C’était une soirée comme les autres, ou presque. Il faisait un peu plus froid que les autres jours de la semaine. La cause de ce froid, un vent froid. Les spécialistes auraient pu dire comment s’appelait ce vent, s’il venait du nord ou du sud. Une chose était sûre, Elise était glacée et puis pour rien arranger, elle n’avait pas pris de pull. Mais oui qui prend un pull en été ? On est bien d’accord, personne. Et dans la même veine, pourquoi rentrait-elle à pied plutôt qu’en transplanant ? Elise, la logique des fois, faut pas la chercher. Les mauvaises langues auraient pu penser que puisqu’elle sortait d’une espèce de boîte de nuit, elle était trop imbibée d’alcool pour se souvenir que c’était une sorcière, mais pas du tout. Elle n’avait pas bu, ce qui ne changeait pas de d’habitude. Non, si elle avait décidé de marcher c’est parce qu’elle avait décidé de se mettre au sport. Alors non, ça restait Elise, elle ne courrait pas pour rentrer chez elle, faut pas non plus déconner mais elle marchait d’un pas plutôt rapide – alors ça la rapidité c’est plutôt parce qu’elle avait un peu froid que par grande motivation – mais elle avait décidé de se mettre au sport ? La raison de tout ça, ces foutus moldus, alors oui pas tous, la plupart était très gentil ou Elise beaucoup trop naïve mais les autres, ils avaient toujours envie de soit tuer les sorciers, ce qui est pas très gentil, soit de bloquer leurs pouvoirs… ce qui est pas gentil non plus et qui force les sorciers comme Elise qui sont des adeptes du transplanage pour ne pas avoir à se déplacer et chauffer ses muscles, pas franchement des plus joyeux. Alors, dans l’hypothèse oh combien probable qu’elle finisse de nouveau sans pouvoir, parce qu’elle n’était pas des plus chanceuses, Elise marchait un peu… ce qui ne l’empêchait pas de se plaindre mentalement et d’insulter tout et n’importe quoi de la mouche qui lui volait devant les yeux, au réverbère qui brillait un peu trop, sans parler du fait qu’elle avait froid.

Puis, tout d’un coup, il y eut cette sensation d’être suivie. Sensation qu’elle connaissait que trop bien maintenant. Son rythme cardiaque venait d’accélérer très nettement, en proie à la panique tandis qu’une douleur imaginaire mais provenant de son propre passé se réveillait dans son dos. Elle se souvenait que trop bien de sa dernière entrevue avec Greyback, son corps ne s’en était remis certes mais son esprit restait légèrement affaibli, dominé par la peur de mourir quand bien même elle essayait d’enfouir sa peur tout au fond d’elle et de se dire qu’elle ne pouvait pas vivre dans la peur sans arrêt, ça n’était pas bon. Ce travail qu’elle faisait sur elle-même fonctionnait relativement bien habituellement, mais là avec ce son, cette sensation, c’était fini elle paniquait. Alors oui, elle accéléra le pas, nettement, bêtement aussi puisqu’elle avait toujours su qu’il était plus rapide et que cette fois, ça ne changerait rien, à part lui déclencher un poing de côté s’il décidait de la laisser s’épuiser avant de l’attraper, ce qui était tout à fait possible connaissant l’enquiquineur de première. En même temps qu’elle avançait et qu’elle se concentrait, un peu sur son souffle, elle réfléchissait, elle n’avait eu aucun message la prévenant d’une entrevue. Ça lui était arrivé de tenter d’en louper une, ça oui, d’arriver en retard… ça très souvent, toujours même.

