Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
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| | L'Augurey INRP Métier : Grand Manitou de GoB
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| Dim 14 Mar - 18:17 Reviens ici, petit-petit ! Mavis & William Ah les vacances d'été ! Le soleil, la chaleur, les glaces... Et surtout les jeunes sorciers désœuvrés ! C'est bien connu, quand il n'y a pas école, les jeunes s’ennuient. Et quand ils s'ennuient qu'est-ce qu'ils font ? Des bêtises ! C'est exactement ce qu'à décidé de faire ce petit groupe de jeunes pré-ado.
Alors que Mavis et William se retrouvent par hasard à contempler la vitrine de la ménagerie magique, un jeune passe à l'action. Une bombabouse est lancée dans la boutique et aussitôt, c'est le branle-bas de combat. En plus de l'odeur répugnante, le bruit a fait peur aux animaux et face au mouvement de panique plusieurs cages se sont ouvertes dont celle d'un dragon miniature qui en a profité pour se barrer vite fait dans la rue bondée de passants.
Débordé, le gérant de la ménagerie tente de calmer ses animaux et de les faire rentrer dans leur cage, mais tout seul il n'y arrivera pas. Heureusement, Mavis et William sont là pour assister au spectacle. Ils n'ont rien de mieux à faire ? Alors ils vont l'aider ! Pendant que le sorcier s'occupe de ses animaux dans la boutique il les charge de retrouver son mini dragon.
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés | | | Invité INRP IRL | Lun 15 Mar - 21:38 Petit, petit, où te caches-tu ?1er juillet 2020Début d’étét, début de vacances scolaires… Autant dire que c’était une période de l’année où les jeunes sorciers n’hésitaient pas à sortir de bousculer dans les rues commerçantes et pour cause : la plupart des boutiques proposaient des articles soldés, ce qui s’avérait très souvent intéressant pour les adolescents dont l’argent de poche n’était pas toujours ce qu’ils auraient aimé qu’il soit. Mes enfants n’avaient jamais manqué de rien. Ma femme… enfin, mon ex, et moi y avions toujours veillé et malgré notre séparation, il était évident que nous nous entendrions toujours parfaitement sur le sujet : Marcus et Septima étaient et seraient toujours notre priorité, à Elianor et moi.
Pour l’heure, puisque nos deux enfants avaient réussi leur année, je me rendais à la ménagerie magique du Chemin de Traverse afin de voir un peu ce que je pourrais leur offrir comme petit animal pour les encourager à poursuivre leur travail studieux (oui oui, j’étais sûr de cela, à n’en pas douter). Je n’avais pas eu à déplorer de catastrophe venant de ma descendance, sinon, il était clair que Meredith se serait empressée de me le faire savoir, elle était toujours si prévenante et si disponible pour moi… je ne pouvais que lui en être reconnaissant. Bref… Peut-être que Septima serait heureuse d’adopter un nouvel ami… quant à Marcus, s’occuper d’un autre être vivant que sa petite personne ne pourrait que lui faire du bien.
C’est en songeant ainsi à l’objectif que je poursuivais en venant par ici que je m’arrêtais donc devant la vitrine de la ménagerie magique. Je ne savais pas si mon fils préférait un hibou ou une chouette… et puis, avait-il une préférence pour une espère en particulier ? Je n’en savais rien. Mais bon, le connaissant, peu importe ce que je choisirais, il trouverait à redire. Pourtant, ce n’était pas comme cela que nous l’avions éduqué. Et, en parlant d’éducation, les jeunes sorciers qui venaient de mettre une pagaille folle dans la boutique devaient avoir été élevés chez Zonko, ce n’était pas possible autrement ! Une bombabouse, aussi odorante que la couche-culotte d’un bébé qui commencerait à manger de la viande (non mais ça, clairement, c’est le pire de tout, on n’a pas idée)… Une pestilence qui envahit aussitôt la boutique mais qui gagnait aussi la porte et sortait par là pour venir embaumer l’air extérieur… Je sortis un mouchoir brodé à mes initiales pour le mettre sur mon nez délicat, avec une grimace de dégoût.
