Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
La liberté avait un prix. Adèle l’avait toujours su. Elle avait d’abord cru que négocier la poursuite de ses études à Londres serait un effort suffisant et que ce serait le seul prix à payer pour sa tranquillité. Elle avait choisi une voie où trouver du travail ensuite, était plutôt aisé et n’avait pas réalisé tout de suite que la réalité la rattraperait bien avant qu’elle n’atteigne la fin de ses études. Pour ça, il avait fallu que son amie Alcyone alors encore étudiante, se retrouve prise au piège par les fameuses traditions de sang-pur qu’elle tentait de fuir, pour comprendre qu’elle était en train de se leurrer. Avait-elle pour autant plus anticipé les choses ? Avait-elle essayé de se trouver un plan B au cas où elle se retrouverait dans la même situation que la brune ? Et bien non, elle avait gardé espoir que sa famille restée de l’autre côté de la Manche l’oublie et abandonne tous leurs plans de mariage arrangé. C’était stupide évidemment, mais deux mois de plus n’auraient pas changé grand-chose au final. Alors, non quand la lettre fatidique était arrivée, elle n’avait pas de plan de secours. Pas de fiancé de rechange à proposer, pas de travail déjà décroché, rien à marchander pour tenir sa famille tranquille… Pourtant qu’importe que rester à Londres était devenu dangereux, elle ne voulait pas renoncer à ses projets, elle ne voulait pas renoncer à sa liberté. Sans doute aurait-elle dû être plus subtile dans sa réponse, mais dans le fond ça n’aurait pas changé le résultat. Son beau-père, lui, avait un moyen de pression pour la retenir, l’argent bien sûr. Rien d’autre. Elle ne perdait pas grand-chose à claquer la porte.
Sauf que voilà, elle avait beau savoir qu’une fois sa lettre partie, son coffre ne serait plus approvisionné, ce n’était pas si simple. Elle n’avait jamais manqué de rien matériellement, n’avait jamais eu besoin d’économiser ou de faire attention au contenu de son coffre puisque l’argent avait toujours coulé à flot dans sa famille. Alors certes dès le début, elle avait essayé de faire attention, de ne pas toucher à une partie de ce qui lui restait, sauf que petit à petit le coffre se vidait quand même. De petits achats par ci, quelques verres pour continuer à maintenir les apparences avec certains camarades logés comme elle au Chaudron Baveur… Heureusement d’ailleurs, que le ministère s’occupait de les loger cet été, sinon il y aurait bien longtemps qu’elle se serait retrouvée à la rue. Bientôt elle en vint à la conclusion que même en achetant d’occasion, elle n’aurait jamais les moyens d’acheter ses fournitures scolaires pour sa deuxième année. Sans compter qu’il y avait encore trois autres années ensuite à financer… elle n’y arriverait jamais. Hors de question de revenir sur sa décision. Si son amie Thalia s’en était sortie alors elle aussi pouvait le faire. Trouver un travail était devenu une évidence, sauf que l’été était déjà entamé et qu’à cette période tous les jobs étudiants avaient été attribués. Évidemment, les personnes à connaître sa nouvelle situation se comptaient sur les doigts d’une main. Quant à ceux qui connaissaient ses nouvelles difficultés financières… eh bien, il n’y avait personne. Enfin presque…
Lorsque la Française avait croisé Anjelica sur le chemin de Traverse, en voyant son air soucieux, elle n’avait pas tardé à lui faire avouer ce qui la tracassait. L’Italienne connaissait assez bien l’environnement dans lequel elle avait grandi. Elle avait vite saisi le problème que rencontrait Adèle. Il n’était pas facile pour quelqu’un comme la blonde d’oser parler de tout ça, mais Anje était un peu comme une grande sœur, alors elle s’était confiée simplement, comme le feraient deux vraies sœurs qui se soutiennent face aux épreuves de la vie. Garder cela pour elle devenait pesant et au fond elle avait juste cherché une oreille attentive et compréhensive. Anjelica avait fait encore mieux que ça. Elle lui avait proposé une solution. Travailler à l’accueil du garage dont l’Italienne était désormais responsable ? Ça ne devait pas être bien compliqué, oui elle pouvait s’en sortir, tant qu’on ne l’embrouillait pas trop avec de la mécanique. La blonde avait accepté, elle n’était pas la dernière des empotées et savait s’adapter.
C’est comme ça qu’assez tôt ce matin, elle s’était retrouvée devant le Thestral Motor pour son premier jour. Côté vestimentaire, elle avait opté pour la simplicité. C’est vrai, elle serait à l’accueil, mais être tirée à quatre épingles ou estampillée d’une marque connue, elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu’elle détonnerait un petit peu. La Française s’était décidé à pousser la porte et à entrer. Aucune raison de stresser, tout se passerait bien. Personne. Bon elle était peut-être en avance, mais si elle avait pu entrer c’était qu’il y avait forcément quelqu’un d’autre. Elle s’avança avant de demander :
- Il y a quelqu’un ? Anjelica ?
Adèle se retourna machinalement, vu que c’était un peu la spécialité de l’Italienne de lui bondir dessus et de lui faire rater quelques battements de cœur pour l’accueillir. Non, pas cette fois. Elle avança parmi les véhicules exposés dans la boutique, avant de repérer une porte qui devait sûrement mener à l’atelier. Celle-ci était entrouverte et Adèle sans la franchir, appela encore son amie.
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Mar 5 Nov - 22:36
Les semaines filaient depuis le début de l’été. Depuis cet attentat, j’avais l’impression de ne plus rien contrôle. Du mois, si je devais le faire bien plus qu’avant. Toutefois ce n’était pas mon souhait au départ. Cela m’était tombé dessus avec le départ surprise de Luca. Un départ qui pesait dans mon quotidien, surtout qu’il m’avait demandé de ne pas aller le voir en Italie. A peine avais-je pu le retrouver en arrivant en Angleterre, déjà il était rappelé sur nos terres maternelles. Il avait sombré dans la drogue. Je l’avais vu s’enliser sans parvenir à l’aider. Subissant les multiples attaques de ces derniers mois jusqu’à la mort d’Antonio. Celle qui fit tout basculer que ce soit pour mon frère ou dans les plus hautes instances de la Cosa Nostra. Notre père l’avait rappelé et me voila à gérer les affaires Anglaises. Responsabilités lourdes qui m’étaient tombées dessus sans que je n’y sois préparée mais je n’avais pas eu le choix. Une chance pour moi, les attaques semblaient s’être calmées depuis le départ de Luca. Devais-je m’en sentir rassurée ? Rien n’était moins sûre. Les ennemis de la famille était peut-être en train de se préparer dans l’ombre…
Oui cela passait vite et voila à quoi je pensais chaque matin ou presque en me réveillant. Souvent le corps chaud étendu de Jaeden était à mes côtés. Ce matin, il semblait que j’avais tardé à me lever puisqu’il n’était plus là. Il fallait reconnaitre que depuis cet attentat, une chose de bien était arrivée… A croire que la peur et la folie ambiante avaient été comme un électrochoc entre Jaeden et moi. Au point qu’à ce jour, nous formions un couple… nous qui avions commencé par tant de colère et de piques. Certains diraient que c’était une évidence que seuls nous n’avions pas vu. Je n’en avais même pas parlé à Luca dans les quelques lettres que nous échangions. Il fallait avouer qu’elles étaient rares et ses réponses plus que succinctes. Je commençais à lui en vouloir d’être autant distant et de me tenir aussi loin de lui. Impuissante depuis l’Angleterre sans pouvoir l’aider.
Mais en parlant d’aide, j’allais pouvoir soutenir celle que je considérais comme une petite soeur. J’avais croisé Adèle et la sentait préoccupée. Cette dernière m’avait alors confié avoir tourné le dos à sa famille. Et qui disait indépendance, disait cordon de la bourse coupée… Je chérissais la chance que j’avais d’être d’une famille bien plus ouverte que la sienne et que de beaucoup d’autres sang-purs. Ma famille avait son lot de particularité mais l’ouverture d’esprit était une base sur laquelle elle se reposait et depuis toujours.
Je sortais de mon lit pour me rendre sous la douche. Il n’était pas si tard que cela mais j’allais devoir me dépêcher un peu pour rejoindre l’atelier avant l’arrivée d’Adèle. J’avais échangé avec Jaeden à ce sujet et il fallait que je lui parle de la Cosa Nostra. Je ne voulais pas tout lui dévoiler mais lui expliquer certaines choses. Qu’elle sache où elle allait mettre les pieds. Mais pas trop lui en dire afin de ne pas lui attirer des ennuis. Un entre deux un peu délicat mais je ne voulais pas qu’elle soit prise par surprise. Le poste à l’accueil n’était pas celui qui avait le plus de responsabilité mais il n’était pas rare que des clients passent par là. Les transporteurs circulaient aussi pas mal. Elle allait forcément se poser des questions et j’avais assez confiance en elle pour lui expliquer en partie les histoires dans lesquelles le garage trempait. Je descendais enfin prête à l’atelier et attrapais mon bleu de travail que j’enfilais. Passant prêt de Jaeden, je lui déposais un léger baiser sur les lèvres. Notre relation faisait sourire au garage et il n’était pas rare qu’ils se moquent gentiment de nous. Je me rendais vers la moto sur laquelle je bossais depuis hier.
