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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Keepin' Secrets - Abigail :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Jeu 16 Avr - 20:21

KEEPIN' SECRETS
There's a still in the street outside your window and you're keepin' secrets on your pillow. Let me inside, no cause for alarm I promise tonight not to do no harm.

Toute l’année dernière, j’avais fait affaire avec le professeur Erebos Asclépiades en ce qui avait trait à mes transformations. Il fallait dire que nous étions liés depuis quand même un bon moment. Il avait été celui qui m’avait sauvé la vie. S’il n’avait pas été là, je serais probablement morte dans ma chambre de motel en Grèce, sans comprendre ce qui m’était arrivé. Il était venu avec moi au lac pendant mes transformations pour me superviser, mais surtout pour surveiller les alentours pour que personne ne me surprenne ou bien ne mette son nez dans nos affaires. Ça ne concernait personne d’autre que moi et je ne voulais pas que le bruit se répande. Mes proches n’étaient pas au courant et je ne tenais pas à ce qu’ils l’apprennent de la bouche de quelqu’un d’autre. Je disais ça, mais mes proches en question étaient des amis. Ma famille n’était pas proche de moi. Au contraire, elle fait tout pour m’éviter. La seule personne de ma famille qui avait assez d’importance pour moi était Hestia et elle était au courant. Elle ne me parlait plus parce que je lui avais caché ma situation. Je lui avais menti et surtout elle s’était sentie trahie parce qu’elle travaillait sur une potion pour moi, sans savoir que c’était pour moi. Mon sentiment de culpabilité était franchement imposant. J’étais assez découragée de ce qui s’était passé, mais j’avais dit à ma sœur que j’allais respecter sa décision. Si elle ne voulait pas me parler ni me voir, j’allais respecter ça et me pas la forcer. J’étais la personne en tort, j’allais en subir les conséquences.

L’année scolaire était recommencée maintenant depuis un bon moment et mon ancien responsable avait quitté l’école pour une raison que j’ignorais. Ma sœur ne me parlait encore plus, comme une bonne partie de l’année précédente. Encore une fois, je me retrouvais assez seule dans cette foutue école et mon sentiment d’abandon était énorme. Mon moral n’était franchement pas au sommet. J’avais réussi à prendre mes marques à l’université et l’ambiance de Londres avait été grisante. Nous pouvions sortir nous promener en ville quand nous avions du temps libre, tout était proche et il y avait une vie impressionnante dans les rues autant que dans les couloirs. Maintenant, l’université était en reconstruction et nous devions tous retourner à Poudlard, comme il y a trois ans. J’aimais l’école, je n’avais rien à dire contre elle. Au contraire, j’y avais passé des années merveilleuses. Disons seulement que ma tête était pleine d’idées noires et j’étais faible. J’avais remis ma baignade nocturne à plus tard en sachant que j’allais devoir rencontrer la nouvelle enseignante qui allait s’occuper de moi à présent. J’avais franchement été sceptique sur la présente des étudiants universitaires au collège. Je m’étais dit qu’il y aurait beaucoup trop de monde partout, que les couloirs seraient cacophoniques, mais l’école avait encore prouvé son efficacité. Tout le monde avait sa place, tout le monde se débrouillait et faisait de son mieux. Tout se passait pour le mieux, pour ce que j’en savais à tout le moins.

Pour mon nouveau « superviseur », si je pouvais le dire ainsi, la direction de l’école m’avait rencontrée en début d’année pour me parler de la situation pour l’année. Petit plus, j’étais sur campus même où se situait le lac alors c’était beaucoup plus facile pour moi de m’y rendre, en principe. Petit moins, Erebos était parti et j’allais devoir expliquer mon cas à une nouvelle enseignante. La direction l’avait déjà rencontrée pour lui demander si elle voulait bien s’occuper de moi et elle avait accepté. Hourra pour moi. Elle avait pris contact avec moi pour se présenter globalement et, surtout, pour prendre rendez-vous avez moi. On devait apprendre à se connaître, voir quelles étaient nos attentes, nos besoins, nos envies. Bref, on devait mettre des balises autour de notre collaboration. Je me disais qu’elle devait avoir des questions. Ce n’était pas tous les jours qu’on rencontrait une sorcière comme moi. Selon le professeur Asclépiades, mon cas était plutôt rare. Vu les recherches que j’avais faites, j’étais plutôt d’accord avec lui. Maintenant qu’il était parti, mon nouveau gourou avait peut-être une opinion différente sur la situation. Elle aurait un regard neuf sur mon cas et pourrait peut-être me proposer des avenues différentes. Ça pourrait être prometteur, ou pas, ce sera à voir.

