Mission
Garnet Davis & Robin D. Kane

- Eh, ne touche pas ! Non, arrête ! Ne touche à rien ok !

Robin commençait à sentir la frustration monter réellement en lui alors qu’il sommait une énième fois Garnet Davis de ne pas toucher à quoique ce soit dans sa voiture. Assise sur le siège conducteur et précisément à droite, - nous étions en Angleterre – Robin ne pouvait pas s’empêcher de regarder la jeune femme du coin de l’œil. Elle allait lui bousiller quelque chose avant qu’ils arrivent à destination, c’était certain. Comment je me suis encore embarqué dans une situation pareille soupirait le jeune homme s’obligeant à reprendre sa concentration sur la route. Au QG, on l’avait mis au courant de potentiels sorciers qui voulaient faire revivre les dinosaures. Et puis quoi encore marmonnait-il haussant une fois de plus des yeux au ciel à l’idée d’une idiotie pareille ? Pourquoi pas les extraterrestres pendant qu’on y était ? Ainsi, après moults discussions d’équipe, on eut la joyeuse idée de dépêcher Robin sur les lieux représentant un bon père de famille accompagnée de sa fille … Bien, seule la cracmol Garnet Davis concordait à cette description.
Mais encore, on savait que quelque chose clochait dans cette couverture.

La jaguar I-pace orange passait à toute vitesse dans un quartier de banlieue de Londres – le même ou habitait une certaine Poufsouffle – ou il valait mieux avoir l’adresse pour s’y retrouver. Heureusement pour lui, Robin l’avait enregistré sur le gps de la voiture. Par à-coups, une voix de femme emplissait l’habitacle donnant les directions à suivre. Ce que femme veut ne pouvait pas s’empêcher de penser le jeune homme pouffant légèrement de rire un sourire coincé à la commissure de ses lèvres. Un léger regard vers Garnet et il roula une fois de plus des yeux au ciel.

Se garant finalement à trois maisons de celle souhaité, il coupa le moteur et resta silencieux pour quelques secondes et réfléchit. Sachant ne pas avoir le loisir de le faire trop longtemps accompagnée d’une fille pareille, il se tourna vers elle et lui ébaucha son plan.

- Tu es mieux de bien m’écouter Garnet, car je ne le redirais pas deux fois. On se fera donc passer pour le frère et la sœur d’une même famille qui ont nouvellement emménagé dans le quartier. On a entendu des bruits bizarres et donc, curieux, on a voulu aller voir si tout allait bien. Ah oui, aussi, tu me laisses parler. Tu ne dis rien. Tu es muette comme une tombe, me suis-je bien fait comprendre ?

Sur ce, il déverrouilla les portes – parce qu’avec Garnet Davis, on n’est jamais trop prudent – et sortie de l’habitacle de la voiture laissant la jeune femme faire de même avant de verrouiller. Robin se félicitait d’avoir pensé à tout jusqu’à leur accoutrement de citoyens lambdas de Londres. C’était donc jeans, t-shirt, pull vert foncé sous lequel il cacha son revolver et casquette à l’effigie du Manchester United pour lui.
Définitivement, d’être dans l’action l’aidait à ne pas penser.

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Garnet Davis & Robin D. Kane

- Oui, c’est ça. Mais le méchant flic doit attaquer seulement quand le bon flic le lui demande.

Fit-il dans un petit soupir malgré que plus détendu. Heureusement, Garnet Davis semblait avoir la tête sur les épaules aujourd’hui. Robin s’effrayait qu’elle pète une fois de plus les plombs et commence à se comporter comme un enfant de six ans. L’avocat l’avait aussi bien vu reluqué sa petite dague préalablement dans la voiture et donc, ce fut pour cette raison qu’il ne put pas s’empêcher de lui faire un petit clin d’œil de connivence.

- Non. On nous demande de les tuer si besoin est confirmait-il alors les dires de Garnet. Mais bon, j’avoue que je ne vois pas pourquoi on n’en apportera pas avec nous quand même.