Quelques minutes plus tard tard, la voix d’Adèle perça dans l’atelier et je me relevais un sourire sur le visage. « Range tes yeux toi ! » lachais-je dans ma langue maternelle à l’un des mécanos qui faisait son entrée dans l’atelier. J’avançais vers la blonde afin de la prendre dans mes bras comme à mon habitude. « Venez, allons dans mon bureau ! » Mon bureau, c’était presque sorti naturellement comme quoi cela finissait par rentrer… J’invitais Jaeden et Adèle à ma suite ouvrant la porte pour les faire rentrer. Je les invitais à s’installer. Le bureau se trouvait dans le fond quand à l’entrée se situait une petite table ronde avec des chaises. « Jae, je te présente Adèle nous nous sommes connues à Beauxbattons. Je la considère comme ma petite soeur... » J'adresse un sourire à Adèle avant de reprendre. « Et ça là, et bien, c'est ce qui me sert de petit ami... » J'adore une petite moue moqueuse à Jae. Je n'ai pas encore l'habitude de le présenter ainsi. J'évitais de lui demander comment elle allait. Je me doutais que ce n’était pas évidement mais j’étais fière d’elle. « Ecoutes, il faut qu’on te dise quelque chose avant que tu ne bosses ici… » Je cherchais un instant le regard de Jaeden finissant par m’asseoir à mon tour. Je ne savais pas vraiment comment aborder le sujet. « Tu te souviens de la course où nous sommes allées ? »
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Sam 23 Nov - 18:57
Adèle, Anjelica & Jaeden - Juin 2019
C’était nouveau pour toi, les nuits à deux, les réveils auprès d’elle… Tu n’étais pas habitué à tout ça et pourtant tu t’adaptais avec une facilité déconcertante. Tu découvrais que tu aimais ça, certes des fois, pris au dépourvu cela t’arrivais encore de sentir ton corps se tendre lorsqu’elle te touche, mais une fois que ton esprit a compris que c’est elle, il l’accepte assez facilement. C’était comme si elle avait réussi à dompter l’animal en toi qui ne se laissait approcher par personne. Ce matin, elle dormait si bien que tu n’avais pas eu le cœur à la réveillée, même si tu savais qu’une jeune femme venait pour du boulot, tu ne t’inquiétais pas vraiment sur le fait qu’Anjelica serait levée d’ici là. En ce moment elle portait tellement sur ses épaules que tu avais voulu qu’elle profite de ce sommeil pour se reposer un peu. Tu avais alors déposé un baiser sur son épaule dénudée et t’étais extirpé du lit. Vous n’étiez pas réellement fixé chez l’un ou chez l’autre, ça dépendait des fois… Certaines fois c’était son lit, d’autres c’était le tiens. Et quelque part, même aucun de vous deux ne vivait très bien le départ de Luca, le fait qu’il ne soit pas là, permettait que vous aviez même pas à faire attention et que si vous aviez envie de vous envoyer en l’air dans n’importe quelle pièce du garage en dehors des heures de travail, il n’y avait personne pour vous prendre sur le fait ! Tu avais filé sous la douche puis avait enfilé tes habits de travail avant de te rendre dans la partie garage avec cette sensation d’être entièrement à ta place et de ne désirer pour rien au monde être ailleurs. Tu te sentais déjà bien ici depuis que tu avais rejoint la Cosa Nostra, mais c’était encore différent depuis que tu étais avec Anjelica, tu avais cette impression que chaque chose était enfin à sa place et tu avais peur au fond de toi que cet équilibre auquel tu n’avais jamais eu le droit mais que tu avais tant espéré ce casse la gueule à un moment où à un autre… Il restait une ombre au tableau voire deux. Luca, qui était reparti en Italie et qui manquait cruellement dans vos deux vies. Et ta mère que tu n’avais toujours pas sortie de ce bordel et qui ne désirait pas en être sauvée d’ailleurs… Mais par rapport à avant… Tu pouvais te sentir heureux et ça, oui ça te foutais la frousse.
Une nouvelle moto était arrivée ce matin, tu prenais la fiche sur laquelle était répertorier le ou les problèmes qu’elle avait et commençait alors à te mettre au travail. Tu étais dessus depuis un moment lorsque tu sentis plus que tu ne vis réellement Anjelica arriver. Ses lèvres venaient contre les tiennes et si tu avais envie de prolonger un peu plus ce baiser, tu t’en abstenais, on vous charriait sans doute assez comme ça, d’ailleurs si ce matin aucune blague ne fusait, les regards en revanche ne manquait pas. Mais le tiens en générale suffisait à en faire taire quelques-uns qui aurait voulu faire une remarque. Alors qu’Anje’ se dirige vers sa moto, tu ne peux empêcher ton regard de suivre ses mouvements et de suivre les lignes de ses courbes. Son bleu de travail tu rêvais de pouvoir lui enlever, mais ça se serait pour plus tard. Ce fût une voix que tu avais déjà entendu une fois qui te ramenais un moment à la réalité. Anjelica t’avait bien parlé d’une Adèle, mais tu n’avais pas fait le lien avec cette Adèle-ci. Sérieusement ? C’était elle qui allait bosser au garage ? Mais il n’y avait qu’à la regarder pour voir qu’elle n’était pas du tout de notre milieu… Elle n’avait pas l’air d’avoir changé d’un centimètre depuis la dernière fois où tu l’avais vue. Et lorsqu’Anjelica le prenait dans ses bras, cette différence te frappait encore plus. Pourtant, tu ne faisais aucun commentaire. Si tu avais des doutes sur cette fameuse Adèle, tu avais une confiance aveugle envers Anjelica et c’est donc naturellement que tu délaissas ta moto lorsqu’elle vous invitait à la suivre dans son bureau. Tu laissais les deux femmes passer d’abord et tu fermais la marche, jusqu’à ce que vous soyez tous les trois entrés dans le bureau qui appartenait à Luca avant. Vous vous installiez tandis qu’Anjelica entreprenait donc de vous présenter, mais c’était inutile. Une petite sœur ? En les regardant toutes les deux l’une après l’autre et constatant qu’elles ne se ressemblaient pas du tout tu as eu un petit sourire en coin. En revanche ton regard se tournait très vite vers Anjelica quand elle te présenta en retour. Tu ne savais pas si tu devais être faussement vexé qu’elle te désigne en disant ça, ou surprit qu’elle utilise le terme petit ami qui sonnait encore étrangement à tes oreilles. Tu secoues finalement la tête dans un sourire en revanche ton regard est clair comme de l’eau de roche, il y aurait vengeance…
« Il se trouve que nous nous connaissons déjà. » Indiquais-tu alors à l’attention d’Anjelica. « Sa petite sœur ne traine pas toujours dans des endroits très… Recommandés. » Et puis il y avait eu cette fois-là au bar ou vous aviez pris un verre ensemble, mais où chacun était resté sur ses préjugés. Après vous ne vous connaissiez pas plus que ça non plus. Mais apparemment la vie faisait que vous alliez devoir apprendre à vous connaitre. Anjelica rentrait ensuite dans le vif du sujet ou presque, à son regard tu savais qu’elle avait besoin d’un petit coup de pouce, en revanche, tu ne savais pas trop jusqu’où elle voulait lui dire les choses. Tu plongeais alors ton regard dans le sien afin de lui apporter le soutien dont elle avait besoin. « Il faut savoir que tu vas être amenées à voir certaine chose qu’il faudra que tu gardes pour toi, autant pour ta sécurité que pour celle des autres… » Indiquais-tu alors afin de laisser du temps à Anjelica de trouver ses mots et puis peut-être que ça l’aiderait à trouver comment elle voulait aborder tout ça ? En tout cas tu trouvais cela important que ce soit elle qui le lui dise, car après tout c’était elle qui était à la tête de la Cosa Nostra ici en Angleterre.
Jamais encore, Adèle n’était entrée sur le lieu de travail de son amie. Il fallait avouer que ce n’était pas le genre de boutique où elle pourrait être susceptible d’acheter quelque chose et encore moins maintenant qu’elle était fauchée. Elle ne s’était jamais aventurée jusqu’à l’atelier non plus, et avait souvent retrouvé Anjelica ailleurs qu’au Thestral Motor. Aussi découvrait-elle les lieux pour la première fois. Aujourd’hui encore, elle entrait dans le monde de son amie. Ce monde dans lequel elle était encore étrangère, mais où elle aimait que l’Italienne l’entraîne. C’est donc au niveau de l’atelier qu’elle retrouva son amie qui l’enlaça sans attendre pour l’accueillir. La petite appréhension qu’elle avait en venant, la quitta instantanément. Elle savait qu’Anje la guiderait au départ et qu’elle ne serait pas plongée totalement en terrain inconnu.
