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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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No friend & no enemy like a sister... || ft. Nemesys :: Three Broomsticks :: Pensine :: Fiches anciens membres
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Sam 18 Avr - 17:01

Je me sentais un peu dépassé, en ce moment. Pas dans le sens d’être trop vieux, désuet ou à côté de la plaque, non, juste dépassé par les événements. Je me demandais parfois comment je pouvais encore tenir debout après tout cela. Je n’étais pas si vieux que cela, mais bon sang, il y a des choses qui vous font prendre dix ans en quelques semaines à peine… Et je comptais, rien que sur cette année écoulée, assez de rebondissements pour écrire un livre auquel personne n’aurait cru.
Avec cette saloperie de Blood Circle, il y avait trop de bouleversements. L’attaque au ministère avait sans doute été un moment crucial, vu que c’était lors de cet attentat que nous étions plusieurs à nous être retrouvés privés de nos pouvoirs par des bracelets étranges… il avait fallu un petit temps pour qu’une solution soit trouvée pour contrer ces bracelets inhibiteurs de magie, d’ailleurs, et ça n’avait été facile pour personne de constater que ces moldus étaient désormais capables de prendre le dessus sur nous, avec leur technologie…

Le ministère… Je m’en étais sorti de peu, en tout cas, c’était l’impression que je gardais. Au moment où cela dégénérait vraiment, une ouverture avait été possible et je m’y étais engouffré, en portant une blessée sur mon épaule, pour fuir cette déplorable situation. Sainte-Mangouste avait été notre refuge, le temps que cette jeune femme soit prise en charge par mes collègues – puisque, sans mes pouvoirs, je ne pouvais que vérifier qu’elle soit bel et bien vivante… et qu’elle le reste – et puis voilà, la vie avait suivi son cours.
J’avais tout de même pu constater que mon petit frère, Érebos, avait été plus atteint par tout cela que ce qu’il avait bien voulu laisser transparaître et, si je gardais précieusement son secret depuis lors, je n’avais que bien peu apprécié sa défection qui suivit. Je l’avais pratiquement élevé… et il était parti, comme ça, sans un mot d’explication de plus.
Autant le dire clairement : je n’avais pas apprécié du tout. Car entre mon frère qui faisait des siennes comme cela, ma sœur qui trainait notre nom comme un boulet et l’actualité qui commençait sérieusement à me peser, j’avais été plus d’une fois à deux doigts de laisser tomber et de retourner en Crète, dans cette belle ville de Chania… et peut-être que c’est ce que j’aurais fait, s’il n’y avait eu cette satanée interdiction de quitter le territoire.
Et puis, le fait qu’Agrios vive à Londres, ça m’avait tout de même conforté dans l’idée de rester. Et heureusement, puisqu’avec l’attaque suivante des moldus du Blood Circle, il avait été indispensable de mobiliser tous les médicomages disponibles pour gérer les blessés et les intoxications diverses. Autant dire que la haine que je ressentais pour ces extrémistes moldus ne faisait que grandir. Finalement, à ce rythme-là, il valait mieux ne pas trop s’avancer dans des quêtes sans fin… Depuis que le secret magique avait été révélé, il me semblait bien que plus rien ne pourrait jamais être comme avant…

En ce début du mois de décembre, j’étais fort pris par toutes ces pensées, tout se bousculait et j’avais parfois un peu de mal à faire un tri logique et utile dans mes idées. Si j’avais pu mettre la main sur l’un de ces moldus du Blood Circle, je savais très bien ce que j’en aurais fait… et je savais aussi très bien que mes invitées de ce soir n’auraient certainement pas apprécié cela.
Qu’est-ce qui me poussait encore à essayer de garder un semblant de lien avec ma sœur alors qu’elle avait, durant des années, tout fait pour alimenter des tensions au sein de la famille ? Oh, bien sûr, ce n’était pas volontaire de sa part… et on pouvait facilement passer l’éponge sur son entrée à Poudlard, chez Serdaigle, alors que nous étions des descendants de Salazar Serpentard… ce que j’avais le moins apprécié, je pense que c’était son choix de vie. Devenir auror… Pfff… Il y avait déjà assez de bons à rien qui exerçaient cette profession réservée aux Gryffondor, par tradition… pourquoi n’avait-elle pas suivi la voie familiale, après tout ? Notre lignée s’était toujours illustrée dans les soins et les processus de guérison. Et Nemesys… eh bien, elle avait choisi de rejoindre les rangs de ceux qui causaient la plupart de ces blessures et de ces pathologies.
En fait, à la réflexion, c’était sans doute sa fille, la petite Thémis, qui me poussait à ne pas renier ma petite sœur. Du haut de ses cinq ans, cette enfant était tellement attendrissante… j’aurais sans doute pu oublier les trahisons multiples de sa mère, juste pour ces deux grands yeux bleus qui pétillaient de joie quand ma nièce débarquait. Elle était aussi agréable et rafraîchissante qu’un jus d’oranges bien frais à la sortie des gorges de Samaria.
Je m’étais souvent demandé si Charon aurait fait en sorte de me ramener des petits-enfants aussi beaux et aussi attachants que cette fillette… mais j’espérais bien qu’un jour, Agrios me ferait cette joie. Bon, pas avec sa moldue de colocataire, bien sûr, mais je gardais espoir qu’il me présente un jour une jolie sorcière au sang pur et à la réputation immaculée… qu’ils fonderaient une famille en faisant naitre deux ou trois enfants de leur union…

