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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Uptown Girl - Elise :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Dim 20 Jan - 22:04

Uptown Girl
Uptown girl, She's been living in her uptown world. I bet she's never had a backstreet guy, I bet her mama never told her why
Les cours d'histoire de la magie n'avaient jamais été mon fort. En fait, ça m'ennuyait beaucoup, il ne se passait rien. Je préférais être dans l'action. Ce qui se disait pouvait être intéressant, si on avait envie de mourir d'ennui. Je préférais lire le bouquin qui me racontait tout ça qu'écouter l'autre sorcier devant. J'aimais l'histoire, il ne faut pas se tromper. Disons seulement que je préférais lire les histoire et les imaginer comme je le voulais que de me les faire raconter, surtout quand elles sont saupoudrées de la pincée de sel du conteur. Je gribouillais sur mon parchemin alors que la guerre des trolls m'était racontée. Une étoile, un petit cœur, des vagues...mon parchemin se remplissait tranquillement. De temps à autre je relevais les yeux pour scruter les élèves autour de moi. À peu près tout le monde semblait dans le même état d'esprit que moi, loin dans sa tête, à la limite du coma ou bien profondément concentré sur autre chose. Clairement, l'histoire de la magie n'était pas la matière préférée des élèves de mon années. Il y avait même l'autre idiot d'Avery qui semblait essayer de faire des yeux doux à la sorcière à côté de lui. Il rentabilisait toujours son temps celui-là. J'ai levé les yeux au ciel et je suis retournée perdre mes yeux sur les autres. 

Il restait une vingtaine de minutes de cours et j'avais l'impression que ça faisait des heures que j'étais coincée à mon bureau. Ce cours était celui où il y avait le plus de trucs louches qui se passaient de manière générale. J'étais plutôt surprise que rien ne se soit encore passé justement, mis à part les avances d'Ez sur la moitié de la classe. Ce sorcier avait les hormones qui travaillaient beaucoup trop fort. Alors que je retournais mon regard vers l'avant, j'ai vu un Serpentard agiter sa baguette. Notre enseignant, bien trop concentré à s'écouter parler et à ne pas nous regarder, n'a absolument rien vu aller. Un bouquin, sous un sort de métamorphose, s'est transformé en araignée. Pas le genre de format qu'on trouve dans les coins des plafonds des maisons moldues, plutôt le genre qui vit en Australie et qui sautille quand elle est enthousiaste. Le genre d’araignée dégoûtante qui a fait hurler la moitié de la classe et qui a fait rire l'autre. Personnellement, je la trouvais épouvantable avec ses longues pattes et ses poils et me donnait envie de partir en troisième vitesse. 

Notre enseignant, qui était finalement sorti de sa transe, a regardé la bestiole et a simplement déclaré que le cours était terminé. Sur quelle planète vivait-il celui-là ? Même dans ses interventions il était ennuyeux. Peu importait l'ennui, c'était fini. Aussitôt que notre professeur a mis fin à la session, j'ai vu une sorcière blonde partir comme si sa maison était en feu. À sa place, j'aurais probablement fait la même chose. Il faut dire que c'était sur son bureau que la créature était apparue. J'ai ramassé mes parchemins, plumes et grimoires, les ai placés dans ma besace et je suis partie à sa poursuite. Je n'ai pas mis beaucoup de temps à la rattraper et c'est rendu à sa hauteur que je me suis penchée vers elle, un peu inquiète. 

« Tu vas bien ? L'araignée sur ton bureau n'a pas l'air de t'avoir vraiment plu. »

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Elise de Lestang
Elise de Lestang
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Lumos
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Lun 21 Jan - 20:22
Uptown Girl
ft. Sirene ^^

C’est possible d’être aussi chiant avec un sujet aussi cool ? A chaque fois qu’Elise mettait les pieds dans cette salle c’était en essayant de se convaincre que tout allait bien se passer, que ça allait être mieux que la dernière fois. C’était essayer de se convaincre de l’impossible et puis elle n’était vraiment pas aidée par ses voisins. Aujourd’hui elle s’était installée à côté du mec le plus chiant du monde, il reniflait tout le temps. C’est impossible de se concentrer avec un imbécile qui renifle, forcément que l’esprit d’Elise était plus intéressé par le fait de compter le nombre de fois où elle entendait ce bruit ignoble que par la voix monocorde du professeur devant elle. C’était plus fort qu’elle, même quand elle regardait le professeur, elle entendait l’autre sur sa droite et elle avait très envie de claquer sa tête contre le bureau pour l’assommer et qu’il ne fasse plus de bruits du tout. Puis le professeur, il ne pouvait pas intervenir ? Bah non, lui il était occupé à s’essayer à mentaliser tout le monde, but du jeu, endormir tout ses élèves. Ah mais pas plus besoin de sorts ou de potions avec un prof comme ça.
En fait, les professeurs avaient décidé d’imposer une heure de sieste obligatoire mais pour ne pas que les élèves ne râlent contre cette règle, totalement stupide et infantilisante, ils s’étaient dit qu’il fallait prendre un professeur soporifique et voilà, le tour était joué. Des heures à se morfondre et prier pour que le temps passe plus vite. Le pire c’est qu’elle notait ce qu’il disait et que le soir quand elle relisait, elle trouvait ça cool. C’était donc uniquement le prof qu’elle trouvait ennuyeux et en regardant les différentes personnes présentes dans la salle, tout le monde était dans cet état léthargique. Tout le monde ou presque puisqu’il y avait bien quelques personnes qui bavardaient et si d’habitude c’était le genre de personnes qui agaçait profondément Elise, là elle pouvait comprendre que tout paraisse plus intéressant que cette voix.

Alors que tout se déroulait tout à fait normalement dans ce cours oh combien intéressant, apparut sur le bureau d’Elise le truc le plus ignoble du monde entier Mais non pas Adèle, ça c’est le deuxième truc le plus ignoble UNE ARAIGNEE. Elle était énorme des pattes immenses et poilues parce que c’est pas assez huit pattes faut rajouter des poils dégoutants, des yeux rouges et en plus elle en avait beaucoup trop. Ça y est Elise était terrifiée, la chair de poule, le regard rivé sur cette abomination de la nature qui se déplaçait sur la table, parce qu’elle ne pouvait pas être morte ? Elise n’osait plus bouger. Les mots restaient bloqués dans sa gorge, pourquoi ils ne faisaient pas apparaître des chats plutôt ? Non mais c’est dingue ça, qui trouve ça génial de faire apparaître des araignées. Si elle avait eu un tout petit peu moins peur, elle lui aurait fait bouffer son araignée patte par patte. A la place elle se contentait de regarder sa plume que l’autre truc à huit pattes touchait. Plus jamais elle ne mettrait la main sur cette plume, ni sur son parchemin. C’est pas grave, elle aurait une mauvaise note mais là c’était trop dangereux, en plus ça devait être venimeux ce machin, si elle touchait, elle allait mourir, et elle n’avait pas du tout envie de mourir. Elle poussa un vieux son plaintif lorsque son voisin, idiot de voisin, voisin qui devrait être brûlé sur un bûcher pour oser faire un truc pareil, avança sa main vers l’araignée. Non mais il y en a vraiment qui sont assez stupides pour rigoler d’un truc pareil ? Elle siffla entre ses dents, mauvaise et clairement terrifiée « Si elle me touche, tu es mort. » Peu importe qu’il soit plus grand, qu’il lui lance un regard peu amène, elle était au bord de la crise de panique. D’ailleurs ça devait se voir puisqu’il n’était pas spécialement inquiet.

Fort heureusement pour Elise… et sûrement pour la tronche du mec après que la sorcière se soit remis qui n’aurait eu de cesse de lui faire regretter cet instant, le professeur posa un regard sur la table des deux camarades, avant de dire que le cours était terminé. Non mais il était pas bien lui non plus, déjà que son cours était nul, flûte à la fin c’était trop dur d’empêcher Elise de faire un arrêt cardiaque ? Le drame pour le coup, le voisin ne le fit même pas exprès, mais en rangeant ses affaires il poussa l’araignée, ou elle bougea toute seule peu importe, il n’empêche que ce truc immonde effleura Elise qui paniqua complètement là c’était fini. Elle se releva d'un coup sec, abandonnant tout le reste, les affaires ? Rien à faire.

Première fois qu’Elise se précipitait hors d’un cours, sortir dans les trois premiers, un exploit. Le truc, c’est qu’elle n’arrivait plus à se calmer, son cœur battait trop vite et en s’en rendant compte, elle se faisait paniquer encore plus. Elle sentait presque les pattes de l’araignée sur sa main ce qui n’aidait pas vraiment à se calmer. Il fallait qu’elle trouve son frère et vite parce que ça n’allait pas. Elle s’immobilisa finalement dans un couloir, en proie à une violente frayeur, mais comment un aussi petit truc pouvait lui faire une aussi grosse frayeur, elle ne le voyait plus physiquement mais son cerveau tournait en boucle là-dessus, comme une bombe à retardement, il amplifiait tout cet imbécile et elle avait clairement l’impression d’avoir frôlé la mort.

Elle ne se souvint même pas d’avoir glissé au sol, essayant d’appeler mentalement Amaury avec un succès… pas des plus convaincants puisqu’elle n’était pas télépathe, et heureusement parce que pauvre frère sinon. Il n’empêche qu’une ombre se pencha sur elle, lui déclenchant une encore plus grosse frayeur. Elle essaya de reculer pour se mettre hors de portée, et ouai l’ombre ressemblait à une énorme araignée, du point de vue d’Elise qui n’était pas vraiment des plus observatrices pour le coup. Sa question elle l’entendit vaguement, très très vaguement, n’arrivant même pas à percevoir si c’était de l’humour un peu moqueur ou si elle s’inquiétait vraiment. Elle essaya de se montrer très courageuse même si ce n’était pas un franc succès là non plus. « Je cherche mon frère. J’ai besoin de lui. » Mais oui, mais c’est logique, elle cherchait son frère… assise par terre dans un couloir, qui ne fait pas ça ?

Elle voulait pas parler d'elle en même temps, elle ne la connaissait pas cette fille, enfin pour le moment elle reconnaissait surtout personne, tout ce qu’elle savait c’était qu’elle avait peur et qu’elle ne devait surtout pas craquer, pas pleurer. Tout allait bien, l’araignée allait disparaître de son esprit, si elle baissait les yeux sur sa main, elle ne la verrait plus hein. Elle finit par gémir, complètement déconnectée de la réalité « Si ça se trouve elle avait des poils empoisonnés et je vais mourir. »


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Mer 23 Jan - 15:21

Uptown Girl
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J’avais toujours imaginé que la vie serait meilleure en vieillissant. Que je pourrais avoir des conversations sensées avec les autres, que j’allais découvrir une passion qui me mènerait vers un métier qui me rendrait heureuse jusqu’à la fin de ma vie et surtout je m’étais dis que j’aurais peut-être un merveilleux petit copain mature qui me parlerait doucement. Mais en fait, mes idéaux ont été complètement brisé. Plus on changeait, plus ça restait pareil. Les mecs étaient franchement des idiots. Je m’étais toujours dit que la maturité s’acquérait avec le temps, mais clairement je me trompais. Non mais merde, nous n’étions plus en première année quand même, nous étions en cinquième. Il ne fallait pas charier. On avait droit à encore ces mêmes rires gras dégoutant quand ils parlaient entre eux et ils faisaient encore des coups fourrés pour faire rire, ou chier, le petit peuple de Poudlard. Je pouvais résumer en disant qu’ils étaient de vrais génies.

