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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Help me, it's like the walls are caving in (Ailsa & Ella) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Lun 14 Jan - 9:54

07 Octobre 2018

Help me, it's like the walls are caving in
Ailsa & Ella
On ne peut pas dire que cette rentrée se soit passée comme tu l'espérais … Toi qui étais pourtant si impatiente de découvrir cette nouvelle école, et retrouver tes quelques amis de l'an dernier, après deux longs mois de vacances passés avec Ethan, non, il a fallu que tout soit gâché, petit à petit. Que tu gâches tout, particulièrement. Il a fallu que tu évites le jeune homme, parce que tu avais trop peur de lui avouer ce que tu venais d’apprendre à la fin des vacances. Tu t’es contentée dans ta fuite, pour finalement tout voir exploser du jour au lendemain. Tu t’es tout pris en pleine face, vu tout voler en éclat en quelques heures à peine, alors que tu t’étais enfin décidé à lui parler. Alors avec tout ça, t’es pas bien, d’une humeur maussade. Comme le décor de la salle commune qui te paraît si sombre et froid contrastant énormément avec le temps magnifique qu'il fait dehors. Le soleil, bien qu'il commence à perdre de son éclat, et encore bien présent, chauffant encore un peu de ses rayons avant les premiers froids. Tu sais que le parc est très certainement plein de monde, ils se sont tous précipité à l'extérieur après le déjeuner, tu les as vu, mais tu n'as pas suivi, préférant profiter du calme de la salle commune pour déprimer en paix. Ta bonne humeur constante s'est envolée, emportant avec elle ton éclat de lumière pour laisser place à la morosité depuis ce soir là. Depuis ce début de semaine, dans l’infirmerie. Depuis votre dispute avec Ethan, cette dispute horrible, que tu n’aurais jamais cru vivre un jour tant les mots que vous vous êtes échangé étaient lamentables et odieux. Mais surtout, depuis que tu as perdu cette partie de toi, qui est la source de votre froid avec le garçon. Tu te faisais pourtant à l’idée, tu t’y habituais, à cette chose qui s’était incrusté pendant l’été et qui grandissait dans ton ventre avant de s’en aller aussi vite qu’elle n’était arrivée. Putain d’injustice. Et putain d’Ezechiel Avery qui va te le payer.

Ca fait deux jours que t’es sortie de l’infirmerie. Deux jours que tu tournes en rond, que tu broies du noir, que t’as envie de rien. Bien sûr, on t’a filé les cours que t’as manqué, parce que la vie continue, et que t’as un objectif à ne pas perdre de vue, même si en ce moment, tu t’en balances pas mal. Assise dans l'un des fauteuils de ta salle commune, ta plume dans la main, tu ne quittes pas des yeux ton parchemin posé sur l'accoudoir. Parchemin … vierge. Ça doit faire vingt bonne minutes que t’es là, mais t'as pas écrit un mot, ni même une lettre. En y repensant, ce n'est même pas certain que le bout de ta plume ait une seule fois effleuré le papier, tant t’es perdu dans d'autres pensées qui n'ont strictement rien à voir avec tes cours de sécurité magique. Pourtant, ce qui te sort de ta rêverie, ce n'est pas la porte qui claque, ou encore les bruits de pas en approche, mais bien cette voix masculine qui s'en suit. D'ailleurs, la grossièreté provocante qui en sort te fait lever un sourcils en tournant la tête vers la source, quand tu remarques sans grande surprise de qui cela provient. Cet abruti de Trevor. Tu soupires, ne le quittes pas des yeux pendant qu'il s'avance un peu plus pour prendre place sur le canapé face à toi. Tu secoues la tête, partagée entre agacement et exaspération alors qu'un flot de paroles insultantes fuse encore. Pourquoi n'as tu pas finalement suivi les autres dans les jardins ? « Dis moi abruti, tes parents t'ont bercé trop près du murs, quand t’étais gosse ou t’es juste pas totalement fini ? » Siffles tu en serrant ta mâchoire. Tu secoues légèrement ta tête de droite à gauche en levant les yeux au ciel, exaspérée, puis tu te décides finalement à te bouger, pour te réfugier dehors, quelques parts dans les jardins, là où tu sais qu’il n’y aura pas trop de monde pour t’emmerder.