J’en étais là dans mes pensées lorsque trois coups brefs contre la porte de mes appartements m’indiquèrent que ma sœur était arrivée. A l’heure, évidemment. Et je pressais l’elfe de maison :


« Sers l’apéritif au salon, puis je veux que le repas soit servi à 19h précises. » Il ne fallait pas que la soirée s’éternise, après tout, Thémis était encore bien jeune pour rester éveillée tard… Déjà comme cela, ça allait sans doute déranger un peu son horaire habituel…
Je me dirigeais vers la porte, pour découvrir les deux visages féminins qui constituaient actuellement le paysage le plus stable dans ma vie.
« Entrez, les filles, il y a de quoi faire au salon. »

Certes, les appartements que j’occupais à l’université n’étaient pas aussi grands que mes pénates à Glasgow, mais je me sentais assez à l’aise, ici, sans être trop éloigné de centres d’intérêt non négligeables. Je m’écartais pour laisser passer ma cadette et sa fille.

« J’avais proposé à Agrios de venir, mais il fait le babysitter pour le fils de sa colocataire, ce soir… » Mon fils était une vraie crème, quand j’y pensais. Je ne savais pas de qui il tenait ça, d’ailleurs, car ce n’était ni dans mon caractère ni dans celui de Belisama.
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Anonymous
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INRP
IRL
Lun 4 Mai - 16:49
Le monde ne tourne plus rond. Avec l’envol du statut quo qui les avait tous protégés, sorciers comme moldus, depuis des siècles, plus rien n’allait. Les sorciers se retrouvaient sous le feu de fanatiques moldus, comme si les fanatiques sorciers ne suffisaient pas… De quoi donner des ulcères à Nemesys, ulcères qu’elle soigne comme elle peut, à l’aide de potions que lui dispense Adèle, l’assistante de Phobos, à laquelle elle s’adresse quand son frère s’occupe de sa fille. Phobos… Un presque père pour elle, avec qui le contact se faisait pourtant de plus en plus difficile. Il ne lui a jamais pardonné de ne pas choisir la médicomagie, et la sorcière ne se fait aucune illusion. Elle sait qu’il ne le lui pardonnera jamais. Son frère qui n’a guère été épargné. Contraint de passer à travers l’épreuve du veuvage, il est redevenu, à la mort de Lorcan, le seul à pouvoir comprendre sa peine, et vice versa. Les relations avec lui ne lui ont jamais semblé aussi compliquées. Elle le sent l’amour, elle le ressent, pour cet homme qui a, lui semble-t-il, toujours été penché au-dessus d’elle, du berceau à la consécration. Enfin, consécration… Là-dessus non plus elle ne se fait pas d’illusion. Certes, elle est parvenue, à un âge déraisonnable, à se hisser à un poste de prestige, mais ça en dit bien plus long sur les rangs qu’elle défend et sur ceux qui l’ont mise en place, que sur elle-même. Bien qu’étant extrêmement dure à la tâche, et méritante, ce ne sont pas ses aptitudes magiques qui l’ont hissée au rang de cheffe du bureau des Aurors, mais bien la superbe avec laquelle elle s’est permis d’envoyer sur les roses tous ceux qui ont tenté de l’acheter jusqu’à maintenant… Ce qui la place dans une situation très ambivalente, et à la fois très claire pour Nemesys. Que ça soit l’ordre du phoenix ou bien celui de l’augurey, le combat serait le même. S’ils trouvent un pion dans leurs propres rangs capable de faire illusion chez la partie adverse, ils n’hésiteront pas à la dégager à grands coups de pieds dans le cul.