En revanche d’ignorer quel jour il lui tomberait dessus, ça n’était jamais arrivé. Nouvelle façon de terrifier Elise ? ça fonctionnait très très bien, elle n’était pas sereine et puis, merde pourquoi ils n’étaient pas dans les bois… Quoi que non les bois ça craint ! Pourquoi pas autour d’un lac, c’est bien les lacs, on entend pas forcément le bruit des pas sur le bitume, ce qui stressait énormément Elise. Elle aurait pu crier, il y avait des lumières ça et là aux fenêtres, démontrant que les gens ne dormaient pas tous mais, elle les sacrifierait, parce qu’elle se doutait que l’autre brute les éliminerait avant d’éliminer Elise. Sacrifier des vies pour gagner quoi… trois minutes, Elise n’en était pas friande. Ce qu’elle pouvait faire par contre, c’était quitter la rue principale pour essayer de le semer dans les ruelles. Et là… toute personne avec un tant soit peu de logique se serait dit, mauvaise idée, il connaît les lieux, ou alors il a un bon odorat. Elise ne se dit rien de tout ça, non pas qu’elle avait perdu sa faculté à réfléchir mais, elle se disait que sans témoin, elle aurait moins peur d’être responsable de quelqu’un, sans témoin, elle pouvait essayer de le prendre pour un imbécile et jouer avec ses nerfs sans qu’il ne se sente vexé parce que quelqu’un apparaissait au mauvais moment… chose qui se répercuterait sur Elise.

Elle tourna donc sur la droite subitement, ça y est, elle avait déjà le souffle coupé, fais chier mais c’est quoi ce cardio tout pourri… Son corps il craignait des fois c’est incroyable. Elle traçait la mistinguette mais elle se rendait bien compte, merci les bruits de la nuit, que ça n’avait pas marché, que les pas étaient toujours dans son dos et pire, la cadence était plus rapide, les bruits de plus en plus fort et puis il y eut cette main qui l’agrippa et l’empêcha d’avancer « Greyback tu fais chier ! » Et boum le mur, ah bah oui pourquoi changer. C’est vrai qu’il y a des gens ils ont des abonnements téléphoniques, d’autres des abonnements de bus, Elise nooon elle avait mieux que ça un abonnement au mur, ah et puis pas un mur particulier, le but du jeu c’était de lui fracasser le dos contre tous les murs de la ville. Peut être qu’il croyait qu’elle voulait bâtir des maisons et que tester la solidité c’était cool. Pourtant à l’instant où son regard croisa celui de son bourreau pour lui dire que petit un ça faisait mal et petit deux, cette fois promis elle avait pas voulu l’énerver, elle était juste pas au courant, ça arrivait jamais certes mais il faut un début à tout. Ce n’était pas le visage de Greyback en face d’elle. Et là, c’est fou mais ça réveilla en elle un sentiment de colère envers elle-même. Purée elle s’était foutue toute seule dans la merde. Bien sûr qu’elle était partante pour hurler, ça péter les oreilles des gens, elle savait bien faire, sauf qu’une main se plaqua contre sa bouche pour la réduire au silence. Elle aurait bien mordu la main sauf que le corps de l’autre là, il se rapprochait beaucoup trop d’elle, ce qui lui glaçait le sang et la faisait perdre toute logique. Elle essayait de s’écarter, sans y parvenir vu qu’elle avais moins de force.

Qu’est ce qui était le plus compliqué, essayer de se tortiller comme un ver de terre pour se libérer ou croiser le regard de Greyback à quoi, deux mètres grand maximum qui ne bougeait pas. En même temps, soufflait une petite voix en Elise, celle de la raison ? Pourquoi l’aurait-il fait ? C’était quelque chose d’assez compliqué à vivre que de ne pas réussir à se dérober et bon sang, ce n’était pas faute d’essayer, de tout essayer, mais sans arrêt son dos venait heurter le mur plus brutalement que la fois précédente. C’était encore plus dur de vivre tout cela en sachant parfaitement qu’il y avait un témoin et pas le genre de témoin apeuré qui aurait peur des représailles, non un témoin en capacité physique d’avoir le dessus. Une chose sur laquelle Elise était formelle, ah non mais pour se prendre les murs à chaque fois, elle pouvait dire sans hésiter que Greyback il avait plus de force que l’autre. Sauf que le Greyback là, il ne faisait rien, et comment il avait de la chance qu’Elise ait une main dégueulasse plaquée devant sa bouche, sinon elle l’aurait insulté de tous les noms ce sociopathe qui souriait. Non mais elle était pas folle, il était réellement en train de sourire ?! De se rendre compte de cela, ça dérouta totalement Elise qui s’immobilisa comme pour être bien sûr qu’elle ne rêvait pas, un frisson glacée descendant le long de sa colonne vertébrale en constatant que c’était réellement ça. Il se délectait du spectacle, il n’y aurait aucune aide à espérer venant de lui.

