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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Mission Nemesys Scamander & Julius E. Lestrange :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
L'Augurey
L'Augurey
PNJ Augurey
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Métier : Grand Manitou de GoB
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Lumos
Je rp en :
Mon allégeance : moi, moi, et rien que moi
Dim 19 Avr - 14:55
Julius et Nemesys
« Votre mission »


Si le Conseil d'Administration veille au grain, il y a malheureusement toujours des enlèvements... Pour Nemesys et Julius, c'est ce qui s'appelle être au mauvais endroit au mauvais moment. Les Blood Circle agissent vite et avec précision. Ils parviennent parfois à s'infiltrer dans le monde sorcier et ils ont l'instinct pour débusquer un sorcier qui aurait le malheur de trainer chez les moldus. Alors vous voila dans un lieu secret détenu par les Blood Circle. Enchainés aux murs par vos mains. Chaines anti-magie et puis vos baguettes sont cachées dans un coin. D'ailleurs à vos chevilles ? Un bracelet anti-magie bien scellé. Vous faites partis de leurs nouveaux cobaye. Prélèvement en tout genre sont prévus aujourd'hui pour le menu. Au dessert ? Vous injectez le sérum qui détruira votre magie (temporairement).

Objectif : Votre rôle ? Survivre ! C'est déjà pas mal ! Tentez de vous échapper, de récupérer vos baguettes et de fuir.

Attention vous n'avez le droit qu'à 3 lancés de dés par personnage. Utilisez les à bon escient.

Rappel des règles :

- Favoriser les rps courts (500 mots environs maximum)
- Vous avez deux mois HRP pour réussir votre mission.

Courage à vous deux !

Game of Blood  Ϟ Tous droits réservés
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Anonymous
Invité
INRP
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Jeu 23 Avr - 12:18
NEMESYS
&
JULIUS
Torse et jambes nus, un short sombre pour tout vêtement. Jours qui passent, incapacité de les différencier. Les aiguilles du temps s'emmêlent dans ton cortex. Troisième fois entre leurs mains, deux fois durant les vacances scolaires. Lame froide qui s'échoue au centre de ta gorge. ❝ Bouffe. ❞ Tu ne sais pas ce qui te décide. Carotides mises à l'épreuve – tu reconnais la forme d'un tournevis – ou famine qui déchire ton estomac ? Le dégoût est surpassé par un de ces faits. Tes lèvres s'entrouvrent, tes dents raclent le morceau de bois tenu devant ton regard par un des moldu, ta langue propulse les morceaux d'écorce vers le fond de ta gorge une fois mâchés suffisamment. Minutes qui passent, le silence percé par de légers bruits de mastication que tu étouffes au maximum. Nausée. Le bois fait le chemin en sens inverse, brûlant ta gorge, s'éclatant au sol dans une remontée acide et amère. Main qui fend l'air, s'éclate contre ton œil gauche qu'un hématome honorera bientôt. ❝ Putain mais quel porc. ❞ Silencieux, l'autre va juste actionner une manette dans un coin de la pièce – bracelets et chaînes obéissent à un système de poulie. Tu chutes de quelques centimètres sur le côté, ton corps s'étalent dans ton vomi. Répugné par l'odeur et l'horreur, tu ne réagis même pas lorsque l'un des deux immobilise ton bras droit. Une seringue perce ta chair, s'enfonce dans la veine ciblée. Trou noir. À moment, réveillé, tu décales légèrement de ton corps de ton reflux gastrique – maudit champ de mouvement réduit à l'extrême. Les instants suivants font revenir les bourreaux, qui apportent quelqu'un avec eux, te faisant songer que plusieurs heures se sont écoulées. Cagoule sur son visage, qu'ils retirent après l'avoir enchaîné à son tour. Nemesys. L'horreur de reconnaître sa silhouette te cloue sur place mais même en étant capable de réagir, tu ne soufflerais pas un mot. Inutile d'évoquer un possible ralliement en faisant comprendre que vous vous connaissez. ❝ Regarde, nous t'offrons une camarade de cellule comme cadeau de Noël, n'est-ce-pas adorable de notre part ? ❞ Repérage d'une date, servant d'explication à la bûche ingérée de force. Tu dois leur reconnaître une certaine ironie mêlée d'ingéniosité dans la torture.

