Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Installé en tailleurs sur un tapis, dans la salle d’entraînement, Théo réfléchissait au problème de sa copine. Cela faisait quelques jours qu’ils ne s’étaient pas vu – donc encore moins entraîné – Ils s’étaient séparés suite à la séance d’entraînement avec Soledad et le moins que l’on puisse dire c’est que du point de vue de Théo, ça ne s’était pas ultra bien passé. A la rigueur, il était fixé sur le fait que peu lui importait les gens autour, son affection pour la demoiselle prenait le dessus lorsqu’elle n’allait pas bien. Fixé aussi quant aux réactions de Sélénya, elle avait beau avoir fait des progrès monstrueux en seulement une année mais elle restait fragile. Alors oui, elle réagissait toujours incroyablement bien lorsque lui venait l’attraper – l’inverse serait quand même bien surprenant -. Il n'empêche que ce n’était pas gagné pour autant avec les autres et s’il n’avait pas pu passer du temps avec elle depuis cette journée, ça ne l’empêchait pas de songer à elle et de chercher des solutions pour faciliter ses réactions à elle lorsque quelqu’un la touchait, pardon quelqu’un qui n’était pas Théo. Il en arrivait à la conclusion qu’il allait devoir investir un bon paquet de gallions dans des ingrédients pour polynectar… Impossible d’aller à Poudlard pour récupérer les ingrédients étant donné qu’ils étaient en plein été. Le problème numéro deux du polynectar était le temps de préparation, il valait peut-être mieux en acheter directement. C’était certes plus cher mais il n’en était pas au point de faire le radin quand ça concernait sa copine. Problème numéro trois, se procurer des cheveux et là, il sentait que ça allait être tendu. Il se voyait mal aller voir des gens au hasard pour leur demander s’il pouvait leur arracher un cheveu, ça fait un peu étrange dit comme cela.
En même temps qu’il faisait des plans sur la comète, il y avait autre chose qui lui venait à l’esprit, Sélénya s’était comporté vraiment très étrangement à partir du moment où ils étaient arrivés dans la boutique de Sol. Il s’était donc passé quelque chose entre le moment où ils s’étaient embrassés et que tout allait bien, à moins qu’elle se force lors de ses baisers mais il n’y croyait pas tellement… Surtout que si c’était le cas, quel intérêt de venir trois jours plus tard chez Théo, ça l’aurait soulé, elle aurait trouvé un moyen de refuser. Elle n’était pas vraiment le genre de filles sur lequel il était ultra facile d’avoir l’ascendant et qui se laissait contraindre sans émettre la moindre protestation, sans oublier le fait que puisqu’elle ne vivait pas ici, - pas à cent pour cent en tout cas – elle pouvait facilement ne pas venir le voir si elle n’en avait pas envie. Donc si elle venait c’est qu’elle en avait envie – ou alors si Théo laissait sa paranoïa prendre le dessus, il pouvait aussi se dire qu’elle venait parce qu’elle avait des besoins physiques et qu’il était potentiellement le seul en mesure de les satisfaire, mais il se refusait à penser cela, son moral en serait miné -.
Puisqu’il n’y avait pas le moindre bruit dans la maison et qu’il n’était pas assez concentré dans ses pensées, le bruit qu’elle fit lorsqu’elle arriva chez lui en transplanant suffit à le faire se relever. Parce que oui, autant elle était capable de faire le tour de la maison pour venir le trouver autant il n’était pas du genre à l’attendre bien sagement dans un coin. Il remonta donc au salon, point de rassemblement par excellence et constata qu’une fois de plus, il s’était fait voler la vedette par le petit matou roux véritable propriétaire des lieux en réalité et qui venait dire bonjour à Sélénya. La question à se poser était est ce qu’il agissait ainsi parce que c’était Sely et qu’il la voyait régulièrement donc elle faisait partie de la famille pour lui, idée partagée à cent pour cent par Théo, bien entendu. Le deuxième choix étant que Paprika était tout simplement un chat très sociable mais qu’étant donné qu’il n’y avait pas foule de gens venant chez Théo – encore heureux d’ailleurs ce serait plus compliqué de se voir avec Sélénya auquel cas – impossible de s’en rendre vraiment compte.
Pour le grand malheur du jeune chat, à n’en pas douter, Théo allait lui ôter sa maîtresse, alors autant il n’avait rien contre le fait de partager Sélénya… enfin ça dépendait avec qui et combien de temps, autant là, ça faisait plusieurs jours qu’il n’avait pas pu entendre le son de sa voix, l’embrasser, passer quelques instants ensemble tout simplement. Le chat allait donc devoir être mis de côté puisque Théo vint attraper sa copine par la taille, l’invitant d’un geste de la main à se tourner pour lui faire face. Par ce mouvement, il se rendait compte que l’entraînement n’avait rien changé à ses réactions physiques envers lui. Après, ça devait être plus évident ici, il n’y avait que lui pour venir l’attraper, Alcyone n’étant pas ce qu’il y a de plus tactile. Non, il était rassuré en réalité que l’esprit de Sélénya ne l’analyse pas comme la dernière personne l’ayant plus ou moins forcé à avoir un contact dont elle ne voulait pas. La confiance qu’elle plaçait en lui, il ne voulait pas la perdre, jamais. Il déposa un rapide baiser sur ses lèvres avant de souffler contre ces mêmes lèvres « Bonjour. » Sans lui laisser le temps de répondre quoi que ce soit, il appuya de nouveau ses lèvres contre les siennes, se faisant pour le moins intrusif, ayant ce besoin de transmettre tout son amour et par la même occasion de récupérer l’amour qu’elle lui portait en retour. Lorsque le souffle vint à lui manquer, il posa son front contre celui de la demoiselle avant de prendre la parole, doucement, à cause du fait qu’il devait reprendre sa respiration. « Je sais que normalement on devrait probablement s’entraîner mais avant de s’y mettre et que je passe l’heure qui va arriver à te reluquer, on va devoir parler de ce qui s’est passé la dernière fois chez Soledad. » Il fit une pause pour permettre à l’esprit de Sélénya de se mettre en condition, après tout, c’était moins agréable qu’un baiser de revenir sur ce moment. « Je sais bien que physiquement et moralement ça n’était pas l’éclate. Néanmoins, on s’attendait à ce que ça ne se passe pas très bien et c’est normal. Il y a cependant quelque chose qui m’a semblé étrange, tes réactions. Avant même que l’on commence tu étais tendue mais genre vraiment tendue. » Il la regarda sans savoir comment mener l’enquête exactement « C’est le fait que je ne te présente pas qui t’a déplu ? » Comment se justifier pour cela, d’ailleurs. Le devait il ou devait il attendre de savoir si c’était cela. Il fit le choix de ne rien dire pour le moment, la laisser s’exprimer c’était encore ce qu’il y avait de mieux à faire.
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Lun 13 Avr - 23:50
Mais je peux tout comprendre
Théoly X
« août 2019»
Les journées sans être auprès de Théo me paraissait tellement longues… Etait-ce normal d’avoir autant besoin d’une personne ? D’avoir envie d’être à ses côtés en permanence ? Et s’il n’y avait pas cette frustration de ne pas pouvoir être ensemble, est-ce que j’en aurais toujours autant besoin ? Ou est-ce que c’était parce que je savais que je ne pouvais le voir dès que je le désirais qui rendait cette attente affreusement longue ? En tout cas aujourd’hui c’était le dernier entrainement de la semaine, celui qui se passait le vendredi et ce n’était pas un hasard si nous avions choisi ce jour-là en générale c’était le jour où je restais dormir par la suite restant également la journée de samedi, prétextant évidemment des moments entre filles même s’il n’en était rien. Sortant de la douche, je me pressais pour regagner ma chambre tandis que j’étais simplement enroulée dans ma serviette. Devant mon lit, je préparais déjà mes affaires que j’allais enfiler pour l’entrainement, cela aurait été stupide de m’habiller autrement pour devoir me changer une fois arrivée chez mon infirmier préféré. J’enfilais un pull par-dessus ma brassière, mais il ne fallait pas se mentir, chez Théo le pull allait très vite disparaitre, je ne voulais tout simplement pas que mes parents se pose des questions évidemment. Je préparais également un sac pour le reste en revanche, pyjama, des affaires pour après l’entrainement et demain, pas besoin de brosse à dent n’est-ce pas puisqu’il y en avait déjà une la-bas. J’attachais mes cheveux en deux nattes puis une fois prête, il était l’heure d’y aller. Mon sac sous mon bras, je dévalais avec un peu de retenue tout de même les escaliers. Je passais dans la cuisine à la recherche de ma mère pour prévenir que je partais, elle était en train de couper des crudités et je passais piocher une petite tomate ni vue ni connue, bon a vrai dire je n’étais pas du tout discrète, mais je faisais mon plus beau sourire pour ne pas me faire gronder.