Pando
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Lun 14 Jan - 16:13

HELP ME, IT'S LIKE THE WALLS ARE CAVING IN

7 octobre 2018

Les choses ne se passent jamais comme tu le voudrais. Et ces derniers temps, tu te retrouves alors à avoir besoin de décompresser. Entre les élèves qui sont parfois de vraies têtes à claques et certains collègues qui ne sont pas mieux, il n’est pas étonnant que tu ais besoin de courir, de te dépenser, tout simplement de faire quelque chose. Alors aujourd’hui, tu profites de ne pas avoir de cours à dispenser ni de surveillance à faire. Tu enfiles donc une tenue un peu plus confortable afin de pouvoir sortir sans te sentir engoncée. Tu hésites quelques secondes pourtant avant d’enfiler ta tenue. La raison est en fait assez simple, la tenue n’a rien d’ample, bien au contraire. Et à force, entre les élèves et tes collègues, tu ne sais que trop bien que certains regards peuvent être lancés alors ne parlons même pas de ceux à l'extérieur. Mais pour la gente masculine, c’est toujours un peu différent. Parce que tu as conscience de tes atouts et tu as appris il y a longtemps à les mettre en avant. Tant et si bien que cela te semble en fait naturel. Mais tu te prépares pourtant rapidement. Tu optes pour un haut à manche longues, un jeans et tes bottes à talons ainsi qu'une veste que tu enfiles rapidement. Même si tu supportes bien le froid, nous sommes déjà en octobre alors tu préfères te fondre un peu plus dans la masse. Tu termines ta préparation en attachant tes cheveux en un chignon un peu fou. Tu t'éloignes alors du château et une fois assez loin pour ne plus être soumise au blocage, tu transplane pour te rendre à Londres.

Tu penses d'abord à rendre visite à Eliael. Mais il est sans doute bien occupé alors tu ne te vois pas débarquer comme si de rien n'était. Alors tu profites du soleil d'automne pour te balader dans la ville, profitant des petites ruelle pour tenter de te perdre. Mais au gré de tes pérégrinations, tu arrives finalement devant le bâtiment universitaire. Tes muscles se contractent alors légèrement. Tu ne sais que trop bien lequel de tes collègues se trouve ici. Tu décides pourtant de profiter des jardins. Après tout, cela ne choquera pas que tu sois ici. Même si tu enseignes aux élèves de premier cycle, tu restes libre de tes mouvements. Tu penses alors à ta jeune protégée, Ailsa MacLean. Il faudra que tu lui envoies un hibou pour connaitre ses disponibilités, tu ne voudrais pas donner l'impression de la laisser tomber tout de même. Tu commences enfin à te détendre tandis que tes muscles se contractent légèrement au gré de tes mouvements. C'est lorsque tu arrives aux abords d'une fontaine que tu décides finalement de t'arrêter et de faire les yeux pour prendre une grande inspiration. Les jardins embaument encore les fleurs, dernières fragrances avant le début de la saison prochain. Mains sur les hanches, tu respires à nouveau un grand coup. Tu n’aurais pas cru que cette fois, une simple balade te mettrait dans un tel état de bien-être. Tu sais l’effet que cela te fait mais tu ne pensais pas en avoir autant besoin aujourd’hui. Respirant profondément, tu te concentres sur ton rythme cardiaque, veillant à ne pas céder à tes émotions. Tu te demandes alors si tu ne devrais pas aller saluer quelques collègues qu tu ne vois que trop rarement. C’est alors que tu reconnais une tête blonde, ce qui te fait légèrement froncer les sourcils. Tu t’approches alors. « Ailsa ? Tu préfères l’extérieur pour étudier ? » Tu tentes un sourire avenant mais ce n’est pas forcément évident alors que tu n'es pas forcément dans le meilleur état d'esprit du monde. « Si ça te dit, j'ai du temps aujourd'hui. On pourrait tenter un petit entrainement, ça fait un moment que je n'ai pas eu de tes nouvelles. » Pour le coup, tu sais que tu es aussi responsable qu'elle de cette situation, peut-être même un peu plus. C'est toi la plus libre des deux. Mais après tout, tu tentes surtout la politesse.
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Anonymous
Invité
INRP
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Mar 15 Jan - 13:54

