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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Un inconnu ? Mais vous oubliez que nous nous sommes déjà vus ✘ Whiteback II :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Kesabel Greyback
Kesabel Greyback
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Dim 24 Mai - 0:50


Un inconnu ? Mais vous oubliez que nous nous sommes déjà vus.
ft. Maxime & Kesabel.


Aujourd’hui était un jour un peu particulier au sein de la meute. C’était assez rare d’ailleurs que cela arrive mais deux membres avaient décidé de ce marié. Ils étaient déjà des loups depuis bien longtemps. Avaient subi leur rite de passage depuis des années et ils avaient traversé tout cela ensemble. Comme tu avais commencé à le faire avec ta soeur avant qu’elle ne perde la vie. Dire que tu les enviais ? Peut-être un peu. C’était quelque chose que tu ne connaissais pas vraiment. L’amour comme ils semblaient le vivre, compter l’un sur l’autre, ces regards qu’ils s’échangeaient en permanence. C’était quelque chose d’étranger à tes yeux. Tu avais appris à évoluer seul depuis que tu avais voulu venger la mort de Lua. Cela t’avait éloigner de bien des personnes. Et rapprocher d’une façon étrange de ces personnes qui évoluaient autour de toi. Qui comptaient sur toi pour décider de leur avenir, de cette vie que vous meniez tous ensemble.

Alors tu étais là. Planté au milieu de ce décor en pleine forêt. Tradition de la meute oblige. C’était toi l’alpha qui allait mener cette cérémonie. Tu avais une cigarette coincée entre ton index et ton majeur. Tu observais, immobile l’agitation tourner autour de toi. Tu tirais quelques lattes alors que les derniers préparatifs se mettaient en place. Tu avais revêtu un costume. Ce n’était pas vraiment tes tenues préférées mais l’occasion l’obligeait. Une veste sur les épaules, une chemise blanche. Tu avais néanmoins opté pour laissé le col ouvert et ne pas t’embarrasser d’une cravate. Tu voyais quelques personnes agiter leur baguette. Dans un coin, le lieu de la cérémonie. Le pupitre derrière lequel tu te dresseras. Plus loin, se montaient des poteaux autour desquels s’accrochaient des voiles et rideaux. Des chaises, des tables nappées de blanc. Des bougies dans les airs qui flottaient et puis surtout des sorts à profusion pour donner l’impression qu’un air doux était présent en ce mois de janvier encore frais. Tu terminais ta cigarette. Les lieux étaient fin près, d’ailleurs les gens finissaient par s’installer. Tu te rendais donc là où tu étais attendu. La pleine lune avait eu lieu il y a une semaine. C’était une tradition. Tradition durant laquelle cette semaine précédent le mariage les amants devaient prendre une potion les liant d’une façon si intime qu’ils découvraient le moindre secret de l’autre. Une façon ne faire plus qu’un avec l’autre que ce soit par le coeur ou par l’esprit. Suite à cela, s’ils étaient toujours décidés, le couple se mariaient.

Tu posais tes mains sur le bois du pupitre et inspirait. Ce n’était que le deuxième mariage que tu officiais mais c’était toujours étrange. Puis le marié et ses témoins se trouvaient en face de toi. Une musique flotta dans les airs et la mariée apparue plus radieuse que jamais. Même toi, tu esquissais un sourire. « Elisa, Julian, je suis heureux de célébrer ce jour avec vous… » Tu entamais alors le discours officiel pour qu’ils puissent prononcer leurs voeux. Juste avant qu’ils se disent oui, un bocal empli de terre arriva à toi et tu leur tendais. Symbole d’un mariage heureux. Une sorte de protection sorcière propre à la meute. Chaque invité prenait dans le sol de la terre et en glissait une poignée dedans. Les mariés s’exécutaient à leur tour avant de te rendre le pot. Tu te penchais pour en faire de même. Une fois que tu le refermais, c’était le signe qu’ils étaient mariés. « Je vous déclare, mari et femme. Tu peux embrasser la mariée. Même si tu m’as pas attendu pour le faire. » Disais-tu avec un sourire complice. Tu levais le bocal devant les invités alors que les amoureux s’embrassaient sous une salve d’applaudissements. Tu le donnais ensuite aux témoins afin de ne pas encombrer le couple. Tu laissais la foule s’éloigner, observais un instant tes mains souillées par la terre et les frottaient l’une contre l’autre pour les nettoyer. Au loin, tu avais aperçu Maxime, cette petite louve qui t’intriguait plus que raison. D’ailleurs, elle t’avait bien fait tourner en bourrique lors de cette soirée du ministère. Tu n’étais qu’un homme devant des courbes alléchantes et il fallait croire qu’elle avait trouvé cela distrayant de te faire monter en pression. Pour mieux te laisser seul comme une merde. Tu t’étais soulagé comme un con dans ta douche alors que tu étais rentré chez toi. A deux doigts de contacter Lexi pour pouvoir assouvir tes pulsions que cette garce avait bien éveillé.

Tu te dirigeais vers les tables. Le hasard voulait que Maxime soit à la tienne non loin des mariés. Mais tu avais décidé de l’ignorer ce soir. Pourquoi ? Peut-être parce que tu étais vexé qu’elle t’ai rejeté après t’avoir autant aguiché. C’était pas dans tes habitudes ça de te faire envoyer promener. En général, quand tu commençais ce genre de choses, tu finissais entre les cuisses de la nana. Pas celle d’une autre. Néanmoins, le repas fila et ce fut le moment où les gens commençaient à se lever pour danser ou se dégourdir les jambes un peu plus loin. Tu avais pas mal bu mais gardais la tête assez posée malgré tout même si tu étais d’humeur légère. Ton regard glissa sur Elle. Sur sa silhouette alors qu’elle dansait. Elle portait une robe d’une douce couleur beige, fluide. Ses épaules étaient dégagée de toute manche et sur le devant… un joli décolleté reliée par une fine lanière tressée. Qui ne donnait qu’une envie, la dénouer… Et visiblement, tu n’étais pas le seul à avoir ce genre d’envie alors que d’autres mecs de la meute venaient tourner autour d’elle. Tu vidais ton verre de whisky d’une traitre et te levais. Tu glissais à travers la foule sans un mot et arrivais dans son dos, ton bras venant enlacer sa taille, ta main se posant avec fermeté sur son ventre plat. Ton torse se plaqua à son dos. Tu suivais juste le rythme de la musique et de ses mouvements. D’un regard, tu avais fait comprendre aux autres de dégager comme si tu marquais ton territoire sur la jeune femme. Au moins, tu savais qu’aucun d’entre eux ne poseraient ses mains sur elle ce soir. Ils avaient bien trop peur de te défier. Il était clair que lors de cette soirée du conseil, tu n’avais pas pu danser comme ça avec elle. Pas aussi proches. C’était un brin vieillot et ringard, conservateur. Là, tu t’imposais sans même lui parler. Sans même lui demander son avis. « J’ai pensé qu’ils valaient mieux qu’ils aillent voir ailleurs. Ils seraient déçus de finir la queue entre les jambes. » Ton instinct de loup avait ce défaut et cette qualité à la fois d’amplifier tes sens. Son odeur venait caresser tes narines. Tu avais l’impression de sentir son palpitant entre ses côtes. « Sauf s’il n’y a qu’avec moi que tu joues… » Tu l’obligeais à se retourner d’un mouvement ferme. Une autorité naturelle s’imposait. Ta carcasse l’obligeait à suivre tes mouvements. De nouveau, ta main s’imposait aux creux de ses reins, l’incitant à rester contre toi. Ton regard glissa un instant sur son visage, sur ses épaules dénudées. La naissance de sa poitrine. Tu ne te cachais pas vraiment. A dire vrai, tu ne parvenais même pas à faire semblant. Ton regard se portait dans le sien et tu finissais par murmurer. « Tu es très belle. »  .

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Maxime Whitefield
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Lumos
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Dim 24 Mai - 15:59
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Greyback  

Un mariage, mais pourquoi j’avais mis les pieds là-bas, j’aurais dû dire que j’étais malade. En plus je les connaissais depuis quoi… quatre mois les deux gugus qui se mariaient ? Qui invite des gens qu’ils connaissent à peine à leur mariage… hé s’ils avaient honte de pas avoir beaucoup d’amis pour en venir à inviter n’importe qui, le mieux ça aurait été de faire des annonces dans le journal cherchent personne n’ayant pas à cœur de pourrir un mariage et voulant bien ramener sa bonne humeur. Il y aura de la nourriture Ouai en vrai qu’on se mente pas, j’étais là pour la nourriture, parce que j’avais eu le choix de refuser n’est ce pas ? En fait je crois pas que qui que ce soit m’ait posé la question, limite ça coulait de source. Chose qui m’avait fait râler quand j’étais seule avec Jack et en gars pas très compréhensif ni solidaire, il avait explosé de rire. Non mais vraiment en plus forcément j’avais dit mais accompagne moi toi aussi plutôt que de rire. Il s’était défilé, bien le partenaire, et ça te filait des coups de couteaux, d’accord ça s’excusait d’ailleurs en disant que ça avait paniqué. J’avais d’ailleurs été ravie de l’apprendre, la prochaine fois il pouvait aussi paniquer différemment. Donc ça filait des coups de couteaux, ça se défilait lorsqu’on l’invitait à venir manger – chose incompréhensible, qui refuserait de la bouffe – moi je voulais un autre ami, celui là il était NUL.

Mais bon j’étais là, autant en profiter. Déjà je voudrais parler  du mec à côté de moi à la cérémonie, oui j’aurais pu parler de celui qui présidait, mais c’était pas lui qui importait – enfin si mais pas pour le moment -. Parlons de mon voisin de droite qui je ne sais pour quelle raison s’était mis en tête qu’une fois les mains pleines de terres, comme tous les convives, moi y compris, parce qu’on faisait tous les choses biens, le mieux ce serait encore de les essuyer. Oui tout le monde se dirait bah c’est logique il frotte ses mains l’une contre l’autre, la terre se décolle, la base. Non moi j’avais le glandu du coin qui s’était dit je vais essuyer mes mains sur sa robe… Le comique. J’avais saisi sa main avant qu’il n’arrive à la poser sur mon vêtement, non mais personne ne toucherait à ma robe, c’est ma robe, qu’ils touchent tous leurs fringues, je serrais son poignet marmonnant « Je te jure que je te fais bouffer ta main pleine de terre si tu essaies encore de t’essuyer sur moi. ». Bonne ambiance dès le début du mariage, ça promettait.

Parlons un peu du repas qui s’ensuivit… Je crois que c’était bien la première fois que j’étais avec un Kesabel qui m’ignorait et le moins que l’on puisse dire c’est que c’était agaçant, voilà c’est ça, il m’agaçait… Bon c’est souvent qu’il m’agaçait mais là encore plus que d’habitude, c’est dire. Je me concentrais donc sur ma boisson, trouvant d’ailleurs que mon verre se vidait un peu trop vite… non mais c’est qu’un des convives devait le confondre avec le sien – bien sûr – et sur la nourriture, parce que c’était encore la meilleure chose à faire pour passer le temps jusqu’au moment où il fut proposé de danser. Sans mentir, je crois que j’étais la première sur la piste, l’alcool devant aider un peu et aussi l’habitude des fêtes étudiantes où je dansais tout le temps. D’ailleurs, qu’il s’agisse des fêtes étudiantes ou des fêtes de mariage lupines, les gars ne changeaient pas et le moins que l’on puisse dire c’est qu’être en chien pour un loup, c’est quand même risible. Je crois que comme bien souvent, j’arrivais à ignorer leurs regards, de toute façon, je n’avais pas assez bu pour être réceptive à de potentielles avances.