« Tu as l’air de bonne humeur pour quelqu’un qui va prendre sa raclé dans quoi… Quelques minutes ? » Demandait-elle alors en me cherchant, je levais alors les yeux au ciel, le sourire aux lèvres amusée par ses propos. « Très drôle. » Répondais-je alors avant de m’approcher d’elle et déposait un baiser sur sa joue. « A demain, peut-être. » Lâchais-je alors avec un clin d’œil parce qu’il n’était pas rare que je demande à rester un jour de plus, avec Alcyone bien sûr, toujours avec Alcyone. « Passe le bonjour de ma part. » Lançait-elle alors le sourire aux lèvres. « Compte sur moi. » Répondais-je alors avant de sortir ma baguette afin de transplaner jusqu’à Théo. En arrivant dans sa maison je sentais immédiatement le soulagement d’être enfin ici m’envahir. Je sentais également la sécurité que cet endroit représentait pour moi et si j’aurais pensé que je serais accueilli par mon amoureux en premier, il se trouvait que j’avais tort. A peine avais-je mis les pieds chez l’infirmier que c’était Paprika qui venait réclamer mon attention. Evidemment je me penchais pour le caresser entendant déjà les pas de Théo qui arrivaient vers moi. A peine avais-je donné quelques caresses à Paprika que je sentais les doigts de l’homme que j’aimais m’attiré vers lui, sa bouche retrouva la mienne avant le temps d’une seconde avant qu’il ne me dise bonjour et avant même que je puisse répondre quoique ce soit il m’embrassait de nouveau et cette fois pour un vrai baiser. Un baiser qui voulait dire je t’aime, un baiser qui voulait dire tu m’as tellement manqué, un baiser qui voulait également dire je suis tellement heureux(se) de te revoir Si bien que l’espace d’un instant je me disais qu’il n’y aurait pas d’entrainement parce que j’allais être incapable de décoller ma bouche de la sienne. Mais le manque d’Oxygène se rappelait à nous et nous étions obligé de cesser le baiser et alors que ma bouche en désirait bien plus, Théo avait apparemment décidé de rentrer dans le vif du sujet, me ramenant quelques jours plus tôt lorsque l’on s’était entrainés chez Soledad… Mon esprit avait du mal à passer du baiser délicieux qu’il venait de me donner à la discussion sérieuse qu’il voulait avoir même si je me doutais qu’on allait devoir en parler, je me disais qu’on avait le temps non ?
« Je euh… Oui d’accord, bonjour. » Répondais-je alors un petit sourire aux lèvre, un peu perturbée je devais bien l’avouer. « On est obligé d’en parler maintenant ? » Demandais-je tandis que mon regard tombait sur ses lèvres… Théo reprenait alors la parole et apparemment oui, nous étions obligés… Doucement j’essayais de me ramener à la réalité. Je savais bien que nous devions en parler et oui j’étais d’accord avec lui, nous nous doutions bien que ça n’allait pas être parfait dès le début… Avait-il parlé à Soledad ? Avait-elle deviné quelque chose ? Etait-ce de cela dont il voulait me parler ? Doucement j’étais en train de me tendre tandis que l’inquiétude était en train de me gagner… Et en l’entendant je retenais de peu une grimace… En me souvenant de la partie dont il parlait, ce que je m’étais évertuée à tenter d’oublier depuis quelques jours mais en vain… Il est vrai que souvent pendant ces quelques jours je n’avais pas arrêtés d’y penser, je m’étais même demandée de temps en temps s’il était avec Soledad en train de s’entrainer… Pathétique, oui je l’étais… Est-ce que j’avais envie de le lui avouer ? Pas vraiment… Il me rappelait à la réalité en reprenant la parole et me posais une question à laquelle je ne m’attendais pas vraiment.
« Quoi ? » Demandais-je un instant avant de me rappeler le moment où il m’avait présenté Soledad, mais ne m’avait pas présenté à elle. « Oh non je… Je me doute bien que ça ne devais pas être simple pour toi. » Bien sûr que j’aurais aimé qu’il puisse lui dire, cette fille c’est ma copine et je l’aime, au passage ça aurait mis les pendules à l’heure pour tout le monde et peut-être que cela aurait calmé cette jalousie que je ressentais à l’égard de la jeune femme… Je sentais le regard de Théo sur moi tandis que je me demandais comment j’allais me dépêtrer de cela… J’avais décidé de ne pas lui en parler parce que je savais bien que j’étais sans doute idiote et j’avais confiance en lui et je ne voulais pas qu’il puisse penser le contraire… Ni même qu’il me trouve relou ou qu’il s’imagine que j’étais le genre de fille à ne pas vouloir qu’il ait des amies, je n’étais pas ainsi loin de là. Mais je ne pouvais lui mentir non plus… Je soupirais un instant, rendant les armes ou presque. « Tu promets de ne pas t’énerver ou de ne pas te moquer ? » Demandais-je alors ne sachant pas vraiment quelle réaction l’emporterait… J’attendais qu’il ait promis avant de me lancer, cherchant alors mes mots par la même occasion, tandis que mon regard fuyait un instant le sien, sachant que je n’assumerais pas du tout mes propos…
« Soledad est vraiment jolie. » Et non je ne disais pas cela parce que je pouvais également être attirée par les femmes, ce ne serait pas du tout le même problème… « Elle est plus âgée que moi… » Ajoutais-je également inquiète de la vision qu’il aurait de moi après cet aveux… « Elle est gentille, tu t’entraînes également avec elle, votre complicité est évidente… » Ma gorge se serre au fur et à mesure que les mots s’échappent de ma bouche… « Avec elle, tu n’as pas besoin de te cacher, tu peux être toi-même… Alors que nous… » Laissais-je un moment en suspens. « C’est toutes ces vérités qui m’ont sauté au yeux et j’ai eu du mal à contrôler ce que je ressentais… » la jalousie, cette émotion qui ronge de l’intérieur... Je finissais par hausser doucement les épaules. « Pardon. » Disais-je alors dans un premier temps en secouant la tête avant de reprendre la parole. « Je ne voulais pas être jalouse. » Assurais-je. « Ce n’est pas une question de confiance, c’est juste que vous avez ce que nous on ne peut pas avoir… » Constatais-je alors simplement en espérant qu’il me comprendrait. Je gardais pour moi le fait que parfois je me disais que Soledad serait sans doute mieux pour lui… Oui c’était vrai, mais je n’avais aucune envie que ce soit le cas, je ne voulais pas qu’il me laisse, je tenais à notre histoire et j’avais envie de croire qu’un jour nous aussi nous pourrions vivre notre histoire à la vue de tous sans devoir s’inquiéter…
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Mar 14 Avr - 14:56
Mais je peux tout comprendre
ft. Sely
Est-ce qu’ils étaient obligés d’en parler maintenant, Théo était tenté de dire que non, pour lui faire plaisir. Pas uniquement, il est vrai, il avait conscience du regard de la demoiselle sur ses lèvres et n’avait pas le moindre doute sur le fait que ce serait sûrement bien plus agréable de s’embrasser que d’avoir ce genre de discussion. Néanmoins, lui, il avait besoin de savoir, besoin de comprendre ce qui n’avait pas plu à Sélénya, ne serait ce que pour ne pas refaire la même erreur. Sans oublier le fait qu’elle pouvait très bien lui donner une astuce pour la prochaine fois, parce qu’il y aurait des prochaines fois, pas forcément avec Soledad mais s’il n’avait pas le choix de cacher sa relation, le lien qui les unissait réellement, ce n’est pas pour autant qu’il voulait faire comme s’ils n’étaient rien l’un pour l’autre devant les gens qu’il connaissait. Avant même qu’elle soit sa copine, elle était importante, d’accord, pas avant son enlèvement, enfin ce n’est même pas qu’elle ne l’était pas à ce moment-là. C’est juste que ça c’était beaucoup développé par la suite, emmenant les deux à des complications dont ils se seraient bien passés. Il ne répondit pas réellement à la question qu’elle lui posait, se contentant de poser à son tour une question, c’était sûrement plus parlant que de répondre oui on est obligé, plus agréable à entendre aussi.
A la question qu’il posa, il eut droit à une réponse pas très clair. Comment ça quoi ? Pour lui, c’est à cet instant que ça avait dégénéré, avant ça allait, après elle était différente. Il n’eut même pas besoin de hausser les épaules pour montrer qu’il ne voyait rien d’autres pour commencer ses questions, elle reprit la parole pour répondre que ça ne venait pas de là. Il y eut alors un blanc, il ne confirma pas qu’en effet c’était compliqué de la présenter, qu’il avait presque l’impression de la trahir, chose complètement con puisqu’ils n’avaient guère d’autres choix. Pourtant, il était certain qu’ils n’avaient pas eu à faire au comportement habituel de Sélénya là-bas et il savait pertinemment que ce n’était pas dû à son stress, totalement compréhensible à l’idée qu’une inconnue la touche. Alors qu’il cherchait une nouvelle explication, elle reprit la parole et il fronça les sourcils, étonné par le sens de celles-ci. Comment ça il devait promettre de ne pas s’énerver ou de ne pas se moquer ? Disons que c’était deux réactions totalement différentes, comment une phrase pouvait soit l’énerver, soit lui donner envie de rires aux dépens de la demoiselle. Néanmoins, comprenant bien que promettre serait la seule façon d’obtenir des réponses aux questions qui le travaillaient depuis cette journée, en plus de l’aide qu’il voulait fournir à sa chérie, il donna son accord « Je promets. »
La suite, il ne s’y attendait pas le moins du monde. Comme entrée en matière, c’était un brin surprenant. Si ses premiers propos étaient déjà déroutants, le reste l’était tout autant. Dans quel genre de discussions venaient ils de s’engager tous les deux. Si ça n’avait pas été sa copine en face de lui et qu’elle n’avait par conséquent aucune raison de faire ce genre de louanges, il aurait juré qu’elle le poussait subtilement dans les bras de Sol. Là, il comprenait autre chose, il s’était trompé sur toute la ligne, ce n’était pas vraiment son comportement à lui qui avait été dérangeant, c’était le ressenti de Sélénya qui avait pris le dessus. Cette peur de perdre ce qu’elle avait, il la comprenait que trop bien. Il la laissa terminer, se remémorant la promesse qu’il avait fait quelques minutes auparavant. Il aurait été bien cruel de se moquer d’elle pour cela ou de s’énerver pour des sentiments qu’elle n’avait pas le choix de ressentir. Puis, une fois qu’elle eut terminé de dire tout ce qu’elle avait à dire, il prit la parole à son tour pour lui répondre. « Tu as raison sur toute la ligne, elle est belle, c’est un fait indéniable. Le fait qu’elle soit plus âgée que toi, ça c’est une évidence. Et oui, nous sommes complices, elle est gentille et je n’ai pas besoin de me cacher quand je suis avec elle » Il la regarda dans les yeux « En revanche, il y a une chose sur laquelle tu te trompes. Comment je pourrais être moi-même avec elle alors que la seule fois où je lui ai présenté ma copine, je n’ai même pas pu lui dire qui était cette fille, ce qu’elle représentait pour moi. » Il prit une profonde inspiration « Bien sûr que ce serait plus simple avec elle mais tu oublies quelque chose qui me semble indispensable pour qu’une relation fonctionne, je ne l’aime pas. » Ce n’était un secret pour personne cela n’est-ce pas ? « C’est toi que j’aime Sélénya, je me fiche complètement de ce que je peux avoir avec d’autres personnes, que ce soit mille fois plus simple, que tout le monde puisse être content pour nous, ce n’est pas ce que je veux. Moi ce que je veux, c’est être avec toi. » ça allait encore plus loin que ça, ce n’était pas le fait de vouloir être avec elle à l’instant T qui le rendait tout heureux mais bien le fait de savoir qu’il y en aurait d’autres, beaucoup d’autres, de moments peut-être même – et c’est bien ce qu’il espérait – que ça durerait toute sa vie « C’est quand je suis ici que je suis moi-même, quand j’ai le droit et que je sais que personne ne me jugera pour cela, de te dire que je t’aime. » Il attrapa doucement sa main liant ses doigts aux siens « Ce qui est vrai pour Soledad et moi, est vrai pour toi et tes amis. Eux aussi ils ont ce que nous ne pouvons pas avoir, ce n’est pas pour autant que ça te donne envie de changer d’avis. » C’était présomptueux cette formule, il avait bien conscience que parler pour elle, ce n’était pas une très bonne chose, il rajouta donc avec un timide sourire « Je l’espère en tout cas. C’est la même chose pour moi » Délicatement, il déposa un baiser sur le front de la jeune femme « Moi, c’est avec le bébé que je veux être. »