Ce soir-là, j’étais donc en route pour le bureau du professeur MacFusty pour réaliser tous nos projets. Je portais un jean foncé, un pull en tricot rouge et noir, mes cheveux étaient ramassés en chignon lâche avec quelques mèches qui s’étaient décrochées au fil de la journée. Mes basquets claquaient au sol au rythme de mes pas et je portais mon sac en cuir brun sur mon épaule où se cachaient les lettres que m’avait envoyées la nouvelle enseignante. Après quelques minutes de marche, je me suis retrouvée dans le couloir des bureaux des enseignants et j’ai cherché la porte se rendant au bureau du professeur de Magiezoologie. Arrivée à destination, j’ai pris une grande inspiration et j’ai cogné à la porte.

code by bat'phanie
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Dim 19 Avr - 20:58
C'était au galop sous la pluie gelée que j'étais rentrée à Poudlard. La langue dehors, les poils dégoulinants d'eau, le chien que j'étais avait rejoint le plus rapidement l'école après avoir quitté le parc des chevaux ailés où résidait l'un de mes petits protégés. Sans crainte et sans gêne, je slalomais entre les divers élèves que je croisais dans les couloirs, m'amusant de constater à quel point je pouvais passer inaperçue, et surtout, à quel point j'étais plus à l'aise sous cette forme que sur ma forme de naissance. Certains étudiants me regardèrent, intrigués, d'autres, plus âgés, ne semblaient même pas s'alarmer de la présence d'un Berger Allemand dans l'école. Dans un dernier effort, je montais les escaliers rapidement avant qu'ils ne se décident à bouger et me changer d'étage, et j'arrivais devant la porte de mon bureau. Je n'avais pas oublié que ce soir, j'avais un rendez-vous, fortement pressée par la direction de l'école. Ce fut donc sans vraiment insister que j'avais accepté de rencontrer l'élève en question.

Comme à l'accoutumée, ce soir, j'étais en avance, bien que peu présentable pour le moment. Devant la porte en bois finement sculpté de diverses créatures, en bas les rampants tels que le Basilic, en haut les volants, tels que les hippogriffes, je me secouais, comme le chien que j'étais. Toute l'eau accumulée entre mon pelage fut alors propulsés contre les parois, le sol et même un bout des remparts menant aux escaliers. S'en suivit un frémissement parfaitement visible de mes oreilles pointues, comme si le liquide du ciel s'était introduit dans mes oreilles et me grattait. Je m'asseyais alors sur mes fesses pour me gratter avec mes pattes antérieures. Je détestais ça. L'avantage de ma forme humaine c'était que mes oreilles restaient cachées dans mes cheveux. Ici bien droites, elles étaient extrêmement sensibles et pouvaient hélas accueillir bien des petites choses indésirables. Je me souvenais de la fois où j'avais dû me rendre à Sainte-Mangouste, car une tique s'était introduite dans mon conduit auditif. Alors, qu'on s'entende : j'adore toutes les créatures et les animaux. Mais les tiques en revanche, ce sont de sales bêtes. Elles n'étaient bonnes qu'à nourrir les poules.
Une fois l'humidité de mes poils débarrassés donc, ce fut la truffe, toujours alerte, qui fut chatouillée par les micros gouttes volant encore. Sans retenue, j'éternuais à plusieurs reprises, me faisant retrousser les babines, montrant alors mes grandes canines blanches. La tête ébrouée une dernière fois après cela, je retrouvais mon odorat fine et fidèle. Je sentais le repas se faire dans les cuisines, préparés par les longs doigts des elfes de maison. Me parvenaient aussi l'odeur des livres ainsi que certains effluves d'étudiant et du… heu… c'était quoi ça ? De… la... fiente ??

Paniquée, je reprenais forme humaine en un éclair, les vêtements complètements détrempés, ma chevelure brune collée à mon visage. Après avoir déverrouillé la serrure de la porte de mon bureau, j'y entrais avec fracas, horrifiée du spectacle qui s'offrait à mes yeux ronds.
Tout était sens dessus dessous. Mes ouvrages renversés de la bibliothèque, mes parchemins de notes étalés dans l'ensemble de la pièce, le feu de cheminée avait commencé à ronger tranquillement le canapé que j'avais posé dans un coin. Le tableau d'un Magyar à Pointes qui essayait de brûler le cadre était à terre, comme avachi contre le mur. Le tout était arrosé de fiente de chouette.
Et là, au milieu de ce capharnaüm, trônant sur mon bureau, se faisait promener de droite à gauche et d'avant en arrière par l'une de mes figurines d'Eruptif, Couac, qui me regardait solennellement comme s'il était dans son bon droit d'avoir foutu le merdier chez moi.

