Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
RSS
RSS



 

Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Sorry not sorry (Ishan) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 18 Jan - 14:45

Sorry not sorry
Ishan & Ethan
Les cours de sciences magiques, que du bonheur. Ils avaient ce quelque chose en plus qui le motivaient. Qui lui donnaient cette sensation de pouvoir faire l'impossible. C'était une façon de penser assez utopique, c'est vrai, mais rendre fier ses proches et contribuer activement à la société sorcière était une récompense à toutes épreuves; concentré à écouter et à prendre des notes, l'écossais réussissait brillamment à faire abstraction de potentiellement pensées parasites, et à ne pas être distrait inutilement si bien qu'il n'avait pas vu le temps passer. La dernière sonnerie de la journée avait retentit bruyamment, annonçant la fin du cours. Ethan discutait avec sa voisine de table alors qu'ils étaient en train de débarrasser leurs affaires. Ils sortirent ensemble de la salle en dernier à force de papoter, marchèrent, s'engouffrant dans le couloir pour rejoindre les escaliers. Leur conversation tourna court lorsque quelque chose attira leur attention parterre, juste devant eux. Un petit carnet avec une couverture de cuir, sûrement abandonné par mégarde. « Tu penses que c'est à qui ? Attends, il y a une photo... » Curiosité quand tu nous tiens. La sorcière fit de grands yeux éberlués lorsqu'elle vit le contenu du cliché sur lequel se trouvait leur enseignant avec une femme inconnue. Bon, au moins ils avaient l'identité du propriétaire. Sa camarade voulait fouiner davantage dans le journal, sûrement dans l'espoir d'apprendre des faits croustillants sur l'adulte mais Ethan lui coupa l'herbe sous le pied en lui piquant l'objet des mains. Le cliché, par chance, c'était lui qu'il l'avait. « D'accord tu as gagné ! J'irai lui rendre demain ! » Etre grand avait son avantage. Elle avait beau sauter pour essayer de le lui dérober, elle n'y parvenait pas. Mi-amusé, le Gryffondor  secoua la tête « J'crois pas, non ! Je préfère m'en charger si ça t'ennuie pas, on a assez vu de ce qu'on n'aurait pas dû voir. » En tout cas, ses dires avaient eu l'effet de l'arrêter. La jeune femme plissa toutefois les yeux et pencha légèrement la tête sur le côté « Tu ne me fais pas confiance ? » Il esquissa un sourire narquois. « Non. » C'était clair et net comme ça. « Sympa, Prewett. » Lui ça le faisait rire. Bon, sa comparse avait fini par céder, et c'est lui qui en avait la responsabilité de le rendre dès que possible à l'enseignant en question. Ishan Patil...Tiens, il n'était pas professeur de Médecine Magique par hasard ?

Le lendemain, il avait attendu la fin de son dernier cours pour se rendre dans la salle du professeur en question. Attendant patiemment que tout le monde soit sortis des lieux, le Prewett toqua à la porte, s'excusa d'abord de le déranger puis s'avança vers son bureau. Il sortit ensuite le fameux journal de son sac et le tendit à son propriétaire. « Je crois que ceci vous appartient, Professeur. On l'a trouvé hier avec une amie en passant dans les couloirs. » Du coin de l’œil, il pouvait apercevoir sa camarade observer discrètement la scène avec un grand sourire à l'extérieur de la classe avant de tourner les talons. Quelle mesquinerie ! Après...Il l'avait bien cherché aussi.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 18 Jan - 15:10

Sorry not sorry
Ishan & Ethan - 27 septembre 2018
Le brouhaha de la fin du cours s'élevait progressivement, rompant le silence que tu avais très vite su imposer dès ton arrivée. Ça ne faisait que deux mois que tu avais pris tes fonctions de professeur, et pourtant, tu te félicitais de ton efficacité, bien qu'un certain manque de crédibilité parfois que tu avais rapidement obtenu aux yeux des élèves. Tu n'étais pas un de ces enseignants frigides qui sanctionnait à la moindre parole, qu'on craignait au point d'appréhender le cours, non, loin de là. Tu étais même plutôt sympathique, du moins tu espérais être perçu ainsi, et pas seulement comme un débile qui ne savait juste pas se montrer autoritaire quand il le fallait, remettre les choses à leur place quand tu le devais. Et puis, quoiqu'on en disait, tu savais t'y prendre avec les gamins, tu n'avais pas forcément gagné en expérience au fil de ta carrière d'assistant de médicomage, mais tu les connaissais bien, et t'identifiais beaucoup à eux. « Pour le prochain cours vous ferez un parchemin sur les accidents et incidents magiques. Bonne soirée, et ne traînez pas dans les couloirs. » Tu balayais la salle du regard pendant qu'elle se vidait, esquissait un léger sourire aux élèves qui te saluaient en sortant, mais tu étais tendu, et cela s'en ressentait.

