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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Egarée, sans espoir, n'oublie pas ton devoir[Elyssa] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Maëlle Rosier
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Mer 12 Aoû - 23:25
Egarée, sans espoir, n'oublie pas ton devoir
Elyssa

Mais quelle idée était passée par la tête de la Poufsouffle lorsqu’elle avait quitté l’école pour aller chez ses parents ? Sur le papier ça avait vraiment semblé être une très bonne idée pour Maëlle, qui de mieux que ses parents pour l’aider à mieux vivre les choses. Le résultat était pour le moins catastrophique. Alors non ses parents n’étaient pas devenus des personnes détestables, oui elle pouvait toujours ressentir leur affection et heureusement ça aurait été un peu violent pour la mistinguette si en plus de tous les ennuis qui lui arrivait, elle perdait l’affection des siens. Il n’empêche que si elle s’était éloignée de Poudlard, c’était pour s’éloigner de ses tourments, par pour plonger de nouveau en plein dedans. C’était une véritable catastrophe, du jamais vu. Est-ce qu’elle avait vraiment eu l’intention de parler de Tristan en arrivant, vraiment pas mais lui visiblement ne s’était pas fait prier et avait parlé à son propre père... qui bien évidemment en avait parlé au père de Maëlle qui, comment dire, rayonnait du coup. Impossible dans ces conditions de faire ouvertement la tête ni de nier quoi que ce soit, bien sûr qu’à la question c’est vrai, elle avait répondu oui, que pouvait-elle dire d’autres ?  
C’est à partir de là que tout était parti en vrille, entre les paroles du style c’est un gars bien du père de Maëlle en parlant du fiancé, des alliances... comment ça des alliances d’ailleurs woho ça allait un peu trop vite là pour la demoiselle, de la fête qu’il faudrait faire prochainement pour annoncer tout cela, le moral de Maëlle ne faisait que chuter de seconde en seconde. Surtout que prochainement ça aurait pu vouloir dire dans quelques mois – pour ne pas dire années - mais que vu que la conversation suivante bascula sur la tenue qu’elle allait devoir mettre, quelque chose lui soufflait que ça allait surtout être dans les prochaines semaines. Ce qui eut pour exploit d’enfoncer le clou, ce fut la question de sa mère sur quel genre de tenue plairait à Tristan. Alors de deux choses l’une, Maëlle n’en avait pas la moindre idée mais alors il était tout bonnement hors de question qu’elle fasse un choix de tenue pour faire plaisir à ce type, ah non là c’était trop lui demander, c’est bon déjà elle allait se le coltiner toute sa vie, elle n’allait pas en plus faire des efforts pour lui, faut pas exagérer... il aurait déjà de la chance si elle ne venait pas en jean et en basket... Après un regard vers son père, cette idée sombra dans le néant, ouai non le connaissant, ça ne passerait pas. Afin d’éviter de parler de cela, Maëlle prétexta être fatiguée, fonça dans sa chambre et ne tarda pas à envoyer un hibou – un peu suppliant – pour demander à sa tante si elle pouvait passer la fin du week end chez elle.

La bonne nouvelle lui parvint le lendemain et pour le coup Maëlle ne fit pas traîner les choses, en moins de dix minutes, elle avait annoncé qu’elle partait, pris son sac, récupéré son balai et direction chez Tata! Oui ça aurait été sacrément plus rapide d’y aller en transplanant mais ça voulait dire laisser le balai chez ses parents, donc devoir repasser dimanche soir le récupérer et avoir le droit aux merveilleuses questions pour savoir de quoi elles avaient parlé, comme si ça regardait quelqu’un. Non vraiment, il valait mieux pour Maëlle prendre son balai pour y aller et de toute façon, Maëlle aimait bien trop les trajets en balai pour y aller autrement.

Une fois chez sa tante, elle poussa la porte d’entrée son balai à la main «Bonjour, c’est moi !» posa délicatement son balai – ah tu vas voir Maëlle et son balai c’est une histoire d’amour - contre le mur, retira ses chaussures pour les mettre dans un coin et ne pas salir partout. Puis, une fois cela, elle s’avança dans la propriété de sa tante, la cherchant au passage « Je suis navrée de t’avoir un peu forcé la main et d’avoir certainement gâché tes plans pour le week-end, mais je crois que passer le week-end là-bas aurait été une très mauvaise idée.» Elle venait d’arriver dans la pièce où elle se trouvait et lui adressa un sourire penaud «Je n’ai donc pas eu le temps d’aller acheter un petit quelque chose, je sais ça fait mal élever et papa serait scandalisé, mais je me suis éclipsée dès que j’ai pu.» Après, elle pouvait toujours ramener quelque chose pour se faire pardonner la prochaine fois qu’elle viendrait ici. En attendant, la seule chose qu’elle pouvait faire pour rattraper les choses c’était de dire solennellement «Merci de m’accueillir chez toi. Papa s’est empressé de te donner la bonne nouvelle ?» Est-ce qu’il n’y avait pas un soupçon de sarcasme dans la voix de Maëlle, c’était fort probable, l’agacement couplé au manque de sommeil, ainsi que la tristesse et le fait d’être un peu dépassé, ça devait bien lui permettre d’être sarcastique «Ou c’est à moi de le faire ?»  De toute façon, il allait juste falloir faire abstraction de la façon dont tout ça était arrivé, essayer d’avoir l’air enthousiaste et empêcher le sarcasme de s’entendre dans la voix.



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Lun 17 Aoû - 14:36


   
   Maëlle & Elyssa
   Egarée, sans espoir, n'oublie pas ton devoir

L
a vie d’Elyssa avait récemment été particulièrement chamboulé. Quand on lui avait proposé de rejoindre le conseil d’administration, elle n’avait pas pensée que cela aurait de tel conséquence. Pour elle rejoindre le conseil, était un moyen de plus de s’engager de ses combats. De là elle pourrait être beaucoup plus efficace qu’à travers ses procès. Pourtant malgré son nouveau poste au ministère, la jeune femme avait refusé d’abandonné sa vocation d’avocate. C’est en défendants ainsi ses clients que Elyssa se sentait réellement elle-même. Mais le temps lui manquait, tous deux mérité d’être un métier à plein temps, mais l’avocate refuser d’abandonner l’un ou l’autre : elle finirait par trouver une solution. D’ailleurs elle commençait ses derniers temps à trouver un rythme qui lui convenait un peu mieux, elle arrivait à jongler entre ses différents dossiers et les réunions du conseil, tout en trouvant le temps de se nourrir et de dormir un minimum, ce qui en soit était déjà pas mal, au vu du contexte. Le conseil avait commencé à se mettre en route et à donner leur première instruction. Malheureusement cela avait été un cuisant échec. L’attaque qui avait eu lieu avait été un vrai désastre. La plupart des sorciers ayant répondu présent, n’étant pas préparé c’était fait piquer et retirer leur pouvoir, à partir de là il ne restait plus qu’à sonner le repli. Alors en effet, le Blood Circle avait subi des pertes, bien sûr ils avaient été déstabilisés mais ce n’était pas suffisant, c’était loin d’être suffisant. À la suite de cet échec, le conseil avait dû prendre des mesures radicales, beaucoup plus radicale. Elyssa n’avait pas forcément aimé la tournure qu’avait pris les choses mais elle était bien contente, d’avoir réussi avec son confrère à faire en sorte que les choses restent très cadrés. Il était dur dans des conditions pareilles de protéger le peuple sans pour autant oublier ses convictions profondes et la liberté de leur confrère. Tout était une question de compromis.
C’est après une semaine bien chargé que Elyssa finit par rentrer chez elle. L’avocate avait réussi entre deux réunions à prendre un dossier. Une affaire pas très gaie, une née-moldu, jeune à peine quatorze ans accusés de faire partie du Blood Circle. Depuis un certain temps, si Elyssa avait bien compris, elle subissait diverse agression. D’abord c’était partie d’un « simple » harcèlement moral, mais les choses étaient devenues plus violente partant des coups et des sortilèges, jusqu’à l’extrême où il finit à l’infirmerie de Poudlard. Le plus drôle dans cette histoire, c’était que, c’était finalement elle qui finissait par être l’accusée. Les agresseurs étaient allés jusqu’à porter plainte, disant avoir des preuves de son allégeance. Elyssa était soupçonneuse, pour l’instant elle n’avait rien vu qui prouverait le fait que sa cliente n’avait jamais eu aucun lien avec le Blood Circle, mais ce dont elle était persuadée, c’est que cette gamine n’avait que quatorze ans. C’était une sorcière de quatorze ans et Blood Circle ou pas, ce ne pouvait être une criminelle. C’était une enfant qui avait besoin d’être défendu, qui avait le droit à l’éducation, le droit d’être aidé.
L’avocate avait décidé de travailler sur cette affaire, au moins pour tout le week-end. Elle avait commencé pour chercher des informations. En effet même si sa cliente avançait ne pas être en relation avec le Blood Circle, Elyssa devait s’en assurer pour préparer sa défense, ou au moins découvrir les soi-disante preuve de l’adversaire. En même temps elle préparer une attaque, l’adversaire voudra surement trouver un compromis s’il arrivait à prouver les agressions non justifier dont ils avaient fait preuve (dont avait fait preuve leur enfant plus exactement, mais le résultat sera le même). C’est alors même qu’elle se préparer à la première rencontre avec les accusateurs, qui aura lieu le lundi qui suit qui Elyssa reçu une lettre. Sa nièce lui demandait (d’une façon dont on ne pouvait pas vraiment refuser) de finir passer le week-end chez elle. Son frère était passé dans la semaine lui annoncer la nouvelle. Elyssa fut d’abord, surpris, il connaissait son avis sur le sujet et Edward n’était pas du style à venir fanfaronner après une victoire. Mais la sœur cadette avait très vite compris que le père de famille était venu la voir d’elle-même dans le but de garder la situation en main. Même-ci il avait eu le droit à des remarques plus ou moins sympathiques de la part de sa sœur du style « Tu dois être content ! Tu as finalement réussi à faire en sorte que ta fille ne devienne pas une femme libre et indépendante, le rêve de tout homme ! » les choses c’étaient passé mieux qu’aurait pu croire Edward. Après tout Elyssa ne pouvait pas dire grand-chose, Maëlle avait accepté d’elle-même le mariage, c’était stupide, mais c’était son choix. Tout de même l’avocate était soupçonneuse, son père avait finalement lâché l’affaire il y a quelque temps de cela, Maëlle était libre ! Pourquoi revenir d’elle-même sur le sujet, quelque chose n’allait pas. Elyssa fut d’autant plus inquiète lorsque lut cette lettre. Maëlle avait besoin de s’éloigner de sa famille trop puriste (ce qui paraît normale aux yeux de l’avocate) mais pour sa nièce. Elle n’avait aucune raison de le fuir, après tout. Mais Elyssa fit comme-ci sa Maëlle venait la voir juste pour profiter de sa tante préférée et accepta sa venue, elle comprendrait plus tard de toute façon Elyssa finissait toujours par comprendre ce n’est pas pour rien qu’elle était une si bonne avocate. Tempi pour son dossier, elle travaillera plus tard dans la soirée du dimanche s’il le fait, ce ne serait pas la première fois qu’elle ferait une nuit blanche pour un dossier non plus.  
C’est donc en début d’après-midi, que la jeune Maëlle rendit visite à notre avocate. Elyssa avait avancé le mieux qu’elle pouvait avant l’arrivée de sa nièce, elle était donc encore à l’étage dans son bureau, quand elle entendit la voix de la jeune fille.
« Maëlle ! » L’avocate descendit en vitesse pour embrasser sa nièce. « Roh, ne t’en fait pas, mes plans se reposer sur une affaire par très jolie, jolie si tu veux savoir. Ça va me faire du bien te voir un peu de monde, depuis que j’ai rejoint le conseil je n’ai plus beaucoup de temps à moi. » Elyssa commença à faire signe à la jeune femme de s’avancer avant de prendre sa veste. « Tu n’as pas besoin de me ramener quoique ce soit quand tu viens ici, tu es comme chez toi ici. » La jeune femme n’était pas accrochée aux traditions et à ce genre de petite habitude. Maëlle était sa nièce, elle l’accueillait avec plaisir, sans attendre quoique ce soit en retour. « Ton père et venu me l’annoncer en personne, j’en suis presque flatté. » D’un coup de baguette, Elyssa installa la table avec un verre pour sa nièce. « Ce fut une discussion, disons, très intéressante comme tu peux d’en douter. Tu veux boire quelque chose ? » L’avocate fit signe à Maëlle de s’assoir, avant de prendre son air plus sérieux, mettant de côté son habituel sarcasme. « Un revirement des plus étonnants. Je veux dire, tu n’as pas l’air des plus ravies Maëlle pour une femme qui a choisi son mari.» La fatigue, le sarcasme dans la voix de sa nièce, Maëlle ressemblait à toutes les femmes se retrouvant dans un mariage forcé et non consentit. Pourtant elle avait eu le choix, pourquoi accepter si cela lui couter autant ?
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Maëlle Rosier
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Ven 21 Aoû - 23:49
Egarée, sans espoir, n'oublie pas ton devoir
Elyssa

