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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Un jour on gagne, un jour on perd Moi je n'ai pas perdu la guerre [Aidan] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Maxime Whitefield
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Dim 26 Avr - 0:00
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Toutes les histoires me concernant semblent commencer de la même façon, une douleur fulgurante. Celle là ne commencera donc pas différemment. La lune était haute dans le ciel, il devait être vers les quatre heures du matin. Je ne dis pas ça parce que je comptais les minutes depuis le début de la transformation, pas du tout. Tout se passait tellement mal en ce moment lorsque j’étais un loup, c’est incroyable quand même d’avoir aussi peu de contrôle sur quelqu’un sensé faire qu’un avec soi. D’ailleurs, vu que j’avais le temps de réfléchir, puisque machine-à-tuer s’éclatait à traquer tout le monde… grosse éclate du côté de la louve. Moi je trouvais les sorciers limite, presque stupide dans leurs contacts avec les loups. Alors, oui il y avait toujours la méthode extermination, méthode pour laquelle je n’étais pas très chaude, voir même pas du tout. Il n’empêche que les loups garous ça existait depuis des millénaires, même les moldus ils avaient leurs petites théories sur le sujet, tien d’ailleurs pour une fois qu’ils étaient tous d’accord, ça mérite une petite salve d’applaudissements. Bref, ils n’avaient jamais trouvé de remèdes, la potion tue loup c’était relativement récent… les chercheurs ils étaient nuls, ce n’est pas possible autrement en fait. Alors, je ne dis pas, c’est cool d’être un loup quand on a sa potion tue-loup, encore que on ne va pas se mentir, cavaler pendant des heures dans la forêt en attendant que ça passe, moi perso, je ne trouve pas non plus ça génial. Surtout qu’au petit matin qui est crevée ? C’est moi.

Bref, cette nuit, tout ne se passait pas spécialement bien. Je m’éloignais de plus en plus du reste de la pseudo meute des détraquées – si si la meute de Kesabel c’est clairement la meute des détraquées pour Maxouille – et si personnellement ça me faisait bien plaisir, comme ça pas de problèmes de gens qui nous poignardent sans raisons, de bagarres on sait pas pourquoi. Franchement je trouvais l’idée de la louve plutôt pas mal, jusqu’au moment où je captais que cette mongole, si clairement ma louve est mongole, si elle avait changé sa trajectoire, c’est pas du tout parce qu’elle trouvait les autres loups profondément casses bonbons, ou alors qu’elle avait un instinct de survie ultra développé. Non, elle était sur une piste, nous étions sur une piste du coup. Probablement que tout ce serait merveilleusement passé si nous avions un odorat moins développé, ça aurait été super de se gourer de piste et de pas tomber nez à nez face à des sorciers. Là, étrangement tout le monde sembla avoir des réactions bizarres, entre moi qui me disait pourvu qu’on arrive pas à les tuer, la louve qui pensait tous les décapiter… ah elle était pas pacifique… le mouvement vegan, c’était pas pour nous et les sorciers qui au lieu de se tirer, comme toute personne normale l’aurait fait sortirent une espèce de … fléchette. Excusez moi mais à quel moment j’avais débarqué au zoo de Beauval et qu’ils avaient des espèces de flèches bon sans le fusil parce qu’ils sont sorciers tout de même. Evidemment, moi je me doutais bien que c’était mauvais signe mais la louve pensez vous qu’elle écoute, pas du tout et qui se prit la flèche dans la cuisse… répondez pas, c’est évident. La douleur me fit me cabrer, ça pique faut dire ce truc et elle se servit ENFIN ai-je envie de dire de mon intelligence et mon savoir – surtout mon savoir – pour essayer d’attraper la fléchette avec ses dents… Mais c’était trop tard, l’espèce de liquide froid, je le sentais s’engouffrer en moi et je m’écroulais avant d’avoir réussi à me le retirer.

Le réveil fut pour le moins brutal, la bouche pâteuse. Le sol était pas des plus confortables et puis alors se réveiller la joue contre des barreaux, c’est pas la sensation la plus agréable au monde. Pendant les premières secondes, je me demandais d’ailleurs depuis quand il y avait des barreaux à mon lit et puis depuis quand Poudlard avait changé les matelas, c’était ferme puissance mille et légèrement poussiéreux non ? Je passais mon doigt sur le sol pour vérifier, affirmatif, mon lit était poussiéreux, j’ouvrais péniblement les yeux pour regarder… Pourquoi j’étais tombée du lit… non pire que ça, depuis quand je tombais du lit. Je ne voulais d’ailleurs pas me réveiller je voulais me recoucher, je cherchais donc le lit du regard. A gauche, des barreaux, à droite, des barreaux aussi, mince. Comment ça des barreaux des deux côtés, ça y est mon cerveau venait de se réveiller pleinement et je me redressais d’un coup. Bonjour le mal de crâne en faisant ça… Qu’est ce que c’était que ce délire, j’étais dans une cage, depuis quand j’étais dans une cage ? Non mais ? Je me levais, titubant un peu, signe que cette fois, j’avais de la drogue dans mon organisme, enfin un calmant, un truc qui endormait et cette douleur dans la cuisse… Je passais mes doigts dessus, pas de sang… bonne nouvelle. En attendant, je n’allais pas rester là, j’essayais d’attraper la poignée extérieur de la cage, me contorsionnant comme un beau diable pour cela, sans succès. Alors sûrement que j’aurais réussi si je n’avais pas entendu une respiration  dans mon dos. D’ailleurs erreur de débutante, qui ne regarde pas s’il n’y a pas un ennemi… oui un allier, avant de chercher à sortir. Je me retournais pour voir la silhouette au sol. Tien quelqu’un que je connaissais, je délaissais donc la poignée, qui ne perdait rien pour attendre et vint m’accroupir auprès d’Aidan, chuchotant « Aidan ! Réveille toi ! » Il était pas des plus réactifs… oui sûrement que la drogue faisant encore effet, je le secouai donc comme un prunier « Aidan ! DEBOUT ! IL FAUT QU ON SORTE D'ICI » C’est pas que j’étais claustro ni rien mais je n’avais pas l’intention d’attendre trois plombes qu’il se réveillé, moi je le sentais moyen moyen l’endroit. D’ailleurs, ils avaient osé m’enfermer, mais les malades, mais attendez que je mette la main sur ces fumiers qui en plus me balançait des fléchettes, j’allais leur balancer autre chose, j’allais les calmer définitivement. Puis c’était qui ces types, c’était quoi leur but… allez mais il ne pouvait pas se réveiller le loup de pacotille là !

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Lun 4 Mai - 0:54

 

Un jour on gagne, un jour on perd. Moi je n'ai pas perdu la guerre

— Maxime & Aidan

Encore une nuit où tu luttais contre ce que tu étais. Tu les comptais depuis la première, comme un prisonnier qui grave les jours dans la paroi du mur de sa cellule. Ça t’avait toujours pesé, mais tu avais appris à faire avec, enfin à surtout conserver bien précieusement ton secret. Cette nuit n’avait pas dérogé à la règle. Tu avais donné le change pendant le repas, puis t’étais éclipsé prétextant n’importe quelle excuse à tes camarades présents. Évidemment tu n’avais pas oublié ta potion, tu ne l’avais d’ailleurs jamais oubliée, pas une seule fois. Il t’était inimaginable de voir la bête avec qui tu cohabitais à chaque pleine lune prendre le contrôle. Tu la connaissais trop bien. Elle traquerait, s’en délecterait. Elle ne laisserait aucune chance à quiconque croiserait son chemin, elle tuerait sans hésiter, elle laisserait des cadavres derrière elle. Elle en rêvait, à chaque pleine lune tu la sentais tenter de te résister pour reprendre le dessus, pour faire ce pourquoi elle existait, détruire des vies. Tu ne voulais pas avoir ces morts sur la conscience alors que tu pouvais l’éviter. Tu n’étais pas le monstre que tes détracteurs pensaient que tu étais. Tant que tu avais le contrôle, tu n’étais rien d’autre qu’un animal un peu plus futé que les autres foulant les sols des forêts les nuits de pleine lune. Malheureusement, ce n’était pas ce que tout le monde pensait.

Cette nuit, tu t’étais éloigné de tes coins habituels. Le loup s’ennuyait et voulait explorer. Puisqu’il n’aurait comme à l’accoutumé que du gibier pour se distraire, tu l’avait laissé te conduire à travers la sylve pour découvrir un nouveau terrain de chasse. Bien sûr, tu sentais la bête chercher autre chose que des lapins ou des cervidés. Elle allait être déçue. A priori, personne n’aurait idée de s’aventurer dans ce coin au milieu de nulle part surtout par ce temps. Aussi te prit-elle au dépourvu lorsqu’elle trouva une piste. En temps normal, tu aurais refoulé le loup et tu aurais changé sa trajectoire faisant fi de sa frustration, mais quelque chose t’intriguait sans que tu ne saches l’expliquer. Quelque chose dans l’air ? Une odeur ? Un truc familier ? Il fallait que tu saches. Personne ne viendrait faire du camping ici en plein hiver. Alors quoi des herboristes ? Tu avais assez de notions dans le domaine pour savoir qu’il n’y avait pas grand-chose d’intéressant aux alentours en matière de plantes. La bête voulait presser le pas pour aller s’amuser. C’était humain, ça lui suffisait. Non ! Tu voulais juste savoir. Tu ralentis, te glissant furtivement et ne comprit que bien trop tard que quelque chose clochait. Ton flair te trompait, les pistes semblaient venir de plusieurs endroits à la fois. Le loup se réjouissait et toi tu luttais parce que ce n’était pas normal. Tu te figeas lorsque tu entendis que quelqu’un droit devant toi approchait. Un homme apparut et tu le fixas stupéfait alors que la bête passait de l’excitation de la chasse à la rage. Ce type-là tu le connaissais. Tu lui avais détruit sa baguette sous ta forme lupine quelques mois plus tôt lorsqu’il avait cru amusant de te provoquer et d’envoyer sur toi et ton amie félin, son jeune cerbère. Le loup clamait vengeance, toi tu reculais, lui intimant prudence. Comme la dernière fois, tu percevais très bien qu’il n’était pas seul. Alors que la bête avait bien envie de lui mettre en pièces autre chose que sa baguette, toi tu cogitais à toute vitesse. Ce n’était pas une coïncidence de retrouver ces sorciers lors d’une seconde pleine lune. Comme la dernière fois tu laissas échapper un grognement d’avertissement. Tu poursuivis ta retraite sans perdre de vue le sorcier qui ne semblait pas plus te craindre que la dernière fois. Un mouvement sur ta gauche et tu vis fondre deux autres sorciers sur toi, tu n’attendis pas que le loup se range à ta décision pour prendre la fuite. Celui-ci fut d’ailleurs coupé de ses envies de carnage au moment où toi tu fus coupé dans ton élan. Les sorciers n’étaient pas partis pour jouer aujourd’hui, pas de traque à travers la forêt avec une créature à tes trousses, non beaucoup plus radical. Tu sentis quelque chose s’enfoncer dans ton flanc douloureusement. Ton regard chercha l’origine de cette douleur et tu n’eus pas beaucoup le loisir d’observer cette étrange flèche fichée entre tes côtes. Tes pattes se dérobèrent et tu t’écrasas lourdement sur le sol sentant la panique te gagner à mesure que tu t’enfonçais dans l’inconscience.

Tu marchais désormais dans le brouillard. Tu devais retrouver quelque chose, mais quoi ? Ou plutôt qui ? Oui c’était quelqu’un. Tu observas tes pattes, non tes pieds… Tu n’étais plus un loup. Quelqu’un t’appelait ? Une voix féminine. Tu te mis à courir. Te réveiller ? Tu t’arrêtas aussitôt. Mais où étais-tu ? Ton champ de vision se brouilla. Plus besoin de chercher, on te hurlait dessus. Tu émergeas alors de cet étrange rêve, attrapas le poignet de celle qui te secouait sans ménagement pour l’empêcher de continuer, avant de la relâcher. Aïe le retour à la réalité était difficile. Tu plissas les yeux avant de découvrir ta nouvelle situation.

- Maxime ?

Qu’est-ce qu’elle fichait là ? Elle avait l’air furieuse, non en fait c’était même pire que ça. Tu observas alors l’endroit dans lequel tu te trouvais. Ha ça commençait mal, là… Tu te relevas alors difficilement et tout te revint en mémoire. La forêt, le sorcier, la fléchette… Tes doigts frôlèrent l’endroit où tu avais été touché. Bon une cage et pas de baguette bien sûr. Tu te tournas vers ta compagne de galère.

- Laisse-moi réfléchir et ne panique pas s’il te plaît…

Une vague impression que tes mots n’allaient avoir aucun effet, mais tu tentais. Comment avais-tu pu te retrouver embarqué là-dedans ? Ta seule piste, le sorcier. Et la dernière fois que tu l’avais rencontré c’était déjà sous ta forme lupine. Il n’avait déjà pas semblé te craindre et n’avait même pas été surpris de te trouver. Un cerbère la dernière fois, une capture cette fois ? Et Maxime dans tout ça ? Oh ce n’était pas une coïncidence ça, si c’était justement elle que tu trouvais avec toi dans cette cellule, elle qui était aussi un loup-garou.

- Je crois qu’on a affaire à des chasseurs de loups…


Alors autant Maxime qui ne faisait pas vraiment attention à ne pas parler de sa condition, tu comprenais qu’à force quelqu’un l’ait fichue dans sa liste pour son futur tableau de chasse, autant toi, tu ne comprenais pas comment tu avais pu te retrouver dans cette situation. Le hasard ? Tu t’approchas de la porte de la cellule pour l’examiner. Il allait falloir trouver une solution et vite. Tu ne savais pas ce que ces sorciers comptaient faire de vous, mais tu n’avais pas vraiment envie de le découvrir.

MAY
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Maxime Whitefield
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Lun 11 Mai - 21:23
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Il y a certaines personnes plus agréables que d’autres au réveil, certaines ont besoin d’émerger pendant un certain temps quand d’autres sont au taquet tout de suite. Je vous laisse deviner à quelle catégorie j’appartenais. Pour Aidan, déjà il était assez difficile à réveiller, non mais il avait quand même fallu que je le secoue pour qu’il daigne sortir de son rêve. Néanmoins, j’eus la certitude qu’il était réveillé au moment où il attrapa mon poignet. Est-ce qu’il m’avait reconnu en revanche, j’en doutais fort, c’était juste un réflexe pour éviter que je continue à le secouer. Je ne cherchais pas à me débarrasser de son emprise, moi je voulais juste qu’il se réveille après tout. Ça sembla convaincre mon partenaire qu’il pouvait me lâcher. Il finit par ouvrir les yeux et je l’observais, me retenant de lui dire que s’il pouvait se réveiller un peu plus vite, ça m’arrangerait bien, ça va à coup sûr, comme moi, il avait pioncé les trois quarts de la nuit. D’ailleurs, en vrai, c’était trop cool ces petites seringues, pourquoi les sorciers ils n’avaient pas pensé à ça avant. Plus besoin de potions immondes, plus de cernes au petit matin un coup de piquouse et hop on dormait comme les autres même à la pleine lune. Il fallait que j’en récupère un petit stock, après, ça n’avait pas l’air non plus hyper bon pour la santé, j’avais la bouche pâteuse, un léger mal de crâne et c’était quand même de sacrés somnifères, donc l’idée était à voir, avec Soledad, je suis certaine qu’elle aurait un avis utile sur la question.