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Sam 18 Avr - 23:43
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Théoly X
« août 2019»
Cela aurait été tellement plus simple de tout simplement nous retrouver, nous embrasser et oublier le reste du monde. Je n’avais pas envie d’avoir cette conversation maintenant, mais apparemment cela avait l’air de lui tenir à cœur… Ce n’était pas… Evidemment de mettre des mots sur ce que je ressentais, sur les émotions qui m’avait noyée ce jour-là. De reconnaitre ouvertement devant Théo que j’avais été tout simplement jalouse alors qu’il n’y avait certainement rien à craindre… Oui mais j’étais faite comme ça. Cette crainte que j’avais qu’on puisse m’abandonner je vivais avec depuis mon enfance et elle ne me quittait jamais. Alors bien entendu oui je voulais qu’il promette. Qu’il promette de ne pas se moquer, parce que je n’assumais pas et que je savais qu’à la moindre moquerais je pourrais me vexer et le fermer ne nous mentons pas. Mais aussi promettre de ne pas s’énerver, ce qui était sans doute moins juste pour lui d’ailleurs… Cependant j’avais tellement peur de sa réaction… Parce que je tenais à lui, que je ne voulais pas le perdre, qu’avoir une personne jalouse dans sa vie je me doutais bien que ce n’était pas l’idéal… Et que d’une certaine façon je m’attendais peut-être à ce qu’il ait envie de prendre la défense de Soledad ? Même si quelque part je ne m’attaquais pas à elle loin de là… C’était un peu compliqué dans ma tête en cet instant et nettoyer le bordel pour essayer de lui parler sans que ce soit mal prit, ce n’était pas l’exercice le plus simple au monde.
Au fur et à mesure que je m’exprimais je me demandais ce qu’il pensait. Il ne me coupait pas à aucun moment, écoutant simplement ce que j’avais à dire, était-ce pire que ce dont il imaginait ? Est-ce qu’au contraire il avait imaginé quelque chose de pire ? Une fois que j’avais fini, les quelques secondes à attendre une réponse, me paraissait bien longue… Mais lorsqu’il prenait la parole, je faisais de mon mieux pour cacher ce que je ressentais, parce que je n’avais vraiment pas besoin qu’il me confirme les faits que je venais d’énumérer… C’était déjà compliqué pour moi de l’admettre, si en plus il m’assurait combien elle était belle et combien ils s’entendaient bien, ça n’allait pas m’aider du tout… J’avais presque envie de lui demander de se taire, si c’était pour entendre ce genre de chose, j’étais capable de me flageller toute seule, c’était déjà ce que je faisais depuis des jours… J’avais presque envie de lui demander ce qu’il faisait avec moi si elle était si géniale que ça pour lui, jusqu’à la suite de ses paroles… J’étais alors un peu plus attentive à ses paroles lorsqu’il disait que je me trompais et je réfléchissais sincèrement à ses paroles. Pouvons-nous être nous-même avec nos amis si nous leur cachions une part de notre vie ? Pas vraiment, ce n’était pas pour rien si j’avais tenue à tenir au courant Elise, parce que justement j’avais besoin d’avoir quelqu’un à qui je pouvais tout dire, être moi…
Mes prunelles ne quittaient plus les siennes lorsqu’il annonçait que j’oubliais quelque chose et je sentais mon cœur se gonfler de cet amour qu’il me donnait lorsqu’il me rappelait l’essentiel, c’était moi qu’il aimait. Oui bien sûr, je n’en avais jamais douté, je l’avais dit moi-même, je savais que c’était idiot… Juste cela avait été plus fort que moi… Plus il parlait et plus je me demandais ce que j’avais fait pour mériter autant de chance de l’avoir dans ma vie, pour mériter que ce soit moi qu’il aime et pas une autre avec qui se serait pourtant beaucoup plus simple et qui était très belle également… S’il marquait une pause, je comprenais en revanche qu’il n’avait pas finie, j’attendais alors, comme lui l’avait fait quelques instants auparavant sans lui couper la parole. Je souriais doucement en entendant ses mots, lorsqu’il disait que finalement c’était avec moi qu’il était lui-même, je n’avais pas vu les choses sous cet angle là… Disons que je l’avais tout de même découvert sous un angle nouveau, être à l’aise avec une autre personne que moi ou ma famille, cela avait été assez déroutant… Mais comme peut-être cela le serait pour lui dans le cas inverse ?
Comme souvent, ses doigts venant chercher les miens eurent un effet apaisant sur moi et me faisait du bien. Tandis qu’encore une fois Théo n’avait pas totalement tort, il était vrai que là où je pouvais me montrer au grand jour avec mes amis, nous deux, nous le pouvions toujours pas… Cela dit, cela ne rendait pas les choses plus supportable pour autant… Je fermais quelques secondes les yeux en sentant son baiser sur mon front, mais les rouvrais bien vite en souriant à sa dernière phrase que pour une fois je ne relevais même pas à la mention du mot bébé. Si je ne disais rien dans un premier temps, parce qu’il était plus simple de lui répondre avec des actes plutôt qu’avec des mots…, Je me hissais sur la pointe des pieds et venait chercher un baiser dans lequel j’y mettais tout l’amour que je ressentais pour lui. Tandis que ma main libre venait se poser sur sa joue comme pour l’attirer un peu plus à moi, laissant le baiser s’approfondir de lui-même, ma langue allant à la rencontre de sa jumelle et ne m’arrachant à ses lèvres qu’une fois que nous manquions d’air. Je laissais alors mon front contre le sien tandis que pendant que je reprenais ma respiration je cherchais également mes mots…
« Je t'aime » chuchotais-je tout d'abord parce que cela me semblait être le plus important à dire avant quoique ce soit d'autre. « Et je... » Commençais-je la respiration courte, si bien que je dois me reprendre. « Je sais que ma réaction était stupide, c’est pour ça que ça ne me semblait pas important de t’en parler… » Avouais-je alors… Si j’avais eu la moindre peur que cela puisse être vrai, si j’avais réellement douté de son amour, si j’avais eu peur des intentions de Soledad alors oui peut-être que j’aurais fait un peu plus comprendre que ça ne passait pas… Là j’avais eu conscience que c’était moi le problème, pas elle et encore moins lui. « Je... On s'est retrouvée dans cette salle d'entrainement et je... Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec nous... » Dis-je sur le ton de la confidence, tandis que ces mots tournaient en boucle dans ma tête C’est toi que j’aime Sélénya, je me fiche complètement de ce que je peux avoir avec d’autres personnes, que ce soit mille fois plus simple, que tout le monde puisse être content pour nous, ce n’est pas ce que je veux. Moi ce que je veux, c’est être avec toi. Je le savais qu’il m’aimait bien entendu et je savais qu’il avait choisi d’être avec moi malgré les risques plutôt qu’avec quelqu’un d’autre… Mais l’entendre dire qu’il pouvait y avoir une file d’un million de filles à la porte qui serait mieux pour lui que moi et que ce se serait toujours moi qu’il voudrait, cela avait quelque chose de… Je n’avais même pas les mots, tant cela me touchait intérieurement…
« Je suis le bébé le plus chanceux au monde tu sais. » Relevais-je tandis que mes yeux brillaient d’un bonheur profond. « Et bien sûr que cela ne me fais pas changer d’avis. » Assurais-je également. « Juste cela m’a fait prendre conscience de certaine chose… Dont j’aurais préféré que mon cerveau ne s’occupe pas. » Avouais-je alors gênée de ma jalousie, mais je ne pouvais pas non plus effacer qui j’étais. Est-ce qu’il comprenait au moins un peu ? Mon regard était plongé dans le sien et je venais doucement chercher un nouveau baiser, plus chaste cette fois avant de doucement frotter mon nez contre le sien. « Dis. » Commençais-je avec un petit sourire. « Je sais qu’on devait s’entrainer, d’ailleurs ma mère m’a gentiment dit que j’allais me prendre une raclée et elle te passe le bonjour. » Lançais-je alors légèrement amusée. « Ça te dérange si on ne s’entraine pas aujourd’hui ? » Demandais-je. Alors oui certes de base c’était moi qui avait demandé à être entrainée et lui-même m’avait dit qu’on n’était pas obligé, mais peut-être qu’il avait changé d’avis ? Il m’avait manqué ces derniers jours, j’avais besoin d’être avec lui, contre lui, loin de toutes ces idées que j’avais pu avoir en tête entre lui et Soledad…
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Lun 20 Avr - 22:27
Mais je peux tout comprendre
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Son seul but, lui rappeler que s’il n’avait pas choisi de l’aimer, il était en couple avec elle depuis maintenant plusieurs mois et qu’il n’avait jamais eu l’intention de la faire souffrir en la faisant rencontrer une amie. Elle n’avait rien à craindre de lui, il l’aimait et tentait de lui rappeler cette vérité, que oui, il existait des filles, il ne disait pas le contraire, il était même capable de reconnaître que certaines étaient belles, très belles, ça n’enlevait rien au fait que lui, c’était Sélénya qu’il aimait. Alors d’accord jamais il ne dirait qu’il ne regardait qu’elle, non mais ça au bout d’un moment ce serait mentir. En revanche, ce qu’il pouvait dire sans trop se tromper c’est qu’elle était la seule avec qui il voulait être, la seule qu’il avait envie de ramener chez lui et qu’il ramenait chez lui… enfin même pas besoin de la ramener d’ailleurs, elle venait toute seule maintenant. Bref, c’était elle et pas une autre.
