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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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This Ain't a Scene, It's an Arms Race - Jaeden & Théo :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Lun 20 Avr - 20:32
This Ain't a Scene, It's an Arms Race
Ludivine, Jaeden & Théo

« I am an arms dealer fitting you with weapons in the form of words and don't really care which side wins as long as the room keeps singing. That's just the business I'm in. »
J’étais chez moi, nerveuse. Je n’arrêtais pas de regarder l’heure. Toute la journée, j’avais vaqué à mes occupations, comme à l’habitude, mais en ayant un poids dans le ventre. J’avais quelques clients à voir durant la journée. J’avais traité trois chats; un qui avait mangé du film plastique, qui a prouvé que les chats avaient beau retomber sur leurs pattes, mais ils pouvaient tout de même se les briser et un autre avait eu un problème avec un gnome de jardin. À voir l’état du chat, j’aimais me dire qu’il était sorti gagnant de la bataille, mais il était mal en point. Bon, rien qu’un peu de dictame ne puisse régler, c’est certain. J’avais fait un suivi avec une chouette qui s’était fêlé une aile pendant un orage. Quelle idée d’envoyer son compagnon porter du courrier pendant une tempête! Les gens étaient franchement insouciants. J’avais terminé ma journée avec un croup qui s’était fait mordre à la queue par une créature inconnue. Bon, je dis qu’elle est inconnue parce que les propriétaires du chien ne savaient pas ce qui s’était passé, mais en analysant ce que j’avais vu sur cette queue, j’avais l’impression que c’était une morsure de Doxy. Je trouvais ça plutôt étrange, mais j’ai donné de l’antidote au chien. Ils ont eu de la chance de m’emmener le chien rapidement, car s’ils avaient attendu plus longtemps, au lendemain par exemple, le croup aurait été très faible et j’aurais eu beaucoup plus de difficultés à le remettre sur pied. Les propriétaires et le chien sont partis sagement et j’ai jeté un œil à mon propre chien qui me suivait partout.

Ma fidèle chienne me suivait presque partout où j’allais, dans la limite du possible. Je l’avais habituée ainsi depuis qu’elle était petite. Bon, petite était un bien grand mot. C’était un Terre-Neuve de 50 kilos qui me suivait partout, pas un chihuahua de 3 kilos. Bref, quand elle était plus petite que maintenant, je l’emmenais partout et les gens la trouvaient tellement mignonne, comme un ourson. Là, ce n’était plus un ourson, mais un véritable ours… en plus petit bien sûr. Elle me regardait d’un air sceptique. Comme si elle savait que je me voulais la face. Mademoiselle sentait ma nervosité et essayait de comprendre ce qui se passait. Alors que je verrouillais la porte de la clinique pour faire les comptes de fin de ma journée. Elle se mit à chouiner comme le bébé qu’elle était au fond d’elle.

«Oh, ne me regarde pas comme ça toi ! Tu sais très bien ce que je dois faire tout à l’heure. J’aimerais bien te voir à ma place. À aller chercher des armes, tu ne serais pas aussi chouineuse.»

Arrivée à la maison, je regardais l’heure tourner en m’occupant du mieux que je le pouvais. J’avais mangé, j’avais brossé Mademoiselle et franchement, ça, c’est un travail à temps plein. Sa grosse fourrure noire était très dense et je l’entretenais comme un beau potager. Brossage quasi quotidien, je l’hydratais, je la taillais et je la lavais. Tout était en place pour que ma chienne soit confortable. Tout pour son bonheur. J’ai soupiré, je vivais seule et ça se sentait. Je n’étais pas une folle aux chats, mais j’étais une folle au chien. Alors que je lui brossais la bedaine, son plus grand bonheur, je lui ai expliqué ce qui allait se passer ce soir-là.

«Écoute moi bien Mademoiselle, tu vas devoir rester ici tout à l’heure, j’ai des choses à faire. Tu vas devoir monter la garde pendant que je vais chercher des armes avec je ne sais plus qui. Je vais faire le plus rapidement possible pour revenir.»

Le ventre bien lisse, mon chien est allé se coucher sur son coussin près de ma bibliothèque du salon alors que je me levais pour aller me préparer. Je devais passer inaperçue. Comment le faire? J’allais devoir enfiler des vêtements typiquement moldus. Un jean foncé a habillé mes jambes, j’ai enfilé un pull en tricot bleu clair qui allait, de toute façon, se faire recouvrir de mon manteau noir. Nous étions en plein mois de décembre, il fallait s’habiller en conséquence. J’ai enfilé un bonnet, des gants de cuir et j’avais ma baguette sur moi. J’étais prête à partir. Je suis retournée voir Mademoiselle au salon. Je lui ai ouvert la radio pour qu’elle ait de quoi s’occuper, je lui ai fait quelques caresses derrière les oreilles, un bisou sur le front, et je suis partie.

«Sois sage mon chou !»

J’ai transplané dans une ruelle en retrait où il n’y aurait personne à l’heure qu’il était. Où est-ce que j’allais? Regent’s Park. C’était le point de rendez-vous qu’on m’avait donné pour ma mission pour l’Ordre. J’avais intégré l’ordre depuis un peu plus d’un an en suivant Soledad. J’avais voulu lui prêter main-forte alors qu’elle et son courage de lionne voulaient aider la cause en mettant son donc de voyance à leur service. Franchement, ma meilleure amie m’impressionnait. Je réfléchissais à tout ça en marchant vers le point de rendez-vous devant le parc, secteur nord. Je ne savais pas vraiment avec qui j’allais devoir faire cette mission de récupération, mais j’étais prête. Nerveuse, certes, mais prête. J’ai écrasé le bonnet sur ma tête pour couvrir mes oreilles et, mains dans les poches, j’ai commencé à attendre l’arrivée de mes collègues de l’ordre.
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Théo Greengrass
Théo Greengrass
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Lumos
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Jeu 21 Mai - 17:58
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Jae & Ludi


C’est un besoin de bouger – et non pas de mettre sa vie en danger – qui avait décidé Théo à se proposer pour intégrer les missions de l’ordre. Disons que la vie tranquillou pépère bien rangé, ça va bien cinq minutes mais quand ça fait deux ans, au bout d’un moment ça prend légèrement le chou. Puis alors des fois les étudiants, ça a beau être très gentil comprenez très chiant c’était toujours routinier. Bon après, est ce qu’il aimait les choses qui sortaient de l’ordinaire côté Poudlard, pas vraiment, non parce que les attaques à la fête foraine, les attaques directement à l’université, ça n’était pas non plus l’éclate… parce que personne n’était préparé en conséquence. Forcément qui se prépare au combat quand il va manger du pop-corn ou qu’il a une espèce d’entretien avec des gens du ministère de la magie, personne. Donc en dehors de Poudlard, avec des adultes qui plus est, c’était quand même beaucoup mieux.
Sans oublier le fait que malgré cette merveilleuse alliance avec les mangemorts, les deux groupes n’étaient pas devenus les meilleurs amis du monde. Ou alors, ceux qui pensaient ça étaient terriblement naïf, Théo vivant depuis sa plus tendre enfance dans ce climat légèrement pro mangemort, l’alliance n’était clairement là que pour entuber les sorciers. S’ils laissaient les mangemorts faire le plus gros du travail, c’est sûr que derrière ils allaient se le prendre dans la tronche. Déjà qu’à les entendre, c’était grâce à eux si les prisonniers avaient été délivré… non mais c’est vrai que l’ordre avait fait pot de fleurs à côté. Théo avait même l’impression en écoutant son père que l’ordre avait épaulé le blood circle et que les mangemorts étaient seuls contre tous… non mais après aucune modestie du côté du papounet puis alors la reconnaissance, c’était un mot dont il ne devait jamais avoir entendu parler.

C’est de cette manière qu’il s’était donc retrouvé à devoir intercepter d’armes moldus. C’est d’ailleurs à la mention de ce mot qu’il se souvint pourquoi il n’était pas tellement chaud pour ce genre de missions à la base. Pour lui, le mot moldu n’était plus du tout un mot pour décrire les personnes dépourvus de magie mais bien les membres du Blood Circle. Du coup, lui par intercepter les armes clairement la mission sous-entendue c’était butez les tous ? Non, il semblerait que non et bien c’était bien dommage. Par contre, l’organisation étant ce qu’elle était, non mais ça c’est comme partout hein, il y eut un manque de communication énorme sur qui faisait la mission avec Théo, ou alors c’est qu’il n’avait pas écouté la fin de l’explication. Chose possible, il faut dire que ce n’était pas toujours des plus passionnants et qu’ils radotaient souvent les organisateurs.

Le jour J, en attendant l’heure H, il ne chôma pas, s’il n’avait pas la moindre idée des gens avec qui il allait, il valait mieux être paré à toute éventualité et ça passait par la préparation des potions. Il était donc très peu disponible pour les étudiants qui venaient le voir, en même temps est ce que de raconter la façon dont ils s’étaient blessés c’était vraiment important, le résultat était visible donc il savait quoi faire à partir de là.
Une fois l’heure arrivée, il rejoignit le lieu de rendez-vous, enfin, pas tout à fait. Avant de rejoindre le point de rendez-vous, il étudia les alentours, la topographie du lieu avant de revenir et de voir une demoiselle qui les attendait, son bonnet sur les oreilles – ce détail à toute son importance. Plus il se rapprochait et plus elle lui disait quelque chose, sauf qu’avec le bonnet, ce n’était pas évident de se souvenir. Puis, finalement, ça y est, la lumière se fit à tous les étages, il savait qui elle était et qui lui avait parlé d’elle, Soledad. Forcément, les amies de Soledad étant les amis de Théo – oui alors c’est un raccourci pas toujours vrai – « Bonjour Ludivine, c’est donc avec toi que je fais équipe aujourd’hui ? Tout va bien ? » Dommage qu’il n’y ait pas Soledad avec elle, faire une équipe avec les deux filles aurait été top.

Ce ne serait pas le cas et là le hasard faisait étrangement les choses puisque le troisième joyeux luron de ce petit groupe n’était autre qu’un ami de Soledad aussi, ah non mais la mission aurait très bien pu s’appeler les amis de Soledad en mission et s’il avait su comment la bonne ambiance allait mourir avec l’arrivée de Jaeden, Théo aurait exigé la présence de la voyante. Pour le moment, tout allait bien, il adressa même un sourire au sorcier qui venait d’apparaître pour les rejoindre. Il y avait un truc étonnant, il était persuadé que Jaeden ne faisait pas parti de l’ordre, alors d’accord Théo ne connaissait pas tout le monde – presque- mais au moins de vue et lui, il ne l’avait jamais vu dans les locaux, c’était pas un peu louche ? Il s’empressa donc de poser la question au nouvel arrivant, ayant besoin de connaître toute l’histoire « Jaeden, tu as décidé de rentrer dans l’ordre et c’est une espèce de mission de passage ou pas du tout ? » Non mais on sait jamais, peut être qu’il avait loupé un détail.

Il aurait adoré avoir le temps de parler avec les deux, de se mettre d’accord sur un plan parce qu’avoir un plan bien ficelé, c’est avoir 90 % de chance de réussite j’invente totalement mais visiblement les moldus, oui toujours eux, avaient décidé que non ils ne laisseraient pas le temps  à Théo de s’organiser et de parler plus avec ses deux partenaires. Une espèce de camionnette avait décidé de tout gâcher… déjà elle arriva dans son champ de vision – et donc dans celui des deux autres – à fond, tapa au passage la borne incendie… boulet, ce qui ne l’empêcha pas de continuer. Imperturbable, Théo haussa les épaules « Je crois que c’est le signal qui veut dire hé je viens chercher mes armes, on attend un peu de voir combien ils sont ? »

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Ven 22 Mai - 22:32


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Ludivine, Théo & Jaeden - Décembre 2019
Voilà que la Cosa Nostra se retrouvait obligée d’obéir à des ordres qui venait du conseil… Vous aviez été vendu, mais tu te doutais bien que cela se payerait un jour. En attendant vos services de transports ont été mis à disposition à ce fameux conseil… Tu ne voyais pas forcément cela d’un bon œil, personne d’ailleurs… Mais tu t’étais porté volontaire pour mener à bien certaines de ces missions pour ne pas obliger un autre de tes frères de le faire à votre place. Tu mettais un point d’honneur à épauler encore plus Anjelica dans ces complications en étant autant à ses côtés lorsqu’elle représentait la Cosa Nostra qu’en privé, l’aidant à faire descendre la pression quand elle devenait trop lourde à porter. Vous étiez solide l’un et l’autre, tu n’aurais pas cru cela possible en te lançant dans cette relation avec et pourtant… Vous étiez devenu un réel roc et vous avanciez ensemble main dans la main. Ce soir une mission t’attendait, on avait demandé l’un des hommes de la Cosa Nostra pour assurer un transport, sachant que tu étais formé pour cela tu avais pris la course, fin tu le voyais comme ça, à vrai dire là ce ne serait certainement pas le même genre de transport, mais tu t’en fichais, cela restait un paquet à récupérer à un point A et à aller le livrer à un point B et tu espérais que ça allait être aussi simple que cela… Même si tu pressentais que ça allait être plus merdique que ça en avait l’air… Voilà pourquoi tu n’avais jamais pris part à la cause mangemort ou l’ordre du phénix, tu voulais ne rien devoir à personne… La Cosa Nostra était ta famille, ils avaient gagné ta loyauté ! Et c’était bien pour cette famille que tu étais volontaire ce soir. L’heure approchait d’ailleurs, tu étais fin près, tu portais des vêtements sombre, un pull près du corps qui camouflais tes tatouages pour pas qu’on puisse te reconnaitre puis tu avais simplement transplané non loin du lieu du rendez-vous avant de rejoindre Regent’s Park à pied. Tu ne savais pas avec qui tu allais partir, on t’avait dit que tes coéquipiers allaient te rejoindre sur place, génial la communication n’est-ce pas ? En t’approchant tu pouvais dore et déjà voir deux silhouettes, bien tu étais donc le dernier à arriver. Plus tu t’approchais et plus tu reconnaissais déjà une personne sur deux, un homme, un ami de Soledad et quelque part tu étais rassuré, tu ne le connaissais pas trop bien, mais tu avais confiance en Soledad, tu ne disais pas que tu ferais confiance au sorcier, mais déjà tu étais un peu plus… Enthousiaste à l’être… Puis ensuite tes prunelles de glace se posent sur Ludivine…