A la mention de mon prénom, je le regardais blasée, petit génie, qu’est ce qui t’as mis sur la voie, le son de ma voix, mon odeur, la logique ? Il se redressa pour se lever et je fis de même dans la foulée, observant ce qui nous entourait, que ce soit à l’intérieur de la cage et qui se résumait en un mot, rien et l’extérieur qui était un peu plus rempli, une commode, quelques lumières murales, pas de fenêtres d’ailleurs, donc la seule lumière – qui était d’ailleurs un peu faiblarde si vous voulez mon avis de décoratrice intérieure – provenait des lumières murales. De nouveau Aidan prit la parole, le laisser réfléchir, ça dépend si monsieur avait besoin de huit heures pour réfléchir ça n’allait pas le faire du tout. En revanche, j’eus un petit rire lorsqu’il me demanda de ne pas paniquer « J’ai l’air de paniquer ? Je ne panique pas Aidan ! Je suis agacée qu’un espèce de loup débile se fasse avoir alors que j’essayais de la prévenir que c’était une très mauvaise idée de se rapprocher.  Je suis énervée aussi qu’on soit enfermé dans une cage ! Je suis pas un animal sauvage alors non je ne panique pas. J’ai juste envie de démolir chaque brique de cette foutue maison, probablement aussi de foutre mon poing dans la tronche de ces gens qui ont cru que c’était la fête mais non… je ne panique absolument pas et tu sais pourquoi ? Parce que s’ils avaient voulu me tuer ils en avaient tout l’occasion, s’ils nous ont gardé en vie, c’est pour une bonne raison. » C’est juste que cette décision, ils allaient la payer cher parce que ça ne me plaisait pas mais alors pas du tout.

Ah oui d’accord, il en arrivait à la conclusion merveilleuse que c’était des chasseurs de loup, mais quel génie, j’étais épatée – c’est faux – non parce que des gens qui traînent en bande, avec des espèces de fléchettes anesthésiantes sorties de on ne sait où mais avec assez de produit pour endormir un loup-garou, non ça n’était pas un hasard en effet. « ça merci, j’en étais arrivée toute seule à cette conclusion. » Tandis qu’il observait la porte qui me paraissait compliquer à ouvrir de l’intérieur, on risquait réellement de se déboîter l’épaule sur ces barreaux de métal et ce n’était même pas dit que ça marche, sinon bien sûr que je l’aurais fait, qu’est ce qu’une épaule quand il y a la liberté au bout mais bon, peut être que j’étais en présence d’un serrurier du tonnerre « Tu penses pouvoir la crocheter ? » Il lui fallait juste un truc assez fin, j’observai la ceinture à mon pantalon, je pourrais lui filer l’espèce de pique pour qu’il tente ou alors plan numéro deux qui me plaisait bien plus, parce que ça bougeait et qu’on sait tous que moi j’aimais les trucs qui bougeaient. « Ou alors … ils vont bien finir par venir nous chercher et on leur saute dessus à deux, logiquement, ils devraient se méfier plus de toi, tu es un gars, dans l’esprit des gens, les gars c’est les plus forts. » Aucun jugement dans ma voix, c’était un fait et à la rigueur, ça m’arrangeait pas mal qu’ils me sous estiment tous, surtout dans ce cas de figure. « Ils ne s’attendront pas forcément à ce que je leur saute dessus dès qu’ils entrent dans notre prison. » Prison qui ressemblait beaucoup trop à une cage. Je poussais un soupir, ma baguette me manquait tout d’un coup… qu’est ce que j’aurais être capable de faire de la magie sans baguette, ce verrou ne m’aurait pas posé le moindre problème. « A moins que tu aies un autre plan bien entendu ? »

Néanmoins, il est vrai que j’étais incapable de rester sans rien faire en attendant, mais plutôt que de me rapprocher du verrou, je regardais les gonds de la porte, c’est sur eux que je voulais concentrer mes efforts, ils étaient visibles, atteignables. Il me semblait donc possible de les faire sauter, certes ça prendrait du temps et de l’énergie mais j’avais un trop plein des deux de toute façon. Au bout de quelques coups et d’une douleur irradiant mon pied, je ronchonnais « Il faudra qu’on m’explique pourquoi une cage ! C’est quoi leur problème. Ils ont un message à nous faire passer ? » Un coup de pied plus fort que les autres, une douleur plus intense et je rageais « Je vais tous les tuer pour m’avoir enfermé… et m’avoir chassé, pauvres tarés. »

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Mar 23 Juin - 23:03

 

Un jour on gagne, un jour on perd. Moi je n'ai pas perdu la guerre

— Maxime & Aidan

Faire le point sur la situation ne t’avait pas pris plus de cinq minutes. Clairement ce n’était pas brillant. Tu te sentais encore groggy sous les effets de ce qu’on t’avait injecté, légèrement nauséeux.  Etant donné l’efficacité quasi immédiate du produit, tu n’étais pas vraiment étonné. Tes sens étaient tous en alerte mais semblaient encore diminués par rapport à ce dont tu avais l’habitude. Tu observas les lieux, la cage de métal qui avaient l’air bien plus sophistiquée qu’une simple cage d’animaux. Des barreaux bien trop solides à tordre et une porte au mécanisme complexe, voilà qui n’était pas vraiment pour t’inspirer de l’optimisme. Luttant encore contre les derniers effets de la seringue, tu cogitais sur la meilleure façon de sortir de ce pétrin. Pour ça clairement, tu avais besoin de calme. Raté. Oui alors quand tu demandais à Maxime de ne pas paniquer, tu aurais surtout dû préciser de ne pas te mitrailler de paroles. Sans ciller, tu la laissas déverser sa rage, te retenant de tout commentaire quand elle sortit qu’elle n’était pas un animal sauvage. Très convaincante dans cet état, c’était certain… Enfin ça allait, tant que ce n’était pas sur toi qu’elle pétait un plomb tout irait bien. Effectivement, elle marquait un point, si vos ravisseurs avaient voulu vous tuer, ce serait déjà fait.

- Oui et bien je ne sais pas trop si j’ai envie de la connaître la raison…


Clairement, ça ne pouvait pas être quelque chose de positif. Le souvenir de ta première entrevue avec ces sorciers n’était pas des meilleurs et tu n’avais pas envie d’être à nouveau leur distraction d’une nuit, le sujet d’expériences ou de tortures… Des chasseurs de loups-garous, l’histoire en était peuplée, mais à votre siècle c’était moins courant. Tu fis part de tes déductions à ta camarade de galère qui n’avait pas attendu tes mots pour se faire sa propre opinion. Oui bon autant zapper l’évidence et passer plus rapidement à des choses qu’elle ne savait pas.

- C’est juste que ce n’est pas la première fois que j’ai affaire à eux…


Sauf que cette fois-là tu ne savais pas qu’ils étaient des chasseurs de lycans. Tu avais juste pensé que tu te trouvais au mauvais endroit au mauvais moment, sur la route de deux sorciers cherchant à se divertir durant leur été. Ta main glissa sur la serrure de la cage, tu testas la solidité des différents éléments, mais rien n’avait été laissé au hasard. La crocheter ?

- Je peux essayer, mais ce n’est clairement pas un de mes passe-temps…


Il faut dire que c’était bien la première fois que tu te retrouvais enfermé dans une cage à te demander comment en sortir. L’éclairage miteux ne t’aidait pas vraiment à détecter une faille dans votre prison. Tu écoutas le plan de la Rouge et Or avant de lui donner ton avis

- Pourquoi pas, il faudra bien tenter quelque chose de toute façon. Par contre on aura de la chance si ta théorie fonctionne… Ils ont l’air bien organisé, personnellement à leur place, fille ou pas je ne prends pas de risque…


Donc déjà sa théorie fonctionnait si vous vous retrouviez face à un faible nombre d’opposants et si ils étaient un peu naïfs. Un autre plan ? Tu aurais aimé pouvoir lui sortir l’une de tes solutions idéales d’un claquement de doigts, mais tu ne l’avais pas encore trouvée. Qu’est-ce que tu savais ? Pas grand-chose si ce n’était qu’ils ne vous craignaient pas vraiment. La dernière fois tu avais plus eu l’impression d’être une distraction pour eux. Tu avais fini par les faire déguerpir, et au petit matin tu avais confié ta mésaventure à ta mère Auror. Elle avait forcément enquêté, tu la connaissais, mais lorsque tu lui avais demandé des nouvelles de ses avancées elle avait dit ne rien avoir t’orientant ensuite rapidement sur un autre sujet. Tu savais qu’elle ne te disait pas tout. C’était elle qui t’avait appris à mentir, tu connaissais ses techniques, mais tu n’avais pas insisté. Tu aurais peut-être dû, vu la situation dans laquelle tu te trouvais maintenant. Tandis que tu faisais le point sur la situation, Maxime s’évertuait à se péter les orteils faire sauter les gonds de la porte.

- On ne tuera personne,
répondis-tu.

La cellule mis à part vous était vide. Pas de banc, pas de mobilier pour tenter de faire un levier pour dégonder la porte. L’idée de l’attaque surprise ? Autant faire les choses bien alors.

- Bon si tu veux la jouer attaque surprise, autant le faire à fond et faire croire qu’on est toujours inconscient, ils se méfieront peut-être moins.


Tu te concentras poussant tes sens pour te permettre de récupérer ton audition plus développée. Jouer la comédie c’était ton truc, mais si tu ne pouvais pas percevoir quand les chasseurs se pointeraient de nouveau, vous ne duperiez pas grand-monde. Tu tendis l’oreille en direction de la porte. Des pas ? Une discussion ? Non rien de rien ou peut-être que si ? Perplexe tu te concentras encore.

- Tu entends ?


C’était léger, une petite voix. Tellement léger que tu te demandais si c’était réel ou une hallucination résiduelle due aux produits qu’on t’avait injecté.

- On dirait qu’il y a… un enfant qui chante ?


Oui c’était définitivement une voix enfantine qui chantonnait une de ces célèbres comptines oui bah désolée, l’idée m’est venue en chantant le Grand cerf à Souricette xD. Tu t’attendais à beaucoup de choses, mais certainement pas à ça. Pourquoi entendais-tu une voix d’enfant ? Tu te tournas vers ta camarade de galère, intrigué. Bon c’est vrai que là dans l’immédiat entendre un enfant chantonner, ça n’allait pas beaucoup vous faire sortir de votre cage. Quoique la voix semblait se rapprocher de votre pièce, non ? Du coup fallait-il opter pour retourner faire semblant de dormir ?

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Maxime Whitefield
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Sam 1 Aoû - 22:23
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Allons, allons, j’avais passé une nuit pourrie qu’on se le dise. Non pas que je sois ultra fatiguée, ça non vraiment ça n’était pas le cas puisque j’avais passé mon temps à roupiller. Ce n’est pas pour autant que j’étais en pleine forme, j’avais la bouche pâteuse, je n’étais pas de très bonne humeur compte tenue des circonstances et pour ne rien arranger, j’avais pour partenaire Aidan. Ce n’était pas non plus la personne la plus drôle au monde, en plus monsieur planquait qu’il était un loup. D’ailleurs j’avais quelques remarques à lui faire à ce sujet au petit rigolo de service, il s’y prenait pas très bien vu qu’il venait d’être embarqué à coup sûr parce qu’il était un loup-garou.... A moins qu’on le prenne pour un chien errant, bien entendu. Aujourd’hui il se prenait pour science infuse en m’expliquant des choses d’une utilité toute relative. Dans ces cas là il me semblait utile, voir indispensable de rappeler que durant tout le temps où l’on dormait, ils auraient pu, s’ils avaient voulu, nous tuer. A sa remarque, je haussai les épaules avec nonchalance « Autant ne pas se voiler la face, tu ne crois pas ? On sera fixé comme ça et on pourra agir en conséquence.

A la mention du fait hyper important qu’Aidan les connaissait, je retins très difficilement un rire sarcastique « Tu es donc en train de me dire que tu as réussi à te faire chopper deux fois par ces gens ? Pas très glorieux tout ça. Et juste comme ça, ils te voulaient quoi la première fois ? » et une autre question en suspens, quel était le rapport avec moi ? Avais je été visé intentionnellement et personnellement ou est ce que comme d’habitude, j’avais été au mauvais endroit au mauvais moment. Cela me paraissait un peu compliqué de poser la question à mon partenaire d’infortune, qu’en savait il au juste. De toute façon, si savoir pourquoi j’étais là était intéressant, la chose qui me paraissait indispensable c’était surtout de sortir d’ici. Non parce que vivre dans une cage pour l’éternité, ah ah, je savais déjà que mon cerveau allait lâcher et que j’allais devenir complètement folle. Et là encore, Aidan n’était pas d’une grande aide, comment ça crochetter les portes ça n’était pas son passetemps… oui bah qu’il m’excuse de ne pas lui avoir ramené une petite baballe pour la lui envoyer. Je reculais d’un pas pour lui laisser l’accès à la porte malgré tout. « Je me contenterais de la chance du débutant alors, ne t’en fais pas. »

Un plan, il nous fallait un plan, bon clairement, Aidan c’était le genre de personne qui se contente de noter ce qui ne va pas mais sans donner des axes d’améliorations. Je lui lançais un regard agacé tandis qu’il me parlait de ce qu’il ferait à leur place. « Je pense que je n’étais pas chassé personnellement, qu’ils ont vu un loup leur foncer dessus mais qu’ils ont pas plus réfléchi que ça au genre donc ça peut les surprendre, voir même les déstabiliser. » Non mais à moins de vouloir faire un élevage, qui se préoccupait du sexe des individus qu’ils capturaient. Et puis il fallait bien que je tente de positiver vu que monsieur en était incapable. Pour ma part, ce qui m’empêchait de me faire du mouron c’est que j’étais sacrément énervé et qu’en plus après quelques malheureux coups de pieds dans la porte, j’avais mal. Donc oui, je rageais, avais envie de tuer tout le monde. Ça va hein on a tous un jour eu ce genre de pensées meurtrières, c’est pas pour autant qu’on passe notre temps à tuer les gens. Il n’empêche que super Aidan, le sauveur des peines perdues, trouva un moyen de me donner un ordre. Je rêvais là ? « Si j’avais vraiment l’intention de leur faire manger des pissenlits par la racine, j’aimerais t’y voir pour que tu m’arrêtes. Détends toi Aidan, je ne tue pas les gens, même ceux qui ont la bonne idée de m’enfermer. » Ce serait quand même délirant que je veuille à ce point  venger toutes les victimes de Kesabel si derrière je faisais la même chose pour peu qu’on veuille faire de moi un loup en cage. Après par contre, leur coller une grosse baffe ne me posait aucun problème moral, bien au contraire, je voulais leur faire passer l’envie de se la jouer apprenti gérant de zoo… qu’ils s’essaient à zoo tycoon si leur passion dans la vie c’était d’élever des bestioles.