« Venez » ? De toute évidence l’Italienne n’avait pas choisi tout à coup de la vouvoyer surtout après cette accolade. Adèle tourna la tête pour observer la personne qui suivait Anje et resta un instant coite en la reconnaissant. Les souvenirs de sa rencontre avec le jeune homme lui revinrent immédiatement en mémoire. La première fois qu’elle l’avait croisé - Merci Anna... - lui avait laissé une mauvaise impression. Quant à la seconde fois, elle n’avait clairement pas été des plus cordiales non plus. Cela remontait au début de l’année scolaire, où elle le reconnaissait, elle était beaucoup plus fermée et dédaigneuse qu’à présent. Lorsque Jaeden s’était présenté à elle dans ce bar en lui rappelant les frasques de sa demi-sœur alors qu’elle étudiait, elle s’était bel et bien montrée hostile, le jugeant au premier regard sans vraiment réussir à changer d’avis à son sujet. Oui elle se rappelait qu’il lui avait dit travailler au garage. Elle n’avait alors pas du tout fait le lien avec le garage des Zabini. Il n’y avait pourtant pas trente-six garages sur le chemin de Traverse, sauf qu’à vrai dire n’ayant pas vraiment l’intention de le revoir, elle ne s’était pas attachée à ce détail. La Française se décida à suivre Anje quittant du regard le mécanicien, se demandant quelle attitude adopter. Faire profil bas sans doute… Peut-être y avait-il encore moyen de rattraper le coup, surtout s’il jouait un rôle important au garage. Elle était venue travailler pour permettre le financement de ses études, pas pour mener une nouvelle joute verbale avec quelqu’un.
Adèle laissa son amie faire les présentations, en se disant qu’elle pouvait opter pour la solution « faire comme si de rien n’était ». Elle sourit en retour à Anjelica avant d’afficher une mine sincèrement surprise à l’évocation du mot petit-ami pour désigner Jaeden. Mais… Qu’est-ce qu’elle fichait avec ce type ? Oui c’était franchement difficile de ne pas émettre de jugement, pourtant à part cette mauvaise impression, elle devait avouer qu’elle ne le connaissait pas. Et puis, elle était plutôt mal placée pour juger les fréquentations de son amie, alors qu’elle-même s’était royalement plantée dans ses propres relations cette année. Alors par contre, le mécanicien, lui n’avait pas du tout décidé d’opter pour son option et balança direct qu’ils se connaissaient. Adèle se raidit, se demandant ce qu’il allait sortir sur le fait qu’ils s’étaient déjà rencontrés. Anje n’ignorait pas le caractère particulier de la blonde, mais bon si c’était son petit-ami… Évidemment, c’était sa peste de sœur qui venait sur le tapis. La Française pinça les lèvres, se retenant à grand peine de lever les yeux au ciel et de répliquer que visiblement il n’y avait pas que sa sœur pour traîner dans les endroits pas très fréquentables. Non, elle prit sur elle, « Ne pas déclencher les hostilités, ne pas les déclencher... ».
- Oui enfin, se connaître est un grand mot, disons qu’on a déjà eu l’occasion d’échanger…
Voilà rester neutre, ne rien préciser, c’était parfait. En revanche, elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’Anjelica prenne un air aussi sérieux en prononçant ses paroles. Elle fronça les sourcils intriguée, se demandant bien ce qu’il y avait de si important à lui dire. Les mots de Jaeden la perdirent encore plus. C’était une petite blague pour l’accueillir c’est ça ? Si c’était le cas, ils étaient vachement convaincants. Comment ça pour sa sécurité ? Qu’est-ce qu’elle pourrait bien être amenée à voir ? On lui avait bien parlé d’un job à l’accueil, non ? Elle ne comprenait pas ce qu’il pouvait y avoir de dangereux à travailler à ce poste. Adèle reporta son regard sur Anje et essaya de mettre du sens sur ce qu’ils venaient de lui dire et sur cette dernière question. La course ? Oui elle se souvenait très bien de cette soirée où l’Italienne l’avait emmenée s’amuser et se changer les idées.
- Oui bien sûr, il y avait des coureurs du garage et… je me souviens que la soirée avait été un peu écourtée par la brigade sorcière, mais quel rapport ?
Oui, elle se rappelait parfaitement de cette soirée où elle avait relâché la pression, avait laissé derrière elle tous ses problèmes, s’était livrée à une nouvelle expérience en matière de consommation illicite et avait échappé avec Anje à une descente du ministère. Bien sûr elle avait bien réalisé que cette course au milieu de nulle part n’avait rien de très officiel et leur fuite à la fin avait achevé de la convaincre. Mais quel rapport entre cette soirée et le garage ?
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Dim 26 Jan - 0:11
Faire venir Adèle dans le garage pour l’aider, je n’avais pas vraiment hésité. Il fallait simplement prendre le temps de lui expliquer certaines choses. Tout ceux qui travaillaient ici étaient des membres de la Cosa Nostra. Elle allait peut-être voir ou entendre des choses qui ne devaient pas sortir d’ici. Et si j’avais confiance en elle, il fallait que je sois malgré tout transparente avec elle. Qu’elle sache où elle mettait les pieds. Je devais être honnête et je ne pouvais pas lui cacher que la moitié des activités réalisées dans ce garage n’étaient pas légales. Je voulais l’aider bien sûr, mais pas l’enfermer dans un nouveau piège.
Lorsqu’Adèle arriva dans l’atelier, je ne notais pas le regard étonné de Jaeden. Trop occupé à aboyer en italien sur un des mécanos qui reluquait déjà la de Lestang. J’avais invité Jaeden ainsi qu’Adèle à me suivre dans le bureau. Pour parler tranquillement et puis faire les présentations. Après tout, ils étaient deux personnes importantes dans ma vie, alors je voulais qu’ils apprennent à se connaitre d’abord. J’avais prévu de présenter Adèle aux autres membres après lui avoir expliqué ce qu’il en était. Je pourrais ensuite lui faire un rapide tour des lieux. Quant au travail en lui même, il n’était certainement très palpitant et je ne doutais pas qu’Adèle parvienne rapidement à se faire la main entre les prises de rendez-vous et les factures. Fallait-il par contre, lui expliquer les divers types de rendez-vous… Certains ne se passaient pas à l’avant de la boutique. Quant aux factures, certaines se réglaient pas de la même façon qu’une réparation lambda.
Alors que je disais à Jaeden qu’Adèle était ma petite soeur de coeur, devant son air amusé, je lui adressais un doigt. Il était certain que si on se mettait à côté, il n’y avait aucune ressemblance. Mais ce n’était pas pour cela que vous vous entendiez aussi bien toutes les deux malgré les quelques années qui vous séparaient. Je secouais la tête, amusée de voir l’air qui s’emparait du visage de Jaeden alors que je le présentais officiellement en tant que petit ami. Accessoirement en tant que bras droit aussi, mais pas sûre qu’il aurait apprécié que j’omette le fait que nous soyons en couple. Si cela était étrange pour lui, cela l’était tout autant pour moi. Depuis que j’étais arrivée ici, je n’avais pas eu vraiment de relation. Rien de sérieux. Depuis Andrea, je m’étais mise un point d’honneur à ne plus m’attacher. Par peur de ressentir à nouveau cette douleur affreuse qui palpitait toujours au fond de mon coeur quand mes pensées dérivaient vers lui. Pourtant le Evans avait finalement enfoncé mes barrières sans que je ne m’en rende réellement compte. Et alors que j’observais la réaction d’Adèle qui semblait… étonnée dirons-nous, je laissais un sourire en coin étirer mes lippes. En regardant Jae la première fois, j’avais eu à peu près la même réaction. Comment lui en vouloir ? Lorsqu’ils dirent se connaitre, je les regardais, curieuse. Si Jae semblait s’en amuser, Adèle était de moins en mois à l’aise. « Et bien, ça à l’air d’être l’amour fou entre vous deux ! » Je lançais un regard complice à Adèle avant d’ajouter. « T’inquiète pas, ça fait toujours ça les premières fois qu’on le voit ! Mais si tu grattes un peu, il a l’air moins bête qu’il en à l’air » J’avais terminé en français volontairement pour que seule Adèle comprenne mais si la fin de la phrase ne laissait presque aucun doute. J’adressais une oeillade innocente à Jaeden avant de reprendre plus sérieusement.
Je m’asseyais autour de la table ronde, posant mes mains à plat sur le bois. Jouant un instant de cliquetis avec mes ongles. Adèle avait vite fait le lien avec la soirée écourtée par les autorités. Jaeden tendait ensuite une perche pour expliquer qu’il allait falloir garder quelques informations secrètes. Je hochais doucement la tête. « Le garage n’est qu’une façade. Une jolie couverture. Nous avons des clients normaux qui viennent pour leurs motos ou voitures. Et puis il y a les autres. » Je lançais un regard à Jaeden puis à Adèle. « Tout ce qu’on va te dire devra rester entre nous. Si tu décides de ne pas travailler ici parce que tu ne cautionnes pas ou que tu ne veux pas te retrouver mêler à ça, je le comprendrais, d’accord ? » Je montrais mon tatouage à Adèle puis faisais un signe de tête à Jae afin qu’il m’accompagne. « Nous ne sommes pas de simples mécanos. Nous avons des coureurs, des transporteurs… » Je me taisais la laissant assimiler l’informations et observais Jaeden afin de le laisser expliquer ce que je pouvais entendre par là. Ce n’était pas forcément évident mais je voulais qu’Adèle prennent les informations les unes après les autres afin qu’elle puisse cerner dans quoi elle mettait les pieds.