« Putain de merde. » Dis-tu dans un murmure qui était audible pour personne puisqu’ils étaient encore trop loin pour t’entendre. Pourquoi est-ce que c’était elle ? Qu’on se méprenne pas, tu ne la détestais pas… Mais ce n’était pas l’amour fou entre vous, elle se méfiait de toi, tu le savais, tu le ressentais et la tu te disais que cette mission allait être déjà beaucoup plus compliqué à gérer… « Bonsoir, Théo, salut Ludi’. » Lançais-tu alors aux deux intéressés. « C’est donc nous trois ce soir ? » Demandais-tu dans un premier temps avant que Théo ne te questionne sur ta présence, tu ne savais pas trop ce qui avait été dit officiellement aux membres de l’ordre du phénix, tu haussais alors les épaules de façon nonchalante. « Plusieurs d’entre nous ont été réquisitionner au garage pour aider le conseil, on fournit des véhicules, on aide aussi au mission de transport, j’ai été volontaire pour celle-ci, mais non je ne fais partis ni de l’ordre, ni des mangemorts. » Assurais-tu alors au sorcier. Tu allais demander s’il y avait un plan à mettre en place, car bon ton rôle était de conduire, jusque-là c’était clair, mais tu avouais que connaitre quelques détails de la mission ça pouvait servir aussi. Sauf que vous aviez déjà de la visite… Merde… Tu hochais la tête aux paroles de Théo avant de prendre la parole à ton tour. « Cachons-nous là, on devrait être à couvert pour pouvoir observer l’échange, connaitre leur nombre et agir en fonction. » Disais-tu en désignant un endroit derrière un muret qui serait assez haut pour vous cacher et vous permettre d’observer la scène qui se déroulerait sous vos yeux ! De toute façon vous n’aviez pas le temps de réfléchir, plus vous attendiez et plus les moldus qui arrivaient allait vous voir ! En quelques secondes à peine vous vous retrouviez donc derrière le fameux muret. Tu laissais Théo entre toi et Ludivine, cela te semblait être un bon plan, ce ne serait pas le moment qu’elle ait encore une fois les mains qui trainent Le premier véhicule qui venait d’arriver freina et s’arrêtait, vous pouviez alors entendre trois portes s’ouvrir et donc trois paires de jambes sortir du véhicule, ils étaient donc trois. Ce fut à ce moment-là qu’un autre véhicule se mit en route et avança… « Voilà les armes. » Murmures-tu à tes coéquipiers. Vous aviez bien fait d’attendre… Deux autres personnes sortirent de l’autre voiture, vous étiez un peu loin pour entendre tout ce qui se disait, mais ils avaient l’air de se serrer la main, une mallette passaient d’une main à une autre, cette dernière contenait certainement de l’argent, l’un des gars partait vers l’arrière du véhicule avec la mallette, certainement pour vérifier le contenu… Pendant ce temps tu pouvais sentir ton cœur battre de plus en plus vite sous la pression qui commençait à ta gagner… Au bout de quelques longues minutes qui te paraissait interminable, l’homme revenait, semblait indiquer que c’était bon et alors les hommes se mettaient à faire passer les fameuses armes d’une voiture à une autre…

« Si les premiers qui se barrent, ce sont deux qui ont pris l’argent, on attend qu’ils s’éloignent et on intervient. Si ce sont les autres… On va devoir intervenir avant et se battre contre les cinq… Cela vous va ? » Proposais-tu, à moins que quelqu’un d’autre ait un meilleur plan ? En attendant il ne restait plus qu’à attendre, le stress te faisais tapoter le doigt contre ta jambe, putain, tu avais envie de t’en griller une là… « Bordel qu’ils sont long ces moldus ! Dire qu’en un coup de baguette ce serait déjà fait… » Raillais-tu d’impatience… Tu n’avais rien contre les moldus de base, de toute façon tu étais sang-mêlé… Mais ceux-là… Ils essayaient de tuer les tiens… Dire que ta sœur en faisait partie… Ton géniteur aussi… Ce n’était vraiment pas le moment de penser à tout cela, tu devais garder l’esprit clair… Mais s’ils pouvaient aller plus vite, faut dire que ce ne serait pas du luxe !

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Anonymous
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Ven 5 Juin - 1:22
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Ludivine, Jaeden & Théo

« I am an arms dealer fitting you with weapons in the form of words and don't really care which side wins as long as the room keeps singing. That's just the business I'm in. »
Frissonnant quand le vent se levait, j’attendais sagement à Regent’s Park de voir arriver mes partenaires de mission. Au départ, quand j’ai commencé à travailler pour l’Ordre, je trouvais que tout était simple. Nous connaissions à peu près tout le monde, et les personnes demandées pour accomplir le travail étaient toutes au même endroit pour recevoir les ordres et connaître le plan. Là, ce n’était plus ça. L’alliance qui a été faite entre les mangemorts, l’Ordre du phénix et la Cosa Nostra faisait que tout semblait plus éparpillé. C’était compréhensible puisque nous venions tous d’endroits différents, de contextes différents et nous avions des façons de penser différentes. Tout ça mis ensemble, eh bien, ça faisait un peu fatras. C’est bien pour cela que j’étais nerveuse. Je ne savais pas qui attendre. Les seules choses que je savais, c’était que nous devions être trois et que nous devions récupérer des armes moldues. Pour le reste, c’était le néant. Au moins, ma patience ne fut pas mise à rude épreuve longtemps. J’ai entendu des pas qui venaient vers moi et quand je me suis retournée vers eux. J’ai vu une haute silhouette élancée qui me rappelait quelqu’un. Avec l’éclairage assez faible, je ne voyais pas grand-chose. Finalement à force de le voir s’avancer, j’ai reconnu son visage et j’ai souri. « Bonjour Ludivine, c’est donc avec toi que je fais équipe aujourd’hui ? Tout va bien ? » J’avais Théo Greengrass devant moi. Je ne le connaissais pas énormément, mais je savais qu’il était quelqu’un de bien. Il était membre de l’ordre et était très proche de Soledad. Pendant un temps, j’avais même espéré qu’ils finissent ensemble tous les deux, mais apparemment leur relation n’était pas comme ça. Il l’aidait à apprendre le combat et elle m’en parlait comme étant son meilleur ami, version homme.

« Salut Théo. Oui ça va, et toi ? Tu sais on est jumelé avec qui ? »

Souriante, j’ai à peine eu le temps de terminer ma phrase que notre troisième partenaire est arrivé. Encore une fois, j’ai entendu des pas et mon regard s’est tourné vers eux pour voir qui venait nous rejoindre. Théo n’a pas eu le temps de me répondre quand j’ai enfin reconnu le visage. J’ai probablement froncé les sourcils un très bref instant avant de reprendre le contrôle de mon visage. « Bonsoir, Théo, salut Ludi’. » J’ai hoché la tête pour saluer Jaeden qui venait se joindre à nous. En réfléchissant rapidement, je me suis dit que notre trio était complet. J’étais surprise de voir le tatouer ici, considérant que j’étais convaincue qu’il n’était pas de l’Ordre. Considérant qu’il était un bon ami de Soledad, je ne le voyais pas vraiment du côté des mangemorts. Peu importait son allégeance, j’avais depuis longtemps de la difficulté à lui faire confiance malgré que ma meilleure amie me disait de laisser tomber. Il avait réagi de façon plutôt agressive quand je lui avais touché le bras. Il ne m’avait pas frappée, rien de ça. Mais sa réaction m’avait tellement surprise que je me disais qu’il y avait quelque chose de louche. Je ne lui étais pas sauté dessus, je lui avais seulement touché le bras. « C’est donc nous trois ce soir ? » Belle logique. Oh Ludivine, du calme. Je devais être professionnelle et j’allais montrer à ce bonhomme que je pouvais faire la part des choses. Si mon attitude méfiante faisait planter la mission, j’allais m’en vouloir à mort et l’Ordre allait me reléguer dans un placard à balais. J’ai donc hoché la tête lentement, l’air sérieux.

« Ouais, on dirait bien. »

Alors là, bravo. J’allais devoir lâcher les soins magiques et me retourner vers les relations publiques. C’était du grand génie. Bon, j’avais parlé sans amertume, sans insinuation malsaine. J’avais fait un simple constat, comme n’importe quelle adulte l’aurait. J’étais plutôt fière de moi. Je le faisais pour l’Ordre, et aussi un peu pour moi, je devais l’avouer. Je n’aimais pas avoir de mauvaises relations avec les gens alors autant que possible j’essayais de garder les choses au plus simple. J’essayais de faire ça avec Jaeden à ce moment-là. Simplicité. « Jaeden, tu as décidé de rentrer dans l’ordre et c’est une espèce de mission de passage ou pas du tout ? » Théo posait une bonne question. Peut-être que le tatoué avait décidé de s’impliquer un peu plus dans les mouvements du moment. Peut-être que le Blood Circle l’avait tellement choqué qu’il avait voulu faire quelque chose. Il avait sûrement de bonnes intentions s’il était là. C’était important ça. Curieuse, je me suis tournée vers le sorcier pour entendre sa réponse. « Plusieurs d’entre nous ont été réquisitionnés au garage pour aider le conseil, on fournit des véhicules, on aide aussi aux missions de transport, j’ai été volontaire pour celle-ci, mais non je ne fais partis ni de l’ordre, ni des mangemorts. » Alors il était plutôt neutre, de base, mais s’était porté volontaire pour venir jouer avec nous, avec des moldus qui veulent des armes. Clairement, Jaeden n’était pas autant de la mauvaise graine que je le pensais. J’ai pris une note mentale de ça avant d’enchainer avec notre plan de match. En tout cas, je pensais que nous étions rendus à cette étape, mais nous fumes interrompus par une camionnette et des moldus qui arrivaient. Mon cœur s’est mis à battre plus rapidement parce que franchement, j’avais l’impression que nous n’étions pas du tout prêts. La voiture n’a pas été subtile pour un sou puisqu’elle a réussi à foncer dans une borne d’incendie. Voulu ou pas ? C’était ça la question et je n’étais pas la seule à me la poser. Si c’était le cas, j’avais pitié de la camionnette. « Je crois que c’est le signal qui veut dire hé je viens chercher mes armes, on attend un peu de voir combien ils sont ? » J’ai hoché la tête, d’accord avec ce que l’infirmier disait. Nous n’étions pas assez organisés pour pouvoir nous jeter dans le tas tout de suite. Notre but, c’était de récupérer les armes, pas de créer un bordel infernal. « Cachons-nous là, on devrait être à couvert pour pouvoir observer l’échange, connaitre leur nombre et agir en fonction. » J’ai regardé ce que montrait Jaeden et je l’ai suivi sans rechigner, laissant Théo entre le tatoué et moi. Je n’avais pas envie de l’effleurer par mégarde et qu’il pète les plombs pour je ne sais quelle idée. Valait mieux être prudent dans le contexte où nous devions être subtils pour réussir ce pourquoi nous étions venus.

« Bonne idée. Vous savez on est supposé en ramassé quelle quantité ? Tu fournis le transport Jaeden, mais ça peut contenir combien ce que t’as ? »

Alors que nous étions cachés à observer les nouveaux arrivants, une deuxième voiture arriva et d’autre personnes en débarquèrent. Ils étaient donc cinq moldus arrivés sur place. Ce ne serait pas trop mal si personne d’autres n’arrivait. « Voilà les armes. » Une mallette, probablement pleine d’argent, avait changé de main juste après qu’elles se soient jointes en poignée virile. Ce qui allait importer maintenant, c’était de savoir comme on s’y prenait pour jouer là-dedans. J’essayais de réfléchir du meilleur de mes compétences, mais mes talents étaient tout autres. Je pouvais donner les premiers soins, mais Théo était encore plus prêt en la matière puisqu’il s’occupait de sorciers tout le temps. Ce que je faisais là ? Je me le demandais vraiment. J’avais une paire de bras et une baguette qui pouvait servir, c’était sûrement assez. « Si les premiers qui se barrent, ce sont ceux qui ont pris l’argent, on attend qu’ils s’éloignent et on intervient. Si ce sont les autres… On va devoir intervenir avant et se battre contre les cinq… Cela vous va ? » Je n’avais d’autres options à offrir alors je ne pouvais que lui dire oui. J’espérais intérieurement que les gars qui avaient l’argent allaient partir en premier, histoire que notre projet ici ne soit pas trop compliqué. Mes deux bras, ma baguette et moi souhaitions que tout le monde puisse s’en sortir en un seul morceau.

« Je n’ai rien de mieux à proposer alors ça me va. Je n’ai jamais fait vraiment ça. J’ai jamais participé comme ça, on les stupéfixie et on part avec les armes ? Vous voulez qu’on fasse ça comment ? »

J’étais franchement nerveuse et je savais que nous ne pouvions pas prévoir ce qui allait se passer. Nous avions bien une voyante près de nous, pas physiquement présentement, mais Soledad était notre amie à tous. Par contre, elle ne pouvait pas nous aider en ce moment. En discutant un peu de ce qui allait venir, nous pourrions au moins avoir une ligne directrice et une idée vers quoi nous nous en allions. « Bordel qu’ils sont long ces moldus ! Dire qu’en un coup de baguette ce serait déjà fait… » J’ai dû réprimer un petit rire nerveux. Effectivement, faire un travail comme le leur manuellement, ça prenait pas mal de temps. Je me souvenais quand mon père recevait des livraisons de matériel à sa clinique et que nous devions tout débarquer et ranger, ça pouvait nous prendre des heures tout dépendant si nous recevions beaucoup de choses.