Noël. Une mascarade illuminée, vestige d'un concept ne prenant pas place dans ton monde – religion. L'accueil favorable d'une partie du monde magique pour cette fête n'a pas empêché d'être balayée de la main l'influence moldue qui oppresse les encéphales des Lestrange – un point que tu accordes à ta lignée. Si certains aspects du monde moldu te fascinent, leur Noël est pour toi un jour comme les autres, dont l'approche compresse ton organe vital, mépris, dégoût. Fête endiablée. Cortège d'âmes que la vénalité conduit aux portes de l'enfer. Veines scarifiées par des billets et non des lames. Une danse macabre que tu ne tiens pas à rejoindre.

Sourire, pourtant. La porte grince ; vous êtes seuls entre infortunés. Les billes anthracites qui te servent d'iris cernent la jeune femme, tu oses enfin parler. ❝… Tu ne devrais pas être ici… Thémis ne vas pas fêter Noël sans sa maman, hm ? ❞ Tentative d'accroche. Tu ne sais pas si elle y accorde de l'intérêt, mais sa petite fille sans doute. Atmosphère changeante – ton regard se durcit. ❝ Nous allons trouver un moyen de te faire sortir d'ici, promis. ❞ Exclusion volontaire de ta personne, la fatigue de souffrir constamment prends le dessus. Lassitude de voir la vie se jouer de toi, tu ne tiens à quitter cet endroit. Et si tu le voulais, tu n'irais pas très loin, le corps affaibli par les tortures des derniers jours dont les hématomes des coups de poing et les balafres du fouet parsèment ce qui est visible de ton corps. Qu'ils t'égorgent, qu'ils te poignardent, qu'ils en finissent. Mais avant, sauver l'autre, pour qui l'espoir luit encore. Tes yeux se ferment légèrement, tu détournes la tête avec angoisse tandis qu'une autre idée traverse ton crâne. ❝ Je suis désolé pour l'odeur de vomi… ❞
CODAGE PAR AMIANTE
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Anonymous
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Mer 6 Mai - 5:37
Themis voulait des macarons. « A la framboise, maman ! » Evidemment, à la framboise… Elle a pensé, Nemesys, avec un sourire. Elles venaient d’arriver chez Phobos, bras chargés de quelques présents et surtout de victuailles. L’idée, c’était de créer de beaux souvenirs à sa petite, qui a pris l’habitude de fêter Noël avec son père. Le premier sans lui, ce serait forcément difficile, mais Nemesys était déterminée à faire en sorte que ça se passe le mieux possible. Elle voulait lui faire plaisir, à sa petite… C’est pour ça qu’elle l’a laissée chez son frère aînée, le temps d’aller rapidement à la boulangerie et espérer, et qu’elle soit encore ouverte, et qu’ils aient de ces fameux macarons… Mais tout est allé de travers. Elle s’est sentie observée, pourtant, alors elle a sorti sa baguette. L’échange n’a pas été long. Elle s’est défendue comme elle a pu, et s’est retrouvée submergée par le nombre… Et maintenant la voilà. Où ? Elle ne sait pas trop. On la ballotte, on la traîne, une poigne ferme sous chaque bras. La tête cagoulée, elle émerge pourtant. Gauche, gauche, droite, gauche… Le début du chemin de repli est donc droite, gauche, droite, droite. Un cliquetis de chaîne, une odeur rance qui lui arrache les narines… Un cachot, peu ou prou. D’un geste sec, sa cagoule lui est enlevée et deux de ses agresseurs lui font face. Nemesys ne les oubliera pas. Stoïque, elle accuse les remarques d’hommes rendus idiots car grisés par le pouvoir, pousse un grognement sourd quand l’un des deux lui donne un violent coup de poing dans l’estomac, la faisant s’affaisser sur elle-même, et réfléchit plutôt déjà à une solution de repli. Elle attend que les deux hommes aient quitté la cellule pour se relever, lentement à cause de la douleur qui coupe son ventre en deux, et tourner son regard vers son camarade, jusqu’alors à peine une tache floue dans sa vision périphérique…