Elle est sur les nerfs, donc, quand elle quitte son bureau, bien plus tôt qu’elle ne le fait d’habitude. « Je serai chez Phobos Asclépiades pour la soirée, si jamais je devais être jointe rapidement. » Elle avise son secrétaire, en refermant la porte de son bureau. « C’est noté Madame. » Le jeune homme la salue d’un sourire, auquel elle répond d’un hochement de tête, avant de s’éloigner de quelques pas et de transplaner. Il est dix-sept heures pile quand les champs encerclant son cottage l’accueillent. A cette heure, en décembre, la nuit couvre parfaitement son arrivée. Pas âme qui vivre pour la voir, ni l’entendre, rien d’autre qu’une masure délabrée, apparemment sur le point de s’effondrer sur elle-même… Et puis, quelques pas de plus, les sortilèges de protections franchis, et la masure devient une charmante demeure, du genre de celle dont on ne s’étonnerait pas de voir en sortir Elizabeth Bennet, suivie de près par ses quatre sœurs, Lydia d’abord, suivie de Kitty, puis Marie… Et enfin Jane. Cette maison, ils ont eu le bonheur d’en hériter, Lorcan et elle, au décès de l’une de ses tantes, mais depuis son décès, Nemesys hésite à s’en séparer, à la rendre à ses beaux-parents. Trop grande pour Themis et elle, et surtout… Pleine de souvenirs, des souvenirs tellement beaux qu’ils en deviennent douloureux.

« Bonsoir ! » Elle chantonne presque en poussant la porte, tombant sur une nanny échevelée aux joues rosies. « Ah, Nemesys ! Vous tombez en pleine partie de cache-cache… » L’Auror hoche la tête en signe d’assentiment. Elle a établi des directives relativement strictes avec la nourrice, lui impose de jouer à ce jeu plusieurs fois par jour pour faire découvrir à sa fille des endroits précis de la maison où elle pourrait envoyer se réfugier la fillette en cas d’attaque, si d’aventure ses protections magiques ne devaient pas être suffisantes… Par les temps qui courent, Nemesys ne s’estimerait jamais assez prudente. « Tout s’est bien passé aujourd’hui, on a fait un gâteau au chocolat. Ça lui a beaucoup plu. » Limage de sa fille avec de la farine partout et du chocolat sur le visage la fait sourire autant que ça lui pince le cœur. Son travail la prive de nombreux moments avec Themis, mais elle ne pourrait que difficilement renoncer à ses responsabilités… Si elle travaille autant, c’est aussi pour garantir non seulement à sa fille, mais aussi à tous les enfants sorciers une chance de grandir dans une relative sécurité. « Parfait, je vous remercie. Vous pouvez y aller si vous le voulez. » La jeune femme hoche la tête, et va prendre son manteau pendu à la patère de l’entrée pour l’enfiler. « A demain ? » Questionne gentiment Nemesys, ce qui ne manque pas de faire sourire la nounou, qui répond « Bien sûr. A demain. » Avant de la saluer de la main, et de s’en aller, laissant Nemesys passer sa maison au crible pour trouver sa souris, et la préparer pour le dîner…

Il est dix-huit heures précises quand trois coups sont frappés à la porte de Phobos. L’attente n’est pas longue avant que le propriétaire des lieux ne leur ouvre. Nemesys avait beau nourrir encore un peu de rancune de voir son frère si hostile à son choix de vie, elle ne peut ni nier, ni réprimer, le soulagement qui l’étreint à chaque fois qu’elle le voit, depuis qu’elle l’a appris victime de l’attentat au ministère. Themis l’exprime bien mieux qu’elle, un rire lui échappant à la vue de son oncle, tandis qu’elle lâche la main de sa mère pour courir vers lui et lui tendre les bras. « Bonsoir Phobos. » Plus réservée, la sorcière entre calmement, dépose un baiser sur la joue de son aîné, et retire son manteau, laissant son frère, s’il le souhaite, débarrasser Themis du sien. « C’est dommage qu’il ne soit pas venu avec. Themis et lui auraient pu jouer ensemble… » Elle suggère, un rien naïve, peu inquiète à l’idée que sa fille joue avec un moldu, mais… Beaucoup moins conciliante avec les adultes, étonnamment. Docile, elle suit son frère vers le salon où l’elfe achève de disposer ce qui consiste sans doute l’apéritif. « Comment vas-tu ? » Elle demande, curieuse de savoir comment son frère se remet des récents événements, et si rien de plus catastrophique n’est venu perturber le cours de sa vie…
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 6 Mai - 15:29
A quel moment tout avait comme cela fichu le camp ? Sincèrement, j’étais bien en peine de le dire… Il existait des gens à qui la vie souriait, du début à la fin, ces personnes qui naissaient avec une cuillère en argent dans la bouche… et puis, il y avait les autres, nous… Sans qu’on ne sache pourquoi, le sort s’acharnait et il n’y avait d’autre choix que de poursuivre, car baisser les bras aurait été la pire chose à faire.
Pourtant, la tentation était grande, parfois, de tout plaquer et de changer de vie, pour pouvoir tourner la page et tout recommencer, ailleurs… mais cela aurait signifié beaucoup de changements et de bouleversements que je n’étais tout simplement pas prêt à vivre. Un jour, peut-être… Mais par les temps qui couraient, il était extrêmement difficile pour moi d’envisager l’avenir. Qu’avions-nous encore comme certitudes, au fond ? à part celle que nous mourrions tous un jour, très franchement, je n’en savais strictement rien. On avait beau se bercer d’illusions et d’espoirs, tout cela ne servait à rien, une fois que l’euphorie de l’espoir était passée, on finissait toujours par se retrouver là, planté comme un imbécile, à ne plus même être capable de relativiser quoi que ce soit.