« Sans baguette tout est plus long. Quand j’ai utilisé la magie pour aider mon père à la clinique, il en revenait pas du temps qu’il gagnait. »

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Théo Greengrass
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Sam 4 Juil - 0:04
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Jae & Ludi

Un hochement de tête positif pour répondre à la question de Ludivine sur le fait qu’il allait bien. Il n’avait pas la moindre idée de qui était le troisième camarade du groupe mais pour le coup n’eut même pas le temps de le lui dire qu’il eut la réponse à la question : Jaeden. A la question du nouvel arrivé, fidèle à lui-même pour le coup, Théo garda le silence se contente de hocher la tête. Oui, ça n’était pas vraiment un hasard si Ludivine et lui se trouvait au même endroit, au même moment. En même temps, que feraient ils ici sinon ? Des embrassades pour se dire au revoir tel le couple qu’ils n’étaient pas ? Théo retint un sourire à cette pensée, ce serait tout de même hyper crétin de faire venir sa copine ou son copain ici juste pour faire des petits bisous et s’encourager, autant le faire avant de venir. Si lui avait plutôt envie de sourire, quelque chose chez Ludivine semblait avoir changé, à moins qu’il se fasse des idées, c’était possible aussi et puis le principal n’était-il pas qu’elle réponde ?

Néanmoins, Théo avait besoin de quelques infos, si ce n’était pas un adepte du contrôle, i ly avait tout de même besoin d’en savoir un peu plus sur la présence du partenaire, s’inéressait-il à l’ordre du phénix ou même aux mangemorts. Sa réponse avait forcément de l’importance, non pas que rejoindre les mangemorts fassent plaisir à Théo mais il pouvait comprendre qu’après que certains évènements avec les moldus se soient produits, et malgr’é la campagne de recrutement totalement désastreuse des mangemorts, certaines personnes veuillent grossir leurs rangs. C’est juste que la façon d’envisager la mission changeraient forcément avec un mangemort dans les rangs. Bon, ce n’était pas le cas, clairement. Théo écouta attentivement les dires du sorcier, fronçant un court instant les sourcils. D’accord donc le conseil menait sa petite vie et réquisitionnait sans pression des civils. Et bien si vous vouliez l’avis de Théo, forcer les gens ça n’était pas l’idée du siècle. Après ça, les gens y mettait forcément beaucoup moins de bonnes volontés parce qu’ils n’avaient pas envie d’être là. A, quoi que, Jaeden semblait dire que ça venait de lui, il avait voulu venir, il s’était proposé. Et bien il faut reconnaître que ça arrangeait sûrement pas mal leurs affaires à Ludivine et lui. Théo ne fit donc pas le moindre commentaire, n’ayant par conséquent pas besoin d’en savoir plus.

Bon en vérité, ce qui l’empêcha de poser davantage de questions, ce fut qu’une voiture avec un chauffeur au moins aussi bon que Théo si on lui confiait le volant -c’est dire – venait de débouler sans aucune discrétion, ah ces moldus. Jaeden proposa aussitôt de se cacher et aïe que ça faisait mal d’entendre cela. Non pas que ça soit un problème que Jaeden ait des idées, surtout qu’elle n’était pas mauvaise son idée, ni qu’il prenne le leadership. Non, le problème de Théo c’était que de se cacher des moldus, ça allait un peu à l’encontre de tout ce qu’on lui avait appris depuis qu’il était tout petit. D’après l’éducation qu’il avait reçu, on avait plus vite fait de leur lancer un oubliette, son père dirait même un sortilège impardonnable, que d’aller se cacher pour savoir combien ils étaient, mais bon, si ça lui déplaisait très clairement de se cacher, c’était aussi plus prudent, alors il suivit Jaeden, faisant pas vraiment attention à la façon dont se positionnait ses camarades.

Alors qu’ils étaient à couvert, attendant de voir comment tout cela allait se dérouler, Ludivine posa une question à laquelle Théo n’avait pas songé, le contenant avait un nombre limité de place. Théo regarda ses deux partenaires, répondant avant Jaeden pour l’occasion pas ma faute c’est l’ordre du rp « Nous sommes d’accord que dans tous les cas, on ne leur laisse ni le moyen de transport avec lequel ils sont venus, ni les armes ? » En temps de guerre comme actuellement, leur laisser des armesc’était indirectement faire des victimes supplémentaires, leur faire perdre du temps c’était donc pas plus mal. Euh, attendez, c’était ça les armes, la petite mallette ? Théo cligna des yeux, mais enfin les moldus ne savaient pas, aux dernières nouvelles rapetisser les choses. Après, ça avait un avantage, la question de la place ne se posait plus, hop ils balançaient la malette dans le camion et c’était réglé. Ah non, oups, pardon, il ne regardait pas au bon endroit, effectivement Jaeden par ses propos expliquait à Théo que la malette contenait l’argent, en même temps, pourquoi qu’ils compliquaient tout toujours. Alors peut être que pour des personnes familières du monde moldu et des trafics d’armes, c’était une évidence mais alors pour Théo c’était un monde totalement inconnu, il avait de nombreuses lacunes à ce sujet. Lui, il n’avait jamais étudié les moldus, ses parents en auraient fait une syncope et ça ne l’intéressait pas outre mesure non plus.

Donc le plan A c’était pour aller vite, parce que c’était compliqué d’attendre que les gens à la malette qui contentait l’argent et non pas les armes se tirent en premier pour avoir à enquiquiner le moins de personnes possible. Le plan B était un peu plus long mais n’aurait lieu que dans le cas où les moldus ayant l’argent aient décidé de leur prendre le chou et de mettre trois plombes, prendre leur petit café ici et que ceux ayant les armes prennent la décision de partir en premier. Et pourtant, c’était bien ce plan là qui plaisait le plus à Théo. Cinq contre trois, ça ne lui faisait pas peur du tout et puis il faut aussi avouer quelque chose l’action, l’adrénaline, agir, ça lui manquait tout de même pas mal. Etre médicomage, ça n’était pas non plus le job le plus trépident du monde, ça avait des bons côtés, il ne niait pas mais il était aussi le genre de personne appréciant pas mal l’action. Autant dire que de rester planquer à attendre, ça ne faisait pas rêver le sorcier. Il observa la demoiselle qui venait de prendre la parole et qui rappelait par ses mots, qu’elle l’action ça n’était pas son domaine à la base. « Dans l’idée oui c’est ça, après si tu es pas à l’aise avec le sort stupéfix, un autre sort fera tout aussi bien le travail. Le mieux ce serait de se tenir à une distance raisonnable d’eux pour qu’ils ne sachent pas tout de suite que c’est nous afin d’éviter de se prendre une balle. » Théo gardait en mémoire sa sœur blessée et voulait éviter que ses partenaires du jour subissent le même sort. Après est ce qu’il était possible de prendre ces gens par surprise, il n’était sûr de rien.

Alors oui, il était d’accord avec les deux partenaires, les moldus en face n’étaient pas des flèches. C’était dur de comprendre pourquoi ils mettaient autant de temps mais bon les sorciers patientaient comme ils pouvaient. Les dires firent sourire Théo, c’est sûr que c’était beaucoup moins long avec un petit tour de magie. « Pour avoir été sans magie pendant trois semaines en juin dernier, je dois reconnaître que c’est un gain de temps considérable… ne serait ce que pour les déplacements. » Il compléta néanmoins « Même si je reconnais aussi que conduire un véhicule ça donne une certaine classe. » et que ça devait avoir son utilité parce que faire transplaner les gens ça pouvait être épuisant selon le nombre.

Par contre, que les moldus soient longs c’est un fait mais là quand même, ils se racontaient ce qu’ils allaient faire l’été prochain ou peut être qu’ils organisaient leurs réveillons de noël ensemble mais tout de même, c’était pas possible d’être aussi long. « Bon je crois qu’ils ont pas du tout l’intention de se tirer… Pourquoi c’est pas ces gens là qui devaient venir au ministère ou à l’université, le temps qu’ils se bougent les fesses, ça aurait été un moment où les lieux étaient fermés. Je vous propose qu’on oublie le plan qui consistait à attendre que ceux à la mallette partent pour se concentrer sur le plan 5 contre 3 ! » Bon foncer dans le tas, ça n’était pas une bonne idée non plus, enfin si Théo trouvait l’idée excellente mais s’il avait été entouré d’auror, là c’était du suicide. Il sortit donc de leur planque, s’étirant un peu les muscles, étant resté accroupi trop longtemps, il y avait forcément des fourmis « Bon je vais les déranger un peu, si ça se passe mal. » Il fallait prendre en compte cette hypothèse, sait on jamais qu’ils aient en face d’eux des stressés de la gâchette, ça devait exister vu qu’il y avait des sorciers toujours partant pour tirer sans sommation, trop réactifs pour le bien des autres « Je vous conseille de vous mettre d’accord sur qui vous prenez comme cible. Moi je prends le type avec la moustache. » Bon ça en faisait qu’un seul mais bon ce serait les plus rapides qui prendraient les cibles suivantes. Il fit quelques pas en direction des moldus qui semblaient pas armés vu de loin mais ce n’était pas le principal, non ce qui était le plus frappant c’est qu’ils n’avaient pas l’air accueillant DU TOUT.

Pourtant, Théo était quelqu’un de bien élevé, il avait un sourire oui complètement faux… en même temps il n’allait pas non plus être ravi de parler à des gens armés qui voulaient tuer du sorcier. Il avait dit bonjour avant de demander la gare de King’s Cross. Est-ce qu’ils s’attendait à ce que les gars lui demandent s’ils avaient un téléphone portable plutôt que de lui donner l’info. Non vraiment pas, sûrement la raison pour laquelle, il les regarda sans savoir quoi répondre, pas qu’il ne savait pas ce qu’était un téléphone – non ça va quand même je respecte un peu mon perso – mais bien parce qu’il trouvait la question débile, s’il avait eu un téléphone… à quel moment il serait venu les voir plutôt que de regarder lui-même. Et maintenant, que faire, attaquer le premier ou patienter en espérant qu’ils se détendent, ou que ses partenaires interviennent. Choix pas simple à faire.

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Sam 11 Juil - 13:58


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Ludivine, Théo & Jaeden - Décembre 2019
Si tu avais eu la possibilité de choisir tes coéquipiers ce ne serait sans doute pas ceux-là que tu aurais choisi. Théo pas de soucis, vous ne vous connaissiez pas bien, mais tu connaissais son passé d’auror via Soledad et le peu que tu en savais c’était quelqu’un de droit. En revanche, Ludivine, tu te serais tellement bien passé de sa présence, tu n’allais pas mentir. Tu te demandais même ce qu’elle faisait là. C’était quoi sa compétence à elle pour expliquer que c’était-elle qu’on avait choisi pour cette mission avec eux deux ? Mais vous n’aviez pas le temps de vous attardez sur ce genre de question. A vrai dire tu avais à peine le temps de répondre à la question de Théo que les moldus débarquaient déjà vous empêchant de vous mettre d’accord sur le plan à mettre en place. Vue que vous n’aviez que quelques secondes pour vous mettre d’accord, tu n’attendais pas qu’un des deux proposes quoique ce soit et proposais toi-même un plan. Tellement habitué à ce genre de cas avec la Cosa Nostra que cela devenait instinctif. Mais tu n’avais pas la présomption de croire qu’il était parfait, si l’un d’eux avait mieux tu aurais écouté sans problème, tu voulais seulement agir rapidement voilà tout. Apparemment ton plan semblait convenir à tout le monde puisque vous ne tardiez pas à vous retrouver cacher derrière le muret que tu avais désigné. Certes arrêter le véhicule directement, aurait pu être une autre idée, s’il n’y avait eu qu’un seul véhicule. La comme il s’agissait d’une transaction, vous ne pouviez pas foncer dans le tas ou alors vous vous seriez fait repérer directement et cela aurait été périlleux pour la suite. Alors certes attendre n’était pas le truc le plus trépident au monde, mais vous aviez plus de chance de réussir cette mission. A la question de Ludivine, un petit sourire étira tes lippes. Oh non ce sourire n’était pas moqueur, sa question était légitime après tout, cependant tu souriais davantage à la réponse de Théo.

« Tu as tout compris. » Répondais-tu alors simplement avant de désigner l’un des deux véhicules et d’ajouter pour Ludivine, « On aura toute la place qu’il faudra puisque notre véhicule, c’est celui-ci. » Annonçais-tu toujours le sourire aux lèvres. Donc non seulement les moldus n’auront plus d’arme, mais ils auront un véhicule en moins. C’était ça votre moyen de transport et la question sur la place de se posait pas du coup, car les moldus auraient forcément prévu un véhicule à la bonne taille n’est-ce pas ? En revanche l’idée de Théo n’était pas mal non plus… Mais tu ne pouvais pas te dédoubler pour conduire deux véhicules. « Si l’un de vous sait conduire, on peut même prendre les deux dans ces cas-là. » Et ainsi vous en leur laisseriez aucun moyen de transport. Enfin cela dépendait aussi de la suite du plan. Car dans ce que tu proposais, il y avait un plan qui faisait que forcément une partie du groupe s’en irait. Tu te retenais de tout commentaire au moment où Ludivine annonçait qu’elle n’avait jamais fait ça… Mais bon sang pourquoi elle était là alors ? D’accord le plus entrainé de vous trois était sûrement l’ex auror, mais toi au moins tu avais l’expérience dans ce de situation, l’expérience des moldus, tu assurais le transport, mais elle ? Non décidemment tu ne comprenais pas. Fort heureusement Théo était là pour lui expliquer ce qu’elle était censée faire. Bien. Rester à distance d’eux étaient effectivement une bonne idée, tu n’étais pas friand des balles, cela ne te donnais pas tellement envie tu devais bien l’avouer. Alors que tu étais en train de te plaindre, vous étiez tous au moins d’accord sur une chose, la magie vous faisait gagner un temps incroyable, alors que Théo expliquait avoir été privé de magie, tu haussais un sourcil.