- PUTAIN Couac t'es pas possible !! Tu ne peux pas attendre une petite heure sans que je t'ouvre ? Regarde le bazar !! Regarde. Le. Bazar !!! Grouuuuuuuuuuuhhh un jour tu vas finir dans l'assiette avec patates et carottes moi je te le dis ! C'est très bon avec du citron il paraaaaaaaaaaaaayyyyyyyyyyyyyyyy

Attaquée par un volatile fou (qui était dans son bon droit je le rappelle), s'en suivit une scène peu ordinaire dans ce bureau qu'était celui de cette noble (?) enseignante en médicomagie qui, apparemment, n'arrivait pas à se faire respecter d'une chouette effraie. Courant en rond dans mon bureau, j'essayais d'esquiver les coups de becs et de griffes de l'animal, n'arrangeant rien à l'ordre déjà catastrophique de l'endroit.

- C… ça va, ça va je m'excuse, je m'excuuuuuuuuuuseuuuuu !!

L'oiseau ayant enfin obtenu ce qu'il voulait, il retournait sur le dos de l'Eruptif sculpté et repris alors sa promenade sur le meuble en bois.
Soupirant à m'en faire tomber les épaules, j'observais les lieux d'un œil désespéré avant de consulter ma montre. Nom de Dieu de putain de bordel de merde de saloperie de connard d'enculé de ta mère. La jeune Gryffondor allait arriver dans quelques secondes et je n'étais, pour ainsi dire, absolument pas prête à l'accueillir. Voilà que j'avais du retard à cause de mon stupide oiseau moi qui n'avais pas ouvert la fenêtre à Couac.

Aux grands maux les grands remèdes, je tirais ma baguette magique de ma poche pour que tous les objets retrouvent automatiquement leurs places (et aussi leurs apparences de base, à savoir, sans fientes). Le feu reprit sa place dans le foyer de la cheminée et le canapé fut sauvé, le tissu se régénérant tranquillement. Couac, lui me regardait avec la tête à 180 degrés, les yeux plissés, se faisant toujours balader lentement par la petite statue. Ce fut en élançant ma jambe droite dans un mouvement théâtral, que je me dirigeais vers la fenêtre que j'ouvrais (enfin). Telle une femme de bonne famille (ce qui était presque le cas), je fis un signe de la main accompagné d'une révérence pour inviter l'oiseau à sortir. Sous la pluie, tiens. Vengeance.
Sans demander son reste, il s'envola dans un silence qui m'étonnait un peu plus chaque jour.

C'était là que j'entendais toquer à la porte. Bordel je n'étais pas encore prête ! Dirigeant ma baguette dans ma direction, je séchais instantanément mes vêtements, un simple jean avec un haut à col roulé noir, avant de retirer mes chaussures et mes chaussettes pour me retrouver pieds nus. Tant pis si on allait me prendre pour une enseignante hippie, mais je voulais me réchauffer les pieds vers la cheminée. Sorcière à la santé fragile, je faisais toujours attention pour prendre soin de moi. Enfin, presque.
Car ce fut avec les cheveux encore détrempés et ma frange collé au visage que j'ouvrais à la jeune femme. D'un sourire maladroit, je croisais son regard, la fixait une fraction de seconde puis le détournait, comme si la regarder dans les yeux était trop difficile pour moi. En m'écartant, je l'invitais à rentrer.

- Je vous en prie, faite comme chez vous.

J'étais sincère, ce n'était pas qu'une simple forme de politesse. J'avais à cœur que les étudiants qui venaient me voir se sentaient au maximum à l'aise ici. Je la laissais alors entrer et observer les lieux tandis que je refermais la porte derrière nous. Trottinant pour la rattraper, je passais devant elle, et, encore une fois d'un regard fuyant, je reprenais la parole. Ma voix était légère, aux échos d'un enfant, comme si mes cordes vocales, et le reste de mon corps avaient décidé de se figer à mon adolescence. Il en allait de même pour ma taille, je restais une petite femme menue aux airs fragiles et sensibles.

- Vous souhaitez boire quelque chose ? Je vais me faire un thé.

Oubliant que j'avais les cheveux mouillés, je regardais vers la fenêtre, réalisant qu'elle était toujours ouverte. D'un nouveau coup de baguette, je la fermais, mais ce fut cet instant que ma chouette avait décidé de rentrer. Il se prit le carreau translucide en pleine poire dans un "Protch" accompagné d'un "Couic" sonore.

- Oups...