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Dim 26 Jan - 17:12
Adèle, Anjelica & Jaeden - Juin 2019
Oui bon d’accord, peut-être que vous ne vous connaissiez pas si bien que ça, il ne fallait pas exagérer non plus. Mais tu savais qui elle était, tu avais pu échanger avec elle et te faire une idée de sa personne. Tu connaissais même sa sœur, enfin de vue, rien d’autre. Est-ce qu’elle avait l’air ravie que tu parles de votre rencontre ? Pas des masses, mais tu n’avais plus grand-chose à cacher à Anjelica de ta vie et tu n’allais pas mentir sur un détail aussi insignifiant. Votre relation était basée sur de la confiance et tu ne voulais pas briser cela. Oui alors l’amour fou hein c’était vite dit, d’ailleurs, tu entendais très bien l’ironie de sa voix, après par rapport au début de ta relation avec Anjelica, cela n’avait rien à voir, vous vous entendiez même plutôt bien, tellement avec Anje’ cela avait été agressif. Tu haussais un sourcil tandis qu’elle parlait de toi et si tu ne comprenais pas ce qu’elle disait parce qu’elle parlait dans une langue qui devait être en français en revanche tu devinais assez bien ce qu’elle a voulu dire puisque le début de la phrase avait été dite en Anglais. Elle te lançait un regard innocent, le tien promettait que vous régleriez ça plus tard et que tu comptais bien te venger.
« Il ne faut pas toujours écouter ce qu’elle dit. » Répliquais-tu alors en t’adressant à la jeune femme qui allait rejoindre votre équipe au garage, même si tu te doutais que de vous deux, se serait Anjelica qu’elle allait probablement écouter… Assis tous ensemble, Anje’ lançait finalement une conversation bien plus sérieuse et tu sentais bien qu’elle ne savait pas trop comment l’aborder, pourquoi ? Parce que c’était une amie à elle qui ne connaissait rien à votre monde ? Tu fais de ton mieux pour la soutenir, pour la guider dans ses propos, tu avais vue Lucas le faire quelques fois, mais il était vrai que ce n’était pas forcément simplement quand c’était à soit de le dire et qu’on était pas préparé à avoir autant de poids sur les épaules. Tu trouvais déjà Anjelica forte à l’époque, mais aujourd’hui… Tu la trouvais encore plus exceptionnelle, ce que bien sur tu ne dirais pas pour le moment, tu te doutais bien qu’elle aurait beaucoup trop de fierté tout à coup et en jouerais certainement à tes dépends. Elle reprenait alors la parole après toi, expliquant un peu plus en détail, son regard revenait souvent vers toi et chaque fois tu l’encourageais via ce dernier, est-ce que cela fonctionnait ? Tu n’en savais rien, mais elle continuait et c’était le plus important n’est-ce pas ? Lorsqu’elle dévoilait son tatouage, tu comprenais que c’était également le moment de dévoiler le tien, tu mettais alors ton bras en évidence et fis ressortir un muscle qui faisait que ce tatouage-là en particulier ressortait plus que les autres. C’était ce qui était pratique au fait d’être tatoué comme tu l’étais, le symbole de la cosa nostra était sous les yeux des gens quasiment tout le temps, mais il se fondait dans la masse. Et tandis qu’elle parlait de que nous avions dans la Cosa Nostra, elle fit une pause et à son regard tu comprenais que c’était à toi de prendre le relais. C’était fou à quel point vous vous compreniez beaucoup sans même avoir besoin de vous parler. Tu avais ça aussi un peu avec Luca, à croire que c’était peut-être un truc de Zabini ? Pourtant une petite voix te souffle qu’il n’y avait pas que cela entre toi et Anjelica. Ce fut à ton tour de prendre la parole et si tu comprenais bien une chose, c’était qu’Anje’ semblait vouloir être la plus douce possible, alors tu faisais de ton mieux pour suivre son exemple.
« Les courses nous rapportes de l’argent, grâce aux paris réalisés dans ces dernières » Expliques-tu alors en prenant ton temps. Tu marquais une pause avant de reprendre. « Quant aux transporteurs et bien, pour dire les choses sans détour ce qui est transporté n’est pas toujours très légal, je peux être moi-même amené à transporter des choses dans même savoir ce qu’il y à, à l’intérieur, d’ailleurs c’est pour cela que moins tu en sais et moins c’est dangereux pour toi. » Ton regard posé sur la jeune blonde, tu as presque envie de la regarder avec cet air de défis qui ne désirait rien d’autre que apparaître et que tu réprimais, afin de savoir si elle aurait assez de cran, si elle valait autre chose que ce que tu avais vue d’elle jusqu’ici. Mais tu te retiens, parce qu’elle est une amie d’Anjelica et qu’elle la respecte et n’a pas l’air de vouloir la pousser dans un sens ou dans un autre. C’est pour cela que tu ajoutais « Anjelica à raison, tu es forcée à rien du tout, si tu n’as pas envie d’être mêlée à tout cela, on s’arrête là et tu seras libre de repartir sans aucun problème. » Est-ce que réellement tes mots auraient du sens pour elle ? Tu n’en savais rien, pour toi il était sans doute plus cohérent que ce soit la Zabini qui lui parle, c’était certainement en elle qu’elle avait confiance et non en toi. Mais tu étais prêt à intervenir chaque fois qu’elle aura besoin de toi et ça jusqu’à ce qu’elle soit plus à l’aise dans son rôle de meneuse et qu’elle n’en ai plus besoin…
Ce que ça avait l’air d’être ? Clairement pas l’amour fou et ça tout le monde l’avait compris maintenant. Il commençait bien ce premier jour, elle rencontrait le copain de son amie et il s’avérait être le dernier type auquel elle aurait pu penser. Elle se décrispa et esquissa un sourire en entendant Anjelica basculer sur le français pour qualifier Jaeden avec humour. Les apparences étaient trompeuses, c’était vrai, mais les habitudes avaient la vie dure. Merci les parents et l’éducation qu’elle avait reçue. Elle jeta brièvement un œil au mécanicien. Quel était le problème au juste ? Il ne rentrait pas dans le moule ? Oui mais Anje non plus et c’est sans doute parce qu’elle la connaissait que ça faisait toute la différence. Gratter, avait dit l’Italienne ? Ils seraient forcément amenés à apprendre à se connaître. Ils n’allaient pas s’ignorer devant Anjelica. Enfin ça c’était si elle décidait de poursuivre…
Son amie avait désormais une mine plus sérieuse et Adèle se concentra alors sur ses mots tentant de comprendre où elle voulait en venir. Et si dans un premier temps, la Française se demanda si ils n’étaient pas en train de lui faire une blague pour lui souhaiter la bienvenue, elle finit par se rendre à l’évidence que ça n’était absolument pas le cas. Anjelica pesait ses mots et les choisissait prudemment. Jaeden développait et ne passait pas par quatre chemins pour lui parler des risques. Le rapport avec la course de la dernière fois ? Adèle allait vite le comprendre. Ne rien dire ? Ça ce n’était pas un problème. Elle n’était peut-être pas la personne la plus avenante, mais on pouvait lui faire confiance. Maintenant ne pas cautionner quoi ? Ne pas se retrouver mêlée à quoi ? L’Italienne l’inquiétait. Que se passait-il ici ? Qu’est-ce qui se cachait derrière la façade du Thestral Motor ? Les courses et les coureurs ? Ça la blonde l’avait deviné. Les paris ? Oui rien d’horrible jusque là… Elle avait eu un aperçu lors de la soirée. Qu’en avait-elle alors pensé ? Pas grand-chose, elle s’y était amusée et à bien y réfléchir, ça ne l’aurait pas dérangée de réitérer l’expérience. Donc ça, elle pouvait faire avec. C’est la suite qui visiblement était plus compliquée à gérer. Elle écouta le mécanicien lui expliquer une des autres activités du garage, une de celles qui pourraient lui attirer des ennuis. Il y avait des choses ici, des affaires dangereuses et elle devrait faire profil bas, garder les infos, faire comme si de rien n’était pour éviter de finir… refroidie quelque part dans une ruelle sombre ? Au ton de sa voix, c’était ce qu’elle comprenait. Il ne s’agissait pas seulement de risquer de purger une peine à Azkaban, c’était vraiment dangereux.
Adèle garda d’abord le silence, assimilant les mots des deux mécanos. Forcément qu’elle avait besoin de réfléchir… Elle avait toujours imaginé la vie d’Anjelica palpitante, mais jamais elle n’aurait pensé que sa famille trempait dans des affaires louches. Il y a un an, elle se serait probablement excusée et aurait renoncé. Aujourd’hui, elle hésitait et pas seulement parce qu’elle avait besoin d’argent. Toute sa vie, on lui avait appris à respecter les codes et elle, elle n’avait eu l’impression de vivre vraiment que lorsqu’elle les cassait. Lorsqu’elle ne respectait pas le règlement à Beauxbâtons et qu’elle suivait Anjelica, lorsqu’elle avait rejoint l’Angleterre et qu’elle avait pu faire les choix qu’elle désirait sans personne pour la contredire, lorsqu’elle avait enfin osé dire non à sa famille. La vie était beaucoup plus amusante lorsqu’on ne suivait pas un chemin déjà tracé. Adèle s’était déjà projetée dans ce job. Alors oui c’est vrai, elle ne s’était pas imaginée qu’elle assisterait à des choses illégales, malgré ça le monde d’Anjelica ne cessait de l’attirer. La vie rangée, elle connaissait et jusque là ça ne lui avait pas apporté grand-chose.
- D’accord, commença-t-elle.
Bien sûr, curiosité piquée elle aurait voulu poursuivre en demandant des précisions sur ces autres clients, mais puisqu’il valait mieux en savoir le moins possible, ce n’était peut-être pas judicieux. Elle se ravisa.