L’horreur qui est la sienne, en voyant qu’il s’agit du doux Julius, est visible, et sans nom. Il est mal en point, tâché de ce qui doit être ses propres fluides, et ça lui fend le cœur de le voir ainsi… Mais ce n’est rien à côté de l’entendre, lui, ce petit garçon de treize ans, presque encore un bébé, lui assurer qu’il va la sortir de là, et s’excuser. « Ne t’excuse pas mon petit chat, tu n’as rien fait de mal… » La maman dans le corps de l’Auror reprend le dessus. Ce petit, elle aurait dû l’adopter. Ils, Lorcan et elle, auraient dû l’adopter. La sorcière musèle la colère, qu’elle sent pourtant grouiller dans son estomac comme un tapis de vers. Ses réflexes d’Auror éclipsant la mère, elle le regarde dans les yeux, ferme. « Julius, je déteste les arguments d’autorité, mais l’adulte ici, c’est moi… Je vais donc tout faire pour te protéger et te faire sortir d’ici… » Elle lui sourit, gentiment mais déterminée, avant de se fendre d’un regard circulaire analytique. Malgré la rudesse de la situation, elle demeure parfaitement calme. Après tout, c’est pour ce genre de choses qu’elle s’est entraînée toute sa vie, qu’elle a presque sacrifié toute vie personnelle… Se retrouver incapable de faire son travail au moment où elle en a le plus besoin serait ridicule. Inéluctablement, elle finit par en arriver au système de poulie de leurs chaînes. Sachant la difficulté de les ôter, il est impensable de chercher physiquement à s’en défaire, mais…

D’un geste sec, elle déchire une partie de sa chemise, souillée d’un peu de sang (sa lèvre est fendue), et coince le morceau de tissus entre ses dents. Levant ensuite la tête, Nemesys avise la chaîne qui pend au-dessus de sa tête, et referme ses mains dessus. Sans trop de peine compte-tenu de sa pratique régulière de jujitsu, la sorcière monte à la chaîne comme elle monterait à une corde, et atteint la première de ses poulies. Enroulant ses jambes autour de la chaîne pour se maintenir, elle récupère le morceau de tissu entre ses dents, et s’en sert pour empêcher ses doigts de glisser, tandis qu’elle dévisse les écrous qui maintiennent la première poulie de Julius au plafond. « Attrape-là avant qu’elle ne touche le sol s’il te plaît... » Elle lui souffle, aussi discrètement que possible, avant de défaire le dernier écrou qui la voit tomber. Sans perdre de temps, elle réitère l’opération avec sa propre poulie, et tombe lourdement sur le sol, accuse la chute qui suit qu’elle amortit comme elle peut… Si le choc se réverbère douloureusement dans tous ses membres, au moins n’a-t-elle rien de cassé, la pièce étant trop basse en plafond, à peine trois mètres. Rapidement, elle se redresse et use de la longueur de chaîne retrouvée pour aller se cacher dans un angle de la cellule, avant de se retourner vers Julius, le bruit ayant déjà alerté leurs geôliers. « Ils arrivent… Mets-toi dans un coin Julius. Ne panique pas, tout va bien se passer… » Elle essaie de se montrer confiante, attrapant un morceau de sa chaîne, prête à en découdre avec leurs agresseurs…
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Anonymous
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Mar 2 Juin - 10:30