Ils avaient réussi à m’exaspérer encore plus pendant mon cours d’Histoire de la magie. Nous étions tous au courant, c’était le cours le plus ennuyeux de l’histoire de tous les temps, c’était la même chose depuis des années. Cet ennui se passaient de génération en génération, comme une malédiction. On dirait qu’à une certaine époque c’était le poste d’enseignant contre les forces du mal qui était maudit, je crois qu’elle n’a pas disparu, mais plutôt qu’elle a migré vers un autre cours...celui d’Histoire de la magie. Bon, l’enseignant en tant que tel s’en sortait bien, il gardait son poste depuis je ne savais plus combien de temps. Par contre, les élèves, eux, en bavaient. Il y avait l’ennui qui était problématique, mais aussi que l’ennui était l’engrais pour les mauvais coups. Une sorcier occupé n’avait pas le temps pour faire de la merde. Là, ils avaient tous beaucoup trop de temps pour réfléchir à n’importe quoi et c’est ce qui avait fait apparaître cette foutue araignée dégoûtante sur le bureau de la pauvre Serdaigle. La voyant partir à toute vitesse aussitôt que le cours a été déclaré comme terminé, je l’ai suivie et c’est sans difficulté que je l’ai trouvée assise au sol l’air paniqué. « Je cherche mon frère. J’ai besoin de lui. » J’ai haussé un sourcil sans relevé, me disant qu’elle ne verrait pas que j’étais un peu perplexe. Je ne sais pas comment elle faisait ses recherches, mais mis à part si son frère se promenait en regardant le plancher dans ce couloir à ce moment, elle ne le trouverait jamais.

Me disant que l’intervention allait prendre du temps, je me suis à côté de la fille, sans être trop proche. Elle semblait en état de choc, je ne savais pas comment elle allait réagir, je préférais être prudente. Un coup de baguette dans l’oeil était si vite arrivé. Maintenant à son niveau, il fallait essayer de la sortir de sa panique. Clairement, elle n’avait pas seulement peur des araignés, elle avait un truc en plus contre elles. Oui elles étaient dégoûtantes, je le lui accordais, mais il y avait des limites. On était du côté de la phobie là. Alors que je réfléchissais à quoi lui dire, la Serdaigle a lâché un gémissement qui m’a fait sursauter. Elle n’était vraiment pas bien la pauvre. «Si ça se trouve elle avait des poils empoisonnés et je vais mourir. » En calmant mon rythme cardiaque, je me suis rendue compte de ce qu’était le problème. Elle pensait beaucoup trop loin la pauvre fille. En gardant mon sérieux, je me suis demandé quoi lui dire. Je ne savais pas ce que c’était comme araigné ce truc, j’y connaissais rien. J’avais d’autres intérêts dans la vie que les arachnides. Il y avait de la connerie chez ces mecs, mais pas à ce point, si ? Ils ne feraient pas apparaître des trucs dangereux....j’imagine.

«Mais non voyons. Ce mec qui t’a foutu l’araignée sur le bureau, c’est un parfait idiot, je te l’accord. Mais il est pas assez idiot pour mettre un truc venimeux, surtout devant un prof...même s’il y a pas de différences entre lui et une pancarte.»

J’ai lâché un petit rire, trouvant ma comparaison de notre enseignant plutôt amusante. Je me disais que ça pourrait peut-être aider la fille à se détendre. C’était surtout ça le plus important en ce moment, lui sortir la tête du sable.

«Et puis Élise, c’est ça ton nom c’est ça ? D’après moi, si tu devais mourir à cause de ses poils, tu le sentirais déjà. Tu crois pas ?»

C’était probablement pas la bonne chose à dire, j’en sais rien, mais c’était logique non ? Oui elle se sentait mal, mais pas à cause d’un poison quelconque. Déjà si elle réalisait ça, il y aurait de quoi faire ensuite pour l’aider à retrouver son frère, si c’était vraiment ce qu’elle voulait.

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Elise de Lestang
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Lumos
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Jeu 24 Jan - 19:22
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Etre prostré sur le sol pour trouver son frère, quelqu’un y voit vraiment un problème ? Si Mulan avait un chien qui s’appelait Petit Frère, Elise pouvait bien être complètement perchée et donner comme prénom à la poussière, frère. Puis alors l’avantage de nommer la poussière ainsi c’est qu’Elise était sûre et certaine de toujours trouver son frère du coup. Par contre pour ce qui est du réconfort, il faut reconnaître que c’était pas le pied, pas très affectueux la poussière.  Et en même temps, avoir plein de poussières sur soi, ça ne devait pas non plus être l’éclate, c’était un coup à devenir allergique. Hum, il valait peut-être mieux éviter de prendre des gens pour des imbéciles et ne pas plaisanter sur le sujet frère d’Elise, surtout qu’elle n’était pas spécialement en mesure de le faire, se contentant de se concentrer sur sa respiration, un peu laborieuse, complètement même. C’est qu’elle avait un peu de mal à remplir ses poumons la jeune demoiselle, comme si l’air refusait et d’oxygéner tout.
Alors, forcément qu’Elise n’avait pas vu la réaction de Thalia à la suite de sa phrase, et en même temps, elle l’aurait vu, elle n’aurait pas réussi à en placer une, elle aurait tout juste réussi à lancer un regard noir. Regard noir qui aurait fait flipper personne vu l’état dans lequel était Elise, non mais c’est sûr que c’est compliqué de faire peur aux gens quand on est collé au plancher, sait-on jamais, peut être qu’un jour le plancher se réveillera et défendra les élèves – après des escaliers qui bougent, des planchers agressifs, manquerait plus que ça -. Si elle était pas au mieux de sa forme, il n’empêche qu’elle était plus que réactive puisqu’elle tourna la tête vers sa camarade lorsque cette dernière se rapprocha, d’accord parce qu’elle croyait que Thalia avait l’araignée dans les mains et qu’Elise allait mourir mais bon, c’était quand même cool de réagir non ?

Ses explications ce n’était pas un peu du vent, même là l’esprit logique d’Elise trouvait le moyen de trouver ça très limite, oui ça s’appelle de la paranoïa mais dans sa tête les gens normaux, ceux qui possèdent un peu de matière grises et qui savent s’en servir – non parce que tout le monde n’a pas eu son petit manuel à la naissance pour démarrer le cerveau, Elise en était persuadée - qui irait mettre une araignée sur la table d’une élève. A partir de là, la blondinette en déduisait que seuls les débiles faisaient ce genre de blague, parce que ça fait rire qui franchement à part ceux qui ne sont pas assez intelligents pour raconter des histoires drôles. Et s’ils étaient débiles, ils pouvaient tout aussi bien prendre une araignée venimeuse, au point où ils en étaient, Elise ne serait même pas surprise de mourir. Voilà si ça se trouve elle avait du mal à respirer parce que l’araignée avait injecté son poison fulgurant et que ça bloquait le cœur. Mon dieu, c’était encore pire d’en arriver à penser ça.

Par contre, sur un point, ce fut tout à fait naturel, elle confirma d’un hochement de tête -même trois ou quatre- pour montrer à quel point elle était d’accord avec la vision qu’avait la demoiselle du professeur. Pour sûr qu’une pancarte devait être capable d’être plus intéressante, lui il trouvait le moyen avec sa voix monocorde d’endormir tout le monde. Ah mais si les parents avaient des enfants hyperactifs fallait les envoyer à Poudlard, ça réglerait le problème en une heure. Les gens insomniaques, la même chose. Tout le monde pensait que la Belle au bois Dormant s’était piqué le doigt à la pointe d’une quenouille et qu’elle s’était endormie, la vérité était tout autre, elle avait eu cours d’histoire de la magie la petite Aurore et elle s’était endormie à cause de l’effet soporifique du professeur. Forcément qu’ils avaient dû enjoliver le truc, ça le fait pas un article dans tous les journaux du monde avec pour titre Un professeur plonge dans le coma une de ses élèves rien qu’en parlant. Du coup puisque Thalia invitait Elise à se plaindre du professeur, cette dernière s’engouffra dans cette opportunité et lâcha plaintive   « Mais c’est quoi ce professeur aussi ? Lui il a aucune réaction, on pourrait tous mourir devant lui que ça ne le dérangerait pas. Limite s’il ne serait pas content en fait qu’on meure tous pendant ses cours. Si ça se trouve c’est un meurtrier. »

Ah non mais il y a pas à dire, niveau scénario catastrophe Elise était pas mal dans son genre et la suite était encore pire. Non parce que Thalia elle ne la rassura pas, mais alors pas du tout en se mettant à parler de l’empoisonnement, il valait peut être mieux dire à Elise mais non tu délires que de lui demander si elle ne le sentait pas déjà. Forcément qu’Elise hocha à nouveau la tête en confirmant les dires de la Gryffondor   « Ah si si, je le ressens, mon pouls il est très rapide, j’ai du mal à respirer. Est-ce que je suis pâle ? Non parce que je crois que j’ai la tête qui tourne. Est-ce que tu crois que je suis en train de mourir ? Faut qu’on trouve mon frère ! Je veux pas mourir loin de mon frère. Tu peux m’aider ? »

Elle essaya donc de se lever. Mauvaise idée, très mauvaise idée puisqu’elle retomba plus qu’autre chose sur Thalia qui franchement allait regretter sa journée si ça continuait. Non pas qu’Elise soit grosse, ça non vraiment c’est pas vrai, mais c’est jamais très agréable de se prendre une demoiselle dessus.  Ah elle craignait la baguette dans l’œil tout à l’heure ? Non mais Elise faisait mieux que la baguette dans l’œil, Thalia se prenait la personne entière dessus, si ça c’était pas une certaine forme d’amour. En plus, pour bien arranger les choses, Elise trouva rien de mieux à faire que de gémir pitoyablement « Je sens plus mes jambes, ça y est je suis en train de mourir. » ce qui ne l’empêcha pas de s’écarter malgré tout avec une grâce qui laissait à désirer.
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Anonymous
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Sam 26 Jan - 4:48

Uptown Girl
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J’avais, il y a longtemps, appris à me contrôler, prendre sur moi, garder la tête froide. Je n’avais pas eu le choix pour passer à travers tous les repas familiaux, toutes les soirées mondaines et toutes les conversations insipides que j’avais dû subir depuis ma naissance. Ça,dans la famille Carrow, il y en avait à tous les jours alors il fallait s’y habituer vite sinon on mourrait. D’ennui, pour la plupart des gens qui se foutent des notions de sang-purs, nés-moldus et autres conneries sans importance. Pendant un temps, j’avais pu vivre à travers tout ça, évitant les situations les plus pénibles, jonglant avec mes sourires et mes oeillades pour éviter toute confrontation autant que possible. Dans la vie publique, jusqu’à présent, j’avais bien réussi. Dans la vie privée, c’était autre chose. Les frictions étaient assez pesante dans notre maison et, même si je faisais de mon mieux, je n’arrivais pas toujours à garder la tête froide quand la pression était trop forte. Une guerre civile éclatait alors généralement à la cuisine ou au salon, les voix montaient, des portes claquaient et ensuite le silence quand tout le monde boudait dans son coin. C’est beau la vie de famille n’est-ce pas ?

