Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
L’été… saison idéale pour un tas de choses, en extérieur… la taille de la haie, la plantation d’arbres, etc. Mais bon, avec les événements récents, il était évident que la plupart des sorciers jardiniers avaient pris du retard sur bon nombre de leurs « chantiers ». Y compris celui du manoir, bien sûr. Mais nous avions la chance, mon épouse et moi, d’avoir chez nous un jeune homme bien serviable et plutôt efficace, puisque Søren s’était déjà montré plusieurs fois tout à fait capable d’exécuter des tâches assez bienvenues au sein de notre demeure et de notre terrain. Donc, notre jeune invité s’occupait, en attendant la reprise des cours, de tout ce qui pouvait lui permettre de faire bonne figure au sein de la famille. A croire qu’il avait besoin de faire ses preuves, mais, somme toute, ce n’était pas vraiment ce qu’Ulrik m’avait demandé pour son fils.
Aujourd’hui, installé dehors, sur l’un de nos fauteuils de jardin, je lisais les nouvelles dans le numéro de la Gazette du Sorcier du jour, pour me ternir un peu au courant de ce qui se passait dans notre monde. Ma chère amie, Meredith, devait venir pour discuter un peu « affaires », et je comptais en profiter pour lui expliquer un peu qui était ce garçon et voir avec elle pour veiller à ce que tout se passe bien pour lui à l’université. Je savais que mon amie veillerait au grain et que je pouvais avoir toute confiance en elle, que ce soit pour ce domaine ou pour d’autres.
Chose assez rare, j’avais, pour une fois, délaissé mes costumes pour me vêtir avec un peu plus de légèreté en cette belle journée d’été. Un pantalon de lin blanc, une chemise noire à manches courtes… je profitais du beau temps et de la chaleur du soleil, sans avoir nulle envie de mettre fin à ce plaisir. Elianor et les enfants étaient en ville, pour une journée de shopping à laquelle je n’avais eu aucune envie de participer, et Meredith n’allait pas tarder à arriver. Autant dire que j’avais bien une petite idée en tête pour le déroulement de tout ce temps dont nous disposions… et cela n’allait certainement pas être pour me déplaire.
De temps à autre, je levais les yeux de mon journal, pour observer le jeune Søren. Ce garçon était bien bâti… il était là, torse nu, occupé à tailler la haie et moi, j’étais censé l’endurcir… mais, entre nous, quand je le regardais comme cela, j’avais plutôt envie d’autre chose, si je puis me permettre. Il avait une corpulence mince, mais était musclé, j’avais déjà plusieurs fois eu l’occasion de détailler ses abdominaux et je devais reconnaître qu’ils étaient plutôt bien dessinés. Le genre de tracé que l’on voudrait suivre pendant des heures…
Mais l’heure approchait et je savais à quel point Mrs Carrow était ponctuelle. Jamais je ne l’avais vue arriver en retard à une réunion ou à un rendez-vous… et cela, en plus de trente ans. C’était une femme remarquable à bien des égards et je me levai pour aller l’accueillir. Si nous en avions l’occasion, j’avais bien envie de l’amener dans l’un ou l’autre endroit du manoir qu’elle ne connaissait pas encore, bien que je sache pertinemment qu’Elianor ne serait certainement pas enchantée de savoir que j’autorisais l’une de mes maîtresses à m’accompagner dans des pièces où nous vivions au quotidien…
« Ah, Meredith… »Dans le cadre privé, je ne me gênais ni pour l’enlacer, ni pour la tutoyer. Après tout, depuis le temps que nous étions proches, elle et moi, je pouvais bien me permettre ce genre de petite fantaisie…« Je me suis installé dehors, nous y serons très bien pour discuter… et puis, tu pourras admirer la jolie vue. »
Elle portait l’un de ses décolletés dans lesquels j’avais toujours une furieuse envie de plonger. C’était, là aussi, une vue bien agréable qu’elle m’offrait. Je marchais à son côté pour lui indiquer le petit coin tranquille où j’étais installé et d’où je pouvais allègrement profiter de la vue sur la haie. Sur ma table, outre mon journal, il y avait une bouteille de vin blanc fruité, que j’avais fait apporter par les elfes en prévision de la venue de mon amie. Nous avions tout ce qu’il fallait pour commencer.