07 Octobre 2018

Help me, it's like the walls are caving in
Ailsa & Ella
T’y es allée un peu fort avec cet abruti de Trevor. Puis tu te souviens aussi qu’il n’a pas de parents, qu’il a été balloté de foyer en foyer, justement, et que ce que tu lui as craché en pleine face risque probablement de le blesser. Mais ses paroles t’ont agacé. T’as tenté de camoufler le plus possible ta nervosité, qui t’as fait griffer rageusement le cuir de l'accoudoir, en serrant les poings et les rouvrant par intervalle. Mais ça n’a pas suffit à te calmer, et à passer l’éponge. Ce serait stupide de penser le contraire, même si c'est un air totalement détaché que t’essayais de faire voir. Non, ça n’a pas suffit, et t’as pas pu t’empêcher de rétorquer. Forcément, ça a fait flipper les filles, tout en choquant les autres. Ces petites pimbêches saintes-nitouches qui préfèrent se laisser faire plutôt que de sortir un petit mot de travers. Petites bourges ! Elles auraient préféré quoi ? Que tu les défendes en restant le plus raisonnable possible ? Bah non, ça ne fonctionne pas comme ça, et tu le sais, toi. Ce genre de type, il faut leur répondre de la même manière qu'eux. Et tu l’as très bien fait, d'ailleurs, même si t’as pas attendu qu’il réagisse pour te barrer le plus vite possible de la salle commune, plus pour te retrouver au calme que pour prendre réellement la fuite. T’as pas envie de te confronter à lui. A qui que ce soit d’ailleurs. Pas maintenant. T’as pas besoin de ça, et t’es pas d’humeur. Tu veux juste qu’on te foute la paix, déjà que ça t’enchante pas beaucoup de devoir rattraper tous les cours d’une semaine en un week end. Sûrement que dans un autre état d’esprit, dans un autre moment, tu serais restée, et t’aurais joué à son jeu.  T’aurais poussé un peu plus loin le petit duel, en prenant un air arrogant à coup sûr, et en enchaînant les provocations. Bah ouais, c’est pas parce que les autres sont trop mauviettes pour le laisser dire que t’aurais dû, toi aussi.

Tes ongles claquent sur ton sac posé à même tes jambes repliées en tailleur. Certainement que les tintements trahiraient encore ta nervosité. T’es à fleur de peau depuis que ton monde s’est écroulé sous tes pieds, en début de semaine. La dispute avec Ethan n’a rien arrangé. Les deux ensembles forment le combo parfait. Ce combo parfait qui pourrait bien te faire songer à plonger dans le lac noir pour ne plus jamais remonter à la surface. Te perdre en fin fond de cette étendue d’eau qui représente un peu ce que tu vis en ce moment. Ton regard caresse les légères vagues causées par la petite brise automnale. Ouais, certainement que si l’infirmière n’était pas restée toute la nuit à ton chevet pour te surveiller après le départ forcé d’Ethan, tu serais venue te jeter dans le lac de désespoir tant ta douleur était insupportable. Aujourd’hui, tu ne sais pas ce que tu ressens exactement. En réalité, tu te sens surtout vide. T’as surement trop pleuré ces derniers jours pour avoir encore quelques larmes à évacuer. T’as certainement trop souffert pour pouvoir encore crier de douleur. T’as juste besoin d’être seule un peu, même si tu l’as assez été durant tout la semaine. Même si cela te fait penser encore et encore aux mots de l’infirmière, à ceux d’Ethan, aux tiens. En fait, ça t’aide surtout à prendre conscience de la réalité. Ce que t’as vécu il y a quelques jours n’est pas un cauchemar, c’est bien vrai, et c’est pour ça que tu te sens vide. Parce que tu l’es. Parce que tu as perdu ce qui grandissait en toi.