Lâcha-il avec légèrement moins d’entrain au début de la phrase se ragaillardissant vers la fin. En même temps, Robin appuya sur un bouton de son porte-clés ouvrant aussitôt le coffre de la voiture. Là, le jeune homme ouvrit une boîte scellée d’une serrure automatisée et en sortie deux paires de bracelets anti-magie qu’il … Qu’il mit délicatement dans un sac en plastique après avoir cherché quelques secondes un contenant. Concentré sur le verrouillage de la voiture et sur le sac, Robin répondit machinalement à la question de Garnet concernant leurs défenses.

- Pas besoin. À moins qu’un raptor nous saute dessus dès qu’on ouvre la porte rigola-il bêtement. Les gilets auraient aussi trahi notre couverture. Néanmoins, reste prudente.

Sur cette dernière recommandation qui ne sera sûrement pas prise en compte, Robin força sa nouvelle petite « sœur » de le suivre alors que leurs pas les menaient dans l’allée. Devant la porte, il appuya aussitôt sur la sonnette souhaitant en finir au plus vite avec cette corvée. Heureusement, la porte s’ouvrit 15 secondes plus tard sur un homme à moustache brune qui portait … Robin ne put pas s’empêcher d’avoir une petite grimace de dégoût au pantalon tenu par des bretelles, à la chemise blanche et au nœud papillon. Mais on n’était plus dans les années 50’ ! Si ça ce n’est pas un Sorcier, il était la Reine ! Il fallait, pourtant, se reprendre rapidement parce que cet homme voulait maintenant savoir de quoi il en retournait. Robin se racla gorge.

- Oui, qu’est-ce que c’est ?

- Heu … Ma sœur et moi, commença-il tout en pointant Garnet, on a emménagé récemment dans le quartier et pas trop loin d’ici. On fait le tour et on a entendu des bruits venant de chez vous … Est-ce … Est-ce que tout va bien ?

Demandait-il se sentant faussement concerné sans quitter du regard cet homme. Apparemment, il y a vraiment un talent d’acteur qui sommeillait en lui.  Et dire que Raphaël Millet ne l’avait même pas remarqué : non mais !

Citation :

Oui – Oui : L’homme répond que ce doit être son fils et sa musique. Il leurs propose d’entrer prendre le goûter et appelle sa femme.
Oui – Non : L’homme répond qu’il est évidemment possible qu’il ait pu y avoir des bruits, une maison n’étant jamais complètement insonorisée. Il leurs propose d’entrer prendre le goûter et appelle sa femme.
Non – Oui : L’homme hausse des épaules ne voyant pas d’où cette suspicion de bruit pourrait venir, mais leur propose d’entrer pour mieux faire connaissance. Il appelle aussi son fils de 16 ans.
Non – Non : L’homme hausse des épaules ne voyant pas d’où cette suspicion de bruit pourrait venir et appelle son fils de 16 ans. Après tout, il a presque le même âge que cette jeune femme et donc ils pourraient faire connaissance.

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Garnet Davis & Robin D. Kane

Robin montrait sa satisfaction par un sourire polie alors qu’on les faisait entrer dans la demeure. Il l’était aussi parce que Garnet respectait ses directives en ne parlant pas, mais approuvant ses propres paroles par la gestuelle. Le jeune homme commençait à prendre confiance pour ce qu’il appelait une « corvée. » Au moins, sa partenaire n’était pas une bonne à rien comme il le pensait préalablement. En plus, il n’avait rien compris dans ses explications du bon flic, mauvais flic.

Transportant toujours le sac en plastique dans sa main droite, il réagit par une grimace au coup de coude dans ses côtes. Fronçant les sourcils, Robin ne comprit pas tout de suite le problème dans l’histoire, mais une fois l’adolescent de 16 ans répondant au nom de Charlie devant eux, il fit face à la dure réalité de la situation par un point au cœur. Serrant respectivement la main de ce dernier après celle du père, il savait ne pas pouvoir tuer le garçon. Néanmoins, Robin sut garder son visage polie et sympathique.

- Bonjour ! Je m’appelle John et voici ma sœur Samantha. Nous sommes heureux de vous rencontrer !

- Moi de même. Je m’appelle Giléad Crook et voici mon fils Charlie.