« Par Merlin, c’est une infection ! » C’était même pire. Ça sentait comme une sorte de mélange entre l’odeur fétide d’un troll des montagnes ayant disputé un match de quidditch, l’haleine d’un imbécile qui aurait roulé des pelles à une meute de hyènes, les poubelles oubliées de la morgue de Sainte-Mangouste… Bref, passons les détails, c’était tout simplement dégueulasse. Et les animaux ne supportaient pas non plus cette union entre bromidose et cacostomie, vu qu’ils se bousculaient pour s’échapper, causant une véritable cacophonie doublée d’un fameux bordel.
Près de moi, une femme, un peu plus jeune, assistait à ce désastre. Et elle vit passer, en même temps que moi, ce dragon miniature qui s’envolait de la ménagerie magique pour rejoindre Salazar savait quel lieu bien loin de cette puanteur… Oh, j’aurais bien transplané, histoire d’imiter ce dragonnet, mais le commerçant – désormais aussi odorant que sa boutique – accourut pour nous demander de l’aide. « Au secours ! Madame, Monsieur… Je ne m’en sors pas… » Et il semblait s’arracher les cheveux pour trouver une solution, mais il devait gérer tous les hiboux, chouettes, crapauds, chats et autres créatures de compagnie. Et le stress le faisait transpirer, en plus de cela. Beurk. Tout cela me dégoûtait. Les odeurs, c’était quelque chose qui me rebutait toujours, surtout lorsqu’elles étaient comme celles-ci… et ce fut sans doute une des raisons qui me poussèrent à accepter la demande de l’homme.
« Bon… » De toute façon, si je n’agissais pas, cela me retomberait dessus. Il serait bien vite ébruité que William Ombrage, qui siégeait au Conseil d’Administration n’était pas fichu de faire preuve de solidarité envers un contribuable correct et bien réputé… Non, hors de question. J’avais une réputation à tenir et ma place en politique amenait des responsabilités parfois pas très agréables. J’ôtai donc le mouchoir de mon nez pour regarder la femme qui était près de moi. Je l’avais déjà vue quelque part. Pas bien longtemps, mais ses traits m’étaient restés en mémoire. Je ne me souvenais pas de son nom, mais un aussi joli visage, je n’aurais pas pu l’oublier. Ce n’était pas une parfaite inconnue.
« Vous vous y connaissez un peu en dragons ? » Je n’avais pas trouvé d’autre question intelligente à poser sur le moment, mais je venais de voir la silhouette du dragon miniature qui s’était posé, comme s’il se prenait pour une gargouille, sur les faitières d’un toit un peu plus loin. « Il est là-bas… » J’indiquais la direction du toit à mon interlocutrice. « Ensemble, on aura plus de chance d’y parvenir. » L’animal allait sans doute nous donner du fil à retordre, mais ça valait le coup d’essayer. Moi pour mon image, et elle pour… je ne savais pas ce qu’elle pouvait en tirer comme avantage, mais je ferais attention qu’elle ne se retrouve pas dans des situations trop dangereuses. Galanterie oblige.
| | | Invité INRP IRL | Dim 4 Avr - 15:34 Malgré l’éducation stricte qui avait marqué mon enfance, celle-ci n’avait pas su étouffer et éteindre cette flamme qui brûlait en moi et qui m’animait tous les jours pour de nouvelles aventures. Mon esprit débrouillard, mon allié de toujours, m’avait permis d’imaginer mille et une ruses pour pouvoir goûter à l’innocence propre à ces âges bénis, à l’insouciance vis-à-vis de tous ces dangers qui nous guettent et, surtout, à l’émerveillement ressenti à chaque nouvelle découverte ou accomplissement.
L’aventure et la découverte, les baumes à toutes mes peines, mes chagrins et mes douleurs. L’aventure et la découverte, ce puit sans fond où je puisais tout mon courage et tous mes espoirs.