- Si j’ai bien compris, en acceptant de bosser ici, je verrais ou entendrais des choses suspectes, mais en gardant tout ça pour moi, finalement je ne risquerais pas grand-chose.
Ça c’était facile, maintenant est-ce qu’elle pouvait travailler dans ce genre d’entreprise ? Bon du transport de marchandises illégales, ce n’était pas non plus une association de tueurs en série. Limite, elle se sentait plus honteuse de faire partie d’une famille versant des pots-de-vin aux Mangemorts.
- Je n’ai pas envie de repartir et je pense… oui je pense que je peux le faire. Il n’y a pas de boulot parfait et je t’ai toujours fait confiance, ajouta-t-elle en dirigeant son regard plus assuré vers l’Italienne.
Même si Anje l’avait toujours un peu plus poussée hors de ses limites, elle n’avait jamais cherché à lui nuire. Si elle lui avait proposé ce travail, c’était aussi parce qu’au fond elle l’en pensait capable.
- De toute façon, au moindre doute je saurais te... vous ? ajouta-t-elle en regardant Jaeden, trouver. Est-ce que je dois savoir autre chose ?
Peut-être pas forcément sur les autres activités, mais sur le garage, le poste.
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Dim 22 Mar - 11:21
J’étais étonnée de voir qu’Adèle et Jaeden puissent se connaitre. Etant proche des deux, je me demandais comment j’avais pu passer au travers de cette information. Mais devant l’air satisfait de Jaeden et le petit regard courroucé d’Adèle, je comprenais rapidement qu’ils n’étaient pas en amour fou l’un de l’autre. Aussi différents qu’ils étaient, je pouvais comprendre. Si on s’arrêtait sur l’air revêche de Jae et sur celui hautain de la française, cela pouvait créer des étincelles. Il fallait toujours creuser plus loin pour découvrir les gens. Avec Jae, j’avais longtemps laissé la pelle de côté. Sauf pour tente de lui mettre dans la figure… Pourtant il s’était dévoilé petit à petit. Adèle, c’était différent. Je la connaissais depuis très jeune et cette façade froide qu’elle pouvait offrir à certain ne m’avait jamais été destinée. Et alors que je me moquais gentiment de lui en français, mon regard croisant le sien, j’eu un sourire amusé. Ses iris me promenaient un tacle à la première occasion venue.
Si j’avais proposé à Adèle de venir au garage afin de pouvoir de faire de l’argent, c’est que j’avais confiance en elle et il fallait qu’elle puisse en dire autant. Il fallait que je sois honnête et qu’elle sache dans quoi elle mettait les pieds. Ne pas la prendre en traite surtout. Alors que je tendais le bras pour montrer mon tatouage Jaeden en faisait de même. Il fallait avouer qu’il en avait de partout et que le sien était fondu au milieu des autres. Mais la touche de ton frère dans ses traits marqués sur vos peaux étaient tenaces. Il avait toujours eu un don pour le dessin et rapidement il avait su l’exprimer dans le tatouage. Depuis qu’il était parti, il n’y avait eu personne à tatouer et fort heureusement. Cela t’aurait couté de voir quelqu’un d’autre faire ça à sa place.
Je commençais alors à expliquer le véritable sujet du garage. Jaeden prenait avec aisance le relais afin d’expliquer ce que nous pouvions être amené à faire. Lorsqu’Adèle résuma la situation, je hochais la tête. « C’est ça… Nous même on ne sait pas toujours le contenu des transports. Quant aux courses tu y as déjà assisté. Et comme tu as pu le voir, c’est pas si affreux. » Dis-je avec un sourire amusé repensant au coureur qui avait flashé sur elle. Elle me disait avoir confiance et ma main se posa doucement sur la sienne pour la serrer. Je me doutais que la situation était loin d’être évidente pour la jeune femme. Je ne voulais pas peser davantage sur ses épaules avec les histoires du garage. « Je te promets de faire attention à toi. Je ne laisserai pas les histoires du garage s’ajouter aux tiennes. » Lorsqu’elle demande si elle pouvait se rapprocher de nous au moindre doute, je souris franchement. « Bien sûr ! Jaeden à toute la confiance de la Cosa Nostra. Si je ne suis pas là, rapproche toi de lui. Et je te promets qu’il peut être sympa. » Je donnais un coup d’épaule au jeune homme depuis ma chaise, amusée de mes petites piques gratuites à son encontre depuis le début de cette conversation. « Rien d’autre non… » Je tournais le regard vers Jae voir si j’avais pu oublier quelque chose. Mais il me semblait avoir fait le tour des points que nous pouvions aborder de façon succincte. Alors je reprenais la parole : « Benvenuta in famiglia ! » Je libérais la main de la jeune femme. Réfléchissant un instant.
« On pourrait te faire un historique sur la Cosa Nostra peut-être ? Tu comprendrais mieux l’origine de tout ça. » Comment une mafia Italienne avait décidé de venir s’installer en Angleterre. Mais aussi comment du jour au lendemain, j’avais pris le contrôle de cette branche mafieuse…
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Dim 29 Mar - 14:59
Adèle, Anjelica & Jaeden - Juin 2019
Expliquer dans les grandes lignes dans quoi trempait la Cosa Nostra sans trop en dire n’était pas forcément l’exercice le plus simple, mais à force d’avoir écouté Luca en parler, tu avais tout de même pris quelques habitudes… Tu voyais bien, les rouages du cerveau de la petite blonde essayer de te suivre, essayer de comprendre ce que tu étais en train de lui dire. Par la suite le silence tomba tandis que vous attendiez alors ses premières réactions et de savoir si elle déciderait de rester malgré tout ou non. Alors la petite étudiante aurait-elle assez de cran ? Rien qu’en la regardant, tu avais envie de dire non. Mais elle était amie avec Anjelica et rien que cela tu ne l’aurais pas cru. Alors qu’est-ce qu’elle cachait d’autre au fond finalement la petite nouvelle ? Qu’avait-elle dans le ventre ? Tu ne disais plus rien, attendant en t’effaçant comme tu savais si bien le faire. Elle commençait alors par reprendre vos propos analysant tout ce qui avait été dit et tu pouvais au moins en conclure qu’elle avait l’air d’avoir compris ce que vous aviez dit, tout n’était donc pas perdu n’est-ce pas ? Elle t’étonnait une nouvelle fois en annonçant qu’elle ne voulait pas partir et tu te demandais ce qui avait bien pu se passer entre elles pour qu’une telle confiance existe, mais ce n’était pas vraiment ton problème n’est-ce pas ? Finalement ce fut Anjelica qui prenait le relais, expliquant que même vous, vous ne saviez pas toujours ce que vous transportiez ce n’était pas faux du tout, même toi, il y a des fois, tu ne préférais pas savoir. Tu faisais ton boulot tout simplement et la petite blonde (Elle s’appelle Adèle je te signal) allait devoir faire pareil si elle ne voulait pas avoir d’ennuis. Alors que ta copine reprenait la parole, tu te demandais un instant quels problèmes miss parfaite pouvait avoir dans sa famille… Tu aurais pourtant cru que ce n’était pas le genre de personne à avoir des ennuis… En revanche, sa sœur à trainer partout, ça tu ne dirais pas la même chose… Tu levais les yeux au ciel lorsque qu’Anje sous-entendais que tu pouvais toujours être sympa. Dis donc, c’était la saint Jaeden aujourd’hui ou quoi ? Tu faisais semblant de t’indigner tandis que la Zabini tapait dans ton épaule avec la sienne, avant de glisser.
« Mais je suis toujours sympa, je suis la sympathie en personne ! » Lâchais-tu alors avec un regard en biais envers Anje’ oui bon, peut-être que tu venais d’en faire de trop et que ce n’était pas du tout crédible, en revanche ton regard lui, il promettait une vengeance dont toi seul avait le secret. Ne voulant pas que la petite nouvelle te prenne néanmoins pour un abruti, tu finissais par assurer les dires de la Zabini et les siens également. « Oui si tu as des questions ou des doutes et qu’Anjelica n’est pas là, tu pourras me trouver facilement au garage, n’hésites pas. » De toute façon ils allaient lui faire visiter les lieux n’est-ce pas ? Et tous les deux vous n’aviez peut-être pas commencé du bon pied, mais si elle était la protégée d’Anjelice elle n’avait rien à craindre, tu veillerais sur elle aussi et aucun des gars ici ne porterait la main sur elle. Lorsqu’Anje’ tournait la tête vers toi, tu ne voyais pas non plus ce qu’il y avait à ajouter, c’était donc plié, elle travaillerait ici. Quant à l’historique pour le coup c’était à Anjelica que revenait cette tâche, tu ne te voyais pas réellement expliquer l’histoire de sa propre famille alors qu’elle la connaissait mieux que toi n’est-ce pas ?