Malgré tous les désagréments, ces tests de patience avaient de moi une personne plutôt douée pour garder le focus au bon endroit. Bon, je n’étais pas non plus un maître dans le calme Olympien. J’avais un tempérament bouillant, la plupart des sorciers m’entourant le savait. Par contre, je savais contrôler mes colères. Je contrôlais mes explosions, les planifiant un petit peu d’avance pour ne pas exploser réellement et perdre le contrôle. On a le beau rôle dans ce temps-là, tout ce qu’on dit et réfléchi, on ne dit pas trop de connerie et on peut partir la tête haute...généralement. Tout dépendait de qui était notre adversaire en débat, mais ça c’était une autre histoire. Tout cela pour dire que, dans la situation de la Serdaigle, probablement que je ne serais pas aussi paniquée. Ça ne semblait pas être une question de colère, mais plutôt de peur. Si j’avais été à sa place, ça aurait été l’inverse. J’aurais voulu éclater le crâne de l’idiot qui m’aurait foutu cet insecte dégoûtant sur mon bureau. Je l’aurais peut-être changé en vers...c’est vite dit pour le contrôle des humeurs.

Calmer la blonde était la seule solution logique que j’avais pour pouvoir l’aider dans la recherche de son frère, peu importe où il se trouvait et qui il était. Alors que je racontais des conneries sur notre prof ennuyeux comme la pluie, j’ai vu la jeune fille réagir et je me suis dis que c’était plutôt positif, ce qui m’a fait sourire. Elle était d’accord avec moi, c’était un pas dans la bonne direction. En même temps, qui aurait dit l’inverse. «Mais c’est quoi ce professeur aussi ? Lui il a aucune réaction, on pourrait tous mourir devant lui que ça ne le dérangerait pas. Limite s’il ne serait pas content en fait qu’on meurt tous pendant ses cours. Si ça se trouve c’est un meurtrier.»  Clairement, ce n’était pas un sorcier à être nerveux, à l’inverse de la blonde. Mis à part la dernière phrase, j’étais aussi d’accord avec elle. Je ne pensais pas qu’il pouvait être assez vigoureux pour tuer quelqu’un, mais autant laisser la jeune fille dans sa bulle. J’ai grimacé, un peu incertaine, mais ce n’était qu’une question d’opinion. En plus, probablement qu’elle ne le pensait pas vraiment. C’était seulement le stress qui parlait. Enfin, je l’espérais.

Ramenant le sujet à son cas, j’avais essayé d’expliquer à Élise que les risques d’empoisonnement n’étaient que minimes, mais le message n’avait pas du tout été capté comme je l’avais voulu. Au lieu de la rassurer, elle s’était diagnostiquée un empoisonnement dont elle ne se remettrait jamais. Niveau drame, nous avions atteint des sommets.«Ah si si, je le ressens, mon pouls il est très rapide, j’ai du mal à respirer. Est-ce que je suis pâle ? Non parce que je crois que j’ai la tête qui tourne. Est-ce que tu crois que je suis en train de mourir ? Faut qu’on trouve mon frère ! Je veux pas mourir loin de mon frère. Tu peux m’aider ? »J’ai lâché un petit rire, un peu désarçonnée par tous les symptômes d’empoisonnement énumérés par la bleu et argent. Pour moi, et probablement que pour l’infirmière aussi, ce n’était que des symptômes d’une crise de panique. Je n’étudiais pas en médicomagie, mais ça me semblait logique.

«Mais non, mais non, tu meurs pas, tu fais une crise de panique, faut te détendre...comme dans un filet du diable»

Bah bravo pour la référence championne, c’est évident que de parler d’un filet du diable va aider la bleue à se calmer. Je me serais donné un baffe derrière le crâne pour me récompenser. J’allais devoir gérer ça aussi, mais tant qu’à être assise dans un couloir poussiéreux, autant y être pour quelque chose qui en valait la peine. Alors que je regardais la sorcière essayer de se redresser, je n’avais jamais pensé voir le sol de si près et me dire que je n’avais envie tant que ça d’utiliser le plancher poussiéreux aussi sérieusement. «Je sens plus mes jambes, ça y est je suis en train de mourir.» Eh merde. La suite s’est passée presque au ralenti. J’ai vu la blonde incapable de se tenir debout et me tomber directement dessus de tout son long. Elle n’était pas grosse Élise, pas du tout, mais recevoir une sorcière en plein dessus quand ce qu’on a en dessous de soi ce sont des pierres froides, on n’a pas de plaisir. Je n’ai eu aucun plaisir et j’ai essayé de la repousser alors qu’elle se dégageait de moi. Je ne savais pas ce que j’avais fait à Merlin ce jour-là pour vivre un truc pareil. C’était peut-être le karma parce que j’avais parlé de filet du diable à la Serdaigle alors que, clairement, ce n’était pas le moment. Je me suis frottée le visage et les cheveux en essayant de replacer les mèches qui devaient être dans tous les sens à ce moment-là avant de reprendre la parole sur un faux ton guilleret.

«Écoute, je te jure je vais t’aider à retrouver ton frère, mais avant tu vas devoir te calmer. Tu perds pas tes jambes, tu devais seulement être mal assise et t’avais plus de sang dedans. Ça doit être en train de revenir.»

J’ai touché du doigt l’une des jambes de la blonde pour lui montrer, je l’espérais, qu’elle avait encore des sensations dans ses jambes.

«Là, tu vas t’asseoir à côté de moi et caler ta respiration à la mienne. Inspire…Expire…Inspire…Expire….»

Même pour moi, à ce moment-là, ralentir ma respiration était bénéfique. Disons que ma rencontre de proximité avec le plancher ne m’avait pas vraiment fait plaisir. Là, je me détendais tranquillement, trouvant la situation plutôt drôle, à la limite du ridicule.  Quand j’allais raconter ça plus tard à Hestia, elle allait sûrement me dire que ce n’était qu’à moi que ça arrivait ce genre de truc. Elle aurait probablement raison.

«Tu vois, ça fait du bien, ton coeur reprend son rythme normal. Prends ton poul pour voir.»
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Elise de Lestang
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Sam 26 Jan - 22:00
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Ne confiez jamais votre bien être mental à Thalia hein, c’est une véritable catastrophe. Pour sûr que celle là si un jour elle devient psy n’y allez jamais. Au lieu de rassurer les gens comme toute personne normale, elle trouvait le moyen d’empirer les choses. Déjà qu’Elise était très douée pour le faire toute seule mais alors avec l’aide de Thalia, sa panique atteignait des sommets. Quelle idée de commencer à lui parler de plantes, non mais c’est quoi cette fille, en fait elle essayait de la tuer, ça c’est pour éliminer la concurrence en classe, c’est hyper méchant, ça se fait pas du tout ! En plus c’était pas de sa faute si Elise était douée – enfin si un peu quand même, elle bossait pas mal pour parvenir à ce niveau, mais c’est pas une raison suffisante pour vouloir la tuer -. Penser à un filet du diable n’aida pas, mais alors pas du tout, voilà qu’après sentir des petites pattes velues courir sur sa peau, déclenchant la chair de poule chez Elise, maintenant elle se sentait oppressée, comme si une liane gigantesque lui coupait la respiration, enserrait millimètre par millimètre les muscles de la blondinette. Si elle baissait les yeux sur son corps, pour sûr qu’Elise arriverait à voir ses muscles se nécroser. Elle ferma donc les yeux pour ne rien voir et ne pas écouter ce que disait Thalia, parce que c’est vrai que c’est logique de fermer les yeux pour rien entendre… et ça… c’est Serdaigle et bah bon sang le recrutement, c'est plus ce que c’était.

Dans l’idée, s’éloigner de Thalia qui lui rajoutait des peurs, non mais dans trois minutes elle allait lui sortir une petite blague pour arrêter le hoquet d’Elise comme ATTENTION UN DRAGON ARRIVE ce qui déclencherait un arrêt cardiaque chez la blondinette, était une bonne idée. La meilleure idée qu’Elise ait jamais eu… bon non ça c’est faux elle avait pas mal de bonnes idées, que des bonnes idées même. La réalisation en revanche, on repassera, non parce qu’habituellement quand on essaie de s’éloigner des gens, on ne leur tombe pas dessus, alors oui Thalia était très confortable, ça pas de doute il valait mieux être Elise pour le coup, tomber sur Thalia c’était mieux que Thalia qui tombait sur le sol… aussi si elle tenait pas sur ses jambes, la faute à qui. On en parle aussi du moment où Thalia se recoiffait, est ce que vraiment c’était important de faire à cet instant précis, elle avait pas mieux à faire la brunette que de se refaire une beauté ? ça va elle s’attendait à ce que son copain arrive pile à ce moment-là, et puis d’ailleurs même si c’était le cas, être coiffé ne changerait rien sur le fait que cette situation était très bizarre, mais chacun ses priorités, on juge pas Hum si un peu quand même XD

Et voilà que maintenant elle enguirlandait Elise, qui contrairement à d’habitude, ne trouva pas la moindre répartie à lui sortir, se contentant de la regarder les larmes aux yeux, elle allait mourir et elle se faisait engueuler. En plus c’était même pas vrai, Elise elle était très bien assise, c’est juste qu’elle était en train de mourir et Thalia et bah elle la croyait pas. Bien sûr que ça donnait envie de pleurer à Elise, ça donnerait envie de pleurer à tout le monde hein.
Ah ça y est maintenant elle se faisait frapper, si si l’autre venait de lui donner un énorme coup… oui bon d’accord pas vraiment, elle l’avait poussé un peu du doigt mais c’est presque pareil. Cette fois ci, Elise râla parce que ça faisait très très mal

« MAIS AYEUH JE T’AI PAS DEMANDE DE ME CASSER LA JAMBE »

Cette phrase fut prononcée difficilement, chaque mot étant coupé par la respiration laborieuse d’Elise qui clairement devait puiser dans ses ressources et elle n’était pas sûre que ce soit parfaitement compréhensible. En revanche, elle comprit très bien ce que demandait Thalia, parce qu’elle parlait très bien ELLE, elle essaya de se rapprocher de la demoiselle, d’ailleurs c’était laborieux ça aussi. Non parce qu’elle avait plus l’air d’un chiot pataud qu’autre chose mais une fois installée contre elle, et vraiment contre hein, leurs épaules se touchaient, limite si Elise n'était pas sur les genoux de Thalia en fait, Elise était prête pour l’exercice de sophrologie. En réalité ce qui fonctionnait pas mal non plus c’était la chaleur corporelle de Thalia contre la froideur du corps d’Elise, le stress avait dû faire chuter sa température à elle – même si Elise était sûre que c’était dû à la mort qui menaçait de l’emporter -.
Alors inspirer, expirer, ah ça niquel Elise savait faire c’est juste le tempo qui était pas le bon, elle le faisait à toute vitesse parce qu’elle avait l’impression que d’elle expirait, ses poumons mouraient et s’empressait de reprendre une bouffée d’oxygène pour avoir l’impression de vivre. Et pourtant à force d’entendre sa voisine faire les mêmes mouvements, juste pour accompagner Elise ou parce qu’elle aussi elle avait eu la trouille de sa vie avec l’araignée ? ça paniqua, plus que ça rassura Elise qui demanda.

« Toi aussi t’es en train de mourir ? »

Merci Elise et sa logique n’est-ce pas ? Si ça se trouve sa nouvelle amie du jour – si si tu la sauves t’es son amie XD – était toute chaude parce qu’elle aussi était en train de mourir. L’araignée elle l’avait peut-être touchée elle aussi ou alors c’était contagieux et c’était Elise qui l’avait contaminé en l’effleurant – oui en l’écrasant… on sait –
Elle ne remarqua pas elle que sa respiration était de plus en plus normale, le rythme de son cœur avançant à une vitesse de croisière et non pas comme s’il devait prendre un train. A la demande de Thalia, Elise réagit à nouveau. Prendre le pouls, ça c’est quelque chose qu’elle maîtrisait, elle le prenait souvent lorsqu’elle pensait mourir – ce qui arrivait en moyenne une fois toutes les deux semaines -. Elle glissa ses doigts sur le cou de Thalia, oui oui elle était persuadée que la demoiselle allait mourir et voulait vérifier ça avant de lui dire comme si tout était parfaitement normal dans l’attitude de la blondinette.