Welcome chez l'enseignante MacFusty…
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Mar 21 Avr - 23:08

KEEPIN' SECRETS
There's a still in the street outside your window and you're keepin' secrets on your pillow. Let me inside, no cause for alarm I promise tonight not to do no harm.
La température était franchement déprimante. Le ciel était couvert, rendant l’éclairage des pièces à l’intérieur du château assez difficile et sombre. Les nuages étaient bas et semblaient très lourds. Ils étaient probablement gorgés de la pluie froide qui tombait à toute vitesse à l’extérieur. Rien pour rendre l’ambiance moins lourde tout autour de nous. Selon moi, l’hiver serait probablement difficile. Le momentum ne permettait pas beaucoup de réjouissance et la température écossaise était loin de ressembler aux Bahamas. Nous allions probablement revoir le ciel bleu dans plusieurs mois, à tout le moins de manière régulière. Nous allions sûrement le voir à quelques reprises, mais genre pendant une heure certaines journées. Oui oui, j’étais assez négative, je le savais. Bien avant tout autre signe, mon humeur était un signal très parlant de mon état physique. Les faiblesses commençaient généralement le lendemain ou au plus tard deux jours plus tard. J’avais commencé à être de mauvaise humeur sans raison la veille et là, monter les escaliers pour me rendre à l’étage des bureaux des enseignants me fatiguait énormément alors que normalement ça se faisait comme si ce n’était rien. Malgré cette fatigue, j’avais réussi à me rendre à la porte du professeur MacFusty et je n’ai pu que la regarder alors qu’il y avait des créatures magiques qui y étaient sculptées avec beaucoup de talent.

Juste avant de cogner à la porte, j’avais entendu un brouhaha assez impressionnant dans la pièce de l’autre côté. Clairement, elle en avait gros elle aussi. Finalement, la porte s’est ouverte et la personne qui était de l’autre côté m’a surprise plus que de raison. Franchement je ne m’attendais pas à voir une jeune femme aux cheveux mouillés collés sur sa tête, les pieds nus et un sourire incertain sur le visage. Mais où étais-je tombée ? J’ai répondu au sourire de la sorcière qui venait de détourner le regard. « Je vous en prie, faite comme chez vous. » Je suis entrée en regardant autour de moi, curieuse de voir ce qui se retrouvait dans le bureau de l’enseignante. Il y avait une bibliothèque bien garnie contre un mur, un bureau où il y avait plusieurs parchemins, un canapé qui semblait confortable dans un coin près d’un foyer qui brûlait tranquillement. Sur les murs, il y avait des tableaux comportant des portraits de dragons qui somnolaient ou qui me regardaient curieusement. Un éruptif se baladait tranquillement et moi je ne pus me retenir de sourire. Cet endroit me plaisait beaucoup. C’était chaleureux.

« Merci beaucoup, c’est gentil. »

Le professeur MacFusty est passée devant moi rapidement en évitant toujours de me regarder. Est-ce que ma situation lui faisait si peur? Mal à l’aise, j’ai regardé au sol en écoutant ce qu’elle me disait. « Vous souhaitez boire quelque chose ? Je vais me faire un thé. » J’ai regardé la sorcière aux cheveux bruns regarder par la fenêtre, ses cheveux mouillés collants à son front et à son cou. Était-elle allée se balader comme ça à la pluie battante? Qui faisait ça? Quelle bonne raison l’aurait poussée à aller se balader en plein air à cette température? Il était certain qu’avec une fenêtre ouverte comme il y avait devant elle, ça pouvait mouiller n’importe qui au moindre coup de vent.

« Oui, je vous prendrais bien un thé s’il-vous-plaît…c’est gentil. »

Bah pour être originale, je donnais pas mal. C’est gentil, c’est gentil… je vais devoir trouver du vocabulaire un peu plus élaboré que ça. Je savais faire mieux que ça franchement. Sincèrement, je me faisais honte. J’allais mettre ça sur le compte de la fatigue. Elle avait le dos large cette fatigue. Un jour, j’allais devoir trouver mieux que ça comme raison. Pour le coup, cette fois-là, ça me convenait amplement. Je n’avais pas envie de me casser la tête. L’enseignante se dit probablement qu’une fenêtre ouverte à la température qu’il faisait, ce n’était pas du génie. Comme n’importe qui, elle a voulu fermer la fenêtre d’un coup de baguette, mais une chouette est arrivée à toute vitesse et s’est écrasée lamentablement contre la fenêtre en lâchant un petit bruit que je n’aurais jamais pu décrire. La pauvre bête. Je n’ai pu retenir un petit cri de surprise. « Oups... » Je me suis rapidement approchée de la fenêtre où la pauvre bête semblait complètement étourdie sous la pluie. J’espère qu’elle n’était pas blessée la pauvre. Elle me faisait peine à voir comme ça dans le froid.

« Oh mon dieu, elle va bien ? »

Alors que je me tenais là, je me suis rendu compte de mon impolitesse. L’enseignante avait beau ne pas sembler à l’aise en ma compagnie, je ne m’étais quand même pas présentée à elle. Clairement, elle savait qui j’étais, sinon elle ne m’aurait jamais laissée entrer comme ça dans son bureau. C’était quand même la moindre des courtoisies de le faire.