« Regarde-le… il arrive tout droit de Norvège… son père est un vieil ami… Et ce jeune homme va intégrer ton université très bientôt… »Je n’entrais pas trop dans les détails pour le moment, mais je nous servis du vin et je repris ma place, invitant Meredith à s’installer confortablement, elle aussi.« Il y a des jours où j’ai bien envie de le connaître d’un peu plus près… »
Meredith était habituée, je savais que je pouvais tout lui dire. Elle savait très bien que je pouvais craquer aussi bien sur la gent masculine que féminine et elle n’avait jamais paru être dérangée par cela.« Qu’en penses-tu ? »
Invité
INRP
IRL
Dim 19 Avr - 1:42
Irresistible temptation
Meredith & William
« and now they're outside ready to bust, it looks like you might be one of us »
Søren était arrivé peu de temps auparavant en Angleterre. Il avait débarqué sur les côtes anglaises avant de faire la connaissance de son hôte, à savoir William Ombrage, une connaissance et ami du père du futur étudiant. Depuis la fin de ses études à Durmstrang, le jeune garçon l'avait beaucoup plus sur le dos. Plus qu'à l'époque où il trouvait refuge dans les bras de sa mère. Son père avait toujours été un homme distant et froid. Il lui en voulait encore de ne pas avoir été présent pour la mère de son fils, pour son épouse. Le jeune homme avait décelé un changement dans son comportement. Il était encore plus dur avec lui, et ne lui laissait pas beaucoup de répit. Une de ses idées était de refaire son éducation, alors qu'il n'avait joué aucun rôle dans son instruction. Que tout ce qu'on lui avait transmis venait de sa mère. Son père prétextait qu'elle l'avait trop gâté depuis le plus jeune âge, qu'elle l'avait trop chouchoutée et préservé des réalités du monde. Pourtant, Søren en avait eu un avant-goût à Durmstrang. Il avait fait face à des échecs, des sales coups. Il avait traversé des mauvaises périodes, des périodes de doute, des périodes plus sombre. Tout avait été plus sombre à la mort de sa mère. Mais un rayon de soleil avait fini par transpercer les nuages gris et sombres qui le suivaient partout où il allait. Cette fille était véritablement son soleil. Elle réchauffait le garçon avec son sourire rayonnant. Sol. C'était son vrai prénom. Elle qui tombait à point nommé. Au moment où il avait le plus besoin d'avoir quelqu'un à qui il pouvait se confier et se laisser aller. Elle était une moldue, mais ça ne faisait rien pour lui. Le seul secret qu'il avait était de ne pas lui avoir révélé sa véritable nature de sorcier. Il ne voulait pas la mêler à tout ça, chambouler toute son existence. Et puis elle l'aurait sans doute pris pour un fou à enfermer dans un asile, car il n'aurait pas pu lui prouver qu'il ne mentait pas. Après Durmstrang, il avait échoué auprès d'un partenaire de son père qui devait l'introduire au monde des affaires, mais ça ne plaisait pas au garçon, qui y allait vraiment à reculons et faisait le minimum d'effort, ce qui finit par se savoir. L'épée de Damoclès tomba sur sa tête. Pour le punir, son père l'envoyait en Angleterre. C'était à double tranchant. S'il n'avait pas à supporter son père, il était sous la tutelle d'un de ses proches qui aurait un œil sur lui. Il ne serait pas vraiment libre, mais juste autonome.
Le mois de septembre approchait à grand pas, et il en était de même pour la rentrée. Il ferait ses grands débuts à l'université et il ne savait pas comment cela allait se passer. Il ignorait qu'il y reverrait des visages familiers de Durmstrang. Il ressentait une légère appréhension, comme celle avant qu'il ne fasse sa toute première rentrée au sein de sa précédente école. En cette journée d'été, le soleil brillait, éclairant le manoir de ses rayons. Il flottait une douce odeur dans l'air, une odeur d'herbe fraîchement coupée, les effluves d'un barbecue dont l'odeur venait de Canterbury, la ville proche du manoir dans lequel il avait été accueilli par la famille Ombrage. Ses hôtes avaient plusieurs enfants, dont un adolescent et une plus jeune fille. Søren faisait tout pour rendre la cohabitation agréable. Il se montrait avenant et respectueux de ses hôtes. Il se montrait aussi redevable, faisant bonne figure. Le jeune homme accompagnait les Ombrage, que ce soit au Chemin de Traverse qu'il découvrait, pour que la famille puisse y faire ses achats, ou pour d'autres sites qu'il devait impérativement visiter, les vacances étant propices à ce genre de voyage.