« Oh, toi aussi tu as eu le droit à l’un de ces bracelet anti-magie ? » Voilà qui vous faisait un point commun finalement ! Le seul truc qui changeait c’était que tu n’étais pas resté trois semaines avec parce que ta demie sœur vous avait sauvé la mise, mais cela évidemment tu le gardais sous silence. A sa dernière remarque, un sourire se fit de nouveau sur ton visage. « Tu n’as pas idée et alors la sensation quand tu conduis, une fois que tu y à gouter, tu ne t’en passe plus. » Assurais-tu alors. Bon évidemment tu parlais plus des motos qu’un fourgon m’enfin vous feriez avec ce soir n’est-ce pas ? Le temps passait et cela devenaient trop long, les armes avaient été transférer d’un véhicule à un autre, l’argent avait été compté, qu’est-ce qu’ils attendaient ? C’était beaucoup trop long et effectivement tu en venais à la même conclusion que Théo. Tu hochais la tête, 5 contre 3 allez ça allait le faire n’est-ce pas ? En tout cas cela ne semblait pas effrayer Théo. Est-ce que ludivine serait aussi sereine en revanche, tu n’en étais pas sûr. Tu allais proposer de les encercler et d’attaquer à trois points stratégique en même temps mais Théo t’avait devancé et préférait allait leur faire coucou… Bon ce n’était pas un drame, encore une fois tu hochais la tête signe que tu avais bien compris ce qu’il disait. Tu te tournais alors vers Ludivine, peu importe vos différents, vous alliez devoir travailler ensemble ce soit.

« On va se séparer pour être plus efficace. Théo à raison, rester le plus possible à distance sera notre meilleure arme pour ne pas être blessés. Tu vois ce coin. » Demandais-tu en lui désignant un endroit dans l’ombre. « Tu vas-y transplaner. Tu attaqueras la personne la plus proche. Tu vois là-bas. » Disais-tu en désignant un autre endroit. « C’est là où je vais aller et je ferais comme toi. Comme ça, ils seront obligés de s’éparpiller au lieu de tirer que dans un seul sens, d’accord ? » Demandais-tu afin d’être certains qu’elle comprenait bien ce que tu disais. « Et au signal de Théo on s’approche et on prend les véhicules. » Une fois que tu étais sûr qu’elle avait compris, tu ajoutais. « Maintenant ! » Avant de transplaner alors à l’endroit que tu avais indiqué. Vous n’aviez pas le temps de réfléchir à partir du moment ou Théo n’était plus à couvert, il n’était plus en sécurité. Au moment où tu sentais que cela allait devenir moins cordial entre les moldus et le sorcier, tu envoyais un signe à Ludivine en espérant qu’elle comprenne, tu avais fait un faible lumos afin qu’elle comprenne que c’était le moment d’attaquer et par la suite sans attendre tu lançais un Petrificus totalus te débarrassant de l’un des cinq hommes, si Ludivine arrivait à se débarrasser du sien et Théo d’un autre également, il n’en resterait plus que deux et alors nous aurions l’avantage…

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Mar 28 Juil - 19:39
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Ludivine, Jaeden & Théo

« I am an arms dealer fitting you with weapons in the form of words and don't really care which side wins as long as the room keeps singing. That's just the business I'm in. »
Il y avait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi nerveuse. Cependant, ce stress que je sentais était positif. J’étais à des lieux de la nervosité que j’avais sentie quand mes parents m’avaient conviée à une rencontre au sommet, comme ils le disaient si bien eux-mêmes. Je me doutais que quelque chose clochait, mais j’étais loin de me douter qu’ils allaient m’annoncer la maladie de mon père. La nervosité, je dirais même la panique, que j’avais sentie à ce moment avait été infernale. Le pire, dans tout ça, était que j’avais eu l’estomac noué, des nausées, des maux de tête et des humeurs à fleur de peau pendant des jours. Ça, c’était un mauvais stress. Ce que je ressentais maintenant, dans le noir, accompagné de mes deux partenaires, c’était autre chose. Oui, j’avais l’estomac noué, mais je n’anticipais pas trop les événements. J’avais même plutôt hâte de passer à l’action. Pendant la plus grande partie de ma courte vie, j’étais restée sur les lignes de côté à regarder la vie passer. Là, j’allais participer et j’en étais assez fière. Nerveuse, certes, mais fière. Et puis, je n’étais pas seule dans ce petit bateau. J’avais grande confiance en Théo, que je ne connaissais pas énormément, mais Soledad m’en parlait comme s’il était presque Merlin donc je me disais que je pouvais bien le laisser me guider. Pour ce qui était de Jaeden, même si nous n’étions pas de grands admirateurs de l’autre, je ne le croyais pas assez idiot pour faire planter une mission pour une simple histoire de tempérament.

C’est pourquoi j’ai accepté de suivre le plan du tatoué sans rechigner. En n’ayant aucune expérience dans ce genre de mission, je considérais que je n’avais pas un mot à dire sur la question. Cachée avec mes deux partenaires, j’observais ce qui passait un peu plus loin et j’essayais de comprendre comment nous allions transporter tout ça. Je savais que Jaeden était responsable de ce dossier, mais sans plus. Je m’attendais à une réponse du pilote, mais c’est plutôt Théo qui a pris la parole. « Nous sommes d’accord que dans tous les cas, on ne leur laisse ni le moyen de transport avec lequel ils sont venus, ni les armes ? » J’ai hoché la tête, en me disant que sa réflexion avait beaucoup de sens. J’ai tourné mon regard vers Jaeden qui souriait ouvertement. Je ne l’avais pas vu souvent avec une expression faciale du genre, pour les rares fois où je le voyais, il me semblait toujours sérieux. Un simple sourire comme ça le changeait complètement. « Tu as tout compris. » J’ai hoché la tête, comprenant l’idée globalement. « On aura toute la place qu’il faudra puisque notre véhicule, c’est celui-ci. » C’était brillant comme idée. Je n’aurais probablement jamais pensé à ça, préférant pouvoir tout contrôler à l’avance. Avec l’option avancée par le tatoué, les moldus auraient encore plus de difficulté à nous suivre, s’ils voulaient le faire. Un véhicule de moins fait une grande différence, surtout quand nous n’avons pas de pouvoir. Ma nervosité commençait à diminuer maintenant que je comprenais de mieux en mieux ce que nous allions faire. Il resterait tout de même un véhicule, mais c’était tout de même ça de gagné pour nous. « Si l’un de vous sait conduire, on peut même prendre les deux dans ces cas-là. » J’ai relevé la tête vers le mécanicien et ce fut à mon tour de lui sourire malicieusement. L’avantage d’être née-moldue, c’est que j’avais de la facilité à me fondre dans la foule, je connaissais leurs méthodes, leur style de vie et comment leurs outils fonctionnaient. Alors, conduire une voiture, je savais faire. J’avais un permis valide depuis la fin de mon adolescence et je m’étais entrainée avec mon père. Je ne conduisais que très peu, on ne se fera pas de cachettes, mais je tenais à le garder valide, on ne sait jamais. Si mes parents avaient des problèmes et que je devais les conduire quelque part pour une raison X ou Y, je n’attirerais pas l’attention avec un permis non valide ou rien du tout.

« Je peux conduire. Ça fait longtemps que je n’ai pas pris le volant, mais c’est pas bien compliqué. Je n’aurais qu’à te suivre c’est ça ? »

En attendant de voir ce que les deux sorciers pensaient de ma conduite automobile, j’ai posé quelques questions encore une fois, autant pour me rassurer que pour ne pas me planter. Déjà que j’essayais de me convaincre que j’avais ma place ici, je ne tenais pas à faire une connerie qui ferait planter tout le plan. Si Jaeden ne me portait pas en très haute estime avant, je ne donnais pas cher de ma peau si je faisais une bêtise. « Dans l’idée oui c’est ça, après si tu n'es pas à l’aise avec le sort stupéfix, un autre sort fera tout aussi bien le travail. Le mieux ce serait de se tenir à une distance raisonnable d’eux pour qu’ils ne sachent pas tout de suite que c’est nous afin d’éviter de se prendre une balle. » J’ai hoché la tête, montrant que j’avais compris. Je me disais de plus en plus que mes deux partenaires devaient me prendre pour un boulet, considérant que je n’avais jamais participé à une mission avant et que je posais beaucoup de questions. Par contre, je savais me servir de ma baguette quand même! J’étais surtout portée vers les soins, mais j’avais fait Poudlard comme tout le monde. Je n’étais pas un boulet. J’allais leur prouver dans le feu de l’action, je l’espérais en tout cas. Je m’imaginais la suite des événements, ce qui pourrait se produire alors que les deux sorciers parlaient des bracelets qui coupaient la magie et de la sensation de conduite. Sincèrement, ça ne me retroussait pas les cheveux comme Jaeden en parlait, mais si ça lui faisait plaisir, grand bien lui fasse. Des poignées de mains se sont données, de l’argent s’est passé, mais on attendait encore. « Bon je crois qu’ils ont pas du tout l’intention de se tirer… Pourquoi c’est pas ces gens-là qui devaient venir au ministère ou à l’université, le temps qu’ils se bougent les fesses, ça aurait été un moment où les lieux étaient fermés. Je vous propose qu’on oublie le plan qui consistait à attendre que ceux à la mallette partent pour se concentrer sur le plan 5 contre 3 ! » Si la situation n’avait pas été aussi sérieuse, j’aurais probablement ri au commentaire de Théo. Effectivement, avec des gens aussi lents, on s’en serait probablement très bien sortis, mais ce n’était pas ce qui était arrivé, malheureusement. En entendant les mots du médicomage, je me suis tournée vers Jaeden pour voir sa réaction et il hochait la tête. J’ai donc fait la même chose, nerveuse, certes, mais confiante. Nous faisions la bonne chose.

J’ai vu Théo se lever, ne se cachant plus derrière le muret, étirant ses grandes jambes. Il partait comme ça ? « Bon je vais les déranger un peu, si ça se passe mal. Je vous conseille de vous mettre d’accord sur qui vous prenez comme cible. Moi je prends le type avec la moustache. » Sur ce, j’ai regardé le médicomage partir d’un bon pas vers les moldus qui étaient notre cible. Ne regardant pas la suite, je me suis tournée vers Jaeden. J’allais prendre la parole quand il me devança en me pointant un coin. J’ai hoché la tête, je le voyais. « Tu vas-y transplaner. Tu attaqueras la personne la plus proche. » Il m’indiqua ensuite où il allait transplaner et qu’il allait faire comme moi. Le plan que le tatoué m’expliquait était très clair, je savais ce que j’avais à faire et ce serait fait. J’étais nerveuse, mais ce n’était plus de l’insécurité, c’était plutôt de l’anticipation. J’attendais de passer à l’action et mon corps se préparait. « Maintenant ! » J’ai hoché la tête, sérieuse, mais confiante.

« Bonne chance. »

À mon tour, j’ai transplané jusqu’au coin indiqué par notre chauffeur quelques instants plus tôt. Je suis restée silencieuse, cachée jusqu’à ce que je vois la baguette de Jaeden s’allumer, c’était le moment. Je me suis approchée silencieusement derrière lui et à bonne distance, je lui ai lancé un Stupéfix. Ne voulant pas qu’il fasse de bruit en tombant, j’ai l’ai agrippé du mieux que j’ai pu pour ne pas qu’il s’effondre complètement au sol. C’est qu’il devait peser lourd le gaillard. Une fois l’homme couché, je suis restée aux aguets, attendant de voir comment s’en était sorti Théo pour que nous passion à la prochaine étape du plan.

(c) DΛNDELION
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Théo Greengrass
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Lumos
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Mer 26 Aoû - 22:12
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Jae & Ludi

Si l’un de vous sait conduire qu’il disait… Théo retint un petit rire. Comment formuler les choses clairement, il n’avait jamais mis les pieds dans ce genre d’enfins, alors pour ce qui est de les conduire à moins que ça soit d’une facilité déconcertante, Théo passait son tour… après si les deux autres étaient suicidaires, il voulait bien les aider et prendre le comment ça s’appelait déjà, guidon ? Fort heureusement pour la survie du trio, Ludivine savait conduire ELLE. Ah et d’après elle ce n’était pas compliqué, Théo demanda donc à la demoiselle « Pas compliqué du genre si je prenais le guidon là maintenant, ce serait instinctif ? » Purée mais si c’était le cas il voulait essayer ! moi, je ne vous conseille pas

Pour le coup Théo ne voyait aucun mal à la présence de Ludivine à leur côté. Qu’elle ne soit pas à l’aise à l’idée de lancer des sorts sur des gens, il le concevait et il préférait carrément avoir pour partenaire quelqu’un ayant des scrupules plutôt qu’une personne voulant à tout prix attaquer, qui ne ferait preuve d’aucune prudence, voir même qui les mettrait en danger en se précipitant sans prévenir. Définitivement, elle était plus qu’utile, il en était convaincu.
Il hocha la tête à la question de Jaeden, reconnaissant même, quitte à passer pour le petit sang pur par excellence qui n’y connait rien « L’adaptation a été compliqué. Je n’avais jamais expérimenté la vie sans magie et bien je suis content d’être né dans une famille de sorcier et d’en être un » Néanmoins, il est vrai que conduire, ça avait l’air d’être plutôt sympathique même si pour le coup Théo savait que ce serait mal vu par sa mère s’il ramenait une voiture à la maison et tenant pas mal à l’opinion qu’elle avait de lui, il allait éviter et puis rien n’était plus rapide que le transplanage finalement.