Le courant d’air Elyssa venait d’arriver dans la même pièce que Maëlle qui eut un véritable sourire sur le visage en recevant le bisou de sa tante. Elle l’écouta dire que ce n’était pas grave si elle avait chamboulé ses plans pour le week end, une affaire pas jolie ? Pour le coup Maëlle voyait mal comment une avocate aussi talentueuse que sa tante vas-y prends les fleurs, fais-en un bouquet, tu vas en avoir plein puisse avoir des affaires jolies, non forcément comme elle était la meilleure, elle ne pouvait avoir que des affaires horribles, qui demandait un talent inné pour pouvoir démêler le faux du vrai. « Je te dirais bien que je veux bien t’aider pour ton affaire mais je crois que ça dépasserait complètement mes compétences et que je te ferais perdre du temps plus que je ne t’en ferais gagner. » pourtant ce ne serait pas l’envie d’aider qui manquerait à Maëlle, loin de là. Elle la regarda, comprenant bien que la place au conseil, ce n’était pas que du prestige mais aussi du travail, beaucoup de travail «  Te demander de rejoindre le conseil était sans aucun doute la meilleure décision que ce dernier puisse prendre mais je prends bonne note, je viendrais te voir plus souvent pour que tu puisses voir du monde et que ta place au conseil ne devienne jamais une corvée pour toi. »

Par les mots qu’employait sa tante, Maëlle sentit une bouffée de reconnaissance la gagner. Elle était comme chez elle et elle savait que ce n’était pas juste une façon de parler, que si le besoin s’en faisait ressentir, comme aujourd’hui, elle pourrait venir se réfugier ici pour avoir une espèce d'Havre de paix où elle n’avait pas besoin de faire semblant, où elle pouvait souffler en paix lorsque ce qu’on attendait d’elle semblait bien trop peser sur ses épaules. Néanmoins, pour ce qui était du cadeau, Maëlle ne voulait pas prendre de mauvaises habitudes, ça passait pour cette fois mais il est sûr que  soit elle trouverait le moyen de passer dans la semaine avec un petit quelque chose pour remercier sa tante de son hospitalité, soit il était impossible qu’elle puisse venir – surtout parce qu’Elyssa serait bien trop occupé - et elle lui enverrait un petit quelque chose par hibou.

Aucun étonnement ne traversa son regard en constatant qu’Elyssa était déjà au courant, ah c’était un membre de la famille, c’était donc une certitude qu’elle soit dans les premiers au courant et qu’elle n’ait pas besoin d’attendre la grande annonce devant des tas et des tas de sang purs que Maëlle n’avait pas envie de voir en plus. Surtout que ça voulait dire retourner aux Pays Bas... comment dire que ce pays la jeune Rosier l’avait en horreur et pour rien arrangé, son amortentia trouvait le moyen de sentir vaguement la demeure Vandwyck, de quoi être encore plus écœurant pour la demoiselle. Si Elyssa était au courant alors l’autre oncle de malheur devait l’être aussi et alors autant Maëlle aimait une grande majorité des gens, autant lui, elle ne l’appréciait pas le moins du monde et moins elle le voyait, mieux elle se portait, en gros il lui foutait un peu les pétoches ayant des idées que même elle trouvait ultra arrêtée. A l’entendre, elle aurait mieux fait de ne jamais monter sur un balai, ça aurait été lui son père, elle aurait été contrainte et forcé de revenir présenter ses excuses à Tristan le soir même, pour son comportement à elle – parce que c’est vrai que Maëlle était totalement responsable ce soir-là de ce qui lui était tombé sur le coin du museau - après avoir pris au passage une dérouillé monumentale. Non vraiment Maëlle ne le portait pas dans son cœur et avait vraiment craint que son père change d’avis en écoutant les grands principes de son frère, mais non, pour le coup elle pouvait remercier le ciel d’avoir un père qui tenait à sa fille et qui était certes pour ce mariage mais jamais au prix du bonheur de Maëlle. Une discussion fort intéressante qu’elle disait ? « Vous vous êtes pas pris la tête pour moi ? » Cette simple idée lui faisait un peu mal au cœur, elle ne voulait pas être la raison d’une dispute entre son père et sa tante, ce n’était la faute de personne si Maëlle se retrouvait fiancée, uniquement la sienne pour ne pas s’être méfiée de Tristan et lui avoir fait confiance.  

Et pourtant, n’était-ce pas ce qui était finalement arrivé, elle avait été contrainte mais pas par sa propre famille mais bien par ce fiancé en carton. Elle observa Elyssa qui faisait un peu d’humour lui semblait-il avant de jouer la carte de la franchise « Tu n’as jamais eu ce genre d’affaire où peu importe le chemin que tu empruntes, la façon dont tu vas défendre ton client, son sort est scellé ? » Elle regarda sa tante « Je me suis donnée l’illusion que j’avais le choix de choisir mon fiancé. La vérité c’est que je me suis juste fait espérer moi-même ce soir-là en disant non et que j’aurais sûrement mieux fait d’accepter mon sort, sans un mot puisqu’au final, c’est avec lui que je vais finir. » C’était la première fois qu’elle reconnaissait ouvertement devant quelqu’un que tous les choix qu’elle avait fait, volontairement, ou non avaient été inutile. Elle regarda sa tante dans les yeux «  Je suis fiancée au garçon qui m’a ouvertement fait comprendre qu’il ne voulait pas de moi il y a quatre ans » Elle poussa un léger soupir « En effet, je ne suis pas ravie. C’est lui qui m’a choisi, pas l’inverse. » Ce n’était pas le genre de phrase qu’une fiancée disait habituellement, elle en avait bien conscience, elle se reprit donc essayant de se convaincre elle-même au passage «  Ce n’est pas si grave, je peux m’estimer heureuse, je connais Tristan, ce n’est pas un parfait inconnu et puis, ça fait plaisir à Papa. » Voilà, c’était sûrement son moteur quelque part, se dire que oui, elle se sacrifiait mais ce n’était pas en vain, son père était ravi et fier, ça en valait la peine.

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Dim 23 Aoû - 21:53


   
   Maëlle & Elyssa
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L
a famille chez les Rosier c’était quelque chose de compliqué. Une famille conservatrice, qui a la chance d’avoir eu fille rebelle. Qui plus ai qui était devenu célèbre dans son domaine. La honte des Rosier, elle avait donné une réputation plus que limite à cette famille réputer pour son côté légèrement extrémiste. L’aîné n’avait plus qu’une seule envie : que cette histoire s’oublie. Ignatus avait peur que cette histoire devienne une habitude chez les femmes de la famille. La jeune Maëlle avait à cause de tout cela une lourde responsabilité à porter. Elyssa elle faisait en sorte de lui lancer le choix. Même si bien sûr elle aurait préféré la voir suivre le même chemin qu’elle. L’avocate faisait passer son devoir de tante avant celui de féministe endurcit. Si sa nièce n’était pas prête à endosser le rôle qu’elle avait pris, alors soit, Elyssa la soutiendra quoique qu’il arrive.
Ce qu’elle voulait c’est que sa nièce soit heureuse. Si elle vivait la vie qu’elle voulait avec un homme choisi par ses parents, alors qu’il en soit ainsi. Elyssa avait bien d’autre jeune fille à convaincre avant elle. Maëlle était ici, comme chez elle et quelque puisse être ses choix, l’avocate la soutiendrait. Même si elle était souvent débordée par le travail, Elyssa prenait toujours un peu de temps pour sa famille. Son affaire elle la travaillerait plus tard dans la soirée. Ça lui rappellera le bon vieux temps. L’époque, où elle se démener corps et âme pour ses affaires de l’espoir de se faire démarquer. Il faut avouer qu’au début le métier d’avocat n’est pas forcément le plus gratifiant ni le plus rentable. Mais avec beaucoup d’effort et de talent, on finit par faire ses marques. Elyssa avait dû travailler dur avant d’être reconnu. Mais maintenant Elyssa, était en mesure d’être écouté, de faire passer ses idées, faire germer dans l’esprit des jeunes filles, qu’elle aussi avait des droits. « Tu sais je suis sûr que tu pourrais t’avérer très utile. Ne sous-estime pas tes compétences. Mais je me doute bien que tu à surement mieux à faire. Après tout si tu avais voulu passer une soirée morne et glauque, tu serais allé chez ton oncle Ignatus. » Son cher frère, il méritait bien une petite pique de temps en temps après tout le bazar qu’il mettait dans leur famille. D’ailleurs il devait bien rager quand il avait appris que sa sœur avait intégré le conseil. Elyssa était presque pressé de le revoir pour pouvoir aborder le sujet, rien que pour vois sa tête. « Ce serait avec plaisir, au moins ça me permettrait de garder la tête un peu sur les épaules. Mais tu as raison, même si c’est un travail éprouvant, je me sens vraiment utile avec eux. De toute façon je n’aurais pas pu me regarder dans le miroir si j’avais refusé. Ce serait hypocrite de ma part de ne pas m’engager après tout ce que je clame haut et fort, au média et pendant mes procès. » Oui Elyssa penser avoir fait ce qui était juste en intégrant le conseil. Elle n’avait jamais à faire de la politique avant que Harry Potter lui propose de se joindre au conseil. Même si d’un certain sens, elle en faisait déjà à travers ses procès, Elyssa ne ce n’était pas vu en haut poste ainsi. Mais pourtant quand Elyssa avait accepté les choses lui avait paru logique, d’une certaine façon, c’était le continument de ses combats. Mais ce jour-là ce n’était pas la question : aujourd’hui elle était là pour sa petite nièce. Maëlle n’avait pas l’air dans son assiette, malgré le fait que la nouvelle aurait dut la réjouir. Après tout elle avait eu le choix, d’après ce qu’avait dit Edward. Et même s’il ne s’entendait pas toujours bien, Elyssa pensait sincèrement qu’il ne ferait jamais rien qui pourrait blesser sa fille. Malgré tout, malheureusement il n’y avait pas que l’intention qui comptait dans ce genre de situation et Elyssa était là pour lui rappeler. « Oh je ne dirais pas ça, mais si tu sais, si ton père et moi arrêtons de nous chamailler de temps à autre ça nous manquerait. » Oui, elle c’était un moquait un peu de son frère, mais ça faisait partie de leur relation. Elyssa n’aimait pas se taire et ça agaçait ses frères ce n’étaient pas nouveau, mais au moins avec Edouard ça n’aillait jamais très loin.
L’avocate était prête à laisser les choses se faire, si sa nièce était heureuse. Mais elle n’en avait pas l’air. Maëlle ressemblait beaucoup à ses dizaines de jeune fille marié de force. Quelque chose échappait à Elyssa et elle n’allait pas passer par quatre chemins. Elle avait confiance en Maëlle elle n’avait pas besoin de lui faire cracher le morceau, comme elle pouvait le faire avec ses clients ou encore des témoins. « Oui, j’ai déjà eu ce genre d’affaire. Mais souvent, dans ses cas-là, mon client est coupable. Il a fait quelque chose de grave et va être punit. Mon travail consiste à ce que sa punition soit juste. Toi, Maëlle tu n’as rien fait d’autre que de naître dans cette famille en tant que femme. Quoique qui puisse t’avoir forcé à te marier avec lui, tu as le choix. Tout le monde à toujours le choix. Il faut que tu gardes ça en tête. » Elyssa soupira, qui avait-il put lui mettre cela en tête ? « Tu sais, c’est souvent ce genre de croyance qui pousse à faire les pires atrocités : croire que notre destin est scellé. » L’avocate, respira doucement. Elle était très calme, mais elle voulait faire comprendre à sa nièce, que quoiqu’elle face, il fallait que ce soit son choix. « Ce garçon a été odieux. Tu ne l’aimes pas et tu n’as pas envie de passer ta vie avec lui. Les choses sont simples, ne le fait pas. Si tu es menacé ou contrainte, je peux m’occuper de ça. » Pour détendre un peu l’atmosphère et pour ne pas faire peur à sa nièce, Elyssa lui sourit légèrement avant de reprendre. « Ne t’en fait pas je te ferais un prix d’ami. » Avec un léger clin d’œil, elle s’adossa sur sa chaise. Elle espérait que Maëlle finisse par lui dire ce qui se passait réellement.
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Mer 26 Aoû - 19:37
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S’avérer utile pour une avocate ? Maëlle était plus que sceptique. A bien des égards, elle voulait bien accepter le fait qu’elle avait des compétences et qu’à la rigueur elle pouvait lire un dossier et donner son opinion sur le dit sujet mais ça s’arrêtait là. L’éloquence qu’il fallait pour être avocat, elle en était totalement dépourvue, pas qu’elle ne savait pas parler, plutôt que si en face les gens lui tenaient tête, elle avait tendance à lâcher afin d’éviter un conflit. Elle eut un petit rire en entendant Elyssa parler de son frère. Alors oui se moquer ainsi de lui ça n’était pas sympathique et Maëlle en avait conscience mais il faut reconnaître que son oncle, elle ne le portait pas non plus des masses dans son cœur. C’était le genre de personne qui l’effrayait depuis qu’elle était toute petite et sa vision du monde ne plaisait pas plus à Maëlle qu’elle ne plaisait à Elyssa «Je préfère éviter de parler mariage avec lui.» en même temps, il ne jugeait pas non plus Maëlle digne de s’entretenir avec lui donc ça réglait vite le problème «A ses yeux, c’est une honte que j’ai dit non devant tout le monde la première fois, il était d’avis de me traîner là bas de force pour que je comment il a dit cela déjà» Maëlle réfléchit à la formule exacte «supplie Tristan de bien vouloir pardonner mon comportement insolent et à mon humble avis, c’était plus à genou qu’il pensait qu’autre chose. »  la demoiselle roula des yeux «Même papa était contre son idée et pourtant, je sais que ça ne lui a pas plu que j’agisse ainsi. Alors non, je n’avais pas du tout envie d’aller voir mon oncle pour l’entendre me dire que j’avais enfin recouvrer mes esprits et que je ne suis pas si désespérante enfin de compte.» Et c’était bien la dernière chose qu’elle avait besoin d’entendre, vu les raisons qui la poussaient à accepter.