« Je suis désolée, je suis Thalia…Carrow. C’est un plaisir de vous rencontrer professeur MacFusty. »

La sorcière près de moi était mal à l’aise et clairement, je ne me sentais pas à mon aise non plus, malgré l’atmosphère chaleureux de la pièce où je me trouvais.
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Anonymous
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Mer 22 Avr - 13:49
Le sourire qui illumina le visage de la sorcière fut le premier signe que me rasséréna. Elle ne semblait pas être l'un de ses élèves qui, parce qu'ils n'étaient pas comme les autres, essayaient de se rendre différents et intéressants, en tout cas, pas par le dédain et en adoptant une attitude déplacée envers moi. Je préférais largement pouvoir discuter avec quelqu'un lorsque le calme était présent. Pour le coup, ma curiosité fut davantage piquée, il y avait tant de questions qui me trottaient dans la tête, le désir de l'aider s'enflammait petit à petit au creux de mon ventre. Non pas par pur altruisme, même s'il y avait de ça, mais parce que tout ce qui touchait de près ou de loin les créatures et les êtres me fascinait bien plus que tout ce que le monde avait à m'offrir.
Enfin, elle n'était pas présente pour que je la punisse de quoique ce soit. J'avais la prétention de croire que son destin devait assez la flageller sans que j'en rajoute. De ce fait, et parce que c'était dans mon caractère d'être gentille et prévenante, j'essayais tant bien que mal de la mettre à l'aise. Ironie de la situation sachant que moi-même avais des difficultés à être sereine avec qui que ce soit.

Tranquillement, je passais dans son dos pour la dépasser et revenir devant le grand meuble qui me servait de bureau tandis que j'écoutais sa réponse polie. Sans relever sa simplicité (j'étais moi-même quelqu'un d'assez simple), je me préoccupais avant tout de la fenêtre. J'avais froid bordel, et ça ne venait pas de mes pieds. Cette réflexion fut cependant stoppée nette par le retour précipité et inopiné de Couac qui se mangea littéralement le carreau de ma fenêtre. Ce n'était pas pour autant que je paniquais sur la situation, contrairement à la réaction de l'élève qui se précipita alors vers le battant. Moi, je m'étais contentée de soupirer en roulant mes yeux dans leurs paupières. Notre relation, entre le volatile et moi-même, était ainsi fait de petites vacheries. Mon précédent hibou, un Grand-Duc, avait su me rendre la pareille plus d'une fois. Couac, lui était profondément gentil, même s'il ne se laissait pas faire lorsque je le taquinais. C'était de bonne guerre. Tranquillement, je me dirigeais donc vers l'élève et mon oiseau, invitant la jeune femme à ouvrir à la Chouette Effraie. Non seulement je désirais voir comment elle pouvait agir avec les animaux, mais je m'en servais (lâchement) comme bouclier. En effet, si c'était mademoiselle Carrow qui prendrait le volatile avec elle pour le faire rentrer, il n'irait pas se jeter contre moi pour m'embêter. Tout le moins, le risque était moindre.

- Il va bien oui, il est juste un peu sonné.

Ce n'était pas la première fois que Couac fonçait dans une matière plus solide que lui. Refermant la porte une fois que la demoiselle eut sauvé mon oiseau de la pluie, je gardais un petit sourire en coin. Même s'il m'était toujours très difficile de la regarder, au moins, je souriais. Sans doute que sa particularité avait cet avantage de me mettre plus à l'aise qu'avec une personne plus… normale oserais-je dire. Refermant la fenêtre, je tournais vers la Gryffondor en la regardant un instant dans les yeux, avant de les détourner, comme gênée par ses propos.

- Vous n'avez pas à vous excuser. Je suis heureuse de faire votre connaissance, je suis Abigail Mac... Je réalisais la connerie que j'étais en train de faire de me présenter devant une élève qui avait été convoquée dans mon bureau. Ridicule une fois ou deux, quelle était la différence. Je continuais donc, enfonçant ma tête dans mes épaules à l'instar d'une tortue. …Fuuuusty, mais ça vous le savez déjà.

Pour éviter ce genre de gros blancs qui mettent bien mal à l'aise tout le monde, je me retournais tout en me raclant la gorge. D'un nouveau et habile mouvement du poignet, j'agitais ma baguette pour faire se mettre en branle deux tasses de thé ainsi que les coupelles. Elles vinrent se poser sur mon bureau, l'Eruptif miniature se précipitant alors pour venir regarder ce qui se passait. La théière, elle, s'en alla sur le feu pour faire chauffer l'eau.
D'un signe de la main, j'invitais la jeune femme à s'asseoir sur la chaise en face de la grande table, et ce fut cet instant où un éternuement m'échappa.