« Tu peux compter jusqu’à sept à mon top pour que je puisse calculer tout ça ? »

Ah tout d’un coup pas de problème, quand il s’agissait de quelque chose qu’elle connaissait, Elise se montrait efficace, par contre flippante certainement, qui aurait fait ça franchement. Bien sûr que Thalia ne voulait pas qu’elle prenne son pouls à elle mais Elise dans sa logique était persuadée que c’était le truc à faire. Hanlala si elles mouraient toutes les deux dans le couloir c’était hyper nul non ? Elle avait de la famille à prévenir elle aussi ? Est-ce qu’elles devaient faire une lettre d’adieu toutes les deux et bien prévenir que machin qui avait fait apparaître l’araignée était le meurtrier et qu’il fallait l’inculper. Bon d’abord avant de penser à faire la lettre il fallait vérifier le pouls de Thalia afin de savoir dans combien de temps elle allait y passer, puis ensuite elle prendrait son propre pouls, si Thalia voulait bien compter jusqu’à sept une seconde fois.
En plus Elise trouvait que leurs respirations s’apaisaient drôlement, quand on meurt, on respire plus du tout donc elles se rapprochaient de la mort toutes les deux. Oh non, l’angoisse, elle allait être responsable de la mort de quelqu’un, après… elle ne serait plus là donc niveau culpabilité, elle s’en sortait bien

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Dim 27 Jan - 17:43

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Je me demandais sincèrement ce que je faisais là. J’essayais toujours d’être gentille, d’aider les autres autant que possible dans la mesure où ça ne me mettait pas dans la merde. Je n’avais jamais pensé que de vouloir aider la Serdaigle me foutrait la tête sur la pierre et dans la poussière. J’aurais plutôt pensé qu’une petite tape dans le dos, des bons mots et quelques sourires replaceraient Élise dans le bon chemin et j’aurais pu continuer ma journée. Mais non, je m’étais plantée et je m’étais cognée la tête dans le chemin. Tout pour me rendre de bonne humeur...pas du tout en fait. J’avais un paquet de projet pour le reste de ma journée. Je voulais manger, étudier, m’occuper dans la salle commune, j’en sais trop rien, mais faire autre chose que de ramper dans la poussière de Poudlard. Me redressant et replaçant mes cheveux, je me suis dis que j’allais essayer une autre façon de la calmer et lui parler parce que j’étais à la limite de ma patience. J’en avais pas mal, généralement, surtout quand je voyais que mes efforts servaient à quelque chose. Là, j’avais l’impression de patauger dans le vide et de me rendre nul part. Rien de bien encourageant.

Je savais bien que je n’étais pas la meilleure en ce moment pour la calmer. J’agissais comme si Élise était ma soeur, mais clairement, elle n’était pas comme Hestia. Avec tout ça. ma cadette aurait rapidement repris son calme et sa tête serait à nouveau froide. Disons que dans notre famille, il fallait toujours garder son calme si on ne voulait pas agir de façon erratique et créer des problèmes. Alors le calme olympien, nous le travaillions depuis des années. La jeune Serdaigle, eh bien, ça ne semblait pas être son cas. Même qu’à l’inverse, elle semblait plutôt entrer dans un cercle vicieux de panique sans fin. Comme si elle n’avais jamais appris à faire la part des choses. C’était plutôt une belle naiveté que je pouvais envier, dans un sens elle se laissait porter par ses émotions. D’un autre côté, pour une fille comme moi qui a le contrôle au bout de ses doigts, ça peut sincèrement devenir chiant.«MAIS AYEUH JE T’AI PAS DEMANDÉ DE ME CASSER LA JAMBE ! » J’ai levé les yeux aux ciel, découragée. Se rendait-elle seulement compte qu’elle sentait sa jambe et qu’elle n’était pas en train de les perdre ? Elle ne mourrait pas, mais ça elle ne le voyait pas. Mais non moi je pense mourir parce que j’ai le nez qui pique. Bordel elle était pas bien cette fille.

Les exercices de respiration n’étaient pas seulement pour qu’elle se calme, mais c’était pour moi aussi. Ma patience était presque étirée à son maximum et je ne voulais pas éclater à cause d’une connerie du genre : J’ai mal au cheveux, tu crois que j’ai un parasite et que je vais mourir ? Je lui avais pas arraché la jambe, je l’avais piqué un peu seulement. Je commençais sincèrement à avoir de la pitié pour son frère. Le pauvre mec, ce qu’il devait endurer était impossible. Au moins ils ne devaient pas être tout le temps ensemble tous les deux, mais durant les vacances, le pauvre gars. Et ses parents ! Ils devaient être tranquilles quand elle était à l’école. Elle était tellement hypocondriaque, ils devaient en avoir par dessus la tête. Je commençais franchement à avoir de la pitié pour eux. J’étais avec elle depuis quoi. quelques minutes et je m’étais déjà ramassée au plancher et j’étais à la limite de l’accusation de tentative de meurtre. Elle avait le sens de l’exagération bien développée la blondinette.

À ma suggestion, la blonde a commencé à faire mes exercices de respiration. C’était mal fait, franchement tout croche, mais au moins elle voulait essayer. «Toi aussi t’es en train de mourir ? » Comment lui dire que non, je ne mourrais pas, mais que j’avais besoin de me calmer pour garder ma patience pour ne pas qu’elle même ne meurt pas. Bon, j’exagérais un peu. Je ne tuerais pas quelqu’un seulement parce que je la trouvais lourde. À la limite, j’allais seulement me lever, lui souhaiter bon vent et bonne chance pour la suite de sa vie difficile. Avant d’arriver à cette extrémité, je faisais moi-même des exercices de respiration. J’inspirais...j’expirais....j’inspirais...j’expirais. Les yeux fermés, je me forçais à me calmer en m’imaginant ailleurs qu’ici, en paix dans une chaises confortable avec un bouquin et une couverture.

«Non je ne meurs pas. Je reprends le contrôle de mes moyens avant de dire une nouvelle connerie.»

Ça, depuis le début, j’en avais dis. Lui parler des araignées ou d’un filet du diable n’avait rien fait pour que la bleue et argent se calme. Je n’avais fait que l’énerver encore plus. Par contre, maintenant qu’elle était assise contre moi, je la sentais se calmer tranquillement. Ses épaules étaient beaucoup moins agitées, sa respiration prenant un rythme un peu plus normal. Je n’y avais pas pensé jusque là, mais peut-être que j’allais pouvoir faire quelque chose avec elle. Alors que j’avais suggéré à la blonde de prendre son poul, c’est sur mon cou que ses doigts se sont placés. J’ai ouvert mes yeux rapidement, jetant un coup d’oeil à la sorcière pour voir si elle était sérieuse et elle n’aurait pas pu l’être plus. «Tu peux compter jusqu’à sept à mon top pour que je puisse calculer tout ça ?» Si ça lui faisait plaisir pourquoi pas. J’ai appuyé la tête sur le mur derrière moi et j’ai regardé le plafond.

«Ouais écoute….bah...quand t’es prête.»

J’ai attendu deux petites secondes et puisque rien ne venait et que je n’avais pas la journée, j’ai pris une décision qui allait probablement influencer le reste de ma vie.

«Un...deux...trois...quatre...cinq...six...sept...huit...Ah merde pas huit seulement sept...SEPT c’est fini.»

C’est gagné Thalia, belle maîtrise de toi et surtout du respect des consignes...boulet.
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Elise de Lestang
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Ça allait s’arranger. Tout allait rentrer dans l’ordre, il suffisait de faire abstraction des picotements dans la jambe, mais aussi de la respiration laborieuse d’Elise qui en fait n’était pas si laborieuse que ça, mais pour le moment elle ne s’en rendait pas spécialement compte, toute concentrée qu’elle était à se détacher de la situation présente pour arriver à se remettre de ses émotions. Plus que tout le reste, c’était certainement le corps de Thalia tout contre le sien qu’il aidait à se rendre compte qu’elle était en vie et que cette vie ne s’échappait pas par tous les pores de sa peau, ce qui est un peu flippant mais comme image difficile de faire mieux.
A la question très intelligente d’Elise, c’est un peu comme la question tu dors, personne ne peut vraiment répondre oui voilà ! Thalia répondit avec un calme olympien et avec une analyse fort juste de la situation, ah ça niveau connerie elle était pas trop douée. Elle ne devait pas rencontrer souvent des gens en crise de panique parce qu’elle était pas spécialement douée. Il n’empêche qu’elle faisait de son mieux, raison pour laquelle Elise lui glissa un mini sourire – si ça se trouve c’est encore plus flippant-

Bien sûr qu’il fallait vérifier malgré tout qu’elle n’allait pas mourir, si Elise arrivait à peu près à réfléchir et à se dire que si ça se trouve tout allait bien, elle voulait être sûre qu’elle n’avait pas empoisonné par mégarde Thalia. Voilà, Thalia était son canari dans la mine, tant que Thalia vivait et allait bien, Elise allait bien. En tout cas, la demoiselle ne semblait pas plus gênée que ça à l’idée qu’Elise fasse ses tests sur elle, elle s’appuya contre le mur, forçant par la même occasion Elise à se mettre sur les genoux afin de suivre le moment. En faisant ça, forcément qu’elle avait perdu le pouls de Thalia et cette dernière elle n’attendit absolument pas qu’Elise soit prête, le top départ ? Encore moins. « Je suis pas prête je suis … bon vas y. » Elise eut bien du mal à avoir le nombre de battements de cœur en l’espace de sept secondes parce qu’essayer donc de compter un boum régulier quand l’autre personne compte à haute voix, crotte de zut c’est pas possible de compter dans sa tête ? Et puis alors la meilleure de l’année, Thalia ne savait pas compter jusqu’à sept. Non mais c’est quand même pas la mer à boire que d’attendre le top et de s’arrêter au bon chiffre. Comment dire que la tronche d’Elise était tout ce qu’il y a de plus dépitée, elle n’avait pas réussi. La demoiselle l’avait totalement déconcentrée et du coup hips, impossible de lui dire si oui ou non elle allait mourir. Les épaules de la blondinette s’affaissèrent de dépit devant son propre échec. Elle resta quelque peu silencieuse pendant quelques minutes, le temps de digérer tout ça avant de prendre une profonde inspiration pour se remettre de cet échec. Cette action la fit tilter sur un truc, elle respirait parfaitement bien et toute concentrée qu’elle avait été sur Thalia, sur les battements de son cœur et sur le fait que cette andouille ne sait pas compter jusqu’à sept, purée ça devait être chaud pour savoir quand elle était en week end, oui c’est pas le sujet mais il faut bien en parler de ça, c’est important non ? Il n’empêche qu’Elise ne ressentait plus le picotement, n’avait plus cette impression qu’elle allait mourir dans les dix prochaines minutes.

Puisqu’elle n’allait pas mourir, enfin pas tout de suite, nul besoin de hurler sur Thalia la pas douée, surtout qu’elle avait quand même fait fort, ça ne devait pas être évident de rester à côté d’une Elise un peu relou. Elle toussota néanmoins, les mots ayant du mal à sortir de sa gorge, que c’est difficile de devoir dire qu’elle n’avait pas réussi, heureusement que ça n’arrivait pas souvent parce que la sensation était tout sauf agréable.