« Si vous permettez mes demoiselles, je vais vous laisser parler entre fille. J’ai une moto à finir et Anjelica peut-être une vraie pipelette. » Lâchais-tu alors à l’encontre de la jeune femme, chacun son tour n’est-ce pas ? « Plus sérieusement, je ne pense pas que vous ayez besoin de moi pour la suite. » Et pour de vrai, il voulait éviter l’une de ces longues conversations entre fille, l’histoire de la Cosa Nostra il la connaissait en long, en large et en travers… Et puis il connaissait les femmes n’est-ce pas et se doutait qu’elles seraient sans doute plus à l’aise entre elle. « Bienvenue. » Ajoutais-tu tout de même à l’encontre de la nouvelle venue voulant te montrer poli avant de finalement retourner dans ton garage, là où tu te sentais le mieux, enfin en dehors des bras d’Anjelica bien entendu…
C’était beaucoup d’informations inattendues, pourtant l’intuition d’Adèle lui soufflait qu’elle pouvait suivre Anjelica les yeux fermés. Ça avait toujours été comme ça entre elles deux. La Française la suivait parce qu’elle lui apportait beaucoup. Elle faisait confiance à Anje parce qu’elle ne l’avait jamais laissée tomber et qu’elle, elle avait vu plus loin que ce qu’Adèle montrait aux autres. Une sœur, c’était comme ça que l’Italienne l’avait présentée et c’était aussi comme ça qu’elle voyait leur lien. Elle était la grande sœur qu’Adèle n’avait pas eu la chance d’avoir. Aussi, malgré tous ces détails supplémentaires sur le garage, la blonde n’avait pas envie de renoncer. Oui ce dont elle avait déjà été témoin n’était pas si affreux, alors elle pouvait le faire. En revanche, ce n’était pas la même histoire entre Adèle et Jaeden. De ce fait, elle sentait bien qu’il observait sa réaction. A coup sûr, qu’il devait se dire qu’elle n’accepterait pas. Mais Adèle avait changé depuis leur rencontre. Toute cette année, les gens qu’elle avait rencontrés, les événements qu’elle avait vécus l’avait amenée à revoir sa façon de penser et à s’ouvrir plus franchement à d’autres possibilités.
Elle esquissa un sourire sincère lorsqu’Anjelica serra sa main dans la sienne. C’était une bonne décision, elle le sentait.
- Merci à toi pour ta proposition, je sais que ça ira !
Quant à ses ennuis, pour l’instant Adèle ne voyait que l’aide que lui apportait la jeune femme pour y échapper. Bon ça risquait d’être un peu bizarre entre elle et le mécano pendant quelques temps, mais ça passerait non ? Elle n’avait pas vraiment envie de lui prouver quoi que ce soit et se disait que le temps suffirait à remédier à tout ça on peut toujours rêver xD. Bon et puis si son amie lui disait qu’il pouvait être sympa, alors peut-être qu’ils pourraient faire table rase du passé Oh ça va, elle a été un peu désagréable, trois fois rien. Voilà donc il n’y avait rien d’autres à savoir de particulier et elle savait vers qui se tourner en cas d’interrogations. Un historique de la Cosa Nostra? Vendu!
- Oui je ne suis pas contre, si ça peut me permettre d’en apprendre plus sur le fonctionnement, je veux bien un résumé !
Elle était prête à entendre l’histoire de son amie. Ça lui permettrait également de mieux réagir et comprendre ce qu’elle pourrait entendre ou voir par rapport à tout ça. Elle préférait ne pas rester ignorante à tout ce qui entourait le garage, car elle prenait à cœur la mission que lui confiait Anje. C’est à ce moment que Jaeden décida de les laisser poursuivre entre filles Youpi on va pouvoir parler derrière son dos xD. Dans un sens, Adèle se sentirait peut-être plus à l’aise de poser les questions qui lui venaient. Elle avait la désagréable impression qu’il n’attendait qu’un faux-pas de sa part pour la juger. Ha oui, pour le coup elle devait reconnaître que c’était moins drôle quand les situations étaient inversées. En temps normal, elle n’en aurait rien eu à faire. Oui puisque d’habitude, elle répliquait à coup de paroles acerbes. Là, ça ne serait pas le bon plan du tout. Franchement, elle se demandait à quoi s’attendre par la suite avec lui, oui même si là il lui souhaitait la bienvenue à l’image de l’Italienne.
- Merci et euh… Bon courage alors !
Elle le regarda alors quitter la pièce, attendit que la porte se referme derrière lui et se tourna vers son amie.
- C’était le jour des révélations je crois ! Alors vas-y raconte-moi tout depuis le début ! Je note tout, dit-elle en pointant sa tête du doigt pour imager le fait qu’elle l’écoutait attentivement.
Visiblement, elle avait encore beaucoup de choses à apprendre du monde d’Anjelica. Elle devait avouer qu’en venant ici ce matin, elle ne s’attendait pas du tout à ce genre de révélations. Elle savait que c’était sérieux, mais elle avait à présent un air plus décontracté qu’au début de leur conversation. Elle jeta un regard à l’endroit où s’était tenu le jeune homme quelques instants plus tôt. Elle brûlait aussi d’interroger l’Italienne à son sujet. Depuis quand, elle sortait avec ce type ? Elles n’en avaient jamais parlé, si ? Adèle n’aurait pas oublié quand même. Peut-être que c’était récent ? Elle n’y pouvait rien, quand il s’agissait de ses amies, la curiosité la rongeait.
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Dim 5 Avr - 18:51
Je me doutais que cela faisait beaucoup d’informations sur notre univers d’un coup. Que cela devait être inattendu pour la jeune femme mais je me sentais obligée de lui en parler. Je ne pouvais pas lui proposer un poste ici sans lui donner le détail de ce qui se tramait dans le garage. Elle aurait fini par se poser des questions de toute façon. Les livreurs passaient par la cours arrière bien sûr, mais les croiser serait inévitable à force. Je voulais être honnête avec la blonde. Qu’elle sache où elle était tombée. Et puis si elle m’avait dit que ce n’était pas pour elle ? Tant pis, je savais que mon secret serait entre de bonnes mains. De toute façon, si officiellement les Zabini ne possédaient qu’un garage, nous avions de nombreux clients. Notre secret en était un de façon officielle mais officieusement, beaucoup était au courant de ce que nous faisions. Toutefois je notais que quelque chose se tramait entre Jaeden et Adèle. Visiblement il y avait du y avoir quelques tensions entre eux. Je les connaissais assez pour le décrypter dans leurs regards.
Je regardais alors Jaeden se lever pour se faire la malle. « T’es surtout lent comme mécano. » Répliquais-je alors qu’il me disait pipelette. Le crétin. Bon. Il fallait reconnaitre que j’avais deux clichés italiens dans mes veines. La manie de toucher les gens et je pouvais parfois montrer protectrices comme les madre. Mais bavarde… Bon un peu parfois. Peut-être. Je le regardais s’éloigner alors qu’il souhaitait la bienvenue à Adèle malgré tout. Je me tournais vers elle avec un sourire. Même s’il ne la portait pas dans son coeur, je savais que je pouvais compter sur lui maintenant qu’il savait qu’elle était sous mon aile. Je me mis à rire lorsqu’Adèle lui dit que c’était le jour des révélations. Double sens bien sûr, je comprenais bien qu’elle parlait de Jae et de la Cosa Nostra. « Je commence par quoi ? Le tatoué ou la Cosa Nostra ? » demandais-je malicieusement. Les deux étaient intimement liés dans le fond. Car s’il n’avait jamais croisé le chemin de Luca, je ne l’aurais jamais connu. Comme quoi la vie était parfois étrange avec le destin qui se jouaient d’eux.
« Je vais faire ça chronologiquement. Jaeden sera dans l’histoire à un moment donné. » Ajoutais-je amusée. Par où commencer dans le fond. C’est une histoire dans laquelle je baignais depuis toujours et c’était tellement énorme. « La Cosa Nostra c’est une mafia sorcière italienne qui est entre les mains de ma famille depuis des siècles… Elle a évolué, elle s’est adaptée pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui. On ne fait pas des choses sales… Jamais la famille a trempé dans la prostitution, les meurtres. Ce genre de choses. Par contre, on ne sait jamais ce qu’on transporte. C’est la close du contrat de base. Mon père est celui qui prends toutes les décisions finales. Et normalement Luca… Luca dirigeait la branche qui se déploie ici. » Je lâchais un soupir en pensant à mon frère. Cette chair, ce sang qu’on partageait et qui me manquaient tant depuis qu’il était parti pour rejoindre notre patriarche en Italie. Ses démons avaient eu raison de lui. Les attaques successives, la mort d’Antonio… L’accalmie que nous connaissions était presque étrange. « Nous n’avons pas que des amis. Mais toi, tant que tu ne portes pas ce tatouage… tu ne serais pas visée… » Du moins je l’espérais. Celui qui nous attaquait savait très bien qui étaient les piliers de la Cosa Nostra. Il savait où viser pour faire. Comment nous blesser. « Quant à Jae, il faisait déjà des courses de moto avant. Il a rencontré mon frère et il a intégré la famille car il m’a sauvé la vie. Et par la même occasion, il a fait couler le sang de l’ennemi. » Si tu ne naissais pas dans la famille, il n’y avait qu’une solution pour y rentrer, tuer l’ennemi… Je laissais pour le moment cette information de côté. Si Adèle en demandait davantage, je pourrais lui expliquer davantage nos coutumes. « On s’aimait pas beaucoup au départ. Pour tout t’avouer, ça m’a bien fait chier que ce soit lui qui vienne à mon aide ce jour. » C’était impressionnant de voir comment nous avions évolué alors qu’au départ nous ne pouvions tout simplement pas nous encadrer… Comme quoi tout était possible. « D’ailleurs, comment tu l’as connu ? » Demandais-je curieuse.