- ATCHEU !!

La tête à nouveau enfoncée dans mes épaules, les mains devant mon visage, l'éternuement était sorti si fort et précipitamment qu'il était difficile d'imaginer qu'une petite personne comme moi puisse faire autant de bruit d'un coup. D'ailleurs, Couac sursauta, ce qui le réveilla un peu de sa léthargie. Pourtant, il s'ébroua à peine, grimpa sur les épaules de l'invitée et ne bougea pas.
Ce premier signe de maladie (que je connaissais que trop bien) vint me rappeler pourquoi j'avais froid et je réalisais enfin que j'avais oublié de me sécher les cheveux. D'un pincement sur le nez, je m'adressais à la sorcière avec énormément de gêne.

- Pardonnez-moi.

Fort heureusement la magie avait cela de pratique. Un nouveau coup de baguette et mes cheveux furent secs, bien que pas coiffés. Ils étaient ainsi en vrac, mais ça ne semblait pas me déranger. J'avais l'habitude, encore une fois.
Roulant des épaules comme pour essayer de me dépêtrer de mon malaise, je me raclais une nouvelle fois la gorge avant d'aller non loin d'une étagère pour y attraper une petite boite en bois. Là, je revenais vers la jeune femme pour lui présenter.

- Servez-vous, prenez celui que vous voulez. Vous souhaitez du sucre ?

C'était une simple boite à thé, mais visiblement enchantée, car une fois ouverte, elle était bien plus grande qu'il n'y paraissait. Il y avait énormément de sortes de thé et de toutes origines. Je présentais là sans le vouloir directement, l'un de mes péchés mignons à l'étudiante. J'étais une grande buveuse de thé, j'adorais ça, entre autres choses.
Tout en gardant un silence tranquille, j'observais la jeune femme ainsi que mon oiseau, la laissant choisir sans pression le goût qui pourrait lui apporter davantage de confort ce soir.
Me mettant à mon aise, je venais croiser mes jambes sur ma chaise, m'asseyant ainsi en tailleur de l'autre côté du bureau. D'un geste un peu négligé, j'écartais les quelques parchemins qui s'y trouvaient avant qu'une nouvelle boite en métal atterri entre nos deux tasses. Des cookies s'y trouvaient à l'intérieur, démontrant à la sorcière que j'étais aussi quelqu'un de gourmand. Lorsque la théière commença à siffler, elle s'envola d'elle-même de la cheminée à nos tasses pour nous servir avant de se poser un peu à l'écart. Il valait mieux éviter de se brûler.
Sans gêne, je venais attraper un biscuit avant de me servir de feuilles de roses à faire infuser dans mon thé. Je me fis ensuite violence pour briser le silence qui s'était installé entre nous. Autant briser la glace tout de suite et directement aller dans le vif du sujet, celui qui nous intéressait et celui qui l'avait amené entre ces quatre murs.

- Alors, mademoiselle Carrow, racontez-moi tout. Je connais la situation du peu qu'on me l'a expliqué, mais je tiens à ce que vous m'en parliez de vive voix.

Non pas que je cherchais à la mettre mal à l'aise ou à lui tirer les verres du nez. Malgré mon regard fuyant, j'étais quelqu'un d'extrêmement attentif et observateur. Je voulais que la jeune femme m'explique sa situation afin que je puisse comprendre si oui ou non elle était sereine avec ce qui lui arrivait et si oui ou non je pouvais effectivement l'aider. De plus, cela allait me guider sur la manière de lui venir en aide. Il était, à mon sens, absolument inutile que je lui propose un programme alors qu'il n'était pas adapté à elle. Je tenais réellement à la soulager et je voulais aller dans son sens en lui offrant un peu de mon expérience afin de la rendre plus heureuse et indépendante. Non pas que la jeune femme me fasse pitié, mais il était souvent difficile d'être en accord avec quelque chose qui nous a été imposé dès la naissance. J'en savais quelque chose, et même si on était venu à mon aide, mon cas était incurable et je n'avais d'autre choix que de le subir, et de faire avec. S'il m'était possible d'une quelconque manière de soulager la sorcière, puisque je savais ce que c'était que de vivre dans la douleur, alors, j'essayerais de toutes mes forces.
Néanmoins, il fallait qu'elle ose s'ouvrir à moi, et c'était en cela que je me réjouissais de notre rendez-vous de ce soir. J'étais certaine que nous allions beaucoup apprendre mutuellement, et encore une fois, son cas m'intriguait véritablement, et dans le bon sens du terme. J'avais cette curiosité pour le bizarre, que bien peu possédaient, ou tout le moins, respectaient.
Pouvoir observer son attitude, voir si elle semblait à l'aise ou non, constater sa posture, et entendre son timbre de voix allait me guider sur la meilleure façon de faire pour elle.
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Anonymous
Invité
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Lun 27 Avr - 5:11