Tout de suite, Robin remarqua le prénom et le nom de famille peu courants de cet homme. En plus de ses vêtements atypiques, il était maintenant certain que c’étaient des Sorciers. Bon, le fils était habillé normalement. Certes, c’était aussi normal avec le changement de génération : c’était comme si on se mettait à assimiler les Sorciers sans réellement le vouloir. Restait maintenant à savoir ce que ceux-ci ont manigancé.

- Gar … Samantha. Je crois que Charlie a un œil sur toi. Tu pourrais peut-être faire en sorte qu’il t’invite dans sa chambre. Tu sais, c’est bon de se faire des amis parfois.

Chuchotait-il à l’oreille de Garnet et terminant par un court regard plus sévère. Bon, il en avait fait un peu trop et le savait avec son petit sourire en coin. Au moins, on ne pouvait pas dire que cela n’avait pas l’air réel. Charlie ressemblait à un gringalet roux qui avait trop grandit en peu de temps sans avoir encore sa carrure d’homme : rien de bien reluisant, mais Samantha … Euh, Garnet devait s’y faire.

Sur ce, Robin retourna son attention vers Giléad Crook se forçant à éviter de reluquer son accoutrement.

- Vous êtes certain que tout va bien ? C’est qu’on a vraiment entendu des bruits et … On ne voudrait pas s’imposer, mais …

- Arf ! vous êtes bien gentil jeune John, mais c’est probablement Charlie qui a encore mis, une fois de plus, sa musique trop fort lâchait Giléad tout en observant longuement l’adolescent. Je ne peux maintenant qu’espérer que vous ne repartez pas les mains vides. Je vais vous donner un petit cadeau de bienvenue dans le quartier. Venez !

Robin, alias John, se dirigeait vers le salon tout en hochant légèrement la tête pour forcer Garnet à parler avec Charlie.

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Garnet Davis & Robin D. Kane

J’entendis Garnet et Charlie monter les escaliers quatre à quatre puis, disparaître dans la chambre de l’adolescent. De ma position assise sur un canapé provenant certainement des années ’50, je jetais un regard vers le couloir. J’espère qu’elle s’en tiendra à la mission songeais-je dans un petit rire.

- Qu’est-ce qu’il y a de drôle ?

Demandait l’étrange Giléad Crook tout en déposant deux bouteilles de bière sur la table m’en donnant une. Hochant la tête, je la pris avec joie malgré le froid mordant du mois de janvier. Je souriais avec amusement à monsieur Crook pour toute réponse, car en m’enfonçant dans le canapé je ressentis quelque chose me coincer les fesses. Tâtant le coussin avec ma main libre, je compris aussitôt que c’était une baguette magique. Je tentais d’éviter de montrer mon gain de satisfaction en buvant une bonne gorgée de bière puis, répondant ironiquement à monsieur Crook.

- C’est que j’ai bien peur que ma sœur fasse des bêtises avec votre fils. Elle a presque son âge. Enfin, vous voyez sûrement ce que je veux dire.

- Heu … Absolument, mais elle ne risque pas de le faire avec moi dans cette maison, c’est moi qui vous le dis ! Aussitôt, Giléad se leva et lança un appel serti de colère envers son fils. CHARLIE ! VIENS ICI !

Sans bouger de ma position et surtout pas la main gauche qui empoignait la baguette magique, je regardais Giléad Crook aller dans le couloir puis, jusqu’aux bas de l’escalier tonnant et de plus en plus fort le prénom de son fils. Pourquoi Charlie n’entendait pas ? Un instant, je crus réellement que Garnet s’en était donné à cœur joie. Certes, c’était quand même une opportunité à prendre.

Je me levais donc à mon tour pour rejoindre cet homme que je savais maintenant être un Sorcier. Je montrais sans le cacher la baguette magique qui se trouvait dans ma main droite et la bière dans ma gauche. Évidemment, le maître de la maison s’en aperçut bien rapidement. C’était, toutefois, ce que je souhaitais. Il semblait un peu surpris, mais en même temps mal à l’aise de ma découverte.