Finalement, l’espoir pour l’avenir ne pouvait pas résider dans ce que l’on connaissait du monde actuel, il fallait un renouvellement complet, que ce soit au niveau politique ou au niveau des choix à faire. Il n’était plus possible de vivre comme nous avions toujours vécu, et c’était là toute la difficulté de notre époque. Il y avait trente ans de cela, il n’aurait jamais été question de changer de point de vue comme cela…
Il m’arrivait souvent de me demander ce que Belisama aurait pensé de tout ceci… Les moldus devenant une menace pour nous, pour notre monde… Tout un équilibre se retrouvant déstabilisé comme cela, du jour au lendemain… l’idée même de paix durable entre nos mondes ne semblait plus qu’un vague souvenir et il était assez futile de croire qu’un retour au calme serait un jour envisageable. Non, je pensais plutôt qu’une guerre allait éclater et que nous serions en première ligne… enfin, les médicomages derrière les aurors, sans doute, pour ramasser les morceaux, mais soit.

Ce soir, le sujet serait de toute façon abordé. Et si je n’avais pas eu autant envie de voir ma nièce, j’aurais certainement annulé. Le climat extérieur était tendu, certes, mais au sein même de la famille, ce n’était pas de tout repos non plus. Au moins, ce soir, j’allais pouvoir profiter de la présence de la fillette de cinq ans, pour récupérer un peu de bonne humeur, c’était toujours ça de pris.
Je n’avais pas trainé à ouvrir la porte, préférant inviter immédiatement ma sœur et sa fille à entrer. Cela ne se faisait pas de faire attendre les autres, en tout cas, j’essayais toujours d’éviter ça au maximum, d’autant plus lorsqu’il s’agissait de mes propres invitées.

Themis, dans toute sa spontanéité de petite fille, me sauta pratiquement dans les bras avant même que je n’aie eu le temps de refermer la porte. Le genre de manifestation affective qui aurait presque pu occulter le reste… ma sœur me fit la bise, tandis que je gardais la petite dans mes bras pour aller au salon.
« Je ne suis pas sûr que la mère du petit serait d’accord avec ça… » Même si Agrios s’avérait être un excellent colocataire pour elle, j’imaginais mal une mère laisser son enfant de cinq ans partir dans un autre monde avec lui. En tout cas, quand nos enfants avaient cet âge-là, jamais Belisama et moi ne les aurions laissés partir dans le monde moldu sans que nous ne soyons dans les parages.

J’indiquais à ma sœur de prendre place dans l’un des fauteuils ou dans le canapé, comme bon lui semblait, tandis que je m’installais dans mon fauteuil habituel, celui où je prenais place pour lire. Themis prit place sur mes genoux, tout naturellement.


« Ça va… tu sais, je n’étais pas là lorsque le Blood Circle a envahi l’université, alors, forcément, j’ai vécu ça de loin… » Je supposais que ma sœur, en qualité d’auror en cheffe, avait dû intervenir dans cette histoire, mais cela n’avait pas été mon cas. Je préférais ne pas me mêler de ce qui ne me regardait pas, quand il s’agissait de choses de ce genre et je n’avais pas été le seul à sortir mon épingle du jeu avant que n’arrive le pire. « Il y a eu pas mal de boulot à Sainte-Mangouste après cela, mais à part des méthodes barbares de la part du Blood Circle pour malmener leurs prisonniers, ils ont surtout essayé d’utiliser des sortes de poisons à inhaler, sous forme de gaz… »

Encore une fois, il avait fallu du temps et de nombreux effectifs pour venir à bout de ces saletés, mais nous disposions des meilleurs éléments en médicomagie et nous avions fini par pouvoir régler pas mal de ces soucis, à force d’obstination et de recherches. Des situations de crise comme celle-là allaient sans doute se suivre les unes les autres et il allait falloir que nous soyons toujours prêts à y faire face, avec ou sans effectifs en nombre suffisant. Quant aux cours universitaires… eh bien, dans ce genre de situation, j’étais plus souvent appelé à rejoindre l’hôpital pour y prêter main forte qu’à assurer mes cours de médicomagie et de biologie magique. Je devais aller là où je pouvais être le plus utile, comme tout Asclépiades qui se respectait.

« Et toi, quoi de neuf ? » Je lui renvoyais la question par pure politesse, n’étant clairement pas certain que sa réponse allait m’intéresser. Peut-être que j’allais être surpris, à vrai dire, mais rien n’était moins sûr. Je n’avais que faire des pérégrinations d’une auror, toute cheffe soit-elle, et je ne tenais pas vraiment à ce qu’elle entre dans les détails, forcément.

