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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin (Max) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Ven 20 Mar - 22:13
Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin
Ft. Maxime



Zander commençait à prendre une mauvaise habitude à traîner hors du château surtout lorsque le soleil se couchait. Après le garçon ne craignait pas vraiment les représailles, qu’avait-il à risquer finalement ? Sa réputation n’était plus à faire au sein de l’école et elle ne vivait pas grâce à ses bons comportements d’étudiant modèle. Est-ce que ça existait encore ça ? Puis vu les événements récents, l’étudiant voyait mal quelqu’un lui faire un reproche de chercher l’évasion là où il pouvait encore la trouver. Dans son cas, cela passait par la liberté de mouvements et quoi de mieux que d’arpenter la forêt interdite ? Bon, j’admets qu’il aurait très, très certainement de bien meilleur moyen d’exploiter son trop plein d’énergie, comme celui de retentir toute l’attention de la Carrow. Du moins, le jeune homme comptait bien créer un manque chez son ami ce soir-là. A dire vrai, il s’amusait à l’avance de lui demander si son repas s’était bien passé sans sa présence sur le banc. Il faut dire que le jeune homme ne brillait pas par ses nombreuses relations amicales alors les joutes verbales et non-verbales avec la Verte le distrayaient terriblement. Au fond, il espérait que ce fut son cas également, sinon elle ne le verrait que comme un crétin (ce qui est sans doute le cas) ne cherchant qu’à gâcher sa soirée (certainement le cas aussi). Au moins, il pouvait se vanter d’être l’Homme qui parvenait à exaspérer Hestia Carrow plus vite que son ombre… peut-être aurait-il dû lui demander de l’accompagner ce soir-là, mais le garçon refoulait cette idée saugrenue.

Alors, c’est sa baguette dans la poche, tout comme ses mains, qu’il se mouvait entre les arbres de la forêt. Il aimait beaucoup cette ambiance surtout avec le soleil couché et la lune montrant le bout de son nez. La nuit l’avait toujours fasciné. Il y avait un côté mystique que seule l’astre lunaire et ses danseuses étoilées savaient mettre en lumière. Cela l’intriguait et le faisait même parfois frissonner. L’homme est conditionné pour éviter les dangers – en avoir peur. C’est tout bonnement ce qui attirait si fermement le jeune homme dans cette entreprise-là. Bien qu’il ne puisse pas clairement définir ses émotions comme de la terreur, mais il y restait tout de même un brin de résistance que son cerveau tentait de lui transmettre. Zander n’avait pas l’intention de reculer pour autant. Son chemin semblait tout tracé alors que dans sa tête rien n’était clair. Il errait l’on pourrait dire sans but réel, évitant les racines noueuses. Pour l’instant la luminosité ambiante lui suffisait et cela faisait monter doucement l’adrénaline dans le sang du Vert. Les bruissements de feuilles, les craquements des arbres lui rappelaient inlassablement que la forêt interdite était réellement vivante tout comme les nombreux êtres amicaux ou non qui l’habitaient. Alors Zander s’y présentait sereinement comme s’il portait le drapeau blanc hisser bien haut. Il ne souhaitait pas s’attirer d’ennuis et encore moins les foudres des nombreuses créatures vivant dans ces bois. Après tout, il s’agissait de leur environnement – leur maison et cela, Zander le respectait scrupuleusement. Il venait en tant qu’invité dans ce lieu et ne comptait pas se l’approprier, ce serait une erreur fatale. Le Serpentard ne supportait pas de faire des faux-pas de toute façon tout était sous contrôle pour lui. Il cherchait juste la liberté que lui offrait cet endroit propice à l’évasion.

Soudain sa rêverie s’interrompit lorsqu’il entendit un bruit se répétant à une fréquence qui l’intriguait suffisamment pour que sa main se glisse dans sa poche.  Ses doigts se refermèrent avec précaution autour du bois traité de sa fidèle compagne. Il n’était pas complètement imprudent le garçon. Lui et sa baguette ne se quittaient jamais – première leçon importante lorsque l’on est un élève de la filière de la sécurité magique. Cette erreur, il ne la ferait pas. La fréquence des sons s’intensifiait progressivement. Le jeune homme ne freina pas. Simplement, il faisait le vide dans sa tête, se tenant prêt à toute éventualité. Cela pourrait simplement être un centaure ou n’importe quelle bestiole se dégourdissant les pattes. Cela n’était pas forcément un signe de menace évidente pour le jeune homme. Cependant, il restait tout de même sur ses gardes et s’éloigna du chemin pour se camoufler dans les fourrées. Il voulait en avoir le cœur net. Ce dernier battait légèrement au-dessus de la norme, il n’en tenait pas compte. Quand la silhouette sortit de sa cachette, le jeune homme plissa les yeux. La pénombre l’empêchait de distinguer quoique ce soit juste que celle-ci lui semblait être humaine. Intrigué et mené par la curiosité, l’étudiant avança sous le duvet des étoiles étincelantes.