Sa main était venue chercher celle de sa copine comme pour lui rappeler qu’il y avait que sa main à elle qu’il prenait, que ses doigts qu’il venait caresser doucement du bout des pouces. Un baiser sur le front plus tard et il avait le droit à un sourire. Avait-il apaisé ses doutes, il n’en était pas entièrement persuadé mais elle semblait avoir confiance en lui, si ça n’avait pas été le cas, sans doute lui aurait elle demander d’arrêter de voir la demoiselle Velasquez, chose qui n’aurait pas beaucoup plu à Théo. Ce n’était pas le cas, à la place elle se dressait sur la pointe des pieds, petit bout de chou, pour venir l’embrasser. A travers ce baiser il avait l’impression qu’elle tentait de lui montrer toute l’étendue de ses sentiments. Son regard se perdait dans le sien, savourant aussi la chaleur de sa main venue se poser sur sa joue. Aucun doute possible, tant qu’il ressentirait toutes ces émotions, elle n’avait pas le moindre souci à se faire, il n’y aurait qu’elle. Le baiser gagnait d’ailleurs rapidement en intensité et comme bien souvent, ce ne fut que lorsqu’ils n’avaient plus d’air disponible qu’ils durent faire une pause. Bien que ne s’écartant pas l’un de l’autre, il esquissa d’ailleurs un sourire en la sentant poser son front contre le sien, elle allait se faire mal à rester sur la pointe des pieds si longtemps. Forcément qu’il allait devoir la porter tout ou tard pour lui épargner des douleurs.
Sourire qui s’agrandit en l’entendant dire je t’aime, il voulait que jamais elle ne cesse de le lui rappeler, qu’à chaque fois il ait son cœur qui s’accélérait en l’entendant dire ça, même s’il le savait avant qu’elle ne le prononce, il n’empêche qu’une piqûre de rappel ça ne faisait pas de mal. Alors qu’elle essayait de s’expliquer sur sa réaction, il la reprit doucement « Tout ce qui te concerne m’intéresse. Et ce n’est pas une réaction stupide, ça ne me coûte pas grand-chose de te rassurer sur mes sentiments pour toi et mon amitié pour Sol » Alors qu’elle parlait du parallèle entre Sol et lui et Sélénya et lui, Théo s’essaya à l’humour « Ce n’est pas vraiment la même chose, mes entraînements avec elle n’ont jamais dégénéré comme les nôtres oh et je ne passe pas mon temps à regarder ses fesses pendant qu’elle s’échauffe. » Néanmoins, malgré les interruptions, les progrès de Sélénya étaient indéniables, il en était d’ailleurs le premier ravi, ça prouvait qu’ils arrivaient à faire les deux, chose qu’il n’aurait jamais cru possible tant il pensait qu’il allait être dissipé.
Etait elle le bébé le plus chanceux au monde, ça difficile à dire, lui il pouvait juste dire que c’était le sien, pour le moment. Il n’empêche que l’éclat dans son regard à elle, c’était ça qui faisait de lui le plus chanceux du monde, le fait de pouvoir faire briller ses yeux de la sorte. Savoir qu’elle était toujours partante, après des semaines à devoir se cacher comme des criminels. Drôle de crime d’ailleurs que celui d’aimer quelqu’un si fort que ça remet les règles en question. « Il faut dire qu’on n’est pas aidé par le contexte, je ne te jette pas la pierre, ce serait plus simple si on pouvait, quand on doute, sans raison d’ailleurs, s’embrasser juste pour rappeler au monde entier que la place est prise. » Ils étaient obligés de faire avec et forcément, il y aurait des fois où il y aurait un peu de doute mais ils étaient là pour se rappeler qu’ils étaient unis dans ce problème.
Une nouvelle fois, elle vint l’embrasser à la façon dont elle le faisait, il comprenait que ce serait juste un baiser visant à montrer de la tendresse. Il sourit même en sentant la caresse de son nez. Ce n’est qu’avec les phrases suivantes, et ce petit sourire qu’il comprit que les plans de la journée allaient changer, pour son plus grand plaisir. Il eut un rire moqueur, il est vrai, lorsqu’elle parla de la raclée. Il essayait cependant d’éviter de penser au fait qu’elle lui disait bonjour, parce qu’elle ne savait rien, sinon non seulement elle ne lui dirait plus le moindre bonjour mais en plus, Sélénya n’aurait plus l’autorisation de venir. Non, il ne fallait pas penser à cela. Mieux valait il penser à des choses positives, le fait qu’ils allaient être tranquille. Il l’attrapa par la taille pour la soulever « Déjà, arrête de me stresser en restant sur la pointe des pieds, tu vas te faire mal. » Et puis ne nous mentons pas, ça lui faisait plaisir de la soulever. C’est avec un sourire immense sur le visage qu’il demanda, faussement sérieux. « Ce ne serait pas raisonnable de profiter de ce temps qui vient de nous être libéré pour faire l’amour, n’est-ce pas ? »
En même temps qu’il disait cela, il les fit transplaner jusqu’à sa chambre. Il était tout simplement insatiable lorsqu’il s’agissait de Sélénya. Peut être qu’un jour ça passerait, vite espérons le parce qu’il avait l’impression d’être un adolescent de nouveau et il n’était pas sensé se comporter ainsi, en même temps, il n’était pas non plus sensé sortir avec une adolescente donc hein voilà. L’heure qui suivit, si elle ne fut pas un entraînement pour la demoiselle pour se défendre, fut cependant un très bon entraînement pour le cardio. Ce n’est qu’une fois le désir d’elle assouvi, les muscles bien fourbus, que le temps sembla reprendre son court. Il resta quelques minutes à la regarder, sans rien dire, faisant des tests, observant chacune de ses réactions physiques, ainsi que l’éclat dans son regard. Il essayait de la toucher de partout – enfin partout tout est relatif – comme une intrusion sur sa peau et pourtant, elle ne tressaillait pas une seule fois. « Ton corps ne réagit vraiment pas quand c’est moi qui te touche. » Oui alors ça, c’était à moitié vrai hein, la fine pellicule de sueur sur la peau de Sélénya et le fait qu’elle était allongée dans un lit en pleine journée démontrait bien que si, elle réagissait très bien quand il la touchait mais, il ne pensait pas à cela. « Si tu fermes les yeux et que je te touche c’est la même chose ? Aucune réaction de ta part ? » Oui, alors est ce que c’était vraiment le moment, juste après lui avoir fait l’amour de la faire chier avec ça, non carrément pas nous sommes bien d’accord, mais bon il y pensait maintenant -heureusement, dieu merci il y a pas pensé pendant ! – et il voulait l’aider pour ne plus jamais avoir à revivre cette vague d’inquiétude en la voyant se décomposant quand quelqu’un la touchait, surtout quelqu’un ayant des intentions amicales.
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Mar 21 Avr - 22:38
Mais je peux tout comprendre
Théoly X
« août 2019»
J’avais tellement de chance d’être aimée par quelqu’un comme Théo, parfait en tout point, gentil et compréhensif, il ne me jugeait même pas en cet instant et faisait preuve de beaucoup de douceur… Le truc c’est que normalement il ne devrait même pas avoir à le faire… Sauf que le problème était que nous ne pouvions pas nous montrer nous même lorsque nous étions en présence de personnes extérieur et forcément tout cela devenait vite compliqué… J’offrais alors simplement un sourire à l’homme de ma vie qui prenait effectivement le temps de me rassurer. Et c’était dingue hein mais je sentais poindre une pointe de soulagement lorsqu’il me confirmait que ses entrainements avec soledad ne se passaient pas de la même façon, un sourire timide prend alors forme sur mon visage, je n’avais sans doute jamais été aussi ravie qu’il mate mes fesses je devais bien l’avouer. « Ravie d’avoir ce privilège ! » Répondais-je alors en riant légèrement avant de venir chercher un autre baiser sur ses lèvres avant de reconnaitre que j’étais la fille la plus chanceuse au monde, je voulais qu’il comprenne à quel point il me rendait heureuse et mon regard devait être assez communicatif en cet instant. Il relevait un point essentiel, oui le contexte ne nous aidait pas et j’étais totalement d’accord avec lui, peut-être que si j’avais le droit de l’embrasser n’importe quand, à n’importe quel moment et n’importe où, peut-être que je n’aurai pas réagi ainsi. C’était dingue comment un simple baiser que ce soit pour rappeler aux gens que la place est prise ou non pouvait régler bien des soucis. « Un jour, j’espère bien qu’on pourra montrer au monde entier qu’on s’aime. » Déclarais-je alors avec espoir, c’était dingue, mais juste pouvoir nous arrêter au milieu de la rue si nous en avions envie et nous embrasser, c’était de ça dont je rêvais. De ne plus avoir besoin de me cacher pour lui tenir la main. Souhaitant penser à autre chose que ce moment qui avait tout de même été assez gênant pour moi, je venais chercher ses lèvres dans un tendre baiser avant de lui proposer de faire autre chose que s’entrainer aujourd’hui. Il était rare que ce soit moi qui le demande réellement, mais aujourd’hui je voulais simplement qu’on se retrouve, juste lui et moi. Je ne relevais pas le fait qu’il se moque par rapport à la remarque de ma mère, le contraire m’aurait étonnée et me hissais au moment où il me soulevait avant de sourire d’avantage en l’entendre dire que je le stressais et que j’allais me faire mal.
