Olivia,

Ça fait des heures que je cherche le ton, comme un chanteur cherche sa note.
Je ne veux pas vous convaincre : convaincre, c'est encore vaincre ; et, moi, je ne veux plus lutter. Plus contre vous. Avec vous, je veux me laisser aller. Vous êtes la première personne depuis longtemps avec qui j'ai envie de me laisser tenter par la franchise et la simplicité.

Depuis que j'ai tenu votre main dans la mienne, je sais que j'ai parfois besoin de la main de quelqu'un dans ma main ; depuis que j'ai senti votre corps respirer près du mien, je sais que votre chaleur me fait du bien... Depuis que j'ai lu mon avenir dans vos yeux, je sais que sans vous je ne vaux pas grand-chose, sinon rien.

Je sais que je veux pouvoir vous mériter. Je ne baisse pas les bras, je les ouvre... Seul, j'étais invincible : donnez-moi la force de me présenter à vous, vulnérable et désarmé.
Dites-moi ce qu'il faut dire, montrez-moi ce qu'il faut faire pour être encore digne d'aimer et d'être aimé.
Aidez-moi à pouvoir tout vous dire sans aucune arrière-pensée... Vous me donnez cette drôle d'envie de vouloir tout partager, vous me donnez envie de franchir toutes les barrières que j'ai mis des années à m'imposer...

En vous écrivant ces quelques lignes, je sens au fond de moi monter ce désir irrépressible et incomparable, celui de pouvoir vous étreindre, bien sûr. Olivia, que m’importe que vous soyez une moldue, je pourrais vous surprendre en vous faisant découvrir l’euphorie que peut amener la magie lors d’une union selon vos préférences. Je me ferais une joie de vous montrer les atouts qui pourront vous faire perdre pied, le temps d’un premier orgasme partagé…

Au plaisir de vous lire… et de vous voir,

Votre Valentin

PS : Et si vous le désirez, j’ai quelques amis et amies pour qui ce serait un honneur de nous accompagner pour partager ce plaisir indicible et inimitable de l’amour…