    Ton cœur palpite douloureusement à l’évocation du surnom qu’elle te donne – c’est si rare d’entendre ce genre de mot affectueux. Parfois, ton parrain t’interpelle en tant que Juju ou ton père en tant que crevette ou demi-portion, mais c’est rare. D’ailleurs, cela fait longtemps que Rabastan n’est pas apparu dans ton champ de vision ou n’a pas répondu à tes lettres – un léger manque se fait ressentir, que tu cherches à étouffer et dont tu n’oses parler qu’à peu de gens. Pour qui passerais-tu si, à presque quatorze ans, tu te laissais aller sur le manque de Papa… Tu relèves la tête, inclines brièvement le visage en signe approbateur. Faire son possible pour te sortir d’ici. Tu n’es pas sûr de le mériter, mais puisque tu tiens à la voir partir en vie et qu’elle semble résolue à ne pas quitter les lieux sans toi, la suivre semble être la seule solution.  ❝ Protégeons-nous l’un l’autre, en ce cas ? ❞ Malgré la question qui sonne comme une promesse, tu ne peux t’empêcher de clore les paupières une demi-seconde. Ne se rend-elle pas compte que tu es un boulet, risquant de la ralentir plus que de lui venir en aide ?

    La jeune femme passe déjà à l’action, se hissant le long de la chaine comme on grimperait à une corde, afin de dévisser visiblement les écrous qui maintiennent les poulies en place. Tu hoches la tête lorsque la première est déboitée, te mouvant pour être en bonne position pour l’attraper au vol. Tu la camoufles dans un coin de la pièce avant que le bruit violent de la chute de Nemesys ne résonne à tes oreilles, t’inquiétant foncièrement. ❝ Nooooon… tu as mal ? ❞  Tu secoues douloureusement la tête en la regardant avec anxiété – tu ne tiens pas à la voir blessée, elle a une petite fille qui doit absolument la retrouver en bonne santé. Tu n’as cependant guère le temps d’y penser, le son de pas se faisant entendre derrière la porte – le bruit de la chute a dû attirer leur attention. Tu inclines la tête et avant de gagner un coin pour te protéger, tu murmures en sa direction : ❝ J’ai une clef… pour retirer les bracelets. ❞  Tu fais un bref signe de tête en direction de vos affaires, ton sac doué d’un charme extensible contenant un des pass du Blood Circle capable de retirer les bracelets anti-magie.

    Camouflé à l’écart, tu vois la porte de votre cellule s’ouvrir, les gardes revenir à plusieurs. ❝ Alors, on a envie de faire du bruit ? Bande de chiens, on va vous dresser. ❞  glisse l’un d’eux, peut-être plus haut gradé que les autres, désignant Nemesys d’un signe de tête. ❝ Prise de sang pour elle. Pour le gosse, allez chercher le trocart, on va lui faire une ponction. ❞  Tu sens ton regard s’embrumer.
    Trocart ? Ponction ? Tu inspires pour te calmer, suivant le conseil de ton interlocutrice – ne pas paniquer, rester détendu. Tout ira bien… Tu analyses la situation, creusant ton cerveau pour trouver une piste. La chaine de Nemesys serait assez longue pour gagner vos affaires et en extirper la clef de Robin… Mais il faudrait avant tout faire partir les gardes. Quoique vous pourriez peut-être les neutraliser avec une longueur de chaine supplémentaire. Et, malgré les paroles de Nemesys, tu ne peux t'empêcher d'intervenir. ❝ Laissez la tranquille ! ❞ En dehors du réflexe de la protéger, attirer l'attention sur toi peut aussi permettre de distraire le garde restant, le temps que la jeune femme prenne le dessus.
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Anonymous
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Mar 2 Juin - 11:37