Ah, monsieur pourrisseur de plan reprenait la parole que mon plan n’était finalement pas si mal, d’accord, il ne dit pas exactement ça mais j’avais envie de le comprendre ainsi. Néanmoins, il rajoutait un élément, faire croire que nous étions inconscient. Je hochai la tête bien que n’ayant que très peu confiance en mon corps légèrement groggy, pour qu’il se relève en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Afin de me préparer à l’éventualité de bondir, je m’étirais longuement, concentrée sur moi-même. Ce fut certainement la raison pour laquelle je fus tentée de répondre non à la question d’Aidan. J’étais sensée entendre quoi au juste ? Je levais la tête vers lui, je n’eus pas besoin de lui demander de quoi est ce qu’il parlait au juste et ce qu’il entendait puisqu’il m’informa directement. Un enfant, réellement, qui chantait ? Ok d’accord c’était un peu spécial de ramener son enfant au boulot, surtout quand le boulot des parents c’était de chasser de petits – gros – loulous pendant la pleine luine.

Heureusement pour le petit gars, il n’était pas venu quelques heures auparavant. Disons que je pouvais témoigner que la première rencontre avec un loup garou, quand celui-ci à la gueule pleine de bave – voir de sang parce que ça a croqué de l’humain – et qu’il n’a qu’une seule idée en tête, vous bouffer, ah bah ça ne met pas vraiment une très bonne ambiance. Bon après, relativisons, nous voir endormi, ça aurait pu être très cool aussi, si ça se trouve on était tout à fait charmant, à faire des rêves comme les autres animaux et à battre des pattes parce que notre cerveau nous imaginait… en chasse, non parce que clairement le loup-garou dans ma tête c’était que ça, chasse chasse chasse. Ce fut certainement de savoir qu’il y avait un enfant qui m perturba assez pour que je ne bouge plus d’un pouce, ne cherchant même pas à me coucher avant qu’il n’arrive, toute mon attention était fixée sur ses pas légers, indiquant que l’enfant se rapprochait. Puis, finalement, la porte s’ouvrit sur un enfant dont j’évaluerais l’âge à cinq ans- peut être six -  le rai de lumière dans son dos m’aveugla pendant quelques secondes, signe que vraiment la lumière que nous avions dans la pièce était une catastrophe… et je pouvais en conclure qu’il faisait jour depuis plusieurs heures. Il y eut un moment de flottement pendant lequel je le dévisageais, ou plutôt, la dévisageais, intriguée, elle semblait comme déçue de nous voir et elle fit entendre sa voix… qui tout de suite quand elle ne chantait pas était beaucoup plus désagréable, à moins que ce soit ses mots qui le soient « PAPA ! ILS SONT PLUS DES LOUPS. » Ah merde, on était tombé sur la famille Holmes, un vrai détective privé celle-là. Aucune voix ne lui répondit, visiblement pas la famille Holmes… elle gavait donc tout le monde celle là. Elle nous observa à tour de rôle Aidan, puis moi avant de demander… pardon exiger serait plus véridique « transformez vous. » Oh purée, elle m’avait gavé la morveuse, je regardais Aidan comme pour lui dire, on fait quoi ? oui non mais j’avais espoir qu’il lise dans mon esprit là je crois, mais je fus coupée par la chanteuse là qui enchaina « je vais le dire à mon papa que vous voulez pas et il va vous trocutez. » Une barge… on était tombée sur une barge, je tentais donc logiquement de m’en sortir, ça va ça a quelques années, ça peut être crédule « Si tu m’ouvres la porte, je me transforme. » Je suis sûr que ça aurait pu marcher, elle avait pas fait un pas vers moi là, sauf que qui arriva dans la pièce en courant comme essoufflée de courir après sa gamine – tien elle me ressemblait en fait cette petite – le papounet, sa baguette pointé en avant comme si on allait découper sa fille en rondelle. Splendide.



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— Maxime & Aidan

Quoi qu’ils aient prévu pour vous, franchement tu ne te voilais pas la face, ce ne pouvait pas être positif. De ton point de vue, il pouvait y avoir pire que la mort. Tu n’étais pas un expert en torture, mais tu avais assez étudié l’histoire de la magie, pour savoir qu’il en existait un paquet et que les raisons des bourreaux pouvaient parfois sembler bien dérisoires. Donc non, vraiment tu n’avais pas envie de savoir ce que ces sorciers vous voulaient. Et agir quoi ? S’ils vous entravaient, vous n’auriez pas beaucoup de possibilités. Donc… Attendez deux minutes… Elle était réellement en train de se foutre de sa tronche là ? Est-ce que c’était vraiment le moment de venir lui écraser son ego ? Tu soupiras avant de répliquer.

- Correction, c’est la première fois que je me fais chopper et comme tu as pu le constater, on n’a pas vraiment eu l’occasion de négocier…


Dis donc petit rappel. Elle n’avait pas été plus maligne que toi sur ce coup-là. Tu n’étais pas du genre à aller te frotter au danger et aux ennemis et de ton point de vue, n’importe qui à ta place n’aurait pu faire mieux. Elle voulait savoir ce qui t’étais arrivé la première fois. Très bien, si ça pouvait l’aider à comprendre le but de ces chasseurs autant lui communiquer les informations que tu avais en ta possession.

- Je ne sais pas ce qu’ils voulaient exactement. Ils étaient deux et ils ont lancé d’emblée les hostilités, et avant que je ne comprenne ce qui se passait, j’avais un jeune cerbère à mes trousses…  J’ai fini par réussir à retourner la situation contre eux, j’ai brisé la baguette d’un des deux et ils sont partis.


Tu ne parlas pas du chat qui t’avait filé un coup de patte. Tu estimais que ce détail ne serait pas important pour déterminer ce que ces sorciers avaient pour projet. Par contre tu voulais bien reconnaître un truc, c’était vraiment que tu n’avais pas de chance. Tu continuais à penser à la coïncidence. S’ils savaient qui tu étais vraiment, te capturer sous ta forme humaine aurait été bien plus simple et rapide que sous ta forme lupine et ils n’auraient pas attendu tout ce temps pour le faire, si ? Si c’était des chasseurs de loups, alors ils arpentaient sûrement les forêts à la pleine lune pour en trouver. Tu ne pouvais pas croire avec toutes les précautions que tu prenais pour préserver ton secret que ces types que tu n’avais jamais vus avant aient pu te percer à jour. C’était ce que Maxime avait aussi conclu pour sa part, le hasard, la faute à pas de chance. Elle réfléchissait à un plan de bataille, parce que oui clairement le crochetage de cette serrure ce n’était pas gagné. Bon alors clairement son plan ne pouvait pas inclure un bain de sang et machinalement tu avais précisé que non, tuer vos ravisseurs n’était pas au programme. Visiblement, ça ne lui avait pas plu que tu ressentes le besoin de le lui rappeler. Alors oui effectivement tu imaginais bien que si tu devais t’interposer, tu risquais d’en baver, mais ce n’était pas pour autant que tu ne le ferais pas. Ce n’était vraiment pas ton genre de regarder les gens s’affronter et de prendre les paris sur qui survivrait à la fin. Tu esquissas un sourire amusé à sa demi menace avant de lui répondre

- Tu m’en vois ravi.

Bon le plan, jouer sur la surprise, attaquer les premiers. Ok, tu misas encore plus sur l’effet de surprise pour mener votre action. Voilà vous aviez un plan, bancal, mais un plan quand même, une serrure euh… bon ce n’était pas demain la veille que tu te reconvertirais en crochetage. Il te fallait retrouver tes capacités maintenant et la première chose que tu entendis en poussant ton audition te fis douter sur l’intégrité de celle-ci. Si Maxime entendait la même chose, alors tout n’était pas complètement perdu. Enfin après elle avait eu droit au même poison soporifique que toi, donc… La Rouge et Or n’avait aucune réaction et tout comme elle tu fixas ton attention sur cette porte, sur cette comptine fredonnée, tant cela n’avait aucun sens. Comment un enfant pouvait se retrouver dans cette histoire ? La porte s’ouvrit et tu plissas les yeux aveuglé par la lumière. Lorsque tu réussis à faire la mise au point, tu vis une fillette sur le pas de la porte. Alors c’est vrai que dans ta tête, les enfants, surtout à cet âge, représentaient l’innocence et que là derrière tes barreaux, ça ne faisait pas trop sens. L’innocence ? Ha cette image allait vite disparaître de ton esprit. Déjà parce que là en moins de deux secondes tu voyais tout le plan s’écrouler. Quelque chose te disait qu’elle n’allait pas vraiment être votre pote, sans doute juste le fait qu’elle vous balançait à peine entrée dans la pièce. Ha et visiblement, on ne lui avait pas raconté toute l’histoire sur votre espèce. Tu croisas le regard perdu de Maxime, peut-être fallait-il essayer de se la mettre dans la poche ? Ha oups, ce n’était pas gagné. Tu n’avais pas tout compris à sa menace, mais vu la virulence dans une si petite bouche, ça partait mal. Ta comparse de galère tenta plutôt la méthode de l’entourloupe, mais vous ne sauriez sans doute jamais si ça aurait pu fonctionner. L’arrivée du père de la fillette réduisit à néant cette tentative. Tu fixas la baguette pointée sur vous, te demandant ce qu’il s’imaginait. Vous étiez enfermés, redevenus humains et vous étiez désarmés…

- Lily, tu remontes tout de suite !

La gamine vous jeta un regard déçu, avant de filer. Le sorcier lui, vous jeta un regard mauvais avant de se tourner vers la commode. Ça ne te plaisait pas vraiment que désormais ce type sache que tu étais un loup-garou, que si vous sortiez de là, il puisse t’identifier n’importe quand dans la rue. Les pas de la fillette s’évanouirent et seul le bruit des tiroirs et de son contenu brisait le silence. Bon et bien, autant entamer le dialogue, sinon vous ne sauriez jamais pourquoi vous étiez ici et ce qui était prévu.

- Qu’est-ce que vous comptez faire de nous ?

Pas de réponse. Tu aurais aussi pu lui demander qui il était, mais vraiment la chance pour qu’il te déballe son identité te semblait peu probable. Tu le regardas sortir des flacons de contenus différents et les poser sur le haut de la commode, te demandant à quoi tout cela allait servir. Puis tu repris, insistant :

- Qu’est-ce que vous voulez ?

- Tais-toi sale bête !

Ha charmant... En tout cas la possibilité d’être invités à prendre le thé avec lui étaient plutôt lointaine. Il quitta la pièce, laissant la porte ouverte, supposant qu’il n’allait pas tarder à revenir. Tu te tournas alors vers ta camarade désabusé :

- Et après ça tu me sortiras encore qu’être un loup-garou ce n’est pas une tare ? Franchement ça ne donne vraiment pas envie que les gens sachent ce que je suis…

Oui c’était ce qu’elle t’avait sorti le jour où tu lui avais dit qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait de son côté, mais qu’elle devait garder le silence à ton sujet et au problème loup-garou. Ha ça c’est sûr que vous ne partagiez pas le même avis à ce niveau.


MAY
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Sam 22 Aoû - 20:36
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Est-ce qu’il voulait que je l’applaudisse, là ? Félicitation mon petit loup, tu as réussi à échapper une première fois à des gens qui jouent à loup y es tu ? En vrai, il était juste hyper mauvais lui comme loup. Et alors une petite voix me soufflait que lui, contrairement à moi, il avait sa potion tue loup, il avait donc manqué de prudence une première fois, ce qui arrive à tout le monde, moi aussi des fois il m’arrivait des bricoles, mais lui il arrivait avec un palmarès du tonnerre, se faire chopper deux fois, oui oui la première fois ils ne l’avaient pas attrapé, t’en fais pas mon petit loup, j’ai saisi, par les mêmes personnes. Ah non mais il y a pas à dire mes chances de réussite à côté de lui étaient moindre Effectivement pour ce qui est de la négociation, c’était pas génial. « Mais tu t’es pas méfié ? Tu avais pas pris de potions ? Tu t’es pas dit que ça craignait ? » Mais ce gars était incroyable, il manquait clairement de prudence.

J’écoutais son histoire, haussant un sourcil, demandant interloquée « Un cerbère ? » Ohlala ça sentait pas bon ça, d’accord donc en fait c’était vraiment Beauval le machin. Il avait réussi à briser leur baguette donc, je restais focalisé sur ce point, il les avait battus, ils étaient revenu, donc ils s’étaient préparé à mon partenaire d’infortune « Quelle taille il faisait par rapport à toi ? » Quel dommage que je n’ai jamais croisé Aidan sous sa forme lupine, quelle taille avait il au garrot ? Alors oui ma question pouvait sembler dérisoire, inutile mais je le sentais mal le coup du toutou. Qui a un Cerbère comme chien de compagnie – Hagrid – et qui s’amuse en plus à capturer deux loups… Personne, j’avais l’impression que c’était une grosse blague.

Dans le même style, Aidan qui prétendait pouvoir m’arrêter si j’avais eu à cœur de faire un carnage. Je demandais à voir, je m’entraînai depuis des années pour combattre un chef de meute illuminé, à quel moment un gars de mon âge pouvait il me poser problème. Néanmoins, plutôt que de paraître prétentieuse – ce que j’étais hein, j’étais certaine de ma victoire – je me contentais de lui dire que je n’avais jamais eu l’intention de tuer quiconque. Enfin, je ne tuerais pas les gens qui ne m’attaqueraient pas, dans un combat, je ne promettais rien.

En revanche, il y a bien une partie de la population que je ne pouvais pas attaquer, les enfants et cela peu importe les paroles qu’elle prononçait, jamais je ne lui ferais de mal. C’était un combat dans ma tête, mon envie de sortir était présente et en même temps, cette envie de ne pas l’effrayer, cette petite ne méritait pas d’être attaqué par deux loups, même changés en humains, parce qu’elle était au mauvais endroit au mauvais moment. Je ne savais pas ce que j’aurais fait si elle m’avait laissé sortir de ma cage mais je n’eus pas à me poser la question puisque déboula un adulte dans la salle. Si je n’avais pas réagi à la présence de la petite, là, pour le coup, je me redressais fixant ses mains à la recherche d’une potentielle menace avant que mon regard soit attiré par la pitchoune qui s’éloignait, zut c’était probablement une alliée, pas parce qu’elle aurait eu à cœur de nous aider mais parce qu’il rechignerait à nous faire du mal en présence d’une enfant, les traumatismes, tout ça. Je sentis le regard brûlant de colère sur Aidan, puis sur moi. Comment ça de colère, en quoi il était énervé le papounet, nous avions rien fait, on avait été attaqué injustement, sa gamine venait nous enquiquiner et c’était lui qui était énervé, le monde à l’envers.

Si la question d’Aidan était fort intéressante pour ma part, visiblement le type ne se sentait pas concerné, j’hésitais à lui faire entendre mon sarcasme en lui indiquant qu’en fait c’était à lui que l’on parlait mais il sortit deux fioles et ça ne me disait rien qui aille. Oh si habituellement je ne disais pas non à un petit café le matin, là je sentais que je me passerais de toute substance. Bon visiblement on était sur monsieur amabilité puisqu’Aidan, n’ayant pas reçu de réponse, tourna sa question différemment – au cas où l’autre avait un peu de mal avec l’anglais, c’était donc très gentil de la part d’Aidan de faire cela – et là cette fois-ci réponse il y eut et je regardais le gars, déboussolé, sale bête ? Non mais quel toupet et voilà qu’en plus il s’en allait sans nous laisser le temps de répondre.