En revanche, si habituellement je crois qu’il était difficile de me prendre au dépourvu, là ce fut un échec cuisant. A l’instant même où je sentis la chaleur d’une main contre mon ventre, je me tendis. Je pense d’ailleurs que ce fut exacerbé par le fait que c’était Kesabel, comme si quelque part mon esprit et mon corps demeuraient d’accord sur le fait que c’était une menace, le monstre caché sous mon lit d’enfant.  Cela ne dura qu’une fraction de seconde avant que je me détende, à moitié, contre lui. Si je n’appréciais pas spécialement qu’il agisse ainsi, il faut aussi avouer que c’était amusant de le monter en pression et assez simple, il faut bien le dire. Alors, je continuais à danser, lui offrant mon corps l’espace d’une danse. Un sourire apparut sur mon visage lorsqu’il prit la parole, quel être charitable, le bon samaritain qui protégeait ses hommes de la vilaine tentatrice. La vérité était loin d’être ce qu’il disait, il était juste déçu de ne pas avoir obtenu ce qu’il voulait. Je n’avais rien répliqué, ni pour confirmer qu’ils seraient tous déçus, ni pour le provoquer en disant qu’il essayait juste de se rassurer.

Est-ce que ça l’agaça, probablement vu qu’il prononça une autre phrase, ça va qu’il passe à autre chose, rabat-joie. J’émis une résistance lorsqu’il voulu me faire tourner, n’ayant pas du tout envie de me soumettre à son bon vouloir, je voulais danser mais qu’il me laisse danser. Je n’eus pas gain de cause, il était plus costaud que moi et mon corps n’eut d’autre de choix que de faire ce que lui imposait le mâle alpha de pacotille là. Je le regardais dans les yeux « Tien, tu t’es décidé à me parler ? Qu’est ce qui t’as fait changer d’avis ? » Je lui décrochai un sourire moqueur accompagné, il est vrai d’une phrase toute aussi moqueuse « Laisse moi deviner, tu ne voulais pas qu’un de ces gars obtienne ce que toi tu n’as pas réussi à obtenir la dernière fois. » et qu’il n’obtiendrait pas plus aujourd’hui, quand bien même sa main maintenait mon corps contre le sien. En même temps, je ne cherchais plus vraiment à me dérober, observant ce regard qui venait redessiner mon corps, sans un mot avant qu’il vienne finalement me regarder dans les yeux et qu’il prononce quatre mots, un compliment. Sans vraiment que je comprenne pourquoi, ses mots me faisaient plaisir, le fait qu’il se soit levé pour me rejoindre aussi, il est vrai. « Tu n’as rien à m’envier, tu peux me croire. » Ces mots s’échappèrent plus que je ne voulus les prononcer, je les regrettais presque mais bon, il était trop tard. A la place, je repris la parole « On nous observe, fais-moi danser Greyback qu’ils aient au moins une bonne raison de nous observer nous plutôt que les mariés. » Bientôt, tout serait terminé, j’en avais la conviction, je ne devrais plus être très loin de pouvoir me faire inviter à passer la nuit avec. Cette idée me fit sourire, ce qui pouvait aussi s’apparenter à un sourire de plaisir à l’idée de danser avec le meneur de la cérémonie.


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Kesabel Greyback
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Dim 24 Mai - 21:32


Un inconnu ? Mais vous oubliez que nous nous sommes déjà vus.
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Tu avais toujours trouvé que le mariage n’était qu’une ineptie. Mais malgré toi avec ce rôle qui t’incombait à présent, tu n’avais d’autre choix que de procéder à ces cérémonies. C’était de toute façon une fête de famille où toute la meute était conviée. Il était plutôt mal vu de ne pas y assister. C’était comme un rituel immuable qui se perpétuait d’année en année. Depuis toujours en fait. Tu te souviens gamin de ces fêtes où tu jouais avec les quelques autres jeunes de ton âge. Enfants, vous étiez sous les nappes, ados c’était l’occasion de voir les filles en robes… Adulte ? C’était le genre d’instant parfait pour le bilan de sa vie et constater à quel point tu étais seul. Pas que tu les enviais vraiment. A trente ans, ton avis sur le mariage n’avait pas changé d’un pouce et tu ne voyais aucun intérêt à te poser avec une femme. Toi qui préférait largement les voir étendues dans tes draps que dans ta vie de façon envahissante. Tu te disais juste qu’il semblait s’être fait couper les couilles par la femme qui avait réussi à l’amener devant ce pupitre. Voila à quoi le mariage ressemblait pour toi. Le pire c’est qu’il avait heureux, le Julian. Depuis ta table où tu mettais une farouche volonté à ignorer la Whitefield, tu l’observais. Regarder sa femme avec amour. Boire, trinquer joyeusement.

Etrange comme l’être humain pouvait être fascinant. Quand tu retournais ton attention vers Maxime, cette dernière dansait déjà. Elle s’était levée dès les premières notes de musique. Tu avais du mal à imaginer ce qu’était la vie de cette brune au caractère bien tremper quand elle n’était pas avec vous. Tu t’étais renseignée sur elle bien sûr. Tu savais qu’elle était à l’université de Poudlard. Qu’elle étudiait la magizoologie… ce qui pour une louve, était assez comique dans le fond. Des indicateurs t’avaient dit qu’elle travaillait aussi dans une petite boutique dans le coeur de Londres. Bref, sa vie semblait assez simple en apparence. Sa volonté à intégrer ta meute était étrange. Elle avait accepté le deal que tu lui avais imposé sans ciller. La première fois elle avait fini poignardée, la seconde enfermée… Heureusement pour elle, la troisième semblait enfin faire l’affaire. A dire vrai, dans ta tête c’était sa dernière chance de faire ses preuves. Mais tu avais rapidement compris qu’elle avait besoin de faire connaissance avec sa forme lupine. Qu’elle ne l’avait jamais laissé prendre le contrôle. C’était pourtant ce qu’il y avait de plus exaltant dans ces instants où le loup pouvait vous contrôler.

Mais ce qui t’agaçait en cet instant ? Ces types qui lui tournaient autour alors qu’elle ne semblait même pas s’en soucier. Tu ne savais pas ce qui te poussait à aller derrière comme pour marquer ton territoire, mais tu l’avais fait sans prendre le temps de réfléchir une seconde plus. Son contact te plaisait, peut-être plus encore depuis qu’elle t’avait frustré quelques jours plus tôt. Un vrai con en somme qui revenait à la charge, aigri de ne pas avoir eu ce qu’il voulait. Et s’il ne L’avait pas eu, les autres non plus. Tu t’étais glissé dans son dos, ta main s’imposait sur le tissu fluide et délicat. Elle semblait un instant tendue à ton contact mais tu devinais presque son sourire alors que tu lui parlais. Tu l’obligeais alors à te faire face. Et ses paroles… Tu esquissais un sourire en coin. Tu n’eus pas l’occasion de répondre puisqu’elle s’en occupait pour toi. Tu plongeais ton regard dans le sien. « Touché. Et l’avantage c’est qu’ici, je suis chez moi et que je pose les règles… Je suis donc certain qu’aucun ne tentera quoi que ce soit avec toi à présent. » C’était comme un loup qui marquait son odeur sur certain mur, certaine personne. Laissant sa trace. Sa marque. C’est exactement ce que tu venais de faire ici. Le problème c’est que ça ne concernait que ta meute. Si tu devais te soucier de tous les étudiants qui trainaient dans Poudlard… tu aurais du boulot. Ton regard dérivait sur elle, sans retenu. Il fallait reconnaitre que depuis le premier jour, tu l’avais trouvé charmante. Un caractère de merde, ça tu avais pu le noter, mais cela s’alliait au reste. Il y avait un truc que tu n’expliquais pas. Comme si dans le fond tu la connaissais déjà. Tu avais cet étrange impression qu’elle t’appartenait déjà. De nouveau un sourire étira tes lippes alors qu’elle te complimentait à son tour. Tu sentais que ce n’était pas maitrisé. Qu’elle regrettait déjà ses paroles. Mais cela flattait ton égo. Tu relevais le visage et vis des têtes se tourner à mesure que tu regardais autour de vous. D’accord. Ils avaient donc un public intrigué. Par quoi au juste ? Ta démonstration d’homme des cavernes qui étaient peu, voir pas du tout habituelle ? « Quelle bande de cons… » Ta main dans le bas de son dos la relâchait, tandis que la libre se saisissait de la sienne pour la faire tourner sur elle même avant de la ramener dos à toi. Tes hanches suivaient le rythme de la musique. Tu lui murmurais au creux de l’oreille. « Tu ruines ma réputation… » Tu la faisais tourner une nouvelle fois, la retrouvant en face de toi. « Ils doivent déjà être en train de prendre les paris. Se fera-t-il à nouveau jeter comme une merde ? » Oh oui, plusieurs membres de la meute avaient été présents pour assister à cet échec cuisant. Ceux, les plus proches de toi, c’était même permis de te charrier sans gêne. Petite merdeuse qui se trouvait entre tes bras. Merdeuse qui avait parfaitement su jouer avec une de tes failles, le péché de la chair. Mais tu n’expliquais pas cette curiosité que tu avais pour elle depuis qu’elle était arrivée. Ce n’était pas que physique même si tu lui reconnaissais sans problème tous les atouts que la nature avait pu lui donner. « Alors Petite Louve Sauvage, vais-je réussir à t’apprivoiser ? » Demandais-tu finalement penchant légèrement le visage vers elle, tout en la fixant dans les yeux..

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Maxime Whitefield
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Lumos
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Sam 30 Mai - 22:17
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Greyback  

Le sourire sur mon visage après son premier mot s’effaça presque aussitôt. Il faut dire que la phrase d’après était légèrement moins plaisante. Après, avais-je eu seulement envie de me taper ses camarades ? La réponse est sans hésitation non. Néanmoins, qu’il me contraigne de la sorte, c’était d’un agaçant. J’aurais pu le défier sur le champ en disant que j’étais prête à parier le contraire mais je n'en fis rien, parce que je n’irais pas au bout de ce pari et aussi parce que ça n’avait aucun intérêt pour moi, à part lui montrer ce qu’il savait sûrement déjà, que les hommes sont relativement cons lorsqu’il y a une fille qui les chauffe. Je répondis plutôt « Que tu les poses ou non, qu’ils tentent ou non, celle qui décide au final de qui finit dans son lit, c’est moi. » Je levais les yeux au ciel, même si dans le fond, ça m’arrangeait bien qu’il agisse ainsi, qu’il ne se lasse pas, qu’il s’accroche et probablement que si j’avais cédé ce soir-là, il serait passé à autre chose. Là, il ronchonnait mais au final, il était toujours là.

Alors que mes mots m’avaient échappé, bien malgré moi, je l’observais tandis qu’il était tout fier, à mon avis, il avait pourtant l’habitude d’entendre ces mots mais bon, je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même pour les avoir prononcés. Tandis que je lui demandais une danse, prétextant que c’était pour les autres, alors qu’au final, celle qui avait envie de danser c’était moi, ils n’étaient que l’excuse, je voulais qu’il danse avec moi. Il les insulta pour me lâcher, l’espace d’un instant, je ne comprenais plus ce qu’il se passait, hé, si c’était pour m’interrompre et finalement ne pas danser avec moi mais qu’il reste assis la prochaine fois, j’aurais eu des partenaires de danses sûrement bien plus motivé que lui. Ah, pardon, il venait de s’emparer de ma main pour me faire tourner et il est vrai que mon sourire n’était pas feint – pour une fois -. Je me retrouvais bien vite contre lui, à danser bien plus proche physiquement que nous l’avions été lors de la soirée du nouvel an, ce qui ne me déplaisait pas. Son souffle dans mon oreille et cette phrase, j’eus envie de l’étrangler. Je ruinais sa réputation ? N'avait-il pas ruiné mon enfance lui de son côté ? Lui, il avait le choix de s’écarter, il voulait rester. Moi, j’avais voulu m’enfuir, je n’avais pas pu. Une réputation contre une vie brisée, ça ne me semblait pas cher payé du tout. Pourtant c’est tout autre chose que je disais « ça n’a jamais été mon intention. » Bien entendu puisque ce que je voulais, c’était le tuer, tout simplement.

Comme pour que ces pensées négatives s’échappent de ma tête et que je me concentre sur l’instant présent, il me fit tourner à nouveau et je me retrouvais une fois de plus face à lui. Je lui fis un sourire faussement penaud, sachant parfaitement qu’il ne serait pas dupe « Comme une merde, tout de suite. Ce n’est pas comme ça qu’il fallait emmener les choses monsieur Greyback, tu aurais pu dire elle avait trop bu, je n’ai pas voulu abuser d’elle. Tu passais pour un mec bien et personne ne prendrait les paris à l’heure actuelle… Tu as loupé ton heure de gloire. » Bon après pour la crédibilité, ça n’était pas ça mais moi je donnais des solutions, ça ne voulait pas dire que c’était les bonnes.