Le seul souci de s’être immobilisée comme elle venait de le faire, c’est que le type venait clairement de prendre ça pour une invitation, ou alors se dire qu’il avait tellement bousillé le dos à Elise, qu’elle se soumettait pour se survivre. Ça aurait pu, mais non, une main venait de la lâcher, bien que l’autre la tienne beaucoup trop férocement pour qu’elle puisse s’en aller. Le regard bleuté plein de haine de la demoiselle quitta Greyback pour voir ce que la main de l’autre faisait. Elle était révulsée et puis il y eut un bruit, celui reconnaissable d’un briquet et cela sembla suffire à arrêter l’espace de quelques instants l’oppresseur qui détenait Elise, comme s’il attendait d’être sûr que c’était juste un ivrogne qui fumait son joint avant de retourner à la fête. Elise releva juste le regard à la seconde où la voix de Greyback couvrit le silence que son briquet semble-t-il au vu de la cigarette qu’il tenait à la main, petite touche de lumière dans la pénombre, avait imposé. Sincèrement, ce que répondit le gars, Elise aurait adoré si elle n’était pas plaquée contre un mur par ce même gars. Et dans un même temps, elle n’était pas certaine que ce soit une très bonne idée que de traiter Greyback de connard, même si elle était entièrement d’accord avec lui, c’était un connard ça oui… mais bon il n’était pas forcément mieux.

Tout se déroula hyper rapidement aux yeux d’Elise, son bourreau habituel venait de s’emparer de son bourreau actuel pour lui frapper la tête contre le mur. Pour le coup, elle aurait pu profiter de leur petit règlement compte masculin pour se carapater, ça aurait été très judicieux. De toute façon, c’est pas comme si elle ne connaissait pas d’ores et déjà le vainqueur, mais elle avait les jambes qui tremblaient, elle était dans l’incapacité physique de bouger tellement elle avait été une boule de nerfs ces dernières minutes entre la peur et la colère.  Et pour la première fois, elle réalisait qu’elle était rentrée dans la cour des grands en fréquentant Greyback et qu’elle avait eu beaucoup de chance, parce qu’elle pouvait se plaindre de lui, ça oui. Mais, ça n’avait rien à voir avec la façon dont il se comportait avec le type. Et le pire dans tout ça, elle n’arrivait pas à détourner le regard de ce rouge, le rouge du sang qui coulait de sa tête, le rouge de la cigarette qui se rapprochait dangereusement de la joue… Si encore c’était du front on aurait pu croire que Greyback essayait de cautériser ses paies – oui ça va le bénéfice du doute – mais là c’était clairement une manière de soumettre l’autre. Et ce qu’il lui demandait, il allait l’obtenir ça ne faisait aucun doute et ça surprenait Elise, comment quelqu’un qui avait pu la maîtriser deux minutes pouvait se soumettre en un claquement de doigt dès qu’il trouvait plus fort que lui ?

C’était lamentable et elle était mal à l’aise, très mal à l’aise d’avoir des excuses, pas qu’elle ne les méritait pas mais ce n’était pas sincère, c’était contraint et forcé par le type qui avait regardé la scène sans intervenir. Une nouvelle fois, le regard de Greyback se posa dans celui d’Elise, lui offrant un pouvoir immense, celui de torturer quelqu’un ayant voulu la violer. Ça aurait été mentir de dire qu’elle n’était pas tentée, bien sûr qu’elle avait envie de se venger et que non il ne suffisait pas de dire je suis désolé, pour être désolé et ne pas recommencer. Elle ne répondit pas du tac au tac, ce qui poussa Greyback à enchainer.