KEEPIN' SECRETS
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Sincèrement, j’avais sursauté plus que de raison en entendant le boucan qu’a fait la chouette en fonçant dans la fenêtre. La pauvre créature devait en voir de toutes les couleurs avec cette pluie et le choc à sa pauvre tête. À voir la réaction de l’enseignante, ça ne semblait pas du tout la renverser. Pour une enseignante de Magizoologie, je trouvais ça plutôt surprenant. En même temps, c’était son facteur, elle devait le connaître. Si je comprenais bien la situation, ce n’était pas la première fois que ça arrivait. Autrement, elle aurait été plus choquée de la scène. Je m’étais élancée vers la fenêtre de toute ma panique Le professeure MacFusty, elle, avait lâché un soupire exaspéré en roulant les yeux. Ne pas avoir sursauté comme ça, j’aurais probablement trouvé la situation marrante. Calmement, l’enseignante m’a rejointe et m’a fait signe d’ouvrir la fenêtre pour faire entrer son oiseau. Le calme de la sorcière m’a aidée à faire baisser mon rythme cardiaque, ce qui était vraiment un gros plus pour elle. J’avais besoin de quelqu’un de réfléchi, qui savait analyser et surtout qui ne paniquait pas. Je n’avais vraiment pas besoin de ça. Suivant les consignes de l’enseignante, j’ai ouvert la fenêtre pour faire entrer la petite bête trempée. J’ai tendu ma main pour voir si elle voulait y grimper. « Il va bien oui, il est juste un peu sonné. » La chouette me regarda un peu, curieuse ou bien sonnée sans comprendre ce que je faisais là. Je n’étais clairement pas sa maitresse. Eh non, ma jolie, aujourd’hui tu es coincée avec moi. Je jouais la fière, bien à l’aise, mais j’étais tout de même nerveuse. Si l’oiseau ne m’aimait pas, elle pouvait bien décider de m’arracher un doigt si l’envie lui prenait. Pourquoi pas?!? Mais non, relaxe Thalia. On m’avait toujours dit que les animaux sentaient la nervosité et ça influençait leur comportement. Je n’allais pas tenter le diable. Zen, j’étais le modèle même du calme. Avec ça en tête, j’ai regardé la chouette faire un petit bon vers ma main et s’y percher. Victoire! Elle s’est secouée les plumes pour se sécher un peu, éclaboussant un peu autour.

L’enseignante a refermé la fenêtre alors que je me promenais avec la chouette sur la main. J’ai jeté un regard vers la sorcière et elle souriait malicieusement. Je ne pus retenir un sourire, contente de moi. Fraichement présentée, officiellement à tout le moins, l’enseignante m’a regardée quelques instants avant de détourner les yeux, encore une fois. J’avais vraiment l’impression de la mettre mal à l’aise. Elle savait qui j’étais, je n’aurais pas dû me présenter comme ça, c’était con. Elle ne m’aurait jamais laissée entrer dans son bureau sans le savoir, c’était la moindre des choses. « Vous n'avez pas à vous excuser. Je suis heureuse de faire votre connaissance, je suis Abigail Mac…Fuuuusty, mais ça vous le savez déjà.» J’ai lâché un petit rire, amusée de la situation. Clairement, toutes les deux nous ne savions pas trop quoi nous dire et étions un brin mal à l’aise. Elle avait raison, je savais déjà qui elle était, autrement je ne serais pas là. Nous allions finir par nous comprendre et à arriver au cœur de la discussion. Une chose à la fois.

« Effectivement, mais là c’est officiel. Enchanté professeur… Dite moi, elle a un nom votre chouette ? »

L’oiseau toujours sur ma main, je lui ai caressé le dessus de la tête d’un doigt. Devais-je la poser quelque part? Je n’en avais aucune idée. De toute façon, elle pouvait partir quand elle le voulait non? C’était un oiseau, elle s’envolerait. C’est comme ça que ça fonctionne non? La jeune enseignante s’est raclé la gorge, attirant mon attention. Je la vis préparer deux tasses de thé avec sa baguette. Elles vinrent se poser sur le bureau et une figurine d’éruptif a accouru aussi vite que ses courtes pattes le lui permettaient pour venir voir ce qui se tramait. Elle était vraiment mignonne et je ne pus que sourire en la voyant. Je me suis assise sur la chaise que me suggérait le professeur MacFusty et j’ai déposé la chouette sur mon dossier. Je n’allais pas la tenir comme ça pendant des heures, mon bras ne s’en sortirait pas vivant. « ATCHEU !! » Nouveau sursaut et bien que je ne l’ai pas vue, j’étais convaincue que la chouette y était passée aussi, elle s’était ébrouée avant de se poser sur mon épaule droite. On ne se connaissait pas beaucoup toutes les deux, mais je me disais que nous allions bien nous entendre. Je ne pus retenir un sourire en calmant mon rythme cardiaque, encore. Deux choses m’avaient surprise à ce moment-là. La première, c’était la rapidité de l’éternuement, je ne l’avais pas du tout vu venir. La deuxième, c’était que je ne m’attendais pas du tout à un son aussi impressionnant venant d’une si petite personne. « Pardonnez-moi.» J’ai vu l’enseignante se pincer le nez en s’excusant. La pauvre devait commencer un rhume où je ne savais pas quoi d’autre. Rester tremper comme ça ne devait pas l’aider du tout. Je lui ai fait un signe de la main, montrant que ce n’était pas un problème. Je culpabilisais même un peu de l’empêcher de prendre soin d’elle.