De toute façon pour l’heure, la question qui intéressait le plus le sorcier ça n’était pas de savoir s’il savait ou non conduire et la sensation que cela pouvait bien procurer mais bien comment empêcher  ces sales moldus de faire du corps des sorciers de véritables passoires. Il aurait été tellement simple de les éliminer un par un puis de récupérer les armes. Il était d’ailleurs tenté de lancer les hostilités ayant quelque part envie de se venger pour la perte de ses pouvoirs la dernière fois, venger Sely pour l’enfermement qu’elle avait subi sans parler des expériences qu’elle avait vécu, pour la frayeur qu’il avait pu ressentir en apprenant que sa sœur avait pris une belle à cause d’eux, dans l’état dans lequel s’était trouvée l’amie des trois personnes y présentes. Bref, c’était un vrai travail sur lui-même que d’essayer la manière douce alors que tout son être ne réclamait que vengeance. Pour le coup, heureusement que ses partenaires n’avaient pas pour désir l’annihilation totale des moldus, auquel cas, ça aurait été un massacre cette pseudo mission.

Là, il essaya en tout premier lieu de faire bouger les choses. Alors rien de très folichon, il se contenta de les distraire dans l’espoir qu’ils se souviennent qu’ils avaient un emploi du temps et qu’ils ne pouvaient pas rester là à discuter de tout et de rien Il laissait à Ludivine et Jaeden le soin de gérer la façon dont il voulait agit tout les deux, n’ayant de son côté pas spécialement envie de prendre la tête des opérations, ils étaient adultes, il n’était qu’un simple infirmier et ne se voyait pas prendre des décisions à la limite du militaire – roh l’autre comment il se dédouane – il n’avait à commander personne. Donner sa cible en revanche ça oui et les prévenir de son plan, c’était là son devoir avant d’agir et il s’en acquitta fort bien.

Au fur et à mesure des minutes qui passèrent, Théo aurait pu confirmer une chose, heureusement qu’ils étaient là pour la simple et bonne raison que si pour les trafiquants, à aucun moment il fut possible de deviner que Théo était un sorcier. Ce n’était pas pour autant qu’ils débordaient de sympathie à son égard – en même temps est ce que les moldus étaient seulement capable d’être sympathique, il en doutait fortement -. Et pourtant, il hésitait à attaquer, non pas qu’il soit tout d’un coup pris de pitié, plutôt qu’il devait compter sur d’autres personnes. Si sur le papier ça n’était pas un problème Théo ayant l’habitude de travailler en équipe, les années où il exerçait en tant qu’auror n'ayant pas disparu de sa mémoire, c’était ancré en lui, instinctif. Sauf qu’ils les connaissaient ses partenaires à l’époque. il s’entraînait souvent avec. Il aurait été d’ailleurs beaucoup plus simple pour Théo de faire équipe avec Soledad aujourd’hui mais ça, ça devait être le cas pour les deux autres.  Là il se devait de parier sur la réactivité de quasi inconnu. Alors Théo hésitait jusqu’à ce qu’une première personne tombe au sol suivit d’une seconde, c’était donc ça le top départ. A partir de là l’instinct prit le dessus et il se débarrassa de la personne qui lui faisait face. Ça changeait pas mal des derniers évènements où il avait face à des moldus. Là, il ne se sentait pas particulièrement mis en difficulté alors certes il était à découvert.

Donc une cible privilégiée pour les deux moldus restant. Moldus qui avaient bien compris qu’ils avaient à faire à des sorciers, en même temps à moins d’être débile, ça aurait été compliqué pour eux de se dire que le bout de bois qu’avait Théo entre les doigts – et qui projetait des gerbes de couleurs - était un jouet pour enfant. Ils savaient aussi qu’il n’était pas seul, mais impossible de savoir où était ces alliés. Difficile dans ces conditions de savoir où attaquer, celui en face d’eux ou trouver les agresseurs dans leur dos. Il fut donc très facile pour les sorciers d’en éliminer un quatrième. En revanche qui pouvait prévoir que le cinquième au lieu de faire front avec ses camarades choisirait plutôt de se tirer vers les camions. Ah le mauvais choir, c’est totalement déloyal d’agir ainsi.  

Un véritable miracle – pour le gars en question, parce que pour nos sorciers c’est un scandale mais faut mettre de l’action hein – qu'il arrive à se tirer jusqu’au camion sans se prendre un sort et qu’il démarre en trombe... manquant au passage d’écraser Théo qui l’eut assez mauvaise. Super, maintenant ils allaient devoir faire une course poursuite dans la ville, impossible de l’atteindre avec le moindre sort à présent vu la vitesse à laquelle il roulait. Théo poussa donc un soupir avant de dire à ses compagnons «On cherche les clés sur ceux qui sont par terre où l’un de vous deux est capable de démarrer un véhicule sans clé ?» Pourvu que le camion qu’il avait pris soit celui sans les armes «Dire qu’on était à rien de faire un sans faute mais non, il fallait qu’on tombe sur monsieur j’ai des réflexes de folie et je suis lâche, j’affronte pas le danger. Merci pour votre réactivité tous les deux en revanche.» Le retrouver n’allait pas se révéler ultra compliqué, ils avaient à faire à un niais qui s’éclatait à appuyer sur le klaxon, il suffirait donc de le suivre au bruit, voilà qui était parfait.



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Jeu 10 Sep - 12:13


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Ludivine, Théo & Jaeden - Décembre 2019
« Bien, alors tu prendras le second véhicule. » Disais-tu en hochant la tête lorsque Ludivine indiquait qu’elle savait conduire, même si cela faisait longtemps, les gestes allaient lui revenir et si tout se passait comme prévue et bien, les moldus se retrouveront sans moyen de transport il leur sera donc difficile de les suivre. En revanche, tu espérais qu’elle n’aurait pas de problème pour démarrer… Dans le doute il valait mieux mettre tout ce petit monde K.O pour être certains que tout ne se passe pas mal. « Non pas aussi peu compliqué. Mais si on avait quelques heures devant nous, oui tu saurais conduire en très peu de temps. » Expliquais-tu alors à l’ex auror. « Si un jour tu veux apprendre, passe au garage, je te montrerais. » Proposais-tu alors. Au fil de la discussion, tu apprenais que Théo avait fait l’expérience des fameux bracelet anti magie auquel tu avais aussi eu le droit grâce à ta demie sœur, mais bon c’était aussi grâce à elle que tu avais pu t’en débarrasser très vite, tu n’avais même pas passé plus de vingt-quatre heure avec, mais tu comprenais largement le ressentis du sang pur. Tu souris lorsqu’il admet être content d’être né dans une famille de sorcier et d’en être un. « Carrément, on a quand même de sacré avantages ! » Reconnaissais-tu sans mal. Alors que l’échange entre les moldus commençait à être vraiment long, Théo commençait à perdre patience et décidait qu’il était temps d’agir, très bien, il nous expliquait assez rapidement ce qu’il avait en tête et se dirigeait alors vers le groupe d’humain.

Quant à toi, tu mettais les différents que tu avais avec Ludivine de côté et lui expliquait alors comment agir lui donnant les directives les plus claires et précise possible. Une fois certains qu’elle avait compris tu lui donnais le signal pour y aller prenant alors ta propre place, ne tardant pas par la suite à lui faire signe pour attaquer, ne voulant pas laisser Théo trop longtemps donner le change avec les moldus. Tout semblait se passer à merveille dans un premier temps, l’ex auror se mit également en mouvement et mettait sa cible hors d’état de nuire. Baguette à la main, il ne restait plus que deux moldus. Deux contre trois, dont un ex auror, toi qui savait quand même bien te battre et Ludivine qui ne payait peut-être pas de mine mais qui prouvait ce soit qu’elle avait de la ressource. Cela aurait dû être un jeu d’enfant n’est-ce pas ? Si un autre homme tomba à terre rapidement, vous aviez apparemment perdu de vue le dernier et si c’était pendant l’espace de quelques secondes, apparemment c’était bien assez pour lui donner une longueur d’avance et merde… Tu avais essayé de lancer un stupéfix mais il s’était retrouvé trop rapidement protéger par l’un des véhicules et ensuite tu ne le voyais plus. Jurant à voix basse, tu transplanais essayant de le prendre à revers sauf que le moldus n’allait pas dans cette direction, il était déjà au volant d’un des véhicules. « Bordel. » Tu entends Théo prendre la parole un peu plus loin tandis que sans réfléchir tu prends déjà le chemin du second véhicule et ouvre la porte avant de dire assez fort pour qu’il t’entende.

« Pas besoin de clé, montez ! » Disais-tu alors, ouais d’accord, ça sonnait comme un ordre, ce n’était pas tellement ton but, c’est juste que plus vous tardiez et plus l’autre abrutis prenait de l’avance et donc ça urgeais, ce n’était pas le moment de prendre des pincettes, tu espérais qu’aucun des deux ne t’en tiendrais rigueur. Tu n’étais pas mécano pour rien, tu en avais appris des choses, comme démarrer une bagnole avec un sortilège, rien de bien sorcier pour toi, un jeu d’enfant. Il te suffit d’une poignée de seconde pour faire vombrir le moteur tandis que Théo vous remercie de votre réactivité. « Ta mort n’était pas comprise dans la mission. » Répondais-tu alors avec humour au sorcier. Alors que Théo s’installait sur le siège passager et Ludivine à l’arrière tu faisais fermer les portière d’un coup de baguette et démarrais sans attendre avant de t’adresser à la jeune femme. « Ludi, est-ce qu’il y a les armes derrière toi ? On n’a peut-être pas besoin de le rattraper ? » Après tout votre mission était de ramener les armes, qu’un moldu se soit cassé avec un véhicule vide ce n’était pas une grande menace… Mais tu n’y croyais pas vraiment, sauf si son premier instinct avait été la survie et pas d’emporter les armes, mais pourquoi pas faire les deux ? En tout cas tu n’avais pas attendu sa réponse pour prendre le moldu en chasse. « Accrochez-vous. » indiquais-tu en prenant un virage assez serrer sans ralentir, tu avais une parfaite maitrise du véhicule, en revanche cela pouvait quand même secouer surtout pour des personnes pas réellement habituées. Tu repérais le moldu il était assez loin, mais au moins tu l’avais dans ton champ de vision le rattraper restait possible, tout dépendait de si vous en auriez besoin ou non. « Alors Ludivine ? Je continue de le suivre ou est-ce qu’on peut rentrer ? » Demandais-tu en alors que vous arriviez à un carrefour, tu vois le feu passé au rouge, mais ne t’arrêtes pas, sinon jamais vous ne l’aurez, les klaxons fusent alors dans tous les sens et une autre voiture à alors friser les fesses de votre propre véhicule… Une chose était sûr, au moins vous ne vous ennuyez pas ce soir !

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Sam 3 Oct - 15:55
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Ludivine, Jaeden & Théo

« I am an arms dealer fitting you with weapons in the form of words and don't really care which side wins as long as the room keeps singing. That's just the business I'm in. »
Quand Jaeden demanda qui savait conduire, je fus la seule à lui répondre. Ça ne me surprit pas plus que ça considérant que Théo venait d’une famille assez puriste. Il n’avait pas d’utilité à savoir comment se débrouiller avec une voiture et je ne pouvais pas lui en vouloir de ça. Si je n’avais pas eu besoin d’apprendre pour me débrouiller dans le monde moldu avec mes parents, j’aurais évité moi aussi. Je détestais devoir être coincée dans le trafic londonien alors j’évitais toujours la conduite de jour en ville. Je n’avais même pas de voiture de toute façon. Quand j’allais voir mes parents à Oxford j’utilisais la leur parfois, mais sinon c’était tout. Je prenais le transport en commun ou un taxi quand je devais me déplacer à la moldu. Autrement, je transplanais ou prenais le réseau de cheminées. C’était beaucoup plus simple et beaucoup plus rapide. Je devais l’avouer, la magie avait ses avantages. Cependant, malgré ces avantages, finalement, mes qualités de conductrice allaient finalement servir à quelque chose. J’ai mentionné que ce n’était pas bien compliqué, ce qui sembla piquer la curiosité de l’infirmier. « Pas compliqué du genre si je prenais le guidon là maintenant, ce serait instinctif ? » J’ai lâché un petit rire. Clairement, pour Théo, on n’y était pas encore. Il semblait avoir de l’intérêt en tout cas. Malgré ce rire, j’ai fait un signe de tête plus sérieux au tatoué. Il m’a dit de prendre le second véhicule et je comptais accomplir ma mission avec sérieux. « Si un jour tu veux apprendre, passe au garage, je te montrerais. » M’approchant un peu de l’ancien auror, je me suis relevée un peu pour lui chuchoter à l’oreille :

« En passant, il faut dire un volant. Les guidons sont pour les vélos. »

Autant qu’il utilise le bon vocabulaire s’il voulait apprendre. Malheureusement pour nous, le vocabulaire était plus que secondaire dans la situation qui nous importait. Nous devions arrêter des moldus de faire du trafic d’armes pour nous transformer en fromage suisse… ça nous plaçait bien loin de la partie de Scrabble ludique en famille. Théo était parti à la tête de notre peloton, prêt à en découdre pour régler ce dossier rapidement. Jaeden et moi nous sommes mis d’accord et sommes partis tous les deux de notre côté nous occuper des moldus restants. Jusque-là, tout se passait bien. Mais tout ne se passe pas toujours aussi bien qu’on le voudrait dans la vie. J’avais appris ça dans les derniers mois, à voir comment la situation évoluait, autant du côté de la maladie de mon père que du côté de la situation sorcière. Un moldu avait réussi à s’échapper, évitant le stupéfixion de Jaeden et était parti dans l’un des deux camions. Nous étions vraiment dans la merde. Un peu paniquée, j’ai regardé mes deux partenaires et j’ai vu Théo qui commençait à se pencher pour trouver les clés de la camionnette alors que Jaeden se précipitait sur elle. « Pas besoin de clé, montez ! » N’en faisant ni une ni deux, je me suis précipitée sur la camionnette, à la moldu, et je me suis installée à l’arrière, laissant les deux sorciers en avant. Considérant que nous étions dans une camionnette dans le genre qui fait de la livraison, il n’y avait pas de sièges à l’arrière. C’était un espace relativement grand où on pouvait déposer des paquets directement sur le sol. J’allais donc devoir me tenir après les sièges de mes compagnons d’aventure si ça commençait à trop bouger, autrement, j’allais me faire brasser autant qu’un lait frappé. « Ludi, est-ce qu’il y a les armes derrière toi ? On n’a peut-être pas besoin de le rattraper ? »  J’ai grimacé en entendant la question du mécanicien, ça aurait été beaucoup trop beau si la situation avait pu se résoudre ainsi. Le moldu prend la mauvaise camionnette, s’enfuie et nous on ramasse les armes, victorieux, et on retourne au quartier général sans une égratignure. Je me suis tout de même retournée pour voir ce qu’il y avait autour de moi, pour confirmer ce que je savais déjà. Il n’y avait aucune arme, seulement des emballages de nourriture de restaurant sur le pouce. Rien qui pourrait nous servir vraiment.