A sa phrase suivante, je l’avais plutôt mauvaise. Non mais rien allait dans cette phrase. Petite, je t’en foutrais du petite, espèce de con va c’est pas que j’étais petite c’est qu’ils étaient tous gros comme loups, voilà quelle idée d’être un loup de la taille d’un poney, bien sûr qu’après moi je passais pour petite j’avais des proportions normales… et pleine d’orgueil je songeais quand même que ça ne m’avait pas empêché d’avoir eu le dessus sur un loup l’une des seules fois où je m’étais battu avec… l’autre étant la fois où Greyback avait jugé bon d’intervenir. Bon pour Louve, je n’avais rien à dire, il semblerait que ça soit vrai. Sauvage, j’étais sceptique, non mais sauvage de rien du tout. Puis alors la meilleure, la raison pour laquelle je pris la parole ce fut pour le dernier mot « Tu m’as pris pour ta chienne ? » Aucune animosité, je n’écartais pas non plus ma tête de la sienne qui s’était un peu rapprochée de la mienne. « Tu ne te poses pas la bonne question qui serait plutôt la suivante : est-ce que tu seras capable de tenir ta langue assez longtemps pour obtenir ce que tu veux ? » Je le regardais les yeux brillants d’amusement, de défi aussi avant de faire un petit effort, je n’avais pas beaucoup à me fouler d’ailleurs. Je passais mes bras autour de sa nuque pour qu’il évite de ronchonner, il avait bu d’accord, ce n’était pas pour autant devenu un agneau « J’avais l’impression que ton but c’était de faire de moi une louve dangereuse. » pour ne pas dire sanguinaire, complètement tarée, bref à l’effigie de la meute. « Ce n’est pas contradictoire avec le fait de m’apprivoiser ? »

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Dim 31 Mai - 0:24


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Est-ce que tu avais conscience de l’agacer avec ton comportement de mâle primaire ? Un peu. Mais c’est ce qui t’amusais le plus dans le fond. Voir sa fougue dans son regard. Cet élan impulsif qui s’emparait d’elle alors que la provoquait sciemment. Elle était comme un jouet que tu découvrait. Tu n’avais pas eu de notice d’explication avec. Ce n’était pas comme si la plupart des gens ne les lisaient même pas mais avec elle, il aurait pas été désagréable d’avoir une explication ou deux. Tu te demandais toujours pourquoi elle voulait tant vous rejoindre. Pourquoi elle avait elle avait attendu si longtemps pour se soucier de trouver des semblables. Des loup-garous esseulés ce n’étaient pas rares. Des accidents abandonnés sur le bord de la route, il y en avait souvent. Quand lors de ta première transformation, tu avais été lâché près d’un orphelinat, tu avais fait des dégâts. Tes ainés l’avaient volontairement choisi ce lieu. Et à l’époque tu en avais été très fier. Si tu n’étais pas un ange, ou un déchu comme l’évoquait si bien ton prénom… tu avais cessé ce genre de choses depuis longtemps. Depuis ce passage à Azkaban. Tu esquisses un sourire alors qu’elle te réponds que c’est elle qui décide de qui finit dans son lit. « Ah oui tu ne fais pas qu’allumer des mecs ? » L’ambre de tes yeux s’accrochent à ses prunelles et la fixe un instant provocateur alors que tu la fais danser. « En tout cas, ceux là, ils n’y finiront pas dans ton lit. » Concluais-tu avec une certaine satisfaction comme si tu marquais clairement ton territoire et tes intentions à son égard.

Tu l’as fini tourner doucement une ou deux fois marquant le rythme, imposant les mouvements. Dire que l’homme guidait dans ces instants, cela t’arrangeait bien dans le fond. Ce n’était qu’un jeu. Elle s’amusait à te séduire pour mieux te rejeter et tu avais décidé d’entamer cette partie avec elle. Seulement, il n’y avait pas de règle. Et si tu acceptais de jouer les éconduits, c’est que dans le fond, tu espérais bientôt y finir, dans son lit. Ou ailleurs. Tant que c’était entre ses cuisses… Elle disait qu’elle n’avait jamais voulu ruiner ta réputation et tu l’observas un instant. « Et quelle était ton intention alors, Maxime ? » Je la faisais tourner de nouveau pour qu’elle se trouve face à moi. Pour observer ses prunelles sombres. Détaillait chacune de ses réactions. A sa remarque tu restas un instant silencieux. Cela aurait pu être une bonne parade effectivement. Mais…« Tout le monde sait que je ne suis pas un mec bien. » Ton sourire s’était légèrement estompé à ses paroles mais clairement le rôle qu’elle te proposait, ce n’était pas le tient. Oh bien sûr, tu n’en étais pas à violer les jeunes femmes au détour d’une rue. Tu n’avais pas besoin de ça. Mais tu avais sûrement bu autant, voir plus qu’elle ce soir là, et tu n’aurais sûrement pas été en mesure de la repousser si elle avait décidé de te grimper dessus.

Quand tu l’appelais Petite Louve Sauvage, tu vis un éclair agacé traverser ses iris. Tes lippes s’étirèrent en un sourire suffisant. « Ma chienne ? Intéressant comme concept. Mais j’ai plus de respect pour toi que de te traiter comme une chienne, princesse. » Tu uses du mot princesse pour l’emmerder. C’est comme que tu l’avais surnommé quand elle avait débarqué dans le bar pour venir s’imposer dans ton monde. Tu écoutais la suite de ses paroles. Jusqu’au bout sans l’interrompre. Comme quoi tu savais garder ta langue dans ta bouche contrairement à ce qu’elle semblait penser. Ses bras vinrent se nouer autour de ta nuque et son corps contre le temps ne te laissait pas si indifférent. Tes mains glissèrent autour de ses hanches. Tu penchais ton visage vers le sien sans lâcher son regard. Tes lèvres vinrent presque frôler les siennes durant quelques secondes. Avant que tu ne recules légèrement. « Tu veux que je garde ma langue dans ma bouche dans ce sens ? » Demandais-tu alors un brin provocateur. Tu relachais ta prise sur sa taille, ton assassine glissa lentement le long de son bras, s’arrêta à sa main, que tu prenais pour l’entrainer à ta suite. « Viens… » Ca ressemblait davantage à un ordre qu’à une demande courtoise mais tu l’emmenais un peu plus dans la forêt. A l’écart de ces regards, même si cela t’amusait. Un peu plus éloigné, quelques bougies flottaient toujours dans les environs mais la lune, fine, était visible de là où vous étiez. « Tu n’aimes pas découvrir la louve qui t’habite ? Faire connaissance avec elle ? Avec ses instincts, ses sens qu’elle t’offre au quotidien ? La laisser libre l’espace d’une nuit ? Ressentir ses sentiments, ses pulsions. Moi c’est ce que j’aime quand le loup s’empare de moi. » Tu étais sûrement plus bavard qu’en temps normal. L’alcool aidant sûrement un peu. Ce soir, il te rendait plus léger. D’autres fois… Tu étais destructeur… Tu levais le visage pour observer cet astre qui avait cette toute puissance sur vous. « C’est une part de toi et si tu n’apprends pas à la connaitre, alors c’est que tu ne te connais pas toi même. » Tu te tournais vers elle, faisant quelques pas en sa direction. Dans la pénombre, le reflet argenté de la lune caressant sa peau, elle était magnifique. Tu n’avais pas souvent eu l’occasion de la voir dans ce genre de tenues plus féminine, mais elle avait un charme certain que tu avais tout de suite aimé. Tu fis encore un pas, puis deux. Juste assez pour te retrouver proche d’elle. Un peu trop ? Ton regard lui, ne s’était pas privé de l’observer une nouvelle fois. Que ce soit les traits fin de son visage qui marquaient malgré tout la force de son caractère. Sa nuque délicate. Ses courbes sensuelles que le tissu fluide laissait deviner de temps à autre. « Petite louve deviendra grande. Quant à t’apprivoiser, il le faut bien vu comment tu joues à m’échapper. ».

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Maxime Whitefield
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Dim 31 Mai - 18:52
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Mais qu’est ce qu’il était drôle comme type. Comment diable avais je pu passer autant d’années sans connaître cet humour merveilleux. Je le regardais totalement blasée par ses propos. Désireuse de me justifier alors qu’en vrai ça ne servait probablement à rien avec lui, je marmonnais « Je ne les allumais pas. » Non mais quelle vision il avait de moi au juste ce gugus là. Je rappelle que je dansais, c’est quand même pas ma faute si les gens de cette meute, en plus d’être complètement illuminés de suivre Kesabel n’avaient rien trouvés de mieux à faire que de s’imaginer des choses pendant que je dansais. Non mais bientôt on allait dire que c’était le fait d’être en robe, ça les provoquait, mais bien sûr… c’est juste que tous autant qu’ils étaient, ils ne savaient pas se tenir en société… et moi j’avais hérité du gros lot. Non seulement il ne savait pas se tenir en société mais en plus, j’étais devenue sienne sans que je sois vraiment au courant ni même consentante. Je me décidai quand même à le provoquer, pour le beau jeu « Très bien, on finira dans le leur. Si monsieur a décidé que personne ne devait rentrer dans mon lit, je peux très bien migrer dans celui des autres. » Oui, j’aurais du laisser couler, maturité, tout ça mais c’est son regard là, de crétin fier de faire la loi… ça m’énervait.

Néanmoins, s’il était chiant, la plupart du temps -pour pas dire toujours pour pas le vexer – il avait accepté de danser et je trouvais ça agréable de danser avec lui. J’avais aimé la première fois, j’aimais la seconde, n’ayant d’ailleurs aucun mal à lui laisser les commandes pour diriger la danse comme il l’entendait, tant qu’il me faisait danser, je n’allais pas l’embêter. Tandis qu’on parlait de sa réputation, puis de mon intention qui n’avait pas été de ruiner sa réputation, il me posa une question dont la réponse me semblait évidente « Obtenir une danse, c’est la seule chose que je voulais. »

A sa remarque sur le fait qu’il n’était pas un mec bien, je me retins de rire. Ah en effet, le rôle du mec bien, ça n’était pas pour lui. Je pense même qu’à mes yeux il était sur le podium des pires cons de l’univers mais pas à une seule place, non le podium était pour lui.
D’ailleurs, il démontrait une fois de plus qu’il n’était pas un mec bien avec la phrase qu’il prononça. Je ne cachais même plus que ça m’agaçait et fit une réflexion. Ce benêt reprit mes mots et je le fixais, incrédule. Non mais c’était pas intéressant du tout comme concept… Il prenait ses rêves pour des réalités. Et si encore le début de la phrase suivante ça passait, oui bon c’était un mensonge, je ne suis pas certaine qu’il me respecte vraiment, sinon il ne m’aurait jamais pris la tête avec l’interdiction de prendre mes potions comme je l’entendais et il ne m’aurait pas non plus obligé à être ici aujourd’hui alors que franchement le mariage, moi je n’étais pas emballé, enfin si pour le mien je l’aurais été mais alors des presque inconnus… bof bof. Le mot pour lequel il se prit un regard noir, ce fut pour le princesse… c’est complètement un nom de chien ça, sauf erreur de ma part.

Cela n’empêcha en rien la suite, si je me rapprochais de lui après l’avoir un peu embêté, il est vrai. J’eus un sourire en sentant ses mains descendre sur mon con corps. Son regard toujours dans le mien, je l’observai tandis que sa tête se rapprochait de la mienne, son souffle sur mes lèvres, je pouvais presque en sentir la chaleur. Ce qui semblait inévitable ne se produisit pourtant pas puisqu’il écarta finalement sa tête pour reprendre mes mots. C’est amusé que je répondis « Et tu obtiens quoi en faisant ça ? Un souffle chaud sur tes lèvres ? c’est pas très excitant si tu veux mon avis. »
Quoi ? Comment ça il mettait sa main dans la mienne et il exigeait que je vienne. Je regardais la piste de danse, pas très motivée « Mais moi j’aimais bien danser. » Parles toujours, tu m’intéresses. Voilà que je devais suivre monsieur et l’autre là, il ne pouvait pas rester sur le chemin plutôt que de s’éloigner. Les hautes herbes ça pique quand on est en robe.