Il lui fait marquer un temps d’arrêt, Julius, en lui promettant de la protéger autant qu’elle le protégerait. L’espace d’une seconde, elle voit tous les manques dont cet enfant a souffert, la mésestime de soi qu’ils ont entraîné et le complexe de superman qui en découle… Quand Nemesys voit Julius, son cœur ne peut s’empêcher de se serrer. Elle le savait, que ça finirait comme ça. Elle savait qu’il grandirait avec le sentiment de ne rien valoir, car pas assez bien pour retenir des parents absents… Lui qui a conscientisé sa solitude a dû l’expliquer, et compte-tenu de son doux caractère, c’est la seule explication plausible qu’il ait trouvée… Si un jour, rien qu’un jour, la vie lui donne la possibilité de mettre la famille Lestrange au tribunal, elle le fera avec un plaisir malsain… Et William Ombrage, n’en parlons pas. Quoiqu’il en soit, coincer les tuteurs de Julius ne pourra se faire que s’ils parviennent à sortir d’ici pas trop amochés. Nemesys s’efforce donc de se montrer maligne et efficace.

Poulie tombée, ramassée par Julius, elle tombe au sol, et pose délicatement sa main sur l’épaule de l’adolescent pour le rassurer, tout en le poussant gentiment pour l’inviter à se cacher. Pour sa part, elle prend position, consciente de jouir dorénavant d’une bonne longueur de chaîne. Prête à en découdre, elle se fait distraire par Julius. Le regard que lui lance Nemesys est décontenancé, exprime tout de la multitude de questions qui l’envahissent. « Que… » Pas le temps de creuser le sujet que leurs geôliers arrivent, leur porte s’ouvrant. Ils ne remarquent pas qu’une poulie lui manque, et c’est sa chance. Les ordres du chef de file donné, l’un des geôliers s’en va, abaissant à deux le nombre de d’adversaire. Décidée, Nemesys est certaine d’en venir à bout… Même sans savoir dans quel état. Ses muscles sont tendus comme des cordes à linge, elle est prête à l’attaque, prête à contrer et enchaîner les deux geôliers, surtout celui qui s’approche d’elle…

Julius crie, attire l’attention des deux hommes desquels Nemesys voit les sourcils se froncer de perplexité… « Mais comment t’es… » La chaîne de la sorcière, profitant de l’inattention, cingle violemment la tête, il ne termine pas sa phrase. La femme éructe d’une colère froide, qui sature son sang d’adrénaline, lui donne l’impression d’être sous cocaïne, que ses sens sont plus développés que jamais. L’homme est sonné, un peu, mais pas KO. L’autre se retourne vers elle « Oh put… » Pas le temps. Nemesys ne perd pas de temps. Aucune seconde, rien. Elle ne se laisse pas le temps de respirer, pas le temps d’aviser. Elle frappe comme si leurs vies en dépendaient, puisque c’est le cas. Encore une, et encore une. A chaque fois, la chaîne cingle le visage, avec chaque fois plus de précision, et plus de dégâts sur les visages, tour à tour. Quand ils s’écroulent enfin, assommés, leurs faces sont bouffies, bleutées, et eux et la chaîne, pleins de sang. Mais ils ne sont pas morts. Amochés, certes, mais ils respirent encore. La sorcière, elle, a les membres qui tremblent légèrement, mais elle garde la tête froide. Efficace et raide sur ses jambes malgré la sensation qu’elles sont de coton, elle se jette sur leurs affaires, et met son sac dans les bras de Julius. « La clé s’il te plaît mon petit chat. » Elle lui demande, pleine de douceur, lui passant une main tendre dans les cheveux, consciente de lui avoir donné un spectacle déplorable, mais nécessité faisant loi… Elle se retourne, et vient attraper les hommes sous les bras pour les mettre dans des coins de la cellule, d’où ils seraient difficilement visibles pour qui passe dans le couloir sans faire attention…
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 3 Juin - 18:47