J’allais faire un compte-rendu de la situation quand Jaeden, toujours très concentré sur sa maitrise du volant nous averti ce qui allait suivre. « Accrochez-vous. » Notre chauffeur n’eut pas à me le dire deux fois. Puisqu’il n’y avait rien autour de moi pour que je puisse m’accrocher vu que j’étais dans le compartiment des paquets, je me suis jetée sur siège de Théo, passant mes mains autour du dossier pour ne pas finir écrasée contre un mur. Il fallait rendre à Merlin ce qui appartenait à Merlin, le tatoué savait ce qu’il faisait derrière le volant. Bien accroché, le virage n’était franchement pas si mal. Le virage passé, j’ai lâché le siège et ce qui semblait être le manteau de Théo et, faisant comme si tout était parfait, j’ai défroissé l’endroit que j’avait tenu en ne faisant aucun commentaire. Il n’avait peut-être rien senti après tout. « Alors Ludivine ? Je continue de le suivre ou est-ce qu’on peut rentrer ? » Je ne pus retenir une grimace en entendant la question. Ça ne ferait sûrement pas le bonheur du sorcier, à moins qu’il désire vraiment une course poursuite. Plus rien ne pouvait m’étonner.

« Non, je suis désolée, on n’a pas fini notre boulot encore. À part des restant de bouffe et des emballages, y’a rien derrière. »

Je venais d’officialiser la suite des choses, nous allions devoir poursuivre le moldu en essayant de faire le moins de dommages possible. Nous ne pouvions pas nous faire voir. Le secret magique avait beau avoir été éventé, la cote de popularité sorcière penchait dans la balance et selon les points de vue, les opinions étaient tranchées. Je ne voulais que nous donnions des munitions supplémentaires au Blood Circle pour prouver que nous étions les méchants dans toute cette histoire. Quand j’ai vu que Jaeden comptait passer sur la rouge, j’ai serré une nouvelle fois le siège de Théo et j’ai fermé les yeux quelques secondes alors que j’entendais les klaxons des voitures qui essayaient sûrement de nous éviter. Quand j’allais raconter ça à Soledad, elle allait se foutre de moi, c’est certain.

(c) DΛNDELION
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Théo Greengrass
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Lun 12 Oct - 21:02
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Jae & Ludi

S’il fallait une formation de quelques heures pour apprendre à conduire, c’est que ce n’était pas si évident. Il semblerait que l’incompétence flagrante de Théo en matière de véhicule moldu fasse rire Ludivine, sans que ça soit le genre de rire moqueur qui donnait à l’infirmier l’instinct de se raidir comme vexé. Non, il pouvait comprendre que pour des gens habitués à tout cela, il soit un peu à côté de la plaque. Est-ce qu’il voulait apprendre? Théo y réfléchit sérieusement quelques instants, le temps pour Ludivine d’intervenir et de préciser que c’était un volant pas un guidon, ça commençait bien si même le vocabulaire était mauvais. «D’accord volant, c’est noté. Jaeden si un jour j’ai l’opportunité et que j’ai la certitude que ma mère ne ferait pas une syncope en apprenant que je conduis des véhicules provenant du monde moldu, pourquoi pas ?» Autrement dit les chances de réussites étaient minimes... contrairement à la mission d’aujourd’hui qui d’après les estimations - légèrement erronées après réflexion - de Théo devait être bouclée en vingt minutes grand maximum.

Et bien non, la mission venait d’évoluer en une chasse au trésor, mais le trésor ça n’était pas des pièces d’or rutilantes, ni de la nourriture – ce qui sont les deux principales sources de motivations des gens on est d’accord? - mais bien trouver une clé pour démarrer la voiture. Changement de programme, Jaeden n’avait pas besoin de clés. Comment ça pas besoin de clés ? Théo était persuadé que pour démarrer un véhicule il fallait la clé, il regarda Ludivine perplexe comme pour avoir une explication mais grimpa dans le véhicule néanmoins après tout si Jaeden le lui demandait l’exigeait oui qui était il pour remettre en doute ses compétences. Une fois dans le véhicule, Théo remercia ses partenaires et esquissa un sourire devant la tentative d’humour de Jaeden, répondant tout aussi amusé «Oh tu sauras que ma mort n’est jamais au programme de la moindre mission sinon je la refuse» Comme si on demandait aux gens dans quel état ils voulaient être à la fin de la mission, c’est bien connu.

La voiture démarra en trombe, dirigée par le sorcier à la droite arggg une voiture anglaise--’ de Théo. Tandis que les deux habitués des véhicules moldus conversaient – bon d’accord c’était surtout Jaeden qui conversait, Théo observait attentivement la bande noire contre la portière. Quand il tirait dessus elle s’agrandissait et s’il lâchait elle redevenait plus petite et reprenait sa position initiale. Non décidément, les véhicules ça n’était pas évident pour lui et il ne voulait pas leur poser la question, préférant carrément demander à Maggie ou à Sol, bon même si la première allait totalement se foutre de sa tronche.
Accrochez vous?! Comment ça accrochez-vous, mais à quoi? Il était trop drôle lui il n’y avait rien pour se tenir. Théo fut projeté contre la portière, ah bah  il n’avait pas été assez rapide à trouver un truc où se tenir... Ludivine en revanche était beaucoup plus douée - et se cramponnait à son siège, et un peu à Théo sans que ça soit ultra douloureux. Ah si pardon, il y eut bien un moment où il serra les dents pendant qu’elle broyait son bras mais elle semblait avoir vraiment besoin de se tenir et étant donné qu’elle n’avait pas de siège ou s’asseoir, il n’allait pas l’enquiquiner, se contentant d’accepter le fait qu’elle avait besoin de se tenir à quelque chose, ou quelqu’un. Elle finit par se détacher de lui et il ne put s’empêcher de rire un peu en constatant qu’elle lissait ses affaires. Oulah, si elle savait à quel point il s’en moquait d’avoir des plis. Il rigola un peu moins, il est vrai à la question de Jaeden qui n’était déjà pas très drôle mais surtout à la réponse de Ludivine qui les mettait tout de suite dans une ambiance de crotte en leur disant qu’il n’y avait rien de plus que des restes de nourritures.  

En même temps, Est-ce que tous ne s’attendaient pas à ce que les armes soient dans l’autre véhicule, s’ils étaient grimpés dans celui qui restait, qu’ils avaient pris en chasse sans savoir et que Jaeden... grillait des feux pour ne pas se laisser distancer sans qu’il ne se fasse enguirlander par ses deux partenaires, c’est bien qu’ils songeaient tous que les armes étaient dans l’autre véhicule. La conduite de Jaeden qui semblait légèrement dangereuse aux yeux de Théo qui pourtant n’était pas un expert des accidents de la route, était clairement jugé par les autres chauffeurs, les klaxons ne laissaient guère présager de doute sur le fait qu’ils étaient mécontents «C’est quoi leur problème à eux encore ?» Est-ce qu’ils étaient mécontents parce que le gros camion de Jae roulait plus vite que le leur ? Ah les frustrés de la vie.  

Bref à force de prendre des tournants toujours plus secs que celui précédent, et donc massacrer l’épaule de Théo qui n’était pas assez réactif, ni habitué aux véhicules, et qui se prenait sans arrêt la portière. Le véhicule aux armes finit par être rattrapé mais pas parce que Jaeden conduisait mieux ou avait de meilleurs réflexes... Non, le véhicule était arrêté dans une ruelle, la portière grande ouverte et le véhicule des trois sorciers s’engouffrait forcément dans la ruelle. Cela ne sentait pas excessivement bon d’après Théo «Oh par habitude, quand la chose que l’on poursuit s’arrête après avoir essayé de nous semer pendant une dizaine de minutes, ce n’est jamais bon signe.» Le problème, c’est qu’ils n’allaient pas rester comme des imbéciles à l’intérieur du véhicule pour voir ce qui allait se passer... Surtout que l’autre gars à moins d’être sourd comme un pot mais en plus crétin, il savait forcément que les sorciers l’avaient suivi. Il fallait donc accepter de se mettre en danger et voir ce qu’il advenait. Théo ouvrit donc la portière, au début prudemment, puis brutalement parce que de toute façon, ça ne changeait pas grand-chose. Puis, il finit par sortir du véhicule «On peut peut être profiter du fait que le gars se soit fait la malle pour récupérer les armes et repartir d’où on vient?»Oui, même à lui ça lui semblait trop facile... ça n’était pas logique mais il n’allait pas attendre éternellement.

Oui  les moldus sont cachés à  l’intérieur du camion
Non Le moldu a eu le temps de rentrer à l’intérieur prévenir d’autres moldus et ils son prêts à en découdre

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Le membre 'Théo Greengrass' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Oui/Non' :
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Résultat :
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Jeu 15 Oct - 21:39


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Ludivine, Théo & Jaeden - Décembre 2019
Tu adorais la mécanique c’était ce que tu savais faire de mieux, tes mains c’était ton métier, mais tu adorais également conduire, courir, au même titre que tes frères de la Cosa Nostra tu as ça dans le sang ! Et peut-être que ça allait vous aider ce soir, même s’il allait s’agir de conduire sur le bitume plutôt que dans les airs, mais tu savais faire les deux. Quant à partager ta passion, c’était aussi quelque chose que tu aimais faire, voilà pourquoi proposé à l’ex auror d’apprendre à conduire avait été naturel pour toi, en revanche tu t’abstenais de tout commentaire quant à sa réponse. Il fallait que sa mère soit d’accord ? Vraiment ? C’était ce qu’il venait de dire ? Heureusement que tu connaissais Anjelica et Luca pour savoir que tous les sangs purs n’étaient pas ainsi. Tu n’étais pas du style à juger les autres, mais là tu devais avouer quand même que cela t’arrachais un sourire en coin. Cela dit si finalement la maman du sorcier n’était pas contre, ce qui t’étonnerais beaucoup, c’était avec plaisir que tu lui apprendrais. Vous ne veniez vraiment pas du même monde… Dire que toi, ta mère t’avait élevé dans un bordel, qu’à treize ans tu commençais à être initié à l’art de la luxure et des vices, tu te doutais bien qu’au même âge, lui devait être bien loin de tout ça. Ludivine aussi d’ailleurs, c’était cette incompréhension du monde de l’autre qui avait fait que tu t’en étais pris à elle et que votre relation n’avait jamais évoluée jusqu’ici. Alors que le dernier moldu c’était fait la malle et que tu avais démarré la camionnette qui vous restait en attendant tes deux acolytes, Théo vous remerciait ce qui te touchait, mais t’amusais également et c’était par une plaisanterie et une vérité aussi que tu lui répondais, sa réponse à lui t’arrachais un sourire.

Vous ne veniez peut-être pas du même monde et vous n’aviez pas le temps de taper causette, mais tu l’aimais bien. En même temps s’il était ami avec Soledad et toi aussi, c’est que vous deviez avoir des valeurs en commun n’est-ce pas ? Ton regard se portait alors sur Ludivine, ouais bon… Pas forcément. Ne perdait plus un seul instant tu avais démarré et tu avais demandé à la jeune femme qui se retrouvait à l’arrière si vous aviez les armes, ou si vous aviez devoir vous lancer à la poursuite de l’homme qui s’était enfui. Sans attendre sa réponse, tu le prenais déjà en chasse, te disant que de toute façon ça ne serait pas du temps de perdu. Tu leur disais alors de s’accrocher tandis que tu prenais des virages un peu trop serrés et que tu ne t’arrêtais pas au feu rouge, oui bon hein c’est fait pour les moldus… Tu marmonnais tout de même un « Désolé. » à l’encontre de Ludivine qui malheureusement avait la mauvaise place et qui avait l’air de peine pour se tenir et tu avais beau ne pas la porter dans ton cœur, ce n’était pas pour autant que tu lui voulais du mal pour autant. Et pas uniquement parce que Soledad ne te le pardonnerait jamais. Evidemment qu’elle te répondait qu’il n’y avait rien à l’arrière. Tu jurais à voix basse et accélérait, cette fois c’était certains, il fallait le rattraper, alors que quelques rageux, klaxonnait dans tous les sens, la remarque de Théo t’arrachait un nouveau sourire.