Du coup monsieur Aidan, il était de mauvais poil, comme si j’étais responsable de la façon dont on était traité. Je le fixais dans les yeux pour rétorquer avec franchise « Oui, je te sortirais encore qu’être un loup garou ce n’est pas une tare. Ce n’est pas parce que les gens sont des crétins et qu’ils ont peur, qu’ils ont raison. Ils te diraient sale anglais, est ce que tu le prendrais mal d’être anglais ? Tu joues leur jeu en cachant qui tu es, comme si tu avais honte. Tu es un loup et après ? Est-ce que ça te rend différent des autres gars de ton âge excepté que tes nuits de pleine lune sont prises ? »J’essayai de sentir l’odeur des fioles mais il semblait ne rien y avoir dedans. Ça plus la porte, monsieur malpoli allait revenir rapidement. Un peu trop pour mon moral puisqu’il revint avec plein de liquides de couleurs différentes dans des fioles différentes, qu’est ce que c’était que ça encore ? « Oh ne vous fatiguez pas, on a pas très soif. » Oh j’aurais peut être mieux fait d’éviter de la ramener puisqu’il darda sur moi un regard mélange de mépris – je t’en foutrais du mépris moi – et de colère, visiblement zéro humour le brave monsieur et alors qu’il ouvrait la bouche pour dire à n’en pas douter des paroles désagréable, je lâchais « Oui je sais, on a compris on est des sales bêtes, ouvre et je te montre à quel point. » D’ailleurs pour montrer à quel point j’étais sérieuse, je fis un pas en avant me rapprochant de nouveau de la grille et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’avait pas peur des loups-garous, ce n’était donc pas l’éradication de l’espèce qu’il voulait. Il se retourna l’air de rien pour faire ses mixtures, cela dura quoi trois minutes et bon sang trois minutes de silence c’est long, très long trop long avant qu’il nous tende à chacun une potion dont l’odeur réveillerait un mort « Buvez. » Je secouai la tête négativement « Sans façon. » Pas moyen que je boive un truc qui pue. « Vous m’avez fait perdre de l’argent, buvez. » On avait fait quoi ? Je regardais Aidan avant de reculer prudemment loin de l’autre barge. « Si vous survivez, vous êtes libre. » Ah voilà qui était beaucoup plus intéressant. Survivre, ma spécialité, après m’attirer des ennuis – et parler sans réfléchir-. Je regardais mon partenaire l’air de dire t’es chaud ?



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Sam 29 Aoû - 19:42

 

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— Maxime & Aidan

Non ce n’était pas qu’une impression… Elle te prenait clairement pour le dernier des débiles. Et toi tu ne savais pas encore si tu la trouvais juste stupide ou simplement présomptueuse. Bon tu pouvais bien laisser la place au doute, peut-être que tu n’avais pas été clair dans tes premières explications. Il était vrai que tu ne t’étais pas attardé en détails. Mais pour quoi faire en même temps ?

- Non je ne me suis pas méfié… Deux sorciers, un loup-garou, tu vois statistiquement et d’expérience, c’était plutôt eux qui étaient mal barrés. Je les ai pris pour des inconscients, c’est tout. Quoi?! Bien sûr que j’avais ma potion !


Pas elle ? Tu la regardas en fronçant les sourcils. Non quand même, elle ne pouvait pas jouer avec la vie des autres ? Parce que la bête à l’intérieur, sans potion, ça devait être un carnage… Tu n’arrivais même pas à t’imaginer la chose, quoique… Tu avais bien sauvé deux étudiantes totalement inconscientes d’un loup-garou un peu tête en l’air qui avait zappé de prendre la sienne. Peut-être que c’était déjà arrivé à la jeune femme aussi ? Toi non, jamais depuis ta première transformation tu ne l’avais oubliée. Le loup avait toujours été sous contrôle et tu n’avais donc jamais manqué de lucidité.

- Oui un cerbère…
répétas-tu en essayant de ne pas perdre patience.

Elle n’était pas en train de te prendre pour un menteur quand même ? Ok dans le genre fabulateur, tu savais y faire, mais seulement pour protéger ton secret. Tu n’avais rien à cacher à Maxime à ce sujet, tu n’avais aucun intérêt à inventer toute cette histoire.

- Donc tu vois quand tu as trois gueules qui ont décidé que t’allais leur servir de gueuleton, effectivement là, tu revois tes pronostics à la baisse… Et dans le genre, j’ai pas vraiment eu le temps de me poser des questions, même si j’avais été le plus grand des parano, le résultat aurait été le même…


Bien sûr puisque tout s’était enchaîné à une vitesse impressionnante. Comment tu pouvais t’attendre à tomber sur des chasseurs de loup-garous ? Et encore jusqu’à aujourd’hui tu les avais juste pris pour des sorciers venus s’amuser à tes dépens avec leur Médor de compét’. Ce qui t’avait sauvé la mise ? Le fait que les trois têtes n’aient pu se mettre d’accord entre elles sur le choix de la direction à prendre une fois que toi et le chat vous étiez séparés. Tu avais repris l’avantage et étais retourné affronter les sorciers, refusant d’être le chassé toute cette nuit-là. Enfin les affronter… les mettre en déroute plutôt. Tu la regardas d’un air interrogateur lorsqu’elle te demanda la taille du type que tu avais envoyé au sol.

- Je ne sais plus, peut-être juste un peu plus grand ? Quelle importance ça a ?

Tu n’arrivais pas à voir où elle voulait en venir. En quoi connaître la taille de ces types l’aiderait ? L’effet de surprise était ce qui t’avait le plus aidé en l’occurrence, puisqu’ils ne s’étaient pas attendus à te voir revenir. Et là clairement, avec la petite qui venait de se pointer, l’effet de surprise, c’était mort. Le plan de se la mettre dans la poche ? Mort aussi. Franchement, la chance n’était pas de votre côté dans cette histoire, et vu la tête du père de la gamine, elle n’était pas prête de revenir. Cette hostilité dans le regard, tu savais déjà pourquoi il vous la destinait. Juste parce qu’un jour un loup-garou vous avait volontairement ou non déchiré la chair et partagé sa malédiction. La petite Lily repartie, tu tentas bien de savoir les raisons de cet homme à vous garder enfermés ici en cage. Sauf que non seulement tu n’obtins pas de réponse, mais en plus tu eus droit à l’insulte classique sur ta condition. Vu ce qu’il préparait, tu avais en tête tortures et expériences.Tu n’arrivais vraiment pas à être optimiste quant à la suite du programme de ce sorcier. De nouveau seuls dans la pièce, tu ouvris une nouvelle fois le débat sur lequel jusqu’à présent elle et toi n’étiez jamais tombés d’accord.

- Je n’ai jamais dit qu’ils avaient raison. Je ne joue pas leur jeu en me cachant, je me protège. Des types comme eux qui pensent que c’est normal de te chasser. Des gens qui me claqueront la porte au nez quand je voudrais me trouver un logement ou un boulot, parce que c’est plus facile de prendre le gars normal que celui qui se transforme en loup une fois par mois. Et oui je suis différent, les facultés qui vont avec le loup me rendent différent. Tous les gens ne sont pas encore prêts à nous faire confiance Maxime. Je ne vois aucun avantage à révéler au monde ce que je suis, par contre des inconvénients j’en vois des tonnes.


Tu n’avais pas envie de perdre tout ce que tu avais. Tes relations, la facilité que tu avais à t’intégrer partout, tu n’avais pas envie d’affronter les jugements des autres ou te battre pour accéder à tes objectifs, alors qu’en te prenant pour un gars normal, tu avais toutes ces facilités. Si tu pouvais éviter d’être victime des discriminations en ne révélant pas qui tu étais, alors tu continuerais à dissimuler ta vraie nature. La potion tue-loup n’existait pas depuis assez longtemps pour que les gens aient assez de recul et vous fassent confiance.

Tout comme ta camarade, tu observas l’homme revenir flacons à la main. Tu n’étais pas assez calé en potions pour t’amuser à tenter de reconnaître ce dont il s’agissait. Si encore, il s’était s’agit de plantes, tu aurais pu tenter des hypothèses. Tu laissas tomber les interrogations. Pour te faire insulter et n’avoir aucune réponse, autant conserver ton énergie à trouver comment te sortir de là. Tu allas t’appuyer contre le mur, faisant de nouveau le point de la situation, tandis que Maxime se chargeait des menaces envers votre geôlier. Clairement, à moins de maîtriser en moins de deux la magie sans baguette, sans intervention extérieure, vous ne sortiriez pas de cette cage. Le type revint avec ses potions dont l’odeur ne t’inspirait absolument rien de bon. Ha ce n’était pas de l’Amortentia, ni du Felix Felicis… A l’ordre de l’homme, tu ne bougeas pas d’un pouce. Bras croisés tu observas l’échange entre Maxime et le sorcier. Si il y a bien une chose pour laquelle tu étais d’accord avec la Rouge et Or, c’est que tu n’avalerais pas cette chose. En revanche, tu lanças un regard d’incompréhension en l’entendant sortir que vous lui aviez fait perdre de l’argent. Mais qu’est-ce qu’il racontait ? S’il avait perdu de l’argent, c’était uniquement de sa faute, et ça franchement ce n’était pas ton problème. Si vous surviviez ? Ça, ça allait encore moins te convaincre de boire son flacon.

- Non, vous l’avez entendue, on ne boira pas votre truc.

Tu avais planté son regard dans le sien. Pas question de céder au délire d’un type qui t’avait enfermé dans une cage et qui te traitait de sale bête. Un rictus se dessina sur les lèvres du sorcier, un de ceux qui ne te disait rien de bon. Tu le regardas poser les deux flacons devant les barreaux de votre cellule.

- Oh si, vous allez boire,
dit-il en pointant sa baguette tour à tour sur vous, soit vous le faites de vous-même, soit je vous y oblige d’un simple impero...

Voilà c’était aussi simple que cela. De gré ou de force… Résister à l’imperium, tu savais que c’était possible, mais tu n’y avais jamais été confronté. C’était idiot, tu n’avais quasiment aucune chance, mais tu ne voulais pas lui céder. Tu ne répondis pas et ne bougeas pas d’un pouce. Tu le vis alors lever sa baguette, prononcer la formule et tu savais que tu ne l’éviterais pas. Tu te vis alors te diriger vers l’une des fioles, comme si des fils invisibles étaient reliés à tes membres et qu’ils t’entraînaient malgré toi. Résister ? C’était comme d’essayer de déplacer un bloc de béton de plusieurs centaines de kilos. Vain… Les effets furent arrêtés au moment où tu sentis le liquide de la potion glisser dans ton œsophage. Si vous surviviez ? Mais à quoi au juste ?

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Dim 13 Sep - 13:20
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Mince, il marquait un point, ce n’était pas un mauvais jugement de sa part que de s’être dit qu’il aurait le dessus sur deux humains un soir de pleine lune. Je hochai la tête pour lui montrer qu’il n’avait pas tort et que sa façon de voir les choses était loin d’être stupide. A la mention de la potion qu’il aurait pu ne pas prendre, son regard me dévisagea tandis que je lui offrais une réponse à la question qu’il ne posait pas «Je ne suis pas une inconsciente, je sais que prendre sa potion est un devoir et je n’ai jamais oublié de la prendre.» ce qui était vrai pour le coup, une fois au courant de son existence et en mesure de me fournir, je n’avais jamais oublié de la prendre. En revanche, ce serait lui mentir que de dire que je l’avais prise hier soir, même si ça me coûtait de l’admettre, étant donné que nous étions dans la même cellule et qu’il allait falloir que nous coopérions, je rajoutais, mal à l’aise «La meute que j’essaie d’intégrer exige que nous ne prenions pas nos potions.» Je fronçais le nez «Je n’ai pas l’impression que ça soit rentable pour moi cette histoire, j’ai plutôt l’impression que ça m’attire des ennuis.» Mon regard sombre dans celui de son partenaire était plein de défi, qu’il essaie juste de me faire la morale. Après un temps de silence, je rajoutais convaincue «Il faut que je rejoigne cette meute, c’est là mon destin, je le sais.» Il pouvait penser ce qu’il voulait de moi, je savais que je n’étais pas une inconsciente, que je savais que ne pas prendre ma potion c’était mal mais il me fallait faire un choix, ne rien faire et prendre ma potion ou ne pas la prendre pendant quelques mois et pouvoir éliminer une menace pour bien des gens et sauver des vies.

Ce n’était donc pas la langue d’Aidan qui avait fourché, il avait bien été poursuivi par un cerbère. Je n’avais rien à redire, je trouvais ça étrange, très étrange mais je suppose que chacun élè«Une chance alors que les têtes n’aient pas réussi à s’entendre.» Nous avions beau ne pas avoir grand-chose en commun Aidan et moi, excepté du sang de loup, l’idée qu’il puisse mourir sous les crocs de trois têtes, ça ne me plaisait pas des masses. Je tirais une tête de six pieds de longs en entendant Aidan parler avec détachement du fait qu’un jeune cerbère puisse être plus grand que nous et de me demander en quoi c’était important «Tu as dit qu’il était jeune, donc il a grandi depuis la dernière fois et je préfère avoir une idée du machin si jamais en nous enfuyant on tombait dessus.» Après si le choix m’était donné, je préférais éviter une rencontre avec tritête la question ne se posait pas.

Bon, dans le genre rencontre que j’aurais aimé évité, celle avec Lily et son détestable père était pris en compte. Ce qui m’agaçait prodigieusement dans l’histoire c’est qu’Aidan semblait se reprocher et me reprocher au passage, d’être un loup. Mais qu’est ce que j’y pouvais moi, ce n’était pas moi qui l’avait mordu et de mon côté je pouvais lui assurer que je n’avais pas été une inconsciente courant dans les bois tel le petit chaperon rouge. «Des idiots tu en croiseras toute ta vie Aidan.  Tu crois que leur cacher ce que tu es c’est mieux ? Tu vas sortir quoi comme excuse aux gens pour pouvoir sortir les soirs de pleine lune, que ce soir tu dois sortir? Réfléchis deux secondes, tu vis dans un monde où à l’école nous étudions les loups, même les moldus savent ce qu’est un loup-garou. Tout le monde sans exception finira par savoir ce secret que tu tentes désespérément de cacher. De quoi as-tu honte au juste, d’être différent ? Oui tu l’es et alors. Méritent ils vraiment ta présence à leurs côtés s’ils te jugent pour quelque chose que tu n’as pas choisi.» Je comprenais ses peurs, j’avais les mêmes mais je préférais savoir à quoi m’attendre plutôt que de me leurrer comme il le faisait. «Tous les employeurs ne sont pas des anti loup-garou en puissance» Je savais parfaitement de quoi je parlais puisque Soledad m’avait accepté tel que j’étais. J’observai notre cage «Je sais que la situation ne s’y prête pas vraiment mais ne perds pas espoir, le monde évolue, ils finiront bien par se rendre compte que nous ne sommes pas une menace.»

Mon discours aurait pu être génial si msieur je déteste les loups mais je le vis bien n’était pas venu avec ses potions à l’odeur plus que nauséabonde qu’il avait décidé de nous faire ingurgiter. Alors là, jamais de la vie, plutôt mourir que de boire cette cochonnerie. Personnellement j’avais eu le droit lorsque j’étais petite aux remarques comme quoi il ne fallait jamais accepter un présent de quelqu’un que nous ne connaissions pas et lui, je le connaissais pas et ce que je savais de lui m’indiquait clairement qu’il valait mieux m’abstenir de prendre ce machin pour peu que ça soit un poison sournois qui me tue petit à petit, je ne voulais pas que ça rentre en contact avec ma bouche. Aidan semblait être du même avis que moi puisqu’il confirma qu’il ne prendrait pas plus ce breuvage que moi. Déterminée, je hochai la tête pour dire que nous étions formel, je préférais passer ma vie dans cette cage - même si l’idée me rendait folle qu’on ne se mente pas - plutôt que de boire ce truc immonde.  

