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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Waiting for your mother || ft. Helios Carrow puis Meredith Carrow :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Sam 7 Nov - 19:53
Alors qu’il entrait, Helios entendit une voix féminine qui ne pouvait être que sa mère répondant à William. Mais avec le bruit de la porte et de ses propres pas, le jeune homme n’entendit pas la teneur de ces propos. Ce n’était peut-être pas plus mal… Connaissant ces deux-là cela devait forcément avoir un rapport avec leurs coucheries et Helios en avait déjà assez entendu ou vu. William et Meredith avait dû « s’amuser » dans à peu près toutes les pièces du Manoir. Le jeune homme espérait seulement secrètement qu’ils aient épargné sa chambre et son piano… Il l’espérait vraiment beaucoup.

Alors qu’Helios était justement au piano et qu’il demandait l’avis des principaux intéressés qu’en au morceau à interpréter, Meredith se leva et s’approcha. Elle avait toujours ce quelque chose qui la rendait gracieuse et impressionnante en toute circonstance. De voir ainsi sa mère feuilleter dans les partitions redonna un peu d’espoir à Helios. Peut-être allait-il pouvoir jouer son morceau puis s’éclipser ? Il n’aurait pas à vivre un diner interminable où tout le monde serait aussi gêné que lui et pourrait à la place se saouler aux Trois Balais avec ses amis de promotion !

« Celle-là… J'ai toujours aimé t'entendre jouer cette Sonate Enchantée. Mais avant cela, je propose que nous passions à table. »

Raté pour l’évasion.

« Excellente idée. »

Doublement raté. Triplement raté même avec le bras que tendait Meredith. Helios, acculé et résigné, se leva puis attrapa le bras de sa mère. Malgré toute la haine et les questionnements qu’il pouvait ressentir, à chaque fois que Meredith Carrow était à son bras, Helios se tenait droit, digne et il rayonnait. Bien malgré lui. Il lui jeta un coup d’œil et la vit calme et sûre d’elle. Helios n’aurait su dire quoi mais quelque chose clochait malgré tout. C’était infime, le regard moins brillant peut-être, ou les épaules légèrement affaissées ? Il balaya ces inquiétudes, il en avait déjà suffisamment pour lui-même et ce foutu diner.

« Bien sûr Mère. Allons-y. »

Arrivant dans la salle à manger, la table était dressé avec bien plus de faste que pour un simple diner mère/fils… Darfin avait dû prendre des initiatives en voyant l’invité rester. La table était bien trop grande pour deux et l’était encore pour trois. Meredith présidait et Helios se retrouvait… Face à William. Et oui quand on n’avait pas de chance, on n’avait pas de chance. Ils ne prenaient même pas un tiers de la table.  Cette salle à manger en avait vu passer des banquets, des diners fastueux avec des personnalités triées sur le volet. Ce soir, elle semblait bien calme et morne, en réflexion des humeurs du jeune Carrow.

William restait silencieux et Helios comptait bien en faire de même. Meredith avait voulu ce diner, et bien elle allait assumer. Il répondrait poliment aux questions ou affirmations de sa mère et lui renverrait même quelques questions. Mais il était hors de question qu’il prenne des initiatives. Les coupes de vin se remplir de vin rouge. Cela devait correspondre au diner que l’elfe de maison avait préparé. Si non, Helios en connaissait un qui serait fouetté.

D’après les convenances, c’était à Meredith d’ouvrir le diner et alors les plats apparaisseraient. Helios mourrait déjà de faim. Entre le retard de sa mère et sa joute verbale avec William qui lui avait ouvert l’appétit, il attendait avec impatience que les plats soient servis. De la bonne nourriture le réconforterait dans ses déprimes de la soirée.

Jetant un regard rapide en direction de William, le jeune homme le vit parfaitement droit et élégant dans son costume. Il tenta de détailler en cachette ses traits et sa stature. Il ne lui ressemblait en rien pas vrai ? Tentant de se rassurer comme il le pouvait, Helios lista mentalement un nombre aberrant de différences qui n’en étaient pas vraiment pour corroborer sa vision. Puis il fit la même chose en regardant Meredith. Il avait ses cheveux blonds, ses traits fins et sa prestance. Cela était bien suffisant. Avait-il alors vraiment besoin d’un père ? En se faisant la réflexion, Helios décida que non. Sa vie actuelle lui convenait parfaitement. Il était au sommet de la pyramide sociale et n’avait aucune intention d’en descendre. Phobos était un homme d’une grande intelligence mais totalement détaché du monde et des enjeux qui s’y jouaient. Rodolphus était un homme dur et craint qui obtenait toujours ce qu’il désirait mais faisait preuve d’une grande cruauté. Et enfin William. Un homme puissant et juste qui n’avait pas les ancêtres pour ce qu’il aspirait à être. A bien y réfléchir, aucune de ces figures n’était pas plus enviable que les autres.