L’elfe de maison avait disposé sur une table différentes bouteilles pour que nous puissions choisir nos boissons apéritives. Pour ma part, la question ne se posait même pas.
« Je te sers un ouzo ou tu préfères autre chose ? Il y a du muscat de Samos, si tu veux… » Et pour la petite, il y avait des jus de fruits avec des couleurs vives qui plaisaient sans doute aux gosses mais qui, personnellement, ne m’inspiraient pas grand-chose.
Dans mon verre, donc, je versais la quantité d’ouzo pour m’en servir un digne de celui que Vasili m’aurait servi à Delphes, il y avait quelques années de cela. Deux glaçons, l’ouzo et de l’eau fraîche à doser moi-même… Comme sur la petite terrasse où lui et moi nous allions prendre un verre et discuter pendant que Dina, sa femme, s’occupait d’Agrios lorsque la douleur était trop envahissante pour moi… C’était en 1997, peu de temps après la mort de mon épouse. D’une certaine façon, je m’étais fortement rapproché d’Agrios à cette époque, alors qu’il avait à peine l’âge qu’avait Themis aujourd’hui…

Ce soir, il ne fallait pas trop penser au passé. Une enfant de cinq ans ne pouvait pas comprendre tout ce que disaient les adultes et il était important de préserver ma nièce de certaines choses. Mais je tenais tout de même à pouvoir être pour elle cet oncle qu’elle aimait voir, avec qui elle pouvait rire aux éclats et s’amusait comme si le monde extérieur n’existait pas. Je voulais rester cet homme à ses yeux. Et peut-être qu’un jour, elle pourrait devenir une excellente médicomage, elle aussi…

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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Jeu 28 Mai - 16:51

No Friend & No Ennemy

like a Sister



Le soulagement n’est pas réciproque, c’est un euphémisme que de le constater. La situation prêterait presque à rire, si elle n’était pas triste à pleurer. On pourrait penser que des temps aussi dramatiques, après les pertes que chacun avait dû endurer, auraient rapproché le frère et la sœur… Nenni. Un mélange de fierté et de rancune, des deux côtés, et le plus triste dans l’affaire, c’est que la mort n’emporterait sans doute ni l’un ni l’autre. Peut-être même qu’ils se retrouveront incapables de se pardonner mutuellement, même une fois que le rideau de la vie sera tombé, et donc que plus rien de tout ceci n’aura d’importance… Mais au moins, Phobos a l’air heureux de voir Themis, et c’est bien là le principal. Une relation stable et saine, d’amour filial, sur laquelle la petite fille qui vient de perdre son papa peut s’appuyer pour grandir. A l’image de sa mère, Phobos peut être l’image paternelle qui lui fait dorénavant défaut. Peut-être serait-il mieux que la prochaine fois, Nemesys lui dépose la petite pour la soirée et ne vienne la récupérer que le lendemain… Peut-être. Si l’idée que sa fille passe du temps avec son oncle  est importante aux yeux de la sorcière, elle reste tout de même très suspicieuse sur le martelage de crâne que pourrait faire subir Phobos à Themis, concernant l’histoire de leur famille, l’importance de leur héritage et la nécessité absolue de rejoindre Serpentard, ou encore l’honneur unique d’exercer la médicomagie… Si d’elle-même, sa fille souhaite tout cela, elle n’y verra, bien sûr, aucun inconvénient, mais elle refuse d’endoctriner son bébé, qui n’est, au demeurant, pas qu’uniquement Asclépiade, mais aussi Scamander.

Elle pourrait mettre le sujet sur la table dès maintenant… Mais non. Ça n’a pas d’intérêt, surtout que pour l’instant, Phobos n’a encore rien fait de mal. Est-ce cependant normal que sa cadette rechigne à le laisser seul en compagnie de sa nièce ? Sans doute que non. Quoiqu’il en soit, ses pensées bien à l’abri dans sa tête capable d’occlumencie, Nemesys suit son aîné au salon et s’installe élégamment sur le canapé. Autant la dame est une véritable brute baguette en main, autant son agilité et son éducation lui permettent de tenir le rôle d’une lady avec relativement d’aisance. Les parents de Lorcan, moins… « Secs », ont toujours été et sont toujours quelque peu déstabilisés par son allure roide, qu’ils ont pris, au début, pour du snobisme avant de comprendre que ça n’était rien d’autre qu’une allure de froide réserve. Un mouvement de tête répond à la mention du peu de foi qu’aurait une mère moldue à confier son enfant à des sorciers… Comment les en blâmer quand la réserve serait de mise dans l’autre sens ? Elle n’ajoute rien cependant, mais hoche à nouveau la tête en signe d’assentiment quand Phobos lui rappelle ne pas avoir été là lors de l’attaque de l’Université. « Oui, c’est une chance… » Elle répond, sobrement, peu envieuse de s’étendre sur le déluge de feu qu’avait été l’échange entre les forces de Ministère de la magie, et les membres du Blood Circle, dans le but de permettre aux étudiants et prisonniers de sortir… « Tu as échangé avec Adèle sur le sujet ? Comment s’en remet-elle ? » Adèle de Lestang, charmante jeune femme qui avait justement fait partie des rapatriés d’urgence…