L’engagement fut pris de passer plus souvent voir sa tante, ce qui très franchement était loin d’être une corvée pour Maëlle qui adorait venir ici. «C’est moi qui à force vais finir prétentieuse comme pas permis. C’était pas assez d’être l’enfant d’un joueur de Quidditch et d’une écrivaine, maintenant je suis la nièce d’un membre du très prestigieux conseil, que de gloire.» Oui alors en réalité, c’était plutôt ultra stressant pour Maëlle qui ne voulait surtout pas causer de tort à quiconque et qui par conséquent avait l’impression - complètement erroné en plus – qu'elle allait devoir faire encore plus attention à ce qu’elle disait et puis la célébrité ça n’avait jamais été son fort, elle aurait plutôt préféré passer incognito pour le coup mais bon ce n’était pas une nouveauté et à force elle avait appris à gérer.
Le principal à ses yeux et ça avait toujours été le cas c’est que sa famille ne souffre pas à cause de ses choix à elle, peu importe la nature de ses choix et elle poussa un soupir de soulagement en comprenant qu’il n’y avait pas une de tension entre son père et sa tante mais qu’ils avaient la fâcheuse manie de se comporter comme chien et chat, ce qui là non plus n’était pas une nouveauté et pour ce qu’elle en savait, le père de Maëlle appréciait grandement sa sœur, malgré ses opinions qui divergeaient un peu – pour ne pas dire carrément - des siennes.

Elle écoutait silencieusement les dires de sa tante. Pour le coup qu’elle soit une fille ou qu’elle est été un homme, ça ne changeait pas grand-chose, elle aurait été lié au Vandwyck quoi qu’il arrivait, vu qu’elle était pour ainsi dire promise et l’inverse était tout aussi vrai, Tristan lui avait été promis de la même façon. Si ça n’avait pas été lui, ça aurait été sa sœur, c’était plus une histoire d’alliance entre famille qu’autre chose. D’ailleurs, elle l’avait accepté, vu la façon dont son père parlait de cette famille, où était le mal. Oui, il est vrai, elle avait eu le choix de refuser le serment inviolable mais qu’est ce que ça aurait apporté à part du malheur. Aurait elle été plus heureuse de voir tout ce que ses parents avaient construits réduits en poussière parce qu’elle et uniquement elle avait voulu garder sa liberté. Elle l’observa «J’ai eu le choix en effet, mais lorsque le risque n’en vaut pas la chandelle, que j’aurais eu plus à perdre en refusant qu’en acceptant, Est-ce qu’il vaut mieux pas accepter ? Non, ce mariage ne me fait pas vibrer mais j’aurais perdu bien davantage en refusant.»  

Elle avait bien conscience des dires de sa tante et oui, Tristan avait agi comme un idiot par deux fois, enfin non, bêtement la première fois et la seconde il avait agi méticuleusement, ne laissant rien au hasard. Maëlle eut un temps de silence, réfléchissant avant de dire «Je n’ai pas fait cela pour faire plaisir à qui que ce soit ou parce que je me suis senti obligée par les pressions qu’auraient pu exercé sur moi certains membres de la famille. Papa a toujours été clair à ce sujet, il ne m’aurait pas traîné de force et même s’il en avait eu l’intention, maman serait intervenu.» et il aurait été bien mal avisé de se mettre sa femme à dos pour le coup. «Tristan était en possession d’une information compromettante sur la famille, le genre d’information qui aurait fait un scandale. C’était ou j’achetais son silence ou je détruisais notre famille. J’ai acheté son silence sauf qu’il n’avait que faire d’argent, forcément sa famille est ultra riche, c’est ma main qu’il voulait. J’ai fait un serment inviolable, ma main contre son silence. Je crains que ce soit trop tard pour que tu me viennes en aide, je me suis engagée.» Elle esquissa néanmoins un sourire, acceptant la touche d’humour « Et cela même dans le cas où tu accepterais de faire un prix d’ami pour moi.» Elle la regarda dans les yeux «Je m’en serais voulu d’agir égoïstement et de traîner notre famille dans la boue par orgueil et je ne voyais pas d’autre façon de s’en sortir.»
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Dim 30 Aoû - 17:37


   
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lyssa compatissait beaucoup pour sa nièce. Il fut une époque où c’était elle qui c’était retrouvé dans cette situation. Mais contrairement à elle, Maëlle était moins chiante, dirait certain, même si l’avocate ne trouvait pas forcement que ce soit le mot qu’il convienne. Il se rappelle quand son frère lui avait sorti, qu’il avait prié tous les soirs, pour que sa fille, ne soit pas aussi, chiante et casse-bonbons, que sa tante. Bien sûr il avait dit cela sur le ton de la rigolade, mais ça n’en était pas le moins sincère. Oui, Elyssa avait causé bien du fils à retordre à sa famille. Mais elle ne le regrettait pas une seule seconde. Elle savait qu’elle avait fait ce qu’il fallait, pour elle mais aussi pour toutes les autres femmes qui se retrouverait de cette situation. En tant qu’avec mais aussi en tant que membre du conseil, elle avait prouvé au monde sorcier, que refuser un mariage tourné le dos à sa famille, ne revenait pas à tourner le dos à son avenir. Elyssa était une femme, réputé et particulièrement aisé, pourtant elle avait fait tout cela toute seule. Sans l’aide d’un marie ou d’un héritage familial, non juste, elle, sa détermination et son talent. L’avocate aurait aimé que sa nièce arrive à voir, que ce talent, n’était spécifique à Elyssa. Qu’elle n’était pas une femme extraordinaire, mais juste une femme remplie de détermination. Le talent, l’intelligence, c’était superflu, elle s’en était sortie, par ce qu’elle c’était persuadé qu’elle pouvait le faire, rien d’autre. Maëlle avait toutes les capacités de devenir une grande femme, il suffisait juste qu’elle croit en elle.
Heureusement que Edouard avait eu la bonne idée, de pas suivre les indications de leur aîné, de ne pas lui laisser trop d’importance sur l’éducation de sa fille, sinon Maëlle aurait eu une vie encore plus compliquée. Ignatus, était un sacré bonhomme, manipulateur et conservateur, il n’hésitait pas à mettre sa famille sur les devants de la scène pour ses propres besoins. Pas la peine de vous préciser qu’avec Elyssa, leur relation était plus que compliqué. Ignatus ne lui avait jamais pardonné l’affront qu’elle avait fait à sa famille, en quittant le domaine familial pour faire des études. Et Elyssa de son côté, était particulièrement fière de continuer à faire sortir son frère de ses gongs. Plus ses actes déplaisaient à Ignatus et plus l’avocate savait qu’elle faisait ce qu’il fallait. « Je dois t’avouer que je suis peut-être responsable de ce comportement. Je l’ai un peu traumatisé, je crois. » Elyssa éclata de rire, Ignatus n’avait rien put réellement faire quand sa sœur était partie. Ça avait été une scène de ménage quand il c’était retrouvé pour la première fois. Ignatus avait même dit qu’il allait lui faire payer tout cela, mais bizarrement quand Elyssa avait écarté les bras, le laissant faire, l’aîné avait préféré partir en ronchonnant. A l’amour fraternel ! « Ton oncle a un sacré caractère et je pense qu’il panique à l’idée que tu sois une deuxième moi. Je pense qu’il n’y survivrait pas si c’était le cas. » Elyssa disait ça sous le ton de la rigolade, mais elle était persuadée que Ignatus perdrait la tête, s’il devait avoir de problème avec les Vanderwick, comme il avait pu en avoir dans le passé avec le Avery. « Par contre Ignatus devait vraiment faire n’importe quoi pour que ton père s’oppose à lui comme ça ». Edouard était attaché au valeur familial et n’étant pas l’aîné, il ne prenait pas les décisions importantes. Aux yeux de Elyssa le cadet écoutait beaucoup trop son frère, un jour cela finirait par lui jouer des tours. « Mais tu as bien fait, une discussion ave Ignatus est toujours ennuyeuse et désespérante, mieux vaut ne pas trop aller le chercher. »
Ce qui rassurait Elyssa c’est que maintenant, elle avait le pouvoir de remettre son frère à sa place s’il s’en prenait à Maëlle, entre sa réputation d’avocate et sa place au conseil, Ignatus n’oserait pas se la mettre officiellement à dos. « Ahahah, le jour où tu deviendras prétentieuse, mes deux frères deviendront des féministes confirmées. » S’il avait un mot qui ne définissait pas Maëlle c’était celui d’être prétentieuse. Au contraire Elyssa trouvait que sa nièce manquée de confiance en elle. Si elle avait plus conscience de ses capacités, elle aurait vite remis ce vanderwick à sa place. Mais il était très dur, de prendre conscience de ses capacités, quand on vit dans un monde où on ne cesse de vous rappeler, que les femmes sont faibles et n’ont pas leur mot à dire. Même si on est pas d’accord forcément avec ça ( Elyssa était persuadé que ce n’était pas le cas de sa nièce ) cela peut vous marquer, dans notre façon d’être, votre comportement. L’avocate était déjà très fière que sa nièce avait réussi à dire non, si jeune. Elle se rappellera toujours ce jour, où elle avait humilié cet idiot. Elyssa l’avait même admiré, à son âge, elle n’aurait jamais osé faire une chose pareille. C’est pour cela qu’elle n’avait pas compris sur le coup, son changement d’avis si soudain. Faire un refus ainsi, avait dut être dur et éprouvant, alors revenir dessus était de la folie. Mais plus ses explications passaient et plus Elyssa comprenait. Maëlle c’était faite manipuler et maintenant elle était prise au piège. Elyssa sentit la colère monter en elle, elle sentait déjà qu’elle n’allait pas l’apprécier ce Tristan, les repas de famille allait en devenir que plus remuant !
« Un serment inviolable ! Maëlle, il ne faut jamais faire ce genre de chose. » Sa nièce avait dû paniquer, elle comprenait et ne lui reprochait pas, ce Tristan allait l’entendre.  « Quelle information t’a fait assez peur, pour que tu fasses une chose pareille ? » Elyssa aurait aimé qu’elle vienne la voir. Mais elle sait très bien, que quand on est jeune comme elle et quand des hommes lui mettent une visière, on se croit seule. On est persuadé que la justice ne peut rien faire pour nous, que le seul moyen de sauver ses proches c’est de courbé l’échine. Elyssa aurait put régler cette histoire, mais maintenant qu’elle avait fait le serment inviolable, c’était trop compliqué. Elyssa repris d’un ton très calme et serein. « Je ne sais pas ce que peu bien savoir ce petit idiot, mais rien ne mérite de perdre sa liberté, tu aurais dû venir me voir. » L’avocate posa une main réconfortante sur l’épaule de sa nièce avant de continuer. « Je ne te fais aucun reproche. Dans ce genre de situation, il est très dur d’agir, tu as fait ce qu’il te semblait juste et c’est très courageux de ta part. Je veux juste que si un jour tu te retrouve dans ce genre de situation et je ne vais pas te cacher que ça risque d’arriver, s’il l’a fait une fois, il pourra réessayer ce genre de passe-passe pour ce faire obéir. Tu ne refasses pas les mêmes erreurs. Tu es sa femme, pas sa servante, il t’a eu une fois, mais maintenant, il faut que tu t’affirmes sur lui. Je suis là pour toi, je peux t’aider Maëlle, c’est juste mon métier. » Elyssa réfléchissait à une solution, mais elle devait avouer que contrer un serment inviolable revenait de l’impossible. « Je vais faire passer une loi, pour que ce sortilège passe chez les impardonnables. »