« Merde Whitefield, qu’est-ce que tu fous là ? »
lâcha-t-il, en soupirant, abaissant sa baguette en reconnaissant l’étudiante plus âgée que lui. C’était toujours mieux que de lui dire qu’il ne s’agissait que d’elle, pour le coup, le jeune homme avait fait un grand effort sur le choix de ses propos – un exploit vu la situation. Ce n’était pas très poli de pointer les demoiselles avec une baguette, d’autant que celle-ci n’était pas le genre à garder les poings dans sa poche. Zander n’avait pas franchement l’envie de se battre ce soir-là.

Visiblement, il n’était pas le seul à chercher à s’évader de l’oppression du château. Décidément, Maxime et Hestia devraient vraiment s’organiser de petites sorties en commun, visiblement elles possédaient la même fascination pour se retrouver hors du château toute seule. Bien sûr, le brun n’était pas en meilleur posture pour en parler. Il n’empêche que le garçon ne connaissait pas très bien son aînée, alors il ne savait pas vraiment sur quel pied danser face à elle. Il entreprit de la dévisager lentement. Son cerveau lui posait des tas de questions avant que l’étincelle ne se fasse dans sa tête. Les bruits qu’il entendait ne s’était pas arrêté, donc ce n’était pas Whitefield. Ce qui voulait dire…

« Galère… » soupira-t-il, avant d’attraper le bras de Whitefield, « Reste pas en plein milieu. J’entends un truc pas net. » poursuivit le Vert et Argent en l’enjoignant de se glisser dans la pénombre de la cime des arbres. « Rassure-moi, je n’entends pas des voix ? » marmonna-t-il, en glissant son regard dans celui de la Lionne. Au moins, il aurait la certitude que ce n’était pas ses oreilles qui lui jouaient des tours.

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Maxime Whitefield
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Dim 22 Mar - 15:01
Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin
ft. Zander
Franchement, il y a vraiment des gens qui avaient peur d’une toute petite forêt ? C’était l’endroit le plus intéressant du monde… en dehors des cuisines de Poudlard. J’avoue que le combat était très serré mais mon ventre lui il était catégorique, la bouffe d’abord. Et moi j’étais très à l’écoute de mon corps tu parles elle pense juste à son ventre donc les cuisines avant tout. Ce qui ne m’empêchait pas d’aller faire un petit tour dans les bois et de trouver ça fantastique. Loup ou pas loup d’ailleurs, je pense que ça ne changeait rien à mon enthousiasme. En fait c’est simple tout était intéressant, les bruits dans les branches, les traces par terre que je pouvais suivre au gré de mes envies, et les odeurs. Il y en avait des tonnes, chaque fois elles étaient différentes et c’était ce qu’il y avait de mieux.

C’est donc tout à fait normal de me trouver dans la forêt, en pleine nuit. J’avais pas envie de dormir, parce que dormir c’est quand même vachement ennuyant, je trouvais ça plus intéressant de me balader… Et puis au pire demain à la première heure, j’avais un cours théorique, je trouverais bien le moyen de me reposer à ce moment-là. Non mais c’est les profs aussi, ils étaient un peu neuneu de mettre des cours théoriques en première heure, forcément que ça m’endort, c’est chiant comme la mort.