Et, dans toutes ces aventures et ces découvertes, les Dragons occupaient une place importante. Je ne saurais dire ce qui me fascine chez ces reptiles volants. Était-ce cette capacité à voler par leurs propres moyens ? Était-ce pour ces belles écailles scintillantes ? Était-ce pour ce puissant rugissement enflammé ? Ou, alors était-ce pour toutes vertus, légendes et mythes qu’on leur attribuait ? Je ne saurais dire, mais mon admiration pour ces bêtes n’avait jamais faibli depuis le premier jour où j’avais découvert leur existence. Au contraire ! Elle se renforçait jour après jour, découverte après découverte. Elle était un fil rouge dans mon existence, tantôt me guidant dans quelques directions ou expéditions, tantôt me reliant indirectement à mes fils perdus qui partageaient ce même amour.
Alors, lorsque je vois un dragon miniature dans la devanture d’un magasin, je ne peux pas simplement passer mon chemin et qu’importe l’affaire qui m’attendait. Je m’arrête, et telle une enfant, j’observe cette beauté capturée. Un spectacle interrompu par les pitreries de la jeunesse. Voilà que mes narines étaient agressées par une odeur nauséabonde, arrachant même quelques larmes. Pourtant, malgré cette vue troublée, je vois bien l’objet de mon intérêt s’envoler au loin. Et malgré tout ce méli-mélo de son et d’odeur, j’entendais l’appel à l’aide du pauvre propriétaire.
- Je suis à votre service, tout naturellement, indiquais-je.
Je n’étais pas attendue nul part, et je pourrais bien m’amuser à faire une dernière chasse au dragon, même si elle était bien minuscule, avant de m’enfermer à Poudlard pour quelques années. Aussitôt, je me retourne vers la seconde personne qui parle et qui me pose quelques questions. Il ne m’a fallu guère du temps pour le reconnaître, ayant déjà eu à courir derrière cet homme pour obtenir quelques précieux enseignements pour mes recherches. Je ne suis pas pour autant surprise qu’il ne semble pas me reconnaître : je n’étais qu’une figure fugace, alors qu’il doit assurément être en lien avec des personnalités plus importantes.
- Je connais bien ces créatures, effectivement, répondis-je, tout en m’éloignant dans la boutique pour retrouver un air plus sain et agréable. J’ai beaucoup voyagé et exploré dans le cadre de mes recherches, dans le domaine des potions. Évidemment, il est nécessaire de se montrer curieuse tant pour les plantes que pour les créatures.
Mon regard suit celui de cet éminent homme, et je vois assez clairement la petite créature et sa posture des plus amusantes.
- Elle ne s’est pas éloignée, ce qui prouve qu’elle n’a jamais goûté à une grande liberté. Elle restera dans les parages, mais elle risque de nous épuiser comme un chat si nous la poursuivons simplement.
A la seule différence qu’un chat n’effrayait pas. Or, si des passants s’excitaient inutilement, la pauvre bête risquerait d’être contaminée par la frénésie.
- Nous allons devoir travailler ensemble, Monsieur Ombrage. | | | Invité INRP IRL | Mer 7 Avr - 13:29 Petit, petit, où te caches-tu ?1er juillet 2020Si cela n’avait été que pour mon nez délicat, j’aurais sans doute transplané vite fait bien fait dans une parfumerie, histoire de m’aérer un peu les narines… mais mon rôle en politique actuelle était tel que je ne pouvais certainement pas me défiler. J’avais une image de marque à préserver, après tout, et je représentais notre Cause partout où j’allais, d’une certaine façon. Oh, bien sûr, on me dirait sans doute que je prêtais trop attention à ce que pouvaient bien penser les gens, mais… dès que l’on met un orteil en politique, il fallait prêter attention à cela. Et mon acolyte du jour, pour le coup, avait décidé de prendre le dragon par les cornes : elle acceptait, elle aussi, de rendre ce service au marchand de l’animalerie magique. J’ignorais quelles étaient ses motivations pour cela, mais j’appris bien vite que cette personne n’était pas novice dans le domaine et que les dragons avaient déjà suscité son intérêt par le passé.