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Sans oser le dire tout haut, Maëlle ne pensait pas une seconde que ça puisse être la faute d’Elyssa. Alors ça n’aidait pas, bien entendu mais s’il râlait contre Maëlle, c’était qu’elle était responsable, personne d’autres. Elle ne comprenait pas bien comment il pouvait en vouloir à sa sœur pour avoir voulu voler de ses propres ailes. De son côté, Maëlle trouvait ça remarquable sans oser ne serait-ce qu’imaginer faire pareil. Elle esquissa un doux sourire en entendant sa tante émettre une vérité, celle qu’il paniquait à l’idée que Maëlle suive l’exemple de sa tante, ça n’arriverait pas «C’est à se demander s’il me connaît vraiment.» et s’il se rendait compte qu’il était d’un naturel insupportable pour tout le monde, sans oublier que Maëlle avait des parents qui ne la laissaient pas non plus faire ce qu’elle voulait, il semblait l’oublier. Elle n’aurait su dire précisément si son oncle faisait n’importe quoi, ce qu’elle pouvait dire en revanche, sans se tromper «Sur le moment, il n’était pas ravi.» C’est sûr que le mot ne correspondait pas vraiment à l’émotion qui transparaissait dans le regard du père de Maëlle ce soir-là «mais il sait aussi que je ne pose pas de problèmes pour le plaisir.» Elle fit une pause, Est-ce que c’était vraiment ça qui avait opposé les deux frères, non la vraie raison fut celle qu’énonça par la suite «Je crois que papa se fiche bien de la vision que peut avoir son frère. Sa fille... ses règles.» et Maëlle ne s’en portait pas plus mal, la plupart du temps. Elle ne pouvait que confirmer, mentalement à défaut de verbalement, les dires d’Elyssa à propos de son frère, les discussions avec son oncle n’étaient jamais intéressantes, voire même stressante pour une Maëlle qui faisait déjà de son mieux au quotidien pour être à la hauteur de cette famille – enfin surtout de ses parents – et qui n’avait pas spécialement besoin que quelqu’un vienne en rajouter des couches, surtout sur ce qu’elle savait déjà et à quoi elle faisait attention.

La phrase de sa tante était plaisante, ce n’était peut-être pas grand-chose mais elle était fière de pouvoir se dire qu’au moins aux yeux de cette dernière, Maëlle ne passait pas pour quelqu’un de prétentieux. Et pourtant, ce n’est pas sur cela qu’elle fit une remarque mais bien sûr son père qu’elle avait à cœur de défendre «Je n’ai pas à me plaindre de papa, il ne m’a jamais  donné l’impression que je valais moins à ses yeux qu’un homme.» Elle ne pouvait en dire autant de son oncle en revanche, chose qu’elle ne comprenait pas puisque pour avoir des alliances, puis des enfants, il fallait obligatoirement des femmes.

Alors qu’elle était occupée à expliquer qu’elle n’avait pas changé d’avis, quand bien même elle avait apprécié Tristan avant ce jour fatidique. Sa tante se décida à lui rappeler que faire un serment inviolable c’était la pire idée du siècle. Elle la regarda, culpabilisant aussitôt «Je sais.» Elle n’avait pas eu le choix, oui elle savait qu’elle avait perdu beaucoup et l’idée qu’Elyssa puisse la prendre pour une inconsciente s’imposa à son esprit mais que dire pour la détromper, vu de l’extérieur, Maëlle passait juste pour le pigeon par excellence, celle qui acceptait tout sans réfléchir et pourtant, elle avait réfléchit, n’avait pas agi sur un coup de tête. Elle comprenait bien par les mots de sa tante que cette dernière voulait savoir «Je crois que te donner la véritable raison te mettrait dans une position vraiment inconfortable.» en revanche, si elle était certaine de détester Tristan pour ce qu’il lui imposait, elle était forcée de son côté de reconnaître qu’à défaut d’être adorable, le jeune homme était quand même loin d’être un idiot, il avait géré de main de maître. Le problème, c’était elle, elle qui lui avait fait confiance, qui avait accepté qu’il rentre de nouveau dans sa vie, elle payait juste très cher le fait de l’avoir cru son ami. Il y a néanmoins un point sur lequel elle décida de revenir «Si, il y a quelque chose qui mérite que je perde ma liberté, ma famille.» ça englobait vraiment la famille au sens large, pas uniquement ses parents, elle acceptait d’être une souris dans les pattes d’un chat si ça leur permettait à tous d’être tranquille «Pour vous, je referais le même choix, encore et encore.»Par contre elle admit volontiers qu’elle avait eu tort sur un point «Oui, j’aurais dû venir te voir.» Elle avait eu peur, elle avait eu l’impression que le monde se dérobait sous ses pieds, avait été dépassé, venait de perdre une des personnes qu’elle aimait, tout simplement. Elle avait eu honte tout simplement, honte d’admettre que tous les choix qu’elle avait fait étaient les mauvais, qu’elle n’était finalement qu’un nom de famille, pas une personne, juste un nom avec le sang qui allait bien.  

Dur d’admettre qu’elle s’était autant fourvoyée sur quelqu’un. Elle posa le regard sur la main de sa tante qui venait de se poser sur elle pour tenter de la réconforter et la rassurer tout en lui rappelant dans quels ennuis elle s’était bêtement fourrée. Oui, elle avait donné un immense pouvoir à Tristan sur sa personne, ce n’était pas juste sa main qu’elle lui avait offerte mais tout ce qui allait avec son corps, un enfant, elle lui appartenait et bien sûr qu’elle craignait qu’il puisse la faire plier et aux dires de sa tante ça arriverait «Mais qu’est-ce que je peux faire ? Je ne suis pas comme toi, moi. J’ai essayé de lui imposer ma volonté, il l’a balayé. Existe-t-il seulement une loi pour empêcher un mari d’imposer sa volonté à sa femme? Je sais que c’est ton métier mais je ne me vois pas me lancer dans un rapport de force avec lui, s’il se plaint à papa, je risque d’avoir les oreilles qui chauffent alors oui, sur le papier, je serais son épouse mais je crains que la réalité soit beaucoup moins reluisante.» Elle était dépitée «J’avais pourtant l’impression que nous étions tous les deux passés à autre chose. Je m’en veux d’avoir été si naïve avec lui et de croire qu’il veuille juste être mon ami.»


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lyssa n’était peut-être pas la première personne à se rebeller dans la famille, mais en tout cas, elle avait su marquer le coup. Ses parents, son frère ainé, n’avaient pas pu oublier un seul instant ce qu’elle avait fait. Mais ce qu’il les faisait le plus peur, c’est que cela continue. Si seulement Elyssa c’était contenter de vivre une vie difficile, sans argent et surtout sans personne pour écouter ce qu’elles avaient à dire. Mais aujourd’hui, Elyssa avait réussi à donner au nom de Rosier une connotation de liberté. Celle de la femme qui pouvait vivre d’elle-même, qu’elle soit sang-pur ou née-moldu. A travers ses procès, ses combats au sein du conseil, Elyssa continuait toujours de faire perpétuer ses idées. C’est ce qui inquiétait le plus Ignatus, c’était que leur nom soit associé au changement, à la rébellion. Qu’il soit vu comme les chats noirs des 28. Pour l’instant il pouvait clamer la rébellion d’une seule. Mais si d’autre membre de la famille, décidait de ne plus suivre le chemin tout tracé par leur ancêtre, ce ne sera plus que Elyssa le problème, mais les Rosier. Et ça, ça faisait peur, même très peur à son frère. Elyssa ne lui en voulait pas, c’était normale de craindre le regard des autres. Surtout quand ces autres étaient pour la plupart des mangemorts. Et malgré tout Ignatus restait son frère et même s’ils avaient tendance à se tirer dans la patte, la famille ça restait quelque chose de très important chez les Rosier, quoique puisse en dire Ignatus.
« Ahahah, ne t’en fais pas, derrière ses grandes aires, de vieux con, si je peux me le permettre, ton oncle, fais attention à toi, il a juste peur, c’est tout. »
Pour ce qui était d’Edward, les choses étaient différentes. Certes il n’était jamais sorti du rang comme avait put le faire Elyssa, mais il n’était pas le parfait traditionaliste, que Ignatus aurait voulu qu’il soit. Edward, vivait sa vie avec justesse, si on puit le dire ainsi. Et même si Elyssa aurait aimé le voir un peu plus impliqué dans certain combat, elle comprenait son envie d’avoir une vie simple. Pour autant, elle lui en voulait d’avoir mit sa fille dans une situation pareil. Certes, il ne l’avait pas fait exprès, mais c’est lui qui avait promis Maëlle, c’est lui qui avait présenté la jeune fille à ces Vanderwick. Ce n’était ce qu’était supposé faire un père qui se souciait de l’avenir de sa fille. Bien sûr son éducation, lui avait tout simplement empêchait de comprendre en quoi ce qu’il faisait pouvait être douloureux pour Maëlle, mais le fait est, c’est qu’aujourd’hui l’adolescente en souffrait.
« Ton père t’aime et même si parfois il a du mal à voir les choses tel qu’elles sont, il fera toujours de son mieux pour te protéger. »
Oui, s’il y avait bien quelque chose que Elyssa ne pouvait pas reprocher à son frère, c’était l’amour qu’il ressentait pour sa fille. Edouard avait un grand cœur et même s’il aimait beaucoup son frère, Maëlle passait avant tout.
« Je ne pense pas que ton père se fiche de ce que pense Ignatus, mais je pense que à ses yeux tu es bien plus importante que tout cela. »
La relation fraternelle chez les Rosier, était complexe, ils étaient tous les trois, très différents. Chacun un opposé, pourtant il restait toujours frère et sœur. Heureusement Elyssa s’entendait mieux avec Edouard qu’avec Ignatus, mais ils étaient parfois en désaccord parfois en conflit, mais la plupart du temps, ils se contentaient de simple moquerie. L’avocate aimait chacun de ses frères, même Ignatus, c’étaient pour dire. Mais ils avaient leur défaut et savait pertinemment que sans les liens du sang, qui les unissait, leur relation en serait que beaucoup plus sombre. Par exemple Elyssa, ne savait pertinemment qu’aucun de ses frères d’adhéraient réellement à ses combats. Aucun des deux ne l’avait soutenu, lors de son départ de la maison. Elle aurait aimé que Edouard se lève face aux insultes des parents, qui Ignatus ne la menace pas de mort, mais ils étaient ce qu’ils étaient. Elyssa ne leur en voulait pas tout simplement parce qu’il restait malgré tout une famille.
« Heureusement que tu n’as pas à te plaindre de ton père là-dessus, sinon il m’aurait entendu, ça je peux te le promettre. Mais tu sais Maëlle, le sexisme, se n’est pas simplement rabaisser les femmes, de les mépriser, c’est tout une éducation, une façon de vivre. Ton père a beau t’aimer de tout son cœur, mais ça ne fera jamais de lui un féministe. » L’avocate ne voulait pas ternir le regard qu’avait sa nièce sur son père, mais il était hors de question pour elle de mentir, sur ce qu’elle pensait sur le sujet.
Elyssa était peinée que sa nièce finisse ainsi, marié à un homme dont elle ne voulait pas. Après tout les combats qu’elle menait, il fallait que la seule personne qu’elle n’arrive pas à sauver soit Maëlle. L’avocate le vivait comme une défaite, de sa part. Mais Elyssa n’allait pas s’apitoyer sur son sort, maintenant elle se devait de trouver une solution, pour que la vie de sa nièce, soit au mieux. C’était primordiale à ses yeux. Quand elle avait fait remarquer à sa nièce, l’idiotie d’avoir accepter un serment inviolable, ce n’était pas pour la faire culpabiliser, mais pour la prévenir du futur. Elle voulait que ce genre de situation ne se reproduise plus jamais, car Tristan pourrait utiliser sa fourberie dans diverses autres occasions. Maëlle devait apprendre à se défendre. Et Elyssa devait faire en sorte de lui apprendre, c’était son boulot, d’aider sa nièce à avoir la force de tenir tête aux hommes qui croyaient avoir tous les droits sur elle. « Ma vie est faite de position inconfortable Maëlle, mais je dois savoir, si notre famille a des problèmes, je suis peut-être la seule personne à être en capacité de l’aider. » Elyssa n’était pas prétentieuse, mais pour ce qui était de la loi, de la justice, elle était de loin la plus à même à gérer les choses. « Je sais que tu as fais ça pour nous et ça me touche beaucoup Maëlle. Mais ce qu’a découvert Tristan et donc ce avec quoi il t’a fait chanter si j’ai bien compris ? » Elyssa avait assez d’expérience dans le domaine pour avoir quelques petites idées, de la façon dont pouvait s’être déroulé les choses. « Cette information, n’importe qui d’autre pourra aussi la découvrir. Je sais par expérience que rien ne reste jamais caché, même quand on est persuadé d’être les seules à être au courant, Maëlle. Si je dois défendre quelqu’un, je préférerais y être préparée. » Elyssa se devait d’insister, cette histoire, la concernait et elle n’avait aucune confiance en ce Tristan pour sa capacité à avoir gardé un secret. Il suffirait qu’il en ait parlé à quelqu’un de mal attentionné avant le serment inviolable et op, les Rosier allaient être dans de sacrée draps. Peut-être que Elyssa choisirait de ne pas se mêler de cette affaire, mais c’était son choix, pas celle de sa nièce. « Tu aurais dû venir me voir, mais maintenant les choses, sont tel qu’elles et nous allons les régler ensemble. » L’avocate embrassa sa nièce sur le front avant de continuer ses conseils. Maëlle avait perdu une bataille, mais pas la guerre, elle n’était pas encore destinée à avoir une vie de femme soumise.
« Il n’existe pas non plus de loi qui oblige une femme à obéir à son époux Maëlle. Tu n’as pas besoin d’être comme moi, pour te battre pour tes droits, il te suffit d’être une femme. Car en tant que femme, tu as le droit, la force et l’obligation de t’imposer, de faire tes choix, pas pour surpasser ceux de ton marie, mais pour les mettre à la même hauteur que le sien. Personne ne nait avec la force de combattre l’injustice, de même qu’on ne choisi pas l’injustice de notre vie. Mais si tu te résignes, si tu juge que ta liberté en tant que femme, ne mérite pas ton combat, alors ses toi qui en souffrira, mais pas que, ce sera aussi tes filles, que t’aura forcé à avoir Tristan, qui tout comme toi, se feront avoir par un autre garçon un peu trop prétentieux, et ton fils qui serait un Tristan ou même un Ignatus. Il n’est pas question de procès, de rapport de force, mais il est question que tu reste debout Maëlle. Que tu gardes la tête haute, que tu fasses tes choix, pour ta vie et celle des personnes auxquelles tu tiens. Que tu restes une femme fière d’elle, fier d’exister, fier de ses choix, même si un imbécile ta eu une fois. Car c’était la dernière fois. Oui tu vas peut-être devoir te marier avec lui, mais ça ne veut pas dire que tu seras son esclave loin de là. La naïveté, elle disparaît sous le coup de l’apprentissage de l’expérience. Alors garde la tête haute, ma petite Maëlle, parce que je sais que tu as la force de vivre ta vie. »