Son sourire ne me disait rien de bon, il semblait convaincu que si nous allions les prendre et durant une fraction de seconde, je m’inquiétais, avait-il un point de pression suffisant. Avait-il mis la main sur Poil de Châtaigne? Si oui, je l’annonçai sans préambule, ce type était mort, la présence d’Aidan ainsi que les scrupules qu’il pouvait avoir n’y changerait rien. Je regardais les deux potions qu’il posa délicatement, comme si c’était son bien le plus précieux. Même couleur, même odeur qui s’en dégageait. Il prit la parole une nouvelle fois, serein et il y eut cette menace qui me fit me raidir. Un sortilège interdit, vraiment ? Je reculais d’un pas bien décidé à ne pas céder à la menace qu’il faisait peser sur nous. Aidan sembla aussi déterminé que moi à ne pas céder sous la pression. Nous parions sur quoi? Le fait qu’il n’avait pas le cran, pourtant lorsqu’il pointa sa baguette sur Aidan, je voulus venir en aide à mon camarade, je tendis la main pour l’empêcher d’avancer, en vain. Qu’est ce qui était le pire, de regarder impuissante Aidan avancer malgré tous mes efforts pour le retenir ou de ne pas avoir eu l’intelligence d’envoyer valser les deux potions. Le moment où l’idée me vint à l’esprit fut quand Aidan engloutit la potion, je tapais dans son dos comme pour le faire cracher mais il avala et la tension de ses muscles cessa, signe qu’il n’était plus sous l’emprise du sortilège. Mon regard chercha alors la seconde potion, je devais m’en débarrasser, je me précipitais dessus. Qu’avais je cru, que j’avais le temps? Le sortilège me saisit brutalement alors que j’étais à un rien de virer la potion et de pouvoir tenter de nous sauver la peau à Aidan et moi. Résister à ce sortilège, c’était un peu comme tenter de prendre possession de la louve sans potion, impossible, pourtant je luttais mais fus vaincue, comme une enfant et ne put que me résoudre à avaler cette boisson qui brûla ma gorge. Une fois le liquide ingéré, la sensation d’étau disparut, il avait eu ce qu’il voulait.  

Est-ce que la peur n’était elle pas là notre pire ennemie ? J’étais attentive à tout, les bruits que j’entendais autour de moi, les odeurs que mon nez pouvait percevoir, mes doigts se posèrent au croisement entre la tête et le cou, à la recherche d’un pouls. Ce dernier était agité, normal au vu de la frayeur qui m’envahissait. Ça aurait pu durer longtemps, j’avais même l’impression que d’un instant à l’autre j’allais trépasser, sentant des douleurs imaginaires m’envahir, puis il y eut sa voix, comme une incompréhension «Vous ne vous transformez pas.» Je ne pris pas la peine de répondre à sa personne, regardant Aidan et murmurant de façon à ce que seul lui, parce que c’était un loup, puisse m’entendre «Tu vas bien?» Je tournais la tête à l’instant où j’entendis l’autre parler de nous garder jusqu’à la prochaine pleine  lune, quoi?! Mais il plaisantait, j’avais un travail moi, je ne pouvais pas m’absenter un mois sans prévenir... Oui des cours aussi mais cela me semblait moins important. «Il n’y a rien que les loups puissent faire que nous ne pouvons pas faire.» Si j’étais convaincue de mes dires au moment où il dit qu’aucun moldu n’avait survécu à son cerbère, je fus tout de suite moins convaincue. Je regardais Aidan, il fallait qu’on sorte mais avait on une chance d’après lui?





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Sam 31 Oct - 13:25

 

Un jour on gagne, un jour on perd. Moi je n'ai pas perdu la guerre

— Maxime & Aidan

S’il y avait bien quelque chose que tu avais du mal à tolérer, c’est qu’un loup ne prenne pas sa potion volontairement. Un oubli, soit, cela pouvait être tout aussi dramatique en terme de conséquences, mais au moins on pouvait encore plaider l’accident. En revanche, le faire intentionnellement, là c’était mettre en péril la vie d’autrui en toute connaissance de cause. De ton côté ça ne passait pas. Aussi sa réponse à ta question muette te rassura un instant. Même si elle choisissait de révéler sa double nature, au moins elle n’était pas complètement insensée en zappant la potion tue-loup. Soulagement qui ne dura qu’un instant lorsqu’elle te raconta cette histoire de meute. Tu ne pus cacher ton étonnement. Pourquoi s’infligeait-elle ça ? Bien sûr que ça allait finir mal pour elle si elle ne prenait pas sa potion. Comment avait-elle pu penser que c’était une bonne idée de suivre cette directive ? Comment pouvait-on avoir envie d’intégrer une meute avec une exigence aussi folle ? Ha j’en connais une qui va bien se foutre de lui quand ce sera son tour xDD Elle te regardait prête à répliquer si tu osais lui faire un sermon. Il est vrai que c’était la première chose que tu avais envie de faire. Tu avais clairement envie de lui dire que ce qu’elle faisait, c’était n’importe quoi et en même temps, rien ne l’obligeait à t’avouer cette partie. Au fond, elle était parfaitement consciente que ne pas prendre cette potion, c’était mal.

- J’espère vraiment pour toi que pour prendre ces risques, ça en vaut la peine…


C’était tout. Tu n’étais pas son père et tu pourrais lui dire ce que tu voulais qu’elle ne t’écouterait sans doute pas. Vous n’étiez pas assez proches pour ça. Ecoutait-elle au moins ses proches ? En attendant, elle semblait t’écouter attentivement pour cette histoire de cerbère et de chasseurs de loups-garous. Lorsque tu lui précisas la taille d’un de tes assaillants sans comprendre à quoi ça lui servirait, tu la vis te fixer étrangement. Et puis tu réalisas que vous ne vous étiez pas compris. Elle parlait du cerbère, effectivement ça changeait tout.

- Ha ! Le chien ! repris-tu nerveusement, oui c’était un jeune, il devait faire dans les deux mètres à peu près. Je ne sais pas à quelle vitesse ça grandit, mais je crois qu’en taille adulte ça doit bien faire le triple, non ?

Tu n’étais pas vraiment un spécialiste des créatures, seulement de celles que tu avais pu côtoyer sous ta forme lupine. A Durmstrang comme à Poudlard, on ne croisait pas vraiment de cerbère au détour d’un bosquet… De ce fait, tu t’appuyais sur tes souvenirs de notes prises en quatrième ou en cinquième année par un professeur pas vraiment passionné par le sujet. Quant à le croiser au détour d’une éventuelle fuite ? Non vraiment, elle ne voulait pas que ça arrive, surtout sous forme humaine. Enfin, pour l’instant aucune fuite n’était envisageable et l’homme qui vous faisait face avait ravivé chez toi ce sentiment d’humiliation lié à ce que tu étais malgré toi et tu lâchas alors ton ressentiment sur Maxime qui vivait avec insouciance sa condition.

- J’ai été mordu lorsque j’avais six ans. Crois-moi que depuis des stratagèmes pour que personne ne sache ce que je suis, j’en ai développé. C’est vrai, je ne suis pas infaillible, mais en attendant ça marche très bien comme ça pour moi, comme pour ma mère.


Voilà, tu avais l’expérience de ta mère. Un sale con de père qui lui avait rendu la vie impossible dès le moment où il avait su. Ça te suffisait, elle t’avait assez expliqué ce qu’il en coûtait de laisser le monde savoir ce que tu étais.

- Je n’ai pas honte ! Répliquas-tu alors tout en sachant pertinemment que ce n’était pas vrai.

Est-ce que ces gens-là méritaient une place à tes côtés ? Tu n’en savais rien, mais tu n’avais pas envie de te retrouver seul. C’était ce qui te faisait peur, d’être abandonné, de finir seul. Oui Dimka t’avait accepté et même si au départ votre amitié avait reposé sur un secret pour un secret, actuellement ce n’était plus seulement ça.

- Je sais que tout le monde n’est pas comme ça, mais on a statistiquement plus de chance d’essuyer des refus quand on est différent, j’ai pas envie de subir cette discrimination c’est tout.

Tu n’étais pas prêt à faire face aux autres et à assumer. Tu n’étais pas prêt à te battre contre les esprits obtus. Tu voulais poursuivre l’illusion de ta vie normale.

- Peut-être... lui répondis-tu sans doute moins optimiste qu’elle à ce sujet.

Enfin pour voir le changement, fallait-il encore survivre à ce dingue qui vous avait enfermés et qui ne vous considérait pas mieux que des animaux de zoo. Une potion à l’odeur et à la couleur qui n’inspiraient pas du tout confiance. Voilà ce qui vous attendait et tu n’avais pas envie de te plier aux exigences d’un type qui t’insultait. Tu n’étais pas non plus un rat de laboratoire, alors non tu ne subirais pas les expériences d’un malade. Tu lui annonças sans sourciller que non vous ne boiriez pas son truc, mais ça le fit juste doucement sourire. Un impardonnable… Evidemment… Un type comme lui ne devait pas en avoir grand-chose à faire d’utiliser des sortilèges interdits. C’était le genre de type qui dans un tribunal se justifierait par « ce ne sont pas des humains ». Voilà comment sans avoir eu l’espoir de lutter, sans que ta camarade ne puisse y faire quelque chose, tu te retrouvas forcé d’avaler cette mixture. Tu sentis l’emprise se relâcher et angoissé à l’idée de ce qui allait se passer, tu vis Maxime subir le même sort que toi. Tu attendis, attentif au moindre changement, à la moindre douleur. Il te semblait avoir du mal à respirer, mais la panique qui t’étreignait devait sûrement être responsable. Tu essayas de reprendre le contrôle de tes émotions et observas ta camarade. Outre la frayeur qui se lisait dans son regard, elle ne semblait pas subir de changement particulier. La voix du sorcier te tira de cet étrange état d’attente angoissante. Et tu le fixas stupéfait. Se transformer ? Après toute cette tension, tu manquas de partir dans un rire nerveux. Vraiment, sa potion avait pour but de vous retransformer ? Quand la plupart des sorciers voulaient une cure définitive pour faire disparaître la malédiction des lycans. Ce groupe s’amusait à créer des breuvages pour les transformer en dehors de la pleine lune… Mais qu’est-ce qu’ils étaient au juste ces barges ? Et bien raté ! Le rôle de la lune avait dû leur passer au-dessus de la tête… Le murmure de Maxime te parvint et tu lui répondis de la même façon.

- Je crois oui et toi ?

En apparence, rien ne semblait s’être passé. À l’intérieur, pas de désordre digestif, pas de douleurs nulle part. Tout semblait parfaitement normal. Tu réagis aussi en entendant que votre captivité risquait de durer encore un sacré moment. Non ce n’était pas envisageable. Tu regardas la Rouge et Or affirmer que vous pouviez faire tout ce qu’il attendait de loups. Oh après tout vous aviez dans un premier temps, juste besoin de sortir de là. Après vous pourriez toujours trouver une astuce. Ha affronter le cerbère ? Oui alors là d’un coup, effectivement il allait falloir une sacrée astuce.

- On tente notre chance, lanças-tu alors.

Oui alors clairement la chance, tu ne comptais pas des masses dessus. En revanche, vous ne pouviez rien tenter en restant enfermés dans cette cage.

- Hum… Pourquoi pas… Oui le spectacle pourrait en intéresser plus d’un…

Il continua de marmonner à propos de paris ou de droits d’entrée avant de s’éloigner et de revenir accompagné de plusieurs types pour vous escorter. Tu avais bien pensé à fuir pendant cet espèce de transfert, mais tu en fus vite découragé. Comment diable alliez-vous réussir à vous en sortir ? Un transplanage et vous vous retrouvâtes au milieu d’une clairière perdue dans une forêt. Une forêt ? Tu t’attendais à te retrouver coincé dans une cage avec un chien enragé et finalement tu avais devant toi des arbres qui s’étendaient à perte de vue. Si pendant un instant, tu eus l’impression que vous aviez une chance de fuir tout ce délire, le soulagement fut de courte durée quand il vous souhaita la bienvenue dans l’enclos de son monstre à trois têtes. Enclos ? Aïe ça voulait dire clôture ça ? Et vu la taille de la bête, vous n’alliez pas pouvoir sauter par dessus. Des hommes et des femmes apparurent autour d’eux balai en main et s’élevèrent au-dessus d’eux. Tu reportas ton regard vers Maxime beaucoup moins confiant. Comment on échappait à un cerbère sous forme humaine ?

MAY
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Maxime Whitefield
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Sam 21 Nov - 11:41
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Croyait-il sincèrement que ne pas prendre de potion me faisait vibrer ? Il me connaissait depuis quoi, un an ? En un an avait-il eu l’impression que j’étais le genre de loup à vouloir faire des victimes, à me complaire dans cette pseudo toute puissance que m’offrait la lune une nuit par mois ? Je l’observais, le défiant clairement du regard, attendant qu’il fasse preuve d’un jugement sur mon comportement et je ne comptais pas le louper. Il ne se passa rien de tout cela, comme s’il s’attendait au retour de flamme. A la place d’une critique, ce fut une remarque légèrement moralisatrice. Je me contentais d’une légère moue avant d’admettre «S’il y avait une autre solution, je n’en ai pas eu connaissance.» Je voulais être membre de cette meute, lui prendre tout ce à quoi il tenait petit à petit jusqu’à terminer par sa vie. Cette idée était ancrée en moi et j’étais prête à sacrifier bien des choses pour cela.

Alors que j’avais besoin de renseignement sur le cerbère, au cas c’était l’espèce de chien de garde de ces lieux, le détachement avec lequel Aidan parlait de tout ça, était un brin inquiétant. Pour lui ça n’avait pas l’air de le traumatiser outre mesure d’avoir un jeune cabot de la taille d’un être humain. Il aurait été de la taille d’un terre neuve que déjà, j’aurais trouvé ça moins inquiétant, il aurait grandi depuis la dernière fois oui mais peut-être pas tant que ça. Là, il devait être drôlement grand. Déjà, c’était une mauvaise nouvelle de base mais le pire était à venir, déjà quand moi je me renseignais sur le cerbère, Aidan me donnait des renseignements sur l’humain... D’accord, j’admets je venais de lui lancer un regard totalement blasé, non mais qu’est-ce que je m’en foutais de la taille d’un humain sérieusement ? A moins que ce soit une personne de petite taille ou un immense bonhomme, je ne serais ni déstabilisée, ni en échec total car trop petite. Donc, bien sûr que celui visé par la question, c’était le chien. Si je m’attendais maintenant que nous étions sur la même longueur d’onde à ce que la taille diminue, ce ne fut pas le cas, il grandissait même encore un peu le sale cabot. Ce que j’en concluais, c’est qu’il n’était pas tout jeune et qu’il allait nous poser problème pour notre éventuelle fuite... qui n’arriverait jamais grâce à notre formidable geôlier bien décidé à ne pas nous laisser en paix.