J’avais opiné. Je ne savais guère à qui j’avais affaire, au fond, mais si elle avait des connaissances pouvant nous aider, je ne demandais pas mieux. Pour ma part, hormis mon habitude de me montrer assez observateur, je n’avais pas vraiment de compétences en dragonologie. Il aurait fallu demander cela à Abigail, tiens. Elle, elle aurait été compétente : elle aurait sans doute couvert son visage de boue pour s’approcher sans être détectée, elle aurait imité le chant d’amour des dragons romantiques et le tour aurait été joué. Seulement, voilà, c’étaient là des techniques et des méthodes pour lesquelles je n’avais aucune prédisposition. Et mon costume trois pièces non plus, d’ailleurs.
« Vous avez sans doute raison… » Les propos de la sorcière étaient pleins de bon sens, je ne pouvais que le remarquer. Comme je constatais, aussi, qu’elle connaissait mon nom. Ce qui lui donnait un avantage sur moi, d’une certaine manière, puisque si son visage ne m’était pas inconnu, j’étais quelque peu incapable de mettre un patronyme sur ces jolis traits. Elle m’avait donné quelques pistes de réflexion, ceci dit, en évoquant des voyages, des recherches en potions, une curiosité à l’égard de la botanique et de la magizoologie… Je n’irais pas bien loin avec ces informations, malgré tout.
« De nous deux, vous avez l’air d’être la plus apte à trouver la meilleure solution pour rattraper cette créature… » Il me semblait tout à fait normal de reconnaître de la sorte que ses compétences dépassaient les miennes. C’était la moindre des choses. Et je n’avais jamais été du genre à être avare de ce genre de reconnaissance, il était logique, à mes yeux, d’avoir l’honnêteté de le dire quand quelqu’un était plus expérimenté que moi. « Mais je vous en prie, appelez-moi William. »
Parce que si nous étions amenés à courir après le dragonnet, cela prendrait plus de temps de m’appeler monsieur Ombrage que par mon prénom. Or, il était évident que chaque seconde comptait, dans ce genre de situation… Et puis, c’était aussi une façon de l’inviter à me confier son identité, bien que je n’eusse pas vraiment formulé la chose sous forme de réelle question.
Regardant le petit dragon qui semblait se curer les dents avec les griffes de sa patte avant gauche, je repensais à ces missions de terrain où des dragons s’étaient échappé dans le monde moldu et où il avait fallu oublietter des populations entières de personnes pour ne pas révéler le secret magique… Cette époque était loin, au jourd’hui, mais, d’une certaine façon, ce secret magique me manquait un peu. La vie était bien différente et nous n’avions pas à gérer de crises comme celle que traversait notre monde à l’heure actuelle.
« Avez-vous une stratégie en tête pour approcher du mini dragon, miss ? » Oui, miss… car je n’avais pas eu l’occasion de voir si elle portait une alliance à l’annulaire gauche. Et qu’il était plus flatteur pour une femme mariée de se faire appeler « miss » que pour une jeune femme de se faire appeler « madame ». Enfin, ça dépendait des cas… mais elle semblait plus jeune que mon épouse. Peut-être avait-elle à peu près l’âge de ma sœur, au fond… Tiens, d’ailleurs… « On se connaît, non ? » Penser à Elvira avait fait tomber la mornille. « Vous aviez besoin de contacter ma sœur, c’est bien cela ? » Tant que le dragonnet ne s’envolait pas plus loin, j’en profitais pour essayer de retrouver un peu le contexte de tout cela. J’ignorais combien de dents possédait un dragon miniature, mais s’il se curait les interstices avec minutie, cela pouvait encore prendre un moment. Un dragonnet pouvait-il être minutieux ?
| | | Invité INRP IRL | Mar 13 Avr - 20:15 - Je vous prie de m’appeler Mavis, alors, répondis-je naturellement.