Oui, tu étais tendu, parce que hier soir, en rentrant dans tes appartements, tu t'étais rendu compte que quelque chose te manquait, quelque chose d'important, non, d'essentiel à tes yeux. Quelque chose qui t'aidait à tenir autant qu'il te torturait, et, hier soir, en découvrant que tu l'avais perdu, tu t'étais senti décomposé. Bien sûr, que tu l'avais cherché partout. Tu avais tout retourné dans ton appartement, tu avais retracé tout tes passages de la journée pour vérifier que tu ne l'avais pas simplement fait tomber, tu étais même retourné dans ta salle de classe, mais non, impossible de mettre la main sur ton journal. Tu n'avais pas dormi de la nuit, pour une autre raison que tes habituelles insomnies, et tu avais été distrait toute la journée. C'était à se demander comment un simple journal pouvait te mettre dans des états pareils. Mais voilà, ce journal n'était pas un bouquin lambda, tu n'y écrivais pas tout et n'importe quoi, comme on le faisait avec un journal intime. Dans ce journal, tu y gardais le moindre de tes souvenirs avec Sara, des photographies, des petits mots. Désormais, il était la seule chose qui la maintenait encore un peu avec toi sans te nuire, et tu l'avais égaré …

Tu rangeais nerveusement l'ensemble de tes affaires dans ta besace, jetant de temps à temps des coups d’œil sur les étagères, les dessous de tables, les moindres recoins où ton journal aurait pu se glisser, mais tu ne vis rien. Rien, à part un élève qui traversait les rangées de tables dans la direction inverse, s'approchant de toi à grande enjambée. Il n’était pas dans ton cursus, mais tu avais déjà entendu parler de lui pour ses talents en sortilège, et son nom te revint enfin. « Prewett, que puis-je faire pour vous ? » On sentait clairement la nervosité dans ta voix, chose inhabituelle et étonnante quand on savait à quel point tu étais à l'écoute de tes élèves, en principe. Mais là, il tombait mal. Tu comptais bien chercher encore et encore, tu n'allais pas laisser tomber aussi vite, et voilà que le jeune homme se présentait à toi comme un obstacle, une barrière. Tu fis danser nerveusement tes ongles sur ton bureau quand, alors que tu t'attendais à n’importe quelle question, tu ne pus t'empêcher d’écarquiller les yeux quand le jeune homme te tendit ton journal. « Quoi … Mais où avez-vous ... » Puis ton expression changea, tes traits se durcirent quand tu te rendis compte que ta vie privé avait été entre les mains d'un élève pendant dans tout ce temps. Sara, ton épouse perdue, et tout ses souvenirs avaient sûrement été passé au crible d'au moins un d’un élève de Poudlard, si ce n'était plus. Fusillant le garçon du regard, tu lui arrachas le bouquin des mains, et perdis tout contrôle de toi même. « C'est vous qui l'aviez ! Comment, Merlin, a t-il bien pu arriver entre vos mains ? Soit, j'ai pu le laisser tomber par inadvertance, mais quand même, ce n'est que maintenant que vous me l'apportez ?! Et d'ailleurs, la lecture a été bonne, j'espère ? Oui, Monsieur Prewett, il n'y a qu'en l'ouvrant que vous avez pu vous rendre compte que c’est MON journal ! J’en ai pourtant entendu des bonnes choses sur vous, mais, en fait, je vois que vous n'êtes qu'un petit fouineur ! Allez vous en ! »