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Jeu 1 Oct - 20:28
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Faire attention à elle. Alors certainement mais d’une façon qui laissait Maëlle songeuse. Ce n’était pas faire attention dans le sens protéger, vouloir le bien de. S’il faisait attention à elle, c’était afin d’éviter que la jeune Rosier tourne en ridicule la famille en refusant de se conformer au protocole, ce n’était point par affection qu’il veillait sur elle et elle le savait pertinemment, sans que ça la perturbe outre mesure. Ce qu’Elyssa confirmait en disant qu’il avait juste peur. Ah faire partie des 28, c’était parfois bien contraignant et Maëlle ne s’en rendait pleinement compte que maintenant qu’elle était sur Londres. A moins que ce soit l’annonce imminente de ses épousailles avec Tristan qui appuyait un peu plus son impression d’avoir une pression énorme sur les épaules.

Néanmoins, tout n’était pas forcément noir, elle se savait épaulé par ses parents, pas uniquement sa mère, mais bien son père qui malgré une envie immense d’avoir une alliance entre le fils de son meilleur ami et sa fille – chose que tout le monde avait bien saisi – avait accepté de laisser Maëlle tranquille, ne voulant surtout pas la forcer, quand bien même, il avait sûrement la certitude qu’elle aurait cédé pour lui faire plaisir. Au final, elle était belle et bien forcée s’épouser Tristan mais ce n’était pas son père qui l’y obligeait, enfin tout du moins indépendamment de sa volonté. Aux propos de sa tante, Maëlle esquissa un sourire sans la moindre joie, elle aussi mettait tout en œuvre pour protéger son père, refusant catégoriquement de prendre le moindre risque et de voir son monde s’écrouler. Se savoir aimé au fond d’elle, c’était une chose mais d’entendre quelqu’un qui connaissait son père depuis son plus jeune âge confirmer ce qu’elle pensait, c’en était une autre «Au moins, par ce mariage, je le rends certainement très heureux.» Voilà, c’est ça qu’elle devrait se marteler sans cesse, que lui serait fier, qu’il voyait ce mariage comme la meilleure chose qui pouvait arriver.

En revanche, il est vrai qu’elyssa marquait un point sur le fait que les coutumes étaient bien marquées chez son frère. Mais en même temps, elles l’étaient aussi chez Maëlle, le mariage arrangé n’était pas un problème, certes la façon d’agir de Tristan était méprisable, elle l’admettait mais si la première fois qu’ils s’étaient vus, tout s’était bien passé, les deux jeunes auraient fini époux sans que Maëlle n’émette la moindre objection avec pour seul désir de faire en sorte que leur mariage soit le plus heureux possible. Elle était bien loin des pensées d’Elyssa sur les mariages arrangés, si chacun faisait des efforts de son côté et avait à cœur de bien faire les choses, ça donnait des couples comme celui de ses parents... En tout cas c’est la vision que Maëlle avait de la chose «Je crois que je n’en suis pas une non plus, je n’ai jamais rêvé d’indépendance. Mes rêves de petites filles c’était plutôt me marier à Tristan et avoir plein d’enfants avec lui à qui je pourrais apprendre le Quiditch.» Elle renifla, sa vision d’enfance ressemblait énormément à la réalité tout compte fait mais ça rendait Maëlle bien moins ravie que prévue.

Parler du serment c’était admettre que son père avait fait quelque chose alors bien sûr avec son regard d’enfant, elle l’aimait toujours autant, arrivant même à ne pas lui en vouloir parce qu’il avait forcément ses raisons et qu’elle l’aimait bien trop pour lui reprocher un match sur les centaines qu’elle avait pu voir. Elle hésitait, Elyssa mettant le doigt là où il fallait, oui leur famille aurait des problèmes si ça se savait mais personne n’avait rien remarqué sauf Tristan et elle, elle en était convaincue sinon ça aurait déjà fait un scandale au vue de la popularité et de la médiatisation d’Edward Rosier. Elle hocha la tête, à la question de sa tante sur le fait que c’était une information concernant leur famille que Tristan avait découvert et que c’était précisément avec ce point qu’il avait réussi à obtenir ce qu’il voulait d’elle. Elle fronça les sourcils, pensive, Est-ce que quelqu’un d’autres pouvait être au courant en dehors du couple maudit, non elle en doutait vraiment. «ça m’étonnerait que quelqu’un s’en soit aperçu, sinon on serait déjà tous sous le feu des projecteurs. Moi je l’ai découvert parce que.» elle fit une pause ne voulant pas admettre tout haut que son père avait triché «je connais notre famille et Tristan, je ne sais pas comment il a fait mais je me suis assurée de son silence et si un scandale venait nous éclabousser maintenant et qu’il en était responsable parce qu’il en parlait directement à la presse ou qu’il mandate quelqu’un pour le faire, il le paierait de sa vie.» En disant cela, Maëlle n’était pas du tout sereine, parce que malgré tout ce qu’il pouvait faire, son affection pour Tristan était réelle et que ça ne lui ferait pas plaisir une seconde d’être responsable de sa mort. Probablement même que psychologiquement, ça la détruirait elle aussi. «Et oui, si ça venait à se savoir, tu devrais défendre quelqu’un de la famille mais j’ai bon espoir que ça ne se sache jamais.» Elle lui adressa un sourire penaud, essayant réellement de ne rien dire afin de protéger son père, reconnaissant néanmoins sans mal qu’elle avait eu tort de vouloir gérer seule, c’était trop tard à présent mais une aide extérieure aurait été fort appréciable.

Les propos suivants remplissaient Maëlle d’inquiétude. Ce n’était pas ce qu’on lui avait appris, difficile de refaire une éducation plus de 15 ans après sa naissance. Elle la regardait, ne voyant pas comment elle pourrait s’imposer face à lui mais elle voulait bien essayer mais craignait que ça soit peine perdue «Peut être que si je ne l’embête pas et que je me montre cordiale avec lui tout se passera bien.» Elle fit la moue «De toute façon, je lui ai déjà promis un héritier  mais nous serons deux pour l’éduquer, si je lui apprends à respecter les femmes qu’elles sont son égale, il n’y a pas de raisons que mon enfant soit un Ignatus. Tristan a de bons côtés, je l’ai jamais vu traiter ses sœurs comme des moins que rien. Ce traitement n’est visiblement réservé qu’à moi, je crois que je suis incapable de gagner un rapport de force, je déteste les conflits, je culpabilise. Je sais, je suis décevante, je devrais me battre mais je me dis que si j’essaie de lui faire plaisir, son comportement peut changer aussi?» Elle regardait sa tante avec espoir, voulant qu’elle confirme parce qu’essayer de faire plaisir aux gens, c’était quelque chose qui ressemblait beaucoup à Maëlle. Elle voulait plaire, raison pour laquelle elle avait accepté de devenir l’ami de Tristan, voulant lui faire plaisir en premier lieu... au final ça n’avait pas marché mais elle ne perdait pas espoir, c’est ce qu’on lui demandait n’est ce pas?