Si t’as choisi le bord de l’étang, c’est pas seulement pour le pouvoir apaisant des bruits de l’eau sur la rive. C’est aussi parce que tu sais que là, personne ne viendra interrompre le cours de tes pensées. Malgré le temps ensoleillé qui aurait dû te pousser à sortir bien avant que cet abruti vienne t’emmerder, tu sais que les élèves ne s’éloignent pas trop du château tout de même, à cause de l’inquiétude qu’à le don de provoquer les nouvelles règles qui ne cessent de vous tomber dessus depuis la rentrée. Pourtant, ce que tu n’avais pas anticipé, c’est que les fameuses règles n’avaient visiblement pas d’effet sur les professeurs. La voix d’Ella Bjornsson te fait sursauter, et aussitôt, tu tentes de reprendre un semblant de constance en tournant brusquement la tête. « Y’avait trop de bruit dans la salle commune » Ce qui n’est pas totalement faux. Tu esquisses un faible sourire en réponse au sien. Etrangement, sa présence à le don de t’apaiser soudainement. Tu ne sais pas ce qui te lie exactement à cette femme. Elle est ton ancienne professeure, et pourtant, tu ne la vois pas comme les autres depuis qu’elle t’a ouvert les yeux, l’année passée. Puis tu l’aimes bien aussi, tu l’apprécies énormément. C’est peut-être pour ça que tu lâches totalement prise devant elle, et qu’en réponse à sa proposition de faire un entraînement, tu éclates. « Je veux juste qu’on me foute la paix bordel ! Pourquoi personne veut le comprendre ?! » Tu ne parviens même pas à hurler. Ta voix n’est que craquement dans tes sanglots. A croire que tu n’as pas tant épuisé ton stock de larmes, finalement.



Pando
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INRP
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Mar 15 Jan - 15:57

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7 octobre 2018

Tu ne t’attendais pas à la voir là. Depuis la rentrée, tu veilles tout de même un minimum de loin. C'est tout de même au point où tu t'es demandé si elle n'a pas abandonné l'idée de devenir Auror puisqu'elle ne t'a pas recontacté non plus depuis septembre. Tu sais donc qu'elle a continué dans le cursus de protection magique. Donc, il était juste impossible qu’elle ne veuille plus suivre cette voie. Pourtant, à aucun moment elle n’était revenue te voir pour un entrainement. Alors tu n’avais pas forcé. Certes, tu l’as prise sous ton aile. Oui, c’est une intervention de ta part qui a fait découvrir le métier d’Auror a bon nombre d’élèves. Mais elle est la seule que tu as accepté de prendre sous ton aile. Alors que tu voulais ne plus rien avoir à faire avec le Ministère, de près ou de loin, tu as fait le choix de proposer à la blonde de l’entrainer. Tu avais aimé lui montrer certaines techniques avant les vacances, lui montrer que même une femme, aussi frêle puisse-t-elle paraitre, pouvait gagner face à un homme. Tu as démontré par tous les moyens possibles qu’une femme pouvait être une bonne Auror sans être faible et jouer uniquement de ses charmes. C’est quelque chose que tu as énormément apprécié parce que tu te revoyais à son âge, en train de t’entrainer. Tu te revoyais un peu plus âgée, suivre la formation et ensuite arriver au Ministère, retrouver Eliael et t’entrainer sans relâche avec lui. Oui, tu avais es bons souvenirs malgré tout de cette période de ta vie.

Mais pour le moment, tu t’approches de la jeune femme, installée dans les jardins de l'université. Tu décides de t’installer juste à côté d’elle, en tailleur également lorsqu’elle t’explique que si elle est là, c’est parce que la salle commune des Lions est trop bruyante. Tu hoches doucement la tête, ne connaissant pas forcément les salles communes ici. Tu ne connais pas parfaitement le fonctionnement à Poudlard, plutôt habituée à celui de Durmstrang. L’accès aux salles communes ? Tu n’y vas tout simplement jamais. C’est le job des directeurs de maison, tu le leur laisse bien volontiers ! Et puis tu ne te vois pas gérer toute une maison, tu en as déjà bien assez avec ceux que tu vois en cours. Ils sont en groupe plus restreint, cela te suffit largement. Quelques-uns des élèves sont déjà bien assez tête à claque comme cela. C’est donc tout naturellement que tu lui proposes un entrainement. Pour ta part tu commences à fatiguer alors elle a de forte chance de te mettre à terre. Et c’est con à dire mais il y a bien longtemps que personne ne t’as foutu sur le sol en te foutant une raclée au combat à mains nues ! Non tu n’es pas masochiste, tu veux juste une bonne raison de ne pas oublier que tu dois toujours t’améliorer.