Pando
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 18 Jan - 15:14

Sorry not sorry
Ishan & Ethan
Ethan est un garçon rempli de bonnes intentions malgré son caractère de chien, possédant un esprit ingénieux digne d'un serdaigle. On dit que le choixpeau ne se trompe jamais, ayant préféré mettre en valeur sa noblesse d'âme et sa témérité plutôt que son inventivité. En tout cas, en ce qui concernait l'identité du propriétaire de ce journal, la photo fut d'une grande aide pour le mener lui et sa camarade sur la bonne piste bien qu'il aurait préféré s'en abstenir. En y repensant, ça ne sera pas pire que de lire à l'intérieur afin d'en deviner à qui il pouvait appartenir et par conséquent, de pénétrer le jardin secret de cette personne. C'était encore plus culpabilisant quand il s'agissait d'un professeur. Alors c'était en toute bienveillance que le lion vint le rendre en main propre avec pour projet d'aller travailler le devoir qu'on venait de leur imposer pour la fois prochaine. Mais voilà, quelle fut sa surprise lorsqu'il se fit réprimander pour sa bonne foi ! En réalité, le Professeur Patil se méprenait sur les intentions de cet élève qu'il n'avait pas en cours, mais dont le nom était rarement inconnu aux oreilles des professeurs en général. Le Gryffondor fut surtout surpris de lire de la déception mélangé à de la colère sur le visage de l'enseignant. Il resta estomaqué, à écouter les remontrances qui n'avaient pas lieu d'être lorsqu'on connaissait le fin mot de l'histoire. Mais justement, le professeur n'en savait rien. « C-Comment ? » Le Rouge et Or tenta un début de défense, éffaré et choqué qu'on puisse l'accuser de malhonnêteté. « Sauf votre respect, professeur, je ne vous permets pas de me traiter de fouineur et de m'accuser sans preuves pour quelque chose que je n'ai pas fait. » On voyait à son ton insolent que Monsieur Patil avait froissé le jeune homme. De peur que son camarade aille trop loin au vu de sa facheuse tendance à être trop direct, sa camarade vint à la rescousse du lion. « Professeur Patil, s'il vous plait ! Ce n'est pas la faute d'Ethan...C'est la mienne. » Avoua-t-elle en baissant la tête, d'un ton coupable. L'écossais la regarda, abasourdi. « On l'a ramassé parterre en sortant de la salle. La photo qui était dedans dépassait un peu trop...J'ai donc voulu voir qui était dessus et c'est là qu'on a su que c'était à vous. J'admets avoir été tentée de mettre mon nez dans les pages du journal mais il m'en a empêché. Alors si vous voulez réprimander quelqu'un, c'est moi. » La demoiselle avait un sacré courage, en étant plus honnête qu'il ne l'aurait cru. Cette dernière lui avait peut-être évité les ennuis, à condition que leur enseignant soit d'humeur clémente. Après l'insolence du Prewett, y'avait de quoi en douter.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 18 Jan - 15:24

Sorry not sorry
Ishan & Ethan - 27 septembre 2018
Cela faisait longtemps que tu n'avais pas été dans une telle colère. Si tes souvenirs étaient bons, il semblerait que la dernière fois était … lorsque Jackson était venu t'annoncer que ta femme avait perdu son ultime combat … Ce jour là, qui remontait à quatre bonnes années, tu avais été pris d'une colère noire, une rage de folie qui t'avait fait dire des choses atroces à cet homme que tu considérais pourtant comme ton meilleur ami, ton frère. Ce jour là, tu le savais, tu avais été horrible avec lui. Et tu l'étais certainement un peu avec cet élève, aussi. Tu ne le laissais pas en placer une, lui hurlait presque dessus, tellement que les élèves qui passaient dans le couloir pourraient t'entendre. Ta fureur était perceptible dans chaque mot que tu lui disais, dans chacun des gestes que tu faisais, dans le regard que tu lançais. Mais la douleur aussi, la détresse à l'idée de te dire que chacun de tes souvenirs avec Sara n'était plus rien qu'à toi, qu'ils étaient partagé, à ton insu, qu'on avait pénétré ce jardin que tu voulais tant garder secret, quelque part dans ta mémoire et dans ton cœur, oublié des autres. Tu te trahissais certainement. Tu te démasquais, levais le voile sur ces maux que tu prenais tant de peine à enfouir en toi le jour, pour que personne ne puisse les deviner. Tes mots dépassaient ta pensée, et d’ailleurs, le Gryffondor ne semblait pas les apprécier puisque rapidement, il ne se laissa pas faire, et s’il avait certainement raison, il prenait cependant une tonalité qui intensifia ta colère.

