cours il allait réviser ses cours d’histoire du monde magique dans une salle de classe du troisième étage, il doit encore y être je pense. » Se rappela-t-elle au bout de quelques secondes. Si Tristan ne révisait pas dans la salle commune des vipères -et elles ne l’y avaient pas vu-, ni dans la bibliothèque -là aussi elles l’auraient certainement aperçu- alors il avait de grandes chances d’être toujours dans la salle de classe. Les deux sorcières se dirent donc au revoir là, mais après que la Poufsouffle ait fait quelques pas, Hestia ne put s’empêcher. « Et Maëlle ? » L’appela-t-elle. Hestia attendit que Maëlle se retourne vers elle pour continuer. « Essaye de ne plus te faire piquer tes devoirs, si je dois ensorceler tous les élèves, ça va finir par être embêtant. Pour eux, bien sûr, pas pour moi. » Lança-t-elle en haussant les épaules, un sourire un peu ironique au coin des lèvres. Elle l’avait dit, elle ne laisserait personne s’en prendre à sa cousine.


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Tu as tout à apprendre hélas le temps nous est compté [Hestia]
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