Sa réaction te fait pourtant hausser un sourcil. Qu’on lui foute la paix ? Non, quelque chose ne va pas. Oui, tu sais que la Lionne a cette tendance à envoyer bouler les gens par moment. Mais pas toi et pas comme ça. Non, quelque chose ne va pas. Son comportement te le confirme : tu la vois fondre en larmes. Maladroitement, tu passes un bras autour de ses épaules. Tu ne sais pas forcément comment agir dans ces cas là avec elle. Avec un ami, c’est facile. Mais Ailsa est une élève, une toute jeune femme et tu ne sais pas comment gérer ce genre de situation, tu n’as tout simplement pas appris. Tu te poses des questions, tu tentes de savoir par toi-même ce qui a pu lui arriver. « Ailsa… Qu’est ce qui ne va pas ? » Ta voix est douce. Tu tentes de lui montrer, de cette manière, qu’être son mentor ce n’est pas juste, du moins de ton point de vue, lui apprendre à se battre et d’autre chose encore. Non, pour toi c’est aussi être là quand elle flanche et que quelque chose ne vas pas.
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Mer 16 Jan - 14:17

07 Octobre 2018

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Ailsa & Ella
Ce qui sort de ta bouche, ce n’est pas de la colère. C’est juste du désespoir. Tu veux être seule. Tu veux juste qu’on te laisse tranquille, et même ça, ce n’est pas possible. Personne n’est capable de respecter cette distance que tu te tues à prendre. Personne n’est capable de comprendre que pour une fois, tu ne veux pas te mélanger aux autres. Ok, dans la salle commune, c’était un peu de ta faute tout de même. Malgré le beau temps, fallait bien se douter qu’elle ne serait pas vide, et pire, qu’on viendrait t’emmerder volontairement. Mais le lac ? C’est pourtant bien pour son calme que tu l’as choisi, alors pourquoi faut-il que même là on vienne te parler, même si cela part sûrement d’une bonne intention. Contrairement à Trevor, t’as absolument rien contre Ella Bjornsson. Au contraire. Tu lui dois énormément. Sans elle, tu ne serais pas là aujourd’hui, à tenter de tracer ton avenir. Tu ne sais même pas ce que tu ferais d’ailleurs. Mais elle a su t’ouvrir les yeux, et pour ça, tu lui voues une immense gratitude mêlée à une grande affection. Mais pourquoi faut-il qu’elle aussi vienne interrompre ce besoin de tranquillité qui te bouffe depuis ta sortie de l’infirmerie ? Pourquoi ne pouvait-elle pas courir ailleurs, ou simplement passer son chemin sans se préoccuper de toi ? La réponse est simple : elle te voue elle aussi une grande sympathie, et sûrement qu’assise seule sur la rive du lac, tu as attiré son regard, et qu’elle ne pouvait pas faire autrement.

Mais au fond, malgré ta question étouffée dans tes sanglots, est ce que cela te dérange vraiment ? Eh bien aussi étrange que cela le soit, non. Absolument pas. Parce que c’est elle, et pas quelqu’un d’autre. Parce qu’avec elle, tu te sens bien, libre. Parce que vos entraînements ont tissé ce lien amical entre vous, plus qu’avec tout autre professeur. Parce que tu sais qu’elle te jugera pas, qu’elle te forcera pas à te parler si tu ne veux pas.  Et parce que tu sais aussi qu’avec elle, t’as pas peur de craquer. T’as pas honte non plus de fondre en larmes devant elle, parce qu’elle n’est pas comme les autres, elle n’abusera pas de compassion, et restera elle-même quoi qu’il en soit. Tu te laisses même faire quand elle t’attire contre elle, et tes pleures s’intensifient un peu plus quand elle te demande ce qui ne va pas. C’est exactement pour ce genre de question que tu ne voulais voir personne. Tu ne veux pas raconter ce qui est arrivé. Quand t’y pense, ça te fout déjà suffisamment les boules de te dire que le professeur de Médecine Magique et l’infirmière ont été témoin de la scène, et qu’ils savent tout. Ou presque. Mais là, c’est Ella qui te le demande, et ça change tout. « Si j’évite les entrainements depuis la rentrée c’est parce que je … je suis tombée enceinte cet été … Commences tu en restant lovée contre elle, le visage enfoui dans son cou, puis tu éclates une nouvelle fois. Mais c’est fini … Y’a plus rien … Je l’ai perdu … »