D’ailleurs, si lui regardait la lune, moi j’avoue je regardais mes jambes, chacun son occupation après tout. Ce qui ne m’empêchait pas d’écouter ce qu’il avait à dire, ne répondant pas forcément tout de suite… bon surtout parce qu’il faisait plusieurs phrases et que j’essayais de comprendre ce qu’il trouvait de plaisant là-dedans. Finalement, je secouai la tête négativement « Je trouve que c’est perdre le contrôle sur moi-même. Au début je n’avais pas de potions donc elle faisait ce qu’elle voulait. » J’aurais voulu me confier réellement, lui dire qu’enfant, ça me faisait réellement peur de ressentir une telle envie de massacre, mais je savais que si lui pouvait se confier sans détour, l’inverse n’était pas vrai, même s’il ne pouvait pas remonter jusqu’à l’orphelinat, il aurait malgré tout des questions plein la tête sur mon intérêt complètement feint d’ailleurs pour sa meute. « J’aime le contrôle, pouvoir me dire que si je mords quelqu’un c’est que je le désire moi, pas la louve, que si je traque quelqu’un jusqu’à l’acculer contre un rocher pour lui ôter la vie, c’est moi qui le désire et non pas un loup. » Je l’observai plus sérieuse qu’à l’accoutumée, une part de moi ? « C’est pas dur de la connaître, elle n’a qu’une pensée, tuer humains. C’est ce qui a tout fait déraper les deux fois que j’ai été dans ta meute Kesabel. La première fois elle s’est sentit invincible et la seconde elle a comprit que c’était difficile d’atteindre le seul humain présent physiquement donc elle en a cherché d’autres. Tu aimes ses pulsions ? » Donc il avait véritablement aimé tous nous massacrer… jusqu’à la dernière… merveilleux « Mais tu arrives à influencer un peu ses décisions ? » J’avais besoin d’apprendre, c’était malgré tout la première fois que j’étais avec un loup qui ne prenait pas vraiment de potions à chaque fois, donc qui avait l’habitude de côtoyer son loup et je voulais comprendre. A la rigueur, j’aurais pu essayer de questionner d’autres membres mais j’avais l’intime conviction qu’il était toujours derrière mon cul… et pas à mater comme il le faisait actuellement. Par ce fait autant demander à lui puisque de toute manière il l’aurait su.

Aux mots qui suivirent, je le fixais, les ombres du passé dansant dans mon regard. Petite Louve et grande dans la même phrase, mon cœur fit un bond dans ma poitrine, un doux plaisir plein d’amertume. J’avais l’impression d’entendre Georges s’adresser à moi et ça me déstabilisa. Il venait de me replonger dans mes pensées et j’eus bien du mal à revenir dans le présent, à ne pas vivre cette nuit en louve où je m’étais finalement révélé capable de tuer pour protéger les personnes que j’aimais. Ma voix devait paraître bien lointaine lorsque je répondis finalement « Je te souhaite bien du courage. Je crois qu’un loup ne deviendra pas un agneau et ça même si tu es un bon berger au vu du troupeau qui te suit. »



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C’était presque trop simple d’allumer la mèche qui allait faire exploser Maxime. Il suffisait de s’imposer dans son espace et de lui tenir quelques propos acidulés pour voir une flamme s’éveiller au creux de ses prunelles sombres. Ce qui était le plus étrange c’est que ce regard, elle pouvait même te le lancer sans raison particulière. Du moins pas de ton point de vue. Tu ne savais pas ce qui l’animait, ni même ce qui la poussait à céder à tes caprices pour rejoindre ta meute. Tu avais cherché des informations sur elle mais son passé était assez trouble. Il en était tel que tu ne savais pas d’où elle venait mais ce passé… faisait d’elle une jeune femme au caractère bien marqué. Tu ne connaissais peut-être rien d’elle mais il y avait des personnes, comme toi, comme Lexi… comme elle. Des gens que la vie avait troublé, semant sur leur passage des obstacles. Cela forgeait ces personnes. Elles sombraient parfois. Devenaient combative. Mordante. Et tous ces points, tu les reconnaissais en elle. Quand à savoir ce qui lui était arrivé ? Est-ce que tu en avais vraiment envie ? Une curiosité que tu ne t’expliquais pas peut-être. Dès qu’elle était arrivée, tu avais le sentiment de l’avoir déjà croisée. Comme si tu la connaissais. Pourtant, un visage comme le sien, tu t’en serais souvenu. Sans compter ses courbes qui t’avaient fait de l’oeil… « Moi tu m’as allumé. » Répondais-tu en la fixant droit dans les yeux. Certes, elle ne faisait que danser. Tu ne parlais même pas d’eux. Ces crétins qui s’enflammaient devant une belle femme en robe en train de danser, tu pouvais comprendre. Les films qui traversaient leur esprit ensuite… Beaucoup moins. Tu n’avais pas l’étoffe d’un type bien. Mais avec les femmes qui étaient toujours transparent. Il ne fallait pas compter sur toi pour vivre en couple. Tu préférais largement découvrir de nouveau plaisirs ailleurs. Mais tu savais quand une femme t’envoyait des signaux. Et à cette soirée du Ministère, la Petite Louve n’avait fait que ça pour te rejeter après. « Tu peux jouer sur les mots tant que ça te plait. Dans la meute, plus personne ne te prendra nul part. Dans ton lit, dans le leur ou contre un de ces troncs d’arbre. » Plus personne sauf toi… Mais ça tu le gardais pour toi. Tu n’avais pas vraiment besoin de le préciser.

Tu avais toujours aimé faire la fête. Danser n’était pas quelque chose qui te déplaisait contrairement à la majorité des hommes. C’était pour toi une phrase de séduction comme une autre alors que les corps se frôlaient parfois dans des rythmes langoureux. « Je pensais que tu serais du genre à assumer ce que tu faisais. Il faut croire que je me suis trompé. » Tu choisissais précisément tes mots pour la piquer. Et elle savait pertinemment comment s’y prendre pour en faire de même avec toi. Il n’y avait pas à dire. « Je n’ai fait que répondre à ta demande… Tu m’as demandé de garder ma langue dans ma bouche afin d’avoir ce que je voulais… Tu ne tiens pas parole, princesse, je retiens. » Tu l’observais avec un air moqueur avant de l’attirer à l’écart de la foule. Vous enfonçant un peu plus dans la forêt. Tu cherchais alors à discuter avec elle pour comprendre un peu mieux qui elle pouvait être. Mais ses réponses… Tu étais presque déçu. Tu aimais quand la puissance du loup s’emparait de toute ta carcasse. C’est pour cette raison que tu cherchais avec Lexi une potion moins castratrice que le Tue-Loup.

« Tu apprends à le contrôler un peu avec le temps mais cela reste très compliqué. » Tu avais été élevé à combattre un loup depuis ta plus tendre enfance. Alors d’une façon étrange ta relation avec était sûrement différente. Comme tout ceux de ta meute. « Tu sais maintenant comment on devient des loups chez moi. Ca toujours été ainsi. Je pense qu'apprendre à survivre chaque nuit de pleine lune te permet de mieux comprendre la forme lupine… Surtout quand tu fais ça depuis tes dix ans. » Ta soeur n’y avait pas survécu. Ce n’était pas pour elle ce monde de brutes. Tu t’accrochais à cette pensée pour te dire qu’elle était bien mieux là où elle se trouvait à présent. Tu sortais un paquet de clopes de ta veste de costume et en allumait une. Tu tirais longuement dessus avant de chasser au loin ces pensées qui te troublaient. La mort de ta soeur avait marqué un tournant dans ta vie. Tu savais qu’elle n’aimerait pas ce que tu étais devenu. « J’aimerai que le Tue-Loup soit moins intrusif. J’aime le loup qui m’habite. Je voudrais qu’il soit présent avec sa force sans pour autant qu’il me domine. Mais ce n’est pas quelque chose que tu sembles pouvoir comprendre. » Finissais-tu par dire. Tu l’observas un instant à sa phrase et te tournait complètement vers elle. « Pourtant tu sembles vouloir le rejoindre ce troupeau. » Tu avançais jusqu’à elle. La forçant à reculer lentement, sans geste agressif. Venant la coincer entre toi et un arbre. « Apprivoiser ne signifie pas asservir. Les agneaux ne sont pas intéressant. Encore moins les moutons. » De ta main qui ne tenait pas ta cigarette, tu replaças une de ses mèches de cheveux. Tu ne savais pas ce qui t’attirait à ce point chez elle. Peut-être qu’elle ne se soit pas juste installée devant toi les cuisses ouvertes. Peut-être justement le fait qu’elle t’avait rejeté l’autre soir. Un mélange de tout cela avec son volonté dans elle faisait preuve depuis qu’elle avait montré son envie de faire parti de ta meute. Tu frolas du bout du doigt sa nuque. « Où as-tu été mordu ? » Cela laissait une marque indélébile. Ton flanc en portait toujours la marque. Sur ta joue, une blessure lors de ces combats nocturnes alors que tu n’étais même pas majeur restait, impertinente. Trace de cet oncle qui avait emmené ta soeur vers la mort. Où toi même tu l’avais envoyé à la première occasion.  .

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Maxime Whitefield
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Lun 1 Juin - 19:24
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« Toi, je t’ai allumé. » Je répondais à ses paroles, reconnaissant sans mal ce qu’il m’imputait. De toute façon, il n’était pas idiot non plus, ça n’aurait servi à rien de faire l’étonnée, c’était arrivé. Je rajoutais même, pour le plaisir « et ça m’a plu. » Ah non mais autant sourire tant que je le pouvais encore parce qu’il se chargea de me couper l’herbe sous le pied l’instant d’après. Si je l’avais un peu provoqué, l’intensité qu’il y avait dans les mots qu’il prononçait me faisait comprendre que j’étais pour ainsi dire, chasse gardée et ça peu importe que ça me plaise ou non. Je le fixais, agacée, même si je n’en avais rien à faire des mecs qui gravitaient autour de nous dans cette meute, que ça vienne de lui cette volonté que personne ne me touche -à part lui bien sûr, je n’étais pas dupe – plutôt que de moi, c’était terriblement frustrant « Je peux te poser une question ? » Je n’attendais pas sa réponse, me moquant de son aval pour le coup « Qu’est ce que ça peut bien te faire ? » Pourquoi vouloir cette exclusivité par rapport aux autres et combien de temps ça durerait ? Que cette meute était frustrante à obéir à son alpha sans réfléchir.

Ne pas lui mettre mon poing dans la tronche, ne pas lui mettre mon poing dans la tronche, respirer calmement, essayer de rester calme et ne surtout pas réagir. « Comment ça je n’assume pas ce que je fais ?! » Raté. Ouai mais aussi c’était dur de se contrôler quand il me regardait comme ça. Et en plus c’est qu’il en rajoutait une couche. Bien sûr, c’était le mignon petit garçon qui obéissait à tout ce que je lui disais. Je serrais les dents tandis qu’il me disait que je ne tenais pas parole, non sans m’avoir affublé de ce qui était semble-t-il mon nouveau surnom. Je le regardais dans les yeux, je tenais parole, j’avais décidé de le tuer et je le tuerais. Je fis un gros effort sur moi-même pour ne rétorquer que « Ce que tu veux n’est pas assez clair pour moi il faut croire. » Est-ce que je ne le prenais pas un peu pour un idiot ? Carrément que si mais j’avais l’impression que c’était de bonne guerre.