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Adèle de Lestang
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Dim 12 Avr - 23:07
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— Anjelica, Jaeden & Adèle
Finalement, elle n’avait pas été abandonnée par sa famille. Sa famille c’était les gens qui tenaient à elle, ceux qui respectaient ses choix et qui voulaient faire un bout de chemin avec elle. Ce n’était pas ceux qui se fichaient de savoir si elle allait bien et qui cherchaient à lui pourrir son existence. Ainsi Adèle voyait Anjelica comme un bout de sa famille qu’elle aurait désormais dans cette nouvelle vie qu’elle avait choisie. Elle était prête à entendre ce qu’il y avait à savoir de l’organisation de son amie, même si celle-ci n’était pas très légale. Elle esquissa un sourire amusé. Oui bon de Jaeden aussi. Juste un petit résumé quoi, pour ne pas faire plus de bêtises qu’elle n’en avait déjà fait.
- Comme tu le sens, répondit-elle alors.
Elle l’écouta ainsi lui expliquer ce qu’était exactement la Cosa Nostra. En bref une organisation avec des activités pas très réglementaires, mais qui pour autant ne versait pas dans les pires crimes. Elle voyait mal Anje diriger quelque chose qui orchestrait des exécutions ou qui opérait dans la marchandise humaine. Franchement, elle voulait bien qu’ils ne sachent pas ce qu’il y avait dans leurs paquets, colis, mais bon un corps ça devait se repérer quand même. Non ? Bref la Française ne commentait pas, se contentant d’acquiescer pour montrer qu'elle suivait. Elle perçut le léger changement de voix d’Anjelica à l’évocation de son frère. Adèle ne le connaissait pas vraiment et elle n’avait absolument aucune idée de ce qui faisait qu’actuellement il ne dirigeait plus le garage et ses activités annexes.
- Il s’est passé quelque chose pour qu’il te laisse la main ?
Même si elle ne connaissait pas Luca, elle savait qu’il était important pour son amie. Tout le monde n’avait pas forcément le droit à une fratrie pourrie. Adèle n’était peut-être pas la plus douée pour percevoir les sentiments des gens, mais elle était logique. Il s’était forcément passé quelque chose pour qu’elle en parle de cette manière et sa question ne se voulait pas intrusive. Et de toute façon, ni l’une ni l’autre ne s’était jamais sentie obligée de répondre aux questions de l’autre. Anje l’avertit de l’existence des ennemis de la Cosa Nostra tout en lui assurant qu’elle ne risquait rien.
- D’accord, parce qu’en vrai je suis toujours pitoyable pour me défendre, répondit-elle avec un petit rire.
Et plus le temps avançait, plus elle se disait qu’il faudrait un jour qu’elle y fasse quelque chose. La raclée d’un membre du Blood Circle, elle s’en souvenait encore très bien. Elle pensait aussi à toutes ces situations qu’elle auraient pu mieux gérer si elle avait été un peu mieux armée. Anje aborda ensuite le sujet du mécanicien, celui avec lequel elle sortait désormais. Le sang de l’ennemi ? Ça voulait dire quoi ça ? Une petite entaille au poignet ou il l’avait mis six pieds sous terre ? Adèle se demanda sur le coup si elle avait envie de poser cette question. Enfin… Ainsi il lui avait sauvé la vie ? Tout s’expliquait… Ha bah non, en fait, ça ne lui avait pas plu. La blonde fronça les sourcils, bon il devait y avoir une étape entre deux. Oh maintenant qu’elle y repensait. Était-ce de lui qu’elle parlait la dernière fois à la course ? Oui probablement et du coup elle pouvait deviner plus ou moins le revirement de situation. Elle grimaça lorsqu’Anje l’interrogea à son tour.
- Ça remonte à environ un an, avant que j’entre à l’université. J’étais venue sur le chemin de Traverse pour faire des achats avant la rentrée et mon beau-père m’avait obligée à emmener ma très chère sœur. Cette saloperie a décidé de faire sa vie et évidemment elle s’est retrouvée là où il ne fallait pas. Quand je l’ai retrouvée, je suis tombée sur lui et je…
Elle hésita. Elle était presque certaine d’avoir assisté à un échange douteux même s’il lui avait assuré le contraire. Ça et son allure aux premiers abords pas des plus ordinaire avait achevé de lui donner l’impression d’un type pas très recommandable.
- En fait, il m’a laissé une mauvaise impression… J’étais énervée à cause d’Anna et lui il était là, dans cette rue pas très fréquentable, j’ai fait des raccourcis. Je l’ai recroisé dans un bar et bon ben… Tu me connais… Je n’ai pas vraiment été la fille la plus charmante de la terre…
Oh bah non, Adèle dans toute sa splendeur avec quelqu’un qu’elle juge quoi. Ils ne s’étaient pas insultés, mais leurs échanges avaient été tendus. Elle avait vraiment eu du mal à revenir sur sa première impression.
- Peut-être que si on s’était rencontrés maintenant, ça aurait été différent…
Alors qu’elle ne laissait aucune chance à personne il y a un an. Adèle prenait désormais plus le temps pour apprendre à connaître les gens.
- Ou peut-être pas. Vu ce que tu me dis, c’était tendu entre vous avant.
Oui parce que même si elle prenait plus le temps pour se faire une opinion de quelqu’un, au bout d’un moment, si cette personne lui cassait les pieds, elle répliquait. Il ne fallait pas trop lui en demander non plus.
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Anjelica Zabini
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Mar 14 Avr - 16:36
Ce n’était pas si évident que de résumer la Cosa Nostra. J’y avais grandi, fais mes premiers pas. Sans savoir qu’il s’agissait d’une organisation peu louable. Tout le monde était proche et solidaire. Je ne voyais que cela avant de grandir réellement. De voir que nous n’avions pas que des amis. Que certaines de nos affaires pouvaient parfois attirer des ennuis… Bien sûr la Cosa Nostra n’officiait pas dans les meurtres, la prostitution. Il arrivait malheureusement qu’il y ait des règlements de compte comme j’avais pu en subir ou même Luca. La mort d’Antonio en avait été un aussi… Mais cela je le gardais pour moi. Il ne valait mieux pas l’embêter avec ça. Adèle demanda alors pourquoi Luca avait laissé sa place. Bonne question… Je m’enfonçais un peu dans ma chaise, cherchant mes mots. « Luca a laissé ses démons le ronger… Il est devenu dépendant des drogues qu’il prenait. Au départ pour s’amuser mais à force c’était devenu une aide pour surmonter le quotidien et la pression… » Je l’avais vu sombrer petit à petit au point de me battre avec lui. Il avait presque tué des sorciers ce soir là alors que tout cela ne partait que d’un jeu au départ entre lui et moi. Un jeu stupide où je n’avais pas su voir les signes de son désarrois. « Il est retourné en Italie pour se sevrer. Il reviendra… » Ma dernière cherchait peut-être autant à convaincre Adèle que moi même pour cette fois. Mon grand frère me manquait. Sa présence, sa protection. Son humour, nos jeux incessants. Nos entraînements de boxe. Il était mon pilier et il était parti du jour au lendemain sans même me prévenir. Ne laissant qu’une lettre derrière lui. Je trouvais cela dur. Je lui en avais voulu. Je lui en veux toujours d’ailleurs de m’avoir abandonné sans même me parler avant de partir. Une phrase me fit sortir de ses pensées alors qu’Adèle disait qu’elle ne savait pas se défendre. « Tu es bonne en sortilège pourtant. » Je me redressais sur ma chaise pour réfléchir un instant. « Tu parles plus physiquement, c’est ça ? » Avoir un frère comme Luca et grandir dans le monde de la Cosa Nostra m’avait au moins appris ça. La boxe était une forme exutoire de la colère, une façon de se dépenser. Et cela avait évident toujours été utile si besoin de se défendre. Il n’en restait pas moins que je n’étais qu’une nana et que dans certaines circonstances, techniques ou pas, j’avais pas forcément le dessus. Mon avantage était l’effet de surprise. J’étais petite et rapide. Et souvent mes adversaires ne s’attendent pas à me leur décrocher une droite précise et technique. Il me fallait bien quelques avantages. Il fallait admettre qu’avec ces Blood Circle, il fallait à présent savoir répondre autrement qu’avec une baguette. Surtout avec leur maudit bracelet qui coupait la magie…
Je lui demandais finalement comment elle avait connu Jaeden. Je ne pus retenir un rire s’échapper de mes lippes. J’imaginais parfaitement la scène entre les deux. « Disons que Jaeden ne s’ouvre pas facilement. » Je me souvenais au début, lorsque Luca l’avait ramené dans notre univers, dans les couses, j’avais vu cela d’un mauvais oeil. Je le trouvais distant, moqueur. « Je l’ai jugé exactement comme toi… Et il a fait pareil avec moi. Imagine deux caractères de merde qui se confrontent… L’ambiance au garage était sympa… » Je cherchais un instant quand cela avait commencé à se décanter. « Je serais pas te dire ce qui a changé. Un jour il m’a récupéré dans un sale état et il m’a aidé. A partir de là, ça a été différent. » Je laisses échapper un léger rire quand j’y repense. Je me sentais presque idiote mais je n’avais jamais ressenti de tels sentiments pour un homme avant Jaeden. Je pointais mon coeur du bout des doigts. « C’est différent ici quand je pense à lui. Il m’a beaucoup soutenu plus encore depuis que Luca est parti. Quand tu commenceras ici, tu pourras lui faire entièrement confiance. Il peut être intimidant au premier abord mais il sera présent pour toi. » C’était ça aussi la Cosa Nostra. Une famille. Forte et soudée. Nous comptions les uns sur les autres.