Pando
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Anonymous
Invité
INRP
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Mer 16 Jan - 14:21

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7 octobre 2023

Tu ne supportes pas de voir Ailsa dans cet état. Tu ne sais pas vraiment pourquoi à vrai dire, mais tu t’es attachée à la petite blonde. Ou plutôt, tu sais pourquoi tu t’y attaches mais tu refuses bien souvent de l’admettre. Parce qu’elle est comme toi et qu’au fond, tu ne veux pas qu’elle suive le même chemin que toi sur tous les plans. Tu apprécies cette gamine et tu ne veux pas que comme toi, elle ne connaisse pas les sentiments avant de longues années. Tu ne veux pas qu’elle ne vive que pour son travail, pimenté de quelques parties de jambes en l’air juste pour décompresser. Tu veux qu’elle puisse s’autoriser à aimer et être aimer parce que c’est quelque chose qui t’a manqué depuis tout ce temps. Parce que les amis et les collègues, ça peuple un peu la vie mais certains ne restent pas. Il y en a qui ne sont jamais revenus de mission et pour lesquels tu n’as pas pleuré parce que tu n’as pas su comment faire à cette époque. Il y a ceux qui sont tout simplement partis et que tu n’as plus jamais revu, sans que cela ne te fasse ni chaud ni froid. Non, tu ne veux pas que la MacLean ait une vie comme la tienne. Tu espères du plus profond de ton cœur qu’elle trouvera quelqu’un qu’elle aimera et qui l’aimera en retour. Tu espères qu’un jour elle connaitra la joie de devenir mère. Et surtout, tu espères que jamais, ô grand jamais, elle ne connaisse la souffrance qui t’habite depuis plusieurs mois déjà. Déjà que personne ne le mérite, tu le supporterais encore moins pour ta petite protégée. Certes, tu n’es pas forcément très maternelle. Tu ne sais pas ce que c’est, tu n’as pas eu de bon exemple à ce sujet. Mais tout de même, tu tiens à la protéger autant que tu le pourras.

La voir dans cet état te vrille le cœur et c’est donc presque naturellement que tu l’as attiré contre toi. Parce que pour toi, c’est une des meilleures marques de soutien que tu connaisses et que, même si elle préfère ne pas te parler et garder pour elle ce qui la tracasse, tu lui montres au moins que tu es là. La jeune femme te parlera quand elle se sentira prête dans le pire des cas. Tu ne t’attendais en revanche pas à ce que ses sanglots s’intensifient. Tu la serres alors un peu plus contre toi. Mais bon sang, qu’est ce qui peut bien se passer !? Tu espères sincèrement qu’un élève n’est pas en cause dans tout ce mal-être, qu’elle ne s’est pas faite attaquer ou n’importe quoi d’autre. Tu risquerais de ne pas être tendre avec l’abruti qui aurait pris le risque de s’en prendre à elle. Certes, tu es une enseignante. Tu te dois de garder ton calme. Mais tu as toujours le droit de retirer des points ou de mettre des retenues en conséquence. Et à ce niveau, tu ne te gêneras clairement pas ! Tu ne pourras rien faire pour des évènements qui auraient pu se passer l’année dernière mais pour quelque chose d’assez récent… Tu n’hésiteras pas. Tu agirais comme cela pour n’importe quel élève qui se ferait attaquer mais là, les choses prennent une petite touche un peu plus personnelle. Tu es plus touchée dans ce cas-là.