Pendant qu’il s’éclipsait, se la jouant alchimiste à coup sûr, nous discutions condition lupine avec mon partenaire. L’espace d’un instant, je fus envahi uniquement de compassion, j’avais été traumatisé lorsque j’avais été mordu et j’étais pourtant bien plus vieille que lui. Cependant, c’était le seul point sur lequel je compatissais avec lui, le reste n’était à mes yeux que pure hypocrisie. « Oui ça marche mais ça pourrait tout aussi bien te sauter en plein visage.» Je haussai un sourcil en l’entendant me mentir ouvertement sur le fait qu’il n’avait pas honte. Mon regard bien plus que les mots que j’aurais pu dire exprimait à quel point je n’étais pas dupe. Il avait honte de sa condition de loup, pourtant, lui il avait été épaulé dès le début. De quoi avait-il si peur puisque sa famille lui montrait déjà de l’affection. Non, je ne comprenais et ne comprendrais jamais Aidan. Quant à ses arguments sur la discrimination, je me retenais de dire qu’il était différent que parce qu’il choisissait de l’être, je ne me sentais pas spécialement différente, le sang qui coulait dans mes veines était tout aussi rouge que le leur. Nous n’arriverions à rien lui et moi, il restait convaincu que le monde lui était hostile, je ne pouvais partager cette idée, j’avais des amis qui m’assumait pleinement en temps que loup ainsi qu’un travail. La seule chose que je n’assumais pas c’était finalement la meute de Greyback mais ce n’était que temporaire.

Notre discussion coupa court puisque nous fûmes tout les deux occupés à essayer de convaincre le barge que non ne nous prendrions pas sa potion de malheur, puis à résister contre un sortilège interdit qui… malheureusement fut plus puissant que ma volonté et sa potion de malheur, je l’avalais rompu. Cependant, rien ne se passa suite à l’ingestion de cette substance pour le moins ignoble. Quoi que j’avais la gorge qui grattait mais je craignais que ce soit mon esprit qui s’inventait des symptômes. Surtout lorsque l’humain décréta que sa potion servait à nous transformer en loup. Alors lui, si je peux me permettre, c’était un piètre inventeur. Déjà, tout loup qui se respecte cherchait un truc pour ne pas se transformer en loup à la pleine lune et lui, il nous annonçait chercher l’effet inverse. En plus, ça ne fonctionnait pas du tout. Oh bon sang qu’il était mauvais. Cependant, si moi j’avais la sensation d’être en pleine forme, je préférais m’assurer de l’état d’Aidan, je fus bien vite rassurée, mon partenaire d’infortune allait bien. Je répondis à la question qu’il me retourna d’un clignement du regard. Oui, j’allais bien, j’avais une furieuse envie de me jeter sur notre geôlier mais à part ça, rien n’avait changé.

Si normalement, à cette heure ci, je supposais que je devais être en cours, il semblerait que le programme choisi par monsieur était totalement différent. Donc, il voulait faire combattre des loups face à un cerbère. Merde, il pouvait pas récupérer un couple au zoo du coin plutôt que de venir faire suer des braves lycéens qui n’avaient rien demandé à personne ? Néanmoins, si ça me gonflait un peu, j’étais totalement et irrémédiablement d’accord avec les propos d’Aidan, sentant même une adrénaline parcourir mes veines. Oui, je voulais tenter ma chance, je voulais triompher d’un cerbère, même sans être en mesure d’utiliser mes crocs et mes griffes. Visiblement, pour le sorcier, tant qu’il y avait des combats, ça lui plaisait. Enfin, dans son esprit, ça devait sûrement ressembler à une mise à mort en bonne et due forme. Il ne tenait qu’à nous de le faire mentir. Je me concentrais, faisant des pas dans ma cage pour m’échauffer les muscles tandis qu’il bavardait seul – un barge je vous dit – à propos de droits d’entrées puis il s’éclipsa. Lorsqu’il revint quelques minutes plus tard, je faisais toujours mes tours de cages tel un lion, chacun de mes muscles étant à présent réveillé. J’étais prête, à quoi je ne savais pas exactement, fuir ou attaquer mais dans tout les cas j’étais en pleine possession de mes moyens.  

Après que Gugus nous ait fait escorter, tel les vedettes d’un jeu macabre que nous étions. Nous nous retrouvions dans une forêt. D’accord donc le plan, tracer, ne pas se retourner, fuir. Mon plan déjà bancale se cassa la figure lorsque l’autre parla d’enclos. Génial, il ne manquait plus que ça, un enclos. Une cage juste plus grande que précédemment avec des pins et de la terre, purée, j’étais aux anges là. Je cherchais d’ailleurs sa bestiole du regard. La seule chose que je vis, c’était des sorciers sur leur balai qui volaient au-dessus nous, ravis visiblement d’avoir l’immense privilège d’assister à ça. Le regard d’Aidan vint se poser dans le mien. Oui alors s’il s’attendait à ce que j’ai un plan, c’était mal me connaître, j’allais agir avec précipitation et en fonction des répercussions que j’engendrais, j’allais m’adapter. Tout d’abord, rester là planter comme deux épouvantails ne nous serviraient à rien. « Il faut que l’on connaisse un peu mieux la géographie de cet endroit pour voir ce dont nous pouvons nous servir contre un truc plus gros que nous. » Pour le coup, courir ne me paraissait pas une priorité, nous n’étions pas en loup, notre endurance était moindre et conséquence de cela, il fallait la garder au maximum si nous étions réellement en danger. Pour le moment tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, j’avançais d’un pas tranquille, observant les alentours plus que flairant le moindre danger. Si je savais pertinemment que je n’étais pas le traqueur mais le traqué, je ne me sentais pas proie pour autant. Je ne cherchais pas notre ennemi, décrétant qu’il nous trouverait bien assez tôt. En revanche, je m’arrêtais pour observer une de ces empreintes dans la boue, observant Aidan « Il a grandi d’après toi depuis la dernière fois ? » Question un peu bête, je me doutais bien que oui mais j’aurais espéré qu’il me dise non. J’attrapais finalement deux pierres, une dans chaque main. Qu’en faire, bonne idée, j’avais bon espoir de lui fracasser le crâne.

Si je trouvais mon idée excellente, m’imaginant sûrement que ma pierre était assez grosse, la réalité me rattrapa lorsqu’au détour d’un chemin, nous tombions sur notre cerbère. Le pire dans tout ça ? Il avait l’air étonné de nous voir le saligaud, il nous regarda l’espace de quelques secondes comme s’il n'en croyait pas ses yeux pendant que moi, je me disais que ma pierre était ridicule. Pour autant, au moment où un grondement horriblement fort sortit de sa bouche, ma pierre atterrit pile entre les deux yeux. Purée ! Jackpot ! Oh bon sang, je le savais j’aurais dû faire du basket ! Le bruit fut assez inquiétant à mes yeux, signe que je n’y étais pas allée de main morte. Dans le doute, j’étais prête envoyer la deuxième pierre, sauf que là un bref couinement, ressemblant à de la douleur mais surtout à de l’agacement remplaça le grondement et il fit un bond en avant. Le machin faisait la taille d’une grosse voiture, genre un break et son bond vint le positionner à quoi vingt centimètres de moi. En fait, je l’aimais mieux à distance, de prêt il était beaucoup trop gros, et moi, beaucoup trop en danger.

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Dim 29 Nov - 17:30

 

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— Maxime & Aidan

Maintenant que les intentions du sorcier étaient un peu plus claires dans ton esprit, tu pouvais peut-être plus facilement trouver un moyen de vous sortir de là. C’était bien plus facile de négocier avec quelqu’un quand on connaissait ce qui l’intéressait. Ce type détestait les loups-garous, ça, ça n’avait pas été très difficile à deviner. En revanche qu’il cherche à monter une espèce de show de combat illégal de créatures, ça tu ne l’avais pas vu venir. Oh bah loup-garou contre cerbère, c’est sûr que ça en jetait comme publicité. Il y avait vraiment des gens pour se divertir avec ce genre de spectacle ? Il fallait croire que oui, car lorsque tu proposas finalement d’affronter ce cerbère avec Maxime sous votre forme humaine, cela sembla l’intéresser. Tu ne savais pas si tu avais bien fait d’engager ta camarade avec toi dans cette lutte qui avait un pourcentage de réussite extrêmement faible. Tu la regardas alors et tu y vis une certaine détermination dans ses traits. L’impossible, les risques, Maxime était forcément de ce plan insensé. N’importe quoi tant que vous foutiez le camp d’ici.

Le sorcier désormais occupé à son organisation vous laissa et tu commenças à réfléchir à un nouveau plan. Tu vis Maxime s’agiter dans votre cage et tu compris qu’elle aussi se préparait à la suite. Elle avait raison, ce n’était pas avec un corps encore endormi que vous alliez réussir à fuir. Il allait falloir saisir la moindre opportunité, s’engouffrer dans la moindre faille de leur sécurité, sauf que quand on revint vous chercher, tu ne vis à aucun moment cette occasion de fuite. Ça se présentait mal et tu songeas que tu avais probablement rapproché Maxime et toi d’une mort douloureuse. Le transplanage d’escorte te surprit et tu fixas légèrement perturbé la forêt qui vous entourait désormais. L’espoir de fuir n’était pas resté longtemps lorsque tu avais appris être en réalité dans un enclos. Pourtant c’était toujours à votre fuite que tu pensais quand Maxime était déjà partie sur un plan pour affronter la bête. Tu levas la tête vers les spectateurs qui tourbillonnaient au-dessus de vous. Visiblement oui, ça attirait du monde de voir deux jeunes adultes se faire dévorer par un cerbère.

- D’accord, allons-y et on en profitera pour voir exactement ce qui délimite cet enclos.

Mur ? Sortilèges ? Clôture barbelée ? Barreaux d’acier ? Comment on gardait un cerbère enfermé ? Tu n’en avais aucune idée, mais tu avais envie de vérifier cette piste si tu en avais l’occasion. Quant au cerbère, tu n’étais pas trop pressé de tomber dessus, mais ça allait bien finir par arriver et alors à ce moment-là il allait falloir trouver comment éviter de se faire éventrer d’un coup de patte ou arracher le bras d’un coup de mâchoire ha on est hyper positif là. Tu suivis Maxime dans cet espace bien trop calme et paisible à ton goût. L’empreinte dans la boue devant vous ne laissait pas vraiment de doute sur la présence du cerbère dans les parages. Quant à la question de la Rouge et Or, comment dire que tu n’avais pas vraiment pris le temps de mesurer ses pattes la dernière fois, plutôt occupé à sauver ta peau.

- Peut-être, sûrement, je sais pas, je ne suis pas un spécialiste,
lui répondis-tu.

Elle avait vraiment une obsession avec la taille de cette bête ou quoi ? Tu aurais préféré débattre sur les points faibles connus de cette créature, même si là en l’état tu n’en avais aucune idée. Tu réfléchis à ta précédente rencontre. La dernière fois tu avais dupé les trois têtes avec l’aide d’un chat. Chacune voulant poursuivre sa proie, elles avaient dû s’arrêter pour prendre une décision et tu avais pu revenir t’attaquer aux maîtres. Là le maître était inatteignable et tu craignais un peu que la supercherie de la dernière fois ne fonctionne plus. Y avait-il un truc pour vaincre un cerbère ou une astuce comme pour les hippogriffes où il suffisait de leur faire une petite révérence pour gagner leur confiance ? Le cours sur cette créature te semblait bien trop loin dans tes souvenirs.

Tu regardas Maxime ramasser des pierres de bonne taille. Oui alors peut-être que sur un malentendu si elle visait bien ? Ou alors peut-être que le truc dormait dans un coin et alors vous auriez le temps de trouver une brèche dans cet enclos de malheur ? Tu avais de l’espoir… Beaucoup trop. Le cerbère se pointa tranquillement et vous repéra instantanément. Ok ok, là tu aurais aimé avoir un éclair de génie. Tu vis ta camarade jeter sa pierre avec force sur l’une des têtes qui non seulement n’amocha pas la bête assez pour vous en débarrasser, mais la mit en colère. D’un bond elle se retrouva nez à museau avec Maxime. Tu sentis l’adrénaline monter d’un cran, en une fraction de secondes ce truc pouvait lui arracher la tête et s’occuper de toi tout à loisir ensuite. Tu ne sais pas vraiment ce qui te prit, mais tu sifflas à l’attention de la bête. Tu vis les oreilles des têtes se dresser et leur attention se détourner de Maxime pour s’intéresser à toi. Elles se penchèrent toute les trois d’un même mouvement sur le côté oui oui comme un chiot tout mignon exactement cette image pour te regarder. D’accord… Te revint en mémoire que c’était d’un sifflement que le sorcier avait fait appel au cerbère la dernière fois. Il l’avait dressé comme ça ! Ok combien de temps avant qu’il capte que tu n’étais pas son maître et qu’il pouvait t’attaquer ? Tu t’emparas de la pierre de Maxime et la jeta au loin derrière la créature qui se retourna pour suivre la pierre des yeux et tu attrapas le bras de Maxime pour lui faire comprendre qu’il fallait déguerpir et vite.

- Si tu as une idée pour nous sortir de là et ne pas nous faire buter plus vite, c’est le moment ! Lui lâchas-tu alors que tu te frayais un passage à travers les arbres.

La bête allait vous rattraper très vite. Tu regardas autour de toi à la recherche d’un de ces fameux objets du décor qui pourrait vous servir contre la créature. Un sorcier vous survola et une idée pour fuir te vint à l’esprit.

- Si l’un d’eux descendait à portée, on pourrait lui prendre son balai et s’en servir pour s’enfuir ? Chuchotas-tu de façon à n’être entendu que par Maxime.

Oui, mais ça ne fonctionnerait que si l’un d’eux descendait plus près du sol. Comment faire ça tout en parvenant à rester en vie ?

MAY
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Un enclos aux dimensions gigantesques qui aurait fait pâlir de jalousie bon nombre d’animaux de zoo. En revanche, le maître des lieux, personne n’avait vraiment envie de se le coltiner. Ce n’était pas qu’une question de mythologie, cerbère gardien des enfers, ça ne respirait pas la joie de vivre. Sans parler du fait que ce cerbère-là n’avait pas vraiment été élevé comme un chien de salon mais comme une machine à tuer. Enfin si je comprenais bien, il avait éduqué dans l’idée de traquer, combattre, tuer, une seule espèce le loup-garou. C’est fou quand même quand ça n’était pas le canis lupus pur et dur qui était traqué, c’était son homologue humanoïde. Ah il ne faisait pas bon d’être assimilé à un loup dans ce monde. Pour autant, Est-ce que je flippais à l’idée de rencontrer monsieur muscle avec trois têtes - parce qu’en avoir une c’est surfait visiblement – pas vraiment ? Si la solution de fuite se présentait à moi, nul doute que je la saisirais, parce qu’il y avait Aidan avec moi et que je ne voulais pas le mettre en danger. Cependant, je n’étais pas entièrement fermée au fait de me battre et de triompher, pour l’orgueil et la beauté du geste. Ce qui ne semblait pas être le cas de mon partenaire. Aidan le rabat joie quoi... pour changer. Je lui lançais un regard un peu chagriné de ne pas avoir pour mission première de zigouiller du cerbère mais acceptant son choix. «J’ose espérer que ce sera un enclos raisonnable, sinon nous risquons d’avoir très mal aux pieds.» et je ne parlais même pas de la hauteur d’un potentiel grillage à franchir. Alors, je voulais bien marcher pendant des heures, là n’était pas le problème, surtout en plein air mais pas avec cette sensation particulière et franchement désagréable d’être du gibier.