S’éloigner de tout le monde, c’était avoir le loisir de parler. Nous avions une vision bien différente de ce côté lupin. Probablement parce que nous n’avions pas été élevé de la même façon, que ce soit avant d’être un loup, ou après en avoir été un, sans oublier le fait que moi c’était un monde qui n’était qu’histoires pour enfant avant qu’il ne fasse irruption dans ma vie. Ses mots signifiaient une chose pour moi, vivement que je reprenne mes potions parce que je me voyais mal m’habituer à la louve.
Oui, maintenant je savais comment on devenait loup dans cette meute. Pire encore, je participais à cette mascarade et j’avais même le sentiment qu’après un temps d’adaptation de deux nuits, la louve commençait à trouver ça intéressant ces parties de chasse, pour mon plus grand déplaisir, bien entendu. Je ne lui demandais pas si enfant, il avait vécu les choses différemment de maintenant, est ce qu’il avait apprécié être chassé ? ça me paraissait compliqué, Jack n’avait pas l’air d’apprécier et pourtant, ça devait être différent, je lui avais dit tout ce que je savais pour qu’il parvienne à se jouer des loups et en le voyant, les traits si tirés à chaque fois, je ne voyais pas comment il pouvait devenir comme Kesabel, mais en voyant la meute dans son intégralité, je me rendais bien compte qu’ils voulaient tous de cette vie. Je regardais le chef de meute « Cette tradition vient d’où ? A partir de ma seconde nuit transformée, crois-moi que j’ai eu tout le temps d’apprendre à connaître la louve. Je n’étais pas encore assez costaud et futée pour faire sauter la porte de ma cellule. Donc je n’avais rien d’autres à faire que d’essayer de la comprendre. Ce n’était pas passionnant du tout. »

Que le tue-loup soit moins intrusif, je pouvais comprendre sa volonté. Je ne partageais pas cette idée, ne voulant laisser aucun contrôle à la louve mais je pouvais comprendre que lui le veuille. J’eus le droit à une petite pique sur le fait que je ne pouvais pas comprendre. Par ces mots, il me rappelait qu’il n’était pas du tout mon allié mais bien mon ennemi et qu’en effet, nous ne  nous comprendrions jamais et d’ailleurs je n’avais pas envie de comprendre ce détraqué.

Lorsqu’il me regarda, me rappelant que je voulais le rejoindre son troupeau, je hochai la tête lentement. Jamais je n’avais voulu quelque chose avec autant d’intensité. Mon destin me menait à ce troupeau, ma vengeance consistait à tuer le berger qui dirigeait ce troupeau. Alors qu’il s’approchait de moi, je reculais, prudente, ne sachant pas trop ce qu’il venait faire et préférant garder mes distances avec lui surtout lorsque nos derniers échanges montraient qu’on ne se comprenait pas. Je finis par rencontrer un arbre. Zut, que faisait-il ici celui-là ? Je tournais la tête pour regarder le tronc, comme si ça allait changer quelque chose. Qu’il ne s’inquiète pas, je ne me laisserais ni apprivoiser, ni asservir par lui et je n’avais rien d’un mouton. Et pourtant, je le laissais poser son doigt sur ma peau afin de remettre mes cheveux en place, faisant preuve d’une certaine docilité même lorsque sa main venait se poser contre ma nuque. C’est sa question qui fit tout basculer, j’aurais pu répondre à de nombreuses questions, presqu’à toutes mais celle-là, pour peu que sa mémoire soit intacte, pouvait le faire réfléchir. C’est donc avec la volonté de le faire penser à autre chose, qu’il cesse de me poser des questions sur mon passé que mes lèvres vinrent rencontrer les siennes. Ça n’avait rien d’un premier baiser plein de douceurs, c’était un baiser visant à l’enflammer, à le faire penser qu’à l’instant présent, à moi, à mes lèvres contre les siennes et à mon corps qui se tenait tout proche du sien mais sans que l’on se touche, pour le moment.





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Lun 1 Juin - 23:56


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Vos regards s’accrochaient alors qu’elle disait qu’effectivement, elle t’avait allumé. Au moins c’était assumé. Peut-être un peu trop. Ca te fit lâcher un rire. Surtout quand elle ajouta que cela lui avait plu. La garce. Le pouvoir des femmes sur la queue d’un homme pouvait parfois être terrifiant, surtout quand elle en avait conscience. Et visiblement, Maxime avait bien compris qu’elle te plaisait et avait l’intention de jouer avec toi. Est-ce que ça te déplaisait ? Non, car tu allais rentrer dans son jeu et profiter de la partie qu’elle avait lancé sans même te prévenir. Il était rare que tu cherches à te faire une femme de ta meute. Cela évitait les embrouilles à l’avenir. C’est pour cela en partie que tu n’avais rien tenté avec elle… Jusqu’à cette soirée. Elle avait éveillé quelque chose. Tu ne savais pas si elle en avait réellement conscience. D’ailleurs sa question te le confirma. « Si je ne peux pas t’avoir, alors les autres non plus. »  Tes lippes esquissèrent un sourire qui voulait presque dire : c’est évident, non ? Bien sûr, tu ne contrôlais que la meute. Tu n’avais pas moyen de pression dans sa vie autre. Bien que ta réputation était faite. Si tu te pouvais devant Poudlard, à une de ces soirées étudiantes et menaçant deux trois types, ça pourrait faire son effet… Mais tu n’allais pas aller jusque là. Tu n’en étais pas là… Mais il y avait en toi un brin de fierté. Un peu de jalousie. Un besoin de la posséder. Toi et uniquement toi. Il n’y avait pas de raison pour qu’elle se soit ainsi comporté avec toi pour aller finir avec un autre. Tu t’amusais de la moindre de ses réactions. En lui disant qu’elle n’assumait pas, tu étais certain qu’elle allait réagir au quart de tour. « Juste une danse ? » Répliquais-tu à sa remarque. Bordel. Elle avait des façons de danser bien particulière si c’était le cas. Et puis cela ne s’était pas joué qu’avec la danse mais aussi dans les propos, les regards.  « C’est toi qui n’est pas assez claire dans ce que tu veux. Personnellement, je n’ai aucun mal à assumer le fait que je veux finir dans ton lit, le mien ou contre un arbre. » Tu l’observais de façon joueuse avec un air provocateur sur le visage alors que tu reprenais le cours de vos échanges à mesure que vous parliez.

Vous terminiez alors par aller dans la forêt pour parler de vos transformations respectives. De ce que vous ressentiez. De cette façon dont vous vivez la présence de l’animal en vous. La question qu’elle te posa ensuite ? Tu haussas doucement les épaules, libérant d’entre tes lippes la fumée de ta cigarette. « C’est dans la famille depuis toujours en fait… Si une personne était traquée par un loup, blessée mais qu’elle survivait, et bien elle était digne d’intégrer la meute… » Tu tirais une nouvelle fois sur ta clope songeant qu’il y avait eu bien des victimes collarétales. Sans même te douter que cela faisait écho avec l’histoire de Maxime et que tu en étais l’inquisiteur. « Mais, c’est mon grand-père qui a réellement formalisé le processus. C’est lui qui a imaginé cette initiation. C’est… formateur. » Tu en parlais avec un détachement certain. Elle ne devait même pas savoir que tu avais perdu ta soeur durant cette folie. Encore moins que tu avais détesté tout cela fut un temps. Que seule ta vengeance t’avait guidé sur ce chemin. Au point d’avoir fini par y prendre goût d’une façon particulière après avoir éradiqué ton oncle. A chaque nouveau formé, tu semblais venger ta soeur. Qu’elle n’est pas subi ça en vain. Tu avais survécu. Alors il n’y avait pas de raison que ce ne soit pas le cas pour les autres. « Ne la dénigre pas. Elle aurait fini par y arriver. » Tu avais cet instinct de défendre vos formes lupines. Tu les respectais davantage que bien des humains. « Tu te sers d’elle au quotidien. De ses sens qu’elle t’offre. De son instinct. Elle fait partie de toi que tu le veuilles ou non. Et elle influence même qui tu es. »

Tu t’étais alors approché d’elle. Lui faisant alors noter qu’elle voulait rejoindre ton troupeau comme elle le disait si bien. Pourtant, elle ne sembla pas prendre la peine de te répondre à ce sujet. Tu avais frôlé sa nuque du bout des doigts en replaçant une de ses mèches. Tu lui posais alors une question qui, entre loups, pouvaient être assez intime. La morsure était la trace qui marquait votre différence. Elle était là sur votre peau et à jamais. Pour vous rappeler chaque jour votre nature. La réponse que tu obtins ? Tu ne t’y étais franchement pas attendu. Tu lâchais presque un grognement en sentant ses lippes se poser sur les tiennes. Elle t’imposait un rythme intense. Tu en oubliais ta question et fondais sur ses lèvres à ton tour. Ta langue venait chercher la sienne, t’imposant à elle presque naturellement. Ta main qui avait frôlé sa nuque, s’y agrippait avec plus de fermeté. Tu rejetais ta clope un peu plus loin pour avoir la possibilité de la poser sur sa hanche, réduisant le peu d’espace qui pouvait rester entre vous. Tu répondais avec la même force à son baiser. Jouant avec ta langue, caressant la sienne pour mieux l’éviter avant de la retrouver. Tes mains filèrent sur ses courbes avec légèreté, venant se positionner sur ses cuisses remontant doucement sur sa chair à nue avant de la soulever pour se glisser entre et la maintenir contre l’arbre. Lorsqu’à bout de souffle, le baiser s’arrêta, ton visage glissa dans son cou que tu embrassais, jusqu’au creux de ce dernier et tu venais lui murmurer à l’oreille. « Si tu comptes me jeter, fais le assez rapidement… » Ta voix était rauque, voilée par le désir qui s’éveillait. Ton entrejambe entre ses cuisses, tu esquissas un lent mouvement de bassin, démontrant déjà que ton essence était déjà assez éveillée pour aller bien plus loin. Tu venais de nouveau quémander ses lèvres tandis que tu la caressais à travers le tissu fluide de sa robe. Ton assassine, curieuse, frôlait ses courbes..

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Maxime Whitefield
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Ok d’accord, il assumait clairement ses ambitions le pépère et ça ne me plaisait pas mais alors pas du tout. En plus, il sourirait, l’air tout fier de lui. Moi pendant ce temps et bien j’étais occupée à inspirer un grand coup pour me dire que ce n’était pas si grave, que de toute façon les autres gars de la meute ne m’intéressait pas le moins du monde. Bref que ça ne changeait rien à ma vie. Bon à part que ça me cassait les pieds qu’il soit si sûr de lui pour le coup. « Au moins c’est clair, t’es un casse couille. » Autant dire les choses clairement, qu’il ne pense pas que j’appréciais son comportement.

Le problème c’est qu’il était tel un insecte et malheureusement pour moi, j’étais bien trop impulsive pour ne pas réagir à chaque fois qu’il m’attaquait. Il le savait, ça j’en étais persuadée, il avait bien compris comment je fonctionnais, sûrement bien mieux que je n’avais compris comment lui fonctionnait. Cela devait être dû au fait que je ne voulais pas l’humaniser, je voulais qu’il reste ce monstre pour que je puisse n’avoir aucune morale avec lui. Lorsqu’il reprenait mes mots, je roulais des yeux, oui bon ça va, j’exagérais peut-être lorsque je disais juste une danse. Ce qui m’étonnait, c’est qu’il avait l’air de se plaindre alors qu’il n’avait pas eu l’air de bouder son plaisir à chaque fois qu’on dansait… Tu m’étonnes comme ça il pouvait épater la galerie et continuer son petit numéro d’étalon possédant un harem… le pauvre, il n’allait pas être déçu. Je manquais de m’étouffer en l’entendant dire ce qu’il voulait. Oui alors, en effet, vu comme ça, il est vrai qu’à moins d’être débile. C’était un peu plus clair. Par contre, il prenait ses désirs pour des réalités, le jour où il me collerait contre un arbre n’était pas près d’arriver.