Toujours aucune réponse de la part d’Elise, ce n’est qu’avec le ma, qu’elle sentit la colère affluer en elle de nouveau. Ça sonnait comme une propriété, elle était sa propriété à ses yeux et pourtant il n’avait pas réagi immédiatement. Oui, ce n’était pas forcément une bonne idée de lui rentrer dedans devant un témoin, ça risquait d’énerver un chouya Greyback mais il fallait que ça sorte « Oh bah tant que tu y es à demander des excuses, tu pourrais peut être aussi t’excuser pour ton comportement ! Non parce que tu te comportes toujours comme un connard et qu’en plus tu aurais pu intervenir bien plus tôt ! » ça la rendait folle d’ailleurs, sans oublier le fait qu’elle avait eu besoin de lui, la pilule avait un peu de mal à passer. S’il n’avait pas été là, elle serait toujours bloquée avec ce type. Elle marmonna « Non je n’ai pas mon couteau… Il n’était pas petit d’ailleurs. » Qu’est ce qu’il croyait au juste ? Qu’elle n’aurait pas essayé de poignarder le type si elle l’avait eu ? Non mais il la connaissait un peu quand même. « Et je ne suis pas TA belle, je ne t’appartiens pas. » Elle le foudroyait du regard et pourtant en même temps, elle était soulagée qu’il soit là, soulagée que sa main bloque le type contre le mur.

Est-ce qu’Elise avait bien fait d’ouvrir sa bouche pour envoyer bouler Greyback, définitivement, la réponse était non. Preuve en est, il venait de lui faire un signe de la main, déjà c’était très clair comme message – et ça ne plaisait pas mais alors pas du tout à la demoiselle – mais en plus il lui disait de la fermer. Alors, par principe, elle avait très très envie de lui prendre le chou et de parler exprès, mais vu le regard qu’il lui lançait, il y a des fois où les combats sont perdus d’avance et qu’il vaut mieux faire ce qu’on dit. Surtout quand dans la phrase d’après, il y a après je m’occupe de toi. Bon d’accord, là pour le coup, Elise ne put s’empêcher de marmonner « Oh te sens pas obligé. » Ouai c’est vrai, c’était pas très malin, mais c’était instinctif que voulez vous. Et puis, elle était ultra polie… mais si, elle n’essayait même pas de se faire la malle pendant qu’il s’occupait du mec… est ce qu’elle avait pitié d’ailleurs ? Et bien, à moitié, c’était partagé entre le fait que quelqu’un morflait, qu’elle était témoin mais qu’elle n’avait pas le moindre pouvoir, pire encore, que ça pouvait, à tout instant se retourner contre elle. L’autre pensée était qu’elle était bien contente que Greyback intervienne, d’accord, il avait mis sa vie pour venir, il demeurait incroyablement con, mais le résultat c’était qu’elle était indemne.

Ce qui se passait entre eux, ce n’était pas vraiment la priorité d’Elise, elle regardait ses pieds, ce qui est un programme fort peu intéressant, tout le monde en conviendra, surtout quand c’était entrecoupé de bruits très étrange, que son esprit refusait tout nettement de comprendre. Bon sauf que Greyback, il avait décidé de parler… ça y est c’était foutu, maintenant elle imaginait des trucs et oh bon sang que l’imagination d’Elise était fertile. Elle se retint de lever les yeux vers ce qui se passait en entendant que l’autre là lui parlait à elle. Il s’imaginait quoi au juste d’ailleurs ? A quel moment elle avait envie de le défendre alors qu’à la base, il l’attaquait elle et puis un peu de logique que diable, il s’était bien rendu compte que la relation qui liait Elise à la personne qui venait d’intervenir n'était pas bonne. Il venait de lui dire de la fermer, à quel moment elle aurait gain de cause si elle disait oh lâche le s’il te plait. Non mais il était con comme ses pieds lui c’est pas possible. Le bruit de la tête contre le mur fit cependant tressaillir Elise qui leva les yeux vers Greyback cette fois ci, dans l’idée c’était de le prévenir que c’était très peu recommandé de faire ça, qu’il allait le tuer. Sauf que le regard du taré de service était posée sur elle et qu’il prit la parole avant. Non mais il était vraiment en train de lui donner un cours d’éducation ? Ce mec, c’était une blague à lui tout seul. « Tu veux qu’on parle des gens normaux toi et moi ? Les gens normaux ne fracassent pas le dos d’une personne sans arrêt. »