« Heu… Il est fort probable que comme je n’ai pas été prête au moment où tu as commencé à compter… et qu’en plus tu m’as un peu perturbé en continuant à compter après sept, j’ai donc oublié où j’en étais… Mais je pense que tu vas bien… Je crois que j’ai un peu paniqué à cause de l’araignée. »

Non mais merci Sherlock, Thalia avait vraiment besoin qu’Elise lui dise ça, comme si c’était pas évident ça. Il n’y avait que la petite blonde pour se dire qu’il fallait préciser ce genre de détails, après on sait jamais, comme Thalia galérait à compter, elle avait peut être rien remarqué du tout.
Enfin, elle lui avait probablement éviter des heures de mal-être intense à respirer à toute vitesse, tout ça en essayant des exercices de respiration, sûrement pour se calmer elle et éviter d’encastrer Elise dans le mur… ce qui aurait fait surement plus de mal à la blondinette qu’une GROSSE araignée dégoutante. Non pour le coup elle pouvait remercier Thalia pour sa patience exemplaire.

« Merci d’être restée avec moi. C’était super sympa. J’aime bien les animaux habituellement, même les araignées hein mais elle était un peu trop proche de moi et du coup j’ai flippé. Heureusement que j’étais là. Tu crois que c’est trop tard ou je peux aller péter la tronche du gars qui a fait ça ? »

Bon déjà, niveau crédibilité on repassera, non parce qu’essayer de faire croire à quelqu’un qu’elle aimait les animaux c’était gros, très gros même et puis il suffisait de regarder Elise en cours de soin aux créatures magiques pour voir que c’était tout sauf son truc. Ah elle avait des bonnes notes mais c’était uniquement parce qu’elle détestait être mauvaise quelque part, ce n’était absolument pas sa matière préférée et ça devait se voir.
Quant à la soudaine agressivité d’Elise et bien oui la blondinette était prête à en découdre, autant sur le coup elle avait été dans un état critique mais maintenant elle avait plus qu’envie d’envoyer son poing dans la tronche du gars, histoire de lui apprendre qu’il avait tout intérêt à ne plus jamais recommencer.
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Ven 1 Fév - 23:36

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J’avais déjà passé des journées étranges avant. Tout le monde en vivait de temps à autres. Les impressions de déjà vu les sensations étranges ne m’étaient pas inconnues. Par contre, ce que je vivais à ce moment-là, c’était complètement irréel. Je ne comprenais pas comment je pouvais passer d’un cours épouvantablement ennuyeux d’Histoire de la Magie jusqu’à une prise de poul assise au sol dans le couloir de l’école. Le pire dans tout ça, c’est que je n’avais absolument pas besoin de prendre mon poul, tout allait pour le mieux dans ma santé. C’était ce que je me disais alors que je sentais les doigts froids de la Serdaigle palper mon cou. J’avais envie de rire, mais en même temps j’étais complètement exaspérée. J’aurais franchement pu l’être à moins, mais la bleu et argent m’était plutôt sympathique alors j’apprenais à gérer ma colère à utiliser de la compréhension et de la patience. En parlant de prendre sur moi, j’ai accepté d’embarquer dans le jeu, qui n’était pas un jeu pour la blonde, du docteur. J’ai commencé à compter les secondes, comme elle me l’a demandé. «Je suis pas prête je suis … bon vas y.» Je me suis crispée quand elle m’a dit qu’elle n’était pas prête, m’imaginant le pire; une nouvelle crise panique ou bien pire, un massacre à grande échelle. Je n’avais pas suivi sa consigne, le pire était à craindre.

Maintenant à genoux à côté de moi et les mains sur mon cou, Élise aurait très bien pu m’étrangler si elle le voulait. Elle s’était tout de même contenté de prendre mes pulsations cardiaques, à tout le moins elle essayait, En ouvrant un oeil, j’ai pu voir son air un peu contrarié et surtout j’ai vu ses épaules s’affaisser. J’ai gardé le silence, préférant en profiter pour le temps que c’était possible et j’ai refermé mes yeux pour attendre une réaction quelconque. C’était déjà pas mal qu’elle fasse de l’auto gestion comme ça. J’avais eu droit à une très belle progression de la part de la jeune fille. En entendant toussoter la Serdaigle, j’ai ouvert à nouveau mes yeux avec un air intrigué, anticipant un peu ce qui allait sortir de sa bouche. «Heu… Il est fort probable que comme je n’ai pas été prête au moment où tu as commencé à compter… et qu’en plus tu m’as un peu perturbé en continuant à compter après sept, j’ai donc oublié où j’en étais… Mais je pense que tu vas bien… Je crois que j’ai un peu paniqué à cause de l’araignée.» J’ai hoché la tête, très peu surprise du diagnostic qui venait de m’être donné. Je savais très bien que j’allais bien, mis à part le découragement passager. Cependant, si c’était ce qu’il fallait à la blonde pour se sentir mieux, autant jouer le jeu.

«Bonne nouvelle, maintenant que tout le monde va bien, on va pouvoir lâcher le plancher et bouger. J’en peux plus de la pierre, c’est hyper humide...je suis complètement gelée.»

Un petit frisson m’est passé dans le dos et c’est ce qui m’a poussé à me relever. J’avais passé assez de temps assise là, je n’allais pas rallonger mon calvaire encore une fois. Debout, j’ai épousseté mes pantalons, baissé mon chandail sur mes hanches et j’écoutais la jeune fille me parler en même temps. «Merci d’être restée avec moi. C’était super sympa. J’aime bien les animaux habituellement, même les araignées hein mais elle était un peu trop proche de moi et du coup j’ai flippé. Heureusement que j’étais là. Tu crois que c’est trop tard ou je peux aller péter la tronche du gars qui a fait ça ?» J’ai lâché un petit rire en entendant ce que me disait Élise. Je pouvais tout à fait comprendre ce qu’elle voulait faire. J’aurais voulu cogner quelqu’un pour moins que ça. C’était le même genre de réaction que ma soeur pourrait aussi avoir. Il faut que toutes les deux nous avions le même tempérament. Nous étions des soeurs après tout, pas de parfaites étrangères. Contente de ce que me disait la Serdaigle, je lui ai fait un grand sourire.

«T’en fais pas, ça arrive à n’importe qui. Bon, j’aurais cogné le mec directement si j’avais été toi. Je te connais pas beaucoup, mais je te dirais que c’est peut-être mieux si tu le cognes pas. À la limite, parles en à ton frère avant. Tu sais où il pourrait être ? Tu le cherchais tantôt.»

J’ai tendu ma main vers la sorcière pour l’aider à se relever du plancher. Je voulais que nous partions de là, j’en avais marre de son couloir. Attendant qu’elle saisisse ma main, j’ai repris la parole.

«T’as laissé tes bouquins en classe par contre, faudrait que t’ailles les chercher...l’araignée doit plus être là.»

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Elise de Lestang
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Dim 3 Fév - 19:50
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Et bah Thalia était quelqu’un de vraiment hyper cool parce qu’Elise était quand même en train de lui annoncer qu’elle avait totalement foiré son calcul de pouls – et oui oui ça va devenir étudiante en médecine ce genre de personne - et elle le prenait super bien, mieux encore, elle voulait se lever tout de suite. C’était pas dangereux ? Elle était mourante il y a moins de trois minutes quand même ? Bon non c’est pas vrai mais c’était drôle à dire et puis maintenant que Thalia le disait, il est vrai que c’était pas génial le sol, déjà il y a pas de moquette -alors oui ça fait moins d’acariens c’est sympa mais c’est moins doux pour les fesses et les pieds – en plus c’était froid et c’est vrai que c’était un peu humide. Vraiment à se demander pourquoi Elise avait été assez idiote pour se mettre par terre, non mais c’était pas très malin de se mettre là, elle le reconnaissait sans le moindre mal, mentalement en tout cas parce que reconnaître à haute voix, c’était beaucoup plus difficile.

Thalia qui se redresse ? Oh bah c’est comme tout à l’heure sauf que cette fois ce n’était pas les cheveux qu’il fallait remettre, non il fallait enlever toute la poussière invisible, ah oui heureusement que ce n’était pas la moquette, elle aurait fait ça avec les acariens pour sûr et ça aurait duré très longtemps, pendant qu’Elise la regardait totalement dépassé par cette fille qui voulait paraître bien en toute circonstance, la pauvre, ça devait être ultra énervant à la longue, ça c’était un coup de ses parents à coup sûr, des fois les parents ils sont chiants, la preuve ceux d’Elise ils lui répétaient tout le temps quand elle était petite « ON SE LAVE LES DENTS AVANT DE DORMIR » et pire encore, elle n’avait pas le droit de manger un bonbon après s’être lavé les dents sous peine de devoir recommencer… oui c’est super relou les parents qui prennent soin des dents de leurs enfants.

Est-ce qu’on en parle du fait qu’Elise avait envie de péter la tronche de quelqu’un, ce qui ressemblait à moitié à du Elise, elle était plus coup en traître et peu physique – plus parce qu’elle avait peur de se faire mal toute seule qu’autre chose -. Et en réponses à ses propos plein de violences, il y avait Thalia qui rigolait, soit Elise était pas du tout crédible, soit cette fille était folle, ou un savant mélange des deux.
Ouai, elle aurait cogné direct, si Elise avait eu la possibilité de le faire, que son esprit n’avait pas été trop accaparé par la peur, elle l’aurait fait mais à la limite la vengeance elle connaissait aussi, laisser l’autre souffler et attaquer au moment opportun. Sauf que voilà, Thalia venait de relever le bon point, Amaury, Elise sentit son regard s’éclairer d’amusement, oh en parler avec son frère lui semblait une idée intéressante mais c’était le risque de voir débouler un de Lestang dans les couloirs, nul doute que lui ne laisserait pas passer ça, surtout qu’il avait du ressentir la panique de sa sœur quelques minutes avant, le pauvre, ça devait vraiment l’embêter mais impossible de savoir comment s’empêcher de paniquer ou bloquer sa panique pour que ça ne l’affecte pas lui.