- Je l’ai trouvé dans le canapé. Faites attention à ne pas la perdre parce que des gens mal intentionnés pourraient vous la voler pour de bon fis-je claquer ma langue dans un sourire entendu. Sans compter que la rumeur court que vous voudriez faire apparaître des dinosaures en ville. Mais vraiment ! Monsieur ! Vous voulez vraiment avoir le Blood Circle à vous trousses vous !

Je ne fis pas un geste de plus m’adossant machinalement à la rambarde de l’escalier. Monsieur Crook semblait tellement en proie à un effort intellectuel incroyable que cela lui donnait un air constipé.

Citation :

Oui -  Niais, Giléad Crook avoua que Robin avait raison croyant que ce dernier était un Sorcier et lui voulait juste du bien. Il avoua aussi que son fils Charlie a, parfois, eu quelques écarts de conduite.
Non – Réagissant au quart de tour, Crook se rua sur Robin pour tenter de ravoir sa baguette magique. Il ne croyait pas que Robin était un Sorcier, mais bien un membre du Blood Circle. Dans la surprise et le combat, Robin en lâcha sa bière qui les aspergea tous les deux.

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Garnet Davis & Robin D. Kane

- Je sais que le Blood Circle peut nous sauter dessus à tout moment. Je l’ai bien expliqué à Charlie. Lui et ses amis, sûrement tous un peu pompettes, s’étaient mis dans la tête de faire apparaître des dinosaures avec un sortilège de confusion.

Déblatérait franchement Giléad Crook tout en soupirant sa frustration envers la jeunesse qui se croyait au-dessus de tout le monde. J’avais même la nette impression qu’il aurait voulu m’avoir moi comme fils à la place de son cher Charlie. Dans un sourire en coin, je me demandais en deux secondes, ce qu’aurait été ma vie, si je fus né Sorcier.
J’éliminais cette pensée de mon esprit en secouant rapidement la tête.

Évidemment, monsieur Crook voulait retrouver vite fait sa baguette magique. Je ne sais pas ce qu’ils avaient ces Sorciers avec leur baguette magique. Prendre une baguette magique à un Sorcier était littéralement comme si on coupait un membre à ce dernier. Certes, je faisais de mon mieux pour ne rien comprendre dans sa gestuelle fronçant les sourcils par le fait même. Je gagnais, ainsi, du temps espérant que Garnett réapparaisse. Je me reculais même de quelques pas faisant toujours dos à l’escalier.

Apparemment, on avait qu’à demander parce que ma chère apprentie nous annonçait soudainement avoir fait tomber une étagère et que Charlie devait ramasser. Levant un œil vers le haut, je ne pus pas m’empêcher de sourciller. Et si cette étagère était tombée sur l’adolescent boutonneux ? Mais une femme sortie soudainement d’on ne savait ou à l’étage presqu’à l’état de panique.

- Ça va Claire. Tout va bien. Ce sont des nouveaux venus dans le quartier. Ils sont des Sorciers tout comme nous.

Sur ces paroles tellement naïves, je perdis patience. Sans compter que Giléad Crook me faisait dorénavant dos. Changeant la baguette magique de ma main gauche à la droite, je pris mon revolver dans la première, l’armait puis, visa la tête du Sorcier.

- Ah ! Gil ! Attention … !

- Je ne voulais pas en venir à ça, mais vu que les rumeurs se sont avérées vraies, j’ai pour ordre de vous abattre dis-je sur une voix plus grave que je ne l'avais voulu de prime abord.

Plus Giléad Crook se retournait lentement vers moi, les mains en l’air, pétrifié par la surprise et la peur que je sois en fait ici pour le tuer plus, je sentis la main tenant mon arme trembler. Alors, la chaleur s’emparait de tout mon être et je tremblais. Je déglutis tentant de me faire à l’idée de … de …

Serrant les lèvres je savais devoir le faire. J’étais Robin Devin Kane, le fils de George Kane ! J’étais un membre du Blood Circle. Je vivais pour cela. Je savais être capable de tuer un Sorcier. Je ne le connaissais même pas ! Comment pourrais-je m’en sentir coupable ? Assez de ma faiblesse.