Bon, bien sûr il fallait que l’autre là, il commence à les interrompre en bougeant ! Mais il était incroyablement lourdingue lui. Elise frémit devant le coup de pied, ah elle le connaissait ce pied, et pouvait dire sans problème, qu’il faisait mal, très mal, qu’elle avait des bleus après. Bon, bien évidemment, le fait qu’elle ne lui appartienne pas, ça le faisait rire, non mais après c’était peut être pas sa faute, il avait un désir de tout posséder. C’était incroyablement chiant et puis en plus, si ça se trouvait il était intervenu que parce que ça le faisait chier que quelqu’un touche son jouet. Ce ne serait même pas étonnant et qu’il était frustrant lorsqu’il prenait la parole. Il avait raison, entièrement raison même et c’était flippant. Oui, s’il avait voulu ne pas intervenir, il aurait pu et les choses auraient été entièrement différente pour Elise. De la même façon que oui, s’il avait voulu, il aurait pu le remplacer mais ça, elle y croyait moins, beaucoup moins. Ils s’étaient retrouvés plusieurs fois seuls tous les deux, elle avait eu peur un bon paquet de fois à ce sujet mais rien, heureusement alors, elle ne croyait pas une seule seconde qu’il le ferait aujourd’hui. S’il lui demandait de regarder l’homme à leurs pieds, le regard d’Elise ne quittait pas le sien en réalité. Elle était tentée de dire oui, elle croyait dur comme fer que ça le gênerait de faire ça mais ne dit rien, parce qu’il y avait un témoin, que provoquer Greyback maintenant serait stupide. Elle le laissa le rejoindre, en même temps, avait elle vraiment le choix, roula des yeux lorsqu’il replaça une de ces mèches, écoutant la mise en garde « Je n’ai pas particulièrement envie de savoir ce que tu fais dans un lit et avec qui ou quoi. » Oui, il fallait qu’elle la boucle, elle en avait bien conscience mais il lui mettait des images dégueulasses dans la tête, alors hein, s’il pouvait éviter, ça arrangerait bien la demoiselle.

Elle détourna même le regard en entendant le bruit caractéristique de la braguette qu’il remontait. Mais qu’est ce qu’elle foutait là… Et voilà qu’en plus, il l’enquiquinait « Oh ça va Greyback, je suis dans la merde depuis que je te connais. » Non parce que s’il ne faisait pas parti de sa vie, jamais elle n’aurait eu l’idée de tourner ici pour épargner des innocents, d’accord, il y avait erreur sur la personne, ça elle le reconnaissait volontiers mais c’était bien parce que la façon d’agir était un peu la même.
S’enchaîna alors la scène la plus ridicule de la soirée, le gars essaya de se barrer d’une façon, mais même Elise n’aurait jamais fait ça pour sauver sa peau. Non mais voilà, il se ramassait, bah forcément, ne pas le regarder, ne pas le regarder, elle ne voulait rien voir qui puisse la choquer à vie. Et le mieux c’était encore Greyback qui lui donnait l’autorisation de transplaner bon après il dit un truc plutôt sympathique mais Elise était restée bloquée sur la première phrase « Mais c’est dégueulasse. » un petit bruit, signifiant que monsieur le maltraitant maltraité avait pris la poudre d’escampette, la coupa dans sa phrase et elle reprit « Moi j’ai jamais eu le droit de transplaner ! »  Ouai ouai ta gueule Elise, il venait pas de se rapprocher d’elle là,  très très dangereusement, ah aucun doute de qui dominait l’échange pour le coup. Elle se fit toute petite, l’espace de quoi… trois secondes, le temps qu’il dise sa phrase « M’appelle pas princesse. » ça c’était le rappel à l’ordre inutile, elle reprit néanmoins « J’ai essayé, j’ai ramené un couteau une fois pour poignarder quelqu’un, il m’a rigolé au nez. »