Pourrions-nous arrêter sur la taille des traces de pattounes. Alors j’en connaissais un rayon sur les bestioles, leurs empreintes, tout ça mais un animal avec ce genre d’empreinte ça ne me disait rien qui vaille.A moins que ça soit le simple fait de savoir que la bestiole étant notre opposante était un cerbère, possible aussi. Aidan, fidèle à lui-même, ne trouva rien de mieux à dire que de me rappeler qu’il n’était pas un expert. Où il avait vu que j’avais besoin d’un expert, je lui demandais de faire appel à sa mémoire, c’était quand même pas sorcier? Il faut croire que si. C’est pas grave, nous ferions sans, de toute façon, ce n’est pas comme si nous avions beaucoup le choix.
Dans le genre coucou, nous sommes des poissards, sur qui Est-ce que nous tombions au détour d’un chemin, grosse bébête à trois têtes. Merveilleux... je pouvais me reconvertir en détective privé si jamais vendeuse ne me plaisait plus ou alors faire des extras... au choix. Là où par contre, je ne pourrais pas vraiment me reconvertir c’est en tueur à gage, alors d’accord personne ne me demandait de tuer un machin énorme avec une pierre. Les probabilités que ça tue l’animal étant tout à fait dérisoire. D’ailleurs, ça ne fonctionna pas du tout et loin, bien loin de croire que je voulais jouer à vas chercher la piepierre Medor, Médor se sentit agressé. Oh le susceptible, ça va ça arrive à tout le monde de se prendre des pierres dans la tête, ce n’était pas une raison pour venir se coller à moi pour m’arracher la tête. D’ailleurs petite question comme ça pour le fun, je devais me méfier de laquelle au juste, je ne savais plus où regarder et fut aidé - sauvé d’une mort certaine soyons honnête - par un sifflement. Joli sifflet d’ailleurs, c’est qu’il était talentueux mon camarade loup-garou. Ce n’est pas trois têtes, mais quatre qui se tournèrent vers Aidan. Par contre la position ridicule de Médor n’était pas partagée par ma personne. La seule chose à laquelle moi je pensais c’est fais quelque chose bordel, t’as vu la taille de sa gueule? Ah, visiblement Aidan voulait jouer à vas chercher Médor, attrapant la pierre au sol pour la lancer plus loin. Très mal dressé ce chien puisqu’il ne s’élança même pas, il y a du laissé aller sur l’éducation, ah c’est bien la peine d’en faire un chien d’attaque mais il ne savait même pas courir après une petite pierre pour la rattraper.
 
OUPS, il semblerait que l’éducation du chien ne soit pas notre priorité, Aidan m’attrapa le bras pour qu’on file. Désolée Médor, une mission de la plus haute importance m’était confiée, survivre. Sacré programme que celui-ci n’est ce pas. Une idée, il voulait une idée. Bien sûr, j’en avais des tas des idées, se cacher dans un buisson – non ça c’est Maëlle j’avoue -, grimper dans un arbre pour se mettre hors de portée des crocs de Médor - perdu ça c’est Elise -, se battre. Ouai se battre j’aimais bien mais il me fallait un objet genre un bâton, un gros bâton pour pouvoir taper dessus et qu’il ne puisse pas se relever ou mieux qu’il change de camp. Après tout un cerbère dans son camp c’est peut être pas une mauvaise idée. Je m’apprêtais à faire part de mon intention d’essayer de copiner avec Médor sauf qu’Aidan semblait chaud pour une autre idée. J’aurais bien été de mauvaise foi à dire que mon idée était la meilleure et ne pas écouter la sienne, mais j’avoue que la sienne était top. Je levais les yeux pour regarder les sorciers qui volaient au-dessus de nous. «Bonne idée. Il faut trouver un moyen de les faire descendre, intervenir, il faut que nous ne respections pas les règles de leur jeu stupide.» Je réfléchissait tout en avançant «Si on se battait pour de faux, Est-ce que tu crois qu’ils interviendraient ?» Est-ce qu’il avait envie de simuler que l’on disputait? Si ce n’était pas le cas, il nous fallait un plan B «Essayer de copiner avec Médor tu crois que ça pourrait fonctionner. Il m’a l’air un peu... réactif.» pour ne pas dire complètement crétin. «Peut être qu’il veut jouer à vas chercher mais que les pierres ça ne l’intéresse pas» ce que je pouvais comprendre c’était dur un caillou pour ses petites dents. J’avisai un sapin proche de nous et m’arrêter pour attraper des pommes de sapinset ouai double utilité je place le mot sapin direct et en plus parce que je suis géniale j’apprends à tout le monde que les pommes de sapins ça existe trois pour être précise, une pour chaque tête. «Si je lui lance tu crois qu’il va aller les chercher ou je crois encore au papa noël Tien quand on parlait du loup, on en voyait le bout de la queue... quel pot de colle celui là. Je lançais donc les trois pommes de sapins au même endroit. Est-ce que ça allait lui plaire ou pas mystère et boule de gobelins.


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— Maxime & Aidan

Rien ne se passait jamais vraiment comme tu l’avais espéré. Prendre la fuite pendant qu’on vous escorterait ? Impossible… S’échapper de l’enclos en escaladant des barbelés, avant de croiser Brutus ? Encore loupé. Oui parce que si Maxime semblait s’inquiéter de la distance à parcourir et de vos pieds, toi c’était plutôt de croiser le cerbère qui t’inquiétait. Évidemment, pas moins de cinq minutes de marche et la bête se présentait déjà à vous. La poisse, on ne te laissait même pas espérer un peu de sortir de là en un seul morceau. Piiiire, Maxime avait carrément décidé d’abréger la chose en mettant en rogne l’animal. C’est vrai que tu t’adaptais vite. C’est vrai aussi que tu réfléchissais plutôt bien dans l’urgence, mais là ça allait beaucoup trop vite à ton goût et tu devais agir un peu à l’instinct. Voilà comment tu te mis à siffler la bête pour qu’elle ne soit pas tentée d’arracher la tête de Maxime en trois secondes. Le résultat n’était pas si mal, mais il fallait que tu penses à la suite pour vous échapper de cette situation un poil mortelle. Balancer une pierre, c’est tout ce qui te vient et en même temps tu ne te baladais pas avec des balles et des friandises pour chien géant. Et maintenant la fuite que tu savais ne pas pouvoir être éternelle. La bestiole aurait tôt fait de vous rattraper.

Une idée finit par germer en voyant vos spectateurs vous survoler. Sans baguette, s’évader semblait plutôt ressembler à une belle illusion, mais si vous aviez accès à l’un de ces balais, le tour était joué. Tu fis part de ton idée à Maxime et elle semblait partante. Le problème était de faire descendre l’un de ces sorciers. Les appeler ? Ça paraissait trop simple et s’ils n’avaient pas une bonne raison de descendre, ils vous laisseraient vous débrouiller dans l’enclos du cerbère. Simuler une dispute ? Tu fixas Maxime en réfléchissant. Y avait-il seulement des règles à leur jeu ? A tous les coups les paris devaient porter sur le temps de survie. En bref, combien de temps resteriez-vous en vie dans l’enclos de la bête. Impossible qu’ils aient parié sur qui sortirait vainqueur de cette lutte. Alors les règles, il ne devait pas vraiment y en avoir.

- Je sais pas… Je suis pas sûr qu’ils descendront et puis si on s’arrête pour se battre, on risque de se faire croquer plus rapidement… Et puis faut qu’on soit un minimum crédible, non, je ne vais pas te frapper Maxime…

Ce n’était pas parce que c’était une fille, c’est juste que c’était pas ta façon de faire. Tu n’allais pas lui en claquer une ou deux pour voir si ça ferait réagir les sorciers qui vous observaient. Surtout qu’elle tu la voyais bien ne pas te louper non plus dans l’affaire. Si vous étiez sûrs que ça marche, alors tu aurais sans doute cédé. Quelques bobos ou se faire dévorer, c’était certain qu’à ce stade tu n’allais pas chipoter. Là tu espérais vraiment trouver quelque chose qui ne vous y oblige pas. De euh quoi ? Copiner avec le cerbère ? Tu la fixas ahuri. Elle n’avait pas moins désespérée comme solution ? Quoique… La bête avait réagi à ton sifflement d’une manière assez atypique. Qu’elle n’ait pas envie de courir après les cailloux ? Et dans ton souvenir de l’été dernier, tu l’avais bernée. En gros là, vous preniez le pari que cette bestiole s’ennuyait à mourir dans son petit enclos et que finalement jouer avec deux jeunes c’était quand même plus cool que de les bouffer… oh bah sur un malentendu, ça pouvait marcher… Tu ralentis et finis par t’arrêter à ton tour, lorsqu’elle se mit à ramasser des pommes de pin obligée d’aller vérifier que c’était bien la même chose sur google xD.

- Au point où on en est, soupiras-tu, on ne va pas tarder à savoir s’il a envie d’être notre meilleur ami…

Tu l’entendais en effet revenir dans votre direction. Vu qu’il ne s’était apparemment pas lancé à votre poursuite immédiatement parce que ça nous arrange, ça va, on veut pas crever peut-être que les trois têtes avaient débattu pour savoir si elles allaient chercher le caillou ou si elles se lançaient à votre poursuite ? Un autre sorcier passa au-dessus de vous et en regardant la Gryffondor jeter ses pommes de pin pour occuper le cerbère, une idée te vint. Il te fallait une branche, quelque chose d’un peu solide, pas trop lourd et pas trop long non plus… Tu cherchas des yeux sur le sol de la forêt, repéras un premier bout de bois et courus le récupérer. Avant d’aller plus loin dans ton idée, tu observas le cerbère. Est-ce qu’il avait décidé de courir après les pommes de pin de Maxime ? Pas… vraiment… Mais qu’est-ce qu’il fichait ? A croire que deux des têtes se demandaient vraiment si elles devaient courir après les balles improvisées de la Rouge et Or et que l’autre avait plus envie d’aller vous bouffer.

- Je sais pas s’ils sont tous comme ça, où si on est tombé sur le cerbère le plus indécis de l’espèce, mais continue de l'occuper…

Et toi tu t’occupais de faire descendre l’un de ces crétins. Comment ? Oh et bien tu allais les viser tout simplement. C’est vrai que dans ton équipe de Quidditch tu n’étais pas batteur, mais aux entraînements tu avais eu l’occasion d’endosser parfois ce rôle. Allez aujourd’hui le rôle d’attrapeur, tu le cédais à la grosse bête à trois têtes. Tu testas ton morceau de bois et tu commenças à observer le ciel.

- Maxime, quand je te dis de m’envoyer une de tes pommes, tu envoies, lui dis-tu sans détourner le regard du ciel, maintenant !

Et rapidement tu reportas ton regard vers la munition qui t’arrivait dessus avant de la frapper pour qu’elle aille percuter l’un des spectateurs. Tu ne le touchas pas, mais la pomme de pin lui passa devant et surpris, il se stoppa dans les airs. Parfait, voilà qui allait te faciliter la tâche.

- Encore !


Avant d’envoyer un deuxième projectile vers le sorcier. Pourvu que pendant ce temps Médor comme l’appelait ta camarade n’ait toujours pas réussi à choisir s’il devait vous dévorer ou vous accepter comme compagnon de jeu.

MAY
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Dim 14 Fév - 22:20
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Mon idée était très bonne, selon mon avis mais vu que j’avais décidé d’avoir raison, elle était forcément parfaite cette idée. Et pourtant, devinez qui n’avait pas envie de m’écouter et qui remettait en cause mon plan génial, Fleming… Mais quel relou celui-là et puis alors la raison de son refus ? Toute moisie. D’après moi ils descendraient parce que le but c’était de voir deux cabots face à un cabot géant pas les deux minus se foutant sur la tronche mais bon, peut être que je rêvais, Aidan les connaissait mieux après tout. On pourrait peut-être en profiter pour parler de ses fréquentations à celui-là ? Quoi que je serais bien mal avisée de la ramener, on va donc se taire. Dans tous les cas, l’argument qu’il avança me fit le fixer, un peu étonnée. Etre crédible ne me semblait pas être un problème si j’arrivais à duper un loup-garou sur ses gardes, je ne vois pas comment une ribambelle de crétins voulant assister à un combat à mort pourrait se rendre compte de la supercherie. Je voulais bien tenter de le convaincre que c’était la meilleure chose à faire que même s’il me donnait un vilain coup, je n’allais pas lui en tenir rigueur, le principal étant de s’en sortir vivant tous les deux. Il avait un tel éclat dans le regard, cette certitude qu’il n’en ferait rien que je ne m’engageais pas dans un combat, n’étant pas sûre de le gagner et perdre du temps n’était pas un luxe que nous pouvions prendre.

C’est pas grave, j’avais un autre plan, un peu moins violent, ça devrait plaire d’avantages à mon partenaire qui avait l’air d’éprouver pour la violence quelques réticences. Etant donné comment Ptite Truffe avait réagi tout à l’heure, il était possible qu’il ne soit pas dans une optique de tuer mais qu’il veuille simplement jouer et que si nous nous mettions à courir et bien ça l’excitait. Ce qui n’enlevait pas le fait que deux minutes avant j’avais essayé de lui fracasser la tête à coup de pierre, une petite pierre de rien du tout. Oui je changeais d’avis en moins de dix minutes bah aussi il fallait réagir rapidement, ce n’était pas évident, moi je tentais de trouver une solution. Il me regarda comme si c’était moi qui m’étais pris la pierre en pleine tête. Je lui adressais un petit sourire quand même par principe même si j’avais l’impression qu’il me prenait pour une folle, puis je me chargeais de ramasser les pommes de pins. Je trouve quand même en toute franchise que mon partenaire d’aventure n’y mettait pas beaucoup de bonne volonté. D’accord, ce n’est pas simple d’être enfermé comme ils l’étaient après avoir pris une fléchette mais ils étaient en pleine possession de leurs moyens, n’étaient pas entravés ni même drogués. Ils pouvaient donc s’en sortir, elle y croyait en tout cas.

Ptite Truffe décida que c’était pour lui l’occasion idéale de se radiner, je me redressais tandis qu’il venait sur nous et décidai de vérifier si ma théorie comme quoi c’était juste un jeune chien fou était plausible. Oh bah ce qu’on peut dire c’est que l’effet ne fut pas immédiat. Il resta immobile, deux de ses têtes s’étaient tournés vers les projectiles, intéressée par cette idée, la troisième tête en revanche me fixait. Son regard sombre semblait vouloir ma mort, oh bah il faudrait qu’il fasse la queue, il y avait toute une liste de bestioles qui me voulaient morte. Il fallait juste qu’il écoute les deux autres têtes. Deux contre un, la majorité l’emporte. Moi non plus, je ne savais pas comment se comportaient les autres cerbères mais alors celui-là était gratiné. Pour le reste, cela ne me dérangeait pas d’occuper le toutou, en réalité j’aurais sans doute préféré qu’il me fasse la fête et lui faire des gratouilles. Pour le moment il faudrait se contenter de lui lancer des baballes, sans chercher à savoir ce que faisait Aidan, même si j’étais intriguée ma vie ne tiendrait que si je ne me faisais pas croquer par la bestiole et ne pas l’avoir en point de mire serait une grave erreur.