Le Blood Circle est un véritable problème, et les paroles de son frère confortent, si elle en avait besoin, Nemesys dans sa position. Sa mine s’assombrit à chaque mot que prononce son frère. « Barbares est bien le mot… Très approprié… » Elle réplique, tendue, mâchoire serrée. Les quelques témoignages que les Aurors ont pu glaner sont édifiants, véritablement pénibles à lire, et tellement difficiles à croire… Si les mages noirs ont faim de destruction, leurs moyens prennent rarement ses formes là, et surtout pas dans cette ampleur. Il y a quelque chose de viscéral dans la haine que leur vouent les moldus… Quelque chose de plus redoutable encore que ce que peuvent éprouver les partisans du Lord, pour la simple et bonne raison que les moldus ont peur d’eux, alors qu’il y a des siècles que les sorciers ont évolué pour dépasser la peur que leur ont jadis inspiré les moldus. Cette peur les rend aussi cruels qu’elle leur donne l’illusion que leurs méthodes sont parfaitement légitimes. Ils se dissocient si bien des sorciers que leur morale ne s’affecte même plus de les traiter de façon monstrueuse, comme les bêtes sanguinaires pour lesquelles ils les prennent… C’est une véritable catastrophe. Il faut absolument trouver comment les arrêter, c’est une nécessité…

« Rien. Tu connais les menaces qui pèsent sur nous. Elles nous occupent beaucoup, comme tu t’en doutes. » Elle répond, sobrement, à la question que lui pose Phobos, sans la moindre agressivité mais se montrant expéditive. Au Ministère, Nemesys voit bien assez de propos ineptes circuler pour savoir quand elle-même se retrouve face à un interlocuteur désintéressé. Du reste, si elle-même s’intéresse volontiers aux progrès de la médicomagie et aux sujets d’étude de son aîné (bien qu’ayant choisi une voie différente, elle reste une Asclépiades), le contraire est loin d’être vrai. Elle a bien assez entendu Phobos dénigrer « les chiens de guerre, les bouchers du Ministère » pour avoir l’envie de l’entendre en remettre une couche, en particulier devant sa fille… Dans ce geste, aucune prétention de la part de Nemesys que Themis la voit comme une héroïne, simplement l’envie qu’elle ne voit pas un oncle qu’elle adore dénigrer sa plus jeune sœur, sa mère, chose qui pourrait rendre leur relation difficile alors que… Ayant perdu son père, perdre son deuxième repère serait une catastrophe. « Je prendrai volontiers un muscat s’il te plaît. Themis, tu veux un jus de pomme ? » La petite fait « oui » de la tête, avant de descendre des genoux de Phobos pour courir après l’elfe de maison. De la cuisine, Phobos et elle peuvent l’entendre lui demander gentiment ses feuilles et ses crayons, avec lesquels elle revient, poussant les différents apéritifs pour s’étaler, prendre ses aises, et dessiner. « Tu racontes à ton oncle ce que tu as fait aujourd’hui, Themis ? » Feutre rouge déboutonné dont elle colle le derrière entre ses dents de lait, elle se tourne vers Phobos et lui lance « J’ai joué à cache-cache et j’ai fait un gâteau ! » Toute guillerette, avant de s’en retourner à son dessin. Nemesys, pour sa part, affiche un petit sourire satisfait, contente de voir que le stratagème que Lorcan et elle avaient vaguement évoqué, avant sa mort, portait ses fruits.

Prenant son verre, elle se permet de le sentir, de faire un plaisir visible à son nez qui capte les fragrances sucrées, capiteuses, du vin doux, et le porte à ses lèvres pour le savourer. « Je ne pense jamais à m’en procurer. C’est dommage, j’aime vraiment ça. » Quelque chose de badin, histoire de relancer une ersatz de conversation. Forcément, tout ce qui a trait à la Grèce lui évoque bien moins que ce que ça n’évoque à Phobos, qui lui a connu ce pays. Pour Nemesys, la relation avec ses racines est bien plus distendue. Encore un sujet apte à déchirer le frère et la sœur, au cas où ils en manqueraient…
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Lun 8 Juin - 11:14
Face à un enfant, je ne pouvais pas rester de marbre. Ma nièce était sans aucun doute la meilleure qualité de ma sœur. Je n’avais que bien peu pris la peine d’essayer d’entrevoir les autres, mais cela n’était pas très intéressant, puisque Nemesys avait clairement craché dans le mezze le jour où elle avait opté pour ce choix de vie. Déjà, Serdaigle plutôt que Serpentard, il avait fallu digérer la nouvelle… mais… au moins, elle avait épousé un sorcier au sang pur et fait naître cette adorable petite Themis…
Cette petite perle, joyau aux grands yeux clairs, c’était le plus important désormais. Et même si, au fond de moi, je ne pouvais que compatir à la situation bien triste dans laquelle se trouvait ma cadette, il y avait trop de choses accumulées, depuis bien trop longtemps, pour que je puisse être en mesure de lui témoigner cela. Non, en réalité, je connaissais sa souffrance, mais je ne pouvais pas prendre ce chemin à l’envers. C’était tout bonnement impossible.