La main de la brunette se tendit vers Elise qui lui offrit un véritable sourire plein de reconnaissance avant de la saisir pour finalement se redresser et afin que Thalia ne la prenne pas pour une sauvage, elle fit comme elle auparavant époussetant des poussières invisibles. Elle allait dire en avant pour partir à la recherche de l’homme le plus important de sa vie, sauf que Thalia venait de rappeler à Elise qu’effectivement elle avait pas récupéré ses affaires, la blondinette grimaça donc. Oh non, l’enfer, retourner là-bas, elle sentait la sueur perler dans son dos en s’imaginant allez là bas. Elle ne pouvait pas y aller toute seule, elle jeta un regard tout timide à Thalia

« Est-ce que ça te dérangerait de faire un petit détour par la salle avant d’aller chercher Amaury ? »


Etant donné que la Gryffondor n’avait pas l’air d’être encore trop soulé par une Elise qui n’en aurait clairement pas mené large sinon, les deux filles se dirigèrent vers la salle de classe qui n’était pas si loin que ça heureusement. Le trajet ne fut pas spécialement intéressant, c’est plutôt une fois devant la classe que ce fut pour le moins folklorique. Evidemment, la salle était plongée dans le noir, non parce que sinon c’est pas drôle hein, donc Elise dû lancer un lumos et même après ça, elle n’était pas rassurée du tout, elle agrippa la main de Thalia pour l’entraîner à sa suite et pointer sa baguette partout autour d’elle, en marmonnant à chaque fois « Je crois que j’ai vu un truc là ! » Evidemment, à chaque fois il n’y avait rien, ce n’était que le jeu des ombres dû aux mouvements d’Elise et à la lumière de la baguette. Il n’empêche qu’elle finit par arriver à son bureau, pointant pour l’occasion sa baguette partout pour voir si effectivement il n’y avait rien  - désolée pour l’aveuglement Thalia si elle a mis sa baguette trop proche de tes yeux, c’est Elise hein – La blondinette pouvait donc récupérer ses affaires vu qu’il n’y avait pas la moindre trace d’une araignée sauf qu’au lieu de réfléchir… Mademoiselle Elise ne trouva rien de mieux à faire que de lâcher sa baguette sur le bureau pour récupérer ses affaires et forcément sans baguette dans les mains… qu’est ce qui se passe ? Plus de lumière et là pour le coup il suffit d’un frôlement – si ça se trouve complètement inventé en plus – de Thalia et Elise lui sauta sur le dos complètement flippé de nouveau. Elle se retint déjà de lui hurler dans les oreilles – ce qui est très positif hein – se contentant de gémir une fois sur elle

« Il y a un truc qui m’a touché ! En plus on voit plus rien ! »

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Mer 6 Fév - 2:24

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Une grand étape avait été franchie, Élise s’était calmée et nous pouvions enfin nous lever du plancher et partir de notre foutu cours. Nous n’y étions plus, mais à quelques mètres à peine de la classe, je ne me sentais pas vraiment sortie de l’ambiance d’ennui de l’Histoire de la magie. Je ne pouvais par contre pas dire que je m’ennuyais. La Serdaigle avait tout fait pour que je ne baille pas ou que je m’endorme. Elle m’avait tenue bien occupée depuis les dernières 20 minutes. J’aurais pu faire un paquet de trucs pendant tout ce temps ou bien j’aurais pu me rendre quelque part. En 20 minutes, j’aurais pu me rendre à mon dortoir pour me changer, j’aurais aussi pu aller manger un morceau, m’installer pour lire un peu, aller faire une sieste tranquille pour rêvasser, j’aurais pu retrouver ma soeur. Mais non, je n’avais rien de tout ça, j’avais décidé de me rendre utile, d’être une bonne sorcière et d’aider la pauvre bleu et argent. J’avais bon coeur, j’y pouvais rien. J’étais stupide aussi. Comment j’aurais pu penser que la situation dérape à ce point. C’est pas comme si les hypocondriaques courraient le château. Ce n’est pas non plus comme si je pensais que j’allais subir un examen médical en plein couloir. La routine quoi.

Maintenant que cette folie était bel et bien terminée, j’ai tendu ma main vers la blonde qui était encore sur les pierres du plancher pour l’aider à se relever. Je ne tenais pas à passer plus de temps que nécessaire dans ce couloir. Comme je l’espérais, elle a saisi ma main et j’ai souris encore plus à la blonde en l’aidant à se remettre sur ses pieds. Elle s’est époussettée rapidement et je l’ai vue grimacer alors que je lui disais que ses bouquins étaient encore en classe. Nous n’aurions jamais la paix...jamais. Je l’avais anticipé, mais j’avais presque espéré qu’elle me dise qu’elle ne voulait pas retourner les chercher et préférait plutôt s’en acheter des nouveaux, en emprunter à quelqu’un ou elle aurait pu envoyer son frère ou une personne de sa maison les chercher. Mais non, mes espoirs de paix et de calme avaient été complètement démolis par ces quelques mots. «Est-ce que ça te dérangerait de faire un petit détour par la salle avant d’aller chercher Amaury ?» Ouais, ça me dérange vraiment. J’ai envie de rentrer dans mon lit, d’aller manger, d’aller dormir et surtout d’aller papoter tranquille au lieu de partir en expédition dans une salle de classe noire et vide où il y a, peut-être ou peut-être pas, une araignée dégueulasse prête à nous sauter dessus avec ses poils beaucoup trop longs pour être normaux avec une hypocondriaque paniquée.

«Nah, pas de problème. Je t’accompagne.»

J’étais trop gentille. J’aurais très bien pu dire que j’étais occupée. J’aurais pu avoir un rendez-vous, des devoirs à faire ou bien avoir un autre cours. Mais non, j’avais tout de même décidé de partir avec la blonde à la recherche de ses bouquins avant de partir à la recherche de son frangin. Bon, je disais ça, mais je n’avais rien à faire et malgré le fait qu’Élise soit un peu spéciale, maintenant qu’elle avait rangé son côté hypocondriaque dans sa poche de cape, je me rendais compte qu’elle était assez amusante. Un peu toquée sur les côtés, mais ça lui donnait un certain charme. Je n’étais pas attirée par elle, j’aimais les sorcier, pour ce que j’en savais en tout cas. Je ne me sentais pas attirée comme ça. J’étais plutôt intriguée par la Serdaigle. Nous avions beau avoir passé cinq ans dans le même château, nous ne nous étions pas vraiment connu comme il se doit.  Nos fréquentations n’étaient pas les mêmes et nos maisons n’étaient pas toujours ensemble en classe. Les choses étant ce qu’elles sont, nos chemins ne s’étaient pas encore croisés.

J’ai donc suivi mon gré mal gré la blonde vers notre salle de classe qui était, comme je le craignais, dans la pénombre. J’ai suivi le mouvement d’Élise et j’ai allumé ma baguette pour qu’on puisse y voir quelque chose. J’ai sursauté en sentant une main saisir la mienne. Considérant que nous étions seules dans la salle de classe, ça ne m’a pas pris bien longtemps pour comprendre que c’était la Serdaigle. Le seul truc, c’est que je ne pensais pas que notre relation était assez développée pour que nous soyons au point de nous tenir la main. Je l’avais dis de toute façon, elle ne m’attirait pas comme ça. Trainée par la sorcière, je l’ai suivie alors qu’elle marmonnait je ne sais pas quoi en pointant sa baguette partout. Elle se rendait compte qu’elle devait seulement se rendre à sa place, ramasser ses bouquins pour partir. Nous n’avions pas à partir en exploration pour trouver le trésor des Templiers. Oui c’est une référence moldue et oui mes parents m’aurait déshéritée en m’entendant parler. J’avais de la culture, ils devraient en être fiers.

La sorcière gesticulait avec sa baguette en main, étant à la limite de me crever un oeil aux deux pas et les autres pas j’étais à moitié aveugle. Je me laissais donc entrainée à sa suite. Clairement, l’araignée s’était évaporée, nous ne l’aurions pas dans nos pattes et la récupération des livres d’Élise aurait dû être simple. Malheureusement, considérant que c’était la Serdaigle qui était avec moi, la tâche serait bien évidemment compliquée. Grâce à un éclair de génie, la sorcière a lâché sa baguette, enlevant une bonne partie de l’éclairage que nous avions. En une seconde, j’ai senti Élise me sauter dessus, paniquée et faisant des vocalises digent de la castafiore. «Il y a un truc qui m’a touché ! En plus on voit plus rien ! » Considérant que ce n’était pas une évidence que j’allais recevoir une sorcière en panique sur les épaules, j’ai moi-même échappé ma baguette au sol et je suis tombée en pleine face sur le plancher. J’allais être courbaturée pour la prochaine semaine avec tout ce que je vivais dans la journée.

«Putain ! Respire Élise, ça va, y’a rien. Là retrouve ta baguette, on ramasse tes bouquins et on sort d’ici»

Je me suis mise à me promener à quatre pattes au sol pour retrouver ma propre baguette. Nous allions devoir faire de la lumière pour retrouver ses bouquins. Je voulais juste sortir de là et avoir une soirée ordinaire et tranquille. Rien de bien compliqué. À la place, j’avais mal partout. Chacun son combat.


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Elise de Lestang
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Est-ce qu’il est réellement nécessaire de préciser les sentiments d’Elise à l’égard de Thalia, dans ce geste qu’avait effectué miss blondinette, il n’y avait aucune ambiguïté. Elise ne s’était même pas dit que cette action pouvait porter à confusion et qu’une personne aux idées un peu tordue – et bon sang qu’il y en a – pouvait se dire que ça y est, elle avait jeté son dévolu sur mademoiselle Carrow. Non, si mademoiselle de Lestang avait agi de cette manière c’était plus pour se rassurer que dans l’espoir de recevoir un baiser. Chose que d’ailleurs Thalia n’aurait pas eu intérêt à faire que de l’embrasser au risque d’avoir une Elise encore plus effrayé qu’elle l’était actuellement, c’est dire. Son esprit était à des années lumières de penser drague, ah vraiment, la seule chose qui importait Elise à cet instant c’était ses livres et forcément l’araignée qui en découlait. Sûrement que même si la pitchoune avait su ce que Thalia pouvait en penser, elle n’aurait pas réussi à se décramponner de sa main, à cet instant précis c‘était son seul rempart contre la peur qui menaçait de l’engloutir. C’était peut être un très mauvais calcul, peut être que ça soulait totalement Thalia, ce qui serait somme toute très compréhensible, il n’empêche qu’Elise était persuadée de faire le bon choix.

De la même façon qu’elle était persuadée de faire le bon choix lorsqu’elle avait sauté sur Thalia. Non mais c’est vrai qui se dit que la personne va se péter la tronche lorsqu’elle reçoit un poids plume comme Elise sur le dos. Ça va elle n’avait jamais eu de hibou sur l’épaule… à quelques kilos près, Elise c’était un hibou – oui on n’a pas la même notion des kilos -. Alors qu’Elise lâche sa baguette, c’est logique, qu’elle panique… c’est compréhensible, stupide mais compréhensible. Là où la logique s’échappe totalement c’est que tout d’un coup elle se retrouvait extrêmement proche du sol. Tien après avoir été prostré dans un couloir, voilà qu’elle se retrouvait de nouveau très proche du plancher des vaches, la faute à qui ? Oh bah Thalia, non parce qu’elle n’avait rien trouvé de mieux que de s’écrouler sur le sol, et qu’on dise pas que c’est la faute du poids d’Elise, c’était le poids d’un petit hibou on avait dit.
Si au moment où Elise avait lâché sa baguette ça allait encore niveau halo de lumière, là plus le moindre rai de lumière ne filtrait et l’obscurité rendait tout incroyablement plus flippant, des frottements des vêtements aux mouvements des deux demoiselles. Et voilà que la patience de Thalia n’était plus vraiment là puisqu’elle passait ses nerfs sur son ADORABLE camarade. Mais elle était vachement drôle, à moins que la Thalia elle soit un chat et qu’elle voit à la perfection dans la pénombre et ne se doute pas que les autres n’avaient pas cette faculté, il n’y avait pas la moindre raison à dire ça. Elise en perdit sa patience aussi pour le coup et rétorqua

« Facile à dire, je sais pas si t’as remarqué qu’on y voyait rien, c’est pas facile de retrouver ma baguette dans ces conditions ! » Dans une mauvaise foi exemplaire, elle marmonna même dans sa barbe « Rien de tout ça ne serait arrivé si tu n’avais pas paniqué non plus et lâché ta baguette en nous faisant tomber. Je n’arrive plus à me repérer dans l’espace. »