« Dis donc, je suis tout de même assez sportive pour tenir sur la pointe des pieds. » Faisais-je alors remarquer tandis que mes jambes s’enroulaient instinctivement autour de sa taille pour l’aider à ma maintenir. « Et puis… Peut-être que j’avais envie que tu me porte. » Lâchais-je alors avec un grand sourire innocente. Sa seconde phrase m’arrachait un rire et sur le moment je n’avais même pas le temps de répondre que nous étions déjà dans sa chambre, signe que peu importe ma réponse, son choix était déjà fait. « Je n’ai pas envie d’être raisonnable. » Répondais-je alors en souriant de plus belle. De toute façon j’avais cette impression que nous étions toujours sur la même longueur d’onde pour ce genre de chose, il était rare que l’un est envie de l’autre sans que la réciproque soit aussi vrai, comme si notre libido était liée et quelque part j’aimais bien l’idée… Nous passions donc l’heure suivante à assouvir notre désir et la pression de ces derniers jours retombais entre ses bras. Je me sentais si bien que je n’avais pas envie de quitter le lit, je reprenais doucement pied dans la réalité et au bout d’un moment je prenais conscience du regard de Théo sur moi. Il ne faisait pas que me regarder, il y avait autre chose dans son regard, signe qu’il réfléchissait mais à quoi ? Puis alors encore plus bizarre, il se mettait à me toucher, mais rien à voir avec les caresses d’il y a quelques instants, alors que je ne tenais plus, j’allais lui demander à quoi il jouait lorsque finalement il prit la parole. Un nouveau sourire fendit alors mon visage. « Oh si, crois-moi il réagit. » Lâchais-je alors en souriant de plus belle, même si je savais bien qu’il ne parlait pas de ça, je m’étirais doucement fière de ma réponse, mon corps se trouvant encore un peu moite des efforts que nous venions de faire. Mais apparemment Théo était imperturbable et moi et bien… J’étais bien partie sur ma lancée.
« Hummm. » Lâchais-je en fermant les yeux. « Je ne suis pas sûre que tu es zéro réaction mais essais. » Disais-je amusée par mes propos, oui bon d’accord, lui était sérieux et moi pas du tout, en même temps il fallait dire qu’il avait mal choisi son moment… Au moment où je sentis ses doigts, je ne savais pas si c’était fait exprès ou non car après tout juste après avoir fait l'amour ma peau était plutôt sensible mais ces derniers me chatouillaient et je ne pouvais m’empêcher de rire davantage. « Tiens, qu’est-ce que je te disais. » Doucement mes doigts attrapèrent les siens et les emmenaient à ma bouche afin de déposer un baiser sur ces derniers. Et puisque Théo semblait vouloir être sérieux, je faisais alors un effort. Je posais sa main près de moi et mes doigts venaient caresser les siens. « C’est comme si… Ton épiderme était inscrit en moi. » Disais-je alors en haussant les épaules parce que je ne voyais pas comment expliquer que c’était possible. « Mon corps connait ton contact par cœur, il l’a assimilé et rangé dans la case sécurité. Alors à moins que je sois réellement dans une situation très stressante dans quel cas je pourrais mettre quelques minutes à me rendre compte que c’est toi… Non je n’ai plus aucune réaction… » Répondais-je avant d’ajouter… « Enfin… sauf celles que tu connais déjà. » Lâchais-je alors d’un ton remplis de sous-entendu. Oui parce que s’il n’y avait pas ce passif qui faisait que j’avais du mal avec le contact des gens, dire que je ne réagissais pas du tout, c’était un peu vexant n’est-ce pas ?
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Dim 26 Avr - 0:20
Mais je peux tout comprendre
ft. Sely
Rappeler certains détails à cet instant, semblait chose essentiel. Oui, son comportement variait suivant avec quelle fille il était et encore heureux, il ne manquerait plus que ça, qu’il mate tout le monde sans pression. Il y avait un monde entre son comportement avec Sélénya et celui avec Soledad. Les propos de la première nommée le firent sourire. Est-ce que c’était vraiment un privilège, il n’en était pas sûr, il ne devait pas être le seul – à son grand désespoir – à reluquer Sélénya. Le privilège était plutôt dans les réactions de la demoiselle. Pour preuve, le fait qu’elle vienne l’embrasser, elle ne devait pas réagir aussi bien à toutes les personnes posant leur regard sur ses courbes. Ce serait pour le moins étrange et paye ton intérêt d’être jalouse si de l’autre côté, elle se laissait observer sans trouver ça gênant. Ses propos étaient porteurs d’espoirs, elle voulait que les gens sachent pour eux deux et si ça lui faisait un peu peur, c’est vrai, parce qu’il craignait les reproches, il était content aussi qu’elle veuille assumer. Son regard se perdait dans celui de sa cadette, il n’y a pas à dire, l’idée lui faisait plaisir mais ça ne serait pas pour tout de suite. Après, rien pour le moment ne les empêchait de passer du temps ensemble et de pouvoir se dire au moins l’un à l’autre qu’ils s’aimaient, c’était peut-être le plus important ? Parce que si tout le monde avait été au courant sauf Sélénya, ça aurait été encore plus compliqué puisqu’il n’y avait aucun partage.
La porter parce qu’elle essayait de rester à sa hauteur, cela fit râler Sélénya, d’accord c’est faux, elle ne râlait pas vraiment, elle se contentait de rappeler qu’elle était capable de tenir quelques instants. Ce n’est pas pour autant que Théo la lâcha, c’était foutu maintenant qu’il l’avait dans les bras, il voulait la garder contre lui. Et puis, pour une sportive, elle passait quand même bien rapidement ses jambes autour de sa taille, signe qu’elle n’avait pas l’intention de bouger non plus. Il sourit en l’entendant même dire que c’était sa technique pour qu’il la porte… jolie technique, ça fonctionnait en tout cas. Lorsqu’il lui proposa de faire l’amour, il est vrai qu’il transplana sans attendre la réponse de sa copine. Etait ce présomptueux de sa part, probablement un peu. Il ne s’attendait pas à une autre réponse qu’un oui pour le coup et sûrement que si elle avait répondu négativement, il aurait culpabilisé dans la foulée mais ce ne serait pas le cas. Elle avait autant envie de lui que l’inverse et dans ces cas-là, pourquoi ne pas en profiter ? Ce qu’ils firent bien attendu.
Le truc c’est qu’autant pendant les préliminaires et l’acte en lui-même, le cerveau était obnubilé par Sélénya et il ne pensait à rien d’autres qu’au plaisir. Autant juste derrière, alors qu’il la regardait, il se disait qu’il pouvait en profiter pour essayer de voir comment elle réagissait. Le truc c’est que si lui était sérieux, elle ne l’était pas le moins du monde, ça s’entendait au son de sa voix, à son regard, à son sourire. Chose qui en temps normal aurait fait sourire Théo mais là, il était concentré sur son nouveau job qui consistait à aider Sélénya. Il lui demanda donc de fermer les yeux, ce qu’elle fit. Il faut d’ailleurs reconnaître une chose à Sélénya, c’est qu’elle était incroyablement docile. Bon par contre, elle le taquinait, signe qu’elle en revanche n’était pas du tout sérieuse.
Du côté de Théo en revanche, il n’y eut même pas un sourire en réponse à ses paroles, il était dans son truc et la seule chose qui l’intéressait c’était de vérifier ses réactions. Alors qu’il posait ses doigts sur sa peau, elle eut une réaction, contrairement à ce qu’il pensait. Ce n’était cependant pas un geste de recul, chose qui l’étonna assez, il est vrai, plutôt une réaction positive, sans oublier le petit rire de Sélénya. D’accord, elle n’était donc pas concentrée du tout, ils se regardèrent l’espace de quelques secondes tandis qu’elle faisait de l’humour avant d’attraper ses doigts pour venir les embrasser. S’il la laissait faire, ne dégageant pas sa main, ce n’est pas pour autant qu’il se laissait happer par le moment de tendresse vers lequel, elle tentait de les emmener. Elle finit donc par lâcher sa main sur le matelas, bien que caressant toujours des doigts.