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ette situation était frustrante pour Elyssa. Elle c’était toujours mit un point d’honneur à ne jamais mêler, son travail à sa famille, elle ne voulait pas être la tata chiante, qui harceler sa nièce. L’avocate, avait choisi de ne jamais cacher ses convictions, tout en laissant Maëlle faire ses propres choix. Mais à ne pas vouloir s’immiscer dans sa vie, elle avait d’une certaine façon laissé la jeune fille, livré à elle-même. Elyssa commençait à regretter de ne pas avoir rappeler plus souvent à sa nièce, comment être une femme libre. Peut-être aurait-elle du insister plus souvent. Mais maintenant les choses étaient déjà bien avancées et son cerveau à vos beau fonctionner à cent à l’heure, le serment inviolable était dur à contrer. Mais Elyssa restait une avocate, une avocate hors pair. Son métier consistait à trouver des failles, des erreurs chez son adversaire. Ce fameux Tristan était sûrement très intelligent, mais il n’avait pas son expérience, Elyssa trouverait quelque chose en capacité de l’obliger à choisir d’abandonner cette idée. Mais ce n’était pas à elle de faire ce choix. Elle ne pouvait pas faire une chose pareille sans l’accord de sa nièce. Tout simplement car choisir sa vie à sa place, revenait à la traiter, comme l’avait traité, son père et son oncle, comme une femme incapable de prendre des décisions. Non, elle agirait mais seulement si Maëlle était d’accord.
« Tu sais autant que moi, que ton père veut que tu sois heureuse et un mariage qui te rend malheureuse, ne lui fera pas plaisir. » Elyssa n’aimait pas casser ainsi les espoirs de sa nièce mais elle ne voulait pas non plus avoir à lui mentir. Ce n’était pas lui rendre service. Dans un choix aussi décisif pour elle, il n’y avait pas de place pour l’auto-persuasion. Il fallait avoir tous les éléments en main. Pour avoir aider plein de femme en difficulté, Elyssa savait que ça ne mènerait rien de bon, pour Maëlle. Et même si Maëlle n’était pas une féministe, elle méritait d’apprendre à le devenir. De faire ses propres choix.
« Tu n’es pas définis par tes pensées, par tes rêves passé Maëlle. C’est normal qu’étant enfant tu ais eu ce genre d’envie, tout simplement parce que c’est ce que l’on t’a appris. Ce qui importe ce sont tes choix futurs ce que tu veux ou ne veut pas devenir. »  Elyssa croyait en la capacité de sa nièce à devenir une grande femme, le problème était que celle-ci n’y croyait pas un seul instant.
Mais ce qu’il la tracassait encore plus c’était cette histoire de secret, sur leur famille. Elyssa se devait de préparer une défense. Tous les scandales qui éclataient, venait de gens riches et puissant qui croyait au « je suis le seul à le savoir. » Mais ce que beaucoup de personne avait du mal à comprendre, c’est que découvrir ce genre de chose, c’était le métier de plus d’un. Et Elyssa avait parfaitement conscience que ce genre de personne tournait autour de sa famille, que ce soit elle ou son frère, beaucoup aimerait les voir tomber face à un gros scandale. Et il était de son devoir de se préparer à cette éventualité, Elyssa n’allait pas lacher l’affaire, car cette histoire ne touchait plus à présent que Maëlle.
« Tous les scandales commencent comme ça tu sais. Par quelque chose que de toute façon, personne ne pourrait jamais s’en rendre compte. Mais les certaines personnes feront tout pour le découvrir, quelqu’un fera forcément une erreur une maladresse, si Tristan l’a su d’autre pourrait le savoir de la même façon. » Maëlle était encore jeune et peut-être un peu naïve, mais Elyssa ne pouvait pas prendre ce risque, elle ne pouvait pas continuer sa vie en faisant comme-ci, elle n’avait pas conscience du danger qui planait sur eux. « Tu sais que, que tu me le dises ou pas je finirais par le savoir ? » l’avocate lui sourit gentiment, avec de reprendre plein d’autodérision. « Mon métier consiste tout de même à fouiller dans la vie des puissants, pour y trouver une faille. Découvrir ce problème sera un jeu d’enfant pour moi, comme pour beaucoup d’autre d’ailleurs. » Déjà, Elyssa avait quelques idées, en tête. Avec l’ardeur et les risques qu’avait prit Maëlle, le problème ne venait pas d’Ignatus, pour changer. C’était forcément un de ses parents, étant donné que Elyssa savait n’avoir rien fait de reprochable aux yeux de la justice. L’utilisation du therme « scandale » signifiait clairement que ce problème aurait des répercutions un peu partout et donc que la personne visée était célèbre, à part Anna et Edouard, personne n’aurait l’impact suffisant pour faire un truc pareil. A part si elle avait à faire à une histoire bien glauque, mais là-dessus Elyssa espérait que Maëlle aurait eu la conscience d’esprit de ne pas couvrir une chose aussi horrible.
Elyssa n’insista pas plus, elle finirait par savoir de toute façon. D’autant plus qu’elle n’aimait pas ce que disait Maëlle. Si elle mettait en place ses paroles, cela la mènerait tout droit vers une vie de femme seul et malheureuse, à l’ordre d’un mari autoritaire. L’avocate ne pouvait pas la laisser faire ça, lui cacher la vérité pour la réconforter sur le moment, car dans le futur sa souffrance sera bien plus forte.
« Non. » Elyssa inspira un grand coup, elle n’aimait pas briser les espoirs des autres ainsi, encore plus quand il s’agissait de sa nièce. « Non, ça ne changera rien, au contraire. Le meilleur moyen de te faire aimer, de rendre ce garçon un peu plus convenable c’est de rester toi-même. »  Elle passa une main dans les cheveux de sa nièce avant de continuer. « C’est seulement ainsi que tu pourras le changer, en quelqu’un de bien. D’atténuer sa jactance, faire de lui une personne supportable. Si tu n’es plus toi-même, ça ne le fera pas. Ça ne pourra pas le faire, il te marchera dessus et te détruira, ce n’est que en t’imposant, en restant fidèle à toi-même, que tu pourras apprendre à le faire changer. » Elyssa prit un ton solennel, avant de pointer son regard dans celui de sa nièce. Elle se doutait bien que Maëlle allait refuser la proposition qu’elle s’apprêtait à lui faire, mais ELyssa se devait de lui proposer tout de même. « Je peux trouver de quoi le faire plier tu sais. Une famille comme celle des Vanderwitch a ses secrets aussi. Si tu veux je peux contraindre ce Tristan à annuler lui-même le mariage. De cette façon, tu n’y es pour rien et le serment inviolable ne pourra pas entrer en compte, même si ses des moyens, que tu n’apprécies pas vraiment c’est faisable. »


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Elyssa

La vérité ne faisait pas plaisir à entendre.  Maëlle sentit sa gorge se serrer en entendant se confirmer le fait que même son père qui était des plus ravis par une alliance avec les Vandwyck et qui voyait en Tristan le gendre idéal, finirait par perdre son engouement si sa fille n’était pas heureuse avec cet escroc de première. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait faire au juste ? Tomber amoureuse, ça ne fonctionnait pas comme ça, ce n’était pas parce qu’elle désirait quelque chose de toutes ses forces que ça arrivait. Elle avait voulu un balai et ne l’avait pas vraiment eu – merci papa – elle avait voulu tomber amoureuse d’un sang pur afin d’écarter la menace Tristan qui ne nous mentons pas avait toujours plané sur les fesses de Maëlle, elle était certaine de n’avoir jamais aimé. Alors tomber amoureuse de Tristan pour faire plaisir à Papa, ça n’avait pas marché, jamais et elle ne voyait pas comment ça pouvait marcher. Il allait donc falloir apprendre à mentir, donner le change et si elle savait le faire naturellement pour des inconnus puisque le linge sale se lave uniquement en famille, le faire envers ses propres parents paraissait être quelque chose d’insurmontable pour la demoiselle. « Je vais m’adapter, je me suis bien adaptée au fait d’être sous le feu des projecteurs, je devrais être en mesure de m’adapter à Tristan. » Après tout s’il suffisait de lui faire un enfant pour être tranquille le reste de sa vie, Maëlle était plus que capable de se forcer.

Elle comprenait parfaitement ce que sa tante essayait de lui faire comprendre, que se détacher de tout ce qu’on lui avait appris était possible, Elyssa en était la preuve vivante mais Maëlle en était tout bonnement incapable avant même que Tristan vienne foutre la merde dans ses pensées, elle ne se voyait pas choisir son époux sans avoir l’accord et la bénédiction de ses parents. L’amour d’un mari passant loin, très loin derrière l’image que devait renvoyer les Rosier, pour Maëlle. « Je ne suis pas en train de devenir quelqu’un que je ne veux pas être. Ce n’est pas le mariage qui me répugne, c’est juste la façon dont ça a été emmené qui me déplait. Avoir le choix n’a jamais été totalement une option donc ça ne m’attriste pas outre mesure tu sais ? »

Si parler de ses choix, de ses rêves et de ses illusions qui s’étaient faites la malle, en même temps que la quasi-certitude que son père était la personne la plus intègre du monde – après Elyssa mais c’est pas comparable- ça n’était pas un problème.  En venir à parler de ce secret polichinelle que détenait Maëlle avec la complicité de Tristan – à son grand regret – ça l’emballait beaucoup moins. Loin d’être arrogante, Maëlle était néanmoins sûre d’elle, personne ne savait en dehors de Tristan et elle, en dehors d’un chien… mais pour faire parler un chien bon courage. Elle en était convaincue et le fait qu’aucun scandale n’ait explosé indiquait cela. N’importe quelle personne détenant cela en dehors de Maëlle qui n’avait rien à gagner et tout à perdre,  aurait usé de ce savoir pour faire plier sa famille, ce qu’avait fait Tristan. Elle posa un regard sur sa tante qui relevait l’inconnu, comment Tristan avait-il pu deviner quelque chose que des experts de matchs de Quidditch n’avaient pas remarqué, ce garçon était impressionnant… et dangereux. C’est pleine d’ironie que Maëlle fit la remarque suivante « Ils auraient dû se réveiller avant Tristan, je n’ai plus rien à offrir. » Excepté de l’argent mais Maëlle n’était pas vraiment maîtresse de sa fortune, ah elle savait très bien qu’elle était l’héritière et que tout serait à elle mais pour le moment, elle n’avait rien à offrir et ce serait très peu discret de prendre l’argent de ses parents pour… couvrir ses parents. Elyssa profita du fait que Maëlle se torturait l’esprit pour essayer d’avoir un coup d’avance au cas où elle s’était trompée et que quelqu’un l’apprenait, en posant une question. Sa nièce leva les yeux vers elle en proie au doute, ohla c’était une mauvaise chose ça, ça veut dire qu’elle allait fouiner. Les phrases suivantes inquiétèrent encore plus Maëlle, il y avait des gens dont le but était de faire plonger les puissants, c’était inquiétant et pourquoi son père avait-il mal agi. Elle marmonna convaincue néanmoins « Ce ne sera pas un jeu d’enfant pour beaucoup de gens, sinon ça aurait déjà fait scandale. Ce n’est pas que je ne veux pas te le dire, c’est que je ne veux pas que ça change. » Elle lui faisait confiance, c’était un membre de sa famille, elle avait toujours apprécié son frère malgré leurs différences d’opinions au sujet du mariage. « Papa a triché. » La bombe était lancée, la gorge de Maëlle se serra parce qu’au-delà du fait qu’il avait mis la famille en proie au scandale, elle avait l’impression de le trahir en le reconnaissant à haute voix « Ne me demande pas si je suis sûre de moi. » Elle fixa sa tante dans les yeux pour mettre du poids dans ses mots « Je connais le style de jeu de papa depuis que je suis née, je ne sais pas comment te définir mais je sais en le regardant ce qu’il va faire, comment il va bouger. Je le connais et je suis sûre d’une chose, ce jour-là il n’a pas joué pour gagner, il a joué pour perdre. » Elle poussa un soupir dépitée, ne comprenant pas elle-même comment c’était possible mais elle murmura « Dis moi que je n’ai pas sacrifié mon avenir pour rien, que tu resteras avec nous ? » Parce qu’il était évident que Maëlle coulerait avec sa famille, peu importe ce qu’il faisait, il restait son père et elle resterait à ses côtés toujours, quoi qu’il advienne. Mais il faut aussi admettre qu’elle ne voulait pas perdre sa tante, la justice c’était important, elle le savait, tricher c’était mal, elle le savait mais Elyssa était une Rosier, c’était important aussi d’être unis.

Le sujet bascula sur Tristan et l’avenir de Maëlle après ce mariage. Le moins que l’on puisse dire c’est que toutes les tentatives que faisaient Maëlle étaient désastreuses. Rester elle-même ? Mais c’était pire que tout, il la prenait pour une traînée, il la connaissait et cela ne l’avait pas empêché de se retourner contre elle à la moindre occasion. Ce n’était même pas que physiquement elle ne lui plaisait pas, ce qu’elle avait cru il y a quatre ans – bon en plus du fait que pour Maëlle il avait déjà une petite amie – c’est tout simplement sa personne, sa personnalité, elle qu’il n’aimait pas. « Je suis incapable de m’imposer. » Ce n’était pas dit avec défaitisme, elle le savait et vivait avec. Elle était incapable de s’imposer et plus la personne en face avec de la personnalité et plus c’était instinctif pour Maëlle de s’écraser et d’espérer que ça calmerait l’autre de voir qu’il n’avait pas de combats à mener. Le regard de la Poufsouffle s’écarquilla sous la surprise en entendant la proposition de sa tante et pour le coup, pas une seule seconde elle ne fut tentée d’accepter, elle déclina l’offre d’un mouvement de tête avant de s’expliquer et de ne pas paraître ingrate « Je ne veux pas que tu cherches. La famille de Tristan ne mérite pas cela, à aucun moment et je serais bien incapable de me regarder dans le miroir si alors que moi je le trouve ignoble d’utiliser ma famille pour m’atteindre, d’utiliser la sienne pour le forcer à céder. Je préfère être sa femme que de détruire sa famille. » et si elle ne mentionnait pas son père, elle n’oubliait pas non plus l’amitié qui le liait aux Vandwyck et ne voulait pas être la cause de leur mésentente… Non avec Tristan, elle prendrait sûr elle mais elle était sûre d’elle, elle ne se lancerait pas dans une bataille – même gagnée d’avance – pour le détruire.