Mes proches remarqueront bien vite ce ton malicieux, et devineront aisément que la situation m’amusait. Je voulais savoir si j’étais une parfaite inconnue à ses yeux, et à ses oreilles, ou alors si mes traits ou mon prénom allaient éveiller quelques vieux souvenirs. Il faut dire que j’avais été particulièrement insistante pour obtenir l’information ! J’étais rarement quelqu’un qu’on oubliait, si j’avais à passer plus d’un appel pour obtenir quelque chose. Tenace et déterminée, je l’étais ! Autrement, je n’aurais pas pu réussir jusqu’ici.
- J’avais déjà remarqué la race du Dragon, lorsqu’il était encore dans sa cage. C’est un Opaleye. C’est une espèce assez inoffensive, qui ne tue que pour se nourrir. Par contre, ils sont beaucoup chassés pour leurs écailles, appréciés par tous, dis-je, tout en fixant au loin cette jolie créature.
La bête a le regard vif et chaque bruit attire son attention. Sa posture semble dire que le Dragon souhaite explorer mais, qu’en parallèle, il ne sait pas « comment », ni vers « où ». En somme, toutes les caractéristiques propres à des animaux sauvages qu’on tente de domestiquer. Or, c’est bien vain. Certaines créatures étaient faites pour vivre librement, et non enchaînées ou enfermées.
- Oh, vous vous souvenez ! finis-je par dire, assez fière que j’ai pu marquer un court temps la mémoire d’un tel personnage. Effectivement, j’avais besoin de contacter votre sœur dans le cadre de l’une de mes recherches. Elle m’a beaucoup aidé, et je ne pourrais jamais la remercier assez. Je vous prie de lui transmettre mes salutations, si vous la croisez prochainement.
Feu-follet libre et sans attache, si ce n’est le fantôme de mes jumeaux qui me hantent de jour comme de nuit, j’avais oublié ce que c’était que d’être en famille. Est-ce que les visites étaient régulières, ou espacées ? Est-ce que l’entente était parfaite, ou non ? Est-ce que nous étions heureux, ou malheureux, de nous retrouver avec ces personnes ? Il y a quelques années, j’avais une mémoire bien vive sur ces sentiments qui m’animaient dès que je pensais à mes parents ou à mes sœurs aînées. Aujourd’hui, à croire que j’avais été anesthésié au cœur directement, j’avais « oublié ». Mon seul souvenir encore vivace était lorsque mes jumeaux m’avaient été arraché injustement. Le seul qui m’animait encore d’un semblant de sentiments vis-à-vis des miens. Je préférais enterrer un temps ce souvenir, afin de me concentrer pleinement sur ma tâche du jour. Je pleurerai mes pertes en fin de journée, lorsque j’apprécierai un verre avec quelqu’un, ou seule.
- Il faut retourner au magasin, afin de se renseigner sur l’alimentation du Dragon. Il viendra de lui-même lorsqu’il aura faim. Nous ne pourrons pas vraiment attirer celui-ci par simple gourmandise.
Il ne tuait que pour se nourrir. En somme, il était inutile de faire cuire un mouton entier si la miniature n’avait pas un petit creux. Par contre, il ne fallait pas rater l’occasion d’une fringale pour l’attirer.
- Je vous propose d’attendre ici, et de le garder à l’œil. Pendant ce temps, je vais me renseigner.
| | | Invité INRP IRL | Mar 20 Avr - 12:41 Petit, petit, où te caches-tu ?1er juillet 2020Mavis… Bien, il allait falloir que je cesse de l’appeler par un titre quelconque, ce qui rendrait peut-être les choses plus faciles. Elle était souriante, cette femme, bien jolie, aussi, mais je n'étais pas censé avoir ce genre de pensées. C'était un peu ce que mon épouse m'avait reproché. Notamment. Quant à ma compagne du moment, eh bien... c'était différent. Et pas comparable. Bref. Mon acolyte semblait être assez au courant dans le domaine des dragons, peut-être même avait-elle l’œil aussi vif et précis que pouvait l’avoir Abigail parce que, sincèrement, pour reconnaître la race du dragon miniature comme elle l’avait fait, il fallait avoir de bons yeux et une bonne connaissance du sujet. J’avais beau être assez observateur, je n’avais que peu étudié les dragons. J’en croisais parfois dans le cadre de mon emploi, mais c’était assez rare, surtout ces derniers mois.