Elle avait une ébauche d’explication, impossible de savoir si c’était vraiment le cas d’ailleurs. Il avait ce regard un peu interloqué, ne comprenant pas vraiment comment c’était possible une telle chose. Comment sans voir qui la touchait, Sélénya ou plutôt son corps arrivait à percevoir que c’était Théo. Elle reprit la parole après avoir haussé les épaules. Ça faisait sens dit comme ça, il est vrai que ça faisait deux ans qu’il la touchait, beaucoup et ça c’était d’ailleurs intensifié depuis mai. D’ailleurs, depuis, ils n’avaient plus vécu de situation stressante, ce qui n’était pas pour déplaire à Théo d’ailleurs. Il passa une main dans ses cheveux tandis qu’une fois de plus elle faisait de l’humour, auquel, pour une fois, il n’était pas le moins du monde réceptif. Après une minute d’hésitation où il réfléchissait « Tu penses donc que c’est à mon corps que ton corps ne réagit plus ? » Dit comme ça, ce n’était pas très clair, il valait mieux reprendre pour expliquer le fond de sa pensée, il s’assied donc sur le lit, signe au passage que le moment tendresse c’était du passé « Je t’explique, imaginons que j’ai du polynectar, bien sûr il va falloir que j’en achète, t’en fais pas même si c’est immonde à boire, ce n’est pas pour toi. Je n’ai pas envie d’attendre un mois, je veux le faire le plus tôt possible pour être fixé rapidement. Si je prends ce polynectar pour prendre l’apparence de quelqu’un. » D’ailleurs qui, en toute logique la personne à qui Théo aurait envie de demander c’était Alcyone, logique, ce serait celle qui dirait oui sans problème. Le problème c’est qu’Alcyone et Sélénya étaient amies… bon un problème non en réalité vu que ça filait un coup de mains au couple pour se voir. Mais un problème dans le sens où Sélénya avait déjà confiance en Alcyone, il fallait quelqu’un en qui elle n’avait pas réellement confiance, parce qu’elle ne connaissait pas réellement la personne. « Imaginons Dimka parce que c’est pratique il vit sous le même toit que nous. » et qu’il y avait aucun risque en théorie pour qu’elle tombe amoureuse de lui – si c’est très important comme argument pour Théo – « Et que lui prenne la potion inverse. Tu penses que lui il arriverait à te toucher sans aucun problème ? » Après c’était plus simple dans ces cas-là aussi « Du coup tu penses que si moi je prenais la potion, ça pourrait aider un peu à t’habituer aux gens ? »
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Lun 27 Avr - 0:20
Mais je peux tout comprendre
Théoly X
« août 2019»
Alors, si j’étais amusée par la situation, que je n’étais pas du tout sérieuse un seul moment, sauf peut-être au tout de même lorsque je lui expliquais pourquoi selon moi mon corps ne craignait pas le sien, nous venions de passer un bon moment, j’avais envie de rester dans mon nuage encore un peu avant de redescendre dans la réalité, mais il faut croire que j’étais la seule à désirer cela… Théo en revanche c’était tout le contraire… Pire il semblait dans son monde, hermétique à mon humour et s’en était tout de même vexant… C’était comme s’il avait quitté notre bulle à tous les deux pour aller s’enfermer dans la sienne… Alors que nous venions de faire l’amour, que j’étais encore étalée, nue à ses côtés et il me regardait comme si… Comme si je n’étais rien d’autre qu’un sujet scientifique… Et croyez-moi, ce regard, je ne le connaissais que trop bien puisque que je l’avais subi pendant deux ans… Ce fût donc à ce moment-là que je commençais à me renfermer… Je n’aimais pas du tout le parallèle qui se jouait dans la tête et me rattachait alors au fait que c’était lui et que jamais il ne ferait le même genre d’expérience qu’ils avaient fait sur moi n’est-ce pas ? Et c’était bien parce que je connaissais Théo que je ne m’imaginais pas un seul instant que tout ce qui l’avait intéressé était d’avoir tiré son coup et puis hop derrière on passe à autre chose, même si c’était un peu ce qu’il était en train de faire, ce qui me déroutait totalement… Il n’agissait pas ainsi d’habitude, qu’est-ce qui avait changé cette fois ? Pourquoi cette discussion-là ne pouvait-elle pas attendre ? Il posait une nouvelle question et alors que j’avais plusieurs réponses qui me venaient en entendant sa phrase, comme par exemple je pense qu’au contraire, mon corps réagit bien au tiens. Avec un petit sourire tout fier, sauf que je sentais bien que comme le reste, il ne relèverait sans doute pas et je n’avais pas envie de m’enfoncer plus que nécessaire et avoir l’air d’une cruche comme c’était un peu le cas jusqu’ici du coup…, Je finissais alors par simplement hausser les épaules. Qu’est-ce que j’en savais après tout hein ? C’était lui le médicomage…
« Ton corps, ta présence, ce que tu dégages… Je ne sais pas Théo… » Répondais-je tout de même un peu agacée parce que c’était la dernière chose à laquelle j’avais envie de penser la tout de suite… A croire qu’il cherchait à gâcher ce petit moment de bonheur entre nous… Ce n’était pas comme si nous courrions après le temps que nous avions tous les deux n’est-ce pas ? Même si je comprenais qu’il cherchait une solution, qu’il s’inquiétait pour moi, qu’il se pose des questions que d’ailleurs moi-même je m’étais déjà posée un million de fois… Pourquoi lui ? Pourquoi pas mes parents ? Même si aujourd’hui cela allait beaucoup mieux et qu’il était rare que je sursaute, j’avais tout de même quelques fois, des petits tressaillement interceptible… Et comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’à présent il me parlait de polynectare ? Quoi il voulait en boire ? C’était à mon tour d’être interloquée pour le coup, je ne voulais pas qu’il devienne un autre… L’idée me faisait grimacer mais, tandis qu’il semblait réfléchir, je faisais la même chose à contre cœur dans mon esprit, parce que oui j’avais envie de tout ou presque sauf de réfléchir… Mais il n’avait même pas l’air de s’en rendre compte… Est-ce que vraiment cela pourrait fonctionner ? Est-ce qu’il garderait son touché ? Ou est-ce qu’il prendrait le toucher d’une autre personne ? Est-ce que mon corps le reconnaitrait ? Mais encore une fois comment est-ce que je pourrais le savoir dans le fond ? Ah pis… Je n’avais rien contre Dimka hein, mais qu’il prenne son apparence, cela ne me faisait pas rêver non… Et alors que j’avais déjà du mal avec la première idée, voilà qu’il m’en sortait une autre qui me plaisait encore moins… Que Dimka prenne son apparence ? Je commençais réellement à être un peu perdue… Et pire mon cerveau refusait tout simplement de vouloir réfléchir à toutes ses hypothèses… J’avais voulu passer un moment avec lui, mais pour moi, cela ne s’arrêtait pas à juste m’envoyer en l’air… Ne me sentant plus soudainement très à l’aise, j’éprouvais le besoin de m’habiller, de me couvrir… J’enlevais alors ma main de la sienne à la recherche d’au moins l’un de ses t-shirt tout en répondant à ses questions.
« Je ne sais pas Théo, personne n’a essayé de boire du polynectare avant, je ne comprends pas moi-même comment ça fonctionne, alors comment tu veux que je sache tout ça ? » Répondais-je cette fois réellement agacée par ses questions, son comportement, son regard… Tandis que je sentais une vive douleur dans mon nez signe que les larmes étaient en train de me monter aux yeux, oh génial il ne me manquait plus que ça… Je finissais alors par trouver son t-shirt et l’enfilais rapidement tout en faisant attention de ne pas le mettre à l’envers… « Je… Je crois que j’ai besoin d’air… » Glissais-je alors avant de me lever du lit, je ne savais pas où j’allais, mais loin, loin du lit, loin de son regard qui ressemblait un peu trop à ceux qui m’avaient enfermé dans ce sous-sol, loin de ses satanés questions, le problème était qu’en temps normal, mon refuge c’était ses bras, je n’avais jamais ressenti jusqu’ici le besoin de le fuir…
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Lun 27 Avr - 18:48
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Un monde les séparait à cet instant sans même qu’il ne s’en rende vraiment compte. Il faut dire que ça faisait des jours que ça tournait en boucle dans sa tête. Il ne pensait qu’à ça, lui venir en aide. Plus jamais il ne voulait voir ce regard apeuré lorsque quelqu’un la touchait, pas parce qu’être une thérapie pour elle lui déplaisait, non ça il faut bien reconnaître que quelque part, il était fier de pouvoir se dire qu’il avait toute sa confiance, que ça lui donnait une certaine légitimité auprès d’elle. Oui, mais après, ce n’était pas une vie pour elle, c’était injuste de s’arrêter au fait que c’est bon, il gérait, il n’avait pas besoin d’aller plus loin. Si, bien sûr qu’il fallait allez plus loin.
Aussi, l’agacement qu’il percevait dans sa voix, il ne le prenait pas vraiment pour lui, grossière erreur certes mais il était dans son truc. Oui, il se rendait compte que ça l’agaçait, mais dans sa tête c’est bien parce qu’elle était incapable de définir exactement ce qui le rendait différemment des autres personnes. D’ailleurs, il lui lança un regard plein de compassion comme pour lui dire que ce n’était pas si grave, ils allaient chercher et ils allaient trouver, non pas le pourquoi, ce n’était pas le principal, mais plutôt le comment, comment faire pour que ce ne soit plus le seul à pouvoir la toucher ? Et en même temps, bien sûr que ça l’effrayait, tant que personne ne pouvait la toucher, les autres ne devaient même pas exister dans son monde, mais après, après il n’y aurait plus de piédestal et si leur couple explosait suite à ça, il ne pourrait s’en vouloir qu’à lui-même d’avoir agi. Mais, il voulait être juste et honnête avec elle, oui il voulait que leur couple dur, ça oui, il le souhaitait réellement mais pas par dépit et s’il devait la perdre parce qu’il avait aidé à sa thérapie et bien, il pourrait toujours se dire qu’il la rendait heureuse, et au fond c’est ce qu’il avait toujours voulu, qu’elle soit heureuse, bien dans sa peau et avec le moins de traumatisme possible.
Vint donc l’idée du polynectar. Il essayait d’expliquer les choses le plus clairement possible, essayant de lui montrer que ça faisait plusieurs tests d’un seul coup, qu’il avait vraiment réfléchit à la chose depuis des jours. En fait c’était ça le truc qui foirait complètement, c’était qu’il était content de lui montrer qu’il n’avait pas laissé tomber, qu’il essayait de palier à toutes les éventualités. Sa première réaction le pris un peu au dépourvu, elle était restée silencieuse un petit temps, ce qu’il prenait bêtement pour le fait qu’elle réfléchissait à la chose de son côté pour voir si ça pouvait marcher. Aussi quand elle enleva sa main, il la regarda étrangement, elle n’était pas capable de réfléchir lorsqu’ils avaient leurs mains collées ? ça ne s’arrêta pas là elle tâtonnait le lit à la recherche de quelque chose, les sourcils de Théo se froncèrent ne parvenant pas à comprendre ce qu’elle faisait. Puis elle prit la parole et là, cette fois-ci, il comprit immédiatement que quelque chose n’allait pas, au ton dans sa voix. Il resta muet, surprit qu’elle réagisse ainsi alors qu’il voulait l’aider.