Ce soir-là, j’étais sur une piste donc forcément, tous mes sens étaient focalisés sur les empreintes que je suivais. Les bruits, je ne me focalisai pas dessus, il y avait toujours des centaines de bruits différents et c’était bien normal, il y avait des tonnes de bestioles, de créatures magiques, enfin ne pas avoir de bruits dans une forêt ce serait quand même étrange. De ce fait, bah non, je ne me préoccupais de rien d’autres que de ces empreintes et franchement savoir que j’effrayais en marchant, bah ça me passait au-dessus… en même temps si les gens sont des trouillards fini, mais qu’ils restent dans leurs lits, ils sont pas nets.
Toujours focalisé sur mes empreintes, je tombais nez à nez avec Zander et j’aurais carrément pu passer à côté de lui sans m’intéresser à sa petite personne sauf que voilà, mon nom de famille, je le reconnaissais donc je levais le nez en l’entendant le prononcer. Euh… il avait pointé sa baguette sur moi ? Mais pourquoi faire ? Et c’est quoi cette question de merde ? Il était mon père ? Non, Mon frère ? non plus alors qu’il se mêle de son cul, est ce que moi je me mêlais du sien ? Bah non, je m’en tapais de ce qu’il faisait de nuit dans la forêt. « Si c’est pour flipper comme un bébé à la moindre personne que tu croises, ce n’est pas la peine de venir en forêt restes dans ton plumard. »

J’avoue, je n’étais pas effrayée une seule seconde. Comme je le disais précédemment, les bruits ça prouvait juste qu’il y avait de la vie par ici, il était vraiment le seul que ça surprenait, le seul que ça inquiétait. Je posai un regard sur la main qui venait de se poser sur son bras, ne cherchant pas à me défaire de son emprise. C’était une manière pour lui de se rassurer et je n’avais aucune raison de le laisser s’inquiéter, sa peur ne ferait que de nous attirer des ennuis. A ses propos suivants, je roulai des yeux « Tu sais, nous sommes face au vent et nous parlons… Peu importe de qui vient ce bruit, soit son odorat, soit son ouïe est bien meilleure que la nôtre. Le machin faisant ce bruit sait déjà que l’on est là. Alors que je reste ou non au milieu, ça ne changera pas grand-chose. » Quoi que, si ça changeait une chose. « A la rigueur, ça me permet de mieux voir puisque la lune nous éclaire… pas sûr que si on se terre comme des souris dans les fourrés, on s’en sorte mieux. »

Néanmoins, parce qu’il semblait à deux doigts de la crise de nerfs… quel trouillard ce n’est pas possible, je lui emboitai le pas, tranquillement, non sans glisser « Respire, tout va bien. Ce ne sont que des bruits normaux dans une forêt. » C’est malin, à cause de lui, je n’y voyais pas grand-chose, mon regard se posa une dernière fois sur les empreintes que j’avais suivi pendant prêt d’une heure, il faut croire que j’avais quelque chose de plus intéressant à faire à présent. Son regard sur ma personne, il ne me quittait plus. C’était bien ma veine, tomber sur lui -enfin pas lui particulièrement d’ailleurs – maintenant, je ne pouvais plus vivre ma petite vie bien tranquille. Je le regardai à mon tour, nos regards se croisant enfin tandis qu’il psychotait et essayait de me faire psychoter. Il entendait des voix ? Allons bon, j’avais Jeanne d’Arc avec moi, pourvu que sa fin soit moins tragique que la pucelle d’Orléans. Je me concentrai, enfin, sur les bruits alentours. Le vent dans les branches en tout premier, les arbres secoués par les bourrasques, c’était sur ça que mon esprit avait envie de se focaliser mais bon, il m’avait posé une question. Je devais le rassurer, bah Jean d’Arc, il était bien marrant mais personne ne parlait, en dehors de lui bien sûr. Plus intéressant encore, les seules senteurs humaines qui chatouillaient mon odorat étaient les siennes « Si tu entends des voix, il n’y a pas d’humains dans les parages. »

Non mais à un moment donné, c’est bon, je n’allais pas rester prostrer dans un coin de la forêt. J’attrapai donc sa main pour qu’il me lâche avant de retourner sous la lumière de la lune « Allez, je te ramène avant que tu ne me clamses entre les doigts. » C’est à peu près à cet instant qu’il y eut un bruit vraiment puissant et ce n’était pas du tout mon ouïe qui rendait le bruit vraiment fort dans mes oreilles. Non c’était tout proche. Ce fut un réflexe qui me sauva la mise, je me baissais précipitamment et vis passer, enfin plutôt entendu passer, un arbre au-dessus de ma tête. Comment ça un arbre, NON MAIS CA VA PAS LA TETE ?! Je fis volte-face pour regarder le malade qui venait de faire ça… un troll MERVEILLEUX. Alors on va pas se mentir, je n’allais pas rester immobile face à un débile qui déracinait la forêt pour nous envoyer des buches taille immeuble dans la tronche. Non, ça, pas question, je reculais prudemment jusqu’à Zander, pas vraiment effrayée, il est vrai. Je trouvais même le moyen de lui glisser, amusée « Tien Jeanne d’Arc, le voilà ton bruit. » Est-ce que je devais lui faire la morale et lui expliquer que si nous étions en danger, chassé par un troll, c’était uniquement parce qu’il manquait de prudence, qu’il marchait face au vent, qu’il parlait. Je lui attrapais la main, non parce qu’il n’allait pas me faire le coup paralysé par la peur « COURS ! » Attaquer un troll ? Alors seule, j’aurais été ravie, mais pas avec lui. Je n’avais pas du tout confiance en lui. Je le poussai pour qu’il détale… ma parole si je mourais à cause de lui, sans avoir eu le temps d’exécuter ma vengeance, je le hantai, et s’il était fantôme aussi… bah je passerai mon éternité à l’emmerder.
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Dim 22 Mar - 18:57
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Dire que cela rassurait le jeune homme de se savoir en compagnie de Whitefield serait très loin de la vérité. Bien sûr, il pouvait toujours compter sur sa présence pour un éventuel combat ou même un appât, ce serait ce qu’il disait s’il ressemblait un peu plus à son cousin. Zander savait que pour se mettre dans la merde les Gryffondors faisaient preuve d’un génie hors du commun pour cela. Il jeta un coup d’œil à la sorcière qui semblait en pleine sortie scolaire. Elle s’en tapait royalement les couettes d’être au fin fond de la forêt interdite, l’endroit le plus dangereux de Poudlard – ce qui n’était pas très difficile. Quoique d’après ce que le jeune homme avait compris de l’histoire de l’ancestrale école, c’est qu’elle finissait toujours par vous surprendre ou chercher à attenter à votre vie. Ce collège de fou. Le garçon avait souvent ri de l’air ahuri des étudiants des autres écoles de magie qui découvraient à leurs risques et périls que ce n’est pas un collège pour adolescents standards. L’étudiant ne craignait pas de se retrouver face au monstre…du moins pas exactement. Il craignait de pas être prêts à se retrouver face à ce qui pouvait potentiellement être une menace pour lui et à présent pour Maxime Whitefield, car non, il avait beau être un Vert et Argent, il ne laisserait pas la sorcière dans la mouise. Et si on lui demande ? Il mettrait ça sur la logique d’être plus forts à deux que tout seul, ce qui après tout, faisait plutôt sens. Ou alors, pourquoi n’assumerait-il pas son choix sans avoir à le justifier ? Depuis quand en avait-il quelque chose à faire de ce que pouvaient penser les autres…sa vie ne les regarde pas.

Quant à évaluer leurs forces face à la potentielle menace qui se profilait autour d’eux, le garçon n’en savait trop rien. Tous les deux étudiants faisaient parties de la filière la plus capables pour affronter le danger. Seulement, ils ne se connaissaient pas très, ni leurs qualités, ni leurs défauts. Les cours qu’ils ont suivis restaient très clairs dans ces cas-là. Les groupes ou les binômes ne se faisaient jamais en étant tirés au sort. De toutes façons, les deux sorciers n’avaient pas vraiment le choix que de composer avec l’un et l’autre.

Franchement, il aurait pu tomber bien pire que sur Whitefield de ce qu’il en savait, bien qu’elle semblât tout prendre à la légère – comme une brise de fraicheur dans votre vie…ou d’agacement. Dans tous les as, le brun lui jeta un regard incrédule en l’étant lui faire une remontrance comme quoi il devait retourner dans son dortoir. Elle le prenait pour un bébé c’était ça le délire ? Genre son petit frère de sept ans et demi un peu chiant sur les bords ? Non parce que si c’était ça, pas de souci, Zander pouvait compter sur ses deux aînés pour lui rappeler sa place dans la fratrie pas besoin de Whitefield pour jouer ce rôle-là. Quant à la peur, le garçon la trouvait particulièrement imprudente comme si elle se pensait une super-héroine ou n’en avait guère quelque chose à faire d’être en danger. Des réactions très étranges pour un être humain standard. Cette jeune femme l’intriguait et l’empêchait de la cerner totalement, ce qui était un peu frustrant, il devait bien l’admettre.

« Généralement, il n’y a personne dans la forêt qui se balade en sifflotant comme tu le fais, Whitefield. » lâcha le brun, en grommelant sur le caractère de chien de l’étudiante. « Je ne vais même pas débattre avec toi sur le sujet d’être vigilant et d’avoir peur. Je crois que c’est peine perdue. » poursuivit-il, sans animosité mais simplement pour exprimer le fond de sa pensée et ce qu’il pouvait en avoir à faire de ces remarques. La fille pourrait aussi bien tomber sur un dragon qu’elle taperait dans ces mains en disant chic chic chic. Par merlin, ça ne devait pas être de tout repos que de vivre avec l’étudiante des lions.

Elle ne s’inquiétait vraiment pas. Les paroles du brun semblaient lui passer largement au-dessus. Le garçon hésitait franchement à la planter là et suivre son plan à lui, qui consistait à éviter de finir bêtement en charpie parce qu’on se croit surpuissant. Le truc chiant, c’est qu’il ne voulait pas la laisser planter là, en plein milieu, sous un rayon de lune, tel un sacrifice à l’attention des dieux pour apaiser leur courroux. Décidément, Zander avait un abonnement pour les jeunes femmes avec de la verve.  Pourtant en l’écoutant parler, il la regarda d’un œil neuf, parce que non seulement ce n’était pas idiot du tout ce qu’elle disait mais aussi parce que ça le déroutait totalement. Comment pouvait-elle ressentir autant de choses dans cette forêt ? Son regard était interrogatoire. Pourtant aucune question ne s’éleva de ses cordes vocales. Finalement, cela ne le regardait pas de savoir comment et pourquoi Maxime semblait avoir des connaissances qui le dépassaient largement. Non, il valait mieux en tenir compte et s’en servir.

« Avant d’être étudiante, t’étais un genre de chasseuse c’est ça ton truc ? »  avança-t-il, ne cherchant pas vraiment de réponse à sa question. C’était un peu ironique. Allez savoir pourquoi, cette idée ne lui semblait pas complètement saugrenue. Elle savait trop. C’était indéniable. Par contre, le jeune homme n’était franchement pas d’accord avec son argumentaire surtout pour sa conclusion. Il haussa les épaules, lui montrant clairement que ce n’était pas le moment de se la jouer. Son bras serré sur le sien lui rappelait qu’il ne pouvait vraiment pas la laisser en appât.

« Tu sais quoi ? Dans le doute, on va suivre mon plan. Si ce qui nous suit, parce que vu ton analyse quelque chose nous suit, on le verra mieux arriver en lui laisser la place dans la lumière. Après à toi de voir, si tu veux être polie et l’attendre bien sagement comme une offrande de paix, libre à toi... » conclut-il, en haussant un peu le ton.

Par contre, s’il avait bien suivi son argumentaire. Leur menace potentielle savait déjà ou ils se trouvaient donc cela ne servaient à rien de se la jouer incognito. Il n’empêche que l’effet de surprise pouvait toujours avoir son avantage. Son regard se posa dans le sien plutôt déterminé à ce qu’elle prenne son parti et le suivre dans les fourrées. Finalement, elle se mit enfin à obtempérer au grand bonheur du garçon. Ses paroles ne le calmaient pas du tout par contre. Il était en alerte et ne savait pas pourquoi et cela l’agaçait fortement – comme un sixième sens qui sonnait l’alarme dans sa caboche. Bizarrement, celle qui aurait peut-être pu être en possession de l’information se la jouait cool Raoul…quelque chose clochait vraiment dans cette forêt.

« On en reparlera … » marmonna Zander à son aînée, vraiment pas convaincu par la situation et par sa coéquipière de fortune.

Encore une fois, Maxime l’étonnait par sa capacité à ressentir leur environnement. Pour Zander, tout n’était que bruits mise à part ce qu’il semblait percevoir comme le danger. Effectivement, elle avait parfaitement raison c’était normal dans une forêt mais pas le fait de se sentir poursuivi ou épier – ça, il en restait certain. Il respira un grand coup, non pas pour lui faire plaisir, mais pour éviter de ressentir de la panique par son manque de réaction. Sa voix brisa le silence entrecoupaient par les bruits de pas lourds, de branches arrachées – juste du vent ? Zander tourna la tête vers la sienne qui semblait concentrée. Comment pouvait-elle deviner qu’il n’y avait pas d’humains à part eux ? Au moins, elle ne remettait pas en cause le fait que oui, il entendait des choses.

« Ce n’est pas des voix que j’entends, Maxime. Si c’était le cas, je serai en plein dans la lumière à les attendre pour leur demander de partager pique-nique au clair de lune, qu’est-ce que tu crois ? » ironisa le Vert et Argent.

« Avec tes super sens, tu ne pourrais pas … »
commença-t-il, avant d’être coupé par l’impatience ou l’impulsivité de brune – voir les deux à la fois. Apparemment, le temps de la planque était terminé. Par contre, il haussa un sourcil de plus en plus dérouté par la Lionne, lorsqu’elle lui prit la main. Euh…il avait raté un épisode là ? Quant il partait d’une grande sœur, c’était purement une blague. Non parce que la sienne lui donnait déjà suffisamment de travail sans en ajouter une seconde.

« En parlant de doigts, je peux récupérer la mienne, Whitefield, s’il-te-plait ? » l’interrompit le brun, sans attendre une réaction de sa part autre que lui rendre sa mimine.

Plus déterminée que Whitefield pour se mettre dans la merde, franchement là on ne pouvait pas plus. L’étudiant la vit s’avancer d’un pas comme si elle possédait l’endroit, puis se baisser brusquement et reculer vers lui tout aussi rapidement. Il s’était passé quoi dix secondes ? Pour une fois, le jeune homme était sans voix et plutôt fier de lui de ne pas avoir suivi la brune – pas sûr qu’il aurait eu le même réflexe qu’elle pour éviter le tronc d’arbre…normal…dans la forêt interdite, il pleut des arbres. Tout simplement parfait. Le bruit du bois éclaté fit trembler le brun de la tête au pied, alors qu’il regardait dans la même direction que Maxime. La stupeur devait se lire sur son visage, alors que Maxime faisait quoi ? Une blague. Elle était vraiment en train de faire de l’humour là ? Genre c’était son moment de caler sa petite blagounette ? Franchement, cette fille devait être folle pas possible autrement ou complètement irresponsable. Non, parce que si elle ne l’avait pas remarqué, il y’avait …UN TROLL DANS LA FORET (j’étais obligée, si t’as pas la réf aie aie aie). Courir ? Le garçon la suivit parce que franchement il ne rivalisait pas vraiment contre les arbres déracinés pour le moment. Mais franchement, est-ce que ça n’allait pas juste sa chasse plus amusante. Franchement, Zander n’avait vraiment pas envie d’être la proie d’un troll !

« Bordel, je t’avais dit que fallait pas te pavaner comme une reine ! J’imagine qu’il ne te veut pas comme reine d’ailleurs vu l’accueil qu’il t’a fait…» grogna le garçon, en s’activant entre les racines, surtout pour ne pas s’étaler comme un idiot dans la pénombre. Alors que cette fois, après les arbres, c’était le tour des rochers. Sérieusement ? C’était quoi son problème à ce crétin de troll ?

Au bout de quelques minutes à mettre le plus de distance entre le troll et eux, le jeune homme ralentit.

« Hé Mystique, je sais pas si t’as remarqué mais on court à l’opposé de l’école là. »
affirma le jeune homme, sachant qu’effectivement le troll se trouvait entre eux et le Graal. « Alors, je sais pas toi, mais il nous faut un plan d’attaque et la fuite vers un nouveau danger n’est pas franchement un bon plan. » poursuivit-il, sous l’effort de la course.

Encore heureux qu’il pratiquait du sport régulièrement…malgré sa bonne condition physique, il ne pourrait pas suivre éternellement la foulée de Whitefield. Elle allait le tuer à l’endurance, super…autant affronter le troll non ? C’est là qu’il aperçût une corniche au-dessus d’une faille qui ressemblait à une grotte. Du coude, il met un coup à Maxime pour lui montrer sa découverte. Pas très malin de s’en approcher mais entre ça et le fou furieux qui semblait être déterminé à les réduire en miettes, que fallait-il choisir.


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Lumos
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Mer 25 Mar - 17:42
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ft. Zander
Comment ça personne ne se baladait en sifflotant dans la forêt ? Alors déjà, ce n’était quand même pas ma faute si l’art du sifflement était quelque chose qui se perdait. Puis je ne parle pas des gens qui sifflent avec leurs doigts, chez les sorciers c’était un peu comme de dire salut j’adore les moldus, leur vie est tellement plus classe que la nôtre, ils ont l’électricité EUX. Non les sorciers ils étaient légèrement coincés sur les bords, alors pas de mal, chacun sa façon de voir les choses mais peut être qu’ils devraient apprendre à siffloter dans les bois, ça leur éviterait de se retrouver comme Zander, effrayé par tout et n’importe quoi. Alors oui, ça attirait peut être un peu les ennuis, est ce que c’était pas un mal pour un bien ? En plus de siffler et de pouvoir s’émerveiller du son qui sortait par nos lèvres, ça pouvait faire travailler l’endurance voir le combat. Franchement que du positif. J’offris donc un sourire à mon camarade trouillard avant qu’il ne me fasse la morale sur le sujet vigilant. Oh non mais alors lui, le type il parlait comme s’il se trouvait chez lui, il faisait preuve d’aucune prudence et c’était moi le problème ? parce que je n’avais pas peur ? Non mais cette forêt comment dire qu’elle ne m’effrayait plus depuis des années « Faudra m’expliquer l’intérêt d’aller dans un endroit qui te fiche la trouille pistrouille. C’est une façon de te prouver à toi-même que tu es courageux ?»

Est-ce que je devais lui expliquer que sa peur, ça se sentait à plein nez et que la peur c’était ça nos pires ennemies. Non, pas besoin, il n’allait rien comprendre. A la place je lui faisais un cours sur le fait que se planquer c’est bien quand l’autre ne sait pas qu’on est là, quand on ne se met pas nous même dans un endroit qui nous coupe toute retraite parce qu’on aurait l’air malin planqué dans les fourrés s’ils nous étaient impossible de fuir la menace. La seule chose qu’il trouva à redire c’était que j’étais chasseuse avant d’être étudiante « C’est ça, comment t’as deviné ? Tous les dimanches je prenais mon fusil et je chassais les loups. » Non mais je me foutais pas trop de lui. Je chassai vraiment, bon pas que le dimanche parce que sinon la forme physique ne serait pas là. Le truc, c’est que tout ce que je venais de lui dire, ça n’avait aucun rapport avec l’entraînement, c’était venu avec le cadeau – et quel cadeau- canis lupus pleine lunus, une sorte de package qui faisait que oui j’avais su traquer dès le début, que je savais comment suivre une piste et comment faire perdre ma piste aux gens. Comment courir pendant des heures sans trop me fatiguer. Je n’avais aucun mérite, c’était inscrit en moi.

Comment ça suivre son plan. Mais il était complètement vaseux son plan. J’avais pas envie d’être un lapin terré dans son terrier avant que le grand méchant loup vienne le bouffer, c’est moi le grand méchant loup, c’est moi qui attaque en premier. Je secouai la tête négativement avant de râler « C’est complètement crétin, qu’est ce qu’on s’en tape de savoir ce qui nous suit, ça ne change pas le fait que nous sommes plus faibles que la moitié des machins vivant dans cette forêt et à partir du moment où on est traqué, de toute façon, il veut nous bouffer » Quoi que pas forcément, pas tout le monde n’avait comme désir secret de bouffer du sorcier « Ou nous pulvériser parce qu’on est sur son territoire et nous au lieu de bouger de chez lui comme il voudrait, on reste, on campe sur nos positions. Mais quel plan de folie, j’adore. »
Ah c’est bon Jeanne d’Arc n’entendait pas des voix, juste des bruits. Je me retins de lui rappeler que c’était toujours normal, jusque-là, il était toujours dans une forêt. Je le regardai « Je crois que tu paniques pour rien, que dans tous les cas j’ai confiance en moi et en mes capacités, que je connais cet endroit, que je sais comment me sortir de pas mal de situations alors peu importe ce qui te suivait, on s’en sortira. »

En fait, le mieux c’était encore de la ramener, il me faisait perdre du temps. Je lui lançai un regard mauvais, comment ça avec mes super sens ? Il se reposait sur moi la feignasse, à coup sûr à cause de son manque de prudence j’allais devoir le protéger et maintenant il fallait que je fasse ce qu’il aurait dû faire dès le début : surveiller les alentours. Pas de souci, j’allais faire ce qu’il me demandait mais pour ça il me fallait me mettre là où il y avait du passage, là où l’odeur de la sève de pin n’emplirait pas mes narines m’empêchant de sentir autre chose et où le vent qui frôlait les branches tout prêt de nous, ne prendrait pas le pas sur tout ce que j’aurais pu entendre et puis pendant qu’on y était je voulais pouvoir observer les alentours, ne pas être prise au dépourvu.

Bon, il y eut peut-être une étape que je manquais puisqu’après lui avoir -heureusement sinon bouilli de Zander – lâché sa main. Je fus prise au dépourvu par un tronc. En même temps, c’était bien la première fois que quelqu’un se décidait de m’offrir un tronc… Non mais je comprenais bien le délire d’offrir des fleurs, c’est mignon mais un tronc… quand même… Il se rendait compte trololol que ça se mettait difficilement dans un vase. Si c’était ce genre de cadeaux qu’il offrait, valait mieux se carapater avant que le second arbre m’atteigne.
J’ouvrais la voie à mon camarade Serpentard, bien qu’entendant dans mon dos qu’il hésitait à chaque pas… oh mais c’est pas vrai, c’était si dur que ça de marcher dans mes traces. Et en plus il m’engueulait. Alors déjà mauvaise idée, il allait gâcher son souffle et on ne savait pas combien de temps notre super copain allait nous suivre mais surtout son reproche, il se foutait de nous. « Non mais alors ça c’est la meilleure, tu t’es pas dit que si je n’avais pas bouger, il aurait envoyé son tronc directement dans les fourrés, là où on avait aucun moyen de se replier ?!  La reine vient de te sauver la vie crétin… et malgré ton manque de reconnaissance évident, je vais continuer à le faire. »
Je fis un écart sur le côté en entendant dans l’air un rocher qui se rapprochait de nous… Allons bon et lui qui s’excitait à nous balancer tout ce qui lui passait sous la main. Dire que je trouvais cette soirée trop tranquille, là au moins, j’allais faire un peu de sports.

D’ailleurs, moi j’aurais pu cavaler bien plus longtemps et bien plus vite mais je crains que mon partenaire freine ma progression, j’écoutai son souffle qui s’intensifiait au fur et à mesure de l’effort et ralentissais afin de ne pas le perdre. Et alors qu’on avait besoin qu’il garde toutes ses forces pour la course, lui il trouvait que c’était le moment de discuter… il y tenait à son piquenique au clair de lune à croire. J’éclatai de rire « Non sans blague ? Heureusement que tu es là pour me l’apprendre, sans toi je n’aurai jamais retrouvé l’école. Zander, enfonce-toi dans le crâne que ça fait plus de 8 ans que je passe pas mal de nuits dans cet endroit, même les yeux fermés je saurais me repérer et retrouver mon chemin. »

Un plan d’attaque ? Le petit rigolo. Il était essoufflé, ça s’entendait, que croyait-il exactement ? Que le troll se fatiguait aussi derrière nous, quand il nous fallait dix foulées, il faisait un pas… pour lui là c’était une balade de santé. Je réfléchissais néanmoins à une façon de combattre, à moins que je le laisse seul et que je me charge de semer notre ami très généreux qui nous offrait des arbres et des rochers. Un coup de coude vint me percuter, hé il pouvait pas parler sans me donner un coup ? Je tournai néanmoins la tête pour regarder. Oh chic une grotte ! Je hochai la tête avant d’accélérer un grand coup, pour la beauté du geste et rejoindre la corniche.

Si j’étais douée pour courir, pour grimper ce n’était pas l’éclate, je n’étais pas un écureuil et très vite, ça m’agaça de voir que mes pieds patinaient dans le vide. Oui alors des gens auraient fait un sort pour arriver plus vite en haut mais je n’avais plus vraiment cette mentalité, l’avais-je seulement eu un jour. Quoi qu’il en soit je fini par arriver dans notre grotte et oui, j’étais à bout de souffle. Je m’asseyais en tailleurs pour reprendre mon souffle, inspirant dans un même temps pour vérifier qu’il n’y avait aucune odeur suspecte dans cette grotte. Je chuchotai « Je crois que le seul truc qu'on a à faire, c’est de patienter, qu’il se lasse et… » Je roulai sur le côté en voyant un rocher arriver sur moi et repris « Ou alors on le pulvérise parce qu’il commence à me gaver monsieur muscle à nous montrer qu’il maitrise le lancer de poids ! » C’est dingue quand même, un troll c’était sensé être stupide… lui il était stupide ça se voyait et pourtant il les perdait pas… c’était à ne rien y comprendre. Mais alors qu’on soit bien clair, je renvoyais coup pour coup, j’attrapai donc ma baguette, fit léviter le rocher pour le lui renvoyer dessus… non mais… s’il voulait jouer au tennis, il avait trouvé son adversaire.  Je faisais de l’humour quand même, par principe « T’es sûr qu’il ne veut pas faire de moi sa reine ? Parce quand même il ressemble à un amoureux transi qui me suivrait au bout du monde. » Je fis un sourire moqueur à mon partenaire du soir.

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