Néanmoins, elle se releva, arrivant l’exploit de ne pas broyer les doigts de Thalia au passage parce que même si c’est sûrement très drôle d’entendre Thalia lui hurler dessus, il ne faut pas oublier que depuis le début, la pauvre elle se contient et qu’au bout d’un moment, elle allait finir par craquer et descendre Elise… qui finirait sa vie en fantôme… à l’intérieur de Poudlard, avec le prof désespérant… d’ailleurs est ce qu’elle aussi aurait le droit de faire cours en fantôme ? à l’endroit même où tout avait commencé, le fameux endroit de l’araignée. Donc non pour le bien être physique d’Elise, elle réussit à ne pas exploser la main de Thalia. Sauf que si au début Thalia était non loin d’elle, la demoiselle brune commença à avancer… sans se lever. On ne juge pas, chacun son délire… ça devait être plus drôle de marcher à quatre pattes, c’est bien ce qu’Elise songeait précédemment, Thalia était un minou. Il n’empêche que le minou en question était pas très doué non plus, puisqu’aucune lumière faiblarde qui aurait pu signifier qu’elle avait retrouvé sa baguette ne fit disparaître l’obscurité. Elise lui souffla en chuchotant, au cas où il y avait quelqu’un d’autres- genre une araignée – « T’éloignes pas trop Thalia, imagine tu tombes sur un truc dangereux, je pourrais pas t’aider. »

Oui c’était sympa sur le papier, Elise qui veut aider sa camarade c’est cool, sauf qu’Elise était pas forcément très courageuse dans le noir -oui même tout court – et que Thalia soit loin d’elle ou proche d’elle, ça ne changeait rien du tout au comportement d’Elise, quoi qu’à la limite elle se sentait plus en sécurité lorsqu’elles étaient proches l’une de l’autre.
Elle avait néanmoins reçu une instruction, certains diraient même un ordre mais bon pour le coup, ça ne changeait pas grand-chose. Elle balaya donc la table de la main dans l’espoir d’entrer en contact avec sa baguette magique, elle avait du se planter de table puisqu’à la place du bois facilement reconnaissable de l’objet qu’elle trimballait avec elle depuis des années, le bruit ressemblait plus à un encrier, métal froid qui l’a surpris. Dans la précipitation, elle l’envoya voltiger dans la pièce… oups. Pourvu que ça n’ait pas atteint Thalia en pleine tête… ce serait quand même dommage que la seule fois où Elise vise bien soit pour assommer quelqu’un qui lui fallait un coup de pattes. Elle demanda légèrement inquiète

« Tu vas bien ? Dis moi que l’encrier ne t’es pas tombé dessus ? Je suis désolée mais ça m’a surprise, je m’attendais à toucher pas ma baguette, pas un truc froid. C’est quoi ces gens qui laissent leur encrier… ça surprend. Tu as pas retrouvé ta baguette ? Tu aimes bien les araignées toi ? »


Quoi, puisqu’elles étaient coincées dans la salle jusqu’à ce que l’une, un peu plus chanceuse que l’autre, ne mette la main sur une de deux baguettes, elles pouvaient tout aussi bien discuter, ça permettrait d’apprendre à se connaître.

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Mer 13 Fév - 2:16

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Je pensais sincèrement au départ l’aider à retrouver son frère. La blonde avait l’air perturbée par les évènements du cours d’histoire de la magie et je trouvais ça triste et irresponsable de la laisser partir seule. J’étais pleine de bonnes intentions. Je voulais l’aider. Vraiment. Mais là, Élise dépassait les bornes des limites. J’avais raison sur un point par contre. C’était complètement irresponsable de la laisser partir seule. Juste à la regarder, on voyait bien qu’elle ne pouvait pas partir seule. Elle se diagnostiquait des maladies inexistantes, était incapable de marcher sans foncer partout et avait peur de tout. Il y avait des trucs qui ont été mal fait quand elle était petite parce que c’était franchement pas normal d’agir comme ça. Je veux dire, je peux comprendre de vivre un stress dans certains moments, ça arrive à tout le monde. Mais là, elle ne se remettait pas du tout de la mauvaise blague qu’elle avait subie en classe. C’était vraiment déplacé et j’aurais probablement voulu péter les genoux des cons qui avaient fait apparaître une araignée sur mon bureau, mais je m’en serais remise entre temps. J’avais pensé qu’on y était arrivé quand j’avais pu me relever et que nous avions commencé à avoir une question sensée dans le couloir. Par contre, là, ce que je voyais, c’était affligeant. Tous les beau progrès que nous avions faits dans les dernières minutes venaient de disparaître comme de la neige en plein soleil.

Au lieu d’avoir facilement récupéré les bouquins de la Serdaigle et d’être parties sur la route pour trouver Amaury. Je me retrouvais sur le sol, encore une fois et je n’étais pas consentante avec ce tête à tête avec la pierre froide la classe. La patience ayant ses limites, j’avais quelque peu pété les plombs en disant à la sorcière de trouver sa baguette pour qu’on puisse foutre le camp de la classe et que je puisse enfin avoir un semblant de journée normale. «Facile à dire, je sais pas si t’as remarqué qu’on y voyait rien, c’est pas facile de retrouver ma baguette dans ces conditions !» Ah ouais ? Bah merci de me le dire, j’avais pas remarqué qu’il faisait aussi noir que dans le cul d’un dragon. Et en plus elle mettait ça sur mon dos qu’on se soit retrouvé au sol. Tout le monde sait bien qu’il n’y a rien de mieux en fin de journée qu’un bon petit plongeon sur de la pierre poussiéreuse pour avoir un bon sommeil plus tard. Des acariens et de la poussière, un cocktail explosif. «Rien de tout ça ne serait arrivé si tu n’avais pas paniqué non plus et lâché ta baguette en nous faisant tomber. Je n’arrive plus à me repérer dans l’espace.» Moi ? Moi j’ai paniqué ?! Mais elle rêvait en couleur la pauvre fille. C’était elle qui m’était sauté dessus comme un Chaporouge sur un moldu. La différence, c’est qu’elle était pas mal plus lourde qu’une Chaporouge. Pour une sorcière, elle était tout à fait proportionnée et avait un indice de masse corporelle impeccable. Par contre, elle n’était pas aussi facile à tenir qu’un Botruc dans une poche de veston. Avoir été préparée à recevoir son poids sur mon dos, j’aurais pu tenir debout. Là, je m’y attendais pas. Personne ne s’attendait à se faire sauter dessus. Jamais.

«Oh non ! Rien de tout ça ne serait arrivé si tu ne m’étais pas sautée dessus comme un putain de Chaporouge sur un moldu. Là, prends sur toi et calme toi ! Je comprends que tu sois sur les nerfs avec cette histoire d’araignée, mais je veux seulement sortir d’ici.»

Encore à quatre pattes au sol, je me suis remise en chemin, tâtonnant partout autour pour retrouver ma baguette qui était tombée au sol. Pour l’instant, je ne rencontrait rien. Des boules de poussières, du sable, des plumes cassées...rien de pertinent. J’ai entendu un peu de bruit sur ma droite, comme si Élise se relevait. Eh bien, je la félicitais de son initiative, peut-être pourrait-elle récupérer ses livres pour qu’on puisse sortir de ce foutu trou. Moi, je n’allais partir d’ici qu’après avoir trouvé ma baguette. Je m’éloignais donc un peu, essayant de trouver où ma baguette avait pu rouler. Je ne savais pas ce que j’avais fait à Merlin pour retrouver encore dans la poussière, mais j’avais lourdement dû le faire chier. Mes vêtements allaient être dégueulasses de poussière et j’allais devoir expliquer à mes amies de dortoire ce qui s’était passé. Elles ne me croiraient jamais. «T’éloignes pas trop Thalia, imagine tu tombes sur un truc dangereux, je pourrais pas t’aider.» J’ai été incapable de retenir un gloussement face à ce qu’elle me disait. Elle voulait m’aider, la belle blague. C’était mignon de sa part quand même. Elle voulait le faire. Si elle en serait capable, ça c’était une autre histoire. Au moins, l’intention y était et je pouvais tout de même lui être reconnaissante d’y penser. Continuant mon petit bonhomme de chemin au sol, j’ai fini par sentir quelque chose de cylindrique dans ma paume. Enfin ! Ma baguette, enfin je l’espérais. Je l’ai donc prise dans mes mains, voulant essayer de la rallumer. Avant même que je puisse dire Lumos, j’ai senti un truc m’atterrir lourdement sur le crâne. Là, c'en était trop. Le choc m’a vraiment fait mal au crâne et j’ai commencé à sentir du liquide couler sur ma tête. Elle m’avait fendu le crâne, j’allais mourir.

«PUTAIN DE BORDEL DE COUILLE DE MERDE ! LUMOS SALETÉ DE CONNERIE DE CHIASSE.»

Alors que la colère m’enveloppait complètement, ma baguette s’est allumée, confirmant qu’elle était vraiment à moi. J’ai mi ma main sur mon crâne pour voir mon sang et à quel point j’étais dans la merde. Par contre, contrairement à ce que je pensais, mon sang n’était pas rouge, mais noir. «Tu vas bien ? Dis moi que l’encrier ne t’es pas tombé dessus ? Je suis désolée mais ça m’a surprise, je m’attendais à toucher pas ma baguette, pas un truc froid. C’est quoi ces gens qui laissent leur encrier… ça surprend. Tu as pas retrouvé ta baguette ? Tu aimes bien les araignées toi ?» J’ai pointé ma baguette au sol et j’ai vu ce qui m’avait atteinte en pleine tête. Il y avait un encrier renversé. J’en avais pas terminé encore de la Serdaigle. C’était terminé pour moi, je ramassais ma baguette, les bouquins d’Élise, je sortait d’ici et après j’allais retourner dans mon dortoir me laver et me cacher de la bleue et argent sous mes draps.

«Tu m’as envoyé un encrier sur le crâne ! T’es pas bien !»

J’ai fait passer ma baguette autour, éclairant un peu partout pour retrouver la baguette de la blonde. En éclairant le bureau, j’ai pointé la baguette de la Serdaigle. J’ai pris une grande inspiration pour calmer mes nerfs. J’allais avoir une bonne bosse sur le crâne, mais je n’avais pas de commotion aux dernières nouvelles et pour ce que j’en savais, je ne saignais pas non plus.

«Elle est là ta baguette. Je veux pas être déplaisante, mais vu ma tête de sorcière attaquée par le calmar géant, quand on va sortir d’ici avec tes bouquins, je vais retourner dans mon dortoir me doucher. Ton frère doit bien être dans sa salle commune, tu pourras le trouver là j’imagine.»

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Jeu 14 Fév - 22:00
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Peut-être qu’il faudrait que tout le monde prenne une grande inspiration, puis expire de toute ses forces afin de voir la vie du bon côté. Après tout, cette aventure était formidable, mais qui n’a jamais rêvé de pouvoir faire la distinction entre toutes les poussières du monde. Qui n’a jamais rêvé de marcher comme un animal dans les couloirs de Poudlard afin d’avoir une expérience immersive, vingt minutes dans la peau d’un rat… d’un énorme rat. D’accord, dit comme ça, c’est pas l’éclate, on peut comprendre que Thalia soit sur le bord de la crise de nerfs, et oui ma petite dame, c’est l’effet Elise, elle est épuisante au plus haut point avec ses phobies grotesque et ses réflexions qui partent trop loin. Si encore elle n’était pas rancunière, ce serait la personne parfaite à enquiquiner, une bonne tranche de rigolade de voir une petite blonde en panique qui ne parvient pas à s’en remettre. Le truc c’est qu’Elise allait lui faire sûrement bouffer une araignée à ce crétin qui avait fait ça, ah oui, elle était plus que capable d’aller acheter une araignée au magasin d’animaux tout pourri du chemin de Traverse tout ça pour la faire avaler, patte par patte à son bourreau du jour. La défense des animaux ? Elise ne connaissait pas vraiment, elle en avait vaguement entendu parler mais comme toutes les choses qui ne l’intéressait pas des masses, elle avait oublié.