Tu lui caresses doucement les cheveux, te voulant rassurante, et esquisses un léger sourire lorsqu’elle t’avoue être tombée enceinte pendant l’été. Cela aurais pu te réjouir, même si t’as propre situation n’est pas propice aux effusions de joie. Mais tout de même, ces quelques mots gonflent ton cœur de joie. Mais ce bonheur éclate bien vite. Ton cœur se serre lorsque la Lionne t’avoue l’avoir perdu. Ta gorge se noue, les larmes te viennent aux yeux. Et inconsciemment, tu serres encore un peu plus. Ta main se crispe légèrement sur la tête de la demoiselle et sans prévenir, tes larmes se mettent à couler. Tu aurais pu te montrer forte, ne pas montrer que cela t’atteint. Heureusement qu’elle ne te voit pas, tu ne veux pas t’étendre sur le sujet. C’est quelque chose qui te touche beaucoup trop, parce que tu ne sais que trop bien ce qu’on ressent dans ce genre de situation. « Ailsa… Je suis désolée… Je… » Tu n’arrives pas à continuer. Ta voix se brise, tu ne peux tout simplement pas supporter qu’elle endure cela. Non, pas elle, pas celle que tu as prise sous ton aile… Tu te reprends pourtant. Un enfant, on ne le perd pas comme ça. Il y a forcément eu quelque chose. Si c’est uniquement du fait de la Gryffondor, comme c’est le cas pour toi, tu la soutiendras. Mais si c’est à cause de quelqu’un… Cette personne n’auras qu’à bien se tenir.
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Anonymous
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INRP
IRL
Jeu 31 Jan - 14:45

07 Octobre 2018

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Ailsa & Ella
L’étreinte d’Ella te fait autant de bien qu’elle ne pousse tes sanglots à s’intensifier, et ton coeur à se gonfler un peu plus d’émotion. Dans ses bras, tu te sens presque autant revivre que mourir, soulagée que perdre pied. Tu laisses tes larmes rouler encore et encore sur tes joues, tu t’accroches à la jeune femme, en sentant ses bras se resserrer à certains de tes mots. Tu ne te souviens pas avoir déjà partagé un tel geste, et un tel moment avec cette femme. Cette étreinte qui se resserre de plus en plus belle quand tu annonces que tout est fini. Qu’il y avait un bébé, mais qu’il n’y en a plus. Que la bonne nouvelle que tu aurais pu lui annoncer - parce que quelque part, elle aurait pu en être une - est finalement un cauchemar d’où tu peines à te réveiller. Un cauchemar qui ne te hante pas seulement la nuit, pendant ton sommeil, mais aussi le jour, tout le temps, chaque minute depuis le jour où s’est arrivé. Un cauchemar déchirant, qui ne cesse de mettre ton coeur en pièce, et tes entrailles en lambeaux. Ton visage dans son cou pâle, tu t’enfonce un peu plus contre elle, tu sens ses bras se contracter et s’accrocher encore plus à toi, pendant que tu continues, la voix brisée. « Jeudi dernier … j’allais l’annoncer à Ethan … j’allais enfin lui dire .. je m’étais enfin décidé … » Puis un nouveau flot de sanglots t'interrompt dans un hoquet.

C’est finalement à son tour de prendre la parole, après ce qui te semble être une éternité, et qui en réalité ne sont que quelques secondes. Ton prénom d’abord, qui sort de sa bouche, puis un « je suis désolée », beaucoup trop faible, jusqu’à ce que sa voix se brise à son tour. T’es certaine qu’elle pleure. T’en mettrais ta main au feu qu’elle vient de fondre en larmes, elle aussi. Ouais, t’en es persuadée, et immédiatement, tes sanglots cessent, tes sourcils se froncent, et tu te recules, un peu, juste assez pour la détailler du regard, pour chercher le sien. « Ella ? » Tu te redresses un peu, juste assez pour que tes soupçons soient confirmés. Et c’est le choc. Pour la première fois, pour la toute première fois depuis que tu la connais, tu vois Ella Bjornsson pleurer. Pour la toute première fois, tu vois en elle, dans ses yeux, de la tristesse, et de la vulnérabilité, alors qu’elle avait su te montrer à la perfection un exemple de force et d’impassibilité jusqu’à maintenant. Bien sûr qu’au delà d’être une combattante, tu sais qu’elle est une femme avant tout, avec ses faiblesses et probablement une certaine sensibilité. Mais jamais tu ne l’avais imaginé pleurer une seule fois, et le voir là, en direct, t’abasourdit autant que l’effet que cela te fait. Pourquoi pleure-t-elle ? Qu’as-tu dit qui la mette dans un tel état ? Tu n’ajoutes rien, ton regard suffisant à remplacer toutes les questions qui te passent  par la tête.

Pando
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