    La caresse de la jeune femme sur ton épaule te fait frémir. Non pas que tu aies envie de la blesser, mais il y a bien longtemps que le contact humain t’angoisse – tu supportes même difficilement une étreinte de ton parrain que tu adores, malgré tout, à la manière d’un héros. Sans vraiment savoir pourquoi, avant de gagner l’un des coins pour donner l’illusion de te tenir tranquille, tu parles de la clef, soutirée en toute discrétion au fils Kane la première fois que tu t’es retrouvé dans les filets du Blood Circle – peut-être parce que tu as conscience qu’elle en ferait bon usage. Mieux que toi, sans doute, puisque tu ne l’as gardée à la base que comme simple souvenir, une façon de te rappeler de Robin si tu ne devais jamais le revoir et alors que tu avais promis de ne jamais parler de lui à quiconque.

    Tout en songeant à cette rencontre âgée déjà de plusieurs mois, tu t’es décalé dans un coin de la pièce à la demande de Nemesys, mais, lorsque vos geôliers se sont approchés d’elle, tu n’as pas pu t’empêcher de hurler tant pour les faire cesser que pour les distraire afin qu’elle puisse faire… le nécessaire. Et lorsqu’elle a commencé, la chaîne s’abattant violemment contre le visage du garde qui s’approchait pour lui soutirer du sang à l’aide d’une seringue, tu as camouflé la scène d’horreur à tes eux. À peine le temps de voir un filet de sang gicler, le fer de la chaine ayant dû briser le nez du bourreau, et tu te laisses tomber au sol, le visage dans les mains, incapable de regarder la scène.
    Faible…

    Genoux repliés contre ta poitrine, tu attends que les claquements secs du métal contre la chair humaine cessent avant de te redresser, tâchant de paraître un peu plus digne, calmant les tremblements de tes jambes. C’était eux ou elle, après tout. La voix de Nemesys, effleurant tes cheveux dans un geste tendre après t’avoir donné ton sac, te ramène un peu plus à la réalité. Tu inclines la tête, enfonçant la main droite dans le sac à bandoulière et fouillant parmi les objets en vrac, heureusement peu nombreux, en dépit du sortilège d’extension. ❝ Ne me demande pas où je l’ai eue, s’il te plait. ❞  lances-tu en lui tendant le précieux sésame une fois qu’elle revient à tes côtés après avoir posé les deux hommes dans un coin pour les camoufler. Tu jettes un regard à ces deux derniers, inquiet. Quelque chose ne va pas. ❝ Pourquoi je n’arrive pas à les haïr ? ❞ Tu déglutis difficilement, en observant les visages ensanglantés des membres du Blood Circle.
    En plus d’être un boulet, tu dois être complètement taré ou déréglé mentalement. ❝ Eux, ils nous détestent, ils n’auraient pas hésité à nous faire la peau après avoir effectué les prélèvements nécessaires… Moi, je suis juste triste de voir à quel point les convictions qui les animent les rendent violents et enragés. Est-ce que tous les humains qui se battent pour ce qui leur semble juste deviennent ainsi ? Ou est-ce qu’il y a juste quelque chose qui cloche chez moi pour ne pas ressentir cette haine ? ❞

    Tu secours la tête, reprenant la clef pour retirer les bracelet anti-magie scellés autour de ta cheville et de tes poignets une fois que Nemesys a ôté les siens. ❝ Peu importe. Partons d’ici en vitesse. On aura encore des choses à régler une fois hors de la pièce. ❞ Autant ne pas perdre un seul instant. Survivre. Pour elle plus que pour toi. Tu prends ta baguette en main, remets la clef dans le sac avec précaution, comme s'il s'agissait d'un trésor, puis passes en revue les sorts que tu maîtrises le mieux qui pourraient servir de défense. Incarcerem, Expulso, Confringo, etc. Tu n’es normalement pas sensé faire de magie en dehors de Poudlard, mais l'heure actuelle est un cas spécial. ❝ On y va ? Je devrais être capable de me battre contre quelques-uns à l’extérieur ou au moins de les ralentir… ❞
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Anonymous
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Mer 10 Juin - 6:15