« Il se trouve que je n’ai peut-être pas respecté quelques panneaux de signalisation. » Avouais-tu alors avec le sourire. « Mais si je le fais, on va le perdre et on ne saura jamais où il emmène les armes. » Expliquais-tu alors tandis que tu tournais une nouvelle fois ton volant pour tourner dans un virage presque à angle droit, le moldu n’était pas con, il essayait de les semer, sauf qu’il n’avait aucune idée de qui se trouvait derrière lui et tu ne comptais pas lâcher l’affaire… Sauf que pris de court, tu pilais lorsque tu constatais que le véhicule était arrêté en plein milieu d’une ruelle. Tes prunelles se posaient alors partout tout autour de vous, mais la première question que tu posais fut pour Ludivine. « Tout va bien à l’arrière ? » Parce que tu avais eu conscience que tu ne l’avais pas épargnée, n’empêche que vous finissiez tous en un seul morceau. Tu ne posais pas la question à Théo, pas la peine, vue sa phrase sur le ton de l’humour ça avait l’air d’aller. Tu étais bien d’accord avec lui. « Ça pue le piège à plein nez. » Le problème c’était qu’attendre dans la voiture, s’ils venaient par dizaine ça allait être compliqué… Et puis de toute façon Théo sortait du véhicule. A cet instant ton esprit se met à réfléchir à plein tube, ça allait mal se passer et ton instinct protecteur prenais le- dessus, tu te tournais alors vers Ludivine.

« Si ça tourne mal, tu prends la seconde camionnette et tu t’en vas, c’est clair ? » Lui demandais-tu avant d’insister. « Tu n’hésites pas, tu ne t’arrêtes pas, l’important, c’est qu’ils n’aient pas les armes. » Et tu ne pouvais confier cette tâche qu’à elle, puisque Théo ne savait pas conduire, ce qui t’arrangeais bien, on allait pas se mentir, tu la mettais à l’écart parce que c’était une femme et aussi parce que tu savais qu’elle n’était aussi bien entrainée qu’un auror ou même toi, tu aurais eu Anje’ à tes côtés, tu n’aurais peut-être pas réfléchis de cette manière. Sortant à ton tour du véhicule, tu entendais l’idée de Théo, qui était bonne, mais bien trop facile… Pas qu’une idée facile te faisais chier loin de là, jusque question proportionnalité vous aviez beaucoup plus de chance qu’une merde arrive. Prenant ta baguette à la main tu restais sur le qui-vive. « Très bien, Ludi’ tu peux prendre le volant ? » Demandais-tu te disant que cela allait vous permettre de pouvoir la couvrir s’il y avait le moindre ennui sauf que vous avez à peine le temps d’atteindre la deuxième camionnette, qu’une porte s’ouvre et ce n’était pas cinq petits moldus cette fois… « Et merde. » Tu as à peine le temps de lancer un stupéfix qui atteint sa cible que tu entends alors un coup de feu, signe que ceux-là, ils sont armés. Ton réflexe est alors d’attraper la main de Ludivine, d’un coup d’œil tu lui fais comprendre d’attraper celle de Théo en espérant qu’elle allait comprendre rapidement et tu transplanais derrière la camionnette afin de vous mettre à couvert.

« Putain ils sont combien ? » Demandes-tu sans être sûr que tes coéquipiers aient eu plus le temps que toi de compter. Tu vas vers l’avant du véhicule et ouvre la porte passager, un autre coup de feu retenti et la balle casse le rétro. Tu réponds par un sortilège afin de les garder à distance. « Dès que tu as une ouverture Ludivine, tu prends la camionnette. » Tu sens alors ton cœur tambouriner dans ta poitrine, te demandant comment vous alliez faire pour vous sortir de là tous les trois. « Une idée de comment on se débarrasse de tout ce petit monde en même temps ? » Si quelqu’un avait une idée de génie, c’était le moment de la sortir, tuer tout le monde n’était peut-être pas obligé, il vous suffirait peut-être de les désorientés rien qu’une poignée de seconde le temps de vous laisser partir, surtout que cette fois, les clés étaient sur le moteur !

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Lun 7 Déc - 3:14
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Ludivine, Jaeden & Théo

« I am an arms dealer fitting you with weapons in the form of words and don't really care which side wins as long as the room keeps singing. That's just the business I'm in. »
Nous étions tous les trois partis en catastrophe. Nous aurions pu avoir de la chance, mais ce n’était pas arrivé. Les choses sont rarement aussi simples que nous le voudrions. En même temps, est-ce que nous aurions été aussi fiers de l’avoir réussi seulement en pigeant la bonne voiture à la loterie ? Sûrement pas. Personnellement, je n’étais pas très confiante en mes moyens et je me disais souvent que je ne servais pas à grand-chose en faisant partie de l’Ordre du Phénix. J’avais suivi Soledad en me disant que c’était la bonne chose à faire, mais autrement, j’avais pris des informations à droite et à gauche du côté moldu en traînant dans un pub fréquenté par des membres du BC, mais sans me sentir aussi utile que cette nuit-là. J’avais aidé, vraiment, j’avais été dans l’action et c’était grisant. Ça me faisait oublier mon ressentiment habituel envers Jaeden. Il conduisait le van à toutes vitesses, je me cramponnais autant que je le pouvais derrière sans arracher des morceaux de manteau à Théo qui semblait être plutôt bien installé à l’avant. Il jouait avec la ceinture de sécurité qui, clairement, n’était pas utilisée selon les normes moldues. Les circonstances faisaient qu’il ne la portait pas et surtout que si nous faisions un accident, il allait passer à travers la vitre avant. Je me suis penchée vers l’avant pour chuchoter à l’oreille près de la porte de Théo.

« C’est une ceinture de sécurité...pour pas que tu passes à travers le pare-brise si on fait un accident, elle s’attache à ta taille. »

Je trouvais  plutôt ironique d’expliquer au sorcier à quoi servait une ceinture de sécurité, qu’il ne portait pas, pendant une course poursuite en voiture alors que notre chauffeur brûlait les feux rouges, roulait trop vite et faisait des dépassements illégaux. Surtout que juste après, en plus, Jaeden nous disait de nous cramponner à ce qu’on pouvait. Ce que j’avais sous la main, c’était Théo, mais lui, il s’est pris la porte sur le côté. « Désolé. » Je lui ai fait signe que ce n’était rien. Nous avions un travail à faire et le meilleur moyen d’y arriver était de courir vite après les trafiquants qui étaient dans la voiture devant nous. Il a expliqué qu’il devait conduire de cette façon-là pour ne pas que nous perdions de vue les trafiquants que nous pourchassions et que c’était pour ça que les autres automobilistes nous klaxonnaient alors que nous passions à toute vitesse. De mon côté, il n’avait rien du tout à se faire pardonner. Grâce à lui, nous pourrions peut-être réussir notre mission. L’objectif semblait être de plus en plus proche puisque soudainement, Jaeden arrêta la camionnette. Il avait repéré l’autre que nous suivions, arrêtée dans une ruelle, rien de suspect là.... « Tout va bien à l’arrière ? » J’ai haussé les sourcils, surprise qu’il s’en fasse pour moi. C’était gentil et inattendu. J’ai fait un sourire au tatoué pour le rassurer.

« Je vais bien t’en fais pas, t’as fais ce qu’il fallait pour qu’on les rattrappe, c’est l’essentiel. »

Là, nous devions prendre une décision. Voir le véhicule comme ça, à l’arrêt dans la ruelle, je savais que quelque chose clochait. Il ne fallait pas être une spécialiste dans le domaine criminel pour savoir que la situation sentait le piège à plein nez. J’ai regardé autour de nous avant de retourner mes yeux vers mes partenaires. Qu’allaient-ils penser de tout ça ? « Oh par habitude, quand la chose que l’on poursuit s’arrête après avoir essayé de nous semer pendant une dizaine de minutes, ce n’est jamais bon signe. » Nous étions d’accord là-dessus en tout cas. Jaeden répondit aussi en disant les choses plus clairement. C’était évident, nous étions devant un piège. J’ai hoché la tête pour montrer mon accord à ce qu’il disait. Tout ça allait être beaucoup plus compliqué que je le pensais. Théo a ouvert sa portière et est sorti. « Si ça tourne mal, tu prends la seconde camionnette et tu t’en vas, c’est clair ? » J’ai regardé Jaeden avec le plus grand des sérieux. Le sort des armes allait reposer entre mes mains si quelque chose se produisait. C’était une énorme tâche et je ne pouvais pas échouer. Je comprenais pourquoi le mécanicien me parlait ainsi. Notre but ici était de récupérer les armes, on ne pouvait pas les laisser entre les mains de ces moldus. J’ai fait un petit sourire rapide en hochant la tête. Je savais ce qu’il me restait à faire.

« Ouais, j’ai compris. Je ramène les armes, tu peux me faire confiance. »

J’ai suivi Jaeden en dehors de la camionnette et je suis restée en alerte en entendant la proposition de Théo. Ça aurait été trop beau que ça fonctionne. Je ne crois pas qu’ils auraient été assez idiots pour laisser leurs armes dans un véhicule non surveillé. Ils étaient moldus, ils étaient des criminels, mais ils n'étaient pas si idiots. Baguette à la main, je me suis approchée de l’autre voiture en suivant mes deux partenaires. Le tatoué me demanda d’aller m’asseoir du côté conducteur. Si seulement ça avait été si simple. J’aurais pris le volant, mes partenaires seraient montés et nous serions partis calmement. Mission accomplie. Mais non ! Jamais rien n’est si simple. Nous allions devoir jouer les héros. J’ai hoché la tête pour indiquer qu’il n’y avait pas de problème, que j’allais prendre le volant. Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de me rendre qu’une porte s’ouvrait et des moldus armés en sortaient. Jaeden lança un stupéfix qui a pu atteindre sa cible et il me tendit la main. Par réflexe, je l’ai saisi et je pris celle de Théo. Il allait nous sortir de là. Une seconde plus tard, nous étions dans la camionnette. Nous étions coincés comme des rats. « Putain ils sont combien ? » Je n’en savais rien, je n’avais pas eu le temps de compter, tout avait été si rapide. J’ai jeté un coup d'œil à Théo en espérant qu’il avait pu faire un estimé.

« J’en sais rien, ça s’est passé trop vite. »

Le mécano s’est avancé vers l’avant du véhicule pour en ouvrir la porte, mais à peine elle a bougé qu’un coup de feu a retenti. J’ai rentré la tête dans les épaules, nerveuse. Il me rappela que je devais prendre la camionnette dès que j’avais une ouverture. J’allais faire de mon mieux. J’ai hoché la tête positivement. Maintenant, il fallait trouver une idée, comment sortir de là et aller jusqu’à l’autre véhicule. J’ai eu une idée, ils allaient peut-être la trouver ridicule, mais je n’avais rien de mieux à offrir.

« Je vais les aveugler en leur balançant des oiseaux au visage, Ils vont pas comprendre ce qui se passe. Ça va nous laisser un peu de temps pour sortir du camion et vous pourrez les stupéfixier ou pétrifier, comme vous voulez. Je vais courir vers la camionnette et la mettre en marche pendant ce temps. Aussitôt que vous le pouvez vous embarquez et on part. »

J’ai regardé les deux sorciers en attente d’une contre offre, mais elle n’est jamais venue. On allait faire comme ça. En tout cas, j’allais essayer. Baguette à la main, je suis rapidement sortie du véhicule en lançant mon sort.

« Opugno ! »

Les pigeons qui étaient sur les toits autour de nous arrivèrent rapidement et se dirigèrent directement sur nos opposants, leur griffant le visage à l’air de leurs pattes et de leur bec. Ils en avaient plein les bras.

« Go ! »

Je me suis rapidement dirigée vers la deuxième camionnette en espérant que les deux sorciers qui m’accompagnaient soient capables de me suivre rapidement pour que nous puissions partir d’ici au plus vite.

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Théo Greengrass
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Lumos
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Jeu 28 Jan - 21:15
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Jae & Ludi

Oh une ceinture de sécurité pour éviter de passer à travers le parebrise. Comme c’est charmant de vouloir éviter que les gens se fassent transpercer par des petits bouts de verres. Il adressa un sourire à la spécialiste du genre. Cependant ce n’est pas par le pare brise que Théo passa mais visiblement il avait une relation très spéciale avec sa portière puisqu’il la percuta assez sèchement. Non mais il faudrait penser à mettre des petits coussins pour que ça soit moins douloureux.
Comme si ça ne suffisait pas, voilà qu’ils se faisaient agresser par des gens. Théo regarda le conducteur qui admettait être responsable de cette agitation. Comment ça il n’avait pas respecté les panneaux ? Théo était peut-être un peu psychorigide parfois mais si les panneaux étaient là, il lui semblait que c’était pour une bonne raison. Ah pardon argument du sorcier validé, les panneaux étaient moins importants que la mission. Théo hocha la tête, parfait alors. Et puis en prime à la question de Jaeden, Ludivine confirma qu’elle allait bien. Après, si elle avait eu une bosse ou deux, Théo aurait quand même agi, il n’était pas du genre à laisser les gens souffrir surtout lorsqu’il pouvait agir. Il la regarda malgré tout vérifiant qu’elle ne faisait pas la fière, comme il était de coutume dans ce genre de mission, mais rien indiquait le contraire.  

Jaeden, cette pression qu’il mettait à leur camarade tout de même, qu’il inspire et qu’il expire, tout allait bien se passer et puis elle n’avait pas besoin qu’on lui demande si c’était clair, elle était assez intelligente la demoiselle. Il adressa donc un sourire chaleureux à Ludivine tandis qu’elle parlait « Bien sûr qu’on te fait confiance. » C’était la clé de la réussite, montrer qu’ils étaient une unité et que chacun avait conscience des capacités de l’autre et que le but ultime en dehors de s’en sortir, non parce qu’on l’oublie souvent mais c’est la base en fait de vivre, était d’empêcher ces gens d’avoir des armes ou tout du moins plus d’armes.