J’avais de la rancœur en moi et de la jalousie. Je n’aurais pas dû, je le savais bien, mais il y avait une injustice là derrière et je ne pouvais pas en faire abstraction. Enfin, injustice… voilà encore un bien grand mot… J’étais surtout en colère par rapport aux choix de vie de ma sœur. Elle les avait posés en toute connaissance de cause et je ne pouvais que rager dans ma barbe en la voyant souiller ainsi des siècles de réputation Asclépiades. C’était surtout sa trahison professionnelle qui me révoltait. Déjà, son côté très, voire trop, sportif ne collait que bien peu à la tradition familiale… mais alors, quand elle avait rejoint ces saloperies d’aurors… Ce jour-là, Nemesys aurait dû se casser une jambe, ou même les deux, pour se rendre compte de l’importance et de l’intérêt de la médicomagie.

Devions-nous réellement aborder ces sujets ? Nous l’avions déjà fait à de nombreuses reprises et nous arrivions toujours à la même conclusion, c’est-à-dire que nous ne serions sans doute jamais d’accord sur le sujet.
S’il y avait bien une chose pour laquelle Nemesys tenait tout de même de notre famille, c’était son côté têtu. Mais pour cela, je ne pouvais pas nier que j’avais moi aussi cette tendance à ne pas bouger d’un iota lorsque j’avais une idée en tête. Dans la famille Asclépiades, nous avions tous un caractère assez bien trempé… et je savais pertinemment que le mien n’était pas le meilleur de tous. Je connaissais mes qualités, bien sûr, mais j’avais aussi parfaitement conscience de mes défauts. A commencer par cette tendance à me foutre royalement de ce qui ne me concernait pas directement.
Aussi, quand ma sœur parlé d’Adèle de Lestang, bien que cette jeune femme soit prometteuse et une digne représentante de la maison Serpentard, j’eus un haussement d’épaules, signe que je n’en avais pas grand-chose à faire.


« Tu sais bien que pour tout ça, je suis un vrai maláka. Je n’ai pas pris de ses nouvelles. » Maláka… le mot était encore faible, sans doute, aux yeux de ma sœur, mais, là encore, que voulez-vous que ça me fasse ? « Si elle ne s’en remet pas, je trouverai quelqu’un d’autre pour me seconder, c’est tout.»

J’avais eu de la chance, oui, mais tant pis pour ceux qui n’en avaient pas eu. La roue tourne, dit-on. Eh bien, il était temps que je puisse avoir un peu de chance dans cette existence absurde.
Et si, par politesse, j’avais demandé de ses nouvelles, quand elle commença à parler en « nous », suggérant l’implication des aurors dans toute cette histoire avec ces barbares du Blood Circle, je frisai le nez légèrement. Elle avait choisi cette voie, après tout, alors il fallait en assumer les conséquences jusqu’au bout.
Faire un métier de guerrier sans cervelle, c’était se confronter instantanément à ce genre de public. Elle le savait très bien en se lançant dans cette carrière. Et maintenant qu’elle avait atteint le sommet en devenant cheffe des aurors, je savais encore moins bien ce que je devais penser de tout ça. Quelles preuves avait dû donner ma sœur pour se montrer compétente et digne d’avoir un poste à responsabilités ? Elle avait sans doute dû contribuer à je ne savais quel exploit guerrier désolant…
Je hochais la tête, comme pour mieux retenir les choses qui me venaient à l’esprit. Des histoires de conflits entre des imbéciles et des barbares… ce n’était pas dans les habitudes de notre famille de nous mêler de ce genre de choses. Il ne faudrait sans doute pas grand-chose pour que ma soeur rejoigne les rangs de l'Ordre du Phénix, à ce compte-là...