Søren était dehors, dans le grand jardin qui jouxtait le manoir. Il se retrouvait seul avec William, alors que le reste de la famille Ombrage avait profité de cette journée pour faire du shopping. Le brun n'avait pas souhaité les accompagner. Il ne voulait pas s'imposer alors que sa présence ne fût pas obligatoire. De fait, le jeune homme avait tout de déjà prêt pour la rentrée. C'était un des avantages que proposait l'université magique. Attelé, à tailler la haie, le jeune homme ressentait l'écrasant poids de la chaleur. Il avait retiré son haut pour être plus à l'aise et pour pouvoir sentir l'air effleurer son derme. Sa peau était maculée de gouttelettes de sueur, perlant entre ses muscles, sur ces bras, sur son torse et ses abdominaux finement dessinés. Une mèche de sa tignasse ébène était collée à son front. Sous ce soleil resplendissant, son corps semblait luire à la lumière, comme s'il avait enduit sa peau d'huile. Concentré dans sa tâche, il ne faisait pas attention à son hôte et ses regards sur les sillons de ses muscles. L'homme était attablé, en pleine lecture de son journal et il n'était pas question de venir le troubler, alors qu'il s'apprêtait à recevoir une personne d'importance, quand bien même le garçon n'en savait pas beaucoup plus à son sujet.
Réglé comme une pendule, William s'était levé pour accueillir son invitée qui venait d'arriver, débarquant par portoloin. Søren avait posé son regard sur la femme qui l'accompagnait, discernant sa fine silhouette aux côtés de celle de William Ombrage. Quelque chose se dégageait de cette femme. Elle semblait élégante, raffinée. Ses pas révélaient sa confiance et sa noblesse. Elle se tenait droite et fière. Ce n'est que quelques secondes plus tard qu'il se remit à l'œuvre. Étrangement, il s'était demandé si Elianor savait pour la visite de la femme que son époux recevait, mais cela ne le regardait pas. Il ne savait rien ou peu de chose et il n'était pas le mieux placé pour être juge. Il ne prêtait pas plus attention à la scène qui se jouait non loin de là, ignorant qu'il était le sujet de la conversation entre les deux, au centre de toute leur attention...
(c) DΛNDELION
Invité
INRP
IRL
Ven 24 Avr - 5:42
Let’s enjoy the garden…
William, Søren & Meredith
J'ai toujours apprécié l'été. Cette saison me permettait de prendre de vraies vacances et de me couper d'un travail trop prenant aux dires de mon fils. Il est vrai que je me donnais corps et âme aux tâches que m'incombait mon titre de vice-rectrice et de professeur. Helios avait de me le rappeler… Excessivement et parfois même au détriment de ma vie personnelle. Pendant la saison chaude, j'en profitais pour décrocher complètement et penser à moi. Brasses dans la piscine, bain de soleil sur ma chaise longue, longues promenades dans mes jardins, drinks fruités et juste assez alcoolisés pour me faire tourner la tête.
Cette année, toutefois, décrocher totalement m'était pratiquement impossible… Le Blood Circle avait semé tout un chao en détruisant l'université en bonne partie, ce qui nous avait obligés à fermer l'établissement plus tôt en annulant, par le fait même, tous les examens de fin d'année. Quelle désolation que de voir notre belle et prestigieuse université s'envoler en fumée. J'en ai eu du mal à contenir mes émotions ce jour-là, moi qui ne me laisse que très peu atteindre. Si certains s'étaient réjouis de débuter leurs vacances en mai plutôt qu'en juin, d'autres, cependant, voyaient tout cela comme une véritable catastrophe. J'étais bien évidemment de ceux-là. Les impacts allaient être immenses pour l'année scolaire à venir et je m'inquiétais pour la suite des choses. Je me faisais du souci pour mes étudiants et plus particulièrement pour mon fils et pour mes nièces quand bien même nos différents. Cette université, c'est surtout en pensant à eux trois que j'en avais débattu l'idée. Nous étions tous sur le qui-vive. Quand et comment se déroulerait la prochaine rentrée ? C'est une question à laquelle nous allions devoir trouver rapidement une réponse. Pour l'heure, la direction de l'université avait décidé de s'accorder quelques semaines de répit – et surtout de réflexion – avant de devoir nous pencher sur le sujet. Bien des scénarios étaient sur la table, dont la possibilité de partager les locaux du collège Poudlard. L'idée de reconstruire l'université n'était pas écartée, mais en si peu de temps… cela relevait d'un miracle. La magie avait ses limites. J'essayais donc de me changer les idées du mieux que je le pouvais et de profiter de ces quelques semaines de vacances qui s'offraient à moi. En temps normal, j'aurais voyagé à l'étranger, mais avec l'interdiction du Ministère de quitter l'Angleterre, je n'allais certainement contrevenir à ce décret. Je m'y étais donc résolue.