Tes prunelles s’assombrirent de plus belle, tandis que tu les plongeais dans celles du jeune homme qui venait ouvertement de te manquer de respect. « Et moi, Monsieur Prewett, je ne vous permets pas de vous adresser à un professeur sur ce ton. » Sifflais-tu en contournant ton bureau pour rejoindre les deux élèves. Ta réaction était certainement un peu trop grande, et tu commençais à le comprendre alors que la camarade du jeune homme en venait à prendre sa défense. A vrai dire, bouche bée, tu lui lançais d'abord un regard interloqué, tant tu étais à la fois surpris de son geste, mais aussi de ce qu'elle prétendait dire. Alors, comme ça, si la demoiselle disait vrai, tu t'étais complètement trompé. Ta colère de l'instant, à la vue de ton journal dans des mains qui n'étaient pas les tiennes t'avait fait faire fausse route. Tu n'ajoutais rien, la laissais finir ses explications, mais en réalité, tu n'arrivais pas à ressentir la moindre honte. En fait, tu ne ressentais rien du tout, pendant quelques secondes. Tu te rendais compte que non seulement, tu avais accusé bien rapidement le jeune Prewett, mais qu'en plus, tu avais été trop loin dans tes paroles. Ta colère soudaine t'avait fourvoyé, et pourtant, elle ne parvenait toujours pas à te quitter tant tu te sentais blessé à l’intérieur de toi, et puis, il restait malgré tout le fait qu’ils aient gardé ton carnet en leur possession aussi longtemps. « Et jamais il vous est venu à l’esprit de me l’apporter tout de suite ? C’était trop difficile d’imaginer pour des élèves de huitième année que ce carnet pouvait avoir une valeur inestimable pour son propriétaire ?  »

Pando
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 18 Jan - 15:27

Sorry not sorry
Ishan & Ethan
L'honnêteté paye toujours. Ou du moins, la plupart du temps. Ethan n'aime pas mentir sauf peut-être pour taquiner quelqu'un ou ne pas blesser autrui comme il l'avait tenté de le faire avec Ailsa pour qu'au final, lui retomber sur la tronche. Super. « Et moi, Monsieur Prewett, je ne vous permets pas de vous adresser à un professeur sur ce ton. » Prof ou pas, le Gryffondor n'acceptait pas de s'écraser sous prétexte d'accusations sans fondements qu'on lui portait, hurlant son innocence. « Si vous voulez que vos élèves vous montre un minimum de respect, ayez au moins l'aisance de ne pas les rabaisser inutilement. » Oulà, c'est que le Prewett allait un peu trop loin pour le coup. En tout cas, dans cette relation de subordination d'élève à professeur. « Ethan, stop ! » Sa camarade avait bien fait d'intervenir et de calmer le jeu par ses explications qui n'étaient que la pure vérité. Le lion s'était tu, ne renchérissant pas davantage. C'était plus fort que lui. Dès qu'on l'attaquait, il le sentait obligé de réagir. L'ennui, c'est qu'il le faisait rarement gentiment ou en prenant des pincettes, peu importe la personne en face. D'où le fait que ça pétait assez facilement à la maison d'ailleurs. « Et jamais il vous est venu à l’esprit de me l’apporter tout de suite ? C’était trop difficile d’imaginer pour des élèves de huitième année que ce carnet pouvait avoir une valeur inestimable pour son propriétaire ? » La sorcière était celle qui avait sans doute le plus honte dans cette histoire. Après tout, elle avait été tentée de plonger son nez dans les écrits personnels du Patil. Tête baissée, la demoiselle se justifiait avec fébrilité face à l'autorité qui se tenait devant eux. « On imagine bien Monsieur...Comme vous étiez parti, on s'était dit qu'il serait plus judicieux de vous le rapporter nous-même en mains propres le lendemain.... » Puis vint au tour du Rouge et Or d'enchaîner. « Et avec le couvre-feu, on ne pouvait pas trop prendre le risque à trainer dans les couloirs vous comprenez. » Avait-il rajouté aussitôt en plissant les yeux, sur un ton plus posé cette fois-ci même s'il en voulait toujours au Professeur de Médecine.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 18 Jan - 15:30