Un battement de cil cela venait de suffit pour que tout dégénère, une porte qui s’ouvre sur oulah beaucoup de monde, bien trop pour que ça soit judicieux de se battre à moins d’avoir des lancers de sortilèges plus rapide que les balles des moldus. Autrement dit, même en étant imbu de soi, en pensant que les sorciers sont les meilleurs et que les moldus sont vraiment des imbéciles, il fallait reconnaître que ça allait être galère mais Théo se préparait à en découdre, sa baguette bien en main, le vide se faisant dans sa tête tandis qu’il se concentrait et élaborait une stratégie. Impossible de la mettre en place puisqu’une main s’empara de la sienne, sa vision devint trouble et il se retrouva non loin. Ah Ludivine quand elle transplanait elle faisait vraiment dans la demi-mesure. Après l’avantage c’est que les armes étaient là, qu’il suffisait de pas grand-chose pour qu’ils s’en saisissent, juste de se débarrasser des opposants, une formalité, n’est-il pas. S’il restait relativement silencieux, c’est pas que les propos de ses camarades ne l’intéressaient pas, plutôt qu’il était attentif aux bruits alentours. Que n’aurait-il pas donné pour avoir une ouïe du tonnerre, permettant d’entendre les battements de cœur et de pouvoir savoir où était chacun à la seconde. Là il devait se concentrer sur les crissements des chaussures sur les petits gravillons, pas ultra précis pour peu que les gens soient prudents. Il ne répondit pas immédiatement à Jaeden sur le nombre qu’ils étaient mais quand Ludivine prit la parole pour dire qu’elle n’en savait rien non plus, il marmonna « 12 » avare en parole. Il faut aussi dire que Jaeden devait avoir des instincts suicidaire, il croyait visiblement avoir à faire à des premières années parce qu’il avança comme pour aller compter lui-même avant qu’une balle ne fasse voler en éclat le verre du rétroviseur, à défaut de celui du pare-brise précédemment. Bien évidemment il riposta mais bon aucun hurlement ne retentit dommage.

Le plan fut trouvé par Ludivine et ne souffrait pas vraiment de protestation. Bon à la rigueur un amoureux des animaux – et plus particulièrement des pigeons… Abi quoi – aurait sûrement trouvé que c’était la pire idée du monde parce qu’un pigeon pouvait être blessé. Etant donné que Théo se moquait éperdument de ses volatiles, lui il trouvait ça bien. Pour le reste c’était facile aussi sur le papier, les pigeons attaquent, Ludivine court, Théo et Jaeden visent les petits moldus. Facile comme tout. Sauf qu’en réalité et bien lui il était sûrement un peu moins réactif qu’avant parce qu’il ne réagit pas immédiatement en entendant Opugno, bah non à part regarder les oiseaux du ciel plonger sur quelque chose, Théo ne se focalisait pas tant que ça sur ce qu’il devait faire jusqu’à ce que Ludivine dise Go ? Comment ça go ? Ah mais c’est qu’en plus elle était déjà partie, sans vérifier que ses partenaires la couvrent. Il allait  l’étriper si elle s’en sortait pas – comment ça c’est pas logique, mais si -. Théo s’élança à sa poursuite, non sans avoir vérifié que Jaeden n’était pas pris au dépourvu lui aussi… bon même si en réalité Théo devait être le seul à avoir eu un temps de réaction digne d’un débutant.

Une fois en dehors de la protection du camion, l’instinct prenait le dessus, viser le ventre pour éviter de tirer le pigeon plutôt que la personne et si les moldus étaient projetés violemment contre les murs, ça n’était pas le problème de Théo. Si c’était une scène plutôt violente il faut aussi reconnaître que l’ingéniosité de Ludivine avait fait son taff puisque pas une seule fois ils furent embêtés par leurs opposants et Théo poussa un soupir de soulagement lorsqu’ils furent tout trois arrivés au camion. « Et bien qui aurait cru que des foutus pigeons viendraient nous aider, bravo Ludivine. » Il adressa aussi un sourire à Jaeden qui s’était fort bien débrouillé pour mettre une raclée à ces emmerdeurs « Je pense que nous ferions mieux de filer rapidement avant qu’ils ne  se remettent de leurs émotions, pour ceux qui le peuvent encore. » Non parce que certains devaient souffrir de plusieurs fractures et allaient devoir leur foutre la paix. Enfin, ils allaient être débarrassé de tout ça et avec les armes en prime, si ça c’était pas merveilleux.


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Mer 3 Fév - 17:38


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Ludivine, Théo & Jaeden - Décembre 2019
Est-ce que tu aurais fait confiance à Ludivine sur tous les sujets ? Tu n’en savais rien, mais pour cette mission bien sûr que tu lui faisais confiance également. Vous n’aviez pas le choix, il fallait pouvoir compter les uns sur les autres tout simplement. Si elle avait compris alors tant mieux. Sachant pertinemment que vous alliez dans un piège, tu demandais tout de même à Ludivine de prendre le volant parce que sur un malentendu s’ils n’étaient pas assez rapide, vous preniez les armes et vous vous cassiez… Il n’y avait de malentendu… Ils étaient bien là et les balles commençaient à fuser. Alors que vous transplaniez à l’abri derrière une camionnette, tu demandais alors à tes camarades combien ils étaient sans avoir s’il pouvait le savoir. Si Ludivine n’en savait rien en revanche l’auror lui t’indiquait qu’ils étaient douze… Douze contre trois… Quand bien même vous aviez la magie de votre côté, cela allait être tendu… Alors que tu tentes d’aller vers l’avant du véhicule une autre balle fuse et tu tentes à défaut de les mettre en état de nuire, de les ralentir demandant à tes camarades s’ils avaient une idée. L’idée se fut Ludivine qui la trouvait et tu n’avais rien à redire, c’était une idée comme une autre et vous alliez l’appliquer.

Tu laissais donc la jeune femme lancer son sort et une fois que les oiseaux commençaient à arriver pour désorienter les moldus, tu faisais ce qu’elle avait dit en te servant de tous les sortilèges que tu connaissais pour mettre ces derniers hors-jeu. Tu avais lancé un sort ou deux lorsque tu te rendais compte que vous n’étiez que deux. Tu allais revenir en arrière lorsque Ludivine prononçait un Go qui fit réagir votre coéquipier, il était vrai que tu avais agis instinctivement sur le coup, mais que Ludivine avait peut-être oublié de donner le top départ pour le coup. Tu ne te posais pas plus de question que cela et continuait d’avancer vers la camionnette aidant alors Théo avec les moldu qui lui barrait le chemin pour qu’il puisse rejoindre votre hauteur. Une fois que vous aviez tous rejoint le camion tu te permettais de soupirer. Ce n’était pas encore gagné mais c’était tout comme. Tu souris à la remarque de Théo avant d’ajouter. « Je dois reconnaitre que c’était brillant, je te piquerais l’idée à l’occasion. » Annonçais-tu alors d’un ton un peu plus léger tout de même. Lorsque Théo indiqua que vous feriez mieux de filer, tu hoches la tête, tu étais bien du même avis que lui, pas besoin de trainer ici plus longtemps, vous aviez déjà assez donner pour cette mission ! « En route. » Répondais-tu simplement avant de faire signe à la demoiselle de prendre le volant comme convenu. T’aurais pu le faire puisque finalement vous étiez tous les trois-là, mais tu avais confiance en elle et puis il y avait peu de chance qu’il y est besoin de faire une course poursuite à présent n’est-ce pas ? Tu prenais la place à l’arrière pour laisser la place côté passager à Théo qui avait moins l’habitude des véhicules que vous deux.

« Fonce. » Murmures-tu alors tu disant que de toute façon elle n’allait pas rouler à une vitesse de croisière n’est-ce pas ? Alors que le moteur se mit en route et qu’elle appuyait sur l’accélérateur, tu allais à l’autre bout de la camionnette en te déplaçant à travers les armes pour regarder si vous étiez suivis ce qui était le cas. « J’ai une mauvaise nouvelle… » Lâchais-tu alors à l’intention de tes camarades. « Il va falloir les semer. » Et être plus intelligent qu’eux pour le coup. Tu reviens vers l’avant et tente de te trouver une prise qui te permettrais de ne pas trop te balader alors que la jeune femme allait devoir conduire de manière assez sportive à son tour. « Allez Ludi’ met leur un petit vent. » Glisses-tu avec humour, il ne restait plus qu’à les larguer et ensuite vous seriez libre, c’était pour cela que tu te sentais tout de même un peu plus léger. Si tu décidais de ne pas trop intervenir et de lui faire confiance la laissant gérer, tu lui indiquais tout de même le chemin qui te semblait le plus propice pour les perdre. « Tourne là, et là. » Indiquais-tu alors de temps à autre tout en gardant un œil dans le rétroviseur pour voir ou vous en étions… Lorsque la paire de phares qui vous suivaient depuis un moment semblait ne plus être derrière vous, un sourire se dessinait sur tes lèvres. « Bravo, je crois qu’on a réussi. » Avec un peu de chance il ne vous restait plus qu’à rentrer et indiquer que votre mission était une réussite et prendre un repos qui sera bien mérité !

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Dim 18 Avr - 20:01
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Ludivine, Jaeden & Théo

« I am an arms dealer fitting you with weapons in the form of words and don't really care which side wins as long as the room keeps singing. That's just the business I'm in. »
Théo m’indiqua qu’il me faisait confiance après que j’ai répondu à la question de Jaeden. Considérant que le tatoué et moi avions eu des différends dans le passé, je voulais absolument qu’il comprenne que pour le moment, tout ça était laissé de côté pour que nous puissions avancer et clôturer cette mission. On manqua de temps pour s’étendre sur le sujet, puisque des balles commencèrent à venir vers nous et l’objectif n’était pas seulement de nous faire peur, mais bien de nous éliminer. On s’entend, les balles venaient directement vers nous et ces armes n'allaient pas à une regroupement armé dans le désert, mais bien à un groupe anti-sorcier.On transplana à l’abri derrière une camionnette. Combien de personnes nous tiraient dessus ? Je n’en savais rien du tout, mon attention avait été attirée sur autre chose, comme ma survie, au lieu de regarder qui tirait. Théo, lui, avait pris le temps de compter. J’ai tourné le regard vers lui, impressionnée. Je reconnaissais bien là l’auror en lui. Autant j’étais impressionnée, autant je me rendais compte que nous étions franchement mal barrés. Nous étions trois et ils étaient douze. Par contre, de notre côté, nous avions l’avantage d’avoir la magie pour nous aider et eux n’avaient que des armes. Elles pouvaient être létales, mais il y avait moyen de les éviter.

Il ne restait qu’à trouver un plan et cette fois, je me sentis vraiment utile. Je leur ai exposé mon idée avec les oiseaux et les deux sorciers n’eurent rien à redire. Comprenant que tout le monde était d’accord, je me mis à l’action. On se faisait tirer dessus après tout, on ne pouvait pas attendre et discuter. Les pigeons s’étaient envolés vers les visages de nos assaillants, Jaeden s’est mis à lancer des sorts, comme je l’avais dis et, bien qu’un peu retard, nous avait suivis. Je n’ai pas pris le temps de les regarder, mais j’entendais leurs pas derrière moi, j’entendais les moldus insulter les pauvres pigeons que je contrôlais et j’entendais les corps tomber ou être propulsés contre les murs. Finalement, je suis arrivée à la hauteur de la camionnette et mes deux partenaires ne prirent pas beaucoup de temps pour me rejoindre. Au commentaire et Théo, je ne pus retenir un grand sourire, j’étais franchement contente que mon idée ait aussi bien fonctionnée. Même Jaeden s’était joint à Théo pour me dire que c’était une bonne idée. Si on m’avait dit un jour que le mécanicien me ferait un jour un compliment, je ne l’aurais pas cru. Ça me fit encore plus sourire.

« Merci les gars. Je l’avais déjà utilisé, mais clairement pas comme ça. Je me disais que ça allait le faire. »

On avait beau être content que tout se passe bien pour le moment, ce n’était pas terminé et l’infirmier ne se fit pas prier pour nous le rappeler. Jaeden me fit signe de prendre le volant et je m’installai comme il faut, avançai le siège pour que je puisse atteindre le pédale. Non mais c’est que le dernier conducteur avait de foutues grandes jambes. Théo s’installa à mes côtés et le tatoué prit la place derrière. Je partis le moteur et fis avancer le véhicule pour prendre une bonne vitesse de croisière. J'alternais le regard entre le rétroviseur pour voir ce que Jaeden faisait derrière et la route devant moi. Plus on avançait, plus je me disais que nous étions sortis du bois. À tout le moins, ce fut le cas jusqu’à ce que Jaeden nous dise qu’on était suivi.

« Putain de merde, ils pouvaient pas être paresseux ces cons et rester couchés. »

J’appuyai plus fortement sur l’accélérateur et j’entendis le moteur forcer. J’hochai la tête au commentaire de Jaeden sans saisir la touche d’humour qu’il y avait. J’étais trop concentrée, trop au premier degré pour ça. Je circulais rapidement entre les voitures pour essayer de semer nos poursuivants et je suivais les conseils sur les routes à prendre du mécano. Il ne pouvait que m’aider. Je connaissais Londres, mais pas toutes les petites routes de contour. Je restais concentré sur la route et regardais de temps à autre dans le rétroviseur, mais c’est Jaeden qui m’indiqua que nous avions finalement semé les moldus. J’enlevai donc un peu de pression sur la pédale d’accélération, soulagée et le coeur qui battait la chamade.

« Oh putain, c’est fait. Merci pour les indications Jaeden. Allez, je nous ramène au QG. »

Je repris la route paisiblement, tout en restant vigilante jusqu’à ce que nous arrivions au Qg pour qu’on puisse se débarrasser des armes qui comblaient le derrière de la camionnette. J’avais déjà hâte à la suite, le projet était simple :  retourner à la maison, prendre un bon bain chaud, lire un bouquin en caressant mon chien pour me détendre un peu et aller dormir parce que, franchement, j’étais complètement crevée. Fière comme jamais, mais exténuée.

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This Ain't a Scene, It's an Arms Race - Jaeden & Théo
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