Bon… Après quelques minutes écoulées, je pense pouvoir dire que ce jour était arrivé un peu trop tôt. Heureusement que je n’avais pas fait la bêtise de dire quoi que ce soit, parce que j’aurais été ridicule et vu qu’il ne me loupait pas depuis tout à l’heure, j’aurais été bien naïve de croire que cette fois encore, il n’aurait pas profité de mes mots pour les retourner contre moi.
Mais avant ce fâcheux contre temps, nous parlions loups, des nôtres, de ceux de ses ancêtres. Ce n’était pas le genre de discussion où l’on en sort heureux. Drôle de tradition que celle de la famille Greyback. En fait je me demandais quelle femme accepterait de laisser ses enfants se faire courser par des loups qui ne prenaient pas la moindre potion. Je fronçais le nez, la Elisa qui venait de se marier, elle avait un problème, ce n’est pas possible autrement. Sur ma vie, le moindre loup qui s’approchait de mon enfant mais je le détruirais, j’en étais persuadée. Paye ta tradition tout de même, ils ne pouvaient pas faire des trucs cools, je sais pas moi, un pique nique c’était très bien. Est-ce qu’un jour quelqu’un s’était dit mais c’est merveilleux d’être traqué par des loups… à part Kesabel bien sûr, non mais lui de toute façon c’était fichu hein. Ah bah, il avait de qui tenir, vu le vieux, et bien j’étais ravie de ne pas l’avoir rencontré celui-là. « Formateur, j’en sais rien. Epuisant, de ce que je constate, oui. » Dans toute mon arrogance habituelle, je faisais remarquer « Après, j’ai pas vraiment l’impression que j’ai beaucoup de lacunes par rapport aux autres membres de la meute. » Et quelque chose me soufflait que j’aurais détesté être traqué comme un vulgaire lapin. Ça devait expliquer qu’ils soient tous barge à mes yeux.

Comment ça, je dénigrais la louve mais pas du tout, j’étais tombée sur un loup en carton, bête comme ses pieds, qui n’en faisait qu’à sa tête même quand je la prévenais du danger. « C’est quand même à cause d’elle que j’ai pris un coup de couteau, que j’ai eu le bonheur d’être écrasé par ton poids et que j’ai eu la joie de me prendre une fléchette anesthésiante. » Bien sûr que je me servais d’elle au quotidien, en même temps, ça aurait été difficile de m’empêcher de respirer. Je me retenais, très très difficilement de dire qu’il est vrai que je l’avais en moi que je le veuille ou non, ce n'est pas comme si cet imbécile m’avait demandé mon avis. A la place, je rappelais un fait essentiel à mes yeux « J’ai l’impression qu’elle se sert aussi de moi, elle est bien contente d’avoir un corps sain à esquinter à chaque pleine lune. » Est-ce qu’elle m’influençait vraiment en revanche, je ne saurais le dire, je n’avais pas l’impression d’avoir changé mais ça tout le monde pouvait en dire autant je suppose.

Tout dérapa contre cet arbre et cette question à laquelle je ne voulais pas répondre. Ça ne le concernait pas – hum hum – raison pour laquelle je plaquais mes lèvres contre les siennes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça fonctionna bien mieux que je ne l’aurais imaginé. J’avais eu le contrôle quoi, dix secondes avant qu’il se fasse bien plus intrusif sa langue s’invitant dans ma bouche sans que je n’ai vraiment à cœur de l’en empêcher. Et pour la première fois depuis que je le fréquentais, son contact n’était pas déplaisant. Si cela avait été un baiser dans le but de l’enflammer lui, il semblerait qu’il ait réussi à faire la même chose de son côté, me donner envie de le faire durer jusqu’à ce que le souffle vienne à nous manquer. Et puis même ses mains, ça ne me donnait pas envie d’arrêter. Je n’émettais aucune résistance lorsqu’il me souleva même si très franchement, on ne va pas se mentir, euh le tronc ça ne faisait rêver personne. Ses lèvres contre ma peau, me faisaient frissonner et j’eus un petit rire en l’entendant parler « On ne peut pas dire que tu vendes du rêve Greyback. » Peut être que ça aurait été plus crédible si mon corps n’avait pas réagi sur le champ au mouvement de bassin de la personne contre moi. Je mis quelques secondes avant d’enchainer, essayant de me concentrer, mais il trichait aussi à venir chercher un baiser… que… il est vrai… je n’eus pas le cœur à lui refuser… ah non mais volonté zéro, je voulais ses lèvres, je voulais sa langue contre la mienne et je voulais même qu’il continue ses caresses sur mon corps. Une nouvelle fois, notre baiser tout ce qu’il y a de plus enflammé nous mena à l’essoufflement et je pus enfin reprendre, les mots entrecoupés par les respirations que je devais reprendre pour récupérer mon souffle « Je croyais que j’étais une princesse, je sais pas quel conte de princesse tu connais mais alors je t’assure que je n’ai jamais entendu parler d’une princesse qui se fait coincer contre un arbre… au mariage d’une autre princesse et par le gars qui présidait. » Je posais mon front contre le sien « Ils vont se demander où on est passé. » D’accord, je sentais qu’il allait me dire qu’il s’en moquait et quelque part, je crois bien que je m’en moquais aussi. « Laisse moi descendre, je n’ai pas du tout envie qu’on s’envoie en l’air contre un arbre. » Alors d’accord, j’étais à peu prêt sérieuse et sûre de moi mais est ce que pour autant mes jambes étaient d’accord pour se détacher de sa taille, mais clairement pas.
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Kesabel Greyback
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Maxime avait réussi à capter toute ton attention et ce depuis plusieurs semaines. Dès qu’elle était venue dans ce bar pour te quémander d’entrer dans ta meute. Tu devais reconnaitre qu’elle avait le cran que certains de tes hommes n’avaient pas forcément. Mais depuis ce bal au ministère… Elle avait éveillé bien plus que ton attention. Et la frustration qu’elle t’avait imposée avait créé en toi un mode de défense assez simple : écarter de son chemin tous les types qui pourraient tenter de lui tourner autour. Et sur ton terrain, c’était assez simple à faire. Oh bien sûr, tu étais tel un mâle primaire qui voulait garder son petit joujou rien que pour lui et tu l’assumais. Tu la voulais et si tu ne l’avais pas, elle serait ta chasse gardée. « Je te retourne le compliment, casse-couilles. » Et si tu devais être honnête c’est ce qui te plaisait chez elle. Son caractère. Sa force de vivre. Cette façon de te provoquer. Et même si tu avais bien envie de te glisser littéralement entre ses cuisses, le fait qu’elle ne cède pas comme la première des trainées… cela te changeait de la plupart des femmes que tu pouvais fréquenter. C’était comme un jeu. Qui faisait monter lentement la température, la pression. Une forme de séduction qui t’attisait et éveillait en toi cette curiosité d’aller plus loin. Mais tu avais faim d’elle et l’assumait. Sans équivoque. Elle semblait pourtant t’avoir bien cerné. Autant que toi tu avais réussi à comprendre les rouages de sa mécanique.

Les échanges suivant se firent sur cette tradition qui existait à présent depuis trois générations sur ta famille… Tu l’avais détesté enfant. Maudite quand elle t’avait volé ta soeur. Mais elle avait été le support de ta vengeance. La façon dont tu avais tué ton oncle alors qu’il venait de te mordre pour te transformer n’était pas un secret. Cela se racontait encore. Les raisons pour lesquelles tu l’avais fait se faisait bien plus nébuleuses. Tu savais que certains pensaient que tu l’avais fait uniquement pour prendre le contrôle de la meute. Alors qu’à cette époque c’était ton père qui l’avait fait. Tu n’avais pas vu aussi loin alors que tu étais encore jeune. Tu avais juste voulu La venger elle. La seule femme de ta vie. Lorsque Maxime te dit qu’elle n’avait rien à leur envier, tu la regardais un brin moqueur. « Tu maitrises pas mal c’est vrai. » Tu tirais sur ta clope avant de la regarder du coin de l’oeil et de répondre. « Si on oublie la fois où Jack t’as poignardé et que je t’ai maitrisé comme un petit louveteau ou la fois où tu t’es faite enlever. » Tu l’observais avec un petit air satisfait tout en relâchant de la fumée. « T’as raison… T’as vraiment peu de lacunes. » Tu enfonçais le clou. Tu trouvais d’ailleurs qu’elle n’assumait pas la louve en elle. Qu’elle la subissait plutôt que vivre avec elle. Maxime n’avait pas l’air de la comprendre. Sa réponse s’enchainait par rapport à tes paroles. « Tellement facile de lui mettre tout ça sur le dos Whitefield. » Ricanais-tu. A sa seconde remarque, tu répondais rapidement. « C’est donnant donnant. »

Mais tu n’eus pas vraiment le temps d'épiloguer davantage. Ses lèvres étaient venues contre les tiennes alors que tu avais posé une question dont tu ne te souvenais même plus. Il ne t’avait pas fallu beaucoup plus pour être allumé tel une mèche prête à exploser. Tu l’avais porter en la coinçant entre l’arbre et ta carcasse. Alors qu’elle disait que tu faisais rêver avec ironie, tout son corps te montra que c’était pourtant bel et bien le cas. Toi, tu ne pouvais absolument pas cacher la bosse qui s’était formée dans ton pantalon. Le second baiser arriva à bout de souffle, alors que tes mains, elles ne pouvaient s'empêcher de la toucher. Tu ne pus t’empêcher de lâcher un rire franc à sa remarque. « Princesse version Loup Garou. Princesse des bois. C’est notre élément la forêt non ? » répondais-tu sarcastiquement. « Et c’est pas comme si je tentais de me faire la princesse officielle de la journée… C’est déjà pas mal. » Ton regard s’ancra dans le sien. Tes pupilles étaient dilatée par le désir. Mais tu avais déjà compris que c’était terminé. Tu n’avais pas posé la question innocemment. Sinon tu aurais continué sans te soucier de quoi que ce soit. Et réceptive comme elle l’était, aurait-elle vraiment rechigné d’être prise contre cet arbre ? Tu laissais ton front s’appuyer contre le sien. Ton cerveau avait capté l’information. Il avait bien entendu la demande. Mais ta queue, elle, avait bien du mal à accepter. Tu fermais les yeux un instant. Cherchant à retrouver ton souffle. A freiner tes ardeurs prêtes à exploser. S’il le fallait ce soir tu prendrais n’importe laquelle pour te soulager. Te branler à ton âge à cause d’elle, ça allait bien une fois… mais pas deux. « On peut transplaner jusqu’à un lit si tu préfères… On s’en fout qu’ils se demandent où on se trouve. » disais-tu faisais courir tes lèvres dans son cou. « Tu vas me rendre vraiment dingue, Max. » Tu appuyais un peu plus ta virilité bien éveillée contre elle pour lui montrer dans quel état elle te mettait. Comment tu pouvais te détacher ? Tu n’étais pas du genre à forcer une femme mais elle était réceptive… Si ce n’était qu’une question de lieu… « Kesabel ? Greyback ! On a besoin de toi. » Tu restes silencieux à travers la nuit. Ferme à nouveau les yeux, complètement frustré par cette intrusion. Si tu ne dis rien… il va disparaitre. « Kesabel ! » Tu relâchais avec le plus de douceur possible la brune, mais tu finissais par balancer ton poing contre un arbre pour compenser. « Bordel !  » Tu tirais sur ta queue pour tenter de la remettre un peu en place et que ça ne saute pas aux yeux. A travers un pantalon de costume… « Fais chier… Je vais le buter. Il a intérêt à ce que ce soit important cette enflure. » Ton regard embrasé parcouru le corps de Maxime et tu finissais par reculer franchement. « J’arrive, cinq minutes ! » répondais-tu en parlant assez fort pour que le type t’entende. Tu t’allumais nerveusement une clope et tirais fortement dessus. « Je suppose que le 'on se retrouve après', ça marchera pas ? » Disais-tu en l’observant. De toute façon, ça avait tout coupé. Et si elle avait été hésitante, ça avait eu le mérite d’avoir l’effet d’une douche froide. .

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Lun 29 Juin - 21:42
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Moi j’étais casse couille ? Ce qu’il ne faut pas entendre. Je me contentais de lui lancer un regard noir, même si je savais que ce dernier n’aurait aucune incidence sur lui, de la même façon qu’il ne m’intimidait pas le moins du monde, je ne l’intimidais pas plus en retour. Pour preuve, il arrivait à me faire quitter la piste de danse et la fête au passage, pas du tout perturbé par mon regard peu amical à son égard. Et dans ma tête, je me préparais mentalement à être à la hauteur de cette réputation qu’il me collait. Ce soir, c’était décidé, j’allais lui casser les couilles, ça lui apprendrait.

Bon, il avait décidé de me mettre d’excellente en humeur en parlant loup. Ce qu’il y avait à retenir de cette discussion : Kesabel avait bien moins de sympathique pour les humains qu’il n’en avait pour les loups. Visiblement, ça l’amusait pas mal mes premières fois pour le moins catastrophique, ça m’amusait bien entendu beaucoup moins. «  Désagrément que tu aurais pu m’éviter en me mettant en garde que tous les coups sont permis d’un côté mais que de l’autre, si je me défends j’ai un loup faisant le double de mon poids qui me tombe dessus sans signe avant coureur. Quant à la seconde nuit, merci pour ton manque d’investissement, ne serait ce que pour protéger notre territoire des gens. » Ma mauvaise foi était évidente, quand bien même il m’aurait prévenu de tout  cela, je n’en aurais fait qu’à ma tête et pas parce que ça serait venu de lui, c’était habituel chez moi ce genre de comportement. Et puis de toute façon, j’étais grognon à ce sujet, n’ayant pas digéré mes deux défaites et demi. Sans oublier qu’il ne s’agissait pas de moi mais bien de la louve, c’est elle qui foirait, certainement pas moi. A ses paroles, je m’indignais franchement « Laisse moi prendre ma potion la nuit prochaine, je te prouverais que je suis dans mon bon droit quand je lui mets tout sur le dos. » Et puis en quoi c’était donnant donnant ? Il était sans nulle doute le mieux placé pour savoir que je n’avais rien demandé, je ne voulais pas qu’elle me donne quoi que ce soit. Ma vie sans lui et sans elle aurait été beaucoup mieux. Néanmoins, on allait éviter de lui dire tout cela.

Comment dans ces conditions, avec une telle incompréhension entre lui et moi on avait pu se retrouver à un rien de baiser contre un arbre et bien… une question de merde de sa part et une volonté de fuir la discussion pour la mienne. Ce n’est qu’à sa question que je recouvrais un minimum mes esprits, faisant un peu d’humour pour qu’il me lâche, alors qu’en toute transparance, j’étais désireuse d’aller plus loin. Pourtant, à ses paroles pleines de sarcasmes, j’eus un sursaut d’orgueil. Non mais qu’on soit bien d’accord, je n’étais un loup qu’une nuit par mois, s’il voulait se taper princesse loulouve contre un arbre, grand bien lui fasse, mais il faudrait voir ça à la pleine lune, certainement pas maintenant avec moi. Mais c’est qu’en plus, il en rajoutait une couche avec le fait de se taper la mariée. Mais quel con des fois, c’était abusé.

Le problème étant que je n’arrivais plus à m’écarter, le désir que je pouvais lire dans son regard faisait écho au mien. Et bien malgré moi, à ses paroles, à la proposition qu’il me faisait d’aller ailleurs, j’étais plus que tenté de lui dire oui. Je voulais qu’il calme ce désir qu’il avait fait naître en moi etr qu’il continuait d’attiser par ses baisers, par ses mots. J’eus un rire désabusé en l’entendant dire que je le rendais dingue, parce que lui non peut être ? J’étais à un rien de m’envoyer en l’air avec lui et pas pour un objectif sournois, mais bien parce que j’en avais envie, j’avais envie de lui. Tant et si bien que j’ouvrais la bouche pour lui donner mon accord, pas pour le faire contre un arbre, notre élément mon cul, jamais de la vie il me prendrait contre un arbre, mais bien pour qu’il nous emmène ailleurs. Acceptation qu’il n’entendit jamais puisqu’une voix nous stoppa pour ainsi dire. Je serais bien incapable de dire si le regard que je lançai à Kesabel était une supplique pour qu’il ne réponde surtout pas ou pour qu’il me lâche avant qu’il ne soit trop tard. Ou plutôt, je savais exactement ce que voulait dire mon regard mais ne l’assumait que très moyennement.

Ce n’est qu’une fois au sol, n’ayant plus de contact physique avec lui, que je retrouvais ma raison, bien que faisant, il est vrai, un peu la tronche. Néanmoins, pas au point de Kesabel qui tapa l’arbre , se prenant une réflexion de ma part au passage « Tant de frustration pour une partie de jambe en l’air avortée ? Je te rends dingue à ce point ? » Ah oui, c’était facile de faire la maligne maintenant et puis il était risible, vraiment à essayer de faire comme si de rien était, mon regard sur son entrejambe et un immense sourire éclairait mon visage « Tu sais que cinq minutes, ça ne suffira jamais, c’est foutu, tout le monde va s’en apercevoir. » Pure provocation et j’en avais bien conscience, mais je reconnais je trouvais ça drôle. Je haussai un sourcil à sa question et ricanai « Bien vu, tu nous forces à tout arrêter, je ne vais certainement pas t’attendre pour la suite Greyback. » Ouai, j’étais clairement de l’abus puisque j’avais bien conscience qu’à la base, c’était ma faute tout ça, mais c’était encore plus drôle. « Tu peux enlever les quelques morceaux d’écorces qu’à cause de toi, j’ai dans le dos ? »  ça va, en plus d’avoir besoin de son aide, parce que c’est pas ultra simple d’atteindre son dos, je l’aidais à débander… ou pas d’ailleurs vu que je revenais me coller à lui… mais c’est un détail ça et puis de toute façon, il l’avait dit non, j’étais casse couille.

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Sam 4 Juil - 19:24


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La traiter de casse-couille, c’était peut-être pas le meilleur des plans pour te la faire. Mais tu lui rendais juste la monnaie de sa pièce. Elle venait d’en faire autant. Alors pourquoi te priver ? Fallait reconnaitre qu’elle avait un sacré caractère. Et pour te les briser, elle y arrivait parfaitement. Dire qu’elle te tenait par les couilles ? Peut-être. Tu n’avais aucune caché ton envie d’elle. Elle l’avait éveillée et en avait depuis ce foutu bal pleinement conscience. Elle t’avait laissé en plan alors que tu avais eu besoin d’une bonne douche froide pour calmer tes ardeurs. Et alors que tu enchaines lui rappelant ses merveilleux exploits en tant que louve; tu te doutais qu’elle en serait pas ravie. Mais c’était devenu un jeu entre vous. Vous vous cherchiez. Et à force vous alliez bien finir par vous trouver. Tu avais conscience d’être un beau mec. En général, les nanas ne te résistaient pas longtemps. Il n’y avait pas de raison qu’elle fasse exception. Non ? Tu finissais par en douter car dans le fond, tu savais qu’elle n’avait rien à voir avec les femmes que tu pouvais fréquenter habituellement.  « C’est simple, il n’y a pas de règle Princesse. » Tu ignorais sciemment la dernière partie de sa réponse. Quelque part ça t’avait fait chier cette histoire. Tu n’avais pas compris comment ces connards étaient parvenus jusqu’à vous. Il fallait être inconscient pour débarquer sur votre territoire alors que la plupart des gens savaient que vous étiez sur ses terres. Sans potion… « Tu veux entrer dans la meute ? » Tu attendais qu’elle acquiesce. « Alors pas de potion. » Ta voix avait tranché dans les airs. C’était un ordre finalement que tu venais de lui lancer sans lui laisser une seule chance de débattre ou de discuter. C’était ta meute. Tes choix. Elle les suivait, ou elle dégageait. Même si tu aurais bien aimé te la faire avant qu’elle ne dégage…

Suite à ça, tu sais plus bien comment elle en était venue à t’embrasser. Parce que c’était un détail que tu n’avais pas oublié, c’était elle qui avait les hostilités. Et si ton corps était plaqué au sien, tes mains courant sur ses courbes, tu avais bien entendu sa semi-supplique que de s’arrêter. Tu avais beau t’y être préparé, c’était loin d’être évident. Pourtant à ses paroles, tu lui proposais d’aller ailleurs. Son regard était sûrement aussi empli de désir que le tien. Et tu avais bien compris que l’endroit la gênait. Tu n’étais pas complètement con. Pourtant si elle avait voulu te répondre vous aviez été coupé par une voix.

Putain… Tu maudissais ce type qui avait visiblement tant besoin de toi en cet instant. Tu avais joué ton rôle de maitre de cérémonie toute la soirée. Qu’est-ce qu’il pouvait bien vouloir. Tu hésitais un instant. Si c’était important ? Un problème pour la meute ? Tu finissais par libérer de ton emprise Maxime, tentant au mieux d’éteindre la braise qui avait allumé ton entrejambe. La brune sembla s’amuser de ta situation. Tu tournais vers ton regard sombre pour la fixer. Quand elle répliqua que cinq minutes ne suffisait pas, tu ricanais. « Si tu me laissais te montrer de quoi je suis capable, tu te rendrais compte à quel point tu as raison. » Vantard. Mais c’était surtout la frustration qui t’éveillait en cet instant. L’autre con semblait t’avoir oublié à partir du moment où tu lui avais répondu. Un regard noir acceuillie sa réplique alors qu’elle disait qu’ils les forcaient à tout arrêter. L’elfe qui se foutait du gnome… Quand elle s’approcha pour te demander d’enlever l’écorce qu’il y avait pu y avoir dans son dos, se collant presque à toi, tu lâchais un soupire pour te contrôler. « Visiblement tu as compris le principe du ‘il n’y a pas de règles’. » Soufflais-tu d’une voix rauque contre son oreille.



Et quand tu sentais que ce fut bien le cas, tu la libérais et la tournais pour l’observer. Ses joues rosies, le désir dans son regard. La poitrine tendue vers toi. Les lèvres encore gonflées de vos baisers. Il n’y avait aucun doute sur son état. Et cela serait visible de tous. Pour l’un comme pour l’autre. Un sourire étire tes lippes alors que tu la dévorais du regard. Mais au moins… « Un partout on dirait. » Tu lui tournais le dos pour retourner vers la soirée. Même si tu bandais comme un damné après ce que tu venais de faire. Par contre si le type t’avait appeler pour la merde… Tu allais lui apprendre qu’il ne fallait pas te déranger. Encore moins quand tu étais à deux doigts de t’envoyer en l’air..

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Maxime Whitefield
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Sam 11 Juil - 12:37
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Pas de règle qu’il me disait, mais quel menteur. Je ne l’avais pas inventé le fait de ne plus pouvoir prendre de potions. D’ailleurs je tentais ma chance, essayant quand même d’avoir un magnifique passe-droit afin d’être exemptée et que la fois prochaine, je puisse prendre mes potions en paix. Ça ne fonctionna pas vraiment. En même temps, je m’y attendais un peu mais je n’avais rien à perdre. J’eus le droit à la merveilleuse question pour laquelle franchement, je devrais avoir un oscar de la plus grosse hypocrite au monde. Sa meute elle était toute pourrie, je voulais la démanteler pas être dedans. Quoi qu’en vrai s’ils décidaient de tous me suivre… d’éviter les meurtres à tout bout de champ, d’arrêter de jouer au loup – ou au chat ça dépend des régions, je crois – de façon répétitives, à chaque pleine lune, et d’essayer de tuer les futures recrues. Sans oublier de prendre leur potion, moi je voulais bien rester avec eux. Pour le moment, il faut croire qu’on ne ferait pas exactement comme je voulais. C’était plutôt rare qu’il ait ce ton lorsqu’il s’adressait à moi, surtout lorsque nous étions tout les deux en fait. Je me retins de soupirer et étant donné que sa façon de me parler n’invitait pas à la discussion et qu’il n’était pas dans mon intérêt de venir titiller sa patience – à ce sujet là – je prenais le parti de ne pas l’ouvrir, même si ça me coûtait de ne pas venir le provoquer.