La suite n’allait pas en s’arrangeant, du tout. Elle attrapa un de ses t-shirts et ce n’était clairement pas pour l’allumer, ça c’était une certitude pour l’enfiler. Ce n’était que la première étape du ohlala ça craint, la seconde, c’était la phrase expliquant qu’elle avait besoin d’air, chose qu’il comprenait comme j’ai pas du tout envie d’être avec toi. Et la troisième étape c’était le fait qu’elle se lève, le combo infernal. Et s’il était sûrement plus raisonnable de la laisser partir, que ce n’était même pas forcément des plus sympathique de la retenir contre son gré, et oui il avait bien conscience qu’elle ne voulait pas être avec lui. Sa voix dans la seconde phrase qu’elle avait prononcée montrait bien que ça n'allait pas. Aussi, à la seconde où elle s’était levée, il avait tendu le bras pour l’empêcher de faire un pas de plus. Il se rapprocha du bord du lit sans pour autant tenter de la ramener dessus en tirant sur son bras. Déjà qu’il la contraignait et qu’il en avait conscience, il n’allait pas en rajouter une couche « Ne pars pas, s’il te plaît. » Qu’est ce qu’il pouvait lui dire d’autres ? Est-ce qu’il était seulement moralement acceptable de la retenir contre son gré, vraiment pas. C’est donc à contrecœur qu’il lâcha sa main, ayant quand même le réflexe de s’excuser en tout premier lieu « Pardon, je ne veux pas non plus te forcer à rester, si tu n’en as pas envie. » Oh non, ce serait une véritable catastrophe si elle venait à songer qu’il l’oblige à faire des trucs dont elle n’avait pas envie. Il la regardait sans forcément comprendre ce qu’il se passait, est ce qu’il avait dit quelque chose qu’il ne fallait pas, il essayait de se remémorer ses propos et n’avait pourtant pas l’impression d’avoir été désagréable. Pourtant elle était blessée, ça il en était sûr et certain et c’était dû à lui puisque si ça n’avait pas été le cas, c’est dans ses bras qu’elle serait venue.
Si garder le silence quand ça n’allait pas, c’était un peu sa spécialité et que même là, il avait envie de se taire et d’attendre que l’orage passe, ça ne fonctionnait pas toujours ainsi. Il valait mieux qu’il sache ce qui n’allait pas. « Je t’ai fait mal ? » Non ça ne collait pas, s’il lui avait fait mal en la touchant, elle aurait râlé en toute logique, elle n’aurait pas voulu se trouver loin de lui. Il secoua donc la tête de lui-même abandonnant cette hypothèse « J’ai dit ou fait quelque chose qui t’a déplu ? » Mais pourquoi ne pas lui dire ? Pourquoi se braquer et se tirer du lit « On pourrait en parler peut-être ? » Que ce soit lui qui cherche la discussion, c’était une grande première, mais en même temps, il l’aimait et il n’avait pas envie qu’elle parte, pas envie qu’elle lui en veuille pour un geste ou une parole qu’il n’avait même pas conscience d’avoir foiré. Il la regardait, inquiet, il est vrai, parce qu’il ne comprenait absolument pas ce qu’elle avait « Ecoute, je suis sincèrement désolé. Restes, s’il te plaît »
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Mar 28 Avr - 14:08
Mais je peux tout comprendre
Théoly X
« août 2019»
Je ne pouvais pas rester, pas alors que j’avais cette impression que lui n’était plus là, avec moi, dans ce lit. Oui son corps était ici, mais son esprit était loin, à des années-lumière du mien alors que pourtant je tentais de le retenir avec moi mais sans succès… Il restait buté sur son idée, si sérieux alors que je ne l’étais pas le moins du monde… Je voulais profiter du moment avec lui, nous aurions bien le temps de nous prendre la tête avec tout ça plus tard non ? Mais il m’ignorait totalement ou presque, disons qu’il ignorait tout ce qui ne l’intéressait pas en cet instant et avouez tout de même que c’était légèrement vexant… Si bien je devenais vite agacée, même si je savais que c’était pour moi, qu’il cherchait une solution pour que j’aille mieux. Et je ne lui en voulais pas dans le fond, au contraire cela faisait partie des raisons de pourquoi je l’aimais mais là tout de suite c’était trop… Je n’avais même pas les réponses à ses questions… Je n’avais pas fait d’étude en psychomagie, pas d’étude en médicomagie, le plus apte des deux à répondre à tout cela se serait lui non ? J’avais ressentis le besoin de me couvrir, j’avais donc pris l’un de ses t-shirt avant de finalement me lever et prétexter un besoin d’air parce que je ne pouvais pas rester là. Au moins cela avait l’air d’avoir eu le don de le faire réagir, parce que je n’avais pas réellement eu le temps de faire un pas dans la chambre que sa main me retenait déjà. Je ne me débattais pas, j’avais même arrêté mon geste à vrai dire, j’avais envie de rester dans le fond, mais de toute façon c’était trop tard, le nuage était parti à présent, il n’y avait plus rien à profiter… A sa première phrase je haussais doucement les épaules.
« De toute façon, toi tu n’es pas là. » Répondais-je d’une petite voix, la gorge un peu nouée. Sa main lâchait la mienne avant de s’excuser de m’assurer qu’il ne voulait pas me forcer à rester. Ce n’était pas le souci, bien sûr que je voulais rester de base, mais pas alors que je ne le sentais même pas avec moi… Je n’ajoutais rien sur le moment, si je ne revenais pas pour autant sur le lit, je ne partais pas non plus, un peu perdue sur ce que je voulais vraiment faire, me demandant même si ma réaction n’était pas un peu démesurée finalement… Je voyais bien qu’il ne comprenait même pas ce qui se passait, parce que lui était resté dans son idée et il n’avait pas vu que ça n’allait pas du tout… Je fus un peu prise au dépourvue lorsqu’il me demandait s’il m’avait fait mal, non jamais, il était bien trop doux pour cela, au là aussi j’aurais pu sortir une autre blague, mais là je n’en avais plus envie du tout, mon humeur joviale et mon humour étaient finalement rangés. Je me contentais alors de secouer la tête négativement pour lui répondre avant de soupirer et de revenir m’asseoir sur le bord du lit. Une autre question se faisait entendre, je n’avais pas vraiment le temps d’y répondre, qu’il me demandait si nous pouvions en parler. Les mots se coinçaient un moment dans ma gorge, je ne savais pas réellement comment lui expliquer, est-ce qu’il comprendrait d’ailleurs ? Je devais être depuis trop longtemps silencieuse puisqu’il reprenait une nouvelle fois la parole, s’excusant de nouveau et réitérant sa demande…
« Je sais que tu veux m’aider… » Commençais-je pas dire alors. Oui ça je n’en doutais pas un seul instant et ça me touchait vraiment. « Mais je voulais simplement profiter de cet instant avec toi. J’ai vraiment passé un bon moment et je… Je n’avais pas envie que ça s’efface d’un claquement doigt. » et c’était ce qui s’était produit, la magie du moment, pouf, elle était partie en quelques secondes… « Mais moi j’étais encore dans notre bulle et toi tu n’y étais déjà plus. » Finissais-je en haussant les épaules comme pour donner moins d’importance à mes paroles alors qu’en vrai c’était sans doute ce qui m’avait le plus touché, peut-être était-ce un peu stupide finalement… En tout cas je ne voulais pas qu’il culpabilise, je préférais alors minimaliser l’effet que ça avait sur moi par ce simple geste avec mes épaules. « Pardon d’avoir mal réagis » Ajoutais-je, me disant que peut-être c’était moi qui avait merdé ? Ou peut-être étais-je un peu capricieuse ? Ou peut-être que lui n’avait pas passé un si bon moment que ça ? Cela pouvait arriver n’est-ce pas ? « C… Ce n’était pas bien ? » Finissais-je finalement par demander d’une voix à peine audible tant j’avais peur de la réponse, pourtant, j’avais beau me repasser ce moment dans ma tête, il n’y avait aucun signe que cela ne lui avait pas plus… Ne sachant pas trop quoi dire, ni quoi faire, je restais finalement de nouveau silencieuse, me disant que peut-être j’aurais dû me contenter de descendre finalement…
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Mar 28 Avr - 23:50
Mais je peux tout comprendre
ft. Sely
Les paroles de Sélénya étaient blessantes. Comment ça il n’était plus là ? Bien sûr que si, il était là. Il était avec elle justement, il tentait de l’aider, c’est bien qu’il était présent. Qu’est ce qu’elle entendait par là au juste ? Il ne s’en rendait pas réellement compte. Ce qu’il savait en revanche c’est qu’il s’était passé quelque chose pour qu’elle n’ait plus envie de rester avec lui. Il se devait donc de lui lâcher la main pour lui permettre d’aller où elle voulait. Pourtant, elle ne bougeait pas, elle ne faisait pas le moindre geste pour aller vers la sortie de la pièce ni pour venir dans leur lit, non elle restait immobile et sans dire la moindre parole. Ce n’était pas vraiment dans les habitudes de Sélénya de rester silencieuse, forcément, ça inquiétait énormément Théo qui en vint à se poser des questions sur le fait qu’il ait pu lui faire du mal sans même s’en rendre compte. Alors certes, ce n’était pas dans ses habitudes mais il suffisait d’une fois. Pourtant, à sa surprise, il comprenait bien que ça ne venait pas de là. Elle confirma cela d’un mouvement de la tête, soupirant avant de revenir à ses côtés. Pourtant, si elle était à côté de lui, il pouvait presque sentir que ça n’était pas de gaieté de cœur, elle restait là parce qu’il le lui avait demandé, pas parce qu’elle le souhaitait. Il la contraignait donc, se sentait-elle tout d’un coup menacé par lui ? Alors qu’il venait de lui faire l’amour ? Mais enfin, pourquoi. Il regardait sa main, ayant envie de la prendre pour lui montrer qu’il était là, pour elle mais n’en fit rien, se contentant de lui parler, de lui demander ce qu’il avait fait ou dit de mal. Il voulait en parler avec elle, juste pour pouvoir se racheter s’il avait mal agi.