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C
ette discussion était facile pour personne. Elyssa était malheureuse que sa petite nièce, est put finir par se retrouver dans une situation pareille. Pour l’avocate, c’était un échec de sa part. Elle avait protégé de nombreuse autres une fille, mais n’avait pas réussi à reporter son combat au sien de sa propre famille. Mais Elyssa n’était pas genre à s’apitoyer sur son sort. Elle avait fait une erreur, mais il n’était pas trop tard, pour continuer à soutenir Maëlle, tout au long de cette épreuve. Quand Elyssa avait reçu, sa demande en urgence de venir passer le week-end chez elle, l’avocate c’était préparée à avoir une discussion de cet acabit avec sa nièce, mais elle n’avait pas pensé que celle-ci puisse être aussi compliqué. Ce Tristan était vraiment une enflure, les repas de famille allaient être bien tendu, très folklorique comme on dit. Les Vanderwick, allaient avoir l’honneur de savoir ce que cela faisait d’être de la famille d’Elyssa Rosier.
Bien sûr la jeune fille, souffrait sûrement beaucoup moins de cette situation, que si elle avait eu le caractère d’Elyssa. L’avocate aurait combattu jusqu’à son dernier souffle, tout simplement car elle était animée depuis toujours par cette soiffe de liberté. Qu’est ce qu’elle pouvait être en colère contre son frère, d’avoir mis dans la tête de sa fille des idées aussi rétrograde, sur le choix de son propre avenir. Derrière tout l’amour qu’il avait pour elle, Edouard faisait passer ses bonnes petites coutumes, avant le reste. « Et lui de s’adapter à toi. » Elyssa serait toujours là, pour lui rappeler qu’elle ne comptait pas moins, qu’un autre, qu’elle n’avait pas s’écraser devant qui que ce soit. C’était son devoir, quitte à ce qu’au bout d’un moment, ses petites piqures de rappels, commencent à la fatiguer, elle ne laisserait jamais sa nièce oublier à quel point c’était important qu’elle soit elle-même et qu’elle l’assume. « C’est déjà ça. Moi tout ce que je veux, c’est que tu sois heureuse Maëlle. Si tu arrives à t’épanouir ainsi, c’est ce qui compte, mais garde à l’esprit tout ce que cela implique. »
Elyssa avait l’impression que dans cette histoire chaque problème en menait à un autre. Sa pauvre Maëlle, n’était que la victime de quelque chose de bien trop gros pour elle. La Poussouffle ne méritait pas tout cela. Elyssa devait essayer d’arrêter l’engrenage avant qu’il ne soit trop tard. Elle devait savoir l’élément déclencheur de toute cette histoire, cette bombe que Maëlle ne gardait rien que pour elle. En tant qu’aînée mais aussi en tant qu’avocate Elyssa devait prendre les choses en main, retirer ce fardeau des épaules de sa nièce, qu’elle portait depuis trop longtemps. « Les choses ont déjà changé, à partir du moment même au ce qui est arrivé est arrivé, il te suffit juste vouloir contrôler ou non ce changement. » A ce moment-là, Elyssa ne savait pas encore que sa nièce fît référence à leur famille. Plus exactement à sa place dans cette famille. Par moment Elyssa oubliait simplement que sa nièce avait une image bien trop embellie des avocates, si elle savait toute l’horreur qu’avait pu défendre sa tante, elle serait beaucoup moins angoissée de lui annoncer ce qu’elle se préparait à lui dire. Quand Maëlle finit par lâcher le morceau, Elyssa resta bouche bée, un instant. Edouard ? Triché ? Pourquoi aurait-il fait ça ? Ce n’était clairement pas une question d’argent, ni même une question de réussite. Son frère était un excellent joueur, alors qu’est ce qui aurait put le pousser à faire une chose pareille ? Maëlle était sûre d’elle et Elyssa ne remettait ça en question, si quelqu’un pouvait déceler ce genre de chose c’était bien elle. Elyssa craignait une nouvelle fois que cette histoire en cachait une autre. Mais pour l’instant elle n’avait pas le temps de réfléchir à tout cela pour l’instant elle devait réconforter sa nièce, qui était sûrement tout autant si ce n’est bien plus perdu qu’elle. « Mais Maëlle voyons … Je ne t’abandonnerais jamais, tu es ma nièce et ma famille. Et rien de ce que ton père feras ne pourra jamais changer cela. Pour ce qui est de ma relation avec lui, il faudra qu’il fasse quelque chose de bien plus grave, pour que je décide d’arrêter de passer lui botter le cul, quand il en a besoin. » Avec douceur Elyssa vint embrasser le front de sa nièce avant de la serrer dans ses bras. Maëlle était une femme emplis de bonté, elle ne méritait certainement pas qu’on l’abandonne pour les actes d’un autres, tout simplement elle ne méritait pas qu’on l’abandonne.

La discussion dériva, finalement sur le mariage et surtout comment le gérer. Elyssa voulait lui expliquer qu’elle ne devait pas se brider toute sa vie, pour une simple erreur. Mais sa nièce elle ne s’en croyait tout bonnement pas capable. L’avocate était attristée de voir à quelle point sa nièce se sous-estimait. Elyssa était persuadé qu’elle avait un grand potentiel : celui d’être heureuse et de rendre les gens autour d’elle heureux à son tour. « Et moi je suis persuadé, que rien ne t’a impossible Maëlle, tu sais pourquoi ? » Elyssa marqua un temps de pause pour donner du poids à ses mots. « Tout simplement parce que tu es une Rosier, tu as la bonté de ta mère et la force de caractère de ton père. Cela ne signifie pas que tu es une personne bornée, non, cela prouve à quel point tu es forte. Si tu es assez forte Maëlle, pour faire autant de sacrifice, porter quelque chose d’aussi lourd que la tricherie de ton père, alors tu as largement la force de t’imposer, crois-moi, tu es beaucoup plus forte que tu ne le crois. » Par la suite, Elyssa lui fit la proposition la plus logique qui soit : rendre les coups combattre. C’était ainsi que fonctionnait son métier et elle était prête à faire de même avec sa nièce. Mais avant même de poser la question l’avocate savait très bien à sa réponse. Il n’était pas dans le tempérament de sa nièce de réagir ainsi et Elyssa ne pouvait pas le lui reprocher. « Je comprend ta réaction Maëlle et je n’insisterais pas, bien entendu, c’est ton choix, je ne vais pas m’immiscer dans ta vie, mais sache qu’aux, besoin tu peux envoyer Elyssa Rosier à ton Tristan, considère-moi comme ton avocate personnelle. »


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Dim 22 Nov - 16:10
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A lui de s’adapter à elle ? Maëlle pencha la tête sur le côté en proie au doute avant de questionner sa tante un peu indécise « Tu penses qu’il faut s’adapter à moi ? » Elle n’avait pourtant pas l’impression d’être autre chose que facile à vivre pour les gens. Se pourrait-il qu’elle se fourvoie sur la question et que ça soit une épreuve que de s’adapter à elle. Elle essaierait de faire en sorte de modérer son caractère pour que Tristan ne le subisse pas l’idée en tant que rpgiste me fait sourire puisque moi je le cherche le caractère de Maëlle XD.
Etre heureuse, Elyssa voulait que sa nièce soit heureuse et bien Maëlle pour le moment n’était pas en mesure d’affirmer cela, elle n’était pas malheureuse, bien sûr, elle avait toujours sa famille et ça aurait pu être bien pire que d’épouser Tristan, ce dernier n’était pas un homme violent et elle devrait être en mesure de pouvoir le fuir sans trop de soucis si ça venait à mal se passer entre eux. Néanmoins, être heureuse dans son mariage, ce n’est absolument pas ce qu’elle recherchait. Dire qu’elle ne l’avait pas recherché serait un mensonge, oui elle le reconnaissait, elle avait voulu être aimé de Tristan, probablement même qu’à quatorze ans, sans même l’avoir vu une fois elle éprouvait des sentiments pour lui. A présent, elle ne ressentait plus grand-chose, ayant même l’impression qu’elle ne serait plus en mesure d’aimer quiconque. Ce qui était probablement pas plus mal d’ailleurs, un amour interdit devant être une chose horrible à vivre. Sauf qu’une vie sans amour n’était pas spécialement quelque chose qui la rendait heureuse. Elle n’oubliait rien de ce que cela impliquait en effet, hochant la tête à cette remarque mais sachant aussi qu’elle ne pouvait rien faire, à moins de prendre des filtres d’amour mais cela, d’après Maëlle n’en valait pas la peine. Elle ne souhaitait pas une illusion de bonheur.

Maëlle contrôler quelque chose ? Le seul moment où elle contrôlait sa destinée c’est lorsqu’elle était sur un balai alors contrôler le reste, c’était une tâche impossible pour elle. Elle ce qu’elle voulait, ce n’était pas contrôler tout le monde, c’est faire le moins de dégâts possible en révélant des choses. Elle voulait que sa famille reste unie, que personne ne souhaite faire cavalier seul et oui pour cela, pour l’unité de cette famille, elle était prête à épouser Tristan, sans la moindre hésitation et donnerait la même réponse au garçon encore et encore, oui pour ce foutu serment inviolable.
Mais, parce qu’Elyssa faisait parti de la famille, qu’elle disait assez clairement qu’elle comptait bien fouiner pour connaître le fin mot de l’histoire, Maëlle décida de lui épargner des heures de recherches, annonçant la raison pour laquelle, elle avait cédé à Tristan. Pourtant, oui elle stressait parce qu’elle avait été déçue en tant que fille, elle idolâtrait ses parents, réellement et que l’un des deux soit capable de ça était totalement déstabilisant, elle avait peur qu’Elyssa soit plus critique envers eux et qu’elle décide de leur tourner le dos. Rien de tout cela ne se produisit. Maëlle paniquait visiblement pour rien et un sourire plein de reconnaissance se dessina sur son visage tandis que sa tante ne rejetait en rien Maëlle et ses parents, ils faisaient toujours parti de la même famille. Sourire qui s’agrandit encore plus lorsqu’elle sentit les bras de sa tante l’enlacer. Elle était bien contre elle, ayant l’impression de retrouver un semblant de normalité, que sa vie ne partait pas en sucette sans qu’elle ne parvienne à déterminer pourquoi exactement.

Parler de la suite, c’était reconnaître que Maëlle était bien incapable de faire des crises de colères, enfin si comme tout en chacun, elle avait bien eu des fois des excès de colères, bien vite avorté parce que ça ne passait pas mais alors pas du tout auprès de ses parents. Elle ne parvenait pas à s’imposer enfin si, une fois, pour Tristan elle avait réussi mais n’en avait pas tiré la moindre gloire et elle avait réussi uniquement parce que sa mère avait décidé de prendre son parti, sinon sûrement que Maëlle aurait du céder face à l’insistance de ses parents. Alors si ça lui semblait totalement impossible mais étant donné que sa tante avait l’air persuadé du contraire, elle l’invita d’un léger mouvement de tête à lui faire par de ses réflexions sur la petite dernière de la famille Rosier. Alors pour la bonté de sa mère, il est fort probable qu’elle soit dans le vrai, Maëlle tenait beaucoup d’elle mais alors pour la force de caractère, pour le coup à part sur un balai, il n’était pas vraiment courant de voir le caractère de Maëlle, bien au contraire. Est-ce qu’elle était bornée, tout dépendait du sujet, il y a des combats qu’elle savait perdu d’avance et pour lesquels, elle ne se battait pas, en revanche, lorsqu’elle pensait la cause juste et qu’il y avait du soutien de son côté – le soutien aidant beaucoup – oui elle était capable de tenir tête mais ça se tenait sur les doigts d’une main, ridicule dans une vie et les gens semblaient très bien savoir tout cela. « Je n’en suis pas si sûre mais imaginons que tu aies raison, que je tienne tête à Tristan, que nous soyons en rapport de force constant lui et moi. Si mes parents l’apprennent, je suis morte. Si son ego est meurtri et qu’il décide de m’en retourner une, théoriquement il a le droit. Oui bien sûr que s’il me tape, je peux le retaper, la question ne se pose même pas mais nous savons tous qu’à ce jeu là, je serais la perdante. » Et même sans ça, ça n’était pas dans sa nature.