Sorry not sorry
Ishan & Ethan - 27 septembre 2018
Tu avais l'impression de faire plusieurs pas en arrière, de remonter quelques mois à peine après la mort de Sara. Tu étais blessé, brisé en mille morceaux, pour un simple journal. Ce n'était pourtant qu'un regroupement de morceaux de papiers, rien de bien exceptionnel, mais il avait provoqué un double choc qui te torturait. D'abord, tu avais bien cru l'avoir perdu, avec les plus belles photos que tu avais de ta femme. Tu avais été avant tout extrêmement paniqué, pour enfin ressentir une réelle déception à l'idée de ne plus jamais le revoir. Dieu merci, tu l'avais retrouvé, mais tu n'arrivais pourtant pas à éprouver une once de joie, en cet instant. L’idée que ton intimité puisse avoir été offerte ainsi à des élèves t’horrifiait, et de ce fait, nourrissait cette colère en toi. L’insolence du jeune Prewett ne faisait rien pour aider, et pire, elle intensifiait ta fureur, t’empêchant de t’excuser pour ta première attaque, et même d’en ressentir le moindre regret. Tu n’aimais pas le ton de défi qu’il employait, cette insolence que toi, tu n’aurais jamais osé avoir étant élève. Bien sûr que tu l’avais eu, l'insouciance de la jeunesse, mais jamais tu ne te serais permis de tenir tête à l’un de tes professeurs comme le Gryffondor le faisait. Alors non, tu n’arrivais pas à te calmer, tu n’en avais simplement pas envie. C’était comme ci le jeune homme s’amusait à titiller ton mal-être qui devait pourtant être bien perceptible.

La jeune fille elle, était plus sage, peut-être pas aussi tenace que son camarade en fait, puisqu’elle essayait de calmer le jeu, mais toi, tu ne t'arrêtais pas là et en remettais une couche. Tu n’étais pas comme ça d’habitude. Tu n’attaquais pas, comme tu le faisais là. En général, tu comprenais. Dans un autre contexte, tu aurais simplement remercié les jeunes gens avec un sourire soulagé. Mais là, ça concernant Sara. Au delà de concerner ta vie privé, ça concernait ce que tu ne révélais à personne et qui pourtant, comptait le plus pour toi. C’était l’intouchable, ce que tu protégeais plus que tout, alors ton instinct défensif s’était réveillé, faisant de toi un autre homme. Et encore une fois, si la jeune fille tentait d’apaiser les tensions, au contraire, tu pris la remarque du jeune homme comme une énième provocation. « Le couvre-feu ? Excuse qui te semblait plus que pitoyable en cet instant. Si ce n’était que pour m’apporter mon bien il ne vous serait rien arrivé, j’en aurai veillé personnellement, Monsieur Prewett. Mais puisque vous en parlez, j’espère bien que je n’aurai jamais à vous croiser dans les couloirs après 19h car je ne serai pas aussi clément que j’aurai pu l’être dans d’autres circonstances. »

Pando
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 18 Jan - 15:34

Sorry not sorry
Ishan & Ethan
Peu importe ce qu'il disait pour se justifier, le Professeur Patil n'en avait que faire. Pour lui, le Gryffondor avait mal agit. Point. La présomption d'innocence, il ne connait pas ? Visiblement non. Il aurait pu le garder ce foutu carnet, le filer voire même le brûler au lieu de gentiement le rapporter à son propriétaire. Il voulait quoi après, qu'on lui cire les pompes ? Super les profs qui prennent les élèves pour des moins que rien ! Ethan ne l'a jamais eu en cours - et ne l'aura d'ailleurs jamais - mais cet épisode avait eu de quoi le refroidir. Pourtant, on disait que Monsieur Patil était un homme profondemment bienveillant. Sauf que là, franchement, le Prewett ne voyait pas en quoi. « Le couvre-feu ? Si ce n’était que pour m’apporter mon bien il ne vous serait rien arrivé, j’en aurai veillé personnellement, Monsieur Prewett. Mais puisque vous en parlez, j’espère bien que je n’aurai jamais à vous croiser dans les couloirs après 19h car je ne serai pas aussi clément que j’aurai pu l’être dans d’autres circonstances. » Traduction : il acceptait en gros qu'on déroge aux règles de l'école pour apporter un carnet en pleine nuit. Et après on parlait de respect. Comment dire que c'était n'importe quoi ? Surtout qu'il fallait savoir qu'ils ne risquaient rien ! A moins d'être legilimens, comment auraient-ils pu deviner ? Mais il valait mieux que le Prewett apprenne à fermer sa bouche avant que la situation ne s'empire plus qu'elle ne l'était. Il trouvait juste injuste d'être traité de la sorte alors que tout partait d'une bonne intention à l'origine et c'est ça, qui le révoltait. « Ça veut dire que vous ne nous punissez pas Professeur...? » Les deux sorciers levaient les yeux vers l'enseignant. L'une lui faisait presque les yeux de merlan frit tandis que l'autre restait dubitatif quant à sa réponse, attendant chacun qu'une sentence leur tombe sur la tête avec pour seul juge un professeur qui n'a pas su interpréter les réels motivations d'un élève ayant simplement voulu se montrer honnête.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 18 Jan - 15:38