Lorsqu’Aidan me parla j’eus un rapide regard vers lui, que je quoi ? Pourquoi il voulait que je lui envoie un truc sur la tête alors qu’il avait refusé de se battre avec moi précédemment. Il regardait le ciel, mon regard revint sur le chien qui secouait sa grosse tête tandis qu’une autre attrapait l’oreille de la troisième… mais c’était quoi ce chien. Maintenant, sans réfléchir, sans chercher à comprendre la raison de cette soudaine envie de se prendre des pommes de pins dans la tête.  J’observai mon tir, il semblerait que j’ai bien visé mais sans l’effet de surprise, Aidan parvint à taper dedans, la trajectoire força un sorcier sur son balai à s’immobiliser… Raté Aidan, bien tenté mais c’est raté. Je voulais m’occuper de Médor à présent mais il faut croire qu’Aidan était collant et autoritaire puisqu’il demanda une nouvelle pomme de pin. Le stock était pour Médor la ptite truffe, pas pour lui à la base mais bon c’était demandé si gentiment, comment pourrais-je refuser, je la lançais de toutes mes forces, un peu rageuse, il est vrai.

Cette fois je n’eut pas le temps de voir que ce soit qu’un impact violent me coupa le souffle, mon dos percuta le sol tapissé d’aiguilles de pin. Médor ! Mais quel imbécile ce clébard il venait de me bousiller le dos… Tout ça pour… me donner un coup de langue. Son haleine était des plus nauséabondes, mais la tête qui se chargeait de moi n’était pas agressive, sûrement que ce n’était pas celle qui, précédemment s’était pris le caillou dans la tronche. Si moi j’avais été projeté au sol et que je devais empêcher la tête la plus amicale de me faire une toilette matinale, une autre personne fut projeter au sol… Le projectile d’Aidan sûrement. Tout se passa tellement vite… la personne n’eut pas si mal semble-t-il puisqu’elle se releva et se mis à courir. Pourquoi aucune idée mais ce fut une bêtise les deux têtes qui étaient moins intéressé par moi s’intéressèrent à cette proie et le poids sur mon corps disparut. Je tournais la tête pour regarder l’animal partir en direction de la sorcière. Cette façon de se mouvoir me rappelait les loups en chasse « Aidan ! IL VA LA TUER ! » Cela ne faisait aucun doute, une des proies fuyait et son instinct était de la pourchasser. Je n’avais pas le temps de me lancer à sa poursuite, seul Aidan pourrait agir, il fallait qu’il agisse.


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Mar 2 Mar - 21:24

 

Un jour on gagne, un jour on perd. Moi je n'ai pas perdu la guerre

— Maxime & Aidan

Est-ce que tu prenais Maxime pour une folle ? Alors là pas du tout, elle était juste un peu… disons originale. Voilà c’était le mot originale avec des idées originales. Et ce n’était pas négatif, pas du tout, surtout si ses idées vous permettaient de rester en vie et de fuir cet endroit de malades. Alors oui sur le coup, copiner avec le cerbère ça paraissait un peu tiré par les cheveux et puis à la réflexion pourquoi pas ? Ce cerbère avait des réactions complètement inattendues alors pourquoi ne pas tenter après tout. Et puis au fond, si ça fonctionnait là-haut ça n’allait pas trop aimer que vous fassiez ami-ami avec leur bête de combat. Voilà donc à situation désespérée, idée désespérée. Vous n’étiez pas encore dans l’estomac du canidé, alors il fallait y mettre du sien. Tu avais quand même besoin d’un plan B, au cas où le cerbère n’en aurait que faire de jouer à « va chercher » et que lui son objectif restait son estomac. Tu avais besoin de tenter autre chose et c’est Maxime qui t’inspira cette nouvelle idée.

Le cerbère avait du mal visiblement. Jouer ou pas jouer ? Vous manger ou pas vous manger ? Ça avait l’air de faire grand débat pour cette créature. Bien vos spectateurs maintenant. Ils ne voulaient pas descendre ? Tu allais t’en charger avec plaisir. Equipé d’une batte de fortune, tu demandas à Maxime de t’envoyer une de ses munitions et l’envoi bien que n’ayant pas touché de cible, t’encouragea à poursuivre. Et tu demandas – oui bon ordonnas était plus proche de la réalité, mais tu n’avais pas vraiment le temps de dire s’il te plait et merci pour ses envois de pomme de pin - de nouveau à Maxime qu’elle envoie un projectile. Tu ne remarquas pas vraiment son agacement, bien trop occupé à renvoyer la pomme de pin vers le ciel ou plus précisément si possible, vers un des sorciers. Est-ce que que tu avais réussi ? Aucune idée, le bruit non loin à l’endroit où se trouvait Maxime te fit détourner la tête, avec horreur. Est-ce que finalement le plan A allait tourner plus vite que prévu au massacre ? Tu allais t’élancer… Pour quoi faire mystère, parce que c’est vrai que tu allais vachement savoir empêcher un cerbère d’éventrer ta camarade, si c’était ce qu’elle avait prévu. Enfin visiblement, la bête était précautionneuse puisqu’elle avait décidé de nettoyer sa nourriture avant de l’ingérer…

Bref tout s’enchaîna encore plus vite lorsqu’une sorcière tomba littéralement du ciel à quelques mètres de toi. Tu avais réussi ! Où était son balai maintenant ? Bon sang, elle se relevait déjà pour… courir ? Avait-elle reçu un trop gros choc à la tête pour ne pas tout simplement reprendre son balai et remonter dans le ciel pour fuir ? Tant pis, tu poussas un peu plus ta vision que d’ordinaire pour retrouver le balai. Et là Maxime hurla. Quoi comment ça il va la tuer ? Et là tu vis passer le cerbère devant toi à toute vitesse. Et merde !

- Mais qu’est-ce que tu veux que…, commenças-tu avant que bam.

Oui le balai venait de tomber devant toi à tes pieds. Bon ça expliquait qu’elle n’ait pas repris son balai pour redécoller. Celui-ci s’était sûrement coincé dans les branches d’un arbre au moment de la chute. Bon sang, avait-elle aussi perdu sa baguette pour ne pas avoir tenté un accio ? Tu enfourchas le balai immédiatement, espérant que le modèle n’était pas trop ancien pour se lancer dans une course poursuite et rattraper la femme avant qu’elle ne se fasse croquer. Bien sûr que tu ne te disais pas tant pis pour elle, elle n’avait qu’à pas faire de paris débiles sur des ados capturés… Tu étais le type qui soignait les plaies même à des membres du Blood Circle… Le balai était maniable et tu le lanças à pleine vitesse, zigzagant à travers les arbres, tu dépassas la bête qui étais sur le point de rattraper la sorcière. Tu descendis de façon à saisir le poignet de celle-ci et remontas en chandelle. Elle n’allait sûrement pas apprécier la douleur, mais c’était sûrement préférable à se faire déchiqueter. Tu redressas le manche pour regarder en bas. Ha visiblement Médor avait quand même réussi à piquer une botte à la femme. Deux têtes se la disputaient, la troisième ne te lâchait pas des yeux. Qu’est-ce que tu faisais maintenant ? Un étrange bruit parvint à tes oreilles et tu évitas de justesse un jet de lumière rouge. Sérieux ? Tu venais de sauver l’une des leurs et ils trouvaient le moyen de t’attaquer ? Pourvu que Maxime n’ait pas d’ennuis à cause de ces crétins. Il te fallait la retrouver et vite.

- Montez,
ordonnas-tu en la tirant vers toi évitant encore un sort.

Celle-ci n’avait pas beaucoup d’options et une fois la sorcière derrière toi, tu redescendis pour voler à travers les arbres afin d’être une cible moins facile pour ces saletés de sorciers. Encore une fois, il ne faudrait pas beaucoup de temps avant que le cerbère ne se décide à vous retrouver. Tu regagnas ton point de départ, celui où tu devais normalement trouver ta camarade.

- Maxiiiime ? Appelas-tu.

Ha ce n’était plus le moment de se planquer. Tu laissais cette femme en haut d’un arbre et toi et Maxime vous échappiez d’ici au plus vite.
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Jeu 11 Mar - 19:47
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Pupuce

C’est un cauchemar, pourquoi rien ne se déroule jamais comme prévu. Mais flûte à la fin et puis le clébard là, il avait des pattes de clébards. Oui c’est logique, c’est pas là où je veux en venir. Il avait des longues pattes et courait à quatre pattes. Oui je sais, c’est toujours logique, il n’empêche que pour rattraper un chien même un gros chien un peu bedonnant – ce qui n’était pas le cas de notre Médor – et bah bon courage. Et alors moi je partais avec le désavantage suprême d’être à terre. Ah je veux bien les réflexes tout ça mais là c’était bien trop me demander alors il est vrai que je hurlais sur Aidan. Oui ho et c’est peut-être pas très gentil mais lui il me donnait des ordres donc bon c’était kiff kiff bourricot. Sa réponse était pas vraiment celle que j’avais escompté, comment ça qu’est ce que je voulais qu’il fasse, bah qu’il empêche ce gros machin tout en muscle et en bêtise – non parce que faut le dire niveau bêtise il était excellent le toutou-  de bouffer la sorcière. Surtout que nous avions potentiellement notre part de responsabilité dans le fait qu’elle était à terre et qu’elle se faisait courser par le cerbère. Même si très franchement, je me demandais si elle ne l’avait pas un peu mérité celle-là. Peut être que je devrais rappeler Aidan qui s’était emparé du balai que la fille nous avait si gentiment donné pour lui dire laisse tomber j’ai changé d’avis viens on se tire. Après tout la madame, il y a pas dix minutes, son objectif c’était de savoir qui survivrait, j’avais bien envie de lui dire et bah ce sera pas toi… mais il semblerait que ça se fasse pas comme je l’aurais voulu.

Trop tard… il n’était plus dans mon champ de vision. Et maintenant, je faisais quoi moi ? Rester immobile en attendant qu’il revienne, oui c’était un bon plan mais c’était extrêmement chiant comme plan. En plus imaginons que la sorcière s’attaque à Aidan ? Non c’est décidé, j’allais essayé de le rejoindre, j’avançais tranquillement et WOHO, c’était quoi cet éclair rouge. Non mais ça va l’anti-jeu ? Je reculais précipitamment pour ne pas être la cible des gens. S’ils s’étaient tous montrés incroyablement discrets depuis que nous avions été lâchés dans cette espèce d’arène, il n’en demeurait pas moins vrai qu’ils étaient présents, que nous compromettions leur plan initial en agissant comme nous le faisions Aidan et moi – on s’excusait d’ailleurs de les empêcher de parier sur qui va mourir en premier – que nous les tournions en ridicule en essayant de gérer Médor plutôt qu’en l’attaquant, même si j’avais commencé par-là, il est vrai.

Il était évident que sortir à découvert n’était pas une excellente idée, j’entendais des sortilèges être lancée et me doutais assez bien qu’Aidan en était la cible… pourquoi en revanche, ça je ne comprenais pas. Il était sûrement en train d’aider la sorcière, sinon il ne serait pas parti dans sa direction… à moins que les sorciers attaquent le cerbère mais quelque chose me soufflait qu’ils tenaient plus au cerbère en vie qu’en la sorcière. Ah il est évident qu’avec ce genre de personnes, pas besoin d’ennemis. Dans tous les cas, je les laissais tous se débrouiller même si ça avait quelque chose de stressant de se dire que si Aidan mourait sous les crocs, ou les sorts, ça allait être bien plus compliqué pour moi et même sans parler de ma sécurité qui serait mise à mal, ça me faisait quelque chose d’imaginer un camarade à moi, même s’il n’était pas mon meilleur ami, périr. Surtout que la seule raison pour laquelle il était là – et moi aussi – c’est qu’il était un loup. Super comme raison pour achever les gens… ça signifierait presque qu’il avait raison de vouloir cacher sa condition. Dans l’espoir qu’il s’en sorte, je ramassais des cailloux et des pommes de pains que j’entassais dans mes poches. Si je ne visais pas aussi bien que lui, il faut dire qu’il avait été impressionnant pour le coup, s’il se chargeait de diriger le balai, les sorciers n’allaient pas dire bon on les laisse partir, donc il me fallait des munitions pour les dégommer, quitte à ce qu’ils se brisent la nuque en tombant, au bout d’un moment, ça n’était pas mon problème, légitime défense tout ça et puis je n’avais jamais prétendue être une sainte non plus.

J’étais lourde comme pas permis lorsque j’entendis qu’on m’appelait. Je sortais le bout du nez de la cachette où j’étais, soit un bosquet tout ce qu’il y a de plus normal dans une forêt, le même genre de truc que dans Bambi… espérons que la fin soit moins tragique. Je n’eus même pas besoin de faire un signe à Aidan qu’il était déjà sur moi avec le balai… et sans la sorcière « Elle est où notre nouvelle amie ? Dis-moi pas que Médor l’a bouffé ? » Mais si j’essayais d’y mettre un peu de compassion, c’est juste que ça ne voulait pas. Alors que je grimpais sur le balai au côté d’Aidan, rajoutant quand même « Merci d’être venue me chercher. » parce que non, ça n’était pas si évident que ça, dans un moment de frousse, où sa vie était en jeu, il aurait été en droit de partir seul, c’était l’instinct de vouloir survivre et je ne l’aurais pas jugé pour cela, bon je n’aurais pas aimé, mais j’aurais compris, quelqu’un sembla ne pas trouver ça à son goût puisqu’un sort nous frôla. « Aidan ! Bouges ! vite ! »  Tandis qu’il prenait de l’altitude rapidement, démontrant que j’aurais dû ne jamais arrêter le quidditch en réalité, parce que moi je n’aurais jamais réussi à nous stabiliser aussi bien pour que je puisse viser les sorciers. Je n’essayais pas vraiment de leur faire du mal, juste de les tenir à distance le temps qu’Aidan prenne de la vitesse, tien elle était là notre amie... en vie... dommage.

En fait c’était ultra bizarre comme sensation, afin de pouvoir agir, je m’étais mis à l’envers sur le balai, ce qui voulait dire que s’il arrivait la moindre chose à Aidan, je le verrais pas forcément – bon après si ça fait un impact le boum, je l’entendrais forcément – et je ne pourrais pas agir. Je devais donc redoubler d’efforts, prier pour qu’on dépasse vite les limites de l’enclos… D’ailleurs sacré enclos non, on n’aurait jamais réussi à atteindre la clôture. Je devais empêcher des sorciers SEULS sur leur balai de nous doubler pour atteindre mon pilote, ça n’était pas évident. Puis tout d’un coup le miracle, nous venions de dépasser la limite de l’enclos, des immenses palissades passèrent sous nous et comme s’il y avait un champ de force magnétique, les sorciers ne dépassèrent pas les limites de l’enceinte. La raison était cependant loin d’être cela, pour peu que l’on croise d’autres sorciers, ils ne pourraient pas justifier le fait qu’ils nous traquaient. Cela voulait dire une chose que nous avions réussi et que nous allions enfin pouvoir être tranquille !



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Un jour on gagne, un jour on perd Moi je n'ai pas perdu la guerre [Aidan]
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