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Adèle de Lestang
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Sam 25 Avr - 0:30
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— Anjelica, Jaeden & Adèle
Cette conversation avait quelque chose de particulier. Adèle sentait que ça c’était encore le genre de choses qui l’éloignait de sa vie bien rangée, de ce monde où les gens paraissaient si parfaits. Au fond ce n’était pas quelque chose qu’elle allait regretter. Elle avait toujours eu l’impression de ne pas être faite pour le monde qu’on lui avait façonné. C’était peut-être la manière dont elle avait été traitée jusque là qui lui avait sûrement donné envie d’autre chose. Si elle avait été heureuse dans sa famille, elle aurait peut-être eu plus envie d’y rester ? Mais voilà, maintenant elle était partie pour une autre vie sans doute plus intrigante, mais une vie qu’elle avait choisie. Adèle écoutait avec intérêt le récit d’Angelica. Elle perçut bien que le sujet de son frère était délicat, mais elle posa quand même la question à son amie. Les drogues, comme ce qu’elle avait testé ? C’est vrai que sur le coup elle avait pris la substance récréative avec insouciance, mais elle pouvait imaginer sans mal à quel point il pouvait être facile de se laisser entraîner dans l’addiction pour échapper aussi souvent que possible aux problèmes de la vie. Il reviendra avait-elle dit.
- Oui, c’est certain, tu n’es pas le genre de sœur qu’on a envie de laisser, dit-elle dans un sourire.
Ses paroles étaient un peu à double-sens. Pour Luca qui avait la chance d’avoir Anje pour sœur, et aussi pour elle, parce que c’était sa sœur de coeur. Adèle regarda son amie réagir à ses propos sur le fait qu’elle avait toujours des difficultés pour se défendre. Oui elle était bonne en sortilège, mais malgré tout ça, elle n’était pas une bonne duelliste.
- Oui, mais dans l’action c’est autre chose, je réfléchis trop et je me retrouve vite dépassée. Et alors clairement sur le plan physique c’est une catastrophe…
Il suffisait de la regarder pour s’en rendre compte. Clairement dans sa famille bon chic bon genre, on ne lui avait pas vraiment appris à se défendre ou à se battre. Cogner quelqu'un c'était pas le top pour faire bonne impression.
- Moi petite on m’a collée devant un piano et on m’a appris à ne pas faire de vagues, t’imagines le scandale si je m’étais battue au milieu des tasses de thé en porcelaine, avoua-t-elle en riant.
Elle en plaisantait, mais se rendait bien compte du problème que c’était devenu. Quand on ne se destinait pas à la vie d’épouse rangée, et qu’on visait celle d’une femme indépendante, c’était peut-être un handicap. Elle ne savait pas se défendre sans baguette et était de ce fait vulnérable. Dans un monde où le nouvel ennemi se fichait des baguettes et de la magie et concevait des armes permettant de la contrer, elle était plutôt mal barrée.
Lorsqu’Adèle parla des circonstances dans lesquelles elle avait connu Jaeden, Anjelica se mit à rire. Au moins elle comprenait, pour avoir eu la même réaction.
- Je crois que les habitudes et les préjugés ont la vie dure et alors quand personne ne cède et ben voilà…
Oui voilà le résultat. Aujourd’hui, elle se retrouvait face à quelqu’un qu’elle avait méprisé et avec qui elle allait devoir travailler. Quelqu’un à qui elle devrait demander de l’aide lorsqu’elle aurait un doute. Cerise sur le gâteau, c’était le petit-ami de l’Italienne. La blonde l’écouta tenter de lui expliquer ce qui l’avait amenée à s’éprendre du mécano. Elle ne comprenait pas bien les sentiments, mais elle pouvait comprendre que le soutien qu’il lui avait apporté ait pu changer beaucoup de choses.
- Espérons que je ne reste pas à ses yeux la prétentieuse qu’il a connue au début alors, grimaça-t-elle, j’ai quand même changé en un an et c’est aussi en partie grâce à toi, avoua-t-elle.
C’était vrai qu’elle avait vécu des choses qui l’avait conduite à revoir sa façon d’être, mais fréquenter Anjelica l’avait beaucoup aidée à se libérer de certaines choses. C’était à son contact qu’elle avait décidé qu’elle pouvait aussi vivre en lâchant prise sur certains aspects et être plus tolérante avec elle-même d’abord puis avec les autres. Elle se rendait compte qu’elle devait beaucoup à Anje, surtout maintenant qu’elle lui avait trouvé un travail.
- C’est chouette qu’il ait pu être là pour toi quand tu en avais besoin, je suis contente pour toi. Et ça va aller, j’en suis certaine, merci encore pour ce que tu fais pour moi !
L’Italienne allait lui éviter de se torturer l’esprit pour les semaines à venir. Elle ne passerait pas ses soirées à se demander comment elle effectuerait sa rentrée et le reste de ses études.
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Dim 26 Avr - 0:07
Depuis que Jaeden avait quitté la pièce, la conversation était davantage devenue une conversation sur le ton de la confidence. Quelques mots échangés entre deux amies dont l’une tends la main à l’autre pour l’aider. Je savais que ce boulot n’avait rien d’anodin dans la vie bien rangée d’Adèle. C’était même à l’opposé. Je lui avais révélé bien des choses. Plus que je l’aurais pensé à dire vrai. Mais j’avais toujours eu confiance en elle. C’était instinctif. Je l’avais toujours considéré comme une petite soeur que je devais protéger. Même si la plupart des sorties où je la trainais l’embarquait dans des situations complètement inédites. La dernière en date, lui avait un peu plus dévoilé mon monde. Celui des courses, de ces compétitions à la chose. Nous avions même pris un comprimé pour nous évader davantage. La fin de soirée avait été aussi typique de notre univers. Un peu trop pour Luca notamment qui n’avait pas su se défaire de cette dépendance. Qui en avait usé et abusé au point de se faire du mal. Au point qu’il avait failli tuer et me blesser par la même occasion. Mais il était mon frère, ma chair, mon sang. Quoi qu’il ait pu faire, il restait pour moi l’être le plus important de ma vie. Un pilier que Jaeden venait seconder avec aisance depuis son absence. Lorsqu’Adèle me répondit que tu n’étais pas le genre de soeur qu’on avait envie de laisser, un sourire étira mes lèvres et je me penchais vers elle pour la prendre dans mes bras. J’avais bien compris ce qu’elle avait voulu dire. « Toi non plus Adèle, tu n’es pas le genre de soeur qu’on a envie de laisser. Tu pourras toujours compter sur moi. » Je la relâchais doucement ayant un petit rire avec mes manies de toujours toucher ou vouloir câliner les gens que j’aimais.
Nous parlions alors de se défendre. Adèle m’avait toujours semblé être une sorcière douée. Elle savait user de la magie mais je comprenais malgré tout rapidement ce qu’elle voulait dire. Je ne pus m’empêcher de rire alors qu’elle me disait avoir été collé devant un piano enfant. « Gamins, on passait notre temps à se bagarrer avec mon frère. Ensemble ou contre ceux qui nous embêtaient… En grandissant, on s’est mit à la boxe ensemble et j’avoue qu’à présent je suis assez heureuse d’avoir ces bases… Vu le monde dans lequel nous évoluons… » J’avais beau savoir me battre, je m’étais quand même pris une sacrée raclée au ministère. Mais cela m’avait permis de me défendre et sûrement d’éviter les pires. Ces Blood Circle étaient des professionnels, ils devaient sûrement passer leur temps à s’entrainer. « Tu sais quoi ? Je t’apprendre ! Avec Luca on avait trouvé une petite salle sympa pour s’entrainer. J’ai plus trop l’occasion d’y aller. Et promis, il n’y a pas de piano, ni tasse de thé pour te perturber ! » J’avais lancé l’idée, enthousiaste. Contente de pouvoir l’aider à ce sujet mais aussi de pouvoir s’entrainer à nouveau.
La conversation dériva doucement sur Jaeden et leur rencontre. Je la rassurais en lui disant qu’entre nous, c’était loin d’être l’amour fou au départ. « L’être humain est ainsi fait malheureusement… Mais ne t’en fais pas. Si nous avons réussi à dépasser ça, je suis sûre qu’elle verra la fille merveilleuse que moi je vois depuis le début. » Je retenais une envie de la prendre dans mes bras à nouveaux alors qu’elle me disait qu’elle avait changé grâce à moi. « Tu n’as pas changé Adèle… T’as toujours été celle que tu es aujourd’hui. Seulement personne ne voulait la voir autour de toi. Et je pense que tu avais un peu peur d’elle aussi… »
Je lui souriais doucement. « Je t’en prie, je suis sûre que tu vas très bien t’en sortir ! Allé viens, je vais te faire visiter. » Nous sortions tranquillement du bureau pour nous rendre vers le garage. Jaeden était affairé à sa moto. Je présentais Adèle aux mécanos présent. Lui montrait les ateliers, la petite cours à l’arrière. Je terminais par les appartement à l’étage avant de la libérer de lui dire de revenir dès le lendemain pour commencer officiellement sa première journée au garage.
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