Mavis, donc, m’expliqua que cette espèce de dragon était pour ainsi dire inoffensive, ce qui était plutôt une bonne nouvelle. Mais je ne savais pas trop comment nous allions réussir à attirer cette créature si elle ne chassait que pour se nourrir : comment s’en sortir si elle n’avait pas faim ? Par contre, si ces dragons étaient chassés pour leurs écailles, peut-être allions-nous devoir protéger ce spécimen pour qu’aucune personne mal intentionnée ne vienne le dépecer durant sa liberté provisoire...
« Vous savez comment attirer ce dragon? » Par Merlin, pourquoi n’y avait-il jamais une situation simple où on nous aurait demandé de ramener un crapaud ou un boursouf ? C’était déjà plus facile à attirer et personne ne risquait de vouloir attraper ce genre de bestiole avant nous... « Il ne faudrait pas qu’il tombe entre de mauvaises mains... »
Ça m’allait bien de dire ça, tiens : pour pas mal de personnes, les mauvaises mains pouvaient fort bien être les miennes... mais je n’avais jamais été favorable à la violence contre les animaux, que du contraire, j’avais même tendance à vouloir leur bien-être. Et j’avais toujours cédé très facilement quand mes enfants avaient voulu un animal domestique, puisque je restais persuadé que cela leur permettait d’apprendre à avoir le sens des responsabilités. Mais soit, tout cela, finalement, m’avait permis de vaguement resituer la sorcière comme étant une sorte de contact de ma sœur, au niveau professionnel. Je ne savais plus précisément dans quelles circonstances Mavis avait eu besoin d’entrer en relation avec Elvira, mais j’avais joué le rôle de hibou pour ces deux-là. Et visiblement, cela avait dû fonctionner. « Eh bien, je n’y manquerai pas. » J’allais sans doute essayer de rendre visite à ma famille durant l’été, en emmenant Septima avec moi. La Norvège en juillet et août était un pays magnifique. C’était la bonne période pour voir les aurores boréales et profiter des fjords pour une partie de pêche… Sven aimait la pêche au shrei, ce serait l’occasion de passer un peu de temps avec mon beau-frère et de chercher à resserrer les liens, peut-être… « Vous savez, ma sœur sera sûrement heureuse d’avoir de vos nouvelles. »
Elvira était du genre à entretenir de bonnes relations avec beaucoup de gens, même si elle n’avait pas échangé beaucoup avec eux. Elle était bien plus sociable que moi, pour cela, puisque j’avais plutôt tendance à tourner la page quand les personnes disparaissaient de ma vie. Au sens propre comme au figuré, d’ailleurs.
Néanmoins, il ne fallait pas oublier que nous avions été mandatés pour une mission de la plus haute importance : ramener sain et sauf ce petit dragon à l’animalerie magique. Je n’avais pas assez d’informations sur l’espèce de ce dragonnet, aussi ne pus-je qu’opiner à l’idée de mon acolyte.
« Bien, le garder à l’œil, ça devrait être dans mes cordes. » Tant qu’elle ne me demandait pas de courir après sur les toits, ça devait aller. Parce que, entre nous, j’adorais mes vêtements, mais courir en costume trois pièces et avec des souliers comme ceux que je portais, ce n’était pas du tout évident. L’idée de la nourriture était excellente. J’aurais pu proposer d’essayer de l’attirer avec un autre dragonnet, mais je ne savais même pas si notre cible était un mâle ou une femelle. Et puis… peut-être qu’il existait des dragons gays, en plus… C’était compliqué tout cela, je ne pouvais que me réjouir d’être tombé sur une sorcière qui semblait experte dans le domaine. « S’il s’envole… je le course ? »
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