Citation :

Oui -  Oui – Giléad Crook fit un geste vers l’avant tentant de se défendre, mais sa main accrocha le revolver. Le doigt déjà sur la gâchette, Robin fut déstabilisé et tira tuant le Sorcier en pleine tête.
Oui – Non – Giléad Crook fit un geste vers l’avant tentant de se défendre, mais sa main accrocha le revolver qui se détourna de sa tête. Malheureusement, le doigt déjà sur la gâchette et déstabilisé, Robin tira et Giléad reçut le coup à l’abdomen le blessant grièvement.
Non – Oui – Giléad Crook vit le trouble et la peur dans les yeux de Robin et tenta le tout pour le tout pour sauver sa famille et lui-même, il se rua vers Robin engageant un combat. Malheureusement, le doigt déjà sur la gâchette, Robin sentit le coup partir et Giléad reçut la balle à la cuisse.
Non – Non – Giléad Crook vit le trouble et la peur dans les yeux de Robin et tenta le tout pour le tout pour sauver sa famille et lui-même. Que le jeune homme n’était pas un tueur, un assassin. Qu’il était capable, à l’inverse de ses collègues du Blood Circle, de faire la différence entre un Sorcier bon, mais un peu naïf et un autre méchant.

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Garnet Davis & Robin D. Kane

- John, tu … Tu n’es pas un assassin. Mais ce n’est pas un mal de chérir la vie, de la laisser. Plusieurs Sorciers ne le comprennent malheureusement pas et je suis heureux de voir un membre du Blood Circle penser l’inverse. Laisse-nous vivre et libres ma femme, mon fils et moi et nous t’en serions éternellement reconnaissants. Nous te promettons qu’on ne va pas appeler la police contre toi et … Ta collègue.

Comme d’habitude, je n’arrivais pas à tirer. Les mots du Sorcier faisaient leur chemin jusqu’à mon cœur et mon bras tremblait manquant même de descendre et de lâcher ma cible. J’agrippais avec plus de fermeté le revolver, celui que me père me léguait. Je me tendais tellement que mon visage devait être constipé à force. Mais ce Sorcier parlait encore perçant mon cœur et me rappelant que certains Sorciers étaient, eux, méchants. Alors, devrais-je m’attaquer à eux seulement ? Non ! Je ne voulais rien entendre !

- C’est faux. Vous ne m’avez pas cerné du tout. Je ...

Entendant un cri de terreur de la femme de Giléad Crook, je détournais le revolver un instant, visant vers le haut. Effaré, je lâchais un soupir à ce que venait de commettre Garnet. Certes, je ne pouvais pas lui répondre, car son époux voulait aller voir sa femme. Il était paniqué et je dus utiliser toutes mes forces pour le plaquer contre les marches de l’escalier l’empêchant de bouger.

- Laissez-moi … ! Je vous déteste, vous l’avez tu …

- Taisez-vous ! Elle n’est pas morte !

Vociférais-je commençant à perdre le contrôle des mes émotions. Je visais à nouveau le Sorcier de mon revolver. J’étais en sueur lorsque la tête de Garnet réapparut à l’étage commençant à me crier des insultes et stipulant la fuite de l’adolescent. Ces insultes et l’adolescent terminaient de me mettre hors de moi et j’assommais Giléad Crook avec la crosse de mon revolver. Observant mon œuvre quelques instants tout en reprenant mon souffle, je rangeais mon arme et attacha les bracelets anti-magie au Sorcier.

- Garnet ! Je vais mettre les bracelets à la femme et après aide-moi à les mettre tous les deux dans la voiture. On fiche le camp d’ici !

Ordonnais-je sans détour et passant, ainsi, sous silence ma faiblesse qu’elle connaissait dorénavant. Les bracelets anti-magie mis à la femme, ce fut une véritable partie de plaisir pour nous de sortir les deux corps de la maison. Je dus même mentir à des passants stipulant une fête ayant mal tournée. Une fois qu’on était tous les deux dans la voiture, je me tournais vers Garnet et la vrilla de mon regard.

- Ne t’avise surtout pas d’aller dire à quiconque au QG ce qui vient de se passer dans la maison. La version officielle restera que nous pensions leur sang nécessaire pour la confection du sérum. Compris !

Sur ce, je démarrai le moteur puis, j’appuyais sur l’accélérateur. J’avais un grand besoin de me défouler.