Sorry not sorry
Ishan & Ethan - 27 septembre 2018
Le couvre feu n’était pas excuse. Bien sûr que tu aurais pris la défense du jeune homme s’il avait été pris dans les couloirs après l’heure imposée pour t’amener ton journal. Peut-être aussi que cela n’aurait pas forcément été du même point de vu pour d’autres professeurs, mais pour toi, l’important était de remettre la main sur ton carnet. D’ailleurs, tu savais aussi que c’était ta colère face à la violation de ton intimité qui t'avait fourvoyé, et que sans ça, tu n’aurais pas autant mal pris l’insolence du garçon. N’était-ce pas toi, en fin de compte, qui l’avait provoqué en premier en te jetant dessus alors qu’il ne faisait qu’apporter ton bien ? Tu te rendis compte, là, alors que le jeune homme te demandait soudainement, sans une once d’arrogance cette fois, si tu n’allais finalement pas les punir. Pendant quelques secondes, ton regard passa de l’un à l’autre. « Eh bien … » Le regard suppliant de la demoiselle te ramena à la réalité, cette réalité qui te pousser à admettre que le geste des deux jeunes gens n’étaient pas mal intentionné, bien au contraire. Tu les sentis monter peu à peu, tes remords, jusqu'à ce qu'ils t'envahissent totalement.  Le regard fuyant, tu te mordis les lèvres, tellement fort que tu sentis déjà le goût métallique du sang sur ta langue. Posant le bouquin sans ménagement sur ton bureau, tu passas ta main sur ta bouche, réfléchissant à ce que tu devais dire, ou faire. « Je ne vais pas vous punir non, je pense en avoir déjà assez fait comme ça ... » Ta voix n'était plus qu'un murmure, tandis que tu contournais ton bureau pour te laisser tomber lourdement sur ta chaise.

Tu relevas les yeux vers les deux élèves, les fixant quelques secondes avant de reprendre la parole d'un ton las en enfouissant ton visage dans tes mains. « Sortez d'ici, tout simplement, laissez moi s'il vous plaît ... » Tu étais encore sonné de ce qui venait de se passer. Tu t'étonnais d'ailleurs toi-même de la façon dont tu t'étais emporté avec le jeune homme, lui hurlant dessus, l'accusant de quelque chose qu'il n'avait pas fait, tout simplement parce que tu avais été apeuré. Tu n'aimais pas qu'on s'introduise dans ton intimité, alors quand cela concernait Sara, eh bien, tu venais de découvrir que tu pouvais devenir incontrôlable. Bien sûr, que tu n'avais trouvé aucune autre solution que de le faire quitter ta salle. Tu ne savais même pas si tu pourrais à nouveau regarder le Prewett dans les yeux, comme si rien de cette scène n'était arrivée. T'excuser, tu n'en étais pas capable. A vrai dire, tu n'y pensais même pas. Tout ce que tu voulais, c'était être seul. Mais tu relevas tout de même la tête alors que tu entendais déjà les pas s’en aller. « Monsieur Prewett  … Merci … » Bien entendu que tu te forçais, mais tu leur devais bien un minimum de politesse. Au moins, le message semblait clair, puisque le jeune homme fit demi-tour pour enfin quitter totalement la salle de classe en compagnie de sa camarade. Voilà, tu étais enfin seul, et tu décidais de rester encore quelques instants ici, le temps de reprendre totalement tes esprits. Ton regard croisa ton journal, et, d'un geste, tu t'en emparas pour te plonger dans ce recueil de texte et de photos de ta femme, que tu avais bien cru avoir perdu avec elle.

Pando
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
INRP
IRL
Revenir en haut Aller en bas
Sorry not sorry (Ishan)
Sauter vers:
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Game of Blood :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs-