Pour te décrire en trois adjectifs principaux : apathique, intransigeant et charmant. En un seul mot à présent : poison. Tu as un talent inné, celui d’être détesté au moindre de tes faits. Tout est si calculé, mesuré et tu n’en retires jamais aucun plaisir, jamais tu ne décrocherais un merci lorsqu’on te félicite. Le succès t’as bien intéressé par le passé, mais il a cessé de te faire rêver : parce que qu’importe son nom et la place que l’on tient dans la société, on est tous la pute de quelqu’un. Ton mac à toi s’appelle l’Augurey et en réalité tu lui files ton corps et ton âme sans concession, parce que tu crois en ce pour quoi vous vous battez. Tu as été élevé dans la plus pure idée de ceux qui ont le droit de vivre, le devoir de se reproduire et de ceux qui doivent périr, pourrir jusqu’à la ruine. Il y a pourtant des gens dans les rangs que tu affectionnes tant, qui te donnent envie de te crever les yeux ou de crever les leurs. Sang-mêlés, homosexuels et camés : une joyeuse brochette de dépravés qu’il ne faudrait pas trop hésiter à tuer sans se retourner.

Bien sûr tu pestes en silence, le dégoût s’implantant dans les stries de tes prunelles comme la marque de l’Augurey s’est enfoncée dans tes chairs. L’image de ton nom prime, la redorure de votre blason est ton unique missive ; même si à l’ombre de tes pairs plus rien ne les protèges, ton objectif ultime étant de détruire les déchéants, utilisant des moyens aussi impardonnables que tes sortilèges. Tu ne prends pas de risques en cas de litige, jamais rien ne doit traîner derrière toi, l’incendio est là pour ça ; et si ça ne brûle pas ? L’evanesco glisse sur ta langue comme un bonbon à la menthe : toute chose a le droit à l’oubli et au néant, même les vivants.

Tu es en résumé un être empli de ressentiments que tu tais à la perfection, mais aux réactions on ne peut plus exaspérante à en juger par ta facilité à ne surtout pas t’attarder sur tes détails qui font saliver tes petits camarades de camps. Sourire franchement, ça semble t’arracher les dents, alors tes rictus sont emplis de faux semblants. Tu n’aimes pas la plupart des gens, tu les tolères plus simplement : tu sais, à l’image de ce qu’il reste de tes parents. Par-dessus tout ta famille est importante, les liens du sang et l’absolution de votre dévotion. Tu mets un point d’honneur à te soucier un minimum de tous ceux qui portent le même nom que toi ou qui ont grandis dans une maison qui porte ton blason ; parce que votre image prime et que dans ton esprit, aucune affaire de famille ne doit entacher le portrait que vous voulez si parfait.

C’est difficilement que tu acceptes l’échec, jamais totalement même. Ne parlons pas des erreurs de tes pairs qui te font ressentir ce drôle de sentiment funeste : pareil à la haine, au dégoût de l’échec et de la capitulation ; ne parlons pas même des faibles et de ceux qui osent se plaindre, à ceux-là tu n’accordes pas même ton attention. Puis tu portes le feu ardent de la vengeance à l’angle de tes lèvres, il déploie toute sa hargne et sa destruction lorsque ton regard croise ceux à qui, malgré les générations, tu n’accorderas jamais ton pardon. Ceux-là même que tu souhaites manipuler comme des pantins pour qu’ils s’enflamment d’eux-mêmes et meurent à petit feu sous ton éternelle insatiabilité.

Sous la forme d'un rp, veuillez nous raconter un souvenir marquant de votre personnage, quelque chose qui a changé/marqué sa vie à jamais. (350 mots miniumum)

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