Exactement de la même façon, alors qu’elle aurait pu s’emparer de la proposition qui lui était faite de faire plier Tristan, elle trouvait cette idée indigne d’elle-même. Néanmoins, c’était adorable de la part d’Elyssa de se proclamer avocate de la demoiselle Rosier. Cette dernière esquissa un sourire amusé « Pour n’importe laquelle des affaires de justice, je ferais appel à toi mais je pense que ce ne sera jamais pour une histoire entre Tristan et moi. » Elle leva les yeux au ciel, imitant la voix de sa mère tandis qu’elle disait une phrase qu’elle avait entendu des centaines de fois depuis qu’elle était petite « Le linge sale se lave en famille. Je crains que Tristan soit dorénavant mon problème. » Autant qu’elle serait le sien, à n’en pas douter.
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Mer 2 Déc - 21:02



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lyssa n’avait defois pas conscience d’à quelle point sa nièce avait un reel problème d’estime de soit. Pour elle s’adapter à l’autre, c’était la base de tout les couples, arrangé ou pas. Maëlle avait beau être une femme douce et plein de gentilesse, cela n’empêchait que pour qu’elle puisse s’épanouir, elle se devait s’imposer un minimum. Et puis même inconsciement c’était quelque chose qui se faiait au naturel, un temps soit peu que l’un et l’autre se respectait. « Ne fais pas cette tête voyons Maëlle. » Mais pour sa nièce tout changement signifiait qu’elle était l’origine du problème. « Dans un couple, il est naturel de s’adapter à l’un et l’autre. Cela ne veux pas dire que tu es dur à vivre, mais Tristan et toi êtes différent et il est normal que vous vous habituiez, si tu préfères le therme, l’un à l’autre. » Elyssa posa la main sur son menton. Elle réfléchaissait comment pouvait-elle bien faire comprendre ce qu’elle cherchait à dire à Maëlle. « Chaque personne et diférente l’une de l’autre et il est impossible de continuer sa vie de la même façon qu’avant. Tu vois ou je veux en venir ? Même en étant la personne la plus douce et gentille du monde, ce qui a mes yeux est déjà le cas, Tristan devra forcément s’adapter à toi, car ta sensibilité, des habitudes sont différente des siennes. »
La suite de la discution devint encore plus compliquait qu’elle ne l’était déjà. Alors comme ça Edouard avait triché ? Elyssa comprenait mieux desormais pourquoi Maëlle c’était sacrifier, c’était son père adoré, jamais elle n’aurait mit sa carrière en danger. Et pourtant il l’aurait mérité. Ce n’était pas à Maëlle de le protéger mais bien le contraire. Edouard aurait dut comprendre ce qu’il n’allait pas entre Maëlle et Tristan, voir qu’il n’y avait rien de normal dans le retourement de situation. Maëlle n’avait que dix-huit ans ce n’était pas un âge où tu avais à protéger tes parents. Plus tard, quand Edouard serait devenue sénil et Maëlle une femme accomplit, la peut-être qu’elle aurait put prendre soin de lui. Mais aujourd’hui, c’était inadmicible surtout pour la raison qui l’avait poussé à faire cela. Bien sûr dire cela à Maëlle n’aurait servit à rien, mais Elyssa rêvait d’aller dire deux mots à son frère et lui rapellait ses responsabilités. Pourtant une promesse était une promesse et l’avocate garderait le secret. Et même si elle avait besoin d’en savoir plus, comprendre pourquoi Edouard avait put faire une faire, elle n’irait pas questionner son frère. Bien sûr elle allait mener l’enquête mais toute seule dans son coin. C’était sa famille et même si elle avait des desaccords avec eux, Elyssa ne pouvait laisser tomber, ne serait-ce que pour sa nièce. Maëlle, qui était si douce, toujours dans la peur de gêner, de s’imposer. Elyssa se demandait bien qu’est ce qui pouvait être à l’origine d’un tel manque de confiance en sois. Elle pouvait faire plein de reproche à Edouard, mais pour ce qui était de chérir sa fille, il avait toujours fait plus que necessaire. Maëlle était fille unique, entourée de personne qu’il l’aime profondement et qui ne craigne pas de lui dire et pourtant elle ne voyait pas ce que les autres voyait. Cela faisait partie de son caractère et Elyssa n’avait aucune envie qu’elle fasse quelque chose allant à l’encontre d’elle-même, tout ce que l’avocate voulait, c’était que sa nièce soit heureuse. « Alors non ma Maëlle il n’a aucun droit de te taper et si il le fait sache que je l’envois au taule si il ose lever la main sur toi je l’envois en taule, que tu le veuilles ou non. » Nan mais elle ne se battait pas pour la protection des femmes jour et nuit, pour que Maëlle puisse emettre la possibilité de se faire battre légalement par son mari. Edouard allait l’entendre ça elle pouvait en être sûr. Haute société ou pas, Maëlle n’avait pas à subir ce genre de chose et elle devait en avoir conscience. « Et pour te répondre, s’imposer ne veut pas dire s’opposer. Tu peux gagner sans de battre. Obtenir ce que tu veux, car c’est ce que vous voulez tout les deux. Si Tristan a envie que les choses se passe bien, alors il fera des concessions. Dans un couple il est question de coexistante pas de combat, sinon les choses se finissent toujours mal. » Elyssa n’était peut-être pas pas en couple et n’avait peut-être pas de grande experience personnel pour ce qui s’agissait de vivre avec un autre, mais avec les diverses affaires de divorces qu’elle avait put avoir entre les mains, elle savait ce qui cosait une rupture.
Bien sûr Elyssa aurait put régler le problème à sa façon. Mais elle comprenait que sa nièce refuse. Pour elle faire tomber un chantage par un autre chantage c’était un peu son métier, alors elle pourrait le faire sans trop de difficulté. Mais Maëlle n’était pas de cette avis et Elyssa n’avait as à insister. « Je comprend parfaitement Maëlle, c’est ta vie pas la mienne, je te soutiendrais autant que je pourrais mais je ne ferait aucun choix à ta place. » Elle n’allait pas dépasser son rôle de super tata, ça il n’en était pas question. Elyssa avait grandit avec une famille qui voulait contrôler sa vie, il était hors de question qu’elle fasse pareil avec Maëlle. Même si elle n’était pas d’accord avec chacun de ses choix, elle n’imposerait rien à sa petite nièce. L’avocate serait là pour lui porter conseil, la divertir dans les moments difficile, la reconforter mais pas pour lui dire ce qu’elle avait à faire. « Entendu, mais sache que ça ne m’empêchera pas de veiller sur toi, car que tu le veuille ou non tu es ma famille Maëlle. » Après un petit clin d’œil, Elyssa alla embrassa sa nièce sur le front, pauvre petite elle allait en baver pendant un certain temps, mais c’était une Rosier alors elle ne pouvait que en ressortir plus forte.


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Maëlle Rosier
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Lun 7 Déc - 22:21
Egarée, sans espoir, n'oublie pas ton devoir
Elyssa

Ne fais pas cette tête, facile à dire, c’était quand même un choc d’apprendre qu’elle n’était pas facile à vivre. Néanmoins, elle fit l’effort d’avoir l’air un peu moins ahurie. Elle laissa donc à son aînée le soin de lui expliquer ce qu’elle entendait par là. Il était donc normal dans un couple de s’habituer l’un à l’autre parce que oui, le terme était préférable aux yeux de Maëlle. Elle était un peu déstabilisée, pour elle, on s’éloignait du conte de fée, elle s’était toujours imaginée un mariage parfait avec Tristan, que chacun verrait en l’autre son âme sœur, bref un paradis, un rêve éveillé. Ce n’était pas vraiment le cas et c’était toujours plus déstabilisant. Si Elyssa tentait de faire comprendre certaines choses à Maëlle, cette dernière écoutait attentivement. Oui, elle avait la sensation de comprendre où elle voulait en venir. Avec ce mariage il ne s’agissait plus réellement de ses choix, ses désirs et ses rêves enfin ils seraient toujours là mais il ne fallait pas oublier ce sale type, il ne fallait pas l’embarrasser, ne jamais discuter ses opinions, au moins en public mais tout cela, elle le savait, avait été formaté et avait toujours eu conscience de son devoir. Mais elle comprenait que ça ne serait pas facile pour lui pour autant « Je ferais de mon mieux pour que ça soit le plus simple pour tous les deux. »

Ne faisait elle pas de son mieux continuellement par ailleurs ? De son mieux au Quidditch pour faire triompher son équipe, de son mieux au niveau des cours, de son mieux pour que Tristan et elle s’entendent pour faire plaisir aux parents, de son mieux pour couvrir son père… Chose qui sembla déstabiliser la sorcière face à elle, Maëlle comprenait, elle avait mis plus d’une semaine à s’en remettre et pour cela, elle avait compté sur l’aide d’un chien qui s’était révélé être un véritable compagnon pour elle. Mais lors de son annonce à sa tante, Maëlle avait pourtant essayé de dire les choses avec douceur. Le sujet, une fois de plus dévia sur Tristan, en même temps il était la pièce maîtresse de toute cette histoire,  et sur le fait de s’imposer. Maëlle ne se voyait pas lui tenir tête le risque qu’il décide de la remettre à sa place étant beaucoup trop grand. La réponse de sa tante, elle aurait dû l’anticiper, bien sûr que cette dernière agirait si Maëlle lui en laissait l’opportunité, mais qu’on ne se mente pas, si ça devait arriver, Maëlle ne dirait rien à personne. Ne souhaitant surtout pas se lancer sur ce sujet épineux avec Elyssa, elle lui glissa « C’est gentil de vouloir me venir en aide, tout se passera bien, tu verras. » Bien sûr que ça allait bien se passer parce qu’elle allait le laisser mener sa vie comme il l’entendait. Pour ce qui était du sujet faire des concessions pour Tristan, Maëlle eut un gros doute et un sourire sans joie « J’en doute, je lui ai demandé de laisser de côté la fidélité dans le serment, parce que je voulais juste lui montrer que je n’étais pas ce genre de fille, que la seule chose qui m’importait au final c’était juste ma première fois. Je voulais juste avoir une première fois avec quelqu’un qui ne me méprisait pas… Je lui offrais de moi-même toutes les autres fois, son héritier, ce qu’il voulait. Il n’a pas accepté cette concession. Je ne suis pas sûre qu’il veuille que ça se passe bien, il veut juste une épouse. » Non, elle savait très bien que ce n’était pas juste une épouse qu’il voulait, c’était autour d’elle qu’il avait tourné, c’est elle qu’il voulait - ce qui n’était pas le moins du monde flatteur – et il avait fait en sorte de la faire plier pour l’avoir.  

Pour autant, même si elle avait conscience que tout ceci n’était pas normal, qu’elle était totalement en droit de se rebiffer et de tenir tête à la famille Vandwyck, elle trouvait que le jeu n’en valait pas la chandelle. Combien de vies exploserait-elle pour son petit confort personnel ? ça ne touchait pas uniquement Tristan mais ça touchait ses sœurs, ses parents et certainement que ça impacterait aussi les parents de Maëlle, difficile de regarder dans les yeux celle que l’on sait responsable de toute cette merde. Non Maëlle ne voulait pas de cela et elle fut satisfaite qu’Elyssa n’insiste pas. C’était plus simple ainsi. Elle espérait d’ailleurs ne jamais avoir besoin de sa tante comme avocate, parce qu’elle était quand même sacrément mieux en tata.

Elle précisa aussi que même si cela lui déplaisait fortement, à présent, elle devrait composer avec Tristan et accepter que tout ne soit pas vraiment parfait comme elle l’aurait voulu. Il fallait cependant grandir et accepter le fait que ça la concernait et que ce serait à elle de gérer son imbécile de fiancé. Cependant, elle avait bien saisi qu’elle ne serait jamais véritablement seule et que même si Elyssa la laisserait mener sa vie comme elle le voulait – enfin avec certaines contraintes imposées par d’autres – elle serait toujours cette personne qui veillerait sur Maëlle et que cette dernière ne duperait certainement pas avec des tout va bien. Les choses étaient dites et Maëlle offrit un sourire à sa tante tandis que cette dernière lui faisait un bisou « ça s’arrangera avec le temps, je m’habituerais et puis quand je finirais mes études, que je serais mariée, je devrais pouvoir me débrouiller pour être dans une équipe de Quidditch à l’autre bout du monde et je n’aurais pas à le supporter souvent. » Oui elle nourrissait cet espoir. Elle finit par se dire aussi qu’il était hors de question qu’elles parlent de Tristan toute la soirée, elle avait fui ses parents pour éviter d’en entendre parler, elle avait dit ce qu’elle avait à dire, à présent les deux filles de la famille Rosier pouvaient converser de pleins d’autres sujets. Maëlle voulait changer d’air et elle n’avait aucun doute en ces lieux, elle y parviendrait, sa tante était exceptionnelle pour lui changer les idées depuis toujours et certainement pour toujours.

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