S'il y avait une organisation qui ne pouvait prendre des vacances, c'était bien les Mangemorts. Avec les événements des dernières semaines, il nous fallait réfléchir à nos prochaines actions. Et c'était précisément pour cette raison que William me conviait chez lui. Il m'avait envoyé un hibou la veille, insistant bien sur le fait que le reste de sa petite famille serait absente et que nous serions presque seuls. Le "presque seuls" avait bien évidemment titillé ma curiosité et il m'étonnait fort bien qu'il ait demandé à Phoebus de se joindre à nous. Il s'agissait donc de quelqu'un d'autre… une nouvelle recrue, peut-être ? Toujours est-il que je m'étais préparé comme j'avais l'habitude de le faire en prévision d'une rencontre avec William. S'il avait pris le soin de préciser que sa femme et ses enfants n'y seraient point, c'est qu'il avait surement quelques idées en tête. Des idées que j'avais sans doute déjà moi-même.
Les cheveux légèrement ondulés et tombant en cascade dans mon dos, une petite robe noire mettant en valeur mes courbes et mon décolleté tant apprécié par mon hôte, des sandales estivales à talons compensés… L'été ne faisait pas exception à mon élégance naturelle. J'aimais que les têtes se retournent sur mon passage, quelle que soit la saison.
Après m'être assurée d'être parfaitement vêtue et avoir attrapé mon sac fourre-tout contenant dossiers et autres paperasses utiles à notre rencontre, je sortis à la hâte de mon manoir et pour me rendre tout au bout du chemin menant au portail d'entrée de mon domaine. Je saisis alors l'anse d'un vieil arrosoir en fer blanc, ce qui me fit transplaner jusqu'au manoir de William. Ponctuelle, comme toujours, j'étais pile à l'heure. « Je serai dans ma cour arrière. Tu n'auras qu'à m'y rejoindre. », m'avait-il écrit. Connaissant le chemin pour m'y rendre, je m'y dirigeai pour le voir venir à ma rencontre. Je souris aussitôt en le voyant. Tel était l'effet qu'il me faisait chaque fois.
« William, quel plaisir! »Je lui fis la bise avant de me défaire, à contre cœur, de son étreinte. S'il ne se gênait pas, moi je faisais plutôt preuve de retenue lorsque j'étais chez lui. Même si je savais très bien qu'il était seul, l'idée que sa femme et ses enfants reviennent et nous surprennent me rendait quelque peu mal à l'aise.
Je le suivis vers sa terrasse non sans remarquer sa tenue décontractée. Il était que je le vois ainsi vêtu, mais ce n'était pas sans me déplaire. William était bel homme, peu importe sa tenue. Toutefois, je fus vite invitée à porter mon attention ailleurs sur les choix vestimentaires de mon cher ami. Il me présenta le fils d'un ami qui allait également être un futur étudiant de l'université. Les pectoraux divinement découpés, une gueule d'ange et cette sueur faisant luire sa peau de jeune éphèbe. Il n'en fallait pas plus pour m'émoustiller.
« Ce garçon est tout à fait délicieux, William… »Je fis quelques pas pour me saisir de ma coupe avant de me remettre à le zieuter avec appétit comme un carnivore regarderait une pièce de viande. « Il a d'autres "talents" que celui d'être capable de tailler ta haie, si tu vois ce que je veux dire ? »
(c) DΛNDELION
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Let's enjoy the garden... || ft. Meredith & Søren
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