Respirant calmement, Helios tenta de se convaincre que ses attentes et ses recherches étaient ainsi terminées : il n’avait pas besoin de père. Il s’était construit sans, en ne prenant que le meilleur de chacun des grands hommes qu’il avait côtoyé : Phobos, Rodolphus, Phoebus et même William. Il serait ainsi bien meilleur que tous réunis.

Codage d’après Libella sur Graphiorum
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Dim 3 Jan - 7:14
Waiting for your mother
Feat. William & Helios


“I can deal my own disasters”
Lorsque j'étais dans ses bras, lui, mon meilleur ami, mon plus grand confident, mon complice, celui qui n'était point mon homme, mais que je considérais parfois – secrètement – comme tel tant sa présence était indispensable à ma vie, plus rien ne semblait exister. Ni les soucis, ni les contrariétés, ni les doutes ou les inquiétudes. Ce soir en était bien la preuve. Sa main sur mon épaule et la seule proximité de nos corps dans cette étreinte que nous formions avait suffi à me faire oublier la fatigue de ma journée et mon agacement à l'égard de l'attitude de mon fils. Aux côtés de William, j'avais l'impression que rien ne pouvait m'atteindre. J'avais ce sentiment de toute-puissance, comme si le fait à lui seul d'être avec William m'immunisait contre tout, que je pouvais traverser toutes les tempêtes et toutes les eaux, même les plus déchainées. D'une certaine manière, William, tout autant qu'Helios, était ma constante, ma stabilité, celui qui me tenait en équilibre même lorsque j'avais l'impression que le fil sur lequel je marchais semblait vouloir se rompre. Je pouvais perdre pied, mais je savais que mon ami me rattraperait en vol pour m'éviter la chute libre. Le monde pouvait bien s'écrouler autour de moi, tant que mon fils et William demeuraient à mes côtés, je me sentais inébranlable. J'ignorais comment décrire ce sentiment, mais une chose était sure, c'est assurément ce qui faisait le succès de mon équipe avec lui lors de nos missions ou de tout ce que nous entreprenions ensemble. Une telle complicité ne pouvait s'expliquer et, de toute évidence, elle était également difficile à accepter par certaines personnes de nos entourages. Mon fils, bien entendu, mais également Elianor. Je pouvais aisément comprendre la jalousie ou les appréhensions de cette dernière, me concernant. Après tout, elle était mariée à était un homme comme il ne s'en faisait plus… Cultivé, galant, sûr de lui, avenant, attentionné, un époux amoureux, un bon père de famille. C'était un homme, à mon sens, qu'on ne laissait pas s'enfuir. Être à la place de son épouse, j'aurais surement eu du mal à accepter la présence d'une amie si proche, comme je l'étais…  

Cela étant dit blottie contre William, les mains jointes dans son dos et la tête appuyée sur sa poitrine, je me sentais à la fois à l'abri et protégée. En fait, lorsque je me trouvais ainsi dans un état d'exacerbation avancé, comme en cette soirée où rien n'allait comme je le voulais, j'aimais pouvoir étreindre William et écouter les battements de son cœur. Ces derniers avaient toujours un effet tranquillisant sur moi. Ils ralentissaient à tout coup les miens dont la vitesse en disait long sur le rythme de vie effréné que je vivais. Le calme qui se dégageait de sa personne finissait toujours par m'apaiser. Merlin! Quelle sorte de magie exerçait-il sur moi pour que je passe ainsi d'un extrême à l'autre avec tant de facilité ?
C'était donc mue d'une certaine sérénité que je m'étais sentie le courage de me confier à mon ami et de passer aux aveux, en quelque sorte. Oui. Nous en étions clairement là. Au regard de cette confrontation entre mon fils et William, il m'apparaissait urgent de trouver une solution à tout ceci. Posant son index sur mes lèvres, William me freina dans mon élan, comme s'il voulait me montrer qu'il avait compris ce que je m'apprêtais à lui dire. Ce geste me fit fermer les yeux tandis qu'Helios nous rejoignait de nouveau au salon. Dans un échange de regards, j'avais bien fait comprendre à William que nous nous parlerions plus tard. C'était nécessaire...

J'ignorais ce dont Helios avait perçu de notre brève conversation, mais à l'expression de son visage, je pouvais lire tout le jugement qu'il portait à notre égard. Pensait-il réellement que nous étions obsédés au point de ne pas pouvoir nous empêcher de parler de nos histoires de coucherie ou, pire encore, que nous venions de parler de la façon dont j'avais envie que William me prenne une fois dans l'intimité de mon bureau ou de ma chambre ? Était-ce ainsi qu'il nous considérait ?

S'il valait mieux que je ne devine pas la pensée de mon fils, je devinais toutefois sa rage. Elle était palpable et cela déchirait mon cœur de mère. Il m'en voulait de ne pas lui consacrer le reste de la soirée et ça se comprenait, mais j'espérais qu'il comprendrait à son tour que je ne pouvais manquer à mes devoirs d'hôtesse. Qu'il le porte ou non dans son estime, nous avions un invité. Un invité qui n'avait rien d'un inconnu qui plus est. Comme je la regrettais cette époque où Helios avait encore de l'admiration pour William…

Le piano m'avait semblé être le parfait prétexte pour détendre toute cette atmosphère agréable ni pour mon fils, ni pour William, ni pour moi. Si l'alcool avait le mérite de délier les langues et de faire disparaitre les inhibitions, la musique, elle, avait la priorité, dit-on, d'adoucir les mœurs. Il n'existait, à mon avis, aucune autre meilleure façon d'atténuer toutes ces tensions bien présentes dans cette pièce. C'était aussi là une façon de redonner à Helios son juste titre. Il était, à mes yeux, l'être le plus important de cette soirée, quoi qu'il puisse en penser. Était-ce aussi ce que je voulais lui faire ressentir lorsque je pris son bras pour nous diriger vers la salle à manger. J'étais au bras de l'un, tendu et colérique. Nous étions suivis par l'autre, le faciès neutre d'expression, à mi-chemin entre l'envie de passer du temps avec moi et celle de fuir cette situation plus que délicate. L'un et l'autre étaient habités par la volonté de me satisfaire, tout comme j'étais partagé entre mon désir de faire plaisir à l'un sans décevoir l'autre.

C'était une table parfaitement dressée qui nous attendait. Que je sois seule, que nous soyons juste tous les deux Helios et moi ou que nous ayons des invités, toute la maison savait combien j'affectionnais que l'on mette les petites assiettes dans les grandes. Aujourd'hui ne faisait pas exception à cette règle d'or. J'avais pris place au bout de la table, Helios à ma droite et William à ma gauche. Le tableau était presque parfait si ce n'eut été de ce silence… Un silence respectueux, mais troublant tout à la fois.

Le vin servit dans nos coupes, je levai la mienne comme pour envoyer le signal de départ. Tandis que mon fils et William se sustentaient de ce repas sans nul doute succulent, moi, je ne pouvais m'empêcher de les regarder tous les deux. Mes prunelles cherchaient désespérément leurs ressemblances… De qui diable Helios était-il le fils ? Quand j'observais ses traits, il me semblait qu'il avait le front de Phobos, mais quand il se mettait à sourire, alors là je reconnaissais alors un rictus similaire à celui de Rodolphus. Helios n'avait toutefois rien de la musculature de Phobos ou de Rodolphus. Non... Ses jambes fines, sa façon de marcher et de se tenir droit, sa stature… Helios avait alors tout de William. Bon sang! Il me fallait éclaircir tout ça et il n'existait pas trente-six solutions…

Ce soir-là, après avoir quitté la table, nous étions passés au salon où Helios nous avait honorés de ses talents de pianiste de façon remarquable. Puis, chacun était allé vaquer à ses occupations. Helios dans ses appartements à préparer ses bagages, William et moi dans mon bureau à discuter, vous l'aurez deviné, d'un test de paternité. Étions-nous restés sages ? Poser la question c'était y répondre!



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