« J’imagine. Il y a quelque temps, je me suis retrouvé à devoir me battre contre des moldus armés. Moi qui ai horreur de ce genre de situations… » Moi, moi, moi… Les autres ? je m’en fichais.
Ce jour-là, il avait fallu agir parce que je serais passé pour quoi, sinon ? Il y avait cette jeune sorcière, Thalia Carrow… la nièce de Meredith. Je n’avais rien d’un héros, je ne voulais pas m’impliquer et ma neutralité et mon immobilisme étaient parfaitement assumés. Je n’étais pas le genre de type à me battre pour sauver les autres ou pour les protéger. C’était tout.
En fait, à la réflexion… il n’y avait que pour quelques personnes que j’aurais été prêt à mettre ces principes de côté. Si Agrios avait besoin de moi, par exemple. Ou peut-être Themis. Ma sœur était tout à fait capable de se défendre et de défendre les membres de la famille… elle était même bien plus forte que moi pour tout cela.
« Vous nous apporterez sans doute encore du travail à Sainte-Mangouste, avec tout cela… J’ai entendu dire que le Blood Circle faisait pas mal de prélèvements sur les sorciers qui tombaient entre leurs mains… vraisemblablement avec des méthodes assez archaïques pour des prises de sang et des ponctions. »

En réalité, ce n’était pas un sujet que je tenais à aborder, mais il était évident qu’il y avait un lien de cause à effet entre son poste et le mien. Elle ramenait les blessés avec son équipe, je les soignais avec la mienne. Si nous avions été dans une conjoncture difficile en termes d’emploi, j’aurais sans doute dû la remercier de nous fournir de la matière première sur laquelle travailler… mais il n’y avait jamais vraiment eu de problèmes liés à du chômage, technique ou non, dans le milieu de la médicomagie. Les gens finissaient toujours par avoir besoin de nous. Tandis que les aurors… un jour ou l’autre, ils deviendraient une espèce en voie de disparition, non ? Quand l’humanité comprendrait que les conflits ne servaient à rien et qu’il ne fallait pas de combattants d’élite pour quoi que ce soit.

J’aurais sans doute lâché encore une ou deux phrases destinées à énerver un peu ma sœur cadette, mais elle prit les devants, en invitant Themis à prendre un jus de fruits, invitation que cette dernière ne tarda pas à accepter… d’ailleurs, il y avait quelque chose d’assez attendrissant à voir la petite courir après l’elfe de maison pour lui demander tout le nécessaire pour s’occuper. Le dessin… une activité que bien peu de sorciers prenaient encore au sérieux à l’époque actuelle, comme si la créativité des gosses devait être muselée pour coller aux progrès de notre monde… Alors que cela aiguisait l’esprit et le regard.
Je pris mon ouzo, avant que Themis ne risque de le renverser sur les parchemins de dessin qui s’étalaient désormais un peu partout sur la table du salon. Je ne pus m’empêcher de sourire aux propos de la petite. Les enfants avaient une drôle de manière de résumer leurs journées… Une partie de cache-cache et un gâteau. C’était, à nouveau, assez attendrissant pour ne pas avoir envie de l’embêter trop. Cela dit… les enfants aimaient aussi qu’on s’intéresse à eux… il fallait trouver un juste milieu, en quelque sorte.


« Bien ! Et dis-moi, ce gâteau… plutôt fruits ou chocolat ? » J’imaginais tout à fait ma nièce, le visage barbouillé de chocolat… ou de pâte à gâteau. A son âge, faire un gâteau, cela signifiait mettre certains ingrédients dans le plat et mélanger… mais surtout goûter à tout. D’ailleurs, je revoyais encore Agrios tremper ses doigts dans la pâte crue pour la goûter comme cela, une fois, deux fois… il fallait souvent l’arrêter car, enfant, il préférait la pâte crue et n’aimait pas trop le gâteau une fois que celui-ci était cuit.

Et tant qu’on en était à parler de bonnes choses, Nemesys évoqua le muscat. Je retins un petit sourire, préférant arquer un sourcil. Samos était l’une des dernières îles grecques avant la Turquie, située non loin d’Izmir, du coup. Je n’allais pas souvent dans ce coin-là, préférant de loin passer par Delphes pour retrouver des amis et par Chania, pour retrouver mes racines…
Je n’avais jamais très bien compris pourquoi ma sœur n’était pas plus attachée que cela à notre patrie, à nos origines… la Grèce était un si beau pays… plein de paysages magnifiques et de traditions qu’il n’y avait nulle part ailleurs… Rien que la cuisine grecque, cela relevait presque de l’art…


« Si tu passes parfois du côté moldu de Londres pour une petite balade, il y a une petite épicerie grecque dans le quartier de Notting Hill. Tu y trouveras pas mal de bonnes choses en provenance directe du pays… » Ce n’était, bien sûr, pas une grande boutique, mais depuis le temps que j’y allais, à présent, je connaissais assez bien les propriétaires, une famille grecque originaire de Conrinthe. Nous avions sympathisé, eux et moi, et il n’était pas rare que j’aille chez eux pour me fournir en produits alimentaires que je n’aurais, de toute façon, trouvés nulle part ailleurs en Angleterre.

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