Elle finit par prendre la parole pour lui dire qu’il voulait l’aider. Il se retint de hocher la tête, ce n’était pas une question, elle le savait très bien. Il ne s’attendait pas aux paroles suivantes, ayant l’impression qu’elle venait de lui claquer la porte dans la tête. Il n’avait pas pensé à ça, il la regarda peiner, pas par ses mots, il pouvait comprendre ce qu’elle lui disait mais parce qu’il avait l’impression qu’elle se sentait utilisée par son copain. Il resta silencieux quelques instants, regardant ses mains sur ses genoux. Pour ne rien arranger, elle avait voulu partir et il n’avait rien arrangé en voulant la retenir. Il avait conscience qu’il fallait qu’il parle mais pour le moment, les mots ne venaient pas. Et là où elle était vraiment adorable, prouvant quand même que c’était la copine la plus exceptionnelle du monde, c’est que c’est elle qui s’excusait. C’est lui qui merdait alors certes, sans le vouloir, mais ça ne changeait rien au fait « Tu n’as pas à t’excuser Sélénya. » Comment lui expliquer la chose, lui montrer qu’il n’avait pas voulu quitter cette bulle, qu’il ne le faisait pas de gaieté de cœur et que si c’était à choisir, il préférait carrément passer des heures et des heures à la câliner et l’embrasser. « Moi aussi je voulais simplement profiter de cet instant avec toi. Sauf que ça fait trois jours que je ne t’ai pas vu, trois jours que j’ai vu ma copine être touché par quelqu’un et que j’ai dû intervenir. » Comment dire les choses sans qu’elle ne se vexe « Alors je ne dis pas que ça m’embête de t’aider, je t’aime et je serais toujours là, tu peux compter sur moi. Mais, je veux t’aider, je veux que les gens puissent te toucher par surprise et que tu n’aies pas la moindre réaction, comme avec moi. Je veux que tu sois libre Sely et pas qu’avec moi. » Il la regarda avec tendresse « J’ai laissé mon envie de t’aider prendre le dessus et je regrette de t’avoir fait te sentir mal. »
Avec délicatesse, il posa sa main sur sa joue, la caressant du bout des doigts pour répondre à la question la plus stupide qu’il ait entendu dans la bouche de Sélénya « Comment ça c’était pas bien ? » Il lui fit un sourire avant de venir poser ses lèvres sur les siennes délicatement « Non en effet mademoiselle Macmillan, ce n’était pas bien. D’ailleurs à chaque fois qu’on fait l’amour, ce n’est pas bien. » Il effleura son nez du sien « C’est parfait, tu es parfaite, j’aime faire l’amour avec toi. » Ils ne pouvaient pas rester comme ça, ce n’était pas sympathique pour elle. « Fais moi confiance, je ne te ferais rien de déplacé, c’est promis. » Il posa ses mains au niveau de la taille de sa chérie pour attraper son t-shirt qui lui allait certes merveilleusement bien mais qui pour le moment n’était pas vraiment désiré sur le corps de sa chérie. Il le lui retira délicatement, la regardant dans les yeux, certes il la prenait au dépourvu mais elle le connaissait, elle savait que jamais il n’irait à l’encontre de ce qu’elle voulait réellement et qu’il ne lui enlevait pas le t-shirt pour le plaisir de la faire chier. Une fois sa copine de nouveau nue, il ne la toucha pas, se contentant de lui revenir sur le lit « Je te propose quelque chose. » Il regardait son dos, n’ayant pas vraiment de vision sur autre chose « Tu reviens t’allonger à mes côtés et on remonte le temps dans nos esprits. Je ne veux pas que tu penses que je ne tiens pas à toi, que je te fais l’amour sans envie, sans passion, juste pour prendre du plaisir. Je voudrais qu’on revienne tout les deux au moment que j’ai gâché, celui où on était tous les deux. » Il la regardait un peu stresser, il est vrai « Laisses nous retourner dans la bulle, s’il te plait. Je voudrais me rattraper, je regrette ce que j’ai fait. » Avant de vouloir révolutionner tout, il ne devait pas oublier qu’elle était sa copine avant tout et que son rôle, avant toute chose, c’était de la rendre heureuse.
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Mer 29 Avr - 21:09
Mais je peux tout comprendre
Théoly X
« août 2019»
Il était difficile d’exprimer ce que je ressentais surtout que si j’étais blessée de mon côté, cela ne voulait pas dire que je voulais le blessé en retour, loin de là. Alors je tentais de trouver les mots afin de lui faire comprendre le problème qu’il semblait ne même pas voir et au final, je ne savais pas vraiment s’il comprenait ou non puisque tout ce qui me répondait dans un premier temps n’était rien d’autre que le silence… Alors je voulais bien rester, vraiment, mais si c’était pour avoir ce genre de silence pesant, je n’étais pas certaine d’arriver à le supporter. Je m’excusais, parce que quelque part je me disais que peut-être que je n’avais pas la bonne réaction ? Peut-être que ce qui me semblait normal pour moi, ne l’était pas pour lui ? Et puis je ne voulais pas me disputer non plus, je ne voulais pas qu’il pense que j’allais lui faire une scène. Non je ne l’avais pas bien vécu, j’avais juste besoin de m’isoler c’était tout… Apparemment je n’avais pas à m’excuser, est-ce qu’il comprenait ? Il reprenait la parole et je l’écoutais attentivement, comme souvent d’ailleurs. Moi aussi cela faisait trois jour que je ne l’avais pas vue… Trois jours que j’avais laissé quelqu’un me toucher, que je ne l’avais pas forcément très bien vécu et je n’avais pas pu passer la soirée avec lui pour oublier tout ça, non j’avais dû rentrer chez moi juste après… J’avais passé trois jours à ne rien vouloir d’autres que ses bras… Mais je n’avais pas le temps de lui dire tout ça qu’il continuait sur sa lancée. Je comprenais très bien pourquoi il voulait m’aider, moi aussi je ne voulais pas passer toute ma vie à avoir peur dès que quelqu’un me touche, je lui offrais tout de même un timide sourire lorsqu’il disait regretter de s’être laissé emporter par son envie de m’aider.
« Tu sais pour moi aussi ces trois jours ont été affreusement long, je n’attendais que de te retrouver. » Mais du coup non je n’attendais pas de le retrouver uniquement pour qu’il me parle de polynectare, loin de là, je le voulais lui, ses bras… Et puis doucement, parce que je me disais que peut-être j’y étais pour quelque chose dans le fait qu’il ait quitté notre bulle, que c’était peut-être parce qu’il n’y avait jamais été parce que cela n’avait pas été aussi bien pour lui que pour moi ? Oui je m’inquiétais, parce que je n’avais pas l’assurance que jamais il ne se lasserait et que ça pourrait arriver à n’importe quel moment… Doucement je pouvais sentir ses doigts venir caresser ma joue tandis qu’il me répondait par une question, j’allais rentrer dans les détail mais finalement ses lèvres venaient se poser sur les miennes, si elles avaient le don de me soulager, pourtant ses mots eux firent tout le contraire, si bien que, perdue, je fronçais un instant des sourcils me demandant où il voulait en venir avant que son nez ne vienne effleurer le mien et que ses mots me fasse finalement sourire un peu plus. Sans comprendre ce qu’il allait faire, je ne comprenais pas pourquoi il me disait de lui faire confiance, n’avais-je déjà pas prouvé combien je lui faisais confiance par mes actions passées ? Je pourrais le suivre les yeux fermés, je lui confierais ma vie, mon corps, sans aucune hésitation, jamais. Et puis ses paroles me font froncés de nouveau les sourcils, je tenais à mettre une chose au clair tandis qu’il attrapait le bas de son t-shirt.
« Tu ne m’as jamais rien fait de déplacé. » Assurais-je dans un murmure. Comme souvent, je me laissais faire même si je me demandais où il voulait en venir au juste, je me retrouvais de nouveau nue devant lui, mais je n’étais pas forcément plus à l’aise. Pas parce que je n’étais pas bien à côté de lui, mais… Je n’étais définitivement plus dans notre bulle. Et alors que je ne portais de nouveau plus rien, rien ne suivait, je ne comprenais pas tandis qu’il reprenait sa place sur le lit, mon regard suivait ses gestes et restait attentive lorsqu’il disait me proposer quelque chose. Si son idée me plaisait beaucoup, en revanche, je doutais réellement qu’elle puisse être réalisable, mon humeur légère, heureuse et joyeuse s’était faite la malle… Si bien que retourner dans notre bulle comme il disait et revenir avant qu’il ne gâche tout, cela me paraissait un peu compromis. Mais je ne me voyais pas me relever non plus, pas alors qu’il faisait autant d’effort pour arranger les choses… Je venais alors me recoucher à ses côtés, mais parce que je n’avais plus aussi chaud que tout à l’heure (on se demande ce qui lui avait donné chaud hein xD) je ramenais tout de même la couverture sur moi et parce que rien ne valait sa chaleur à lui il ne m’en fallait pas beaucoup plus pour rejoindre finalement ses bras.
« Je sais. » Dis-je dans un premier temps avant de redresser la tête vers lui et de plonger mes prunelles dans les siennes. « Que tu tiens à moi. » Ajoutais-je avant de doucement venir poser mes lèvres sur les siennes. Je n’en avais pas douté une seule seconde et s’il ne tenait pas à moi, il ne se poserait pas autant de question pour savoir comment je pourrais aller mieux n’est-ce pas ? Je ne savais pas si on pourrait reprendre réellement là où on s’était arrêter, mais rester dans ses bras et créer une seconde bulle, ne me semblait pas insurmontable et puis nous aurions tout le loisir de revenir sur cette histoire de polynectare quand le moment sera venu n’est-ce pas ? En attendant je voulais simplement profiter de temps que nous avions pour nous deux…
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Mais je peux tout comprendre ∞ Théoly X
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