Ce soir là, nous échangions bien plus que des paroles et il semblerait que ça déplaisait à l’univers entier qui se chargeait de mettre de la distance entre nous en la personne de… aucune idée, mais ce soir cette personne je la détestais autant que je l’aimais. Bien entendu, en suivant le manège de Kesabel, il fallait bien que je le cherche un peu, sinon il allait se dire qu’il avait trouvé le moyen de me faire taire et je ne voulais pas qu’il pense cela. Son regard sombre se posa sur moi après ma première provocation et sa réponse me fit sourire autant qu’elle me tentait « Modestie tu connais ? » et pourtant j’avais été tenté de répondre je demande à voir mais sentant que ça allait nous emmener sur un terrain que je n’avais pas forcément envie d’expérimenter, je préférais m’abstenir. En revanche, il y a un point sur lequel je ne m’abstiendrais jamais, c’est le fait de le provoquer, le rendre fou, j’adorais cette idée. Cela me valut un magnifique regard noir lorsque je le disais responsable de sa propre frustration, ce qui était seulement à moitié vrai et il le savait très bien. Mais je ne m’arrêtais pas là, non je venais me coller à lui l’air de rien pour qu’il me débarrasse des potentielles écorces sur ma robe. A sa phrase, un sourire se dessina sur mon visage tandis que je rétorquais moqueuse « Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. »

Cette phrase allait pouvoir m’être retourné. Qu’est-ce que j’avais déclenché ? Pourquoi diable étais je revenue dans la gueule du loup. A la seconde où ses mains frôlèrent mon corps ailleurs que dans le dos, je me doutais que c’était la merde. Non parce que respectons un peu Kesabel, il n’était pas idiot non plus, il savait encore ce qu’était un dos. Ma respiration se stoppa pendant quoi, une demi seconde, tandis que ses mains venaient se faire drôlement intrusive. C’était très étrange comme sensation parce que j’avais conscience qu’il aurait fallu me défaire de son étreinte, faire un pas en avant pour me mettre hors de portée de ses mains. Sauf que voilà, si mon esprit savait cela, mon corps lui était bien trop intéressé par cette sensation qu’il faisait naître avec ses mains. De la même façon que j’avais voulu ses baisers, je voulais ses mains sur ma peau. Mon regard se posa sur cette main qui passait sous le tissu de la robe pour toucher ma peau. Si le désir commençait à monter qu’on ne se mente pas, aux mots qu’il choisissait, je compris que si je ne bougeais pas maintenant tout de suite, je n’allais pas aimer la suite. J’eus donc la motivation nécessaire pour me bouger les fesses sauf qu’il devait s’en douter, le traître là, il me gardait captive. Et puis de toute façon, ma volonté se fit la malle à la seconde où sa seconde main arriva à la destination choisie par Kesabel. A cet instant, plus rien ne comptait à part cette main porteuse de promesses. Sauf qu’un peu à la manière des bonnes résolutions, la main pleine de promesses arrêta ses caresses d’un seul coup.

La suite se déroula bien trop vite pour moi. J’eus un moment de battement où j’étais juste prise au dépourvu, où il me paraissait compliqué d’analyser la situation, tout ce que je savais c’est que j’avais chaud, que ça c’était arrêté brutalement et que j’avais envie de lui. Comme à son habitude monsieur me fit tourner, non mais clairement c’était sa passion dans la vie que de me faire tourner, des fois face à lui, des fois dos à lui. Si je le regardais dans les yeux, lui, semblait fixer mon corps et pour le moment ça ne connectait pas dans mon cerveau. J’étais plus tentée par le fait de fondre sur ses lèvres que de chercher à comprendre, de toute façon, je ne le comprenais jamais donc ça ne changeait pas des autres jours. Ce fut son sourire qui me fit capter qu’il y avait un problème, accompagnée de sa phrase et il se détourna de moi. Quel con. Je le regardais avec une envie de lui sauter dessus et pas vraiment dans l’optique couchons ensemble, plutôt dans celle, je vais le buter ce gros con. Un partout, un partout, je t’en foutrais moi du un partout. En plus mais quel nul, il m’avait rien enlevé dans le dos, bon ça ne m’avait pas perturbé plus que ça lorsque nous étions collé, il est vrai, il faut dire que grâce ou à cause de lui, je pensais à autre chose. Maintenant, je me débrouillais seule pour épousseter ma robe avant de lui emboiter le pas. Si je savais que lui devait aller parler avec l’autre enquiquineur de première, ça me laissait du temps pour le faire enrager quand il reviendrait. Oui ça c’était le plan, sauf que moi, j’avais un peu oublié -il s’est passé beaucoup de choses depuis, normal – que le mâle Alpha en carton qui m’avait frustré mais frustré au plus haut point, il avait cette aura si particulière qui faisait qu’effectivement les gens étaient morts de trouilles et qu’aucun ne semblait vouloir tenter de braver l’interdit. Autrement dit, j’étais frustrée par ce mec qui m’allumait pour me laisser tomber, mais en plus je ne pouvais pas me venger ? Enfer et damnation. Alors je faisais la tronche dans mon coin, vexée, attendant que Kesabel revienne, le cherchant sans cesse du regard, ce qui vu de l’extérieur devait être très surprenant tout de même. A moins d’être demeuré, difficile de ne pas se rendre compte de la tension qui m’habitait, que son odeur était partout sur mon corps voire même que je n’étais pas dans mon état normal… et encore avais je envie de dire, vous n’avez pas vu mon partenaire. D’ailleurs le voilà qui revenait, mon regard plongé sur lui, mélange de frustration, de colère et d’envie. Je finissais par me lever pour venir le rejoindre « Toi. » Je l’attrapais par le bras à mon tour et l’entraînai à ma suite, ignorant les regards posés sur nous, ça aussi ça me gonflait, mais qu’ils regardent les mariés. « On va se mettre d’accord tout de suite Greyback, tu fais ton petit numéro de mâle alpha et tu leur fiches les pétoches, grand bien te fasse. » Non ça me faisait chier et ça se voyait, parce que ça m’avait bloqué là. « Mais je te préviens à mon tour, la moindre  personne que tu touches, la moindre odeur sur toi, ou de toi sur un ou une autre. La personne est morte. » Voilà, c’était dit, qu’il tente seulement de coucher avec quelqu’un pour évacuer la frustration maintenant. Ah oui, c’était totalement débile comme réaction mais bon il semblerait que ce soir tout partait de travers pour moi donc autant l’emmener dans ma chute avec moi celui là.

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Un inconnu ? Mais vous oubliez que nous nous sommes déjà vus.
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Qu’est-ce qu’elle pouvait te rendre dingue cette nana. Elle avait vraiment réponse à tout. C’était automatique chez elle ? D’avoir cette grande gueule en permanence ? C’était une réponse du tac au tac, toujours pour te chercher, te provoquer. Pourtant quand il fut question de sa potion et le fait de la reprendre ta voix et le ton que tu avais pris, étaient sans appel. Tu voulais la tester jusqu’à ses derniers retranchements. Voir si elle en valait vraiment la peine. Ne pas te laisser distraire par cette attirance que tu ressentais pour elle et qui, plus elle t’aguichait, plus elle devenait entêtante. Tu étais presque étonné de la voir garder le silence pour une fois. Mais elle le gardait alors que vos lèvres s’étaient rencontrés et cela n’était pas pour te déplaire. Tu ne savais pas vraiment ce qui lui avait pris de t’embrasser soudainement mais tu ne le regrettais clairement pas. Pourtant une petite voix dans ta tête te préparait psychologiquement à devoir t’arrêter. Et si la belle brune tenta doucement de te repousser, prétextant que les lieux n’étaient pas à sa convenance, ce ne fut pas vraiment elle qui mit un terme à votre échange. Mais un des types de la meute qui semblait avoir particulièrement besoin de toi…

Son ton état était plus qu’en éveil et attirer par Maxime, tu n’avais pas le choix que d’aller le retrouver. C’était ton rôle après tout. S’il y avait la moindre incartade, tu devais intervenir. C’est ce que le rôle de chef de meute te donnait. Mais c’était sans compter sur la Maxime… Qui te provoquait de regards et de piques. Et autant le dire, la patience n’était pas ta vertu principale. « Non c’est qui ? » Répondais-tu avec un sourire en coin alors qu’elle te demandait si tu connaissais la modestie. Et lorsque répliqua que tu ne pouvais t’en prendre qu’à toi même, tu répliquais à ton tour. « Petite Louve apprends vite… mais pas encore assez. » Parce que c’était dans les deux sens bien sûr… Et alors qu’elle s’était collée à toi avec son histoire d’écorce, autant le dire, ta patience était plus qu’érodée. Si à ta phrase, elle voulus s’échapper, tu la retins contre toi pour mieux poursuivre ton plan de vengeance… Il t’en coutait bien sûr, car elle devait certainement sentir la bosse qui se formait entre tes jambes, mais il n’y avait pas de raison que tu sois le seul à sentir le désir et la frustration à des kilomètres à la ronde. Le problème d’avoir des lupins tout autour de vous, c’est que ce genre de chose ne passait pas inaperçu. Et surtout, au-delà de ça… Tu voulais qu’elle soit exactement dans le même état de manque et d’inassouvi que toi. Et lorsque tu la fis pivoter pour admirer la vue, il fallait vraiment prendre sur toi pour ne pas envoyer chier la meute et disparaitre avec elle.

Pourtant quand tu la quittais pour retrouver, Hansley qui avait recommencer à t’appeler, tu compris que tu avais bien fait. Forthson faisait encore des siennes. Jeune loup tempétueux qui avait déjà agressé plusieurs membres de la meute. Dont blessé l’un d’entre eux étant en sursis. A la moindre incartade, tu le renvoyais. Et là… Tu le trouvais en train de se débattre alors que deux gars le tenait. Ton regard balaya la scène et s’arrêta sur une jeune femme, dont la robe était à moitié déchirée. Elle pleurait dans les bras d’une de ses amies et avait échappé au pire. Pas besoin d’explications pour que tu comprennes ce qu’il avait tenté de faire. Tu avais beau être le pire des connards, il y avait bien une chose que tu ne tolérais pas… « Putain Forthson ! » Ta voix gronda dans la forêt. Tu t’approchais de lui, ton regard le tuant presque sur place. Ton poing s'abattit sur sa figure, brisant son nez au passage. « Tu dégages. Tu es banni de la meute. Tu étais prévenu. Ne reviens jamais ici espèce de trou du cul. » Tu regardais tes compatriotes. « Je vous laisse lui faire comprendre comment il sera accueilli s’il revient. » En d’autres termes ? Défoncez-le. Les deux jeunes femmes comprirent qu’il ne valait pas rester et d’un regard entendu, elles transplanèrent.

Tu retournais au coeur de la fête qui battait encore son plein à quelques minutes de là. Pour le bien des mariés, il ne fallait pas que ça se sache. Sans réellement t’en rendre compte, tu la cherchais Elle. Et ce fut elle qui te trouva alors que tu sentais son odeur approcher, sa main agripper ton bras. Tu te laissais entrainer alors que les regards pivotaient vers vous. Tu te plantais devant, croisant les bras alors qu’elle commençait à parler. La toisant de ta hauteur, un sourire en coin commençant à se dessiner sur tes lippes. Tu agrippais brusquement sa nuque de ta main blessée du coup que tu avais filé à l’autre connard et posais tes lèvres sur les siennes. Lui imposant un baiser presque agressif, intrusif. Tu t’arrêtais finalement, presque à bout de souffle, posant ton front sur le sien sans lâcher son cou. Tu savais que faire ça non loin des convives allait faire jaser dans la meute, mais cet instant tu t’en foutais. « Très bien Whitefield… » Tu finissais par reculer en la relâchant. « Je vais donc rentrer… J’ai une douche à prendre. Et j’ai besoin de me branler, Princesse. » Tu transplanais sur ces charmantes paroles, sachant pertinent que tu allais l’agacer par ces propos. Entre le princesse et l’idée d’aller t’astiquer, tu lui avais réservé un merveilleux florilège de paroles pour la rendre dingue. Mais c’est que la réciproque était tout aussi vraie… Elle commençait à devenir une obsession et c’était pourtant pas ton genre. Les femmes, parfois les hommes, tu les enchainais sans te soucier de quoi que ce soit. Tu n’avais jamais été vraiment en couple, quelques coups réguliers ou une amitié dans le genre amélioré avec Alexis… Mais t’empêcher d’aller voir ailleurs pour une femme ? Alors que tu n’étais même pas avec ? C’était bien une première.

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