Sous ses airs « bien sous tous rapports », Nemesys est une femme compliquée. Rationnelle la plupart du temps, elle sait aussi se montrer très animale, impitoyable. Nemesys, elle a la survie dans le sang, c’est une battante. Dans un panier de crabe, avec moins d’inhibitions, elle dévorerait tout le panier, uniquement pour survivre. Pourquoi ? Est-ce qu’elle estime que sa vie vaut plus que celle d’un moldu, dusse-t-il appartenir au Blood Circle ? Non. Pas du tout. La sorcière est simplement déterminée à vivre. Dans tout et pour tout, Nemesys se bat, fait ce qu’elle estime nécessaire. En l’occurrence, neutraliser ces deux moldus était nécessaire, et la chaîne étant sa seule arme…

La supplique de Julius lui fend le cœur. Elle se baisse, s’accroupit pour que ses yeux soient à la hauteur des siens, et qu’ils perçoivent la désolation dans sa voix et son regard quand elle répond. « Je vais devoir, petit chat… Mais pas ici. Et pas maintenant. » Oui, elle n’a pas le choix. C’est trop important, et malgré l’affection qu’elle peut avoir pour le jeune homme, elle est tenue de faire son travail. Les implications prêtent beaucoup trop à conséquence pour qu’elle ignore une chose pareille. La clé en main, Nemesys commence par défaire les liens de Julius… Son geste se suspendant quelques secondes, le temps d’accuser sa question, et surtout de réfléchir à la réponse. « Parce que tu es empathique, Julius… Tu peux voir le monde comme eux, et comprendre leurs douleurs et leurs combats… Cette compréhension fait taire la peur irraisonnée de l’inconnu, et éteint toute étincelle de haine… Tu ne peux pas haïr quelqu’un pour qui tu as de la compassion. » Elle lui répond, gentiment. « Rien ne cloche chez toi. C’est ta nature, de la même façon qu’on peut être roux ou blond. » Elle ne lui en veut pas, d’être compatissant, mais elle ne l’envie pas non plus. Trop compatir pour leurs ravisseurs l’empêcherait d’être efficace dans son travail.

Julius libéré, Nemesys défait ses entraves à son tour, se masse ses poignets, endoloris et rougis par leurs dernières expériences, et glisse sa baguette avec la clé de Julius, dans le sac de l’adolescent. « Ils m’ont piquée. Je n’ai plus de magie pour le moment. Je ne pourrai pas nous faire transplaner, nous allons devoir sortir… Probablement avec pertes et fracas. » Elle annonce au jeune homme, d’une voix égale, mais ferme. Quand il parle de se battre, elle secoue lentement la tête en signe de négation. « Prends la fuite, Julius. Je veux que tu te lances le sort du protego tous les deux à trois sortilèges. Longe les murs, sers-toi des angles et des meubles pour te mettre à l’abri. Ne quitte une cachette qu’en ayant repéré la suivante, et libéré le chemin pour t’y rendre. N’hésite surtout pas à te montrer imaginatif et à utiliser ton environnement… » Une formation accélérée de combat, qu’elle ne devrait pas lui donner, mais ils n’ont pas le choix. Ça fait beaucoup à ingérer d’un coup, mais Nemesys est certaine que le jeune homme en tirera le meilleur. Elle lui sourit, tâchant de se montrer confiante, glisse un regard hors de la cellule, à gauche et à droite. Personne. Elle sort, entraîne Julius dans son sillage, prend à droite. Droite, gauche, droite, droite, elle se souvient. « Prochaine à gauche, Julius… » Elle lui souffle, discrètement, faisant volontairement barrage entre lui, et les membres du Blood Circle qu’ils ne vont pas manquer de croiser dans leur course vers la liberté…
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