Notre aventure reprend donc dans la salle de classe pendant que Thalia se plaignait un peu d’Elise, cette dernière se défendant tant bien que mal et poussant même le vis un peu plus loin puisqu’elle se permettait d’accuser Thalia d’être presque la seule responsable de la mésaventure qui faisait que cette Gryffondor se retrouvait les quatre fers sur le sol, dans le noir complet. Alors, sans trop de surprise, ça ne passa pas le moins du monde. Elise aurait bien regardé ses pieds pendant qu’elle se faisait engueuler comme une enfant – ce qu’elle était rappelons-le – sauf que regarder ses pieds, dans ce cadre précis c’était inutile, impossible de la prendre en pitié et de culpabiliser puisque Thalia ne la voyait pas – à moins que ce soit un chat garou, personne n’a démenti cela après tout -. D’accord, Elise avait totalement foiré en sautant sur le dos de sa camarade et était responsable du fait que les deux sorcières se retrouvaient dans le noir mais elle n’allait quand même pas devoir le dire à haute voix, non il valait mieux faire comme si de rien était. Non elle allait suivre les conseils de Thalia et prendre sur elle afin de ne pas paniquer davantage et elle ne ferait plus aucune boulette, voilà c’était pas mal comme idée. Il fallait s’y tenir.

Essayer de vouloir protéger Thalia, une grosse blague visiblement parce que même si ça partait d’un bon sentiment de la part d’Elise, la réponse n’était pas celle escomptée… ça la faisait rigoler la brunette, super merci du soutien, elle était vraiment nulle elle, Elise faisait de son mieux, ça se voyait quand même non ?
Dans le genre faire de son mieux, il aurait sûrement fallu expliquer à Elise que personne ne lui avait demandé d’exploser le crâne de Thalia à coup d’encrier… Oh la boulette. Est-ce que la demoiselle blonde se doutait avoir fait un headshot, oh bah vu la réaction de Thalia suite au bruit d’un impact, difficile de se méprendre. Elle avait quand même la tête dure Thalia, non personne ne fera la remarque à haute et intelligible mais Elise n’y était pas aller de main morte… si ça se trouve elle avait une commotion cérébrale la pitchoune… oups, elle avait massacré sa sauveuse du jour.
Une lumière faiblarde trancha un peu avec l’obscurité de la pièce au moment où Elise prononçait ses quelques mots… forcément qu’elle tourna la tête vers la lumière et vers une Thalia qui était à présent toute peinturluré de noir… Est-ce qu’Elise pouvait essayer de faire croire que ce n’était pas son œuvre ? Là c’était tout de même un peu compliqué, de la même façon que c’était compliqué de ne pas rire en voyant la bouille toute noire de Thalia, il fallait prendre une grande inspiration afin de se concentrer et qu’aucun son ne sorte de la bouche d’Elise, sinon elle allait se faire massacrer. A la place, elle prit une expression désolée pendant que sa camarade passait ses nerfs sur elle, Elise, cette fois ci, regarda ses pieds essayant, tant bien que mal, de se justifier.

« Je n’ai pas voulu te lancer l’encrier dessus, c’était un accident, j’essayais de m’en débarrasser, il faisait noir, je ne savais pas que tu étais sur sa trajectoire. Ça va ? Tu veux que je regarde si tu ne saignes pas ou un truc du genre ? »


C’est vrai qu’Elise s’inquiétait drôlement, Thalia n’aidant pas du tout puisqu’elle réagissait bizarrement en pointant sa baguette partout, ça devait être dû au choc, ses neurones avaient explosé… Chose que pensait Elise, jusqu’à ce que la lumière de la baguette de la demoiselle éclaire la sienne, ah non ! Elle l’aidait à retrouver sa baguette à elle. Elise se précipita donc pour s’en saisir et faire lumos à son tour après avoir dit un immense merci plein d’amour à Thalia qui l’aidait beaucoup aujourd’hui, oui c’était définitif, cette fille était sa sauveuse attitrée.
Elle tourna la tête vers Thalia qui lui parlait, hochant la tête. Il est vrai que maintenant qu’elle en faisait la remarque, on aurait dit qu’un calmar venait de lui cracher son encre au visage, si elle savait bien raconter les histoires, elle pourrait toujours dire que c’était le cas. La seule témoin de cette mésaventure était Elise qui ne moufterait pas, elle n’avait aucun avantage à le faire et elle pouvait, au contraire couvrir Thalia si cette dernière essayait de s’en sortir la tête haute.
Leur aventure chaotique se terminait donc ici ? Elle ne risquait rien la demoiselle Carrow ? Et puis d’ailleurs est ce que la présence d’Elise aidait ? Pas sûr ça, après tout elle n’avait aucune expérience en médecine et pour le coup, les ennuis de Thalia aujourd’hui, Elise était plus la cause qu’autre chose. Elle hocha donc la tête pour montrer qu’elle avait parfaitement compris non sans lui glisser « Mais si tu as besoin que je vienne avec toi pour te tenir compagnie… ou même au cas où ça va pas. Mon frère peut attendre un petit peu. »

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Dim 17 Fév - 3:45

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J’en pouvais plus. Elle était mignonne et tout la De Lestang, mais ma patience avait des limites. Je comprenais pourquoi elle paniquait et tout. Le truc, c’était que je ne me sentais pas capable de gérer tout ça en même temps. Si n’avais pas été seule avec elle, probablement que ça aurait été différent. Si j’avais mieux connu la Serdaigle, ça aurait été aussi différent. Je veux dire, c’était la première fois que j’étais aussi près d’elle. La blonde s’était littéralement couchée sur moi. Bon, c’était un accident, mais ça restait tout de même ça qui était arrivé. J’avais dû rapidement apprendre à la connaître, comprendre comment elle fonctionnait, ce à quoi elle pensait, quel réseau de pensées se créait dans son cerveau. J’avais rapidement appris qu’elle était une froussarde, qu’elle était très nerveuse et qu’elle était hypocondriaque. Ça, c’était ses caractéristiques principales, celles que j’avais remarqué en premier. En même temps, c’était difficile de ne pas remarquer ça. Moi, la fille au caractère de merde au bon coeur, j’avais décidé de l’aider et c’est comme ça que j’en étais arrivée ramper sur le sol pour trouver ma baguette, ce que j’avais fait. J’avais reçu un encrier en pleine tête aussi, mais ça, vu les événements qui avaient précédés le déversements sur ma tête, ça ne pouvait pas me surprendre. Après tout, elle m’était tombée dessus dans le couloir, elle m’était encore tombée dessus dans la classe et elle venait de me foutre un encrier sur la tête.  

Je venais d’allumer ma baguette pour chercher la baguette et les bouquins d’Elise quand j’ai vu l’air désolé de la Serdaigle. Je venais de passer mes nerfs sur la pauvre fille alors qu’elle n’avait probablement pas fait exprès de me foutre cette encre sur la tête. À la noirceur ambiante, c’était impossible de viser après tout. Son regard semblait désolé, et il alla se perdre sur ses pieds avant de me donner ses plus plates excuses. «Je n’ai pas voulu te lancer l’encrier dessus, c’était un accident, j’essayais de m’en débarrasser, il faisait noir, je ne savais pas que tu étais sur sa trajectoire. Ça va ? Tu veux que je regarde si tu ne saignes pas ou un truc du genre ? » Je le savais bien au fond de moi qu’elle avait raison. C’était seulement le manque de patience et la douleur qui me rendait un peu agressive. C’était la situation qui me rendait comme ça. J’étais amicale normalement, même marrante. C’était moi qui avait pris la décision de venir à son aide au début après tout, non ? Disons que l’accumulation de connerie m’avait mise sur les nerfs et là, la pauvre bleue et argent en bavait par ma faute. En même temps, j’en avais un peu bavé moi aussi. L’état de mon uniforme plein de poussière le montrait bien.

«Je sais bien, tu pouvais pas voir je suis désolée. J’ai plus trop de patience… Je saigne pas, t’en fais pas. Je vais avoir une bosse demain et une teinture temporaire, mais j’ai rien de cassé.»

Alors que je faisais moi-même mes propres excuses à la blonde, je l’ai enfin vu ramasser sa baguette. Elle l’a allumée à son tour, nous éclairant un peu plus. J’ai souris alors qu’elle me remerciant, commençant à me calmer un peu plus. Maintenant que nous avions un peu plus de lumière, nous allions enfin pouvoir sortir d’ici. Je me suis dirigée vers le bureau qu’Elise avait occupé un peu plus tôt dans la journée et j’y ai trouvé quelques bouquins qui traînaient, sans voir aucune araignée, ce qui était une magnifique nouvelle. Je n’avais pas du tout envie de gérer une nouvelle crise de panique. J’en avais eu assez pour la journée, le reste de la semaine et même pour tout le mois. Je les ai donc ramassés d’une main, tenant ma baguette de l’autre, et je suis retournée auprès de la Serdaigle pour les lui donner. Revenue près d’elle, je l’ai écoutée. «Mais si tu as besoin que je vienne avec toi pour te tenir compagnie… ou même au cas où ça va pas. Mon frère peut attendre un petit peu.» Je lui ai sourit, reconnaissante. C’était tout de même gentil qu’elle veuille prendre de mon temps pour m’aider à son tour. J’allais refuser son offre, j’en avais eu assez de la compagnie, j’avais besoin d’être seule. Ça restait tout de même gentil.  J’ai tendu les livres à la blonde pour qu’elle les prenne avant de lui répondre.

«Tiens, prends tes bouquins. Ton offre est hyper gentille, mais ce n’est pas nécessaire. Faut que tu te remettes de tes émotions toi aussi. Personnellement, je vais seulement aller me doucher et me mettre un peu de glace sur le crâne.»

J’ai entrainé la Serdaigle à ma suite à l’extérieur de la classe pour revenir à la lumière du jour. Consciente de la tête que je devais avoir avec de l’encre partout, j’ai pointé ma baguette vers ma tête pour me lancer un petit Récurvite. Clairement ça ne ferait pas de miracle, mais au moins j’allais avoir une meilleure tête, peut-être. Sans pouvoir me voir, j’ai ramassé mes cheveux qui méritaient un bon shampoing pour les attacher en petit chignon et j’y ai piqué ma baguette, pour qu’elle reste à portée de main. Satisfaite, j’ai mis mes mains sur mes hanches, prête à partir. Elle allait pouvoir retrouver son frère et moi j’allais retourner d’où je venais.

«Va retrouver ton frère, on se reprendra pour d’autres festivités. À plus Elise.»

J’étais enfin libre, ma journée de fou se terminait. La blonde allait pouvoir retourner voir son frère, lui raconter sa journée, lui dire qu’elle avait rencontré une Gryffondor hystérique et qu’elle avait roulé dans la poussière d’une salle de classe. Moi, j’allais pouvoir me doucher, me changer, me mettre un pyjama, bosser un peu dans mes bouquins et aller me coucher tôt. Y’avait que ça qui allait me faire plaisir après mon après-midi de fou. Fini les conneries, je marchais ma sublime douche en espérant pouvoir détacher tout l’encre qui devait recouvrir mes vêtements. Un peu de paix et de calme pour retrouver mon équilibre mental, c'est tout ce qui me manquait.

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