« Ce n’est rien du tout voyons, vous êtes trempée… »

À ce que j’ai rapidement vu, nous avions pensé à la même chose toutes les deux. Le professeur MacFusty s’est fait sécher les cheveux d’un coup de baguette magique. Ce petit geste allait probablement l’aider avec son éventuel rhume. Si elle avait de la chance, elle allait pouvoir s’en sauver. Nouveau raclement de gorge et la jeune enseignante revint vers moi avec une boîte en bois. Je l’ai ouverte et j’ai vu qu’elle contenait plusieurs thés différents. J’allais avoir du choix, c’était plaisant. « Servez-vous, prenez celui que vous voulez. Vous souhaitez du sucre ? » J’ai fouillé dans la boîte, essayant de trouver quelque chose à essayer et un effluve fruité vint se jeter dans mes narines comme la misère sur le pauvre monde. J’ai rapidement trouvé le coupable de cette fragrance qui m’attirait autant. C’était une tisane tropicale, je dis ça puisque je sentais de la pêche et d’autres fruits que je ne pouvais pas identifier. Mon choix était fait donc j’allais pouvoir répondre à la sorcière.

« Merci beaucoup, ça a l’air succulent. À l’odeur, je ne devrais pas avoir besoin de sucre avec celui-là. »

Ma tisane choisie, j’ai placé le sachet dans ma tasse en attendant la suite des choses. J’ai regardé autour de moi alors qu’une boîte métallique arrivait vers nous pour se poser sur le bureau. Quand elle fut ouverte, j’y vis des biscuits et je ne pus retenir mon ventre de gargouiller. L’enseignante venait de trouver mon point faible, le sucre. J’avais le bec particulièrement porté vers les sucreries. Elle allait pouvoir le déduire aussi avec mon choix de breuvage. L’eau arriva dans nos tasses et j’ai regardé la vapeur s’élever doucement, dessinant de jolis motifs dans l’air. Mon attention se porta sur l’enseignante qui me posa LA question qui importait. « Alors, mademoiselle Carrow, racontez-moi tout. Je connais la situation du peu qu'on me l'a expliqué, mais je tiens à ce que vous m'en parliez de vive voix. » J’ai hoché la tête, comprenant la question, pour me donner un peu de temps et aligner mes idées, j’ai pris un biscuit et j’en ai croqué un morceau qui me fit beaucoup de bien. Ça ne me prenait pas grand-chose pour me rendre heureuse. Un biscuit ou un morceau de chocolat et vous aviez gagné mon cœur.

« Eh bien, j’étais en voyage en Grèce il y a de ça un peu plus de trois ans et je suis allée me baigner où il ne fallait pas. Une sirène m’a mordue. Au début, je ne pensais pas que ça changerait quoi que ce soit. Une blessure comme autre, vous voyez ce que je veux dire? Mais après quelques jours, je me suis mise à m’affaiblir, je ne me sentais pas bien du tout. Un de mes anciens enseignants m’a trouvée alors que j’essayais d’aller trouver de l’aide. Il a vite compris ce qui s’est passé et m’a immergée. J’ai repris mes forces comme ça. »

La mise en situation était faite, elle devait avoir un portrait assez global de ce qui s’est passé. Maintenant, j’allais devoir passer du côté plus technique de mon problème.

« Ce que le professeur qui m’a trouvée m’a expliquée, c’est que je dois m’immerger environ une fois par mois pour garder mon énergie et survivre. Si je ne le fais pas, je vais mourir, sans énergie vitale. »

Bon, je disais que c’était des informations plus techniques, mais c’était la base en fait. C’était plus complexe, mais je ne voulais pas sauter les étapes. Je voulais que le professeure MacFusty puisse bien intégrer les informations que je venais de lui donner. Je ne savais pas à quel point l’école l’avait mise au courant alors j’allais la laisser voguer au gré de ses interrogations.
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